Lancement du Collectif des climato-réalistes

À l’approche de la conférence de Paris qui accueillera en décembre les représentants de tous les pays pour lutter contre l’évolution du climat, nombreux sont ceux, individus et associations, qui souhaitent exprimer leur préoccupation devant la propagande actuelle qui impose une véritable panique. La peur irrationnelle qui nous est quotidiennement distillée est l’œuvre d’une bureaucratie climatique dont l’intérêt objectif est d’aller toujours plus loin dans l’outrance et les prophéties de malheur. Pour lui faire face, il est aujourd’hui lancé le Collectif des climato-réalistes, qui regroupe individus et associations rassemblés derrière un même projet : favoriser le retour à la raison dans le regard commun sur le climat.

L’absence de tout réchauffement statistiquement significatif à l’échelle de la planète depuis maintenant près de vingt ans, la hausse modérée et sans accélération du niveau de l’Océan depuis un siècle, la stabilité de la banquise à l’échelle globale ou encore la baisse de l’intensité cyclonique de ces dernières années ne sont que quelques exemples des observations de plus en plus nombreuses qui indiquent que l’approche de la question climatique ne saurait se réduire à des slogans culpabilisateurs. Le prétendu « consensus » sur la responsabilité humaine n’est qu’un leurre, nombreux sont les scientifiques parmi les plus éminents qui expriment leurs doutes sur la question. En ostracisant ces opinions dissidentes si essentielles à la bonne marche de la science, ce faux consensus imposé retarde notre compréhension du système climatique en même temps qu’il incite à des politiques irrationnelles et donc contre-productives.

Le temps est venu d’accepter que le climat a toujours changé et que l’humanité devra s’y adapter demain comme elle s’y est tant bien que mal adaptée hier. Une entente mondiale permettant à chacun d’être mieux protégé des aléas météorologiques est une belle ambition, dont la réalisation nous emplirait tous de fierté. Toutefois, cette ambition ne produira ses fruits que si elle ne grandit pas à l’ombre d’une peur arbitraire qui conduit à se tromper d’adversaire et à se focaliser sur les gaz à effet de serre, dont l’importance apparaît comme grandement exagérée. L’attention consacrée à l’avenir climatique est devenue une obsession démesurée qui risque fort de faire oublier les vrais enjeux collectifs de ce début de siècle.

Le Collectif des climato-réalistes se propose d’organiser diverses manifestations et de promouvoir des initiatives qui porteront un regard alternatif au discours dominant. L’objectif unique du Collectif est de contribuer à une information francophone sur le climat qui tranche avec la litanie catastrophiste actuelle. Le Collectif n’a aucun but lucratif, politique ou confessionnel.

Avec ses neuf ans d’existence et une notoriété qui s’étend dans toute la francophonie, le blog Skyfall est apparu comme le lieu d’expression le mieux adapté pour les climato-réalistes. En accord avec ses animateurs, Skyfall devient ainsi aujourd’hui le domicile internet de référence du Collectif. C’est donc prioritairement sur Skyfall que le Collectif publiera informations et annonces diverses, qui pourront bien entendu être relayées aussi ailleurs.

Tous ceux, individus ou associations, qui désirent soutenir le Collectif sont les bienvenus. Le Collectif souhaite vivement s’élargir aux sensibilités les plus variées et incarner ainsi cette large frange de la société civile qui, au-delà de tout clivage partisan, ne se reconnaît pas — ou plus — dans les discours alarmistes et culpabilisants sur le climat.

 

Comité scientifique :

Jacques Duran (physicien, directeur de recherches au CNRS (e. r.))

François Gervais (physicien, université François Rabelais, Tours)

Benoît Rittaud (mathématicien, université Paris-13, Sorbonne-Paris-Cité)

Camille Veyres (Mines-Telecom)

István Markó (chimiste, université catholique de Louvain)

Reynald Du Berger (géophysicien, université du Québec à Chicoutimi)

 

Comité d’organisation :

Marie-France Suivre

Christian Gérondeau

Pierre Bouteille

Benoît Rittaud

L’équipe de Skyfall

 

Personnes morales membres du Collectif :

Association française des climato-optimistes

Association pour la liberté économique et le progrès social

Contribuables Associés

Institut de recherches économiques et fiscales

Institut Turgot

Students for liberty

Liberté Chérie

Héritage et Progrès

des Gadz’Arts d’Aix-en-Provence

le club des Grogniarts du CO2 (rassemblement informel de cadres de l’industrie, du commerce, de
l’enseignement et d’organismes scientifiques)

 

La liste des personnes physiques membres du Collectif sera publiée prochainement. Cette liste, tout comme celle des personnes morales, s’enrichira à mesure que le Collectif recevra de nouveaux soutiens.

Pour apporter votre soutien, merci d’envoyer un courrier à l’adresse collectifdesclimatorealistes@gmail.com en précisant :

– pour les personnes morales : intitulé exact, site internet ;

– pour les personnes physiques : prénom, nom, profession actuelle (si vous êtes retraité : dernière profession exercée, ou bien la plus significative), éventuellement lien vers un page personnelle, un site ou un blog (limité à un seul lien).

Les responsables du Collectif des climato-réalistes se réservent le droit de refuser ou de retirer tout soutien jugé inapproprié.

303 Comments     Poster votre commentaire »

201.  Bob | 17/09/2015 @ 11:25 Répondre à ce commentaire

Murps (#198),

si on se contente du calcul comme un simple ordre de grandeur.

Sans doute mais on ne se contente pas de calculer un simple ordre de grandeur.
Les +33° revendiqués pour l’effet de serre proviennent de -(-18) +15.
Et on ne calcule pas un ordre de grandeur à partir d’une soustraction (ou d’une addition).

202.  Bob | 17/09/2015 @ 11:31 Répondre à ce commentaire

Araucan (#200),
Et en 2006, il y avait aussi Charles Muller avec son excellent blog « climat-sceptique » malheureusement abandonné.
PU a aussi été lancé en fin 2006.

203.  joletaxi | 17/09/2015 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

notre « père » à tous est le regretté Jhon Daly

j’ai commencé à m’intéresser à cette question en lisant un jour un de ses articles sur le fameux repère gravé dans le roc ,marquant le niveau de la mer en 1841

Cela avait été l’occasion d’une vraie tempête d’insultes, comme pour l’arbre de Tuvalu de Morner

Ah, c’était le bon temps

204.  Bob | 17/09/2015 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#203),
Oui, c’est vrai. Et lui avait commencé en 2003 si je me souviens bien.

205.  Murps | 17/09/2015 @ 13:47 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#199),

Je n’écris qu’une fois par an.

C’est mieux que « La bougie du sapeur » !

206.  Garrigues | 21/09/2015 @ 21:03 Répondre à ce commentaire

Il me semble que nos analyse sur les dévoiements des Climato-activistes ne font pas une part suffisante à l’analyse économique.
Les Climato-Sceptiques sont bien au point sur la contestation des thèses dominantes concernant le soi-disant « réchauffement global », pour ce qui concerne les sciences physiques, chimiques, météo, etc.
Mais nous parlons trop peu du chapitre économique, lequel a pourtant une très grande importance.
C’est l’économie qui nous aide à choisir les priorités, c’est-à-dire les chapitres où il est justifié de consentir de grosses mises de fonds.
On n’est d’ailleurs pas obligé de parler spécifiquement en termes économiques, sur ce thème.
Par exemple, pour répondre à ceux qui veulent que l’on déploie des efforts inouïs pour éviter le « Réchauffement », nous pouvons répondre ceci : il y a encore à ce jour 700 millions d’Humains qui ne mangent pas à leur faim. Si nous consacrons d’importantes dépenses à nous protéger contre le « réchauffement », c’est autant de ressources qui ne viendront pas les aider à sortir de leur situation de détresse actuelle.
Il faut donc faire des arbitrages, des choix de priorités. Et là, on n’est plus dans la physico-chimie, mais dans la simple morale.
Si l’action contre le réchauffement doit accroître la pauvreté, elle est mal fondée, et en réalité, tout simplement criminelle.

207.  Garrigues | 21/09/2015 @ 21:13 Répondre à ce commentaire

Nicias (#10), Je ne suis pas tout-à-fait d’accord avec vous, mais ce n’est sans doute qu’une question de formulation.
Quand vous dites que ce site ne devrait passer aucun « article autre que scientifique », je dirai : OK, à condition d’y placer aussi l’économie.
Il est vrai qu’on peut dire que l’économie est une science, même si elle est un peu mois dure que la physique.

Par exemple, quand l’incontournable « Lord » Nicholas Stern actualise les coûts futurs du réchauffement avec un taux d’intérêt très faible « par solidarité avec les générations futures », nous sommes dans l’économie, et même dans la morale (dévoyée, mais une morale quand même).

208.  Murps | 21/09/2015 @ 23:34 Répondre à ce commentaire

Garrigues (#207),

Il est vrai qu’on peut dire que l’économie est une science, même si elle est un peu mois dure que la physique.

Je comprend pas toujours la physique mais par contre j’entrave que pouic en économie…

209.  JG2433 | 22/09/2015 @ 8:54 Répondre à ce commentaire

Murps (#208),

Je comprend pas toujours la physique mais par contre j’entrave que pouic en économie…

+1

Par pure méchanceté, sans doute, il s’est dit que les climatologues ont été inventés afin que les économistes se sentent moins seuls… 😉

210.  Abbé | 24/09/2015 @ 17:17 Répondre à ce commentaire

Pour information : Demain, vendredi, Europe 1 déménage pour l’Ile de Sein et consacrera l’antenne aux changements climatiques. On va encore en entendre des vertes et des pas mures ! Il devrait y avoir des temps d’antenne pour l’intervention d’auditeurs. Ce serait l’occasion d’essayer d’en tirer profit ..

211.  Abbé | 24/09/2015 @ 17:20 Répondre à ce commentaire

Garrigues (#206),

C’est ce que nous désignions comme le « développement durable ». Cette notion ne doit pas être perdue de vue.

212.  chercheur | 25/09/2015 @ 14:08 Répondre à ce commentaire

Garrigues (#207),

Qu’est-ce qu’une science?

Personnellement je considère qu’une science est une discipline qui a réussi à développer au moins une théorie qui n’a pas été invalidé par l’expérience. Il s’agit alors d’une loi scientifique.

L’économie répond-elle à ce critère? Je ne le pense pas à moins que vous m’indiquiez une théorie économique qui n’ai jamais été invalidé par l’expérience.

Il existe aussi des disciplines qui cherchent à appliquer l’approche scientifique. On peut éventuellement les appeler des sciences descriptives. Le problème, c’est qu’elles se contentent rarement de décrire et se targuent de présenter des théories annoncées comme scientifiques alors qu’elles sont régulièrement invalidées par l’expérience. Elles sont nombreuses et pour moi l’économie fait partie de ces disciplines qui ont débordé de leur mission descriptive sans réussir à trouver une seule théorie pertinente dans le temps.

Parmi ces disciplines, il y a l’écologie, l’économie, l’épidémiologie, la sociologie, et bien d’autres.

Tant qu’elles se contentent de décrire la réalité, elles font un travail de grande importance qui correspond à l’approche scientifique. Quand elles débordent de leurs activités en présentant des théories foireuses, elles deviennent des pseudo sciences et malheureusement toutes celles que j’ai indiquées n’ont pas été capables de rester des sciences descriptives. Il en ressort en permanence des confusions dans l’esprit du public qui est abusé par le caractère annoncé comme scientifique de théories foireuses.

213.  pierreb1 | 25/09/2015 @ 15:05 Répondre à ce commentaire

Il n’est de développement durable qu’économiquement viable. Sinon c’est la porte ouverte à la spirale infernale subventions > taxations > endettement > faillite.

Comme le disait Michel Ktitareff, de Palo Alto, dans Les Echos du 13.09.11: quand ce sont les Etats ou les ONG qui « choisissent les vainqueurs technologiques avec l’argent des contribuables », il y a fort à parier que les business models échappent à toute rationalité économique et/ou scientifique et ne soient donc pas soutenables.

214.  JC Abbé | 17/10/2015 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

Obscurantisme climatique
Thierry Piou, signataire du manifeste CR44 pour « une information objective et scientifique sur le changement climatique » (http://www.futuroscopie.com/fi.....e-CR44.pdf) était invité à donner une conférence au Croisic sur le changement climatique. A cinq jours de l’échéance, cette conférence est annulée par le Président de l’association écolo, organisatrice. Les motivations ne manquent pas de sel (de Guérande …) :
Bonjour Monsieur,
> > Nous regrettons de devoir annuler votre intervention programmée le 23 octobre au Croisic.
> > Votre dernière réponse à Christian Biaille qui vous demandait d’adapter votre exposé comme vous vous en étiez engagés lors de notre rencontre le 20 juin dernier n’est pas satisfaisante, tant en ce qui concerne le fond que la forme.
> > Notre mission d’association de protection de l’environnement en presqu’île du Croisic ne peut pas porter un message militant d’opposition aux thèses exprimées par le GIEC.
> > Nous avions accepté avec intérêt de vous accueillir pour écouter les arguments pointant les faiblesses du courant de pensée dominante, comptant sur l’esprit critique de notre auditoire pour se faire une opinion.
> > Mais nous ne pouvons pas prendre le risque d’accueillir un militant de la cause adverse sans pouvoir de contrôle.
> > Nous regrettons vivement que vous n’ayez pas crû bon d’adapter votre exposé.
> > Nous avons déjà entrepris d’annuler tous les vecteurs de communication que nous avions lancé pour les invitations.
> > Cordialement
> > Gilles PELON
> > président CA DECOS

Le brave président craint que des propos mettant en cause le fonctionnement du GIEC ne viennent ébranler la religion de ses ouailles ; mieux vaut se barricader tout en militant pour une écologie participative, ouverte et accueillante !

215.  the fritz | 17/10/2015 @ 14:48 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#214),
Appelez le 06 03 49 52 32. et emmerdez un peu le secrétaire , ce que je viens de faire

216.  Murps | 17/10/2015 @ 15:49 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#214), dites les amis, je pense qu’on devrait commencer à stocker toute cette accumulation de vacheries dans un petit carnet avec les noms…
Naon mais sérieusement vous vous rendez compte des proportions que toute cette histoire est en train de prendre ???
D’abord Ben qui se fait lourder de RF, puis Verdier FT, ensuite Piou, tout ça en quelques jours…
Quand je pense qu’on nous assène des messages alarmiste sur les dangers de la « peste brune », faut vraiment avoir du caca dans les yeux. Du caca d’oie…

217.  chercheur | 17/10/2015 @ 15:57 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#214),

Il me semble que ce courrier devrait être envoyé aux médias, histoire de faire monter la sauce après l’affaire Verdier.
Ce courrier a l’avantage d’être très explicite et il est rare d’en trouver un aussi précis dans son argumentation.
On peut constater que cette association n’a pas estimé nécessaire d’informer ses adhérents des motifs de l’annulation de la réunion.

http://decosenvironnement.e-mo.....ments.html

218.  de Rouvex | 17/10/2015 @ 16:40 Répondre à ce commentaire

chercheur (#217), certes, le moment est bien choisi, en plus : vous pouvez l’envoyer à Ouesrt-France ?

219.  Laurent Berthod | 17/10/2015 @ 22:53 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#214),

Les militants sont tous faits de la mêmme eau, des petits Jdanov en herbe. Il ne veulent entendre que ce qui les arrange et surtout que rien ne dépasse.

220.  amike | 17/10/2015 @ 23:36 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#214), Ce refus absolu de discussion est logique.
Pourtant, il serait assez simple de persister à accuser l’Homme de provoquer un réchauffement catastrophique distinct et non comparable à une période comme l’optimum médiéval (« Le réchauffement actuel a une cause humaine, il est trop rapide, et peut provoquer réaction en chaîne aux effets inconnus »).
Le problème est qu’une telle discussion ouverte permettrait de comparer la responsabilité humaine aux autres causes possibles, mais surtout de ne plus réserver les solutions à la seule préservation du climat actuel : Si le climat évolue indépendamment de l’Homme, ce dernier devrait alors s’adapter plutôt que se corriger.
Voila qui n’arrangerait pas les tenants des idées écolos progressistes, qui veulent absolument contingenter l’activité humaine.

221.  Bob | 17/10/2015 @ 23:36 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#219),
Franchement, j’ai du mal à comprendre le but de cet acharnement des bobo-écolos journalistiques style Huet et Foucart, Garric and Co.
Qu’est ce que ça changera pour le résultat de la COP21, ce que pense le public français ?
Rien. Strictement rien.
Sauf qu’un tel acharnement lui met la puce à l’oreille, s’il ne l’avait déjà.
Car, en effet, c’est plutôt suspect. Quand on a la science et les faits avec soi, nul besoin d’insultes, d’ironie et autres déclarations agressives ou méprisantes. Faut croire qu’ils ont un problème.

222.  Araucan | 18/10/2015 @ 13:17 Répondre à ce commentaire

Bob (#221),
Ils sont certainement convaincus, et tant que le sujet est considéré comme porteur par les rédacteurs en chef, cela permet l’accès aux sources sans véritablement enquêter.
C’est plus difficile de travailler sur l’affaire VW par exemple, il y a de gros annonceurs derrière, il faut comprendre les règlementations en place, et il y a de gros enjeux derrière ….

223.  chercheur | 18/10/2015 @ 14:26 Répondre à ce commentaire

Bob (#221),

Ca change tout.
La dictature écolo fonctionne à l’adhésion contrairement aux autres dictatures qui se sont imposés par la force. Depuis ses origines, elle cherche à prouver par la « science » qu’elle a raison. Et elle y est arrivé.
On dit souvent que les écolos ne représentent rien avec leur 2% aux élections. Je pense que cela n’a pas une importance fondamentale pour eux, sauf à titre individuel pour obtenir des mandats. L’essentiel pour eux est d’avoir la capacité de modifier la société. Et ils y sont arrivés. Ils ont réussi à faire voter une multitude de lois tout en étant largement minoritaires.

A titre d’exemple:

Un jugement de la cour administrative d’appel de Bordeaux à lire. Les conséquences seront énormes.

https://www.mcj.fr/jurisprudence/cour-administrative-d-appel-de-bordeaux-5eme-chambre-formation-a-3-06-10-2015-14bx03675-inedit-au-recueil-lebon-890912

La conclusion à en tirer, c’est qu’aucune digue, en quelque endroit que ce soit, ne peut être considérée comme une défense fiable. Elles sont toutes considérées comme potentiellement faillibles, même si elles viennent d’être construites ou réaménagées. Des dizaines de milliers de terrains, auparavant constructibles, mais aussi construits, peuvent être ainsi maintenant considérés comme étant dans des zones inconstructibles. Il suffit que des associations saisissent la justice. Si vous avez acheté un terrain dans ces zones, il ne vaut plus rien. Si vous avez une maison dans ces zones, elle ne vaut plus rien non plus. Les associations écologistes crient victoire. Le principe de précaution est pris en compte.
L’histoire ne dit pas encore qui va dédommager la personne, ayant acheté un terrain constructible, et qui ne peut plus construire la moindre habitation.
Ce jugement implique par exemple que selon la justice française, la Hollande serait jugée inconstructible.
Si on va plus loin, on peut se demander si on ne pourrait pas interdire les avions, les voitures car ce sont toutes des structures potentiellement faillibles et qu’en cas de défaillance, il y a danger mortel pour l’homme.

Pratiquement toutes les activités de l’homme sont susceptibles d’être modifiées à cause du principe de précaution qui fait partie, faut-il le rappeler, de notre constitution. Et l’on constate au fil des ans, qu’il est appliqué systématiquement dès qu’un accident ou une catastrophe a lieu, quelles qu’en soient les causes.

224.  chercheur | 18/10/2015 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

chercheur (#223),

Une précision pour ceux qui ne le savent pas. Les Portes en Ré ont subi les effets de la tempête Xynthia parce qu’une digue a lâché.

Si elle a lâché, c’est parce qu’elle était en travaux pour son réhaussement…

Et si elle était en travaux au moment de Xynthia, c’est parce un particulier avait fait arrêter les travaux par la justice jugeant que la hauteur prévue de la digue allait lui supprimer la vue sur le Fier d’Ars.

Dans l’ancien temps, on aurait parlé d’une succession de hasards malheureux. Mais maintenant, c’est une cause suffisante pour imposer des décisions qui bouleversent la vie de populations entières. La nature reprends ses droits suivant un discours à la mode…

225.  devinplombier | 18/10/2015 @ 15:20 Répondre à ce commentaire

rappel:

écologie: Science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants.)

considéré comme synonyme (à tort)

écologisme : Position dominée par le souci de protéger la nature et l’homme lui-même contre les pollutions, altérations et destructions diverses issues de l’activité des sociétés industrielles. (L’écologisme a pris à partir de 1980 une réelle importance politique, d’abord en Allemagne, puis en France et dans l’ensemble de l’Union européenne. Dans les années 1990, son influence s’est concrétisée par la participation de partis écologistes dans plusieurs gouvernements européens.)

226.  Araucan | 18/10/2015 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

chercheur (#223), il sera intéressant de voir si des répétitions de ce jugement vont apparaÎtre… Je doute que cela dure longtemps.
Il y a d’autres manières de régler ces questions de sécurité, en particulier en laissant les gens être leurs propres assureurs, de construire au minimum sur pilotis et en demandant aus habitants de la zone concernées de mettre en place un système d’alerte inondation (association syndicale).

227.  de Rouvex | 18/10/2015 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

chercheur (#223), « La dictature écolo fonctionne à l’adhésion contrairement aux autres dictatures qui se sont imposés par la force.  »
Erreur, Mussolini et Hitler ont été élus, et ont fonctionné jusqu’au bout par l’adhésion, en URSS aussi, en grande partie.

228.  chercheur | 18/10/2015 @ 17:30 Répondre à ce commentaire

Araucan (#226),

Pour l’instant, je ne vois pas cette cour d’appel se déjuger pour toute la zone Sud-Ouest où elle est compétente.

Si je vous suis bien, toutes les zones défendues par des digues, cours d’eaux ou mer, devraient donc être construites sur pilotis et ne plus être assurés par les assureurs classiques.

Finalement, les écolos ont raison quand ils disent que l’activité économique va progresser grâce à eux. Les zones à construire sur pilotis sont là:

http://www.statistiques.develo.....arte5b.pdf

Elle sera belle la France sur pilotis…

229.  chercheur | 18/10/2015 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#227),

Ce n’est pas parce qu’une partie, même majoritaire, de la population a adhéré à ces dictatures qu’elles ne se sont pas imposées par la force. Combien de morts y a-t-il eu pour faire taire les opposants? Là vous réécrivez l’histoire.

230.  JG2433 | 18/10/2015 @ 17:43 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#227),
Je vous propose de vous reporter au Bistrot.

231.  Bernnard | 18/10/2015 @ 17:47 Répondre à ce commentaire

chercheur (#228),

Elle sera belle la France sur pilotis…

Pour le Mont Saint Michel, c’est mal barré !

232.  de Rouvex | 18/10/2015 @ 17:48 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#230), chercheur (#229), Non, merci, je ne vais pas me lancer dans un débat sur le sujet : chacun prendra ses renseignements où il veut et en tirera ses conclusions…

233.  Araucan | 18/10/2015 @ 19:12 Répondre à ce commentaire

chercheur (#228), il y un miment où il faut faire des choix où l’ensemble de là populations ne doit pas payer pour les choix très risqués de certains. Dans le cas de zones très risquées, cf. Les communes en cause (en fait partie de ces communes) et où le risque est avéré (vu), je ne vois pas de rasons de payer des surprimes. Il en est diffėremment pour le bâtis existant. Tout le monde connaît des zones inondables et inondées construites dans les 50dernières années. On pourrait peut-être arrêter, non ?

234.  the fritz | 18/10/2015 @ 19:18 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#231),
http://culturebox.francetvinfo.....nte-229415
Dire qu’il aurait suffi de quelques années d’attente pour économiser tous ces travaux

235.  Laurent Berthod | 18/10/2015 @ 23:36 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#227),

A l’adhésion par la peur, comme aimeraient bien y arriver les escrolos !

236.  chercheur | 18/10/2015 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

Araucan (#233),

Je suis de votre avis à partir du moment où aucun moyen n’a été mis en place pour empêcher ces inondations.

237.  Araucan | 19/10/2015 @ 0:50 Répondre à ce commentaire

chercheur (#236),
Avoir la prétention de faire des ouvrages qui résistent ne serait-ce qu’aux crues centenales multiplie les coûts au moins par cinq : même sur les autoroutes ce n’est pas le cas… Habiter à côté d’un ruisseau comporte toujours un risque même si l’endroit est construit depuis le moyen âge. Un ouvrage ne protège que dans certaines limites et certaines zones, sous réserve d’entretien bien sûr.

Et en défaut de ce qui a pu être dit et redit suite aux inondations sur la Côte d’Azur, quand vous prenez 100 MM en une heure, il y aura des dégâts même en plaine. Les vallées et les zones avec relief accentuent les choses.

238.  chercheur | 19/10/2015 @ 1:19 Répondre à ce commentaire

Araucan (#237),

La question est donc: doit-on rendre inconstructible un terrain qui risque d’être inondé une fois par siècle? Si oui, autant décider que tous les terrains sont inconstructibles en France. Ou alors il ne faut plus que construire sur pilotis…

Soit on est capable de protéger les zones à inondations récurrentes et à mon avis, il n’y a aucune raison de décider les terrains inconstructibles, soit on en est pas capable, et on décide l’inconstructibilité.

Le principe de précaution qui consiste à affirmer qu’une digue ne doit jamais être considéré comme une défense suffisante est pour moi une aberration. Nos avis divergent sur ce point.

239.  AntonioSan | 19/10/2015 @ 5:51 Répondre à ce commentaire

Araucan (#237), Vous souvenez-vous des inondations en Angleterre il y a quelques annees? Les canaux n’avaent pas ete dragues depuis des annees sous la pression des Verts et des Europeens… Ils n’avaient pu evacuer les pluies diluviennes… et les ecolos en furent pour leurs frais de protection de la nature… des milliers d’animaux sauvages perirent…
http://bishophill.squarespace......nt20723649

240.  lemiere jacques | 19/10/2015 @ 8:07 Répondre à ce commentaire

the fritz (#234), ce qui rigolo c’est que de tels travaux aboutissent forcement à une modification soit des courants, soit de l’ensablement ailleurs…
chercheur (#238), la question est ailleurs plus en amont, la question est de savoir qui décide des zones constructibles et devient l’ assureur ultime de fait…
ET ce qui chapeaute le tout est ‘ est il possible de donner sérieusement la probabilité d’une inondation centennale avec une précision suffisante dans un lieu donné pour déterminer une « prime d’assurance » : je ne crois pas. On fait de beaux calculs, on ajoute une « marge de sécurité », ça fait sérieux et responsable ..et puis zou.
On a un problème de fond qui est l’hypothèse d’une stabilité climatique ..qui ne va pas de soi.

241.  de Rouvex | 19/10/2015 @ 10:19 Répondre à ce commentaire

Araucan (#237), « Habiter à côté d’un ruisseau comporte toujours un risque même si l’endroit est construit depuis le moyen âge. »
Ma maison en granite date du XVe siècle, est située en contre-haut , et pourtant à chaque grosse pluie qui dure, la cave est inondée, la faute aux ruisseaux souterrains qui se gonflent « naturellement ». Un tunnel d’évacuation des eaux y a même été construit à l’époque ! C’est dire si l’eau a des comportements qu’il convient de prendre en compte dès lors qu’on construit n’importe quoi ; alors, en bordure de cours d’eau, comment s’étonner ?

242.  lemiere jacques | 19/10/2015 @ 11:34 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#241),
oui…. vous le savez…ce risque est connu, et la répétition n’en fait pas un risque mais une charge naturelle liée à la possession et l’entretien de la maison, ce qui est en question c’est le rôle de l’état dans l’autorisation des zones constructibles, ou pire dans l’obligation faite aux proprio d’évacuer une zone..
si l’état décide l’état paye…. or pour des risques liés à des événements à fréquence faible ( de nature très différentes à votre cave inondée) , ce calcul est infaisable et l’état se retrouve devant un risque financier important….ou un risque fiscal important pour les citoyens.

Il y a un moyen très simple d’éviter cela : l’état n’intervient pas dans la définition de zones constructibles et s’en remet aux assurances privées pour assurer la construction…

Cela a des conséquences en chaîne, l’état se désengage du service public de desserte de l’électricité etc….

Ce qui importe est la mise en rapport de la personne qui prend un risque et celui qui paye les conséquences en cas de malheur or pour, certains risques c,’est ou bien inévaluable ou bien pas encore évalué. Toute personne victime d’une catastrophe va bien sûr dire qu’elle était imprévisible et va exiger à l’état de jouer son rôle d’assureur ultime : « ben je paye des impôts locaux et j’ai eu le permis de construire! ».
Là où ça grince c’est quand l’évaluation du risque change…. normalement la prime change… et pour un assureur quand le risque est certain, il n’assurera m^me pas ou avec des primes d’un montant proche du bien en péril .

Ce qui est remarquable est l’opposition frontales entre les gens qui sont supposés solidaires….personne n’a intérêt à ce que l’état change l’évaluation des risques qu’il encoure ..tandis que tout le monde a intérêt à ce que l’état estime correctement les risques. Toutefois, pour l’état ce qui compte c’est l’évolution du montant des coûts liés aux catastrophes naturelles , mais ceux ci peuvent augmenter de trois façons, augmentation des événements naturels destructeurs, augmentation des constructions dans des zones à risque et augmentation de la valeur des biens dans les zones à risques.
et encore je n’aborde pas la question des destructions liées non pas aux catastrophes en elles m^mes mais à une modification de l’environnement par des tiers…: je suis inondé car mon voisin a entravé l’écoulement des eaux…

soit, au lieu des inondation exceptionnelles, prenons les tornades…il y en un certain nombre destructrices par an en France pourquoi n’interdirions nous pas de construire dans des zones exposées aux tornades? prenons les seismes…etc…

Pas simple, c’est la limite de la solidarité, et le rôle de l’état dans une obligation de solidarité qui est en question…

243.  Jojobargeot | 19/10/2015 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

Garrigues (#206), Rassurez-vous, il n’y a pas que le volet scientifique qui passionne les intervenants de ce forum. Les conséquences sur les pays en voie de développement aussi, j’airai même encore plus loin en évoquant la politique crasse qui résulte du délire réchauffiste jusqu’à vouloir tuer le développement avec comme arrière pensée la baisse de la natalité qui pourrait en résulter, ce qui est au regard de ce qui s’est passé dans les pays développés, c’est à dire une baisse de la natalité grâce au développement économique, est une contradiction flagrante. Mais quand on va jusqu’à inventer des réfugiés, pardon, migrants climatiques qui ne font que sauver leur peau en fuyant une sale guerre, utiliser la souffrance humaine à des fins de propagande trahit parfaitement l’absence totale de scrupules et d’empathie de nos dirigeants politiques qui mériteraient bien le sort des « migrants » n’ayant pas eu le temps de se sortir de cet enfer, ne serais-ce que pour les rappeler à l’ordre et à leurs responsabilités.
Le plus important n’est pas seulement d’arriver au sommet, il faut aussi faire en sorte que les autres n’y arrivent pas. C’est exactement et uniquement à quoi sert ce *délire réchauffiste », le BRICS l’a parfaitement compris.

Nous cherchons un nouvel ennemi pour nous unir et nous pensons que … la menace du réchauffement climatique devrait faire l’affaire.
Club de Rome, 1991

244.  Bob | 19/10/2015 @ 18:14 Répondre à ce commentaire

Notre ami Geoff Chambers se lance (avec quelques collègues) dans la publication d’un blog climato-sceptique UK.

245.  JG2433 | 19/10/2015 @ 19:26 Répondre à ce commentaire

Bob (#244),
Good Luck, Geoff Chambers !

Ne lisant pas suffisamment l’anglais, je ne serais malheureusement pas en mesure de suivre les publications sur son blog. sad

246.  Bob | 19/10/2015 @ 19:38 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#245),
Google translate est votre ami.

Bon, je reconnais que la traduc est pas terrible…

247.  JG2433 | 19/10/2015 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

Bob (#246),
Dans mon cas, l’usage d’un « traducteur » n’est pas évitable.
Je passe plus volontiers par http://www.bing.com/translator/

248.  Cedric Diligeon | 24/10/2015 @ 22:04 Répondre à ce commentaire

Bonjour
il semble qu’il vous ait échappé, et c’est dommage, une tribune de Luc Ferry dans le Figaro du jeudi 22 octobre mettant clairement en doute les assertions répétées sur le risque de réchauffement futur et reprenant les arguments largement répercutés par Skyfall (déconnexion entre la courbe des prévisions du GIEC et la réalité des températures constatées, plateau thermique depuis 18 ans…), et citant les climatologues hérétiques.
Cela est assez rare, une personnalité connu, osant poser des questions dérangeantes, pour mériter d’être souligné.

Par ailleurs, j’ai en vain cherché le lien d’adhésion au collectif des climato réalistes sans arriver à le trouver sur votre site que je suis régulièrement. Pourriez vous fournir un accès plus facile à trouver.
Avec mes remerciements et mes encouragements pour le combat que vous menez et que je soutiens totalement.
Très cordialement.
Cédric Diligeon

249.  de Rouvex | 24/10/2015 @ 22:24 Répondre à ce commentaire

Cedric Diligeon (#248), Bonjour et bienvenue ; l’article de Luc Ferry a été signalé dans un autre fil, rassurez-vous. Pour le collectif, il faut écrire là : collectifdesclimatorealistes@gmail.com

250.  de Rouvex | 24/10/2015 @ 22:30 Répondre à ce commentaire

Cedric Diligeon (#248), Sur cette page, vous verrez les noms des autres signataires : http://www.skyfall.fr/?page_id=1613