Une nouvelle étude calcule la vitesse de formation de la glace


J'ai trouvé l'article que vous allez lire intéressant, non pas parce qu'il décrit une attrayante  étude qui tente d'aboutir à une  bonne connaissance de la cinétique de formation de la glace (d'eau douce) mais parce qu'il montre comment en science les super-calculateurs peuvent aider dans l'avancée des connaissances, pourvu que les modèles numériques qui sont mis en oeuvre débouchent sur des résultats qui sont en concordance avec les expériences et les observations.

Ce qui est loin d'être le cas de la science du climat . C'est pour cela que j'ai choisi de traduire cet article de WUWT

La source  primaire.


Bernnard

Anthony Watts, le 4 aout 2015

De Princeton,

Des chercheurs de l'Université de Princeton ont pour la première fois directement calculé la vitesse à laquelle l'eau se cristallise en glace à l’aide d’un modèle numérique réaliste de molécules d'eau virtuelles. Les simulations, qui ont été effectuées sur des super-calculateurs, permettent de mieux comprendre le mécanisme par lequel l'eau transite à partir d'un liquide à un solide cristallin.

Comprendre la formation de la glace nous renseigne sur la façon dont les températures froides affectent à la fois les systèmes de vie et de non-vie, comme la façon dont les cellules vivantes répondent au froid ou le mécanisme de formation de la glace dans les nuages de haute altitude. Une connaissance plus précise des étapes initiales de la cristallisation de  l’eau pourrait éventuellement nous aider à améliorer les prévisions météorologiques et les modèles climatiques, ainsi que de permettre le développement des  matériaux appropriés à l'ensemencement des nuages afin d’accroitre les précipitations.

En utilisant un modèle numérique pour définir comment les molécules d'eau s’assemblent  en cristaux de glace, les chercheurs ont constaté que deux types cristallographiques de glace se concurrencent  pendant la nucléation: le système cubique de glace (bleu) est moins stable, que le système hexagonal (rouge) lequel forme la majorité de la glace sur la Terre. La nucléation se produit lorsque les molécules d'eau se rejoignent pour former des structures (ci-dessus), qui se développent au fil du temps (de gauche à droite). Finalement, la glace hexagonale l’emporte (non représenté). Les chercheurs ont découvert que l'ajout de nouveaux  motifs cubiques sur un système cristallin existant donne naissance à des noyaux qui sont plus sphériques, et donc plus stable. En revanche, l'ajout de motifs hexagonaux  a tendance à donner lieu à des chaînes de cages hexagonales lesquelles  forment un  noyau moins sphérique et donc moins stable.Credit Images: Haji-Akbari, Princeton University.

Les chercheurs ont examiné le processus au cours duquel, lorsque la température baisse, les molécules d'eau commencent à s’accrocher les unes aux autres pour former un petit germe de glace solide dans le liquide environnant. Ces petits germes ont tendance à disparaître rapidement après leur formation [NdT: ils refondent]. De temps en temps, une grande zone agglomérée, connue comme étant un noyau critique, émerge et est suffisamment stable pour se développer  plutôt que de fondre. Ce processus de formation d'un tel noyau est connu comme étant une étape critique de la nucléation.

Pour étudier la nucléation, les chercheurs ont utilisé un modèle numérique de l'eau en  reproduisant  les deux atomes d'hydrogène l’atome d'oxygène présents dans l'eau réelle. Grâce à des simulations informatiques, les chercheurs ont calculé la durée moyenne qu'il faut pour la formation du premier noyau à une température d'environ 230 degrés Kelvin ou moins 43 degrés Celsius, ce qui est représentatif de la situation dans les nuages de haute altitude.

Ils ont constaté que, pour un mètre cube d'eau pure, la durée nécessaire pour la formation d’un noyau essentiel est d'environ un millionième de seconde. L'étude, menée par Amir Haji-Akbari, un associé de recherche postdoctorale et Pablo Debenedetti un professeur de génie chimique et biologique, a été publiée en ligne cette semaine dans la revue Actes de l'Académie nationale des sciences [PNAS].

"La signification principale de ce travail est de montrer qu'il est possible de calculer le taux de nucléation pour les modèles relativement exactes de l'eau", a déclaré Haji-Akbari.

En plus de calculer la vitesse de nucléation, les chercheurs ont exploré l'origine des deux formes cristallines différentes que peut prendre la glace à la pression ambiante. La glace que nous rencontrons dans la vie quotidienne est connue comme étant de la glace à structure hexagonale. Une deuxième forme, la glace cubique, est moins stable et peut être trouvée dans les nuages de haute altitude. Les deux sortes de glace sont constituées d'anneaux hexagonaux, avec un atome d'oxygène sur chaque sommet, mais la disposition relative des anneaux est différente dans les deux structures.

« Dans la nucléation de l'eau pour former de la glace il y a habituellement une combinaison des formes cubiques et hexagonales, mais la raison n’en est pas comprise », a déclaré Haji-Akbari. «Nous avons pu voir comment les petits germes de glace changent pendant le processus de nucléation et l'une des principales conclusions de notre travail est d'expliquer comment une forme moins stable de la glace est favorisée au détriment de la glace hexagonale plus stable, pendant les étapes initiales du processus de nucléation ».

Debenedetti a ajouté: « Ce que nous avons trouvé dans nos simulations est qu’avant que nous passions à la glace hexagonale nous avions tendance à former de la glace cubique ce qui était très satisfaisant parce que c’est cela que l’on observe dans les expériences ». Un des points forts de l'étude, a déclaré Debenedetti, était la méthode innovante développée par Haji-Akbari pour identifier les formes cubiques et hexagonales dans la simulation par ordinateur.

Les modèles numériques sont très pratiques pour les études des nucléations parce que mener des expériences à des températures précises dans les conditions atmosphériques où se trouvent les molécules d’eau pendant la nucléation, est très difficile, a déclaré Debenedetti, qui est professeur en génie chimique et biologique en sciences appliquées et doyen de recherche. Mais ces calculs nécessitent d'énormes quantités de temps pour l'ordinateur.

Haji-Akbari a trouvé un moyen pour effectuer le calcul, alors que les tentatives précédentes avaient échoué. La technique pour modéliser la formation de glace consiste à examiner les petits germes de glace simulés par ordinateur, appelées cristallites, pendant leur formation. Normalement, la technique consiste à examiner les cristallites après chaque étape de la simulation, mais Haji-Akbari a modifié la procédure de telle sorte que des intervalles plus longs pouvaient être examinés, permettant à l'algorithme de converger vers une solution et d’obtenir une séquence de cristallites qui a finalement conduit à la formation d'un noyau critique.

Même avec les modifications, la technique a pris à peu près 21 millions d'unité de traitement d'ordinateur (CPU heure), pour suivre le comportement de 4096 molécules d'eau virtuelle dans le modèle, qui est connu comme TIP4P / glace et est considéré comme l'un des modèles moléculaires les plus précis de l'eau . Les calculs ont été effectués sur plusieurs super-calculateurs, à savoir les super-calculateurs Della et Tiger à l'Institut Princeton for Computational Science and Engineering; le super-calculateur Stampede  au Texas Advanced Computing Center;  le super-calculateur Gordon au San Diego Supercomputer Center; et le super-calculateur Blue Gene / Q à l'Institut Polytechnique Rensselaer.

Debenedetti  a noté que le taux de formation de la glace obtenue dans leurs calculs est beaucoup plus faible que celui qui avait été trouvé par l'expérience. Cependant, les calculs informatiques sont extrêmement sensibles, ce qui signifie que de petits changements dans certains paramètres du modèle de l'eau ont des effets très importants sur le taux calculé. Les chercheurs ont été en mesure de retracer l'écart, qui est de 10 ordres de grandeur, venant des  aspects du modèle d’eau plutôt que de la méthode. Comme la modélisation des molécules d'eau s’améliore, les chercheurs pourraient être en mesure d'affiner leurs calculs de taux.

 

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L'étude:  « Le calcul direct de glace taux de nucléation homogène pour un modèle moléculaire de l'eau », par Amir Haji-Akbari et Pablo G. Debenedetti, paru dans la revue Actes de l'Académie nationale des sciences Early Edition Délais: 3 Août 2015. Abstract.

J'ai ajouté ceci:

Structure hexagonale de la glace.

Les atomes d'hydrogène sont liés non seulement  par des liaisons covalentes à l'oxygène de la molécule où ils sont engagés, mais aussi par des liaisons hydrogènes plus faibles, moins énergétiques, avec l'oxygène d'une molécule adjacente.
Enfin, comme il fait chaud, voici pour illustrer des images rafraichissantes de cristaux de glace en vidéo (2012)

,

44 réponses à “Une nouvelle étude calcule la vitesse de formation de la glace”

  1. Du pastis, avec la glace serait une bonne idée ! Qui en amène ?   😉

  2. Les chercheurs ont été en mesure de retracer l’écart, qui est de 10 ordres de grandeur, venant des aspects du modèle d’eau plutôt que de la méthode. Comme la modélisation des molécules d’eau s’améliore, les chercheurs pourraient être en mesure d’affiner leurs calculs de taux.

    Un écart d’un rapport dix milliards entre simulation et réalité, et c’est sensé « aider faire avancer la connaissance » ?!?!? Non mais de qui se moque-t-on, on se croirait entendre un prêche de Le Treut sur « l’utilité des modèles climatiques ». C’est bien le discours relativiste des gauchistes, c’est faux mais c’est précisément faux, blanc, c’est noir, noir c’est blanc.

  3. Juste une suggestion de correction: Comprendre la formation de la glace nous renseigne


  4. Désolé pour les caractères en gras , je n'arrive pas à remédier au problème.

  5. Bernnard,

    Oui c’est de la recherche fondamentale intéressante qui si elle reste dans les laboratoires ne pose de problème à personne si…. on trouve l’argent pour la faire et si on justifie d’utiliser tant de temps de calcul pour faire précisément ça comme recherche plutôt qu’autre chose….

    Comme le souligne à juste titre minitax on est très très très loin de l’expérience pour le moment. Mais contrairement à lui je pense qu’il peut être utile de savoir et de se rendre compte à quel point les simulations numériques actuelles tirent à coté de la plaque dans ce domaine.

    Ensuite c’est de la nucléation homogène qui est étudiée alors que dans la nature et le système climatique c’est de toute façon généralement la nucléation hétérogène qui contrôle les changements de phases

  6. Bah … allez voir G .Foster ( alias Tamino ) ou J .Cook ( locataire permanent de SKS ) , ils vous démontreront pourquoi les modèles sont justes et les données erronées !! ( sarc )

  7. Ceci dit , je vais rajouter que les expérimentations , si elles sont nécessaires à la confirmation d’une théorie ou autre , sont réalisées en laboratoire sous atmosphère contrôlée , ce qui est quasi inapplicable à l’état « chaotique » et non linéaire du climat et ce , quel que soit le domaine d’étude .

  8. curieux…et il me semble typique de la genèse de la foi dans un modèle : on voit des trucs qui collent aussi on considère que le modèle ‘ a des qualités » et on est vachement content , alors certes avoir reproduit des trucs peut signifier que modèle est valide sur ce point, mais si un modèle ne reproduit pas tout comment savoir si ce « succès  » repose plus sur une bonne modélisation que d’une façon de hasard?

  9. CK66 (#8)

    Oui c’est les aérosols, les impuretés et les surfaces solides qui entrent en contact avec l’eau liquide qui jouent habituellement le rôle de noyau démarrant la formation de glace dans le monde réel.
    Le phénomène de givrage, par exemple, est bien connu en aéronautique et consiste en une brusque formation de glace sur les bords d’attaque des surfaces portantes par exemple lorsque l’appareil entre dans des conditions de vol où l’atmosphère contient de l’eau en surfusion c’est à dire thermodynamiquement instable à une température inférieure à 0 °C.
    Ici au contraire les expériences dont parlent les auteurs doivent éviter précisément avec un énorme soin tout ça pour se placer en conditions de nucléation homogène.

    lemiere jacques (#9)

    La glace cubique formée transitoirement en petit noyau était un phénomène expérimental remarquable, puisque ce n’est pas la phase thermodynamique stable observée dans un morceau de glace macroscopique.
    Ce papier a le grand mérite de montrer que des simulations numériques avec un « modèle » des interactions entre molécules d’eau permet de retrouver ça. (On est obligé d’utiliser un modèle et de simplifier car on ne peut pas calculer avec les interactions réelles déduites des premiers principes)
    C’est intéressant et encourageant mais sans plus.
    Cela veut (peut-être) juste dire que le modèle de l’eau utilisé est suffisant pour ce phénomène-là peu sensible à certains de ses aspects insuffisants ou erronés alors que la vitesse de nucléation trouvée de 10 ordres de grandeur inférieure à l’expérience y est au contraire extrêmement sensible. C’est un phénomène courant et qui ne devrait pas surprendre.

  10. Tsih , très juste , on expérimente régulièrement la surfusion sur nos pare-brises en hiver au passage de l’essuie-glace .

  11. Tsih (#10), j’entends bien sauf que…reste toujours la question fondamentale de la modélisation , à partir d’un moment où on commet des simplifications , que penser du résultat ? Dans le cas d’espèce je ne sais pas, je suis très sceptique sur le fond il faut une description essentiellement quantique et ça me parait vraiment coton à faire.

    Je comprends bien qu’on puisse se convaincre pour diverses raisons parfaitement valables qu’une modélisation puisse sembler plus solide pour un aspect que pour un autre mais il reste toujours une zone de doute selon moi. Ou bien on contrôle tout ou bien on ne sait pas trop où on va.

  12. lemiere jacques (#12),

    Il me semble que ou bien la simulation met en évidence une ou deux raisons « simples » et on  » a tendance à croire » ou bien le résultat est le fruit d’une somme d’interactions (chacune en somme approximativement simulée) et on ne sait que penser…

    Mais la question est toujours la m^me quelest le test qui permet d’affirmer que la simulation d’un phénomène simplifié est probante?

  13. lemiere jacques (#12-13)

    Mais la question est toujours la m^me quelest le test qui permet d’affirmer que la simulation d’un phénomène simplifié est probante?

    C’est la comparaison avec l’expérience ou les observations de la nature de toutes les conséquences connues du modèle. Tant qu’il y a accord raisonnable on est en droit de penser que l’on est sur la bonne voie mais même là sans plus de prétentions que ça. (Les modèles du climat n’en sont pas là du tout du tout et ne peuvent être pris au sérieux pour prendre des décisions politiques et devraient être remis à une modeste place d’outils de recherche de labo parmi d’autres largement négligés en leur faveur.)

    C’est la dure réalité de l’entreprise scientifique qui en passant est toujours obligée de  » simplifier  » lorsqu’elle entreprend d’expliquer ou de comprendre les phénomènes réels.

    Il faut faire avec et sans doute se forcer à ne jamais perdre de vue les limites de l’exercice.

  14. Tsih (#14),

    oui oui, mais les modèles complexes conduisent à une situation particulière, ainsi, on nous parle du succès du modèles à reproduire telle chose alors qu’en réalité la conviction se fait sur une compréhension supposée reposant sur des causes plausibles que le cerveau humain peut appréhender,( la foi dans les modèles climatiques reposent d’abord et avant tout sur la conviction que 2 CO2> en gros un degré de plus avec en plus ah ben dis donc si il fait plus chaud plus de vapeur d’eau et donc un peu plus de réchauffement)..
    Pour le cas d’espèce ( je n’ai pas llu l’article) mais la conviction ( du moins sa naissance) se fait sur le fait que la naissance de cette structure est compréhensible pour différentes raisons géométriques, cinétiques, et énergétique, il faut en somme qu’il y ait aussi un germe de nucléation de compréhension.

    Mais on est bien d’accord sur le fond…ça reste un outil empirique validé par …l’expérience…et on a pas d’outil simple de validation…
    on parle toujours de foi, de conviction, de croyance…

    dans le cas d’espèce si je ne peux pas comprendre pourquoi la propriété apparaît si je n’arrive pas à me construire un scenario causal , ma conviction est faible, enfin bref… je croisq u’en gros tout le monde est d’accord

  15. Murps (#15) lemiere jacques (#16)

    Seule une poignée de climatologues peuvent être assez naïfs pour « croire » à et avoir des convictions arrêtées sur ce que pondent leurs modèles et sur leur compréhension ou théorie actuelle des choses.

    Malgré leurs manies amusantes, rappelées par Murps, les physiciens dignes de ce nom, eux, savent qu’on ne peut pas faire de prédictions sérieuses sur une petite perturbation comme celle du CO2 dans un système pareil et se gardent bien d’en faire et de s’y attaquer.

    Rompus plus que d’autres à évaluer le degré de pertinence des approximations inévitables, ils ne vont pas jusqu’à croire qu’une approximation de « vache sphérique » pourra jamais faire émerger les mamelles.

  16. Tsih (#17),

    convictions arrêtées certes, mais alors pourquoi pas plus de réactions vis à vis d’une déclaration du genre  » 95 % de confiance  » à part pierre Darriulat et quelques autres on entend pas grand chose..

  17. Tsih (#17),

    Seule une poignée de climatologues peuvent être assez naïfs

    Je pense que les naïfs ce ne sont pas eux , ce sont ceux qui croient qu’ils le sont

  18. scaletrans (#21),
    lemiere jacques (#19),

    J’avais commencé une traduction de ce texte (mais j’étais pas allé bien loin).
    Ben m’avait demandé de la mettre de côté (la traduction était de toutes façons « en pause »), je crois qu’il était en contact avec Darriulat. Je ne sais pas ou l’affaire en est.

    A ma connaissance, il n’a pas écrit de texte en français. Pour quoi faire ? Le publier ou ? Intervenir devant l’OPECST (office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) ? Il n’y a pas un seul diplômé en science dedans à part des médecins.

    Il avait aussi publié un texte chez Judith Curry.

  19. the fritz (#17)

    Je pense que les naïfs ce ne sont pas eux , ce sont ceux qui croient qu’ils le sont

    Vous faites partie des naïfs qui croient à un complot ?

  20. Tsih (#23),

    Vous faites partie des naïfs qui croient à un complot ?

    Toutafé; le complot du fric et celui là c’est le pire

  21. Tsih (#17),
    ce n’est pas tellement de la science, il s’agit d’une application taille grand patron du principe de précaution…

    on a en gros :
    va pour 1 degré de plus si on double le CO2 si rien ne change par ailleurs (donc purement calcul théorique hypothétique et à vrai dire erroné);
    ..bon 1 degré est ce qu’on connait le bazar à un degré près??
    non mais attends, il n’est pas impossible qu’il se produise une amplification due à la flotte tout ça…
    t’es sur?
    non, mais c’est pas impossible…
    de combien?
    .j’en sais foutre rien..mais si on regarde un peu avec des hypothèses non vraiment rejetables …on peut imaginer que ça augmentait de 0,5 à plein disons 6 degrés en 2100;
    donc t’en sais rien…
    non mais je sais que je ne peux pas démontrer que ce ne soit pas la catastrophe…et donc les enfants tout ça…

  22. lemiere jacques (#25)

    ce n’est pas tellement de la science, il s’agit d’une application taille grand patron du principe de précaution…

    Oui, et si le remède proposé est presque certainement pire que la mal, à savoir, avoir de gros problèmes tout de suite plutôt que d’hypothétiques ennuis futurs ce n’est plus de la « précaution ».

    Quand la science ne peut pas répondre il y a une autre attitude sage résumée par l’adage: dans le doute abstiens-toi.

    De vouloir « contrôler » le climat.

  23. the fritz (#24)

    Toutafé; le complot du fric et celui là c’est le pire

    Oui, d’accord, ça aide certainement un paquet de climatologues à « croire » à leurs modèles mais ce n’est pas un complot pour moi, juste un phénomène émergent que personne n’a besoin d’organiser.

    Ensuite ils prennent un gros risque en bafouant ainsi la science et « naïf » comme je suis, je pense que ça ne se terminera a priori pas bien pour eux.

  24. Tsih (#27),

    AMHA c’est quand même un complot; la volonté politique qui a présidé à la création du GIEC, l’appui unanime de la sphère médiatique internationale, le financement et l’action des ONG, tout ceci n’est pas simplement un « phénomène émergent ».
    Si, grâce à Internet, une sorte de Samizdat ne s’était pas constitué naturellement, nous serions cuits. La grand-messe malthusienne de la repentance tous azimuts de l’humanité pécheresse aurait pris partout des dimensions apocalyptiques.

  25. scaletrans (#28)

    Oui, au niveau politique c’est organisé mais au niveau scientifique, globalement, je ne crois pas.

    Ensuite , il est vrai que certains scientifiques sont aussi passés dans la politique, comme Jouzel.

    La grand-messe malthusienne de la repentance tous azimuts de l’humanité pécheresse aurait pris partout des dimensions apocalyptiques.

    Je ne suis pas trop pessimiste, cette messe va se heurter aux réalités incontournables et ça va coincer. Espérons que le changement de cap ne prendra pas aussi longtemps que pour l’expérience communiste en ex-Union Soviétique.

  26. Tsih (#27),

    naïf” comme je suis, je pense que ça ne se terminera a priori pas bien pour eux

    Ils toucheront leur retraite comme les autres et se seront bien baladés sans avoir rien produit ; leur image de marque sera oubliée et ils auront parasité le monde comme les banquiers , les assureurs etc….et les techniciens du green business

  27. the fritz (#30), Avant de dire du mal des assureurs, assurez-vous qu’il n’y en a pas sur ce site (ou d’ex-assureurs), par principe de précaution, bien sûr ! laugh

  28. de Rouvex (#31),
    Nous disons bien du mal des scientifiques , et là , il y en a bien plus que des banquiers et des assureurs ; s’il reste peut-être quelques scientifiques honnêtes , je crois que par essence banquiers et assureurs sont nés malhonnêtes

  29. Tsih (#29), pareil, concours de circonstance alliance de la carpe et du lapin, où la chimère biduloïdale va muter et oublier le réchauffement climatique pour se recentrer sur un nécessaire contrôle de tout lié à la finitude du monde et aux injustices ecolonomiques.
    Les verts sont très efficaces à recycler une chose: la peur.

  30. the fritz (#30),
    Pas d’accord … ils sont dans leur position actuelle parce qu’ils ont vu venir les idées qui marchaient et ont su manoeuvrer pour se placer là où il faut. Si le vent tourne, je parie qu’ils n’auront pas perdu leurs capacités et resteront de toutes manières aux commandes en vous expliquant qu’ils ont toujours eu raison de ne pas suivre les conseils de « The Fritz » et « papijo » !

  31. the fritz (#30)

    Ils toucheront leur retraite comme les autres….

    Oui sans doute, je ne parlais pas de ça. Quand je disais que ça se terminera mal pour eux c’était sur le plan scientifique.

    Même ses « amis » commencent à prendre leur distance par rapport à Mann par exemple et son Mann-made global warming.

  32. Tsih (#37),
    D’accord avec vous, il n’y a pas de complot juste des opportunistes qui savent sauter dans un train d’autant qu’il y avait un paquet de $, et d’€ dans le dit train. Ce sont les écolos qui ont très bien manipés sur ce sujet. Si ils sont nuls en politique, ils sont excellents en propagande et communication.
    Maintenant que le soufflet « scientifique » est entrain de retomber et que $ et € fondent à vu d’œil (ou l’inverse !) et qu’électoralement cela ne semble plus rien rapporter, nos opportunistes vont être éparpillés aux quatre vents. C’est juste une question de temps.

  33. Curieux (#38)

    Je serais encore plus cynique vous.

    Mon sentiment est qu’une grande majorité silencieuse de climatologues « ferment leur gueule », font juste semblant d’être dans le consensus et…
    prennent le pognon pour faire la recherche qu’ils avaient envie de faire et ne pouvaient pas faire.
    C’est l’occasion ou jamais puisque des imbéciles de politiques sont prêts à (faire) payer.
    C’est l’occasion ou jamais puisque quelques imbéciles sortis de leurs propres rangs ont été assez naïfs et fats pour « croire » les résultats de leurs « modèles », se faire mousser auprès de ces politiques en promettant la fin du monde si… .

  34. Oups …

    Allez pour le fun …

    il ne reste plus à ce jour que 3,6 millions de kilomètres carrés de l’océan arctique couverts par une banquise plus ou moins continue

    Je crois que les auteurs de l’article et donc Huet ( la source ) confondent les miles et les kilomètres ( carrés évidemment ).

    « Au delà de la surface englacée en diminution, c’est le volume total des glaces qui diminue fortement » poursuit Sylvestre Huet.

    Source officielle NSIDC .

    July 2015 average ice extent was 8.77 million square kilometers (3.38 million square miles), the 8th lowest July extent in the satellite record. This is 920,000 square kilometers (355,000 square miles) below the 1981 to 2010 average for the month.

    http://nsidc.org/arcticseaicenews/2015/ … -and-shut/

    Reconnaissons qu’il s’agit là d’un travail méticuleux de journaliste !!!

    La source : http://www.ouest-france.fr/rec…..is-3626568

  35. Huet, qui a dû oublier que glace arctique fond toujours durant les étés "oublie" de comparer avec les années précédentes. Alors, il nous parle de "diminution", de "volume qui diminue fortement"..

    « Au delà de la surface englacée en diminution,

    Ben non ! ça va plutôt pas mal par les temps qui courent. Mieux que certaines années précédentes :
    Selon le DMI Danois (trait noir):

    c’est le volume total des glaces qui diminue fortement » poursuit Sylvestre Huet.

    Ben non ! ça va bien mieux que les années précédentes.
    D'après PIOMASS (trait rouge) :

    On se demande s'il se donne la peine de consulter quelques données.

    La fin (la FLOP21) justifie les moyens ?

  36. A peine rentré de vacances Hué pond deux crottes de plus sur le catastrophisme climatique ?

    Rien de neuf sous le soleil c’est son obsession.

    La dernière prépare le terrain pour la FLOP21

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