par Benoît Rittaud.
Tout au long de l'année 2015, le climathon récompense chaque semaine la plus belle pièce de propagande climatique de la semaine écoulée.
Les résultats des semaines passées : semaine 1, semaine 2, semaine 3, semaine 4, semaine 5, semaine 6.
La semaine 7 a vu l'émergence d'un nouveau type de propagande, lié aux technologies numériques. Ce nouvel espace ouvert par les compétiteurs montre toute la richesse d'une compétition à laquelle la peur du ridicule n'oppose nulle limite.
Notre première nominée de cette semaine est Ségolène Royal. Jamais en retard d'une idée pour faire entrer le climat toujours plus profondément dans les cerveaux, notre ministre de l'écologie et du dév'dur' vient ainsi de demander à ses subordonnés d'éviter d'envoyer des pièces jointes trop grosses dans leurs mails pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Dommage qu'elle n'ait pas eu cette idée en août dernier, cela aurait peut-être conduit les lumineux auteurs du Rapport sur le climat en France au XXIè siècle à réduire la soixantaine de pages de leur rapport au strict nécessaire (c'est-à-dire environ 5 pages, voire environ 0 page si l'on ne retient que ce qui présente de l'intérêt).
Dans cette même veine du numérique, le jury accorde un second accessit à Code for Climate (une "communauté engagée à la résolution (sic) des défis du développement durable par le recours aux TIC", les technologies de l'information et de la communication), pour leur organisation vendredi et samedi dernier d'un… "climathon" qui mérite bien un petit coup de projecteur. On y apprend en particulier que le mot "climathon" "vient d’une contraction des termes « climat » et « hackathon »" : no passé, donc, pour ceux qui se sont donnés 48 heures pour sauver la planète. Ce vainqueur potentiel doit toutefois se contenter d'un accessit, dans la mesure où les solutions trouvées lors de cet alter-climathon n'ont pas (encore ?) été dévoilées. Espérons que cela ne tardera plus.
Deux autre accessits sont décernés pour cette très riche semaine (mais laquelle ne l'est pas ?). Le premier, qui rappelle que tous les compétiteurs ont leur chance y compris pour des réalisations modestes, revient à Yves Richard, de l'université de Bourgogne. Dans son interview pour le Journal de la Nièvre, le géographe applaudit l'initiative de l'OMM de produire des bulletins météo pour 2050 parfaitement délirants si utiles pour sensibiliser le public. Il ne manque pas ensuite de souligner les effets négatifs du réchauffement à venir, renvoyant ainsi sans tarder dans les cordes l'intervieweur qui osait supposer, en entendant de la bouche du chercheur que les raisins sont désormais plus gros, que "ce réchauffement apporte donc quand même du positif". (Le caractère confidentiel du Journal de la Nièvre pousse le jury à la clémence et n'inflige donc pas de blâme au journal cette fois-ci, mais gare à la prochaine fois.) Mais c'est surtout cette conclusion de l'interview qui justifie l'accessit :
Ce changement de climat pourrait-il être progressif? ? Rétrospectivement, on observe que nous l’avons gagné brutalement. Il était assez stationnaire jusqu’en 1987. À partir de 1988, année de palier, nous avons eu un nouveau climat. Cela peut donc se reproduire de manière brutale. D’où l’importance d’une prise de conscience rapide de la société.
Le concept de "changement climatique stationnaire" manquait au vocabulaire de l'alarmisme. Quant à la reconnaissance du caractère soudain du changement de température, attention tout de même : un certain Vincent Courtillot, entre autres, en a tiré d'intéressantes remarques qui, c'est le moins qu'on puisse dire, ne vont pas dans le sens du GIEC des affirmations honteuses qu'il convient de dénoncer de la manière la plus ferme.
Le dernier accessit de cette semaine revient à l'AFP, pour avoir fait circuler l'information selon laquelle le réchauffement climatique perturberait les temps de vol au-dessus de l'Atlantique. Le Figaro, entre autres relaie cette "information", voici l'introduction et la conclusion de l'article :
Ce serait une conséquence avancée du réchauffement climatique. Le jet-stream polaire, anormalement déchaîné cet hiver, perturbe la durée des vols transatlantiques.(…)
«Le jet-stream a été anormalement fort ces deux derniers hivers, les cycles météorologiques ne sont plus réguliers et on prévoit qu'il en sera de même les prochaines années», analyse Jennifer Francis, spécialiste de l'Arctique. La climatologue, pensionnaire de l'université Rutgers au New Jersey, est convaincue que «le changement extrêmement rapide», matérialisé par la fonte de la banquise, «a un impact sur le jet-stream». «Certains modèles montrent que sa trajectoire pourrait changer et que sa vitesse pourrait s'accélérer dans un climat plus chaud», explique à l'AFP James Screen, expert du climat de l'université britannique d'Exeter. Le chercheur appelle toutefois à la prudence: «Les observations actuelles ne sont pas suffisantes pour dégager une tendance.»
Mélange de conditionnel, de peut-être et de prophéties divinatoires prévisions de modèles, ces passages sont de la bonne propagande comme on l'aime. Solide et efficace.
Le vainqueur de la semaine 7
Malgré toute l'estime que le jury porte à ses nominés de cette semaine, qui auraient tous pu prétendre à la victoire, personne n'a pu rivaliser avec Nicolas Hulot qui, dans une interview sur BFM, s'est livré à un exceptionnel tir groupé. Faits d'approximations, de conclusions hâtives, de raccourcis et de contrevérités, son propos est un cas d'école de propagande climatique, l'exemple-type d'interviews sans lesquelles le climathon ne serait pas ce qu'il est. Morceaux choisis, rapportés par la chaîne :
"Si les écologistes avaient été écoutés sur un certain nombre de sujets, plutôt de s'en moquer, on ne serait pas dans des impasses", regrette l'ex-animateur. "Sur des sujets comme l'amiante, on n'aurait pas occasionné autant de souffrances humaines. On a beau jeu de se moquer d'eux, mais reconnaissons que l'histoire leur donne raison"
L'exemple de l'amiante peut en effet utilement renouveler celui du tabac comme analogie simpliste argument massue.
L'ex-animateur appelle à développer la notion de "crime environnemental", qui "est presque un crime contre l'humanité". "La criminalité environnementale aujourd'hui est la troisième source de trafics dans le monde (…) Il faut qu'on adapte notre droit pénal à la réalité écologique".
Le climatoscepticisme, quant à lui, devra être juridiquement consacré comme crime par la pensée.
En l'état, les changements climatiques déplacent chaque année 27 millions de personnes", affirme Nicolas Hulot.
Quand vous manquez d'argument, assénez un chiffre. Peu importe qu'il soit vrai, faux, imaginaire ou carrément mensonger : l'essentiel est d'avoir l'air sérieux en le disant.
les Chinois sont rentrés dans l'enjeu climatique par la pollution. Quelqu'un me disait l'autre jour quand j'étais en Chine, que les enfants chinois ne savent même dans les villes pas que le ciel est bleu", tant le ciel y est perpétuellement saturé de pollution.
Ce passage, qui donne son titre au résumé fait par BFM, est si exceptionnel qu'il laisse le jury sans voix. Ce concentré absolu de mauvaise foi rhétorique bien pensée ne peut être comparé qu'au fameux "quand la neige ne tombera plus", ce titre d'une émission de C dans l'air d'il y a quelques années juste avant quelques hivers blancs – notamment à Copenhague, un certain mois de décembre 2009…
75 réponses à “Climathon, semaine 7 : bientôt l’ère numérique ?”
luc (#46),
ça c’est valable quel que soit le type de chauffage !!!
luc (#46),
Pas tout à fait d’accord. Le mode de chauffage influe sur la consommation d’énergie pour « se sentir bien ».
La « température ressentie » par le corps est la résultante des échanges par convection entre peau et air ambiant et par rayonnement entre peau et les parois de la pièce (échanges éventuellement modérés par les vêtements).
Dans le cas d’un convecteur, le convecteur chauffe à haute température l’air qui monte au plafond et s’accumule là-haut en laissant le sol « froid ». Le corps ressent une moyenne entre la température de l’air relativement frais « du bas de la pièce », le rayonnement du sol froid … alors que les pertes par le plafond et le haut des murs très chauds sont maximales.
Dans le cas d’un « radiateur », le radiateur chauffe par rayonnement le sol et l’ensemble des parois de la pièce. L’air ambiant est « tiédi » par convection avec les parois. Aucune paroi n’est portée à « haute » température, donc les pertes par échange vers l’extérieur sont minimales. Le corps chauffé par le rayonnement de parois tièdes et par convection avec un air tiède est « à l’aise » !
Une autre approche consiste à munir un convecteur « grille-pain » d’un ventilateur (L’ensemble pourrait être qualifié de « sèche-cheveux » !). Cela permet d’une part d’obtenir instantanément (quelques secondes) une température ressentie acceptable en tiédissant et en brassant vigoureusement l’air ambiant, tout en laissant les parois froides (l’appareil fait tellement de bruit qu’on ne le laisse pas longtemps en service, les parois n’ont pas le temps de s’échauffer !)
Donc, le plus économique: le « sèche-cheveux » pour une occupation de faible durée, ensuite l’échangeur à rayonnement et enfin le convecteur (qui possède aussi des versions « améliorées » pour sortir un air moins chaud mais conserve l’inconvénient de chauffer d’abord le plafond avant de vous réchauffer les pieds !)
Et pardon pour la place occupée par un commentaire qui n’a rien à voir ni avec le climathon, ni avec le bidulator !
Une image n’est pas passée. Pour l’échangeur à rayonnement (ou radiateur):
de Rouvex (#51), haaaa ! mais non mon bon monsieur !
Pas quand c’est un chauffage issu de la développitude durable.
Là, les lois de la thermo ne s’appliquent pas.
Murps (#54), c’est amusant, mais… papijo a pris le temps d’expliquer ce que je n’ai pas la patience de faire…
papijo (#52),
il manque des paramètres, voir le confort climatique pour ce qui est du chauffage électrique direct c’est la solution chauffage par le sol qui amène le plus de confort par une grande surface radiante et une stratification de l’air faible.
De plus il existe un autre mode de chauffage électrique, la pompe à chaleur qui divise la facture par plus de 2.
Mais je ne trouve toujours pas rationnel de faire bouillir de l’eau dans une centrale en rejetant la chaleur pour fabriquer de l’électricité pour cet usage
Herté (#56), Effectivement. Je préfère quant à moi faire bouillir moi-même mon eau dans ma chaudière (à bois plaquettes, parce que j’ai la place…) por alimenter les tuyaux qui parcourent mon sol. Efficacité+économies.
Herté (#56), pas évident que ce ne soit pas rationnel. L’électricité se transporte très bien et on en fait ensuite ce qu’on veut.
Quant on voit le prix et les embêtements des chaudières à bois ou à fuel, un simple convecteur pour une résidence secondaire dans le sud de la France suffit parfaitement.
Tout est une question de choix personnels et de contingences.
Herté (#56),
D’accord avec vous en ce qui concerne le chauffage par le sol qui offre l’avantage de mettre l’ensemble de parois et de l’air à une température homogène (sauf que, avec l’âge, j’ai … les chevilles qui enflent (!), et qu’il ne faudrait pas en abuser).
Par contre, pour la pompe à chaleur, on peut effectivement diviser la facture « électricité pour le chauffage » par 2, mais ce qui compte c’est le total électricité + prix d’achat de l’équipement + entretien + risques de panne … Au point de vue économique, si on est frileux et qu’on a des hivers très longs, c’est sans doute intéressant (si on n’a pas de bois), par contre si on chauffe peu, je ne pense pas que ce soit vrai !
papijo (#59),
Pour la pompe à chaleur, ne pas oublier qu’elle ne peut pomper de la chaleur que s’il y a de la chaleur à pomper. Si vous avez de la chance par grand froid, elle s’arrête; souvent elle casse!
J’ai vu souvent des gens autour de moi, congelé chez eux le jour où il fait moins 10 dehors parce que la pompe à chaleur a pété une soudure. Même dans le cas du modèle qui va pomper de la chaleur dans le sol.
C’est un peu comme l’énergie solaire. Ça marche dans les pays chauds, dommage.
Herté (#56),
C’est le principe de Carnot; pour en rejeter moins; il faudrait qu’elle soit très chaude, mais on ne sait pas le faire.
papijo (#52),
çà c’est la théorie. En fait, un convecteur fait exactement la même chose que nos vieux radiateurs en fonte. L’air froid remonte le long de sa surface chaude et s’accumule progressivement dans la pièce en commençant par le plafond. Et on a parfaitement chaud.
Les radiateurs radiants j’en ai eu, mes amis aussi et on laisse tous tomber. On revient en force au grille pain avec un régulateur électronique plutôt qu’un bilame. Ceci fait que l’oscillation de la température entre le haut et le bas de la consigne nécessaire dans tout automatisme par tout ou rien est plus faible.
Un radiant pour rayonner doit être chaud. Ce qui fait, qu’il y a une forte convection le long de la résistance. Le rayonnement lui est arrêté par le premier obstacle venu et ne va pas plus loin. Il chauffe peu les murs ceux-ci étant la plupart du temps de couleur claire. Le prétendu radiant n’est donc guère qu’un convecteur plus cher, avec un inconvénient toutefois: comme la convection inévitable qui se produit n’est pas prévue dans sa forme, le flux d’air chaud remonte le long du mur en laissant de magnifiques trainées noirâtres.
Finalement, c’est vendu pour pas cher et quand on s’est fait avoir une fois, on ne recommence plus.
On paye l’électricité qui a le malheur d’être taxée par les écolos, mais on est pas soumis aux lubies des rois du pétrole. Un radiateur coûte quelques dizaines d’euros et s’installe facilement. Il ne gèle pas et fuit pas.
de Rouvex (#51),
Oui et en électrique, si vous allumez une lampe en hiver cela ne change pas votre facture d’un poil!
Laurent Berthod (#15),
En fait, ils vont à la brigade financière, chercher la manne!
scaletrans (#47)
Il faudrait analyser votre comportement en détails pour y trouver des relations de cause à effet. Dans une ancienne maison, j’avais bien baissé ma consommation en arrêtant la pompe à chaleur.
papijo (#59),
ça c’étaient les vieux chauffages par le sol qui étaient trop chauds. Aujourd’hui, plus de ces problèmes. Ce serait plutôt le contraire : une temp douce mais à peine suffisante par grand froid.
luc (#65),
A mon avis, toutes choses étaient égales par ailleurs, et l’hiver avait été même plus froid que le précédent.
luc (#60), Il y a toujours de la chaleur à pomper, il suffit d’avoir un fluide frigorigène dont la température de condensation est supérieure à la température de la source froide.
Avec les machines courantes actuelles dont la source froide est l’air extérieur la limite est aux alentours de -10°C mais le COP est proche de 1(autant faire marcher un radiateur).
Personnellement,habitant en Ardèche j’ai une pompe à chaleur air/air depuis plus de 15 ans sans entretien autre que le nettoyage des filtres, elle est amortie et me permet en cas de canicule de passer d’excellente nuit.
Herté (#68),
les pbs que j’ai vu sont à moins 10, et là pas de chauffage gla gla!
En cas d’air /air, il ne faut pas que l’échangeur extérieur soit couvert de glace. Dans ce cas là, la pompe le plus souvent s’arrête. Génial, non?
Quel que soit le chauffage adopté : gaz, gazole, pellets ou électrique, il est toujours bon d’avoir chez soi un moyen de chauffage d’appoint ou autre ne nécessitant pas la présence du courant secteur.
Chez moi tout est électrique, mais j’ai quand même conservé un vieux poêle au mazout dans mon living et une citerne de 1000 litres bien remplie dans ma cour. Cette réserve ne mange pas du foin et en cas de coupure de courant prolongée, il y aura toujours deux pièces que je pourrai chauffer.
Pour chauffer ma cuisine, j’ai un petit poêle au kérosène (coût 50 €) mais j’ai constaté qu’il fonctionne aussi avec du mazout de chauffage. Ça sent un peu plus fort mais après quelques minutes on ne le remarque plus. La différence c’est que je m
Cdt Michel e.r. (#70),
(Foutue touche Tab à côté du A, qui valide l’envoi du message en cours de frappe).
Je reprends.
La grosse différence c’est que j’achète le kérosène à plus de 3 € du litre en bidon de 20 litres que je dois me coltiner alors que j’ai payé 777 € pour 1000 litres de mazout de chauffage.
Autre avantage de ce petit poêle au kéro c’est qu’il peut être facilement transporté là où on en a besoin. Il ne pèse que 9 kg à vide et une douzaine de kilos quand il est plein.
Herté (#68), Les possesseurs de pompe à chaleur récentes en sont en général contents et si c’était à refaire…
Cdt Michel e.r. (#71),
Lire : à plus d’ 1.5 € du litre. (c’est le bidon de 20 litres qui coûte entre 30 à 35 € suivant le vendeur et le type (Tosaïne ou kéro dit sans odeur).
de Rouvex (#72),
Les problèmes que j’ai vu sont également récents.
Sinon, j’ai aussi une cheminée.
scaletrans (#45),
Cela s »appelle radiateur à inertie ». Il y a l’inertie à bain d’huile, l’inertie à plaque de fonte et l’inertie à plaque d’ardoise.
L’inertie à plaque d’ardoise, ça a la couleur de l’ardoise. ça dépend des goûts, mais moi qui aime les murs de couleur claire, je trouve que l’alliance est moche. Le bain d’huile c’est ancien, on risque des fuites et je crois (peut-être que je me trompe), que c’est moins performant. J’ai choisi l’inertie à plaque de fonte. Avec un thermostat par radiateur, je règle la température de chaque pièce en fonction de son usage une fois pour toute et je n’y touche plus de la saison. La programmateur n’est pas utile pour le retraité que je suis. Pour les actifs, il à l’inconvénient qu’il faut le régler différemment pour les jours où l’on va au turbin et pour ceux où l’on reste peinard à la maison.
Confort thermique identique, voir meilleur, que par des radiateurs à circulation de fluide caloporteur, bien meilleur que par convecteurs, car température du radiateur quasi constante dans le temps.
Pas de contrainte liée aux livraisons de fuel. Pas de risques liés au gaz. Pas d’entretien annuel ni de remplacement quasi décennal de la chaudière. Pas de fuites, pas de purge, pas de désembouage du circuit des radiateurs.
Vive le chauffage électrique par radiateurs à inertie : la tranquillité éternelle !*
*Sauf en cas de black-out, mais là, beaucoup d’autres modes de chauffage vous lâchent aussi : circulateur, VMC, en panne…
NB Le chauffage électrique à accumulation c’est peut-être bien, surtout sur le plan économique car il consomme l’électricité au tarif de nuit. Mais vu le poids il ne peut être installé qu’en rez-de-chaussée.