Pour discuter de nos vaillants efforts afin de décarboner l’économie.
Le rapport de l’académie des technologies sur la réglementation thermique 2012.
Ils sont contre les éoliennes :
Le site de l’EPAW, Plateforme européenne contre l’éolien industriel.
Stop these things (Australie, eng), » We’re not here to debate the wind industry, we’re here TO DESTROY IT ! »
Le Plan Climat de Nicolas H.
Demokratia (#8600),
Désolé de faire une remarque un peu déplaisante sur une faute d’orthographe (ou de grammaire, je ne saurai dire exactement), mais je constate qu’elle est quasi systématique et je ne peux m’empêcher de la faire :
faire du tort ou être en tort s’écrit avec un t et non un d, ce mot n’a rien à voir avec le verbe tordre.
Demokratia (#8600),
« à quand un bel incendie dans un parking souterrain en plein Paris »
C’est pas Paris mais https://www.20min.ch/fr/story/une-voiture-hybride-sembrase-dans-un-parking-357993097314
https://www.lesoir.be/423820/article/2022-02-12/bruxelles-une-voiture-electrique-provoque-un-important-incendie-dans-un-parking
Et encore une fois on met la charrue avant les boeufs. On met des choses en place, mais aucune sécurité
» la batterie une fois enflammée est très difficile à éteindre. Les pompiers utilisent généralement une procédure qui consiste à placer le véhicule électrique en feu dans une cuve d’eau pendant au moins 24 heures (ou plus si nécessaire) jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Mais ce processus exige évidemment que le véhicule soit déplacé, une opération qui est généralement moins aisée, voire impossible à réaliser, dans un parking souterrain. Dans cet environnement, le risque de propagation de l’incendie à d’autres objets et même au bâtiment lui-même reste trop élevé.
Cela explique bien entendu l’inquiétude croissante des associations de copropriétaires dans les immeubles. Il est clair qu’un cadre juridique est nécessaire, car dans les prochaines années, de plus en plus de voitures électriques seront en circulation et il faudra les recharger sur des emplacements dédiés, que ce soit à l’extérieur ou dans un parking souterrain. Tout cela reste possible, mais encore une fois avec un matériel parfaitement adapté et sécurisé. »
Andre (#8602),
Ce risque sera décuplé si comme on le projette en cas de manque de lithium dans les batteries on le remplaçait par le sodium. Un feu de sodium est bien plus difficile à éteindre qu’un feu de lithium !
Bernnard (#8603),
Souvenir d’une lecture – maintenant un peu ancienne…
En Urss, le baptême d’un sous-marin nucléaire avait quand même été assuré par Krouchtchev, à la va-vite, alors que couvait à bord un feu de sodium. Ce bâtiment n’avait jamais pris la mer, l’incendie n’ayant pas pu être éteint – seulement « maitrisé » par un arrosage permanent.
Hug (#8601),
Merci pour votre remarque, vous avez raison, je tâcherai de faire attention au « tort » à l’avenir.
Une petite question, vous écrivez » je ne saurai dire exactement », il me semble que dans ce cas « savoir » est au présent. Ne faudrait-il pas mettre un « s » à la fin (je ne saurais) ?
Impressionnant ! C’est le mot !
255 Wh /Kg pour la densité d’énergie de cette batterie. À comparer à 12972 Wh /Kg d’un litre d’essence. Quel progrès !!!
https://www.frandroid.com/produits-android/automobile/voitures-electriques/1640809_les-voitures-electriques-avec-1-000-km-dautonomie-arrivent-enfin-mais-attention-a-ces-chiffres-impressionnant
Bernnard (#8603),
Le problème ne s’arrête pas à la batterie seulement mais c’est aussi le béton qui déteste les très hautes températures. Il perd ses qualités de matériaux de construction.
En fait c’est la solidité du bâtiment qui est remis en cause….
C’est beaucoup, beaucoup plus grave et beaucoup, beaucoup plus cher !
Dans certains pays il est interdit de garer une voiture électrique en sous-sol.
Demokratia (#8605),
https://leconjugueur.lefigaro.fr/conjugaison/verbe/savoir_negation.html
Il semble bien que vous ayez raison. Merci pour la remarque. J’essaierai de m’en souvenir.
Curieux (#8607),
Il y a une Zoé, une Tesla 3 et une VW ID3 garées à proximité de ma C4 diesel dans le sous-sol de mon immeuble. J’avoue que je suis moyennement content.
Il y a plus de 20 ans, une voiture avait pris feu, la voiture garée à coté avait bien souffert aussi mais sans prendre feu et le plafond du parking avait localement du être réparé (béton éclaté en surface). C’était une voiture essence, le feu avait été assez vite maitrisé je pense (je n’étais pas présent quand ça s’est passé), donc ça n’avait pas été trop grave.
Maintenant je crains qu’avec une VE prenant feu, les dégâts ne soient effectivement beaucoup beaucoup plus sérieux…
Gageons qu’un jour un dame se produira et alors on interdira le parking souterrain aux VE…
Je pouffe.
Merci les allemands et leurs alliés.
https://www.reuters.com/business/autos-transportation/eu-proposes-exception-e-fuel-combustion-engines-2035-2023-03-21/?fbclid=IwAR1ANjjcU6s6tqRjZ4A6LzNMuvqqKjhDKTZTKBQ1zhJqtWWdSyiot2y1Hzs
JG2433 (#8604),
Un incident du même genre (beaucoup moins grave) avait eu lieu en France à la veille de l’inauguration par le « Grand Charles » d’un réacteur au sodium (Rapsodie je pense), une cuve avait débordé et le sodium liquide s’était répandu dans la salle !
Le sodium en nappe s’oxyde dans l’air mais ne brûle pas. Un de mes employeurs utilisait du sodium en tant que liquide dans un système de refroidissement « statique » d’axes de vannes (par un système de « caloduc »). De temps en temps, il fallait remplacer le sodium. Un ouvrier transportait le sodium liquide dans un seau jusqu’à la vanne située à 30 ou 40 m de hauteur par les escaliers (il n’y avait pas d’ascenseur), et devait le transvaser, puis faire le vide, etc… Il n’aurait pas fallu que le seau soit renversé bien sûr ! Mais à l’époque on n’avait pas encore inventé le principe de précaution ! (Depuis la première crise pétrolière, la technologie a été abandonnée sur les installations neuves: on ne se permet plus d’envoyer aux petits oiseaux des fumées à 1000°C …)
De même du gas-oil « froid » en nappe ne brûle pas. La conduction du liquide maintient la surface au-dessous du point d’inflammation. J’ai vu, à ma grande peur, sur un chantier un ouvrier éteindre tranquillement son chalumeau en le plongeant dans un bain de gas-oil. Evidemment, là aussi si on pulvérise le gas-oil (c’est à dire si on supprime la masse froide qui refroidit la surface), ça brûle ou explose !
Andre (#8602), Les incendies, certes, mais les accrochages ou petits accidents sont beaucoup plus fréquents.
A ce propos, que font les assureurs quand l’expert leur dit que la batterie du VE a été « touchée » lors d’un accrochage ?
Si la valeur à l’argus fait 50% du prix catalogue, au bout de 2 ou 3 ans, l’assureur et le client sont face à un dilemme : réparer et attendre OU mettre au rebut, avoir un reliquat de suite… et acheter l’équivalent en occase.
papijo (#8610),
Oui. Ces températures qui amènent suivant les cas à des incendies, des explosions, des auto inflammation sont des données de sécurité qui normalement concernent toutes les substances oxydables y compris les métaux. Les pompiers doivent les connaître en même temps que les quantités stockées.
https://couleur-science.eu/?d=1618ac–point-eclair-point-dinflammation-point-dauto-inflammation
Bernnard (#8612),
D’ou le bonheur extatique des écolos avec l’hydrogène, point éclair entre 4% et 70%, explosion assuré en cas de fuite, tout part en fumée !
Demokratia (#8605), saurai au futur de l’indicatif, saurais au conditionnel présent..
Curieux (#8613),
Le point éclair est une température. Ce que vous avez indiqué, ce sont les limites ou le domaine d’inflammabilité (ou explosivité).
Pour en savoir plus, l’article de Wikipédia sur l’ hydrogène gazeux est très détaillé.
Dangers, risques et précautions
Le dihydrogène est un gaz classé « extrêmement inflammable ». Il est caractérisé par un domaine d’inflammabilité très large (de 4 à 75 % du volume dans l’air), provoquant une déflagration à partir d’un apport d’énergie d’activation très faible (une étincelle suffit si elle apporte une énergie de 0,02 millijoule (mJ) alors qu’il faut 0,29 mJ pour déclencher une explosion du méthane). Le dihydrogène mélangé à de l’oxygène dans les proportions stœchiométriques est un explosif puissant. Le dihydrogène dans l’air est un mélange détonnant lorsque le rapport volumique H2/air est compris entre 13 et 65 %
[…]
Le dihydrogène réagit encore plus violemment avec le dichlore [Cl2] pour former de l’acide chlorhydrique (HCl), même sans activation, et avec le difluor [F2] pour former de l’acide fluorhydrique (HF), composés dangereux, même aux températures où l’hydrogène est liquide et le fluor solide, cette dernière réaction étant la réaction chimique la plus exothermique qui soit.
On y lit aussi :
Source :
Le dihydrogène est un gaz très léger. Comme la gravité terrestre ne peut le retenir, il s’échappe naturellement de l’atmosphère terrestre. Par conséquent, il n’est présent que sous forme de traces (0,5 ppmv) dans l’air. […]
Toxicité, écotoxicité
Très peu d’études semblent avoir été menées à ces sujets, probablement parce que les organismes vivants ne sont pas supposés être dans la nature exposés à de l’hydrogène gazeux. En effet, ce gaz étant très léger, il se disperse rapidement vers les très hautes couches de l’atmosphère. […]
Le fait que l’hydrogène est un gaz très léger diminue le risque d’explosion à l’air libre et même dans un parking souterrain, s’il est ouvert. C’est un avantage par rapport aux autres gaz combustibles plus lourds que l’air, qui s’accumulent dans les caves.
Cdt e.r. Michel (#8615),
Oui l’hydrogène est l’élément gazeux ( aux température et pression terrestres) le plus électro positif. Le fluor est l’élément gazeux (aux mêmes conditions) le plus électro négatif.
Il en résulte que la formation de la liaison hydrogène-fluor ( qui est extrêmement solide) est extrêmement exothermique.
Je me souviens que quelques aventureux avaient tenté de faire une pile à combustible hydrogène-fluor vite abandonnée.
Il n’en demeure pas moins que toutes ces « piles » ou « batteries » qui contiennent séparément un oxydant et un réducteur dans la même enceinte sont des bombes en puissance !
Cdt e.r. Michel (#8615),
il est bien explosif entre 13% et 65% ce qui ne change pas grand chose à mon post !
Bah, c’est l’âge… mais pour le point éclair c’est à la T° ambiante bien entendu et si entre 4% et 74% l’hydrogène n’est qu’inflammable
Curieux (#8617),
Oui mais heureusement il est très fluide, léger, et il diffuse très vite car les molécules H2 sont très petites.
Il s’évade d’une enceinte fermée à travers la moindre faille et rapidement à travers les basses couches de l’atmosphère il rejoint la stratosphère!
Bien entendu le débit d’une fuite et la configuration du local où se trouvent les réservoirs d’hydrogène est primordial.
Bernnard (#8618),
Vous avez bien raison et c’est pour ça qu’il diffuse à travers l’acier et tout container.
Quand vous aurez des flottes entières de véhicules à hydrogènes plus ou moins bien entretenues dans un parking souterrain, est-il acceptable de parier sur les fuites ou la dilution… c’est le problème !!!
Ah ! L’avenir prévu où pouième de degrés mais joué sur un coup de dé quel délice pour un turfiste.
Curieux (#8619),
Les capteurs de concentration en hydrogène sont extrêmement sensibles et précis en utilisant la conductivité électrique d’un métal en contact avec de l’hydrogène.
Il peuvent déclencher de puissants ventilateurs pour évacuer toute poches d’hydrogène.
Évidemment il faudra des contrôles et maintenance sérieux.
A propos d’hydrogène, j’ai vu ça:
Sept États membres écartent l’hydrogène d’origine nucléaire du texte européen sur les renouvelables
mais je n’ai pas bien compris
jdrien (#8621),
Je crois que l’Allemagne mise énormément sur l’hydrogène « des déserts » (Afrique du Nord et Proche-Orient). Que des pays européens voisins puissent produire un hydrogène « nucléaire vert » (peut-être) meilleur marché et plus fiable ruinerait tous leurs espoirs ! La défense de leur industrie passe avant la logique et les émissions de carbone ! Donc, ils rameutent tous les anti-nucléaires … Qu’est-ce qui craquera en premier … la solidarité européenne ou la chasse au CO2 ???
Lien: E-ON (électricien allemand) et traduction (les « carburants électroniques » sont en fait les e-carburants ou carburants de synthèse !)
papijo (#8622),
C’est viscéral ! Et c’est une ligne de conduite.
Il ne veulent pas du nucléaire.
Et pourtant il leur faut de l’électricité pour produire des hydrocarbures de synthèse.
Je comprends que les pays bien ensoleillés et constamment venteux font de l’électricité à partir du soleil via le vent ou le rayonnement direct.
Mais ce n’est pas le cas de l’Allemagne ou même de l »Irlande.
Ils sont contents de la situation où le prix de l’électricité est élevé.
Cette ligne de conduite dogmatique est intenable.
Comme si le prélèvement d’une quantité quelconque d’énergie sur le « naturel renouvelable » est un surplus inépuisable à notre disposition et ne changera rien à l’état du climat!
Tout cela est ridicule.
Bernnard (#8623),
C’est uniquement pour des raisons politiques que la France refuse de renoncer au calcul européen (et surtout germanique) du tarif de l’électricité. Les escrologistes disposent de moyens considérables dont l’origine est intéressante à connaître (cf. par exemple les études effectuées sur le financement de Greenpeace, et pas que…).
scaletrans (#8624), le pouvoir de nuisance des escrologistes est juste extraordinaire par rapport à leur réel impact dans la société. Quand on voit qu’ils font moins de 5% aux élections présidentielles, mais qu’on ne peut plus péter sans leur demander leur avis. Celà devient juste insupportable.
Fin du thermique en 2035: l’Europe en passe de céder
AUTO A en croire nos confrères de Politico et l’agence Reuters, la Commission Européenne serait en train de négocier avec l’Allemagne, qui a récemment annoncé son refus du 100% électrique dès 2035.
https://www.20minutes.fr/auto/4029115-20230322-fin-thermique-2035-europe-passe-ceder
Daniel (#8626),
Va faloir embaucher plus de fonctionnaires pour résoudre ce problème qui ne poserait pas de problèmes si on laissait les industriels et leur clientèle et le problème climatique se debrouiller tout seul
Jeff+Hersson (#8625),
Et oui , et notre président s’assoit sur 9 voix à la chambre pour se foutre de notre gueule avec la réforme des retraites
Jeff+Hersson (#8625),
C’est pénible d’entendre toujours la même rengaine…
C’est pas dans les résultats aux élections qu’on mesure leur nuisance, c’est dans l’opinion publique. Il est patent que l’idéologie écologiste a progressivement pénétré les cerveaux d’une majorité de citoyens depuis une trentaine d’années à force de propagande culpabilisante (le trou de la couche d’ozone, les pluies acides, le réchauffement climatique, la pollution atmosphérique pourtant en baisse très sensible depuis 20/30 ans, le prétendu effondrement de la biodiversité, les produits phytosanitaires prétendument cancérogènes,…) dans laquelle les merdia de grand chemin ont une grande responsabilité.
Du coup, presque tous les partis politiques sont maintenant plus ou moins écolos et il n’est plus vraiment nécessaire de voter écolo quand on a la fibre écolo.
Curieux (#8619), papijo (#8622),
l’Hydrogène , mais comment en arrive-t-on là dans la b^tise des politiques : faire de l’électricité et la transformer en hydrocarbure ou en hydrogène pour faire marcher des moteurs thermiques qui remettent dans l’air les deux gaz à effet de serre (CO2 et H2O) qu’on veut éliminer
Il faut vraiment avoir un pet dans le crâne pour vouloir faire passer des lois pour cela ; mais à Bruxelles je pense qu’il font des concours de plus en plus
Les données mondiales sur l’énergie confirment que les combustibles fossiles domineront la future consommation mondiale d’énergie
Comme l’ont démontré des décennies d’efforts infructueux, les pays de l’OCDE ne peuvent pas contrôler les futurs résultats énergétiques mondiaux en matière d’énergie, de croissance et d’utilisation (ou d’émissions) de carburant, comme l’indiquent clairement les données d’analyse statistique globale de l’énergie mondiale de BP pour l’année 2021
https://wattsupwiththat.com/2023/03/22/world-energy-data-confirms-fossil-fuels-will-dominate-future-global-energy-use/
Hug (#8629), oui, enfin, à cause de ces pinpins, moi qui ai, à la base, la fibre écolo, ils me donnent désormais juste envie de louer un Hummer et de rouler à fond avec…parce que c’est à eux, et uniquement à eux, qu’on tend désormais un micro, ou les colonnes de la presse!
Daniel (#8626), les allemands ont surtout compris qu’avec le thermique, ils pouvaient justifier leur énorme supplément de prix par rapport à leurs concurrents, en rapport avec la technique utilisée et « palpable » dans leurs moteurs. Le nombre de cylindres, de soupapes, turbo ou non, matériaux nobles etc…
Avec l’électrique, comment vont ils justifier techniquement leur surcoût par rapport aux trapanelles chinoises? Le nombre de rouleaux de cuivre dans le moteur asynchrone? Les aimants permanents ou non? Le nombre de selfs de lissage? Bwhahahahahahahaha, la bonne blague.
Par chez moi, le plus gros concessionnaire du coin vient de prendre la distribution des MG. Je peux vous garantir qu’elles représentent désormais une VE sur deux que je vois circuler!
papijo (#8622),
lu sur Eike
le projet teuton est sur les rails
visite du fritz de service en Namibie pour un partenaria vertueux
le schéma
600 méga éoliennes, quelques hectares de panneaux,pour alimenter un électrolyseur
y a pas d’eau, dans le désert
pas de problème
construction d’un dessalinisateur en bord de mer
rien ne dit que les nabimiens en profitent
une usine pour faire de l’ammoniac avec l’hydrogène
construction d’un terminal pour remplir les bateaux adhoc
construction d’une usine en Allemagne pour récupérer l’hydrogène(que devient la diabolique azote?)
et enfin alimenter des générateurs électriques
je trouve que la France prend du retard, pourtant le « zievereer » a mis l’hydrogène dans ses priorités
fritz (#8630),
Sauf que transformer l’électricité en une unité massique ou volumique d’hydrocarbures nécessite de consommer l’exacte quantité de CO2 émis par la combustion complète de cette unité.
Évidemment en optimisant les procédés industriels.
À la limite, mais est-ce une option ? La réaction de Sabatier (un chimiste français) permet de réduire avec de bon rendements le CO2 en méthane toujours via l’hydrogène.
Le problème reste et demeure l’optimisation de la production d’hydrogène dont les rendements sont misérables par rapport à la quantité d’électricité utilisée. Il y a un travail à faire et dans ce domaine il y a encore des cartouches à tirer.
Bernnard (#8635),
Le facteur de charge d’une éolienne est plutôt faible. La dessalinisation de l’eau consomme de l’énergie. Le rendement de l’éléctrolyseur est misérable, et son facteur de charge sera aussi bas que celui de l’éolienne. Ensuite il faut faire de l’ammoniac, le transporter et en refaire de l’hydrogène. Puis il faut transporter cet hydrogène et l’utiliser, avec aussi une perte à ce niveau là.
Que va-t-il rester au bout du compte : 10 % de l’énergie produite par l’éolienne ? Et le coût en capital va être faramineux !
C’est sûr, les ingénieurs vont se faire plaisir, mais l’utilité sera d’à peu près 0. Je suis bien content de ne pas être Allemand et de ne pas devoir payer ce jouet hors de prix pour ingénieur en mal de projet utile.
Je me demande même si ce truc entrera jamais en production. Ils ont bien fait l’aéroport de Berlin….
Demokratia (#8636),
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de passer par l’ammoniac si les unités de réduction du CO2 sont implantées sur le même emplacement que les électrolyseurs. Il faut évidement séparer l’oxygène de l’hydrogène produit et le vendre ou le rejeter au choix ! La désalinisation n’est pas nécessaire si on utilise l’eau douce ou l’eau de pluie. Il reste le rendement déplorable de l’électrolyse de l’eau qui résulte d’une énorme perte d’énergie électrique par effet joule. L’utilisation d’électrodes « catalyseurs » pourrait ( je prends mes précautions) améliorer ce rendement. C’est pour cela que des travaux sont nécessaires et je pense qu’il y a de l’espoir .
L’autre volet à considérer est que la coupure des liaisons covalentes entre l’oxygène et l’hydrogène qui sont très solides demande beaucoup d’énergie électrique malgré tout. C’est pourquoi je pense que ces usines à hydrocarbures de synthèse devraient être équipées de SMR. Le stockage intermédiaire d’hydrogène ne devrait pas être trop grand car ces réacteurs modulaires sont pilotables
Les éoliennes sont une option à rejeter car leur intermittence va effectivement nécessiter le passage par l’ammoniac pour stockage.
Effectivement c’est de l’investissement !
joletaxi (#8634),
L’ammoniac est un des produits les plus toxiques produits par l’homme.
L’échec du bilan carbone « obligatoire », symbole du mépris des enjeux climatiques
La loi demande depuis dix ans aux grandes entreprises de chiffrer leurs émissions de gaz à effet de serre, mais la majorité des acteurs concernés ne la respectent pas
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/03/24/l-echec-du-bilan-carbone-obligatoire-symbole-du-mepris-des-enjeux-climatiques_6166785_4355770.html
Volauvent (#8638),
C’est cependant un gaz naturel. La fermentation naturelle de l’urine en produit des quantités et si on se focalise sur la capacité de ce gaz comme GES suivant les théories en cours alors là on dépasse de loin méthane !
En patrouillant sur le net, je tombe sur ceci
https://www.numerama.com/sciences/702760-la-hausse-du-co2-malgre-les-confinements-montre-dou-vient-vraiment-le-probleme.html
Et ce qui me surprend le plus c’est ça
« Symbole de cette échelle globale et systémique : en 2017, un rapport choc montrait que seulement 100 entreprises sont responsables de 71 % des émissions de gaz à effet de serre. »
Et donc je cherche le rapport puisque le lien ne fonctionne pas
https://www.cdp.net/en/articles/media/new-report-shows-just-100-companies-are-source-of-over-70-of-emissions
==> https://cdn.cdp.net/cdp-production/cms/reports/documents/000/002/327/original/Carbon-Majors-Report-2017.pdf
Mais ça m’interpelle, à la fin de l’article on te dit que si on fait du vélo on va réduire de 8% la part sur les émissions liées au trafic, part qui ne représente qu’un faible pourcentage, par rapport en plus aux 30% restants des grosses entreprises du rapport.
% de % de % de %…. on se foutrait pas un peu de notre gueule?
Et si on commençait à agir sur les plus gros rochers qui bloquent l’entrée de la grotte avant de s’attaquer aux grains de sable qu’on veut enlever à la pince à sucre?
Andre (#8641),
Peut-être, peut-être pas, le vélocipédiste en pédalant va rejeter plus de CO2, surconsommer de l’énergie (agriculture, transformation, fossile) qui générerons nécessairement des émissions de CO2…
Qui a fait le calcul réel ?
Curieux (#8642),
Une piste comme une autre ici
https://www.lamarmottechuchote.fr/qui-pollue-le-plus-le-cycliste-ou-lautomobiliste/
Andre (#8643),
C’est du bâclé il s’agit de petiteS balladeS successiveS en vélo qu’il n’aurait pas pu faire en auto. L’article en référence d’Auto-Moto me parait nettement plus réaliste et là, patatras pour le vélo !
Réaliste? Alors qu’il prend en compte ce que le cycliste mange et pas l’automobiliste?
Andre (#8645),
Le problème c’est qu’il compare son vélo qui est un loisir ou quasi loisir alors que l’auto est fondamentalement un moyen.
La meilleur démonstration, c’est la route.
Sans la route le vélo ne peut pas rouler mais la route est financée par la productivité de l’auto.
Sans auto plus de route et le vélo sera remplacé par des chaussures ou, si vous avez les moyens un cheval.
Hug (#8601),
Sauf s’il s’agit de tordre l’orthographe
Erreur fréquemment rencontrée malheureusement (dit le vieux birbe octogénaire)
Hug (#8601), scaletrans (#8647),
Pour rire un peu des fautes contre Laure Tograff
https://www.trictrac.net/forum/sujet/tordu-ou-avec-torsion-dans-tous-les-cas-le-tort-tue
Une faute courante, qui est une faute de logique: entre autre (sans s). Pour être entre, il faut qu’il y ait au moins deux choses ou deux personnes
Pour la même raison, il y a aussi des verbes qui ne peuvent se conjuguer à toutes les personnes. Par exemple, s’entre-tuer, qui se conjugue uniquement au pluriel.
Cdt e.r. Michel (#8648), le franssais, une lange morte, comme même direz la preumiaire influenceuze venu.
Automobile: le blocage allemand levé, les 27 approuvent la fin des moteurs thermiques à partir de 2035
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/automobile-le-blocage-allemand-leve-les-27-approuvent-la-fin-des-moteurs-thermiques-20230327