Peur exponentielle du jour : la biodiversité

par Benoît Rittaud (alias Ben).

Ça, si c’est pas une bonne vieille peur exponentielle, je mange ma calculette. L’info, publiée dans les irremplaçables pages « Planète » du Monde, date d’il y a un mois, et a connu une brève résurrection sur la page internet principale du Journalderéférence qui m’a permis de la débusquer. Vous êtes prêts à avoir très très peur ? Alors cliquez, si vous l’osez…

L’article, publié le 3 mai, s’intitule « Biodiversité : une espèce sur six menacée d’extinction par les changements climatiques« . On notera le ton toujours aussi nuancé de nos médias institutionnels pour signaler une énième étude sur le climat-qui-fait-peur. Le Monde ne nous donne pas les détails de cette étude, et c’est fort dommage : le lecteur aurait pu y apprendre qu’il ne s’agit de rien de plus que d’une synthèse d’études antérieures (on passera ici sur les éléments observationnels réels dont ces études disposent pour valider leurs modèles…). Le passage intéressant de l’article est celui-ci :

« Le plus surprenant est-il que le risque d’extinction ne fait pas que s’accroître avec la hausse des températures, il s’accélère », analyse un des auteurs de l’étude, Mark Urban. Selon l’hypothèse d’une augmentation de seulement 2°C des températures mondiales d’ici la fin du siècle par rapport à l’ère pré-industrielle, l’étude a calculé que 5,2 % des espèces seraient menacées d’extinction. Avec une hausse de 3°C sur la même période, ce pourcentage passerait à 8,5 % des espèces. La hausse des températures de 0,9° C enregistrée jusqu’à présent a exposé 2,8 % des espèces à un risque d’extinction, relève cette étude.

Quelque chose d’inquiétant qui « accélère »… typique d’une peur exponentielle.

Sur le site de Science référencé par Le Monde, nous avons l’explication du titre : une espèce sur six disparaîtra(it) avec +4,3°. Voici donc notre jeu de données :

+0,9°C => 2,8% d’extinction.

+2°C => 5,2% d’extinction.

+3°C => 8,5% d’extinction.

+4,3° => 16,7% d’extinction.

On n’est pas bien loin, avec ces données, d’une vraie fonction exponentielle : en gros, le pourcentage d’extinction double à chaque ajout d’un degré. (Un calcul de coin de table montre que la fonction 2exp(t/2) ne colle pas trop mal avec ces données, où t est l’augmentation de température.)

Si avec tout ça vous n’êtes pas effrayés, voici l’exercice final : à partir de quelle hausse des températures le nombre d’espèces menacées dépassera-t-il les 100% ?

116 Comments     Poster votre commentaire »

51.  Murps | 6/06/2015 @ 20:40 Répondre à ce commentaire

Tsih (#44),

Bien sûr que si c’est des sciences….

Vous êtes parfaitement ridicule et ne savez pas de quoi vous parlez.

Vous ne perdez pas vos habitudes. Insultant et cassant.

L’histoire des sciences elle-même le démontre avec fracas.

L’histoire des sciences parle de sciences, pas de pseudo-sciences.

La science n’avance pas de façon linéaire mais par la méthode des essais et erreurs et ce depuis toujours.

Exactement, ça c’est la science, la vraie.
La climatologie et l’écologies actuelles n’en sont pas.
Il n’y a pas d’essai en climatologie et il ne peut pas y en avoir, pas plus qu’en « écologie ». Et quand erreurs il y a, elles ne sont pas reconnues par leurs auteurs. Ils persistent dans l’erreur et ne reconnaissent même plus les faits.
Non seulement la théorisation de la climatologie et de l’écologie sont -volontairement ? – floues au point que les définitions des concepts varient d’un auteur à un autre mais en plus on ne peut même pas les réfuter !
On est en plein dans la construction sociale, la véritable science-pathologique au sens de Langmuir.

La physique, elle-même, science dure et emblématique, en est l’exemple le plus évident. Lorsque la révolution quantique est arrivée cela a été une longue bataille pour qu’elle triomphe malgré l’évidence accumulée.
Il a fallu attendre la mort d’un certain nombre de grands physiciens du 19ème siècle. Seule différence, il n’y avait pas d’enjeu politique qui a encore plus pourri le débat et remis inlassablement de l’huile sur le feu.

Oui, oui, vous pouvez dire ce que vous voulez, mais mettre la climatologie au même niveau que la mécanique quantique c’est comparer les théories de Mme Irma (un stand à la foire du Trône), avec les 3 lois de Newtons.

Idem en cosmologie où c’est largement la bouteille à l’encre actuellement mais ça se passe discrètement entre scientifiques car sans enjeu politique et médiatique.

Rien de nouveau sous le soleil donc.

Justement, la cosmologie est en train de partir en sucette à un point qui dépasse l’entendement.

Et la climatologie est une science qui avance lentement même si elle est largement fourvoyée actuellement. Mais comme d’habitude, à coup de pompes dans le cul, elle sera obligée de rectifier le tir, et enfin se rendre compte que ses modèles GCM (seul et unique argument à l’origine de l’alarmisme actuel) ne peuvent pas faire ce qu’un troupeau de naïfs et d’incultes croient.

La climatologie qui avance ? la bonne blague.
Et on a trouvé quelque chose ?
Avec toutes ces dizaines d’années de recherche, ce fric hallucinant dépensé on a pas l’ombre du commencement du début d’un modèle de circulation !
Le seul truc intéressant est la découverte de El Nino (et Fritz rajoutera Milankovitch).

Enfin le problème de l’influence des activités humaines sur le climat et la biosphère sont des sujets scientifiquement extraordinairement difficiles.

D’autant plus qu’on est même pas capable de montrer qu’influence il y a !

Infiniment plus difficiles que la conception et mise au point d’un A 380 ou d’une centrale nucléaire.

Forcément, ça n’est pas comparable.
L’avion et la centrale sont des sciences appliquées, des sciences de l’Ingénieur, pas un délire numérique invérifiable basé sur des mesures bidonnées.

52.  Tsih | 7/06/2015 @ 9:31 Répondre à ce commentaire

Murps (#51)

Vous vous plaignez que je sois cassant et « insultant »

Mais toutes vos affirmations dans votre réponse et ailleurs le sont et ne peuvent que susciter une telle exaspération.

Comme elles sont fausses ou outrancières et la simple preuve de votre ignorance profonde et arrogance.

Je m’abstiendrai de les commenter plus.

53.  joletaxi | 7/06/2015 @ 10:47 Répondre à ce commentaire

Murps (#51),

et voilà

je vous ai écouté pendant des années, je vous ai admiré, et tous mes espoirs s’envolent en fumée, quelle déception.

et voilà que maintenant, vous êtes assis à côté de moi près du radiateur.

Vous savez jouer à combat naval?

54.  joletaxi | 7/06/2015 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

Tsih (#52),

sérieux, vous allez pouvoir vous abstenir, car quand on est une telle lumière, difficile de ne pas rayonner sur le marais?
oups, voilà que je parle de rayonnement….

55.  Nicias | 7/06/2015 @ 14:15 Répondre à ce commentaire

Murps (#51),

la véritable science-pathologique au sens de Langmuir.

Oui mais ça c’est Langmuir le sociologue qui dit cela, pas le « scientifique ».

D’ailleurs on peut lire sur la page de wikipedia : Langmuir never intended the term to be rigorously defined; it was simply the title of his talk on some examples of « weird science ». As with any attempt to define the scientific endeavor, examples and counterexamples can always be found.

Bref tu t’appuies sur de la pseudo-science, un savoir selon toi élaboré sans méthode scientifique, pour construire ton discours.

56.  Murps | 8/06/2015 @ 0:07 Répondre à ce commentaire

Nicias (#55), saperlipopette !
Les critères de Langmuir pour définir les pseudos sciences en valent bien d’autres. Ils sont basés sur le bon sens et certaines observations des habitudes sociales de ses contemporains et confrères.

Feynmann dit à peu près la même chose dans ses conférences. Il y a des passages sur le culte du cargo qui valent bien la science pathologique de Langmuir.

Tsih (#52),

Mais toutes vos affirmations dans votre réponse et ailleurs le sont et ne peuvent que susciter une telle exaspération.
[…] Comme elles sont fausses ou outrancières et la simple preuve de votre ignorance profonde et arrogance.

Je crois que vous n’aimez pas être contrarié et que vous prenez toutes les contradictions qui choquent vos certitudes pour des attaques personnelles. Ce qui vous amène à ne pas être très poli avec votre interlocuteur. C’est une manière de mettre fin à la conversation car vous n’avez plus d’argument.
De votre côté, vous pouvez toujours chercher sur les milliers (?) de mes posts, un seul dans lequel j’aurais manqué de courtoisie à quiconque, à part celui ou je vous ai trouvé cassant et désagréable.

Sinon, ne vous gênez pas, expliquez moi précisément à quel endroit mes affirmations sont fausses…
Vous serez bien en peine, car je n’ai pas affirmé de choses très précises, sinon que la climatologie remplit pleinement les conditions citées ici.

Je n’ai pas du tout l’impression de prendre des risques en affirmant qu’il ne restera rien de la science climatique actuelle dans 10, 20 ou 30 ans. Ce n’est pas moi qui prévoit l’apocalypse pour 2075, j’ai toutes les chances d’avoir raison.

joletaxi (#53), J’étais votre idole ? Vous m’en voyez honoré autant que gêné.
Ca va tout de même faire un petit moment que je me répète ici tout de même…
😉
Bon, on prend une matrice 20 x 20.
Je commence.
F7
Torpilleur coulé ?

57.  miniTAX | 8/06/2015 @ 8:05 Répondre à ce commentaire

La climatologie qui avance ? la bonne blague.

Murps (#51), en effet, c’est du jouzélisme letreutien tout craché : dire blanc quand c’est noir en vous regardant droit dans les yeux (si tant est que ce soit possible pour l’impétrant) avec l’aplomb d’un vendeur de voiture d’occase.

Et le fait qu’on n’ait pas réduit l’incertitude sur la sensibilité depuis le rapport Charney d’il y a 35 ans, sensibilité trouvée au doigt mouillé à une époque où toute la puissance de calcul de la science cllimatologique mondiale réunie ne dépasse pas celle de mon PC, au diable. Et le fait que les intervalles de projections de température pour 2100 des rapports successifs du GIEC ne cessent de s’élargir (eh oui, s’é.lar.gir !!!, elle est aussi mauvaise que ça la « science » climatologique), au diable.

58.  Tsih | 8/06/2015 @ 9:30 Répondre à ce commentaire

dire blanc quand c’est noir en vous regardant droit dans les yeux (si tant est que ce soit possible pour l’impétrant) avec l’aplomb d’un vendeur de voiture d’occase

ça y est encore un qui se tape bruyamment sur poitrine comme notre cousin de la forêt congolaise.

Maman j’ai peur !

59.  chacalou | 8/06/2015 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

Ben (#50),

Allez, un effort. Voici une explication de texte :
1) Le Monde publie un papier raccoleur, appuyé en cela par des déclarations tout aussi raccoleuses de scientifiques.
2) J’observe que dans ce papier raccoleur il y a un énoncé du genre “argh c’est terrible ça accélère”.
3) J’en déduis que nous avons sans doute affaire à un nouvel exemple de peur exponentielle.
4) Je corrobore cette idée par le fait que les données mises en valeur dans l’article montrent effectivement une croissance exponentielle.

Même si vous avez l’air de me prendre pour un gentil abruti, je vais quand même répondre.

Déjà dès le 1) je ne suis pas d’accord. Déclarations tout aussi racoleuses des scientifiques. Que disent les scientifiques? « Le plus surprenant est-il que le risque d’extinction ne fait pas que s’accroître avec la hausse des températures, il s’accélère. »

Ils commentent juste les résultats de leur étude. Résultats obtenus avec une méthode que vous n’êtes apparemment pas en mesure de critiquer convenablement, vous n’avez d’ailleurs même pas cherché à la comprendre. Mais vous avez décrété que c’était racoleur, et par conséquent qu’il s’agit encore là d’une peur exponentielle, soit – je cite votre quatrième de couverture – « une peur scientifiquement construite bien que parfaitement irrationnelle« .

En gros, vous n’êtes pas d’accord avec les résultats, donc c’est forcément racoleur et irrationnel. Vous qui avez toujours une multitude de qualificatifs pour critiquer l’argumentation des autres, j’aimerai savoir comment vous appelez ça (si tant est qu’on puisse considérer ça comme une argumentation)?

A partir de la, les points 2);3);4) n’ont plus a être débattus

Le plus gênant est sans doute la fin de votre post:

Si avec tout ça vous n’êtes pas effrayés, voici l’exercice final : à partir de quelle hausse des températures le nombre d’espèces menacées dépassera-t-il les 100% ?

Ou comment avec un raisonnement biaisé, on incite les lecteurs à faire des réponses biaisées (cf le premier commentaire de votre article).
Moi je répondrai que ce n’est surement pas cette étude qui pourra donner la réponse (elle n’en a d’ailleurs pas la prétention), mais je pourrais aussi vous dire que quand la t° globale sera identique à celle de Venus (je ne pense pas que ça va arriver), les 100% d’extinction auront été atteint.
En attendant, probablement qu’il y aura un extinction rapide et accélérée des espèces les plus fragiles (exigeante écologiquement, avec une faible aire de répartition, de petites populations…) pour se retrouver avec uniquement des espèces plus ubiquistes et cosmopolites. Donc peut être une accélération puis des ralentissements, plateaux puis reprises… mais personne ne peut en être certain avec les connaissances actuelles.
Est ce que j’aurais une meilleur note qu’Astre Noir, ou est ce que j’aurais zéro car je suis mal-pensant et que je m’oppose à la pensée dominante de ce site?

Capito ?

Parfaitement capito, et c’est sans doute ce qui vous agace. Vous critiquez la forme d’études dont vous ne comprenez pas le fond, espérant que ça va impressionner vos fans à qui vous avez un livre à vendre. Désolé mais je ne marche pas…

Ps: pour la dernière phrase c’est bien un procès d’intention, pas besoin de le relever.

60.  Ben | 8/06/2015 @ 21:20 Répondre à ce commentaire

chacalou (#59),

Même si vous avez l’air de me prendre pour un gentil abruti

Au contraire, rassurez-vous. Croyez-bien que j’ai vivement apprécié votre évocation de Monte Carlo.

Ils commentent juste les résultats de leur étude.

Non. Ils lui donnent une portée qu’elle n’a pas en insistant sur ce qui fait peur.

Résultats obtenus avec une méthode que vous n’êtes apparemment pas en mesure de critiquer convenablement, vous n’avez d’ailleurs même pas cherché à la comprendre.

Affirmation gratuite qui ne mange pas de pain et vous évite de donner des arguments pour contrer les miens. (Oserais-je dire que je ne suis pas surpris ?)

En gros, vous n’êtes pas d’accord avec les résultats, donc c’est forcément racoleur et irrationnel. Vous qui avez toujours une multitude de qualificatifs pour critiquer l’argumentation des autres, j’aimerai savoir comment vous appelez ça (si tant est qu’on puisse considérer ça comme une argumentation)?

J’appelle ça une grossière caricature de mes propos. Un strawman de votre part, quoi. Non non, ne me remerciez pas de vous apprendre un peu de vocabulaire : c’est un tel plaisir de discuter avec vous…

A partir de la, les points 2);3);4) n’ont plus a être débattus

Ben voyons.

Moi je répondrai que ce n’est surement pas cette étude qui pourra donner la réponse (elle n’en a d’ailleurs pas la prétention),

Faites attention, on pourrait croire que vous convenez que les auteurs de l’étude auraient quelque peu exagéré la portée de leur travail dans leurs propos rapportés par Le Monde.

mais je pourrais aussi vous dire que quand la t° globale sera identique à celle de Venus (je ne pense pas que ça va arriver), les 100% d’extinction auront été atteint.

Et si la température augmente encore plus, on atteindra les 200% ?
(Non, finalement, laissez tomber cette question, je ne suis pas d’humeur à me lancer dans un cours sur le domaine de validité d’une formule.)

Donc peut être une accélération puis des ralentissements, plateaux puis reprises… mais personne ne peut en être certain avec les connaissances actuelles.

2è édition : Faites attention, on pourrait croire que vous convenez que les auteurs de l’étude auraient quelque peu exagéré la portée de leur travail dans leurs propos rapportés par Le Monde.

Est ce que j’aurais une meilleur note qu’Astre Noir, ou est ce que j’aurais zéro

Vous êtes vraiment sûr que vous voulez que je vous mette une note ?

car je suis mal-pensant et que je m’oppose à la pensée dominante de ce site?

Argh ! Skyfall a une pensée climatosceptique dominante, quelle horreur ! Vite, qu’on prévienne Radio France !

Ps: pour la dernière phrase c’est bien un procès d’intention, pas besoin de le relever.

C’est vrai qu’avec vous on a l’habitude. En revanche, le fait que vous le souligniez vous-même montre une capacité rare à vous tirer des balles dans le pied. Il serait dommage de ne pas relever cette aptitude-là.

61.  Mano | 9/06/2015 @ 9:50 Répondre à ce commentaire

Ben (#60),

« Un strawman de votre part,… »

Projection, projection…

Ce mot a plusieurs définitions, dont deux qui nous intéressent ici.

La première s’applique aux modèles climatiques qui font des projections à partir de scénarios, et non des prédictions comme vous tentez de l’accréditer à longueur de posts sur Skyfall (en singeant notamment WUWT entre autres)

La deuxième est un terme de psychanalyse qui décrit un mécanisme de défense consistant à attribuer à autrui un sentiment que l’on éprouve soi-même.

Les strawmen sont monnaie courante dans la presse climato-sceptique, c’est assez risible de vous voir accuser chacalou de ce dont vous (vous en général) êtes des spécialistes patentés.

62.  Ben | 9/06/2015 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

Chouette, Mano est là lui aussi. À présent donc : la psychanalyse de mes propos.

63.  Mano | 9/06/2015 @ 10:44 Répondre à ce commentaire

Ben (#62), il y a effectivement beaucoup à dire sur vos propos, mais je n’

64.  Mano | 9/06/2015 @ 10:46 Répondre à ce commentaire

Ben (#62), il y a effectivement beaucoup à dire sur vos propos, mais je n’ai ni le temps ni l’envie de tout commenter, je préfère vous voir vous enfoncer chaque jour davantage (et pour le climathon je dois dire que vous creusez sacrément profond)

65.  Nicias | 9/06/2015 @ 11:18 Répondre à ce commentaire

Mano (#61),

La première s’applique aux modèles climatiques qui font des projections à partir de scénarios, et non des prédictions

Distinction complètement superflu. Donnez moi un exemple de prédiction qui ne soit pas conditionnelle. Cela n’existe tout simplement pas. Si je vous prédit que ce soir, je serai chez moi pour manger, je fait une prédiction sous la condition de la réalisation d’une multitude de scénarios, par exemple si je me fait faucher par un bus en traversant la rue, ma prédiction ne se réalisera pas.

66.  Ben | 9/06/2015 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

Nicias (#65),vous avez déjà fait cette remarque je ne sais plus où, et j’avais alors oublié de vous remercier d’avoir mis les bons mots sur cette évidence. Voilà mon oubli réparé.

67.  Mano | 9/06/2015 @ 13:06 Répondre à ce commentaire

Nicias (#65),

En reprenant votre exemple.

Prédiction : ce soir vous serez chez vous pour manger parce qu’au moment où vous faites cette prédiction c’est ce qui est le plus probable (donc en fonction de conditions initiales, comme pour prédire le temps qu’il fera demain on part de conditions initiales, on appelle cela des prévisions météo)

Projection : ce soir vous serez peut-être chez vous pour manger non pas en fonction de l’instant présent, mais en fonction de caractéristiques que vous pouvez classer en plusieurs scénarios : scénario 1 vous avez envie d’aller au cinéma ; scénario 2 vous avez reçu un appel de votre ex petite amie ; scénario 3…

En fonction du scénario choisi la probabilité que vous soyez chez vous ce soir pour manger va changer : scénario 1 : 40% ; scénarion 2 : 90% ; scénario 3…

Ensuite vient la réalité, qui pourra être très différente des scénarios que vous avez envisagés si au final vous n’en avez suivi aucun et en avez fait qu’à votre tête : vous êtes finalement rentré chez vous pour manger, car…

Les modèles climatiques sont donc des projections et non des prédictions, ne confondez pas prévisions météo à court terme avec projections à très long terme basées sur des hypothèses de travail.

68.  Nicias | 9/06/2015 @ 13:13 Répondre à ce commentaire

Ben (#66),

Je ne sais pas ou non plus mais c’était déjà au même Mano je pense.

C’est normal que ça vous plaise. Comme je suis rarement original, J’ai piqué la chose à un mathématicien.

Le problème des modèles n’est pas que leurs scénarios (forçages par GES/aérosols/soleil et variabilité naturelle nulle) ne se soient pas réalisés pendant la pause. Le problème est que ce scénario implicite de variabilité naturelle nulle avait été fait pendant les 50 années précédentes sans poser de problème de divergence. Cela ne tient pas debout.

69.  jdrien | 9/06/2015 @ 13:15 Répondre à ce commentaire

si je comprend bien, pour un scénario donné, la projection est une prédiction, sans pour autant être une prévision, mais peut-être une hypothèse ou une élucubration…

70.  Nicias | 9/06/2015 @ 13:20 Répondre à ce commentaire

Mano (#67),

ne confondez pas prévisions météo à court terme avec projections à très long terme

Bravo, vous venez de démontrer que les deux mots peuvent être strictement interchangeables.
Un modèle du climat est simplement un modèle météo que l’on fait tourner plus longtemps. Dans le modèle météo on fait le scénario que les forçages sont stables, dans le modèle du climat ce n’est pas le cas.

71.  Mano | 9/06/2015 @ 13:36 Répondre à ce commentaire

Nicias (#70), « vous venez de démontrer que les deux mots peuvent être strictement interchangeables. »

Non.

Les prévisions météo à court terme dépendent de conditions initiales.

Les projections des modèles climatiques concernent le long terme et ne dépendent pas des conditions initiales, elles dépendent des facteurs appelés « boundaries » (en français limites ou démarcations)

Voyez ceci : http://climate.engin.umich.edu.....c_2007.pdf

Extrait : « Predictions and projections of weather and climate from time scales of days to centuries usually come from numerical models that resolve or parametrize the relevant processes. Uncertainties in constructing and applying these models are
manifold, and are often grouped into initial condition, boundary condition, parameter and structural uncertainties. »

Donc non, un modèle du climat n’est pas simplement un modèle météo que l’on fait tourner plus longtemps.

Encore une fois si vous ne faites pas la distinction c’est que vous n’avez pas compris comment marchait un modèle climatique.

72.  Ben | 9/06/2015 @ 13:43 Répondre à ce commentaire

Mano (#71),

elles dépendent des facteurs appelés “boundaries” (en français limites ou démarcations)

Excellent !
Encore ! Encore !
Ah sacré Mano…

73.  Ben | 9/06/2015 @ 13:45 Répondre à ce commentaire

Nicias (#68),

Le problème des modèles n’est pas que leurs scénarios (forçages par GES/aérosols/soleil et variabilité naturelle nulle) ne se soient pas réalisés pendant la pause. Le problème est que ce scénario implicite de variabilité naturelle nulle avait été fait pendant les 50 années précédentes sans poser de problème de divergence. Cela ne tient pas debout.

Pardon pour vos chevilles : là encore, très intéressante remarque.

74.  Murps | 9/06/2015 @ 13:57 Répondre à ce commentaire

Ben (#72), je pense qu’il ne doit pas s’être frotté souvent à des équations différentielles…

75.  Mano | 9/06/2015 @ 13:58 Répondre à ce commentaire

Ben (#72), ravi de vous instruire vous et Nicias, en cadeau je vous offre ce supplément : http://www.meted.ucar.edu/USBR.....;type=text

Inscription gratuite.

Extrait : « To distinguish weather predictions versus climate projections, we use the terms initial value problem versus boundary value problem. Weather predictions are primarily initial value problems. For example, a Numerical Weather Prediction (NWP) model will use the initial value, based on observed conditions, and predict how those conditions will evolve with time. »

Maintenant, si vous préférez continuer à tirer vos informations de WUWT…

76.  Mano | 9/06/2015 @ 14:00 Répondre à ce commentaire

Murps (#74), je pense Murps que vous vous êtes trop frotté à des équations différentielles, cela a dû altérer votre discernement.

77.  Hug | 9/06/2015 @ 14:07 Répondre à ce commentaire

@ Mano
Pour chaque scénario d’augmentation de la concentration atmosphérique du CO2, chaque projection correspondante délivrée par les modèles du Giec prédit (ou prévoit si on préfère) une augmentation de la température atmosphérique.
A posteriori, sur les 10/15 dernières années, on constate que ces prédictions (ou prévisions) s’avèrent fausses.

Les modèles de prévision météo se basent évidemment sur la météo constatée au moment où on lance le modèle, sinon on est sûr de se planter.

78.  Mano | 9/06/2015 @ 14:30 Répondre à ce commentaire

Hug (#77), plutôt d’accord avec votre premier paragraphe, bien que je préfèrerais utiliser « projeter » plutôt que « prévoir » ou « prédire » : « chaque scénario correspondant délivré par les modèles du Giec projète une augmentation de la température atmosphérique. » Mais on va pas chipoter et si vous préférez « Prévoir » soit.

Par contre sur « on constate que ces prédictions (ou prévisions) s’avèrent fausses (sic) »

D’abord soit les prédictions s’avèrent, ou se révèlent vraies, soit elles se révèlent fausses.

Ensuite, permettez-moi d’être très sceptique sur cette affirmation de fausseté des modèles climatiques que l’on trouve un peu partout dans la presse climato-sceptique sans preuve à l’appui.

J’ai un défaut, je fais confiance à SkS : http://www.skepticalscience.co.....arming.htm

79.  Mano | 9/06/2015 @ 15:07 Répondre à ce commentaire

Et en cadeau pour les lecteurs fidèles de Skyfall (je suis généreux ces temps-ci) une « prédiction » faite par un scientifique (un vrai) datant de 1972 : http://www.fas.harvard.edu/~ep.....e_1972.pdf

Extrait, page 25 : « The increase of 25% CO2 expected by the end of the century therefore corresponds to an increase of 0.6°C in the world temperature – an amount somewhat greater than the climatic variation of recent centuries. »

Comme quoi on n’a pas attendu la création du GIEC pour faire des « prédictions » correctes.

Les modèles climatiques actuels permettent seulement d’améliorer les capacités de calculs dont faisaient preuve les « anciens » et notamment de faire tourner plusieurs scénarios donnant des « projections » différentes.

L’arnaque classique consiste à faire une moyenne de toutes les projections et à comparer cette moyenne à la réalité, le fameux plat de spaghetti dont raffolent les « sceptiques ».

Bonne digestion!

80.  Nicias | 9/06/2015 @ 16:04 Répondre à ce commentaire

Mano (#78),

bien que je préfèrerais utiliser “projeter” plutôt que “prévoir” ou “prédire”

Tout à fait, on peut préférer « non voyant » à « aveugle ».

L’ensemble des modèles sert à prédire, certains à prédire l’avenir. Un modèle du climat peut prédire l’avenir et le climatologue prudemment parlera de « projection ». S’il est utilisé pour prédire le passé, le climatologue, moins embarrassé, parlera alors de « rétroprédiction ».

De même qu’un économiste à qui on a passé commande d’une prévision quelconque préfèrera parler de « scénario visant à éclairer le futur » à son commanditaire.

81.  volauvent | 9/06/2015 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

Mano (#79),

L’arnaque classique consiste à faire une moyenne de toutes les projections et à comparer cette moyenne à la réalité, le fameux plat de spaghetti dont raffolent les “sceptiques”.

C’est un mensonge; les comparaisons se font avec le scénario « business as usual » évidemment; or, il se trouve que ce scénario prévoyait initialement moins d’émissions que ce qui est arrivé, ce qui aggrave le cas des modèles.

82.  Mano | 9/06/2015 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

Nicias (#80), non-voyant et aveugle sont synonymes et peuvent être employés indifféremment, alors qu’une projection est une projection et une prédiction est une prédiction.

Donc non l’ensemble des modèles ne sert pas à prédire l’avenir dans le sens où un modèle météo sert à prédire le temps qu’il fera demain ou dans 5 jours.

Et le climatologue ne parle pas « prudemment » de projection, il parle de projection point barre.

Quant à « prédire le passé », je pense que vous voulez parler de calibration du modèle, comme dans cet exemple http://www.sciencedirect.com/s.....2312001372

Je vois que vous êtes davantage versé en économie qu’en science du climat, ceci explique peut-être cela.

83.  Mano | 9/06/2015 @ 17:08 Répondre à ce commentaire

volauvent (#81), j’ai vu des graphes avec une moyenne de tous les modèles comparée avec la courbe des températures observées.

« il se trouve que ce scénario prévoyait initialement moins d’émissions que ce qui est arrivé, ce qui aggrave le cas des modèles. »

Mon vilain défaut numéro deux, je fais aussi confiance à RC : http://www.realclimate.org/ind.....rojection/

Extrait : « To conclude, a projection from 1981 for rising temperatures in a major science journal, at a time that the temperature rise was not yet obvious in the observations, has been found to agree well with the observations since then, underestimating the observed trend by about 30%, and easily beating naive predictions of no-change or a linear continuation of trends. It is also a nice example of a statement based on theory that could be falsified and up to now has withstood the test. The “global warming hypothesis” has been developed according to the principles of sound science. »

84.  Mano | 9/06/2015 @ 17:20 Répondre à ce commentaire

volauvent (#81), par exemple chez Roy Spencer ici : http://www.drroyspencer.com/20.....-be-wrong/ (le fameux plat de spaghetti)

Démonté ici : http://blog.hotwhopper.com/201.....ption.html

85.  volauvent | 9/06/2015 @ 17:50 Répondre à ce commentaire

Mano (#83),

on parlait des spaghettis du GIEC, vous me sortez un vieux truc d’Hansen, et on ne connaît même pas les hypothèses d’émission sur votre article; ce qui est très drôle, c’est qu’ils disent que la prédiction est fausse de 30%, mais que ça valide parfaitement la théorie…

86.  AntonioSan | 9/06/2015 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

Mano (#83), enfumage. Disons que si a 6 h du matin je fais une projection que la temperature montera a 27 C jusqu’a 4 h de l’apres-midi puis redescendra ensuite, et que la temperature ne monte qu’a 20 C, je pourrais, comme le font vos amis de RC et les malins du CAGW, dire que l’hypothese etait fondee sur une science serieuse, fut prouvee, meme si effectivement il faut ensuite affiner les modeles.
On parie que cela fut organise juste au bon moment pour reprendre le langage courant, phase obligeante de l’oscillation AMO? D’ailleurs, on comprend mieux alors l’urgence climatique puisque ces messieurs savaient que le moment propice ne durerait pas…
« Naive predictions of no-change » est un « straw man argument » jete la pour laisser accroire qu’il y avait des scientifiques prescients d’un cote et des aveugles de l’autre. C’est justement pour cela que RC n’interesse plus personne car ils sont, et depuis le debut, a la fois juges et partis.

87.  Murps | 9/06/2015 @ 18:01 Répondre à ce commentaire

volauvent (#84), En plus le « plat de spaghetti » est une comparaison plusieurs modèles et non la moyenne de modèles.

Mano (#76),

Murps (#74), je pense Murps que vous vous êtes trop frotté à des équations différentielles, cela a dû altérer votre discernement.

dit-il en prévoyant l’apocalypse climatique en 2075…

88.  Hug | 9/06/2015 @ 18:04 Répondre à ce commentaire

Mano (#82),
Vous n’avez pas bien compris ce que j’ai dit en 77.
Le scénario, c’est la donnée d’entrée du modèle informatique.
La projection, c’est l’application numérique effectuée par le modèle sur la base du scénario pris en compte comme donnée d’entrée.
La prédiction (ou prévision), c’est le résultat de cette projection.

Le climastrologue parle prudemment de projections parce-que, dans le cadre du Gang international de l’escroquerie climatique, son travail se limite à transmettre aux parrains de cette mafia les résultats donnés par ses projections sur différents scénarios. Charge aux parrains de nous imposer ensuite le scénario correspondant au résultat désiré.
En réalité c’est le scénario qui est désiré (nous pourrir la vie avec force moulins à vent, ampoules basse consommation, nouvelles taxes et autres vignettes de toutes les couleurs), mais on tente de nous l’imposer au prétexte que c’est le seul qui donne un résultat qui ne soit pas apocalyptique.

89.  Hug | 9/06/2015 @ 18:13 Répondre à ce commentaire

Murps (#86),
Je précise que, toujours dans le cadre de ce gang, les parrains avaient imposé aux climastrologues (mais ils étaient de toute manière largement consentants) de bâtir des modèles donnant toujours un résultat va

90.  Hug | 9/06/2015 @ 18:15 Répondre à ce commentaire

Hug (#88), oups fausse manip je reprends:
Je précise que, toujours dans le cadre de ce gang, les parrains avaient imposé aux climastrologues (mais ils étaient de toute manière largement consentants) de bâtir des modèles donnant toujours un résultat (T°) variant dans le même sens que la donnée d’entrée (CO2).

91.  Nicias | 9/06/2015 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

Murps (#86),

En plus le “plat de spaghetti” est une comparaison plusieurs modèles et non la moyenne de modèles.

Oui. Et en plus, les moyennes de modèles on peut en trouver facilement dans les rapport du GIEC. C’est même recommandé par le GIEC.

Mano (#82),

Quant à “prédire le passé”, je pense que vous voulez parler de calibration du modèle

Non je parle de reproduire le passé. On a pas de données pour le futur, mais des fois on a pas de données pour le passé non plus. On utilise donc le caractère prédictif des modèles.

92.  Nicias | 9/06/2015 @ 18:53 Répondre à ce commentaire

Mano (#84),

mais il a l’air super ton blog :

Global warming and climate change. Eavesdropping on the deniosphere, its weird pseudo-science and crazy conspiracy whoppers.

On sent la compétence des la première ligne :
: Today Roy Spencer responded below. I’ve now written another article explaining his deception a slightly different way.
Traduction libre, j’ai écrit n’importe quoi donc j’ai décidé de faire un autre article.

Puis il a la technique pour supprimer toute divergence modèles observation :
Below I’ve plotted the CMIP5 composite mean against UAH and GISTemp using a 1981-2010 baseline,

Cela laisse pas beaucoup de place pour diverger : 1979-1980 et 2011-2013.

93.  Mano | 10/06/2015 @ 0:11 Répondre à ce commentaire

Nicias (#92), ravi de voir que vous tentez de vous instruire avec HW, mais j’ai peur que ce soit une peu trop compliqué pour vous.

Au fait, quand on cite on cite sans tronquer ce qui est important : « Below I’ve plotted the CMIP5 composite mean against UAH and GISTemp using a 1981-2010 baseline, which is what UAH normally uses, and then I’ll discuss what Roy Spencer has effectively done: »

Si vous n’avez pas compris pourquoi Roy Spencer avait truqué ses courbes, tout comme Claude Allègre avait truqué une des siennes dans son bouquin, alors on ne peut pas faire grand chose pour vous.

94.  miniTAX | 10/06/2015 @ 0:23 Répondre à ce commentaire

Hug (#88), ha ha, excellent le Gang International de l’Escroquerie Climatique ! Un autre acronyme somptueux pour désigner la FARCE (la fraternité des alarmistes du réchauffement climatique exagéré).

95.  miniTAX | 10/06/2015 @ 8:32 Répondre à ce commentaire

Au fait, quand on cite on cite sans tronquer ce qui est important : “Below I’ve plotted the CMIP5 composite mean against UAH and GISTemp using a 1981-2010 baseline, which is what UAH normally uses, and then I’ll discuss what Roy Spencer has effectively done:”

Mano (#93), ce qui est dommage pour toi et ta bloagueuse décérébrée, c’est qu’elle a fait une infographie sensée débunker Roy Spencer et illustrer la qualité des modèles mais qui montre pourtant un écart de 0,2 °C entre la température réelle de 2012-2013 et celle issue des modèles du CMIP5. Petit problème cette dernière a été pondue en … 2013, autrement dit, mon petit Sherlock, tu viens de coller un graphe qui démontre que les modèles climatiques ne sont même pas fichus de reproduire correctement la température qu’ils ont sous leur nez. Et c’est avec ça que tu veux nous en apprendre sur les modèles et leurs merveilleux pouvoirs.
Ouch, la stupidité, ça fait mal…

Avant de connaître Mano, je pensais que le sketch du chevalier noir ou du perroquet mort des Monty Python était trop absurde et qu’un personnage d’une mauvaise foi aussi pathologique ne peut exister que dans l’imaginaire le plus déluré. Mais ça, c’était avant…

96.  pastilleverte | 11/06/2015 @ 9:16 Répondre à ce commentaire

Et pour en revenir au sujet initial de ce post :
Mon modèle préféré (akapifomètrico-doigt mouillé) prouve/démontre que, en 2100, 105% des climato alarmistes actuels autont disparu, ainsi que 100% des lecteurs/contributeurs de Skyfall.
Devant ce constat/prédiction/projection de la disparition d’espèces emblématiques autochtones, j’ai décidé de me mettre au vélo, d’accepter un prix du carbone élevé, et d’installer un moulin à vent une éolienne sur mon toit.
Bref, je sauve la Planète

97.  pastilleverte | 11/06/2015 @ 9:18 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#96),
Et blague à part, c’est à peu près 95% des « solutions » qu’on nous concocte (en rajoutant le tri de déchets) pour arrêter le « réchauffement de la Planète » à moins de « 2°C par rapport à l’ère industrielle ».

98.  Repied | 11/06/2015 @ 13:53 Répondre à ce commentaire

@Ben
Ce n’est pas parce que l’écologie est incapable de dire précisément à quel jour de quelle année, 52.1% des effectives de musaraigne à plumes dures auront disparus du sous-continent Indien que c’est une science en carton. Certes elle est « molle » (contrairement à d’autres sciences), certes tout est estimé avec de grosses marges d’erreur et si l’on compare tous les résultats sur une même problématique, ils ne sont pas identiques (d’un point de vue quantitatif), mais quand toute la « molitude » des résultats et théories conduit systématiquement à la même tendance (donc à la même conclusion qualitative), il faut être sérieusement croyant pour se permettre de nier cette connaissance cohérente et concordante.
Trouvez un seul écologue disant que la biodiversité est dans une période d’expansion sans précédent et que tous les indicateurs sont au vert, bon courage…
Cette science est encore juvénile, elle a encore du chemin à parcourir (et heureusement!), mais vous ne pouvez pas remettre en cause ses résultats sur le simple fait que vous ne les estimez pas assez précis, les écologues font ce qu’ils peuvent avec les connaissances actuelles, devraient-ils arrêter pour autant? Car le vrai problème, ce n’est pas le manque de précision et de finesse des théories et résultats (ça c’est l’excuse que vous utilisez), le problème c’est tout simplement que ce type de résultats ne rentre pas correctement dans votre conception (ou compréhension…?) du monde.

99.  Repied | 11/06/2015 @ 13:59 Répondre à ce commentaire

@ben
pour finir, là je parle de la précision de l’écologie fonctionnelle, celle qui se préoccupe de la réalité du terrain, et donc de millions d’interactions simultanées (mais qui utilise aussi ces modèles si furieusement honnis sur ce blog), je ne parle pas de l’écologie de laboratoire travaillant sur des espèces témoins, où toutes les conditions sont maîtrisées. Dans ce cas, la précision et la fiabilité des résultats peut faire pâlir bon nombre de biologistes.

100.  Ben | 11/06/2015 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

Repied (#98), Repied (#99), merci d’être revenu. Malheureusement, vous ne répondez à aucune de mes questions et objections que je vous ai soumises en Ben (#23), et vous divergez en me prêtant des propos que je n’ai pas tenus. Je n’ai dit nulle part que l’écologie est une science en carton (« science juvénile », pour reprendre vos termes, me va beaucoup mieux), ni que la biodiversité est en période d’expansion sans précédent (il suffit de voir la courbe de Courtillot & Gaudemer que j’ai reproduite en p. 173 de La Peur exponentielle pour comprendre que, même si nous sommes très haut à l’échelle géologique, la dernière expansion majeure de biodiversité a pris fin il y a un moment). Par ailleurs, ce n’est pas son manque de précision qui me fait douter de l’étude qui fait l’objet de ce fil (c’est même plutôt le contraire qui serait vrai : la précision avancée est bien trop grande au vu des données disponibles). En passant, je ne pense pas que la conversation ait besoin d’interprétations psys sur ma « conception du monde ».
Seriez-vous disposé à relire Ben (#23) et me dire ensuite avec quoi vous êtes en accord ou pas ?