Très bon commentaire de « Un (ancien) chercheur » en biologie :
Vu de l’extérieur, les chercheurs inspirent des images d’intellectuels honnêtes, dédiés, voulant surtout découvrir la verité. Mais il faut se libérer de cette image fausse et naïve. Savez-vous comment réussir sa carrière en tant que chercheur dans le système actuel ? Il faut publier des résultats nouveaux, très nouveaux, idéalement tellement nouveaux qu’ils révolutionnent les idées en contradisant ce qui était « connu » et « accepté » par la communauté hier. Donc, chaque jour, des milliers de nouvelles études mettent les précédentes en question, et ce n’est pas le travail d’industries intéressées, mais le travail de chercheurs ambitieux, qui veulent voir monter leur « facteur d’impact » (c’est comme ça qu’ils sont évalués pour obtenir un poste, des financements, des primes et des promotions). La recherche n’avance pas, nous ne connaissons guère plus qu’il y a 5 ans.
Il y a un problème d’ignorance flagrant parmi les biologistes. Je peux vous en parler, car j’ai travaillé dans ce domaine depuis 10 ans. Ils ignorent les statistiques et ils ne savent pas analyser leurs données. Vous pouvez trouver aisément des chefs d’équipes qui ne savent pas ce que c’est qu’un écart-type. Et ça arrange tout le monde. Le comités qui jugent la qualité des articles sont tout aussi ignorants des statistiques que les auteurs des articles. Tout le monde baigne dans l’ignorance et tout le monde en profite. « J’ignore les erreurs de mes copains, et eux, ils ignorent mes erreurs, et nous publions tous les deux dans des revues de haute impact. »
Dans mon expérience, les chercheurs formulent une hypothèse pas la plus plausible, mais la plus “sexy” possible pour tenter de publier dans une meilleure revue. Ensuite il présentent les résultats qui soutiennent leur hypothèse et ils cachent tout ceux qui la contradisent. Où est la moralité dans cette démarche ? Si vous esperez trouver votre salut dans la lutte contre l’ignorance parmi les chercheurs, je vous conseille de chercher ailleurs.
Nicias (#1),
Oui, très bon commentaire qui est malheureusement très inquiétant sur l'orientation actuelle de la science. Mais c'est assez vrai, d'après ce que je sais;
Les "gestionnaires" de la science en sont les responsables En insistant lourdement sur les facteurs d'impact (stupide ! : Certains articles fondamentaux ont été re-découverts quelques 30 ans plus tard après avoir été négligés), sur les financements exclusivement sur contrats et sur le "publish or perish" ont malheureusement orienté la recherche dans le sens de ce témoignage.
Si vous ajoutez à ça, le regroupement des petites équipes au sein de gros instituts, vous trouvez que tous les ingrédients ont été réunis pour conduire à l'échec et à la stagnation.
La sciences est une chose trop sérieuse pour être confiée aux bureaucrates des ministères qui ignorent tout des mécanismes fondamentaux de la découverte, comme la sérendipité, par exemple et entre autres.
Vous pouvez trouver aisément des chefs d’équipes qui ne savent pas ce que c’est qu’un écart-type.
Le pire, c’est ceux qui croient savoir ce que c’est et l’utilisent avec des échantillons qui n’ont pas été pris au hasard. Cela représente certainement 98% des études actuelles.
Nicias, je lis vos efforts de contradictions sur le blog de Huet.
Démarche pour occuper le terrain? Perso, je considère cela comme tenter de raisonner le membre d’une secte!
Même si c’est toujours jouissif de voir à quel point ils rament et deviennent agressifs
Je vous conseillerai de ne pas vous laisser entraîner dans leur pinailleries épistémologiques qu’ils usent pour esquiver le débat, et juste de rappeler les « prédictions » du Giec et les faits : c’est ce qui les irrite le plus!
Le climatoscepticisme progresse. Pas assez vite peut-être, mais grandement aidé par les décisions politiques de mesures punitives.
Jusqu’il y a un an, lorsque j’abordai le sujet du RCA, j’avais des contradicteurs. Là, c’est terminé! Ou plutôt si il y en a, ils se font tout petit, très gênés. Mon terrain : les soirées, réunions, etc… du travail de terrain à mon modeste niveau. Et ça porte, ça ébranle et surtout, ça se propage!
Mon « matériel » : un smartphone et des liens en favoris vers woodfortrees et le nsidc pour la glace de mers des pôles.
Argumentation basée sur des faits, simple et grandement aidée par leur catastrophisme démagogique et ridicule.
Je pense que vos écrits porteraient plus s’ils étaient destinés pas seulement à lever un ou plusieurs points, mais à être lu par un lecteur de passage et dont vos écrits seraient la graine de l’interrogation, invitant à aller voir ce que disent ces monstrueux sceptiques.
La graine du doute plantée, les mensonges du Giec et de leurs apôtres seront de plus en plus visibles.
Le sujet de l’article est ce qu’il est, c’est Huet qui l’a choisit. J’essaye de ne pas faire du hors sujet sur un fil de discussion.
Sur un article voisin je défend un bon argument climatosceptique de Jipebe 100 fois plus solide que la liste de Spencer, c’est le lieu pour le faire.
Je n’écris pas pour faire de la propagande climatosceptique, mais pour m’amuser en restant fidèle à ce que je pense.
Super ce fil; au fait cf ou caille folle alias chria pourra s’y exprimer librement
L’écart type peut être défini par le moment d’ordre deux de la courbe représentative de n’importe quelle distribution. Le moment d’ordre un étant la valeur moyenne, d’ordre trois, la dissymétrie etc.
Ceci dit, le sens qu’on leur donne est une toute autre histoire et ne fait pas seulement appel à l’analyse mathématique.
En effet, Bob. Je préciserai néanmoins que l’écart type n’est pas exactement le moment d’ordre deux, mais la racine carrée du moment central d’ordre deux.
A priori, l’idéal est de discuter de la distribution de probabilité dans son entièreté, mais c’est une grandeur rarement intelligible.
L’écart type peut être défini par le moment d’ordre deux de la courbe représentative de n’importe quelle distribution.
J’ai dit « par » Je n’ai pas dit que c’était le Mmt d’ordre deux. Mais d’acc sur la racine carrée, bien sûr.
Oh, désolé, je ne voulais pas préjuger de vos connaissances…
Cette histoire d'écart type me rappelle mon enfance. Je lisait les articles de math de l'encyclopédie universalis et je ne comprenais strictement rien, mais absolument rien. Pourtant ma mère était prof de math et mon père polytechnicien. En fait plus tard j'ai eu mon Bac C grâce aux math (et la physique dans une moindre mesure), dans tout le reste j'ai eu des notes inférieure (pas strictement) à la moyenne.
L'écart type c'est une formule mathématique super simple. Est ce qu'on est vraiment obligés de parler de moment d'ordre 2 ?
La France est géniale en math mais contrairement aux américains ne sait pas vulgariser la chose.
Nicias (#13), bravo, vous avez tout à fait raison, nous avons le défaut de tout complexifier… que ce soit la compréhension de la science, la gestion courante… C’est la France, et ce fâcheux principe n’est pas à son honneur.
C’est peut-être aussi ce qui conduit quelque part au principe de précaution, au carbocentrisme, au catastrophisme…
Je me trompe peut-être … peut-être pas. Le doute, comme l’affirmait Pyrrhon d’Elis est une valeur scientifique. Moi, je ne suis pas scientifique, mais je doute en permanence, notamment sur la complexification… Est-ce justifié, ou est-ce un écran de fumée ? … la complexification, pas le doute ! …
Est ce qu'on est vraiment obligés de parler de moment d'ordre 2
C'est vrai. On n'est pas obligé d'en parler s'il s'agit de gaussiennes ou autres courbes en cloche sympathiques et symétriques. Mais pour les distributions plus alambiquées, c'est bien cette notion qui s'applique et sa formulation n'a rien de compliqué.
C’est exact…Mon commentaire était erroné. Je voulais juste préciser que le calcul des probabilités dans le cadre d’un échantillon n’est valide que si l’échantillon a été choisi aléatoirement.
L’association Générations Futures (GF), qualifie d’enquête un travail intitulé EXPPERT (Exposition aux Pesticides PERturbateurs endocriniens. La question était la suivante : quelle exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens ?
Qui sont les producteurs : GF
Quel est le public ciblé : « quelle exposition des enfants », un public familial.
Quelles sont les stars : « pesticides »
Quels effets spéciaux : « perturbateurs endocriniens », les effets non proportionnels à la dose.
L’article ne pose pas les bonnes questions. Ce n’est pas de la science mais un nanar écolo. J’ai changé de chaine direct.
Etudes bidons mais résultats parfaits: les pesticides vont être interdits et sont devenus les pires poisons aux conséquences dramatiques.
Le must, le commentaire d’un ingénieur agricole qui affirme:
« Aller voir les vignerons dans le sud-ouest et parler-leur des problemes de micro penis de leurs enfants… »
Nicias,
Du dernier commentaire d’Olivier qui vous est adressé :
« Ceci dit, on attend toujours que vous expliquiez à jipebe29 pourquoi son point 6 sur le hotspot est faux. »
Vous pouvez toujours répondre que de deux choses l’une, soit jipebe a raison et alors notre connaissance du comportement de l’atmosphère est à peu près nul, soit il a tort mais cela implique :
1. que les modèles sont encore plus faux qu’en apparence dans leur prise en compte de l’effet du CO2,
2. que les données thermométriques des stations sont très gravement polluées et totalement inutilisable en climatologie.
A mon humble avis jipebe a tort et ce n’en n’est que plus préoccupant pour le giec.
“Aller voir les vignerons dans le sud-ouest et parler-leur des problemes de micro penis de leurs enfants…”
lire à ce propos le papier de Huet http://sciences.blogs.liberati…..marck.html
——————
AMHA, en ce qui concerne les vignerons du Sud Ouest, je viens de faire les portes ouvertes à Saint Emilion; et je pense que pour baiser les clients , il ne faut pas une grosse quéquette; alors , faut pas qu’ils s’étonnent si ce caractère se transmet du psychique au physique
A première vue, les modèles ont tout faux pour le profil tropical. Pourtant, à partir de 850 hPa, les résultats correspondent plutôt bien aux observations quand on normalise; c’est à dire quand on ignore la valeur absolue du réchauffement. Conclusion : les modèles sont fidèles pour les conséquences d’un réchauffement mais ils se trompent complètement sur son amplitude. Comme l’origine du réchauffement calculé par les modèles est essentiellement le CO2, ce calcul est donc erroné.
Vu les erreurs théoriques grandioses commises, tout ça n’est vraiment pas une surprise.
« les modèles sont fidèles pour les conséquences d’un réchauffement mais ils se trompent complètement sur son amplitude »
Il faut bien comprendre que l’amplitude du réchauffement global est très incertaine (très probablement entre 1.5 et 4.5 degrés à l’équilibre pour un doublement de CO2).
Après, si vous avez des billes pour dire que les modèles ne trompent complètement sur cette amplitude, n’hésitez pas à communiquer.
Je n’ai encore rien vu de pertinent.
cf (#25),
Si vous n’avez encore rien vu de pertinent, il faudra penser à consulter l’opticien.
Commençons par les observations :
A 850 hPa, le réchauffement observé est de 28% (vingt-huit pour cent) du réchauffement moyen prévu par les modèles et à 54% du réchauffement prévu par le run le plus modeste.
Qu’est-ce qui vous faut de plus convainquant ?
Ensuite la théorie, j’aime particulièrement cette citation tirée de Science of Doom :
As Ramanathan and Coakley pointed out in their 1978 paper, convection is what determines the temperature gradient of the atmosphere but solving the equations for convection is a significant problem – so the radiative convective approach is to use the known temperature profile in the lower atmosphere to solve the radiative transfer equations.
but solving the equations for convection is a significant problem – so the radiative convective approach is to use the known temperature profile in the lower atmosphere to solve the radiative transfer equations.
J’adore . Pour ma part, j’appelle cette démarche « Chercher ses clefs perdues, la nuit, au pied d’un réverbère parce que c’est là qu’il y a de la lumière ».
phi (#26),
Votre citation n’a rien a voir avec ce qui est fait dans les modèles de climat. Elle porte sur les modèles (très simplifiés) radiatif-convectif.
cf (#28),
Et à votre avis, quand on ne sait pas résoudre correctement des équations dans un modèle très simplifié, on y parviendrait en complexifiant le système ? Je dois avouer que votre logique m’échappe.
Allons, allons, ce que dit Ramanathan avec tous les climatologues, c’est que le gradient de la troposphère est indépendant des échanges radiatifs. C’est nécessaire pour introduire la notion de forçage et apparemment indispensable pour pouvoir intégrer les modifications de structures radiatives dans les modèles de circulation générale.
Les équations (résolues numériquement mais correctement) ne sont pas les mêmes puisque l’un est un modèle simple, l’autre est un modèle de climat avec les processus représentés différemment, des processus supplémentaires.
Les RCM sont tout autant numériques que les GCM, le problème n’est pas là.
L’influence des échanges radiatifs sur le gradient n’est pas modélisée parce qu’elle est niée. Le texte sur Ramanathan est comique vu la nature de la justification mais cette négation constitue tout simplement le fondement de la théorie du giec. Vous la retrouvez partout dans la littérature.
Ben c’est faux, elle est modélisée, même si au final, dans les tropiques c’est la convection qui impose le gradient (mais de façon plus compliquée que ce que vous pensez). Dans les extratropiques le transport par les circulations transitoires joue un rôle important. Après vous pouvez raconter n’importe quoi, ça n’y changera rien.
cf (#32),
Je dis que l’influence des échanges radiatifs sur le gradient n’est pas modélisée en m’appuyant sur Ramanathan (je vous avais déjà donné d’autres références) et vous me répondez que c’est faux, Ouhahouu ! et naturellement sans arguments. Le reste est parfaitement hors sujet.
On attend de vous que vous nous simplifiez cette chose compliquée
the fritz (#34),
Bah, Mears, Sherwood et Christy pensent aussi que ce doit être plus compliqué mais eux au moins ne font pas semblant d’y comprendre quelque chose. Alors, pour une simplification par cf, oubliez !
Et moi je vous dit qu’il ne parle pas de modèle de climat mais de modèle simple. Et de toute façon, c’est évident que c’est pris en compte de part la nature même de ce qu’est un modèle de climat. C’est incroyable d’être autant bouché.
Mais enfin, cf, qui est bouché ici ?
L’indépendance du gradient est un fondamental de la théorie neophlogisticienne. Ce fondamental est clairement assumé dans leur littérature.
Bon, au fond, que ça vous pose problème est plutôt un bon signe pour vous.
cf,
Allez, je vous fais quand même un très rapide topo par citations.
La convection dans les GCM :
Convection occurs on too small a scale to be resolved by climate models, and hence it must be parameterized.
convection is what determines the temperature gradient of the atmosphere
(Ramanathan et al. 1978)
Donc, le gradient troposphérique des GCM est bien indépendant de la structure radiative.
CQFD
phi (#38), bah « cf » est un gars convaincu que la résolution numérique peut se faire « correctement » (quoi que ça puisse vouloir dire), donc essayer de lui expliquer la différence entre paramétrisation et modélisation, c’est comme pisser dans un violon.
Merci, mais comme vous n’avez rien compris, ça ne sert à rien que vous vous donniez tant de mal. Oui la convection est paramétrisée mais rien à voir avec ce que vous dites.
Un petit exemple pour que vous compreniez que vous ne savez rien: http://nwmstest.ecmwf.int/rese…..-01-1.html
Chapitre IV partie 5.
N’hésiter pas à consulter les références du texte et à en chercher d’autres.
Au passage, vous pouvez lire la partie 2 (notamment 2.1) sur comment est calculée la contribution du transfert radiatif à la tendance de la température (dans chaque région de l’atmosphère). Ca ne vous fera pas de mal.
Cela dit, comme je l’ai déjà dit, dans les tropiques c’est la convection qui impose le gradient vertical de température; dans les extratropiques le transport par les circulations transitoires joue un rôle important.
cf (#25), Faux, selon le dernier rapport l’amplitude est de 0,3 a 4,5 degres. Des predictions qui vont en toutes circonstances avec une fourchette aussi large, moi aussi, je peux en faire sur tous les sujets qui le necessitent. Affirmer etre sur a 95% avec des chiffres pareils c’est comme jouer au poker avec un paquet de carte complet en main. C’est plus du poker comme leur rapport n’est plus de la science, l’a-t-elle ete une seule fois en 25 ans? Meme pas. Apportez cette preuve reclamee une bonne fois pour toute, ainsi vous cesserez de nous enfumer avec vos details a la cons. Commencez par le fond de cette affaire.la preuve de la cause humaine, je dis bien la cause et pas les effets. A l’instar du GIEC cessez de mettre la charrue avant les boeufs et apportez UNE preuve du RCA scientifiquement etablie. Bonne chance.
Ah cf, ce que vous êtes amusant.
Vous êtes convaincu par la théorie du giec mais vous voulez absolument faire croire que les modèles ne correspondent pas à cette théorie.
La convection n’étant pas modélisée, le gradient, par conséquent, n’est pas, pour l’essentiel, une valeur de sortie du modèle. Il peut être modifié, mais par ce qui est prévu dans la paramétrisation (donc par exemple par l’humidité absolue). Je vous rappelle que pour les néophlogisticiens, l’indépendance du gradient par rapport aux échanges radiatifs est essentiel.
Alors, cf, évitez les préjugés à propos de vos interlocuteurs, renoncez à l’enfumage et si vous avez un référence précise, une citation, une formule mathématique quelconque à proposer, faites-le donc.
J’ajoute une petite mise en perspective. La théorie néophlogisticienne est on ne peut plus claire à ce sujet : le gradient des températures troposphériques est indépendant des échanges radiatifs (pour les GCM, les optimistes peuvent toujours attendre les révélations fracassantes de cf). Cela a des implications assez significatives.
Premièrement, les b-radiations ne sont pas considérées comme un frein au refroidissement radiatif mais sont mises dans le pot commun des agents réchauffants. C’est pour cette raison que les néophlogisticiens sont très attachés aux représentations thermodynamiquement contestables comme celles de Trenberth. La représentation des seuls flux nets pour les IR contredirait la théorie et la modélisation.
Deuxièmement, la mise des b-radiations au pot commun est une claire violation du second principe de la thermodynamique.
Troisièmement, le forçage du gradient dans les modèles conduit à sous-estimer le réchauffement de la haute troposphère et à sur-estimer celui de la surface (voir le graphique plus haut dans le fil).
Quatrièmement, les rétroactions positives sont liées au réchauffement de la surface, elles sont donc gravement sur-estimées.
Les glaciers de l’Antarctique accélèrent vers l’océan
La compétition médiatique pour obtenir des fonds n’a plus de limites.
Pour obtenir des fonds ou faire plaisir à certains ?
il est vrai que ça se rejoint.
Ce n’est pas la première fois que l’embargo est levé par une revue qui souhaite coller au max avec l’actualité (ici le NCA d’Obama)
« Dans les deux cas, le temps nécessaire à ce « collapsus » total des glaciers de l’Antarctique de l’Ouest est estimé entre 200 et 1000 ans. »
Il n’y a rien de tel dans l’article de Rignot qui dit juste qu’il n’y a pas d’obstacle géographique à la poursuite de la fonte. Il ne donne aucune date pour une fonte totale des glaciers
« Ce que signifie à échelle de temps plus rapprochée, le siècle en cours, ces études, c’est que la limite prudemment choisie par le Giec dans son dernier rapport pour la hausse maximale du niveau marin d’ici 2100, un mètre, est très probablement optimiste. »
Il n’y a rien de tel dans l’article de Rignot qui ne parle pas d’accélération du processus.
L’étude de Science dit explicitement qu’ils n’attendent pas de fonte importante au court du 21ème siècle.
Il n’y a rien dans les deux papiers qui puisse soutenir l’alarmisme et que le GIEC serait trop « optimiste ».
C’est possible. En fait l’article de science a été libéré de sa date d’embargo et l’autre est presque un brouillon sur lequel il reste a faire du « travail d’édition » selon la revue (le Pdf pèse 92Mo !)
Huet : En tous cas, l’effet commence déjà à se faire sentir sur les thermomètres.
84 réponses à “La science mise au carré, le blog de Huet”
Très bon commentaire de « Un (ancien) chercheur » en biologie :
Vu de l’extérieur, les chercheurs inspirent des images d’intellectuels honnêtes, dédiés, voulant surtout découvrir la verité. Mais il faut se libérer de cette image fausse et naïve. Savez-vous comment réussir sa carrière en tant que chercheur dans le système actuel ? Il faut publier des résultats nouveaux, très nouveaux, idéalement tellement nouveaux qu’ils révolutionnent les idées en contradisant ce qui était « connu » et « accepté » par la communauté hier. Donc, chaque jour, des milliers de nouvelles études mettent les précédentes en question, et ce n’est pas le travail d’industries intéressées, mais le travail de chercheurs ambitieux, qui veulent voir monter leur « facteur d’impact » (c’est comme ça qu’ils sont évalués pour obtenir un poste, des financements, des primes et des promotions). La recherche n’avance pas, nous ne connaissons guère plus qu’il y a 5 ans.
Il y a un problème d’ignorance flagrant parmi les biologistes. Je peux vous en parler, car j’ai travaillé dans ce domaine depuis 10 ans. Ils ignorent les statistiques et ils ne savent pas analyser leurs données. Vous pouvez trouver aisément des chefs d’équipes qui ne savent pas ce que c’est qu’un écart-type. Et ça arrange tout le monde. Le comités qui jugent la qualité des articles sont tout aussi ignorants des statistiques que les auteurs des articles. Tout le monde baigne dans l’ignorance et tout le monde en profite. « J’ignore les erreurs de mes copains, et eux, ils ignorent mes erreurs, et nous publions tous les deux dans des revues de haute impact. »
Dans mon expérience, les chercheurs formulent une hypothèse pas la plus plausible, mais la plus “sexy” possible pour tenter de publier dans une meilleure revue. Ensuite il présentent les résultats qui soutiennent leur hypothèse et ils cachent tout ceux qui la contradisent. Où est la moralité dans cette démarche ? Si vous esperez trouver votre salut dans la lutte contre l’ignorance parmi les chercheurs, je vous conseille de chercher ailleurs.
Nicias (#1),
Oui, très bon commentaire qui est malheureusement très inquiétant sur l'orientation actuelle de la science. Mais c'est assez vrai, d'après ce que je sais;
Les "gestionnaires" de la science en sont les responsables En insistant lourdement sur les facteurs d'impact (stupide ! : Certains articles fondamentaux ont été re-découverts quelques 30 ans plus tard après avoir été négligés), sur les financements exclusivement sur contrats et sur le "publish or perish" ont malheureusement orienté la recherche dans le sens de ce témoignage.
Si vous ajoutez à ça, le regroupement des petites équipes au sein de gros instituts, vous trouvez que tous les ingrédients ont été réunis pour conduire à l'échec et à la stagnation.
A rapprocher de cette lettre ouverte de 30 scientifiques anglais/US.
La sciences est une chose trop sérieuse pour être confiée aux bureaucrates des ministères qui ignorent tout des mécanismes fondamentaux de la découverte, comme la sérendipité, par exemple et entre autres.
Nicias (#1),
Votre biologiste écrit:
Le pire, c’est ceux qui croient savoir ce que c’est et l’utilisent avec des échantillons qui n’ont pas été pris au hasard. Cela représente certainement 98% des études actuelles.
Nicias, je lis vos efforts de contradictions sur le blog de Huet.
Démarche pour occuper le terrain? Perso, je considère cela comme tenter de raisonner le membre d’une secte!
Même si c’est toujours jouissif de voir à quel point ils rament et deviennent agressifs
Je vous conseillerai de ne pas vous laisser entraîner dans leur pinailleries épistémologiques qu’ils usent pour esquiver le débat, et juste de rappeler les « prédictions » du Giec et les faits : c’est ce qui les irrite le plus!
Le climatoscepticisme progresse. Pas assez vite peut-être, mais grandement aidé par les décisions politiques de mesures punitives.
Jusqu’il y a un an, lorsque j’abordai le sujet du RCA, j’avais des contradicteurs. Là, c’est terminé! Ou plutôt si il y en a, ils se font tout petit, très gênés. Mon terrain : les soirées, réunions, etc… du travail de terrain à mon modeste niveau. Et ça porte, ça ébranle et surtout, ça se propage!
Mon « matériel » : un smartphone et des liens en favoris vers woodfortrees et le nsidc pour la glace de mers des pôles.
Argumentation basée sur des faits, simple et grandement aidée par leur catastrophisme démagogique et ridicule.
Je pense que vos écrits porteraient plus s’ils étaient destinés pas seulement à lever un ou plusieurs points, mais à être lu par un lecteur de passage et dont vos écrits seraient la graine de l’interrogation, invitant à aller voir ce que disent ces monstrueux sceptiques.
La graine du doute plantée, les mensonges du Giec et de leurs apôtres seront de plus en plus visibles.
Marco33 (#4),
Le sujet de l’article est ce qu’il est, c’est Huet qui l’a choisit. J’essaye de ne pas faire du hors sujet sur un fil de discussion.
Sur un article voisin je défend un bon argument climatosceptique de Jipebe 100 fois plus solide que la liste de Spencer, c’est le lieu pour le faire.
Je n’écris pas pour faire de la propagande climatosceptique, mais pour m’amuser en restant fidèle à ce que je pense.
Faut que je m’occupe de Spencer d’ailleurs.
chercheur (#3),
Ceci dit, un écart-type peut être défini quel que soit le type d’échantillonnage…
Cho_cacao (#6),
C’est ce qu’a fait SERALINI ?
Super ce fil; au fait cf ou caille folle alias chria pourra s’y exprimer librement
L’écart type peut être défini par le moment d’ordre deux de la courbe représentative de n’importe quelle distribution. Le moment d’ordre un étant la valeur moyenne, d’ordre trois, la dissymétrie etc.
Ceci dit, le sens qu’on leur donne est une toute autre histoire et ne fait pas seulement appel à l’analyse mathématique.
En effet, Bob. Je préciserai néanmoins que l’écart type n’est pas exactement le moment d’ordre deux, mais la racine carrée du moment central d’ordre deux.
A priori, l’idéal est de discuter de la distribution de probabilité dans son entièreté, mais c’est une grandeur rarement intelligible.
Cho_cacao (#10),
J’ai dit « par » Je n’ai pas dit que c’était le Mmt d’ordre deux. Mais d’acc sur la racine carrée, bien sûr.
Oh, désolé, je ne voulais pas préjuger de vos connaissances…
Cette histoire d'écart type me rappelle mon enfance. Je lisait les articles de math de l'encyclopédie universalis et je ne comprenais strictement rien, mais absolument rien. Pourtant ma mère était prof de math et mon père polytechnicien. En fait plus tard j'ai eu mon Bac C grâce aux math (et la physique dans une moindre mesure), dans tout le reste j'ai eu des notes inférieure (pas strictement) à la moyenne.
L'écart type c'est une formule mathématique super simple. Est ce qu'on est vraiment obligés de parler de moment d'ordre 2 ?
La France est géniale en math mais contrairement aux américains ne sait pas vulgariser la chose.
Nicias (#13), bravo, vous avez tout à fait raison, nous avons le défaut de tout complexifier… que ce soit la compréhension de la science, la gestion courante… C’est la France, et ce fâcheux principe n’est pas à son honneur.
C’est peut-être aussi ce qui conduit quelque part au principe de précaution, au carbocentrisme, au catastrophisme…
Je me trompe peut-être … peut-être pas. Le doute, comme l’affirmait Pyrrhon d’Elis est une valeur scientifique. Moi, je ne suis pas scientifique, mais je doute en permanence, notamment sur la complexification… Est-ce justifié, ou est-ce un écran de fumée ? … la complexification, pas le doute ! …
Nicias (#13),
C'est vrai. On n'est pas obligé d'en parler s'il s'agit de gaussiennes ou autres courbes en cloche sympathiques et symétriques. Mais pour les distributions plus alambiquées, c'est bien cette notion qui s'applique et sa formulation n'a rien de compliqué.
Cho_cacao (#6), Bob (#9),
C’est exact…Mon commentaire était erroné. Je voulais juste préciser que le calcul des probabilités dans le cadre d’un échantillon n’est valide que si l’échantillon a été choisi aléatoirement.
En parlant statistique, voici une étude « bidon »!
Bernnard (#17),
L’association Générations Futures (GF), qualifie d’enquête un travail intitulé EXPPERT (Exposition aux Pesticides PERturbateurs endocriniens. La question était la suivante : quelle exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens ?
Qui sont les producteurs : GF
Quel est le public ciblé : « quelle exposition des enfants », un public familial.
Quelles sont les stars : « pesticides »
Quels effets spéciaux : « perturbateurs endocriniens », les effets non proportionnels à la dose.
L’article ne pose pas les bonnes questions. Ce n’est pas de la science mais un nanar écolo. J’ai changé de chaine direct.
Bernnard (#17),
Etudes bidons mais résultats parfaits: les pesticides vont être interdits et sont devenus les pires poisons aux conséquences dramatiques.
Le must, le commentaire d’un ingénieur agricole qui affirme:
« Aller voir les vignerons dans le sud-ouest et parler-leur des problemes de micro penis de leurs enfants… »
Nicias,
Du dernier commentaire d’Olivier qui vous est adressé :
« Ceci dit, on attend toujours que vous expliquiez à jipebe29 pourquoi son point 6 sur le hotspot est faux. »
Vous pouvez toujours répondre que de deux choses l’une, soit jipebe a raison et alors notre connaissance du comportement de l’atmosphère est à peu près nul, soit il a tort mais cela implique :
1. que les modèles sont encore plus faux qu’en apparence dans leur prise en compte de l’effet du CO2,
2. que les données thermométriques des stations sont très gravement polluées et totalement inutilisable en climatologie.
A mon humble avis jipebe a tort et ce n’en n’est que plus préoccupant pour le giec.
chercheur (#19),
lire à ce propos le papier de Huet
http://sciences.blogs.liberati…..marck.html
——————
AMHA, en ce qui concerne les vignerons du Sud Ouest, je viens de faire les portes ouvertes à Saint Emilion; et je pense que pour baiser les clients , il ne faut pas une grosse quéquette; alors , faut pas qu’ils s’étonnent si ce caractère se transmet du psychique au physique
phi (#20),
Il est où , ce commentaire ?
phi (#20),
le point 1 n’est pas très logique …
the fritz (#22),
sam. 10 mai 2014
à 12:09:07
par Olivier
cf (#23),
Pourquoi pas logique ?
A première vue, les modèles ont tout faux pour le profil tropical. Pourtant, à partir de 850 hPa, les résultats correspondent plutôt bien aux observations quand on normalise; c’est à dire quand on ignore la valeur absolue du réchauffement. Conclusion : les modèles sont fidèles pour les conséquences d’un réchauffement mais ils se trompent complètement sur son amplitude. Comme l’origine du réchauffement calculé par les modèles est essentiellement le CO2, ce calcul est donc erroné.
Vu les erreurs théoriques grandioses commises, tout ça n’est vraiment pas une surprise.
phi (#24),
« les modèles sont fidèles pour les conséquences d’un réchauffement mais ils se trompent complètement sur son amplitude »
Il faut bien comprendre que l’amplitude du réchauffement global est très incertaine (très probablement entre 1.5 et 4.5 degrés à l’équilibre pour un doublement de CO2).
Après, si vous avez des billes pour dire que les modèles ne trompent complètement sur cette amplitude, n’hésitez pas à communiquer.
Je n’ai encore rien vu de pertinent.
cf (#25),
Si vous n’avez encore rien vu de pertinent, il faudra penser à consulter l’opticien.
Commençons par les observations :
A 850 hPa, le réchauffement observé est de 28% (vingt-huit pour cent) du réchauffement moyen prévu par les modèles et à 54% du réchauffement prévu par le run le plus modeste.
Qu’est-ce qui vous faut de plus convainquant ?
Ensuite la théorie, j’aime particulièrement cette citation tirée de Science of Doom :
phi (#26),
J’adore
. Pour ma part, j’appelle cette démarche « Chercher ses clefs perdues, la nuit, au pied d’un réverbère parce que c’est là qu’il y a de la lumière ».
phi (#26),
Votre citation n’a rien a voir avec ce qui est fait dans les modèles de climat. Elle porte sur les modèles (très simplifiés) radiatif-convectif.
cf (#28),
Et à votre avis, quand on ne sait pas résoudre correctement des équations dans un modèle très simplifié, on y parviendrait en complexifiant le système ? Je dois avouer que votre logique m’échappe.
Allons, allons, ce que dit Ramanathan avec tous les climatologues, c’est que le gradient de la troposphère est indépendant des échanges radiatifs. C’est nécessaire pour introduire la notion de forçage et apparemment indispensable pour pouvoir intégrer les modifications de structures radiatives dans les modèles de circulation générale.
phi (#29),
Les équations (résolues numériquement mais correctement) ne sont pas les mêmes puisque l’un est un modèle simple, l’autre est un modèle de climat avec les processus représentés différemment, des processus supplémentaires.
cf (#30),
Là, franchement, vous faites du blabla.
Les RCM sont tout autant numériques que les GCM, le problème n’est pas là.
L’influence des échanges radiatifs sur le gradient n’est pas modélisée parce qu’elle est niée. Le texte sur Ramanathan est comique vu la nature de la justification mais cette négation constitue tout simplement le fondement de la théorie du giec. Vous la retrouvez partout dans la littérature.
phi (#31),
Ben c’est faux, elle est modélisée, même si au final, dans les tropiques c’est la convection qui impose le gradient (mais de façon plus compliquée que ce que vous pensez). Dans les extratropiques le transport par les circulations transitoires joue un rôle important. Après vous pouvez raconter n’importe quoi, ça n’y changera rien.
cf (#32),
Je dis que l’influence des échanges radiatifs sur le gradient n’est pas modélisée en m’appuyant sur Ramanathan (je vous avais déjà donné d’autres références) et vous me répondez que c’est faux, Ouhahouu ! et naturellement sans arguments. Le reste est parfaitement hors sujet.
cf (#32),
On attend de vous que vous nous simplifiez cette chose compliquée
the fritz (#34),
Bah, Mears, Sherwood et Christy pensent aussi que ce doit être plus compliqué mais eux au moins ne font pas semblant d’y comprendre quelque chose. Alors, pour une simplification par cf, oubliez !
phi (#33),
Et moi je vous dit qu’il ne parle pas de modèle de climat mais de modèle simple. Et de toute façon, c’est évident que c’est pris en compte de part la nature même de ce qu’est un modèle de climat. C’est incroyable d’être autant bouché.
Mais enfin, cf, qui est bouché ici ?
L’indépendance du gradient est un fondamental de la théorie neophlogisticienne. Ce fondamental est clairement assumé dans leur littérature.
Bon, au fond, que ça vous pose problème est plutôt un bon signe pour vous.
cf,
Allez, je vous fais quand même un très rapide topo par citations.
La convection dans les GCM :
(http://en.wikipedia.org/wiki/G…..tion_Model)
Donc, comment parmétrise-t-on la convection ? Selon la compréhension théorique que l’on a du phénomène
(http://www.lmd.jussieu.fr/~jld…..mi2010.pdf)
et
(Ramanathan et al. 1978)
Donc, le gradient troposphérique des GCM est bien indépendant de la structure radiative.
CQFD
phi (#38), bah « cf » est un gars convaincu que la résolution numérique peut se faire « correctement » (quoi que ça puisse vouloir dire), donc essayer de lui expliquer la différence entre paramétrisation et modélisation, c’est comme pisser dans un violon.
phi (#38),
Merci, mais comme vous n’avez rien compris, ça ne sert à rien que vous vous donniez tant de mal. Oui la convection est paramétrisée mais rien à voir avec ce que vous dites.
Un petit exemple pour que vous compreniez que vous ne savez rien:
http://nwmstest.ecmwf.int/rese…..-01-1.html
Chapitre IV partie 5.
N’hésiter pas à consulter les références du texte et à en chercher d’autres.
Au passage, vous pouvez lire la partie 2 (notamment 2.1) sur comment est calculée la contribution du transfert radiatif à la tendance de la température (dans chaque région de l’atmosphère). Ca ne vous fera pas de mal.
Cela dit, comme je l’ai déjà dit, dans les tropiques c’est la convection qui impose le gradient vertical de température; dans les extratropiques le transport par les circulations transitoires joue un rôle important.
cf (#25), Faux, selon le dernier rapport l’amplitude est de 0,3 a 4,5 degres. Des predictions qui vont en toutes circonstances avec une fourchette aussi large, moi aussi, je peux en faire sur tous les sujets qui le necessitent. Affirmer etre sur a 95% avec des chiffres pareils c’est comme jouer au poker avec un paquet de carte complet en main. C’est plus du poker comme leur rapport n’est plus de la science, l’a-t-elle ete une seule fois en 25 ans? Meme pas. Apportez cette preuve reclamee une bonne fois pour toute, ainsi vous cesserez de nous enfumer avec vos details a la cons. Commencez par le fond de cette affaire.la preuve de la cause humaine, je dis bien la cause et pas les effets. A l’instar du GIEC cessez de mettre la charrue avant les boeufs et apportez UNE preuve du RCA scientifiquement etablie. Bonne chance.
Ah cf, ce que vous êtes amusant.
Vous êtes convaincu par la théorie du giec mais vous voulez absolument faire croire que les modèles ne correspondent pas à cette théorie.
La convection n’étant pas modélisée, le gradient, par conséquent, n’est pas, pour l’essentiel, une valeur de sortie du modèle. Il peut être modifié, mais par ce qui est prévu dans la paramétrisation (donc par exemple par l’humidité absolue). Je vous rappelle que pour les néophlogisticiens, l’indépendance du gradient par rapport aux échanges radiatifs est essentiel.
Alors, cf, évitez les préjugés à propos de vos interlocuteurs, renoncez à l’enfumage et si vous avez un référence précise, une citation, une formule mathématique quelconque à proposer, faites-le donc.
J’ajoute une petite mise en perspective. La théorie néophlogisticienne est on ne peut plus claire à ce sujet : le gradient des températures troposphériques est indépendant des échanges radiatifs (pour les GCM, les optimistes peuvent toujours attendre les révélations fracassantes de cf). Cela a des implications assez significatives.
Premièrement, les b-radiations ne sont pas considérées comme un frein au refroidissement radiatif mais sont mises dans le pot commun des agents réchauffants. C’est pour cette raison que les néophlogisticiens sont très attachés aux représentations thermodynamiquement contestables comme celles de Trenberth. La représentation des seuls flux nets pour les IR contredirait la théorie et la modélisation.
Deuxièmement, la mise des b-radiations au pot commun est une claire violation du second principe de la thermodynamique.
Troisièmement, le forçage du gradient dans les modèles conduit à sous-estimer le réchauffement de la haute troposphère et à sur-estimer celui de la surface (voir le graphique plus haut dans le fil).
Quatrièmement, les rétroactions positives sont liées au réchauffement de la surface, elles sont donc gravement sur-estimées.
Les glaciers de l’Antarctique accélèrent vers l’océan
http://sciences.blogs.liberati…..enace.html
La revue a fait sauter l’embargo sur cette étude dès hier, en raison d’une autre future publication
La compétition médiatique pour obtenir des fonds n’a plus de limites.
Nicias (#44),
Pour obtenir des fonds ou faire plaisir à certains ?
il est vrai que ça se rejoint.
Ce n’est pas la première fois que l’embargo est levé par une revue qui souhaite coller au max avec l’actualité (ici le NCA d’Obama)
Nicias (#44),
Mon commentaire chez Huet :
Bob (#45),
C’est possible. En fait l’article de science a été libéré de sa date d’embargo et l’autre est presque un brouillon sur lequel il reste a faire du « travail d’édition » selon la revue (le Pdf pèse 92Mo !)
Huet : En tous cas, l’effet commence déjà à se faire sentir sur les thermomètres.
Il voit les effets d'un El Nino qui n'a pas encore commencé sur les thermomètres (la moyenne globale).
http://sciences.blogs.liberati…..-2014.html
Ils frétillent tous d'impatience.
@Nicias
« Ils frétillent tous d’impatience. »
Je propose d’offrir quelques rouleaux de sopalin à Huet and Co. Et des sacs vomitifs pour ceux qui s’aventurent encore sur son site.
Excellent article de h16 : sur le futur COP 15, notre sinistre des affaires très étrangères et la malheureuse banquise antarctique.
