Lendemain de bataille

par Benoît Rittaud, alias Ben (membre du Collectif des climato-réalistes).

L’émission d’hier sur France Culture au cours de laquelle j’ai débattu avec Jean-Pierre Dupuy a été d’une rare violence. Je n’avais plus connu ça depuis un débat télévisé il y a quelques années face à Alain Lipietz.

On s’est serré la main au début, il y a eu un bref round d’observation avant l’émission, où Jean-Pierre Dupuy m’a montré sa tablette pour m’expliquer qu’il avait sous les yeux mon livre « au format Kindle ». Sauf que mon livre (il s’agit du Mythe climatique) n’est jamais paru dans un quelconque format numérique. Je soupçonne donc fort Jean-Pierre Dupuy de l'avoir téléchargé illégalement, sans l'assumer. Mais comme à ce moment-là j’espérais encore un débat normal entre nous, j’ai fait semblant de croire à son très probable bobard. [MàJ : autant pour moi, Le Mythe climatique existe au format Kindle. Merci à Svecan pour l'info. L'éditeur ne m'avait jamais prévenu. Mes excuses à Jean-Pierre Dupuy pour ce soupçon infondé.] [2è mise à jour : ce très cher Jean-Pierre Dupuy a bel et bien acheté le livre sur Kindle. "Achat vérifié" sur Amazon, où il a laissé le commentaire suivant pour lequel je ne lui ferai pas l'honneur d'un procès pour injure :

CommentaireDupuy

]

Mes espoirs de débat normal n’ont pas duré. Les auditeurs ont dû très vite sentir la tension qui s’est installée. Le « meilleur » (si l’on peut dire) s’est pourtant déroulé hors-micro. C’est allé au point où, pendant une pause où Jean-Pierre Dupuy se faisait particulièrement vociférant et ordurier, Adèle Van Reeth, la présentatrice de l’émission, a carrément menacé de le faire évacuer du studio. En quelques dizaines de minutes, il est ainsi passé du statut d’invité de marque à celui de quasi-importun. Inutile de dire que sur le visage des personnes qui écoutaient en régie se lisait une certaine consternation : dans une émission philosophique sur France Culture, on ne doit pas souvent assister à ce genre de pétage de plombs.

Ledit pétage de plombs a trouvé son prolongement après l’émission, où Jean-Pierre Dupuy m’a, dans le ton courtois et posé que vous imaginez, enjoint de reconnaître que j’étais un « escroc », avant d’ajouter que j’étais un « sale type » et qu’il « espérait bien ne jamais [me] revoir. » Le tout devant quelques témoins qui ont donc pu admirer la grande classe du personnage ainsi que le niveau élevé de son discours philosophique, à la fois richement argumenté et ouvert à la discussion.

Sur l’émission elle-même, il me faut remercier et féliciter Adèle Van Reeth, pour avoir mené un débat difficile de façon très professionnelle, et aussi, bien sûr, pour avoir eu le courage de laisser la parole à un climatosceptique-mangeur-d’enfants. Pouvoir présenter un argument un peu long en recevant écoute et attention, ce n’est pas si courant dans les médias. L’animatrice a peut-être eu un peu le défaut de sa qualité, en revanche, lorsqu’elle a supporté sans broncher les interminables monologues de Jean-Pierre Dupuy à la fois confus, soporifiques et hors-sujet. Mais bon, là (comme sur le reste d’ailleurs), je suis évidemment un peu partial (un tout petit peu…).

Jean-Pierre Dupuy s’est montré d’une intolérance dogmatique qui m'a fait froid dans le dos. J’ai trouvé particulièrement effrayante sa façon de vouloir faire mon procès à partir de citations tronquées de mon livre (voire inventée, pour l'une d'elles), interprétées de façon tendancieuse. D’autre part, sur le volet philosophique, où en principe il aurait dû être à son affaire, il m’a semblé d’une indigence intellectuelle tout à fait étonnante. Une fois passées à l’écumoir, il ne reste à peu près rien de substantiel de ses risibles logorrhées dans lesquelles il se perdait lui-même. Ses propos du genre : « la théorie de Newton est fausse, on le sait depuis Einstein » n’étaient rien d’autre que de l’épistémologie de comptoir — pour ne pas dire de bazar.

Ce n’est pas juste que nous étions en désaccord : à mon sens, il n’était tout bonnement pas au niveau, comme l’a illustré son incapacité à saisir les ressorts mathématiques du pari de Pascal (qui ne devraient quand même pas être si compliqués pour un polytechnicien).

Au fait, si vous voulez svoir pourquoi je suis un « escroc » et un « sale type » : ce n’est pas parce que j’aurais interrompu ici ou là Jean-Pierre Dupuy ou que je me serais mal comporté à tel moment avec lui, mais parce que je persiste à affirmer qu’en probabilités zéro fois l’infini ça fait zéro. Il faudra transmettre l’info à tous les auteurs de manuels de probas et de théorie de l’intégration qui, depuis un bon siècle, propagent cette honteuse escroquerie.

Après quelques heures, le souvenir de cette émission suscite en moi deux réactions antagonistes. La première est égoïste et prévisible : je pense qu’entre Jean-Pierre Dupuy et moi il n’y a pas eu photo et que les auditeurs de France Culture s’en sont rendu compte. (Ce n’est bien sûr rien de plus que mon impression.)

Victoire, donc. Mais victoire tout de même un peu amère. En effet, lors de mon débat télévisé avec Alain Lipietz, l’agressivité de mon contradicteur d’alors n’avait pas la même portée. Alain Lipietz est une personnalité politique secondaire, marginale dans son propre parti (qui, de mémoire, a d’ailleurs fini par l’exclure) — sans compter que la politique est un lieu traditionnel d’excès verbaux.

Avec un Jean-Pierre Dupuy, les choses ont une autre résonance, car que je le veuille ou non, il s’agit d’un collègue. Et même d’un collègue au CV brillant, auquel j’ai peu de chances de pouvoir comparer le mien un jour. Il s’agit donc de quelqu’un qui ne devrait avoir aucun mal à déployer son intelligence, sa culture, sa capacité à présenter clairement un argument et à rester dans un sujet. Si quelqu’un comme lui en est incapable, cela signale, en creux, que notre élite intellectuelle n’est tout simplement pas à la hauteur de sa mission.

En criminalisant les opinions adverses (il est signataire de l’Appel pour stopper les crimes climatiques), en se refusant à être mon contradicteur pour tenter de se faire mon juge, ce n’est pas seulement moi que Jean-Pierre Dupuy a choisi comme ennemi. C’est l’idée même de pensée libre.

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51.  Curieux | 19/09/2015 @ 14:48 Répondre à ce commentaire

Ben (#50),
Bah, je crois que Hollande est sa suite ne croient plus au succès du COP21. Ils vont l’effacer doucement du paysage… et les verts le savent, alors ils enragent.
Autant les verts avaient été excellents à la fin des années 90 et début 2000 autant actuellement ils perdent du terrain partout : en com leurs thèmes se situent au fond des classements des sondages worldwide et sur le plan économique les gouvernements n’ont pas suivis ou reculent de plus en plus. Ça sent la fin de parti et l’animal gigote de plus bel pour échapper à son sort.
Et s’il gèle à pierre fendre en décembre…

52.  volauvent | 19/09/2015 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

Ben (#50),

Arrêtez avec la théorie du complot!
Dupuy est sans doute un de ces types qui ne se sont jamais remis de ses classes préparatoires. J’en connais un certain nombre comme cela.
Et la clé de compréhension de ce qui se passe actuellement, c’est la bêtise, la coupure avec le monde réel, la crise économique, les crises politiques, , l’intérêt de la finance, le business à court terme, le pape tiers-mondiste, tout cela se complétant, se renforçant, ou au contraire s’affaiblissant mutuellement dans un maelstrom chaotique que plus personne ne contrôle.
Comme disait le Club de Rome, après la fin de l’URSS, il fallait s’inventer de nouveaux ennemis. Avec le retour de la Russie, avec Daech, cela perd sans doute un peu de son actualité. C’est peut être un des raisons du « calme » que certains ressentent actuellement.
Ce truc du climat est une « bulle » multiforme:politique, scientifique, économique, morale… Comme pour toutes les bulles, les profiteurs guetteront le moment où il faut se désengager. Mais le moment est assez imprévisible; cela peut durer longtemps, vu les enjeux, comme s’affaisser très vite, car tout est basé sur a confiance. C’est le propre des bulles.

53.  Ben | 19/09/2015 @ 19:07 Répondre à ce commentaire

volauvent (#52), veuillez ne pas me dicter ma conduite sur mes propres fils de discussion, ne pas psychologiser l’attitude de Jean-Pierre Dupuy (ou de quiconque), et enfin m’épargner l’accusation de complotisme. Réfléchir aux mouvements des adversaires et essayer de les anticiper n’a rien à voir avec une théorie du complot, ça s’appelle de la stratégie.
Vous croyez qu’Avaaz, Greenpeace, le Réseau Action Climat et autres 350.org n’ont pas prévu un plan com’ pour la COP ? Vous pensez vraiment qu’ils se tournent les pouces et qu’ils attendront mi-novembre pour se dire « tiens, et si on refaisait une manif ? » ?
Depuis quelques jours, le thème qui nous est servi est celui des « crimes climatiques » : vous pensez que c’est par hasard qu’on a eu droit, à seulement quelques jours d’intervalle, au coup de RICO aux États-Unis, à l’idée de tribunaux climatiques dans le Grauniad et à l’Appel contre les crimes climatiques en France ? C’est leur thématique du moment, tout bêtement. Exactement comme dans une campagne électorale : tel thème pour cette semaine, tel autre pour la suivante, etc. Et oui, c’est évidemment coordonné : l’Appel français a été préparé conjointement par 350.org, par Attac France, et vendu au Seuil par Christophe Bonneuil, qui tient la collection Anthropocène. Bien sûr, dans le tas, il y a des idiots utiles qui ne comprennent pas tout : pendant l’émission, Jean-Pierre Dupuy a franchement donné l’impression de ne même pas savoir ce qu’il y avait dans l’appel qu’il a signé. (Cela dit, vu sa prestation, on comprend qu’il soit laissé en périphérie et qu’on se contente de lui demander de signer dans la case en face de son nom.) Et enfin, comme dans toute campagne électorale, il arrive que le thème de la semaine fasse un bide. C’est que relier la crise des migrants avec des crimes climatiques, c’est quand même un peu gros…
Je ne vois pas ce qu’il y a d’irréaliste à imaginer que, mi-novembre, on nous ponde par exemple une nouvelle crosse de hockey dans Nature, « just on time for Paris » et suffisamment tard pour que nul McIntyre n’ait le temps de la désosser avant la fin de la COP. Juste assez visuelle, aussi, pour servir de drapeau à mettre sur des T-shirts et des banderoles. C’est là juste un exemple, bien sûr, mais on a déjà vu des choses de ce genre, et il faut s’y préparer si on veut pouvoir répondre de façon efficace.
Je vous le concède : une autre solution consiste à dire qu’on ne peut rien y comprendre et que la seule chose à faire est d’attendre que ça passe.

54.  Benoît | 19/09/2015 @ 19:23 Répondre à ce commentaire

« C’est que relier la crise des migrants avec des crimes climatiques, c’est quand même un peu gros… »

On y vient, on y vient…

http://www.reporterre.net/Les-.....limatiques

55.  Bob | 19/09/2015 @ 19:37 Répondre à ce commentaire

Ben (#53),
Oui, l’étrange concomittance de tous ces appels au « crime climatique » venant d’horizons « divers » et de plusieurs organisations apparemment indépendantes, ne peut être fortuite. C’est ce qu’on appelle dans les couloirs de l’Elysée, des « éléments de langage ». Il semble bien y avoir une campagne orchestrée.
Qui s’en étonnerait compte tenu de l’ambiance actuelle et de la proximité de la COP21 sur laquelle ils ont tout misé ?

56.  Nicias | 19/09/2015 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

Il faut revenir sur la récente correction des températures de surface des océans de la NOAA. Il y a eut une vrai campagne. Des articles ont été publiés avant la fin de l’embargo sur l'article. L'article a été publié juste au début de négociations en Allemagne sur le climat (certes, il y a quasiment toujours des négociations quelque part).

Plus parlant, WUWT et tout un tas de think tanks libéraux ou autres étaient préparés. "Une taupe" les avait visiblement prévenu de l'opération et des d'articles étaient tous frais et avaient été écrits pour la dead line de la campagne réchauffiste. Skyfall a d'ailleurs publié très très rapidement sur le sujet parce-que je surveillais la chose avant même la publication de l'article (et aussi grand merci à Bernnard pour sa réactivité).

Il y a de toute évidence des réseaux à l’œuvre.

57.  Clem | 19/09/2015 @ 20:21 Répondre à ce commentaire

Ben (#53),
L’accusation de « théorie du complot » est le nouveau point Godwin.
C’est le signe que son interlocuteur n’a plus rien à apporter à la discussion.

58.  Clem | 19/09/2015 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

Benoît (#54), Honteux.

59.  volauvent | 19/09/2015 @ 20:30 Répondre à ce commentaire

Ben (#53),

Je ne voulais rien « dicter », juste relever que la teneur de certains échanges se rapprochent un peu d’un style complotiste: « ils vont lâcher leur corps d’élite », « ils » préparent un gros coup…
« Il y a de toute évidence des réseaux à l’oeuvre »: évidemment, nous sommes dans un monde de réseaux, rien de plus normal. Et il y a des stratégies. Mais il me semble qu’il ne faut pas exagérer. Il n’y a pas de révolution climatique en marche. Il y a juste un sujet qui fait converger des intérêts, et profite à certains opportunistes.

Et je n’attends pas que ça se passe, même si j’ai choisi jusqu’à présent une action discrète.

60.  H. | 19/09/2015 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

Je ne suis pas un adepte de la théorie du complot mais en matière de communication médiatique, je ne crois plus au hasard surtout en France. Je rejoins donc notre hôte dans ses conclusions et donc me pose des questions. J’ai vu de l’intérieur comment les médias fonctionnaient au plan politique. Edward Bernays, dans son livre « Propaganda » publié dans les années 20, a clairement défini la marche à suivre pour manipuler l’opinion en démocratie. Il peut être content, il est suivi activement.

Bonne soirée

61.  Murps | 19/09/2015 @ 22:12 Répondre à ce commentaire

Campagne orchestrée ? sans aucun doute.
Par contre j’ai réellement énormément de mal à comprendre comment les têtes pensantes qui entourent notre chef de l’Etat puissent manquer à ce point de lucidité pour se lancer dans un tel barnum sans imaginer que cela ne puisse pas à un moment ou un autre leur revenir à la figure ; parce que c’est ce qui se passera tôt ou tard, et ça risque d’être sanglant.
A moins de supprimer l’Ina, et toutes les archives des média.

62.  Curieux | 19/09/2015 @ 23:12 Répondre à ce commentaire

Bob (#55),
Bien entendu que tous les bataillons « verts » sont en marche avec un plan de bataille mais qu’il s’en prennent avec rage aux sceptiques, quel intérêt ? Ils peuvent si facilement nous contourner. Mais voilà leurs com traditionnelle a conduit à l’échec de toute les COP, ça ne sent plus très bon en Allemagne, et Paris avec mollassons 1er semble aussi partir en sucette.
Alors il s’en prennent à un bouc émissaire, nous. Mais ça rassemblera qui ? Les Français (et tous les autres) s’en foutent (savent-ils même que nous existons ?), ils ont d’autre chats à fouetter bien plus urgents, économique ou sociétaux.
Mieux même, grâce à eux nous allons être connus… cool !

63.  miniTAX | 20/09/2015 @ 0:15 Répondre à ce commentaire

@Ben,
Sans flagornerie aucune, il n’y a pas photo, vous avez emporté le débat haut la main. C’en est presque trop facile, n’importe quel auditeur de passage serait convaincu que le débat a été truqué en votre faveur et qu’on a planté en face de vous un imbécile de la pire espèce, incapable d’aligner une phrase sans bégayer et encore moins de présenter un argument cohérent, juste pour ridiculiser et caricaturer les « carbocentristes ». C’est déjà assez gênant (tellement l’inégalité entre débatteurs est flagrante) et pénible de devoir écouter Jouzel ânonner ses platitudes dans chaque débat avec vous mais alors là, avec ce polytecnichien gâteuX, ça brouille carrément l’écoute (contrepèterie inside).

D’ailleurs, je dois annoncer ce que je n’ai jamais avoué jusqu’à présent sur ce forum ni ailleurs, je souffre d’une maladie orpheline très invalidante, malheureusement hérité à la fois de mon père et de ma mère car comme toute maladie rare, c’est causé par un gène récessif : j’ai une saturation très rapide de mon niveau de patience qui risque d’entraîner des hémorroïdes quand je m’inflige à écouter plus de 10 minutes ce genre d’imbécile, particulièrement de la sous-espèce réchauffiste. Là, il s’agit de presque une heure, c’est un miracle qu’il ne me soit rien arrivé de saignant, encore, warff !

P.S. juste un point de détail concernant « l’effet papillon » que vous avez évoqué : il n’a jamais été question dans la théorie du chaos qu’un battement d’aile de papillon à un endroit puisse « déclencher un tsunami » à un autre endroit, ni une tornade ou ni même une malheureuse rafale. La météo (et le climat encore plus) est certes un système chaotique mais fortement dissipatif donc très stable même entre deux attracteurs. Donc chaos ou pas, une perturbation infinitésimale ne peut PAS se transformer en événement extrême comme par magie, sauf dans la fable hollywoodienne grotesque popularisée par les ignares de publicistes et de journaleux qui veulent se la péter en employant des termes qui ressemblent à de la science dont ils ne comprennent rien.
L’effet papillon dont parle Lorenz, c’est le fait qu’en modélisation dynamique, une erreur infime d’arrondi dans les nombres flottants (un battement d’aile de papillon) se cumule exponentiellement avec les itérations et se propage pour donner un résultat catastrophiquement faux (une tornade). L’effet papillon de l’imagerie populaire, c’est comme le CACA (le Climat Anormal Causé par les Affreux humains) , ça existe bien oui, mais uniquement dans les ordinateurs.

64.  Murps | 20/09/2015 @ 11:59 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#63), j’aurais pas mieux dit sur l’effet papillon.
Par contre ça n’est pas seulement un phénomène numérique. Il y a une foule de petites expériences de physique qui mettent en évidence ce qui n’est ni plus ni moins qu’une sensibilité aux conditions initiales.

65.  Nicias | 20/09/2015 @ 14:30 Répondre à ce commentaire

Murps (#64),

Est ce que Ben va être nominé pour le climathon pour cette histoire de tsunami provoqué par un mouvement dans l’atmosphère ?

66.  Tom | 20/09/2015 @ 15:12 Répondre à ce commentaire

Oui, vu comme ça, l’effet papillon ressemblerait un peu à la peur exponentielle : au début ça commence tout doux, puis ça s’emballe… et on a une belle catastrophe sur les bras ;-))

67.  Ben | 20/09/2015 @ 15:51 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#63), merci à vous.
Votre réflexion sur l’effet papillon est excellente. Pour ma défense, à ce moment de l’émission il n’était question que d’illustrer la complexité du système climatique. Ce n’est pas un hasard si l’image de l’effet papillon porte sur la météo, même si le fait que cette image porte sur le système climatique (ou météorologique) est davantage représentatif de la complexité de ce système pour nous autres humains que de sa nature théorique intrinsèque.
Faire de l’effet papillon l’illustration de la divergence exponentielle est sans doute moins conforme à l’idée « historique » d’effet papillon (il faudra vérifier dans le bouquin de Gleick, mais je crois qu’il s’agissait bel et bien de décrire des systèmes et non des modèles) et un peu plus compliqué à expliquer à la radio (parce que qu’il faut commencer par une « rectification » de l’idée commune d’effet papillon), mais c’est intellectuellement beaucoup plus satisfaisant, à tout point de vue.
Nicias (#65), Tom (#66), faisez gaffe, j’vous ai à l’œil.

68.  Murps | 20/09/2015 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

De mémoire j’aurais dit Lorenz pour l’effet papillon.
Il y a une description amusante de la découverte de l’attracteur de Lorenz dans le bouquin de Ian Stewart « Dieu joue-t-il aux dés ? ».

69.  miniTAX | 20/09/2015 @ 18:08 Répondre à ce commentaire

« Par contre ça n’est pas seulement un phénomène numérique. Il y a une foule de petites expériences de physique qui mettent en évidence ce qui n’est ni plus ni moins qu’une sensibilité aux conditions initiales.  »

Murps (#64), la sensibilité aux conditions initiales en question est propre à n’importe quel phénomène chaotique : oscillation d’un pendule double, mouvement de plus de 3 planètes en interaction, débit turbulent… C’est certes omniprésent dans le monde réel mais c’est un énorme abus de langage que de lui attribuer « l’effet papillon » de l’imaginaire collectif qui impliquerait un effet boule de neige, une réaction en chaîne, une sorte d’effet « champignon nucléaire », bien sûr inexistant.
Un battement d’aile de papillon, ça n’a jamais rien déclenché, à part peut-être un délire mystique chez l’escrolo de service. En toute logique, si ça pouvait provoquer une tornade, alors qu’est ce que ce serait avec un « pet de lapin » ! Ce serait d’ailleurs amusant de poser cette question à tous ceux qui continuent à propager sans vergogne cette fable, nombreux chez la FARCE, qui voudrait nous faire croire qu’une hausse de quelque ppm d’un gaz à la base de la vie sur Terre serait la cause de tous les maux, depuis les inondations en Australie jusqu’aux réfugiés en Europe, en passant par le Tsunami au Japon ou la sécheresse en Californie.

70.  Bernnard | 20/09/2015 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#69),
Avec cet « effet papillon » tel qu’il est présenté de manière déformé, on peut tout justifier. Il faut juste de l’imagination et le bon scénario. On a inventé le terme « effet papillon » tout comme « effet de serre »

Ce dicton médiéval est souvent cité:
Faute de clou, on perdit le fer;
Faute de fer, on perdit le cheval;
Faute de cheval, on perdit le cavalier;
Faute de cavalier, on perdit la bataille;
Faute de bataille, on perdit le royaume!

Autre scénario:
Le pet de lapin attira le renard
Le renard dévora le lapin
Faute de lapin à manger le cavalier mangea ses conserves avariées
Il mourut le lendemain
La suite est connue…

Avec de l’imagination (un papillon dans une serre peut-être) on pourrait arriver à une tornade avec un battement d’aile de papillon mais ça restera du « cinéma ».

.

71.  Murps | 20/09/2015 @ 20:19 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#69), certes, mais votre effet papillon c’est la sensibilité aux conditions initiales « pour les nuls ».
Ce n’est d’ailleurs pas le seul critère qui permet de définir un système chaotique.

Bernnard (#70), y a de la poésie dans votre post, j’aime bien !

72.  pastilleverte | 20/09/2015 @ 20:50 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#70),
« Avec de l’imagination (un papillon dans une serre peut-être) »
smile

73.  floyd | 20/09/2015 @ 22:52 Répondre à ce commentaire

Concernant le commentaire de Dupuy sur amazon.fr : d’abord c’est ridicule de la part d’un français d’écrire un commentaire en anglais sur un site français. Peut-être croit-il que le fait d’écrire en anglais est un signe d’autorité ? :roll:
Concernant le contenu lui-même, comme d’habitude, il n’y a que des déclarations générales sans jamais de précisions : « tous vos arguments ont été déjà réfutés par d’autres », mais évidemment on ne précise jamais lesquels ! Après il ose parler de livre malhonnête, alors que son commentaire montre sa mauvaise foi.

74.  scaletrans | 20/09/2015 @ 22:55 Répondre à ce commentaire

La verve de Minitax nous manquait.

75.  Curieux | 21/09/2015 @ 10:00 Répondre à ce commentaire

Ben (#67),
Il me semble que « l’effet papillon » tire son nom de la forme de l’attracteur

76.  Didier | 21/09/2015 @ 10:30 Répondre à ce commentaire

J’ai écouté le débat en replay et j’ai pensé au grand Charles qui disait « la vieillesse est un naufrage… »
Vite une chaloupe à la mer pour ce pauvre Dupuy, il a rendez vous avec le Capitaine de pédalo pour la cop21 !

77.  de Rouvex | 21/09/2015 @ 11:36 Répondre à ce commentaire

un blog critique sur Dupuy : https://sniadecki.wordpress.com/2011/11/16/dupuy-01/

78.  de Rouvex | 21/09/2015 @ 11:59 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#77), serait-il un faux penseur ??

79.  scaletrans | 21/09/2015 @ 12:03 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#78),

En tous cas le site annonce la couleur: anti-nuke. Rien qu’avec l’illustration, « mon siège est fait » comme disait l’autre.

80.  de Rouvex | 21/09/2015 @ 15:17 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#79), mais la critique est intéressante et elle annonce la couleur, clairement, au contraire du sus-nommé (nominé ?)
A part ça, WWF fait dans le gros coup, ils ont compté tous les poissons ! : http://www.francetvinfo.fr/mon.....Bvideo3%5D

81.  Stephane | 21/09/2015 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

Félicitations à Benoit pour ce débat (je suis un peu en retard). Franchement, JP Dupuy m´a fait de la peine. J´ai eu l´impression que ses attaques étaient plus dûes à sa panique d´être incapable d´avancer le moindre argument compréhensible qu´à une quelconque méchanceté. Par contre, pour son commentaire sur Amazon, on ne peut pas en dire autant !

Il faut quand même s´interroger : comment des gens a priori très intelligents ne peuvent pas voir que le problème n´est pas aussi simpliste qu´on le dit ? Par exemple, je suis un grand admirateur d´Etienne Klein, et je suis effondré, venant de lui, quand il dit à demi-mots que les climato-sceptiques sont des imbéciles…

82.  Murps | 22/09/2015 @ 0:23 Répondre à ce commentaire

Stephane (#81), ce n’est pas un problème de qualification.
Les parents de Jouz’ en personne, probablement bien moins qualifiés que lui en sciences ne sont pas convaincus par son cirque (il l’a dit lui même).
Je connais également des gens très simples et pas du tout diplômés qui ont un vrai gros bon sens et qui ne sont pas d’accord non plus avec le RCA, certes pas avec les arguments développés ici.

83.  chercheur | 22/09/2015 @ 1:50 Répondre à ce commentaire

Stephane (#81),

Etienne Klein ne le dit pas qu’à demi-mot. Vous avez ainsi une bonne raison de ne plus en être un grand admirateur car il ne le mérite pas.

Lisez ceci:

https://vertigo.revues.org/11958

84.  jean | 22/09/2015 @ 9:03 Répondre à ce commentaire

Il se dit épistémologue et argumente avec un « vous avez perdu la bataille de l’opinion » => FAIL.

D’une manière générale, je me dis que l’auditeur de ce genre d’émission doit avoir un niveau suffisant pour comprendre les moyens rhétoriques employés et pour les juger comme ils doivent l’être. Donc, un gros WIN pour Benoit Rittaud comme c’est d’ailleurs toujours le cas lorsqu’un débat équilibré est organisé entre des alarmistes et des sceptiques; c’est une constante.

Pour être un peu critique de l’intervention de Benoit Rittaud, j’ai du mal à trouver le message clé de son intervention.

85.  Nicias | 22/09/2015 @ 9:28 Répondre à ce commentaire

jean (#84),

Pour être un peu critique de l’intervention de Benoit Rittaud, j’ai du mal à trouver le message clé de son intervention.

Le message de Dupuy était bla bla bla épistémologie bla bla bla la science climatologique et ses prévisions repose sur les modèles du climat. Benoit à répondu que les modèles n'avaient pas fait leur preuves.

C'est vrai que c'est dommage, on aurait aimé que ce soit plus clair, mais je n'ai jamais vu le problème mieux exposé que dans cette émission. Dupuy a vraiment servit à quelque chose.

86.  Fabge02 | 22/09/2015 @ 9:50 Répondre à ce commentaire

Deux émissions avec des sceptiques, deux émissions qui leur sont a priori favorables, c’est-à-dire qu’elles sont empreintes de scepticisme, avec des animateurs qui gardent l’équilibre, c’est vraiment prodigieux par les temps qui courent. Si on y rajoute les Chemins et Nouveaux Chemins de la Connaissance de France Culture, cela fait beaucoup d’occasions de rééquilibrer le débat. Bien évidemment, l’audience de France-Culture est dérisoire par rapport aux grosses machines des medias, mais ce qui y est dit compte. Le vent continuerait-il de tourner?

87.  douar | 22/09/2015 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#86),
On peut y ajouter la semaine passée sur France Culture, dans « la fabrique de l’histoire » sur les grandes crises climatiques.
C’était réellement intéressant, avec certes, parfois des accents catastrophistes, mais qui montrait bien que le climat a toujours évolué. Plus clairement aussi, sur ce que j’ai entendu, le lien entre périodes froides et régression, notamment avec les indiens anasazis à la fin du premier millénaire. Un esprit curieux aura remarqué que la période de l’optimum médiéval, aura permis le développement de cette civilisation, contrairement à ce qui est généralement asséné.
De même, l’émission sur le petit age glaciaire, avec Emmanuel Garnier.
Honnêtement, vu les annonces la semaine précédente, je m’attendais au pire et j’ai été agréablement surpris.

88.  Fabge02 | 22/09/2015 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

Moi aussi. Mais ce n’est pas la première fois que France-Culture invite des gens qui pensent différemment, et ils ne sont pas les seuls.
D’où l’énervement des Jadot (dont le père était un remarquable pédagogue) et autres khmers verts, ils espéraient avoir la main mise sur la presse, ce n’est pas le cas.
Et si tout cela était orchestré? Si l’état, sachant qu’il courait au-devant de l’échec en décembre, préparerait-il ainsi l’opinion?
Bon, pas de théorie du complot, c’est plus simple sans doute : les journalistes ont entendu tant d’annonces de catastrophes passablement outrancières qu’ils estiment nécessaire de prendre un peu de champ.

89.  Hug | 22/09/2015 @ 15:02 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#88),
Ne nous enflammons pas. Ces dernières années, aucune des émissions de ce type où un climatosceptique a eu éventuellement la possibilité de mettre en difficulté les partisans du RCA n’ont été diffusées par des media de premier plan et encore moins à des heures de forte audience. Donc ça reste peanuts face au déferlement quasi quotidien qui alimente chaque semaine le climathon.
Si on a un débat sur FR2 ou FR3 avant la cop21 à une heure pas trop avancée en soirée, ça pourra avoir un impact, mais je pense que si débat il y a, il ne sera pas orienté sur le coté scientifique (rca oui ou non) mais plutôt sur le coté politique: 100Mds$/an pour les pays pauvres oui ou non, causes possibles/probables d’un échec de la cop…
Au moins sur FranceTV, il me semble quasi certain que le a de rca sera considéré comme acquis et pas objet de débat.
A moins que le prochain coming out de Philippe Verdier ne provoque des gros remous ?

90.  Araucan | 22/09/2015 @ 21:58 Répondre à ce commentaire

Article de Dupuy dans le Monde (édition abonés). Il y a au moins une fois le mot épistémologique dans la parie accessible…

91.  Araucan | 22/09/2015 @ 21:58 Répondre à ce commentaire

Oups abonnés

92.  Araucan | 22/09/2015 @ 22:58 Répondre à ce commentaire

Un lien vers les thèses de Dupuy (cela n’a pas dû beaucoup changer…)

http://www.esprit.presse.fr/ar.....code=13958

93.  miniTAX | 23/09/2015 @ 0:44 Répondre à ce commentaire

Araucan (#92), oui, donc contrairement à ce qui a été insinué, Dupuy est gâteux depuis déjà des années et non pas seulement maintenant.

94.  de Rouvex | 23/09/2015 @ 10:11 Répondre à ce commentaire

Extrait :
Jean-Pierre Dupuy : « Oui, notre monde va droit à la catastrophe, j’en ai l’intime conviction. Le chemin sur lequel s’avance l’humanité est suicidaire. Je parle de « la » catastrophe au singulier, non pour désigner un événement unique, mais un système de discontinuités, de franchissements de seuils critiques, de ruptures, de changements structurels radicaux qui s’alimenteront les uns les autres, pour frapper de plein fouet, avec une violence inouïe, les générations montantes. Mon cœur se serre lorsque je pense à l’avenir de mes enfants et de leurs propres enfants, qui ne sont pas encore nés. Ceux qui espèrent que le XXIe siècle échappera aux horreurs qu’a produites le XXe ont sans doute oublié que l’acte inaugural, daté du 11 septembre 2001, en fut un événement d’une brutalité inconcevable. Ils croient sans doute que la science et la technique nous sortiront d’affaire comme elles l’ont toujours fait dans le passé. Quand j’étais petit, on me racontait dans la classe d’instruction civique que tous les malheurs de l’humanité venaient de ce que le progrès de la science ne s’était pas accompagné d’un progrès parallèle de la sagesse humaine. La science était pure, mais les hommes restaient mauvais. Quelle naïveté !
Je dois à Ivan Illich d’avoir compris que l’humanité a toujours dû se garder de trois types de menaces, et non pas simplement de deux – les deux auxquelles on pense d’abord : la force de la nature et la violence des hommes ; les tremblements de terre qui effondrent les cités glorieuses et la barbarie de la guerre qui massacre, mutile, viole leurs habitants. C’est en apprenant à mieux connaître la nature que les hommes ont réussi partiellement à la dompter ; c’est en devenant plus lucides sur les mécanismes de la haine et de la vengeance qu’ils ont compris que l’on peut s’entendre avec ses ennemis et qu’ils ont bâti les civilisations. Mais il existe un troisième front sur lequel il est beaucoup plus difficile de se battre, car l’ennemi, c’est nous-mêmes. Il a nos propres traits, mais nous ne le reconnaissons pas et tantôt nous le rabattons du côté de la nature, tantôt nous en faisons une Némésis haineuse et vengeresse. Le mal qui nous fond sur la tête depuis ce troisième front est la contrepartie de notre faculté d’agir, c’est-à-dire de déclencher des processus irréversibles et qui n’ont pas de fin, lesquels peuvent se retourner contre nous et prendre la forme de puissances hostiles qui nous détruisent. »…
Il n’est pas gâteux, il a pris conscience de ses errements et des catastrophes qu’ils entraînent ! Quand il avoue que l’ennemi, c’est lui-même et ses coreligionnaires, avec sa haine qu’il exprime si bien à l’encontre des climato-réalistes et en particulier envers Ben, on ne peut que souscrire à sa confession !

95.  Araucan | 23/09/2015 @ 22:02 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#93), J.ai lu un de ses bouquins, il y a quelques années mais je n’ai rien compris…. Je l’avais oublié…

96.  Thierry | 24/09/2015 @ 9:03 Répondre à ce commentaire

Bonjour à tous;
Demain spécial COP 21 sur Europe1….je crains le pire, cette station n’est pas en reste malgré Laurent Cabrol.

97.  de Rouvex | 24/09/2015 @ 9:37 Répondre à ce commentaire

Araucan (#95), J’avoue que je n’en avais jamais entendu parler avant ce débat !! Un grand penseur ignoré ?! Moi qui étais un fan de Girard, je vois que certains s’en réclament pour faire carrière à Stanford, tant mieux pour eux, pas pour nous, hélas, car toute cette polygraphie sans queue ni tête n’offre aucun intérêt pour la science et l’avancement du débat. Et si en plus, il traite les autres d’escrocs… il doit sentir le vent du boulet !

98.  Roby W | 24/09/2015 @ 21:59 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#97),

J’avais lu « Pour un catastrophisme eclairé« , 2004, de Dupuy, et je n’avais pas trouvé cela inintéressant.

Mais c’est grace à Dupuy que je suis devenu sceptique en 2011. Un collègue avait insisté pour que je lise  » Climat : une planète et des hommes : Quelle influence humaine sur le réchauffement climatique ? », Erik Orsenna, et al, 2004. Le chapitre écrit par Dupuy m’avait beaucoup déçu, car il n’expliquait pas réellement, comment, sociologiquement, la thése RCA avait été construite. Alors, j’ai cherché des informations complémentaires. Alors j’ai lu le bouquin de Ben (« Mythe climatique » de Benoît Rittaud, 2010), et j’ai trouvé cela plus argumenté.

Donc, c’est en lisant Dupuy que j’ai eu envie de lire Rittaud ! Quatre ans plus tard, sur France Culture, Dupuy a été lamentable face à Rittaud.

99.  Araucan | 24/09/2015 @ 23:13 Répondre à ce commentaire

Roby W (#98),
J’ai lu ce livre à peu près quand il est sorti, parce que le catastrophisme m’énervait. Mais en conclusion, je ne voyais pas comment faire pour une approche plus réfléchie … En cherchant je suis tombé sur Climat sceptique puis Skyfall .
Supposons qu’il ait été mesuré, actuellement il passerait pour un traitre à la cause…

100.  Roby W | 25/09/2015 @ 6:05 Répondre à ce commentaire

Et si c’était Serge Galam, le traitre à la cause ?

Voir Roby W (#26) sur un autre fil.