Agissons maintenant sur les médias !


par Benoît Rittaud, membre du Collectif des Climato-réalistes.

Les médias racontent parfois un petit peu n’importe quoi sur le climat ?

Réagissons !

D’accord, il serait dommage de tarir la source à laquelle puise de façon hebdomadaire le Climathon. Mais tout de même : il faudra bien s’y mettre…

Et si le bon moment pour cela, c’était maintenant ?

Le  Collectif des climato-réalistes encourage donc tous ses soutiens à écrire aux journaux, radios, télévisions, et sites internet mainstream à chaque fois que ceux-ci dérapent un peu trop sur la question climatique.

Avant de vous lancer dans un courrier vengeur, voici quelques réflexions sans prétention pour tâcher d’être efficace dans le domaine.

Outre une certaine expérience de la chose, ces quelques réflexions qui suivent m’ont été inspirées par ce long et intéressant témoignage d’Anecdote sur Skyfall (voir commentaire n°48), qui évoque un échange avec un journaliste au sujet de l’encyclique Laudato Si. Cet échange est intéressant à lire car assez représentatif de ce qui peut se passer (même si, en vrai, peu de journalistes se donnent autant de peine à discuter avec un vilain sceptique).

Réflexion n°1 : argumenter calmement

Vous écrivez à un journaliste pour lui signaler une erreur ? C’est assez désagréable pour lui au départ, alors pas la peine d’en rajouter. Ne pinaillez pas sur chaque détail. Ne le taxez pas d’incompétence ou de malhonnêteté. Ne doutez jamais de sa bonne foi. Déjà qu’il vous prend pour un clone de George Bush… montrez-lui donc au moins que vous êtes poli et que vous savez discuter tranquillement, sans vous énerver. Écrivez des phrases complètes, pas à rallonge, et sans faute. (Ça a l’air bête, mais ça compte.) Évitez d’insister sur ce qui fâche, montrez-lui au contraire que la discussion est vraiment ouverte, sans essayer à tout prix d’imposer votre avis (ce qui risque de créer une réaction négative). Le journaliste n’est pas payé pour vous répondre : s’il le fait, il mérite vos remerciements sincères.

Souvent (pas toujours, il est vrai), le premier qui s’énerve a perdu la partie. Et en l’occurrence, la partie en question n’est pas faite pour être « gagnée ». Même quelqu’un de très ouvert a peu de chance de renverser son jugement initial à partir d’une simple discussion par mail avec un inconnu. Si, déjà, vous parvenez à semer une toute petite graine chez quelqu’un, ce sera beaucoup. Vous ne pourrez espérer y parvenir qu’avec tact. À ce propos, attention : par mail, l’humour et l’ironie passent très mal, un simple mot mal choisi peut provoquer le ressentiment de votre interlocuteur.

Bon, évidemment, on peut aussi écrire juste pour se défouler. J’avoue l’avoir fait moi-même par le passé. Si c’était à refaire, je ne le referais pas. On se fait plaisir, mais en vrai, on fait plus de mal que de bien, parce qu’on conforte les journalistes dans leur stéréotype (climatosceptiques = bande de dingos hystériques).

Réflexion n°2 : argumenter doucement

À quelques glorieuses exceptions près, la plupart des journalistes connaissent finalement très peu la question du climat, et encore moins les arguments climatosceptiques. (Nombre d’entre eux en sont encore à : climatosceptiques = Claude Allègre.) Beaucoup d’articles publiés ne sont guère plus que de serviles recopies de communiqués de presse ou de « conférences de formation des médias » — d’où le bottage en touche commode qui vous sera souvent vite servi : « si vous me croyez pas, demandez au GIEC ». L’argument est d’autorité, certes, mais il est souvent aussi l’aveu d’une infériorité devant quelqu’un qui a l’air de s’y connaître. Tenez-en compte, non pas pour écraser votre interlocuteur sous le poids de votre science, mais pour approfondir votre pédagogie.

Attention aussi à ne pas asséner, même les évidences. Si vous lancez sans autre forme de procès que la température globale est à peu près stable depuis quinze ou vingt ans, sachez qu’il y a peu de chances pour que votre interlocuteur vous croie sur parole. Les éléments de langage tels que « les n années les plus chaudes ont été parmi les n+n’ dernières années » (avec n grand et n’ petit) et « 2014 a été année la plus chaude depuis le Big Bang » sont sans doute pour lui des preuves conclusives que ça se réchauffe. C’est dire d’où il faut partir pour se faire comprendre…

Réflexion n°3 : cibler le sujet

C’est un problème qui dépasse de loin la seule question climatique : quand on discute, on s’égare vite. Or on ne peut pas l’emporter sur plusieurs fronts à la fois. Il est peut-être possible de convaincre quelqu’un que l’un de ses préjugés est faux (et encore…). En revanche, je regarde comme impossible de le convaincre en même temps que deux de ses préjugés sont faux. Pire : si vous essayez de le convaincre de deux choses qui vont à l’encontre de ses idées, il y a gros à parier que vous renforcerez sa défiance à votre égard. Le mieux est donc de choisir un sujet précis et de s’y tenir. (Voilà une chose bien souvent incomprise sur les forums…)

Cibler le sujet conduit à surveiller deux points. Le premier : que vous-même ne dériviez pas (votre angle, c’est plutôt le climat ou la politique climatique, par exemple ?). Le second : que votre interlocuteur ne dérive pas non plus. Face à « voyez les vendeurs de tabac qui ont manipulé ceci et cela », il est parfaitement légitime de recentrer le sujet (« Nous parlons climat, pas tabac. »).

Réflexion n°4 : du bon usage de l’argument de non-autorité

Question classique : « Qui êtes-vous pour contester les millions de scientifiques du GIEC ? » Réponse classique du climatosceptique : « peu importe, la science ne marche pas avec des arguments d’autorité. »

En béton sur le plan épistémologique, cette réponse est en papier sur le plan journalistique. Un journaliste n’est pas un scientifique ou un expert, car il doit faire le choix entre des opinions divergentes sans toujours avoir le temps de se faire son propre avis vraiment éclairé. (Ceux qui répondront que ça prouve que les journalistes ne sont rien que des ignares n’ont jamais bossé dans le domaine – j’ai personnellement travaillé pour plusieurs magazines, je sais de quoi je cause.) En conséquence, l’argument d’autorité fait sens pour un journaliste, et c’est légitime. Pédale douce sur ce point, donc : vous marchez sur des œufs.

Réflexion n°5 : accepter l’ignorance

Ce n’est pas parce qu’on est climatosceptique qu’on doit avoir une théorie du climat à mettre en face de celle du GIEC. Il est bien de signaler que des théories concurrentes existent, mais asséner carrément « tout ça c’est la faute du soleil, c’est Svensmark qui l’a démontré » est très hasardeux. Svensmark n’a pas (encore ?) le prix Nobel…

Réflexion n°6 : éviter les vieilles scies

Le Climategate, la crosse de hockey… voilà de quoi nourrir de beaux arguments de fond pour les climatosceptiques, sauf que pour un journaliste qui vit plutôt au rythme des études alarmistes « parues la semaine dernière dans la très sérieuse revue Nature« , c’est un peu daté. Les récents papiers sur la sensibilité climatique auront sans doute plus d’effet (à condition de ne pas oublier la réflexion n°2).

NB : Le Collectif publiera bientôt un billet d’actualités hebdomadaire, qui pourra peut-être vous être utile.

Réflexion n°7 : ne pas signaler *que* nos liens préférés

Pensee-unique, Watts Up With That?… (et bien sûr la page du Collectif des climato-réalistes)… voilà d’excellents liens à donner en espérant que le journaliste ira jeter un œil (on peut toujours rêver). Mais ça ne peut suffire en aucun cas, car un journaliste digne de ce nom ne se fiera jamais à un blog ou un site tenu par quelqu’un qu’il ne connaît pas (au moins de réputation). Et il a raison (cf. réflexion n°4). Or soyons réalistes : en-dehors de Claude Allègre et, pour les mieux informés, de Vincent Courtillot, les journalistes ne connaissent aucun climatosceptique. Il faut donc aussi fournir d’autres types de liens : liens vers les études elles-mêmes ou leurs auteurs, liens vers les données climatiques…

Réflexion n°8 : les choses à ne pas laisser passer

Aucune de ces accusations ne doit rester sans réaction — sinon, vous les validez implicitement (mais quand on en arrive là, c’est mal engagé, et il faut une patience d’ange et une prudence redoublée pour ne pas casser le fil de la discussion) :

1) « Négationniste ». Un terme honteux, qui doit vous scandaliser autant que si l’on traitait votre mère. Associated Press vient d’ailleurs de bannir enfin ce terme de son vocabulaire. Ce n’est pas trop tôt, mais mieux vaut tard que jamais.

2) « Théorie du complot ». Regarder une courbe et émettre un avis dessus n’a rien d’une théorie du complot. Les erreurs scientifiques commises par toute une communauté de chercheurs, il y en a déjà eu, sans que ce soit « complotiste » de le rappeler. Au fait : les climatosceptiques, eux, sont paraît-il les faux nez des méchants pétroliers qui, à l’insu de tous, conspirent pour gagner de l’argent en asphyxiant la planète de nos enfants (et des leurs, les fous !)… ce s’rait-y pas un peu aussi de la théorie du complot, ça ?

3) « Payés par les lobbys ». Hélas non, pour la plupart d’entre nous…

NB : n’y passez pas la journée non plus, la discussion dégénèrerait vite (tout en s’éloignant du sujet). Soyez ferme, mais bref.

Réflexion n°9 : savoir conclure

Les discussions, c’est comme les grèves : il faut savoir les finir. Au bout d’un moment, votre interlocuteur en aura sans doute assez lu. Si vous insistez trop longtemps, vous lui laisserez le souvenir du sparadrap du capitaine Haddock. Donc, avant de relancer, demandez-vous si c’est vraiment nécessaire, sachant que de toute façon vous ne passerez pas en revue toute la controverse climatique avec votre correspondant.

S’il vous semble que vous êtes parvenu à le convaincre qu’il existe des climatosceptiques de bonne foi et pas complètement idiots, alors la mission est déjà largement accomplie. Le mieux que vous puissiez faire est alors de conclure la discussion avec élégance.

Un dernier point : les compte-rendus de vos expériences sont les bienvenus dans le fil de discussion, prenez toutefois garde à respecter l’anonymat des journalistes avec qui vous avez conversé. Il n’est pas nécessaire non plus de citer le média concerné, ni de publier votre correspondance in extenso : un journaliste, comme n’importe qui, n’apprécie pas forcément beaucoup voir sa prose étalée en place publique sans son contentement. Et il n’est pas non plus nécessaire de dire du mal de ceux avec qui l’on a eu une mauvaise expérience.


127 réponses à “Agissons maintenant sur les médias !”

  1. En ce qui concerne les sources, je cite toujours le rapport du GIEC en priorité (pas le résumé pour les décideurs, entendons nous bien). Ce doit être suffisant dans 95% des cas.
    Cela demande certes de se plonger un minimum dans le pavé.

  2. Excellents conseils, mais un peu tardifs!

    C’est ce que j’ai fait depuis 2007 dans les médias anglophones, et il me fallait longtemps pour apprécier la sagesse de certains des propos de Benoît.

    J’ajouterais une chose – cibler les médias qui sont lus par les “décideurs”, et éviter les discussions avec des centaines de commentaires, où le votre va être noyé dans la masse. J’ai essayé à Médiapart (mais écrire en français me coute trop pour être efficace).

    Au Bistrot ici j’ai recommandé TheConversation.fr – média d’origine anglophone particulièrement sceptophobe que je déteste particulièrement. En s’addressant uniquement aux universitaires il conforte les bobos dans leur illusion d’être une caste supérieure. Il y a déjà trois articles sur COP21, (tous par le même auteur australien) et un seul commentaire – le mien. Les fondateurs et financiers du site doivent être un peu déconcertés de découvrir que personne dans le milieu universitaire en France s’intéresse au sauvetage de la planète.

    Allez-y!

  3. Le problème vient de la modération quasi-systématique des commentaires sceptico-réalistes sur plein de medias sur internet : des équipes entières de jeunes sont enrôlées nuit et jour pour modérer à mort, et pas seulement les propos scatos ou racistes. Pour la nuit, ils travaillent en Australie et zone Pacifique (qui sont diurnes) ce qui évite de payer des équipes au tarif de nuit ici… Et donc il faut être bien courageux pour envoyer malgré tout des commentaires circonstanciés en réponse à tous ces articles bidon, car le temps passé risque d’être perdu. Mais je ne voudrais pas désespérer Billancourt…

  4. Si vous lancez sans autre forme de procès que la température globale est à peu près stable depuis quinze ou vingt ans, sachez qu’il y a peu de chances pour que votre interlocuteur vous croie sur parole.

    Effectivement. D’autant plus que maintenant, on nous a dit que le « hiatus » n’en était en fait pas vraiment un, cela sur la base des données de t° terrestre manifestement arrangées au vu de la divergence croissante qu’elle présentent avec les données satellitaires depuis une dizaine d’années.
    Pourtant, je pense qu’il faut vraiment évoquer ces données satellitaires qui sont « comme par hasard » ignorées des media au profit des données terrestres, alors qu’elles sont à priori plus fiables, en leur faisant remarquer qu’ils ne diffusent que les infos allant dans leur sens.
    Un autre exemple de « cherry picking » médiatique étant la faible extension de la banquise arctique l’hiver dernier qu’on nous a brandie comme signe indiscutable (au même titre que de la faible extension de l’été 2012), alors que si on regarde sur plusieurs années, cette banquise semble en fait voir son extension augmenter de nouveau.
    Dans le cas d’échanges par mail, on peut aisément leur mettre les liens des sites internet officiels donc crédibles qui donnent ces infos.
    Si on a réussi à faire douter l’interlocuteur, il faut enfoncer le clou avec la divergence croissante entre les prévisions de hausse de t° délivrées par les modèles du Giec et la stabilité de cette t° montrée par les satellites.

  5. de Rouvex (#4), à mon humble avis, les commentaires sur les fils de discussion n’ont aucun effet sur les journalistes. Il faut les contacter directement (éventuellement via la rédaction, si c’est la seule possibilité).

  6. Je ne pense pas que cibler directement des journalistes ou des rédactions soit le moyen le plus efficace. Ils sont payés pour faire ce qu’ils font. Certains disent que les journalistes n’ont que deux états: prostitués ou chômeurs.
    L’idéal est de toucher ceux qui dirigent au porte monnaie.
    Il y a eu un bon exemple sur votre site quand vous avez expliqué comment une revue dite scientifique manipule les informations.
    Ensuite il faut parler à vos proches et amis pour expliquer comment fonctionne la désinformation et comment ces principes de fonctionnement de la désinformation sont appliqué par les tenants de la pensée unique climatique.
    Ceci revient à rendre non crédible des revues et vous pouvez inciter les gens à se désabonner.
    Par exemple montrer comment en mettant en avant la fonte de un ou deux glaciers de l’antarctique on prétend que c’est le réchauffement alors que certaines études mettent en cause des sources chaudes et en même temps on ne montre pas les mesures satellites qui donnent que la surface de la banquise a augmenté en moyenne depuis 30 ans.
    Je suis abonné à La Recherche qui se positionne totalement dans la pensée unique. Je verrais ce que je peux faire au prochain article de désinformation dans cette revue.
    Les principes de la désinformation sont:
    1- sélectionner quelques informations « vraies » qui vont dans le sens de votre propagande,
    2- transformer, manipuler, tronquer et même inventer de l’information pour aller dans le sens de votre propagande,
    3- occulter tout de qui ne va pas dans le bon sens,
    4-ajouter une bonne dose de commentaires positifs, négatifs, péjoratifs, jusqu’à insultants, dire ce qui est bien, ce qui est mal …. tout ce qui fait que le journaliste se prend pour Dieu.

  7. Ben (#8),
    Le contact direct avec des journalistes n’est pas simple pour qui n’est pas connu. Passer par la rédaction qui obéit à une ligne éditorialiste qui filtre est une difficulté à surmonter.
    Ce sont des personnes à convaincre aussi et avant le journaliste.
    Un filtre est souvent utilisé. Une lettre peut avoir la même valeur qu’un commentaire et courre le risque d’ être ignorée. Quant au téléphone c’est autre chose !
    A chacun sa méthode.

  8. Voir le livre de Philippe VERDIER « CLIMAT INVESTIGATION » Homme meteo de France 2:

    « LES DESSOUS D UN SCANDALE PLANÉTAIRE

    Le climat est aujourd hui une guerre, une religion. Tout avis contraire sera éliminé. Quelle voix s élèvera pour rompre le silence pour faire éclater la vérité, avant le sommet de Paris ?

    Il n existe aujourd’ hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d otages constitue un enjeu diplomatique pour la Conférence de Paris. Au plus haut sommet de l État, l échec de la COP 21 est diagnostiqué depuis longtemps, mais la manipulation et le spectacle s amplifient davantage »
    extrait de la présentation du livre sur Amazon.

    Voir le numéro de Valeurs actuelles de ce jour « les guignols de l’ecologie »

    A communiquer au journal les Echos qui nous dit que les climato-sceptiques ont disparu

  9. ISARD (#9), Effectivement, vu ce que vous dites sur eux, il ne me semble pas opportun que vous cherchiez à les contacter. Comme ils sont aussi des hommes respectables et intelligents, ils pourraient prendre ombrage de vos propos. Et puis, comme ça, vous pourrez rester au chaud à la maison, en faisant marcher « la machine à ne pas faire ».

  10. delperbe (#12),
    il est présenté ICI par lui-même.
    Il avait dit dans une précédente vidéo: "Je vais tout balancer".

    Je vous laisse apprecier l'article du blog.

  11. Bernnard (#10),

    Le contact direct avec des journalistes n’est pas simple pour qui n’est pas connu.

    Pour abonder dans votre sens, cet exemple :
    Il y a près d’un an de cela, « Jipebe29 » http://www.skyfall.fr/?p=1296&cp=16#comments (post #770) nous avait relaté ses déboires avec le site L’Express.fr en raison de la censure exercée à l’encontre de ses commentaires adressés au journal.

  12. Un argument imparable consiste à rappeler que :
    1 l’effet de serre du CO2 selon le GIEC lui même ne dépasse par 1°c pour un doublement du CO2 selon la théorie (foireuse mais chut)
    2 les 4 ou 5 degrés avancés ne résultent que d’une hypothétique rétroaction positive amplifiant l’effet CO2 pure par l’évaporation accrue de vapeur d’eau elle même GES plus puissant et plus présent dans l’atmosphère
    3 Cependant cette théorie a pour conséquence un hotspot dans la partie supérieure de l’atmosphère, hotspot désespérément recherché mais jamais trouvé ni par les ballons sondes ni par les satellites (qui sont cohérents entre eux sur ce point.
    4 Il est étonnant que cette observation n’ai jamais remis en cause les théories du GIEC (cherchez l’erreur)

  13. yvesdemars (#20),
    Point 3 : La théorie de l’effet de serre n’est pas indispensable pour prédire l’existence du hotspot. Si l’effet de serre peut effectivement changer son intensité, celui-ci devrait exister selon les modèles les plus élémentaires de l’atmosphère (plus chaud sur la terre-> plus d’évaporation sous les tropiques ->plus de condensation et plus de chaleur latente). Il devrait, de toute façon, y avoir un point qui se réchauffe plus rapidement que la terre (environ 2 à 3x plus vite) au dessus des tropiques.
    Le fait qu’on ne l’ait pas trouvé est d’autant plus étrange.

  14. the fritz (#15),
    Oui Philippe M… pardon Verdier comme avait fourche Pujadas, semble jeter un pavé dans la mare et on s’etonne meme que les collegues en parlent. Cela peut expliquer que ce soit Chateauneuf qui propagande sur France 2 et que Mr. Verdier est moins a l’antenne?

    Je dis semble jeter un pavé car la comm des editions Ring est tres ambivalente, oscillant entre le je-dirais-tout de Verdier et des interventions plus concilliantes et pro-dereglement climatique.
    Soit incroyablement courageux ou bien incroyablement rusé…

  15. Du grand journalisme sur la chaine météo

    Des journalistes font honnêtement leur travail, qui n’est pas toujours facile. En 8 minutes et 30 seconde, Régis Crépet nous présente clairement les questions sur les « modèles » (les théories) et les « observations ». C’est fluide, mais dense.

    http://actualite.lachainemeteo…..-28908.php

    COP 21 : prévisions climatiques VS réalité

    Actualités – Mise à jour le jeudi 01 octobre 2015 par La Chaîne Météo

    Dans le cadre de la COP 21 – « Conférence Paris Climat 2015 », la Chaîne Météo propose une série consacrée au réchauffement climatique et à ses causes. Dans cet épisode, Régis Crépet met en évidence les incohérences entre les prévisions et la réalité, source de débats houleux entre climatologues.

    Pour voir la série complète consacrée au changement climatique et à la COP 21, cliquez ici.

  16. Et pourquoi pas les politiques au niveau local?
    Genre deputes, senateurs, conseillers generaux, conseillers regionaux pres de chez vous.

    Ils ont tous des sites internet ou on peut les contacter.
    Et aussi maires et adjoints, de facon plus directe.

    Sans rentrer dedans brutalement.

  17. AntonioSan (#23),
    Roby W (#24),
    Philippe Verdier a fait un assez long séjour à la chaîne météo.
    Si on en croit la présentation de son bouquin (e.g. sur Amazon. fr, il semble être un authentique climato-réaliste. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère.
    Faudrait lire son bouquin, en discuter, et éventuellement le féliciter (pour son courage).

    Présentation de l’éditeur
    LES DESSOUS D UN SCANDALE PLANÉTAIRE

    Le climat est aujourd hui une guerre, une religion. Tout avis contraire sera éliminé. Quelle voix s élèvera pour rompre le silence pour faire éclater la vérité, avant le sommet de Paris ?

    Il n existe aujourd hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d otages constitue un enjeu diplomatique pour la Conférence de Paris. Au plus haut sommet de l État, l échec de la COP 21 est diagnostiqué depuis longtemps, mais la manipulation et le spectacle s amplifient davantage.

    Le GIEC, ultra politisé, se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables. La parole scientifique est inaudible. Les Nations Unies plongées dans la corruption pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers. Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et désormais religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu impalpable.

    La France figure pourtant parmi les pays les moins touchés par le changement climatique. Notre économie et notre société bénéficient aussi des avantages considérables du réchauffement. Le développement des énergies renouvelables menace notre sécurité et ne compensera aucunement l explosion démographique identifiée comme une cause principale du problème.

    Qui osera ouvertement briser ces tabous, sous la pression extrême des dirigeants ?
    Biographie de l’auteur
    Philippe VERDIER est journaliste-présentateur à France 2, ex-BFMTV et chef du service météo de France Télévisions. Diplômé d’un master en Développement Durable à l’Université de Paris Dauphine, il a couvert trois conférences sur le climat, dont celle de Copenhague.

  18. devinplombier (#28),
    Cela commence à balancer sérieusement ; quelqu’un sait-il ce qui se passe avec Huet? Son blog est mort ou il n’y a que moi qui le retrouve en coma climatique

  19. Les journalistes sont au mieux complices de la propagande climatique et sont souvent des militants d’une idéologie. De plus le matériel climato-sceptique est facilement accessible à tout un chacun. Je doute donc de l’efficacité de vouloir contacter les journalistes pour les informer d’un autre point de vue. Quand on voit leurs articles sur les ‘méchants climato-sceptiques’…
    Après on peut défendre notre point de vue sur les sites et les forums, mais c’est déjà le cas depuis de nombreuses années.
    Finalement on peut évidemment en parler autour de nous. Mon expérience personnelle m’a montré que c’est vraiment inutile. Dans 95% des cas, les gens vous considèrent au mieux comme un farfelu, et parfois même comme un fou dangereux qui ne veut pas reconnaître la situation apocalyptique de notre planète.
    Cela ne m’empêche de pas de considérer avec bienveillance votre engagement pour faire bouger les choses. Spécialement je tire mon chapeau aux rares personnes, comme Benoît Rittaud qui vont au front dans des émissions publiques. Il faut vraiment du courage pour s’exposer publiquement ainsi.

  20. devinplombier (#28),

    « le vent est-il en train de tourner ? »

    Pour Marianne, on a le droit à un article sur les lobbies pollueurs qui empêchent tout progrès sur la question du réchauffement. Donc je ne vois pas où est le progrès.

  21. floyd (#31),

    Dans 95% des cas, les gens vous considèrent au mieux comme un farfelu, et parfois même comme un fou dangereux qui ne veut pas reconnaître la situation apocalyptique de notre planète.

    Pas mieux…

  22. floyd (#31),
    C’est vrai , Rittaud a l’air jeune et on se demande ce qui peut le pousser à défendre la thèse des climato sceptiques ; nous , enfin la plupart ici , on est vieux , et on défend simplement nos convictions profondes et si celles-ci primeront , nos satisfactions personnelles nous suffiront; mais que y a t il a gagner pour des jeunes climato sceptiques ; lorsque la climato mania sera passée de mode ils resteront des marginaux , même si cela arrivera de leur vivant
    Je dis cela , mais c’est pas pour les décourager , il y a eu plein de précédents dans l’histoire des sciences 😈

  23. Bob (#27), J’ai vu cela en effet car j’etais alle sur le site avant d’ecrire mon commentaire.
    Si quelqu’un peut feuilleter le bouquin… je me mefie de ce genre de conversion opportune. J’espere vraiment me tromper.

  24. floyd (#31),

    Dans 95% des cas, les gens vous considèrent au mieux comme un farfelu, et parfois même comme un fou dangereux qui ne veut pas reconnaître la situation apocalyptique de notre planète.

    Je ne sais pas qui vous fréquentez mais autour de moi, c’est plutôt l’inverse. Beaucoup trouvent que cette insistance et cette propagande lancinante est quand même un peu « bizarre » (pour les plus polis).
    Et ceux qui s’intéressent un peu à la question (en petit nombre, la plupart pense qu’il y a d’autres priorités) savent qu’il y a des gens qui ne sont pas d’accord. Y compris à l’Académie des Sciences.

    D’abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, puis ils vous combattent et enfin, vous gagnez.

    Attribué à Ghandi.

    On en est au point 3.

  25. Attaquez-vous au nerf de la guerre. Le fait de dénoncer ces magouilles, Al Gore et son hefge fund verdâtre, catastrophiste mais proprio d’une superbe villa pieds dans l’eau à Miami. John Kerry qui traite ceux qui investissent dans le méchant de criminels, mais qui compte + de 75% d’action pétrolière dans son portefeuille. Citer tous ces paradoxes liés à ceux qui nous font peur avec la RCA, ça met la puce à l’oreille du contribuable. Ajouter ce genre de commentaires sur un forum en complément d’une information sur la hausse des mers par exemple, c’est plus percutant, car votre contradicteur se sent soudain pris pour un con par ses propres gourous. Ceux qui se voilent la face dans ce cas sont soit vraiment trop cons, soit de connivence avec les escrocs. Ansi votre rôle de méchant dans un forum se transforme en Robin des bois et là monsieur tout le monde se montre plus persuasif. Tapez là où ça fait mal. Ça fonctionne toujours avec le pognon.

  26. Il va falloir se lever de bonne heure pour agir sur Le Figaro. La releve de Marielle Court arrive:
    http://www.lefigaro.fr/science…..i-2100.php
    Le Climate Action Tracker dont la journaliste Mathilde Golla rapporte la parole est un groupement de representants de labo rechauffistes comme le fameux PIK dont Schellnhuber et autres Rhamstorf sont issus. C’est dire qu’on est en plein delire modelisateur.
    Le LSCE francais n’est pas en reste:

    Les conséquences de cette hausse de température seraient nombreuses. «Les tempêtes seraient plus nombreuses et plus fréquentes tout comme les périodes de sécheresse, le niveau de la mer va également augmenter. Avec une hausse de température maximale de 2°C, on pense pouvoir maîtriser les changements climatiques mais plus on s’éloigne de cet objectif, plus les conséquences seront importantes et moins nous pourrons maîtriser ces évolutions», alerte Alain Mazaud, climatologue.

    Ce « climatologue » qui nous annonce que les secheresses seront plus nombreuses et « les tempetes plus nombreuses et plus frequentes » (sic) ne fait pas honneur a ce laboratoire qui a pourtant compte de brillants scientifiques comme Jacques Labeyrie…
    Ce type n’est pas plus climatologue que Jouzel et devrait au moins savoir que ce sont durant les periodes froides que les secheresses et les tempetes sont les plus frequentes et severes.
    On peut l’ecouter lors de cette interview datant de 2010 pour se rendre compte qu’en se voulant prudent face a un journaleux incisif, il debite les memes rengaines genre Jouzel et que la comprehension des phenomenes meteorologiques et de leur relation avec les modifications climatiques est affligeante.
    http://www-centre-saclay.cea.f…..di-12-aout

    Depuis 2007, il partage son temps entre la recherche et la communication du LSCE, et donne de nombreuses interventions soit aux écoles, soit dans des cadres plus généraux (palais de la découverte, bar des Sciences, débats, conférences internationales…).

    Pour un communiquant, c’est plutot le cafe du commerce… 😉

  27. j’ai commandé le livre de philippe verdier a la fnac et le récupère demain

  28. article devastateur sur le nouveau climatosceptique philippe verdier sur le site de telerama
    je viens de mettre un commentaire qui est passé sans problème

  29. Rouffi42 (#42),
    Honnêtement, vous vous attendiez à quoi avec Télérama?
    Tout comme la chronique « assassine » de Sofia Aram sur France Inter sur les climatosceptiques. Je pense au contraire, que ça nuit à leur cause tant ils deviennent hargneux.

  30. Rouffi42 (#42),
    Quel que soit la teneur de l’article, cela fait parler de Verdier et de son bouquin. C’est une bonne chose.
    On peut espérer que parmi les téléspectateurs, quelques uns ne sont pas encore suffisamment carbo-intoxiqués pour juger Philippe Verdier plus crédible que Nicolas Chateauneuf.

  31. Cette page http://www.scilogs.fr/intellig…..de-tennis/ devrait avoir sa place dans le présent fil.

    Il y est question de la « buffée » passée par Thierry Vieville à Mme H. Pilichowski, suite aux propos qu’elle a tenus lors de l’émission C’ dans l’air du 25 septembre dernier.

    Et de son plaidoyer « pro domo » pour la défense des scientifiques, de leur liberté et de leur droit à s’exprimer dans les médias, sans passer par le filtre des journalistes plus ou moins compétents.

    D’aucuns aimeraient certainement qu’il ait la même attitude rigoureuse envers certains journalistes – voire certains de ses collègues… sur des sujets « qui fâchent » tel le RC(A). 😈

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