Lancement du Collectif des climato-réalistes

À l’approche de la conférence de Paris qui accueillera en décembre les représentants de tous les pays pour lutter contre l’évolution du climat, nombreux sont ceux, individus et associations, qui souhaitent exprimer leur préoccupation devant la propagande actuelle qui impose une véritable panique. La peur irrationnelle qui nous est quotidiennement distillée est l’œuvre d’une bureaucratie climatique dont l’intérêt objectif est d’aller toujours plus loin dans l’outrance et les prophéties de malheur. Pour lui faire face, il est aujourd’hui lancé le Collectif des climato-réalistes, qui regroupe individus et associations rassemblés derrière un même projet : favoriser le retour à la raison dans le regard commun sur le climat.

L’absence de tout réchauffement statistiquement significatif à l’échelle de la planète depuis maintenant près de vingt ans, la hausse modérée et sans accélération du niveau de l’Océan depuis un siècle, la stabilité de la banquise à l’échelle globale ou encore la baisse de l’intensité cyclonique de ces dernières années ne sont que quelques exemples des observations de plus en plus nombreuses qui indiquent que l’approche de la question climatique ne saurait se réduire à des slogans culpabilisateurs. Le prétendu « consensus » sur la responsabilité humaine n’est qu’un leurre, nombreux sont les scientifiques parmi les plus éminents qui expriment leurs doutes sur la question. En ostracisant ces opinions dissidentes si essentielles à la bonne marche de la science, ce faux consensus imposé retarde notre compréhension du système climatique en même temps qu’il incite à des politiques irrationnelles et donc contre-productives.

Le temps est venu d’accepter que le climat a toujours changé et que l’humanité devra s’y adapter demain comme elle s’y est tant bien que mal adaptée hier. Une entente mondiale permettant à chacun d’être mieux protégé des aléas météorologiques est une belle ambition, dont la réalisation nous emplirait tous de fierté. Toutefois, cette ambition ne produira ses fruits que si elle ne grandit pas à l’ombre d’une peur arbitraire qui conduit à se tromper d’adversaire et à se focaliser sur les gaz à effet de serre, dont l’importance apparaît comme grandement exagérée. L’attention consacrée à l’avenir climatique est devenue une obsession démesurée qui risque fort de faire oublier les vrais enjeux collectifs de ce début de siècle.

Le Collectif des climato-réalistes se propose d’organiser diverses manifestations et de promouvoir des initiatives qui porteront un regard alternatif au discours dominant. L’objectif unique du Collectif est de contribuer à une information francophone sur le climat qui tranche avec la litanie catastrophiste actuelle. Le Collectif n’a aucun but lucratif, politique ou confessionnel.

Avec ses neuf ans d’existence et une notoriété qui s’étend dans toute la francophonie, le blog Skyfall est apparu comme le lieu d’expression le mieux adapté pour les climato-réalistes. En accord avec ses animateurs, Skyfall devient ainsi aujourd’hui le domicile internet de référence du Collectif. C’est donc prioritairement sur Skyfall que le Collectif publiera informations et annonces diverses, qui pourront bien entendu être relayées aussi ailleurs.

Tous ceux, individus ou associations, qui désirent soutenir le Collectif sont les bienvenus. Le Collectif souhaite vivement s’élargir aux sensibilités les plus variées et incarner ainsi cette large frange de la société civile qui, au-delà de tout clivage partisan, ne se reconnaît pas — ou plus — dans les discours alarmistes et culpabilisants sur le climat.

 

Comité scientifique :

Jacques Duran (physicien, directeur de recherches au CNRS (e. r.))

François Gervais (physicien, université François Rabelais, Tours)

Benoît Rittaud (mathématicien, université Paris-13, Sorbonne-Paris-Cité)

Camille Veyres (Mines-Telecom)

István Markó (chimiste, université catholique de Louvain)

Reynald Du Berger (géophysicien, université du Québec à Chicoutimi)

 

Comité d’organisation :

Marie-France Suivre

Christian Gérondeau

Pierre Bouteille

Benoît Rittaud

L’équipe de Skyfall

 

Personnes morales membres du Collectif :

Association française des climato-optimistes

Association pour la liberté économique et le progrès social

Contribuables Associés

Institut de recherches économiques et fiscales

Institut Turgot

Students for liberty

Liberté Chérie

Héritage et Progrès

des Gadz’Arts d’Aix-en-Provence

le club des Grogniarts du CO2 (rassemblement informel de cadres de l’industrie, du commerce, de
l’enseignement et d’organismes scientifiques)

 

La liste des personnes physiques membres du Collectif sera publiée prochainement. Cette liste, tout comme celle des personnes morales, s’enrichira à mesure que le Collectif recevra de nouveaux soutiens.

Pour apporter votre soutien, merci d’envoyer un courrier à l’adresse collectifdesclimatorealistes@gmail.com en précisant :

– pour les personnes morales : intitulé exact, site internet ;

– pour les personnes physiques : prénom, nom, profession actuelle (si vous êtes retraité : dernière profession exercée, ou bien la plus significative), éventuellement lien vers un page personnelle, un site ou un blog (limité à un seul lien).

Les responsables du Collectif des climato-réalistes se réservent le droit de refuser ou de retirer tout soutien jugé inapproprié.

303 Comments     Poster votre commentaire »

251.  ardeche07 | 24/10/2015 @ 23:12 Répondre à ce commentaire

J’avoue avoir été surpris de l’adhésion de Fred Decker à notre collectif
Il est Membre et partenaire associé de Météo & climat, l’association de ………. JEAN JOUZEL !!!!

252.  Bob | 24/10/2015 @ 23:17 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#249), Cedric Diligeon (#248),
Il est vrai que ces infos ne sont pas immédiatement accessibles. Il faudrait les mettre en tête de gondole sur Skyfall ou dans un encart qui saute aux yeux.

253.  de Rouvex | 25/10/2015 @ 0:28 Répondre à ce commentaire

ardeche07 (#251), Voir http://meteoetclimat.fr/ où l’on apprend que Jouzel est prix Nobel de la Paix ! : qu’on ne nous dise pas qu’il n’est pas au courant de cette présentation, là ce ne sont pas des journalistes pressés, mais la page d’accueil de l’association !!

254.  lemiere jacques | 25/10/2015 @ 9:06 Répondre à ce commentaire

si il y a collectif on doit au moins s’accorder sur quelques points, ainsi
tim ball rappelle la definition donnée au changement climatique:

The first and most important device was the definition of climate change Article 1 of the UNFCCC, a treaty formalized at the “Earth Summit” in Rio in 1992, defined Climate Change as:

a change of climate which is attributed directly or indirectly to human activity that alters the composition of the global atmosphere and which is in addition to natural climate variability observed over considerable time periods.

Absence de quantification..Flou de cette définition, ( considérable…)

Que penser , même si elle était bien faite, d’une étude qui vous indique que 97% des scientifiques sont convaincus du changement climatique, ou d’une autre qui nous dit que 23 papiers scientifiques contre 4000 nient le changement climatique!

255.  lemiere jacques | 25/10/2015 @ 9:14 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#254), et bien sur;

le changement climatique au sens de l’onu n’est pas le changement climatique au sens commun…

toutefois je n ‘ ai pas pu aller sur le lien donné par tim ball _ error 404_, j’espère presque que tim ball a tronqué la definition ou c’est a desesperer de l’onu…et sinon c’est à deseperer de tim ball..ici https://unfccc.int/resource/docs/convkp/conveng.pdf ça va plutot dans son sens…

c’est une confusion délibérée…typiquement antiscientifique.

256.  lemiere jacques | 25/10/2015 @ 9:55 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#255), ah oui et pour bien caractériser l’absurdité…
une proposition comme « le changement climatique ( au sens de l’un) a pour conséquence un non changement du climat (au sens commun).. » devient parfaitement logique, il suffit qu’alors la contribution humaine compense exactement la variabilité naturelle..

257.  JC Abbé | 28/10/2015 @ 22:15 Répondre à ce commentaire

Sinistre évocation en pensant à un homme de télévision et aux climato-sceptiques …
Dans les années 30, Trofim Denissovitch Lyssenko était un technicien agricole soviétique. Il est à l’origine d’une théorie génétique pseudo-scientifique qu’il parvint à imposer en Union soviétique pendant la période stalinienne. Ses thèses sur l’agriculture lui valurent le titre de héros de l’Union soviétique et lui permirent de dominer la recherche biologique en URSS, jusqu’à son discrédit dans les années 1960. …………
En 1939, Nikolai Vavilov, un des biologistes soviétiques les plus prestigieux, qui s’oppose à la théorie de Lyssenko voit ses travaux rejetés sous recommandation de Lyssenko. Il est arrêté en 1940, ainsi que ses principaux collaborateurs. Tous mourront au goulag, Vavilov lui-même en prison à Saratov en 1943……..

Depuis, le terme lyssenkisme désigne une science corrompue par l’idéologie, où les faits sont dissimulés ou erronément interprétés.

258.  JG2433 | 29/10/2015 @ 9:00 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#257),
Nikolaï Vavilov, accusé pour conspiration et espionnage, fut condamné à mort.
Entrant en cellule, il s’était présenté ainsi aux autres détenus de la cellule :

« Vous avez devant vous celui qui était autrefois l’académicien Vavilov mais qui n’est plus aujourd’hui, d’après les enquêteurs, que de la crotte. »

Sinistre évocation, en effet. 😥

259.  JC Abbé | 29/10/2015 @ 11:17 Répondre à ce commentaire

Emission Nicola Barre (directeur du journal « Les échos »), Europe 1, 29.10

« Le photovoltaïque représente 3 EPR et l’éolien 2 EPR ».
Pour un EPR, la puissance est de 1 600 MW, soit une production annuelle de 11 TWh (1 600 MW x 365 jours x 24 heures x rendement 0,8).
La production en 2014, faute d’avoir les chiffres 2015, et pour cause :
Eolien : 17 TWh
Photovoltaïque : 5,9 TWh
c’est à dire que l’éolien représente 1,5 EPR et le photovoltaïque 0,5 EPR
Curieux de la part d’un directeur de journal prétendu sérieux… Pour Europe 1, c’est la désinformation continue dès qu’il s’agit du climat ou de l’énergie

260.  Murps | 29/10/2015 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#259), peut-être a-t-il utilisé les puissances installées et non la production en MWh pour faire ses calculs.
Ca enfume facilement les gens qui n’ont pas la moindre idée de ce que représente une énergie ou une puissance.

261.  yvesdemars | 29/10/2015 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

Murps (#260),
dans votre hypothèse pour le PV cela fait un rendement de 0,5/3 soit 17% assez proche de la réalité par contre pour l’éolien le rendement serait de 1,5/2 soit 75% alors qu’il ne dépasse pas 25% (1)
Nicolas Barré devrait revoir sa copie et se démarquer de la ligne écolo bobo europo zéro

(1) notons que les meilleurs sites étant équipés le rendement du parc éolien devrait baisser avec son déploiement, ainsi en Allemagne beaucoup plus (-défigurée) équipée le rendement n’a pas dépassé 15% en 2014, cet effet n’est évidemment pas pris en compte dans les torchons de l »Ademe

262.  JC Abbé | 29/10/2015 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

Murps (#260),
Les raports puissance installée et utile sont en gros de 22% pour l’éolien (en étant très large) et de 17% pour le photo. Prenons, pour simplifier, 20% pour les deux. Cela revient à multiplier par 5 mes chiffres, ie le photo représente 2.5 EPR et l’éolien 7 EPR. Les chiffres de Barré ne sont toujours pas corrects. Mais, pour le nucléaire, j’ai pris un rendement (faible) de 80 %, qu’en toute logique je dois considérer de 100%. Alors, le photo représenterait en gros 2 EPR et l’éolien 4 EPR… On se rapprocherait (?) des chiffres de Barré mais l’éolien est en gros double du photo …
C’est triste de voir que sur des questions aussi factuelles on produise des informations aussi fausses ! Pourquoi ? Il n’y a vraiment aucun code de déontologie pour les journalistes !

263.  Murps | 29/10/2015 @ 14:13 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#262), les calculs avec les puissances effectives sont donc encore plus faux.
En ce qui concerne le taux de charge des centrales nucléaires françaises, celui-ci est mauvais en comparaison des centrales étrangères.
J’imagine que c’est une politique d’entreprise pour éviter d’avoir à fermer des réacteurs avec cette loi imbécile sur le mix énergétique (ou encore la conséquence d’un suivi de charge).
Je suis certain qu’à la direction d’EdF, il y a des petits malins qui savent exactement ce qu’ils font et – heureusement- freinent des quatre fers sans le dire.

Au passage, je me permet de vous faire remarquer que le terme « taux de charge » est plus approprié que « rendement ».

264.  papijo | 29/10/2015 @ 14:22 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#262),

Les raports puissance installée et utile sont en gros de 22% pour l’éolien (en étant très large) et de 17% pour le photo.

Pas d’accord avec vous. Ce que vous dites serait vrai si nous avions un stockage de l’électricité suffisant (et avec rendement 100%). Aujourd’hui, et au moins pour la prochaine décennie, et sans doute beaucoup plus, nous avons pour le photovoltaïque un rendement qui varie entre 0% et (environ) 80%, avec le pic de production à l’heure de la sieste pendant les vacances. C’est idéal pour préparer les glaçons de l’apéro à 18 h, mais à part ça, ça ne sert pas à grand chose ! Pour l’éolien, c’est similaire, mais avec un mini autour de 0,5% au lieu de 0%.

Les « écolos » sur tous les médias font passer des messages de comparaison entre fossiles et ENRs, ou des estimations genre « Tel parc éolien est capable d’alimenter xxx foyers … » qui sont mensongères en l’absence de stockage. Un parc photovoltaïque est capable d’alimenter très précisément « zéros foyers » à partir de 17 h / 17 h 30 en cette saison !

Je sais bien sûr que je ne vous apprends rien … mais je pense qu’il est inutile de se bagarrer contre des écolos sur des taux de charge de 17 ou 18% … l’important n’est pas là. Il faut obliger les écolos à se battre sur les vrais problèmes des ENRs: leur intermittence et leur caractère imprévisible

265.  shayabe | 29/10/2015 @ 14:51 Répondre à ce commentaire

papijo (#264),

“Tel parc éolien est capable d’alimenter xxx foyers …”

Dans ce genre d’annonce, quand on fait le calcul, en général, la puissance fourni à chaque foyer est 1 kW. On ne va pas très loin avec cela….

266.  Eloi | 29/10/2015 @ 22:45 Répondre à ce commentaire

Murps (#263),

Les centrales nuke francaise font du suivi de réseau journalier et saisonnier, plutôt que fonctionner en base : cela explique une part du « mauvais » facteur de charge.

Il est toutefois reconnu que le parc à souffert d’un sous-investissement dû au fait que les prix de l’électricité est un sujet politique, donc clientéliste, et des arriérés non remboursés à EDF d’achat obligatoire d’ENR.

Tout le système s’étiole….

267.  JC Abbé | 1/11/2015 @ 15:11 Répondre à ce commentaire

je viens d’entendre la nouvelle de l’éviction de Philippe Verdier de France Télévisions. J’en ai mal à la France ! Le pays rassemblé a manifesté en janvier après les attentats qui ont frappé les journalistes de Charli Hebdo pour la liberté d’expression. Hélas, c’est au plus haut niveau de l’Etat que l’on vient décréter la censure, comme au bon vieux temps du soviétisme ! C’est véritablement scandaleux.

JE SUIS PHILIPPE VERDIER !

268.  JC Abbé | 1/11/2015 @ 21:08 Répondre à ce commentaire

Changement de climat, changement de Société
par J.Ch.Abbé, http://www.futuroscopie.com

Participant à une conférence-débat organisée récemment par la Fnac à Nantes (après un certain nombre de villes en France), J’ai été frappé par le changement (encore un !) de discours de l’un des chevaliers blancs du climat Y.Jadot, député européen, membre de EELV : le climat, en tant que tel passe subitement au second plan. Probablement fatigué par la monotonie et le convenu du discours sur les changements environnementaux observés, ayant constaté le succès du lavage de cerveau de nos concitoyens, au point que les « climatosceptiques eux mêmes finissent par la fermer » (sic), le député s’est essentiellement consacré à la promotion de la Nouvelle Société appelée de ses rêves : la grande réussite de la COP 21 ne sera pas tant les décisions relatives directement au climat mais aux changements de Société qu’elle va induire. Le monde actuel est fini et un nouveau commence avec des Sociétés auto gérées, autonomes, de petites communautés actives et bien organisées. On rentre dans un « temps de basculement de société », un monde « des énergies possibles » (?). Evidemment le thème de la gouvernance mondiale est repris.
Gageons qu’il y a quelques autres motivations inavouées : la vivacité du discours des climatoréalistes qui déplait visiblement, l’évidence « scientifique » et manifeste d’erreurs magistrales dans le discours, le décalage de plus en plus avéré entre les modélisations du climat et la réalité des observations, etc…
On en vient donc à ce qui soutend véritablement la mobilisation autour du climat, depuis l’origine : le changement programmé d’une nouvelle organisation de la Société, déjà dans les cartons depuis mai 68 mais toujours en gestation. S’appuyant sur le discours anxiogène porté par l’apocalypse climatique, le changement de Société reprend de la vigueur, savamment orchestré par les thèmes propres au développement durable. Personne aujourd’hui n’est véritablement à même de définir les critères de succès de la COP 21 ; il est beaucoup question de dollars accumulés. Pour quels objectifs ? Guillaume Sainteny a mentionné que la moitié de la somme accumulée servirait aux frais de conférences, de secrétariat, de déplacement, de missions, etc … et qu’en définitive, seul 25% des sommes iront véritablement aux actions solidaires envisagées. Bien sÜr, on mettra en avant des succès dans la réduction des émissions de CO2 par les Chinois, les Américains. Ne nous y trompons pas, B.Obama s’est engagé à une réduction en prenant pour référence 2005, choix loin d’être innocent puisque c’est la période à laquelle a commencé le transfert du charbon au pétrole pour les centrales thermiques par suite de la production importante de gaz et de pétrole de schistes… Qu’importe si la finalité est essentiellement financière, elle sera mise au profit de la manifestation. Le plus curieux est que l’un des fondements majeurs de la Nouvelle Société doit être la lutte contre les puissances de l’argent, notamment les sociétés pétrolières. Peu importe que le discours devienne confus et plein de contradictions, il faut aller délibérément vers cette nouvelle Société où tout le monde il est beau, il est gentil, s’entend pour un développement harmonieux par la concertation (à l’exemple des relations de C.Duflot, V.Placé, Mélanchon, and Co), s’exprime en toute liberté (à l’exemple de PhilippeVerdier et de la censure étatique que nous connaissons).
Revenant à la conférence-débat (en fait de débat, il a été annulé, le député devant prendre le train pour … une importante réunion ! Les mauvaises manières se généralisent !), elle a été marquée par une confrontation très vive entre G.Sainteny et les autres participants portant notamment sur l’ordre des priorités des actions à conduire. G.Sainteny fait du développement durable, la toute première priorité et il critique l’exclusivité de la parole donnée aux climatozélotes et à la concentration des tous les efforts sur la thématique du climat.
Alors ne nous y trompons pas, les agitations autour du changement climatique ne sont qu’un écran de fumée pour masquer une action délibérée d’imposer de nouveaux modes de vie, de comportements. En y prenant garde, c’est bien ce qui ressort en vérité lorsque l’on écoute attentivement les discours de J.Jouzel, de V.Place, de P.Ramade, etc … La liberté leur laisse le droit de s’exprimer en ce sens et même d’occuper les antennes de radio et de télévision (tient, comme c’est curieux, ces gens là grâce à leurs copinages ne connaissent aucune limitation !) mais les changements climatiques mériteraient un autre traitement : « les changements climatiques ont existé de tous temps, ils existent et existeront demain et le problème premier est l’adaptation à ces changements et non pas la « révolution » a précisé G.Sainteny. Ce n’est à l’évidence pas le positionnement des écolozélotes dans leur action de type trotskyte :  » II faut savoir user de tous les stratagèmes, user de ruse, adopter des procédés illégaux, se taire parfois, parfois voiler la vérité, à seule fin d’entrer dans les syndicats, tout groupe, association ou parti qui paraît capable d’entraîner les masses, de les  » mobiliser « .
Les participants : Guillaume Sainteny, enseignant développement durable Agro-Paris Tech, Sciences Po, Polytechnique, auteur de « Le climat qui cache la forêt » ; Gilles Luneau, spécialiste de la globalisation des échanges et des questions agroalimentaires, des relations homme-nature, ville-campagne, grand reporter, auteur de « Atlas du climat » ; Yannick Jadot, député européen, cofondateur du mouvement Europe Ecologie en 2009 (avec J.Bové, D.Cohn-Bendit), auteur de « Climat : la guerre de l’ombre ».

269.  volauvent | 1/11/2015 @ 22:11 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#268),

Voir la « Déclaration des droits de l’humanité », grande messe qui se tiendra au CESE le 2 novembre (Conseil économique, social et environnemental): http://droitshumanite.fr/
Cette « déclaration  » est le fruit d’un rapport de Corine Lepage et est censée être présentée à l’ONU par la France……Lisez la bien; se rendent-ils compte de ce qu’ils écrivent?

270.  JC Abbé | 2/11/2015 @ 13:58 Répondre à ce commentaire

volauvent (#269),
Je n’avais pas fait attention à ce rapport remis récemment par Corinne à notre Président ! Mais qui a écrit la première mouture de Corinne ou du pape dans son encyclique ? Il y en a un qui pratique le copié/ collé ? Est ce que je me trompe ?

271.  volauvent | 2/11/2015 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#270),

C’est Schnellnhuber qui a écrit le premier, je pense, pour le Pape. Mais le texte de Corinne est bien plus précis et aurait des conséquences plus fondamentales, en particulier juridiques. (responsabilité intergénérationnelle, droit des espèces vivantes…)
Le plus drôle est le « devoir de préserver les équilibres climatiques »

272.  JC Abbé | 3/11/2015 @ 13:25 Répondre à ce commentaire

L.Fabius (le père du fils qui dilapide si bien l’argent faute d’avoir la moindre idée de sa valeur) a convoqué les présentateurs Météo de France Télévisions pour leur intimer l’ordre de ne plus parler de « changement climatique » mais de « chaos climatique »… Petit doigt sur la couture du pantalon, de rigueur.

273.  JC Abbé | 4/11/2015 @ 8:56 Répondre à ce commentaire

Je pense que ce blog autorise des « questions pour les nuls » : en rapport avec les engagements de la Chine dans le cadre de la COP 21, je me demandais quels sont les impacts carbone d’un avion, y compris l’impact de l’aérodrome, de la maintenance, et d’une voiture comparés à l’impact carbone d’une centrale thermique au charbon. Cette question est en rapport avec les engagements officiels et l’annonce de la mise en service d’un millier d’avions dans les prochaines années et de milliers de véhicules. C’est soutenable ?

274.  JC Abbé | 4/11/2015 @ 9:09 Répondre à ce commentaire

Ouest France frappe fort ! Après un feuillet de plusieurs pages hier dédié au monde marin, et pour une large part au CC, le journal recommence aujourd’hui avec en première page une grande photo de glaces et l’annonce de la montée des eaux de 3 mètres qui pourrait containdre 250 millions de personnes à fuir leur région d’ici 2050 « . En page intérieure, ça se prolonge : « la fonte irréversible des glaciers » et « la rupture soudaine des glaciers et une montée des eaux de 3 mètres ». On trouve tout de même à se rassurer un peu : « le phénomène prendre des des centaines ou des milliers d’années ». Ouf ! Heureusement (?) l’article se termine par les inondations dans le delta du Nil et au Bangladesh qui déclencheront des crises alimentaires ».

275.  Araucan | 4/11/2015 @ 9:29 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#273),
Tout dépend de de ce que vous mettez comme carburant dans les moteurs et de la consommation globale pour aéroports et véhicules… Et pour la centrale de la qualité et de la performance de vos filtres et du traitement des fumées pour la centrale à charbon …..

276.  Araucan | 4/11/2015 @ 9:31 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#274), Donc du délire !
Pour le delta du Nil, la question est aussi à long terme du barrage d’Assouan qui bloque les limons en amont…..

277.  volauvent | 4/11/2015 @ 9:50 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#273),

La question des transports est à envisager globalement. Les avions ne représentent que quelques % du total, même si on double ou triple, cela restera faible. Et les futurs modèles (les « néo » d’airbus) vont encore baisser la consommation. De plus, ils savent déjà faire tourner les jets avec des biocarburants.
Les voitures de maintenant consomment moitié moins qu’il y a dix ans… alors c’est pareil, si on double…
Vous oubliez le transport maritime. Il émet bien plus que l’aérien.

Quand aux centrales à charbon, ce n’est pas comparable, les usages sont différents mais l’électrique dans les transports émet plus que le moteur à explosion si l’électricité provient de charbon si on multiplie tous les rendements de la chaîne.

278.  douar | 4/11/2015 @ 10:27 Répondre à ce commentaire

volauvent (#277),
oui, mais, plus les consommations des avions baisseront, plus nous les prendrons. Tout comme, plus les consommations des voitures baissent (malgré les efforts désespérés de VW) , plus nous roulons et incidement, plus il y aura de morts sur la route.
Au grand dam des écolos: il faut donc trouver quelque chose d’autre pour limiter l’utilisation de la voiture individuelle: tiens, par hasard, les pics de pollution et la circulation alternée.

279.  de Rouvex | 4/11/2015 @ 10:31 Répondre à ce commentaire

douar (#278), yaka augmenter les taxes sur le carburant…

280.  williams | 4/11/2015 @ 10:59 Répondre à ce commentaire

JC Abbé (#272),

> L.Fabius (le père du fils qui dilapide si bien l’argent faute d’avoir la
> moindre idée de sa valeur) a convoqué les présentateurs Météo de
> France Télévisions pour leur intimer l’ordre de ne plus parler de
> “changement climatique” mais de “chaos climatique”… Petit doigt
> sur la couture du pantalon, de rigueur.

———————————————-

L’expression « chaos climatique” n’a pas de sens car ce qu’il se passe est une évolution du climat tel comme il y en a toujours eu.

Williams

281.  douar | 4/11/2015 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#279),
sur la voiture, ce matin, D.Seux, chroniqueur sur France Inter, a fait l’éloge de la répression routière, avec en filigrane, la volonté de réduire encore la vitesse moyenne sur la route.
Or, D.Seux, qu’on a connu plus avisé, devrait savoir que réduire la vitesse de déplacement, réduit également la croissance économique. Les britanniques ont modulé les vitesses sur les routes dans cet objectif de booster la croissance.

282.  miniTAX | 4/11/2015 @ 11:28 Répondre à ce commentaire

oui, mais, plus les consommations des avions baisseront, plus nous les prendrons. Tout comme, plus les consommations des voitures baissent (malgré les efforts désespérés de VW) , plus nous roulons et incidement, plus il y aura de morts sur la route.

douar (#278), ça s’appelle le paradoxe de Jevons. Jevons, un expert en énergie, qui s’inquiétait de la pénurie imminente du charbon en… 1860 (oui, ce n’est pas une erreur de frappe, 1860, un expert du pic-charbon, déjà !) avait constaté que plus on gagnait en efficacité énergétique, plus… on consomme d’énergie.
C’est un fait jamais démenti par la réalité, il n’y a qu’à voir la consommation d’énergie du Français depuis 50 ans, en hausse constante (sauf épisodes de récession grâce au socialisme de droite et gauche). Ca semble contre-intuitif mais en y réfléchissant bien, c’est tout ce qu’il y a de plus logique : la voiture consomme moins => on roule plus, les ampoules consomment moins => on en mets plus et on les allume plus, le frigo consomme moins => on en achète plus gros ou plusieurs… Car l’argent qu’on économise grâce aux produits et moyens plus efficaces finit bien par être dépensé quelque part. Même quand l’Etat nous pique ces économies de plus en plus, ça rentre fatalement dans le circuit économique. Le seul moyen de consommer moins d’énergie, c’est d’être plus pauvre et de rester les bras croisés à rien faire (ce que recommandent pas mal d’escrolos).

C’est dire à quel point la propagande omni-présente sur l’efficacité énergétique est mensongère, obscurantiste et manipulatrice en ignorant la réalité la plus élémentaire. Mais c’est vrai, j’oubliais, les faits et la réalité, ça ne veut rien dire pour les gauchistes.

283.  Bob | 4/11/2015 @ 12:13 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#282),

Jevons, un expert en énergie, qui s’inquiétait de la pénurie imminente du charbon en… 1860

Oui et c'est même ce sujet qui est en filigrane du bouquin de Jules Verne, les Indes Noires, publié à la même époque.
Jevons avait aussi cherché un parallèle entre la production et les taches solaires.

284.  chercheur | 4/11/2015 @ 12:19 Répondre à ce commentaire

volauvent (#277),
douar (#278),

La réduction de consommation des véhicules et des avions a des limites incompressibles qui dépendent du système de motorisation.

Pour les voitures, aujourd’hui, la baisse de consommation, est principalement due à une baisse de la puissance des moteurs. L’optimisation des moteurs qui a été réalisée depuis plusieurs années a atteint des limites.

Pour les avions, il y a eu optimisation des réacteurs, mais elle a aussi ses limites. Si l’on veut encore diminuer la consommation, il va falloir diminuer la puissance des réacteurs. La conséquence sera immédiate: une diminution de la vitesse. On mettra plus de temps pour aller de Paris à New York par exemple. En plus, il faudrait faire les calculs, mais je pense que cela ne fera pas faire d’économies aux compagnies car les temps de vol seront plus longs. L’économie de carburant sera compensée par des frais liés aux personnel de bord qui travaillera plus longtemps et aux temps de vol des avions qui seront également plus longs.

285.  chercheur | 4/11/2015 @ 12:39 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#282),

Vous soulevez la question de la croissance mondiale. On oublie souvent que la croissance mondiale n’est positive que si on crée des produits qui permettent de faire des économies soit parce qu’ils remplacent un autre produit en étant moins cher, soit parce qu’ils permettent un gain de temps pour des activités humaines tout en étant moins cher que le gain sur le coût de la main d’oeuvre, soit enfin parce que de nouvelles populations de mettent à travailler à des coûts de main d’oeuvre inférieurs aux précédents.

En d’autres termes et à l’inverse, quand on remplace un produit par un produit plus cher comme on le fait avec les énergies renouvelables, la croissance mondiale est obligatoirement négative. De même quand on impose un produit qui nécessite une main d’oeuvre plus importante que précédemment, la croissance mondiale devient également négative.

On a totalement oublié ces principes de base et l’avenir ne peut être qu’à la décroissance mondiale.

286.  volauvent | 4/11/2015 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

douar (#278), chercheur (#284),

Il faut tenir compte du temps nécessaire au renouvellement des parcs, ce qui fait qu’on a encore de longues années de réduction unitaire devant nous. Et il y a encore des gains possibles, par exemple en faisant tourner le moteur à combustible à vitesse constante dans les hybrides. Et je ne pense pas qu’on soit au bout de l’optimisation des réacteurs.

Ce que vous signalez sur l’évolution de la consommation a un nom « officiel »: c’est l’effet rebond. Mais tout a une limite asymptotique dans les phénomènes réels. (j’ai retenu la leçon du professeur Ben)

287.  Christial | 4/11/2015 @ 12:57 Répondre à ce commentaire

Il faut je pense plutôt raisonner au niveau de l’offre et de la demande globale en énergie fossile plus que sur des utilisations ponctuelles dans le secteur des transports.

Les États s’engagent, avec plus ou moins de bonne foi, sur un plafond de CO2 pour une période donnée, mais aucun État ne s’engage à s’abstenir de produire les énergies fossiles dont il dispose ou à ne pas consommer un jour celles qu’il peut acheter.
On réduit donc le flux du vilain CO2 mais tout le CO2 de nos énergies fossiles économiquement exploitables se retrouvera inexorablement un jour, plus ou moins repoussé dans le temps, dans l’atmosphère.

Autrement dit on se focalise sur 2100 en repoussant les conséquences des émissions de CO2 sur 2120.
Si la préoccupation affichée est de préserver les générations futures, pourquoi cet horizon de 2100 plutôt que 2120 ? Les générations de 2120 sont-elles à sacrifier ?
Rappelons que, selon les réchauffistes, on est dans l’urgence absolue et qu’il y a une forte inertie entre décisions et résultats (un peu comme la courbe du chômage qui va s’inverser).
On ne se donne donc pas du temps en éludant la seule bonne question qui se pose.

Car si l’on apporte du crédit aux thèses des réchauffistes, la seule voie rationnelle envisageable est de fixer un quota de production des énergies fossiles.
Comme bien sûr l’échec serait total et immédiat, on fait semblant de …

288.  de Rouvex | 4/11/2015 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

chercheur (#285), « l’avenir ne peut être qu’à la décroissance mondiale. » c’est bien l’objectif. Et comme en plus le climat a de fortes chances de se refroidir, ils diront que c’est grâce à la décroissance qu’ils ont réussi à le tenir en respect… et nous avec !

289.  Bob | 4/11/2015 @ 15:52 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#288),
Hum ! On bbbbéééégaaayyyyeeee ?

5 posts identiques, ça fait beaucoup.

290.  Bernnard | 4/11/2015 @ 16:01 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#288),
Oui si décroissance, il y aura ! Je parie que la teneur en CO2 de l’air ne suivra pas cette décroissance et le climat se refroidissant, on dira qu’il est tenu en respect grâce à la menace uniquement. Il aura peur de chauffer. Non mais ! Qui est-ce qui commande au climat ? 😆

291.  Bernnard | 4/11/2015 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

Bob (#289),
J’ai supprimé les 4 post excédentaires !

292.  de Rouvex | 4/11/2015 @ 19:07 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#292), waouw 5 fois !

293.  chercheur | 4/11/2015 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#288),

Après réflexion, je mets un bémol à mon commentaire.

Tout dépendra du comportement des chinois et des indiens. Ce sont eux qui peuvent inverser la tendance.
La question est de savoir si les dirigeants de leurs pays vont être convertis à l’idée qu’on ne doit rien toucher à la nature ou non.
Mon idée est qu’actuellement, ils font semblant de s’accorder aux thèses écolos pour ne pas se fâcher avec les pays occidentaux afin de continuer à leur vendre des produits.
Il me semble que s’ils arrivent à régler leurs problèmes idéologiques et religieux, ce seront les leaders du monde largement avant la fin de ce siècle. Et nous, nous serons des vestiges d’une grandeur disparue…

294.  lemiere jacques | 4/11/2015 @ 20:20 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#282), et c’est quelque chose qui me fait toujours rire avec les énergies vertes,
elles sont quasiment gratuites et donc il faut les économiser…

295.  miniTAX | 4/11/2015 @ 20:30 Répondre à ce commentaire

On a totalement oublié ces principes de base et l’avenir ne peut être qu’à la décroissance mondiale.

chercheur (#293),
Décroissance, peut-être, si les escrolos réussissent à imposer massivement les énergies intermittentes alias « vertes » et la dite « sobriété heureuse » (copyright l’éco-tartuffe Rahbi). Ce qui n’est pour l’instant que dans leur fantasme : il suffit de voir la part réelle (et minuscule) de ces énergies dans le mix total et non les promesses d’objectifs délirants jamais tenus.
Et si la population n’augmente pas
Et si des besoins nouveaux que personne n’a imaginés 40 ans plus tôt (du genre les voyages low cost à l’autre bout du monde, les jeux vidéos, les smartphones) n’existent pas
etc…
Ca fait beaucoup de « si ».
Bref, vos oracles sont presque du niveau de ceux du GIEC.

296.  scaletrans | 5/11/2015 @ 5:35 Répondre à ce commentaire

chercheur (#284),

Il y a encore des marges de progression dans l’aéronautique civile. Pendant longtemps, ce fut le « tout réacteur » même pour des étapes courtes. Puis les charges en carburant augmentant, les compagnies se sont rappelé que pour les vols intérieurs il existait l’ATR et ses concurrents (Bombardier, Embraer, etc.). Puis on s’est rappelé ce que les russes appliquaient depuis les années cinquante avec le TU 95 qui, avec ses doublets d’hélices contrarotatives (rendement de propulsion de 95% jamais battu ni approché) sur des turbines de 14.000 HP vole aussi vite et plus loin que le B 52. Jusqu’aux limites de compressibilité, l’hélice fait mieux que le réacteur.

297.  chercheur | 5/11/2015 @ 13:57 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#295),

La différence entre vous et moi, c’est que j’estime que les écolos ont déjà réussi à imposer massivement les énergies intermittentes et beaucoup d’autres choses. Pour l’instant rien n’indique que ce mouvement va baisser.

Le problème le plus important pour moi est que les écolos ont réussi à intégrer dans les lois et règlements des états ce que vous appelez leurs fantasmes. ce ne sont donc plus des fantasmes, mais bien des réalités depuis des dizaines d’années qui empêchent tout retour à une croissance réelle.

Vous semblez également oublier que la croissance mondiale, comme en France, a été réalisée par une accumulation énorme de dettes depuis la fin des années 70. Si on soustrait les dettes il n’y a plus de croissance. Depuis quelques années il y a même de la décroissance à cause de la prise de conscience sur les niveaux de dettes. Quand on augmente le niveau des dettes de 5% et qu’il n’y a seulement que 3% de croissance, il y a en réalité décroissance. Le monde est actuellement incapable de créer de la croissance qui ne repose pas sur des dettes qui ne cessent de s’accumuler.

Ce sont les faits passés. Pour l’avenir, j’ai du mal à ne pas penser que bientôt va exploser une crise mondiale des dettes avec des annulations massives qui créeront des pertes énormes chez les prêteurs qui sont essentiellement les fonds de pensions qui assurent les retraites.

Alors oui, cela ressemble à des prévisions du GIEC. La seule différence est qu’elles reposent sur des réalités et non sur des modèles. Que va-t-on faire de ces dettes sinon un jour les annuler puisque la croissance n’est pas supérieure à l’augmentation des dettes? Les dettes ne sont pas équivalentes au CO2, malheureusement. Si elles l’étaient, je serais tout à fait serein.

298.  de Rouvex | 5/11/2015 @ 18:13 Répondre à ce commentaire

chercheur (#297), +1

299.  lemiere jacques | 5/11/2015 @ 19:10 Répondre à ce commentaire

chercheur (#297), bof .. le problème n’est pas la dette, c’est ce qui est fait avec l’argent de ces dettes..mais faut être deux pour faire des dettes.
c’est pas une crise de la dette mais une crise de l’épargne foutue en l’air… ben tant pis…seul problème , il s’agit de dette publique et on ne peut pas y échapper..

on ne peut pas dire que les écolos ont réussi à imposer massivement les énergies intermittentes pour le moment c’est gadget ( coûteux) éolien en france de l’ordre de 5 % de l’électricité je dirais…pv n’en parlons pas… leur com marche pour le moment, mais à un moment donné les gens vont dire merde en raison des coûts….
regardez les renouvelable en Allemagne, c’est d’abord de la combustion de biomasse…et ça aussi ça a des limites.

ce que les vrais écolo sont obligés de cacher c’est politique verte = spéculation risquée .. au mieux les écolos ont raison dur certains points avant l’heure , mais ça ne change rien..
c’est comme dire que le marché est mauvais, ça revient par vous revenir dans la figure…

300.  lemiere jacques | 5/11/2015 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#299), et construire des éoliennes c’est de l’épargne foutue en l’air, mais si on se payait à la place des voyage pour tous ça ne changerait rien…
le succès des écologistes serait de vraiment entraver la consommation d’energie fossile, est ce le cas pour le moment ? j’en doute fortement. Il gaspillent la richesse provenant initialement de l’énergie fossile pour des gadgets verts.

Les succès que vous leur attribuez en matière d’entrave à l’économie par la norme et le règlement doivent être partagés avec tous les groupes de pression voulant protéger leur parts de marché, ça fait du monde..