Discussions sur l’effet de serre

L’effet de Serre atmosphérique engendre d’innombrables discussions sur son interprétation et son fonctionnement. Voici une page dédiée aux commentaires le concernant.

Un peu de lecture pour le comprendre :

Taking greenhouse warming seriously par Richard Lindzen

L’effet de serre atmosphérique : plus subtil qu’on ne le croit ! par Jean-Louis Dufresne

Comprendre l’effet de serre par P. de Larminat

Les commentaires seront lourdement modérés. Pas de hors-sujet et restons courtois.

Le fil de discussion précédent est archivé ici.

 

4 436 Comments     Poster votre commentaire »

1051.  MichelLN35 | 2/06/2019 @ 9:34 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#1045),
Murps (#1049),
Bernnard (#1050),

Comme vous savez je suis d’accord avec la position de Murps. Sur les températures moyennes et les moyennes de T, il n’y a aucune science définitive qui soit pour l’instant réalisée ; car la notion d’entropie, caractéristique de la thermodynamique, dynamique de la chaleur (E cinétique et non électromagnétique), n’est pas bien comprise. Je vous remets pour discussion, mes recherches parfois mises à jour sur cette question, à lire dans l’ordre.
T4 essai Temp Thermometr mln35 https://tinyurl.com/ybfytxs7
Reflex mln c entrop Boltz corr 611 https://tinyurl.com/yaz5b6ds
Deux grds absents Solvay 1911 Boltz et thermo https://tinyurl.com/y992nqca

Concernant l’entropie je propose à votre réflexion et critique une courte présentation didactique pour le profane, si je me trompe, expliquez moi où. La mesure de la température étant celle de l’agitation moléculaire, dans une mole de gaz parfait, à un instant donné ou dans un espace donné, il y a toujours une partie (1) des molécules qui est en mouvement uniforme et une autre partie (2) en choc. L’énergie cinétique, Ec, correspond à cette dernière partie (2) et est fonction du carré moyen de la vitesse quadratique de ces molécules (2) en choc, M*U^2 (cf Benoît). L’entropie, S, correspond à la quantité de mouvement, M*v des autres particules (1). Si la température baisse, la partie (2) baisse statistiquement, la partie (1) augmente d’autant en nombre de particules.

Est-ce assez didactique ? Est-ce assez juste ?

1052.  jdrien | 2/06/2019 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1051), êtes-vous sûr d’avoir bien compris ce qu’est l’entropie?

1053.  MichelLN35 | 2/06/2019 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

jdrien (#1052),
Non mais dites moi au lieu de me prendre pour un imbécile. L’avez-vous bien compris vous même ? En êtes – vous si sûr?

1054.  jdrien | 2/06/2019 @ 10:39 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1053), ne confondez-vous pas avec l’enthalpie?
vous pouvez aussi lire ceci

1055.  JC | 2/06/2019 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

Nouvelle approche (un peu ancienne). Je n’ai pas compris les derniers schémas :
http://biblio.naturalsciences......09-025.pdf

1056.  Bernnard | 2/06/2019 @ 10:52 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1051),
Je ne sais pas trop pourquoi vous faites intervenir l’entropie dans les moyennes de température
Le problème des moyennes de température est la réalité physique du résultat. Les mathématiques sont possibles que ce soit pour calculer une moyenne arithmétique ou logarithmique mais le chiffre obtenu n’a pas de signification physique. On moyenne les températures à défaut de mieux.
Ce problème s’explique par les propriétés structurales de la matière (en dehors des masses et des capacités calorifiques dont on pourrait tenir compte par ailleurs). En particulier les enthalpies de mélange. Certains mélanges sont exothermiques et d’autres endothermiques, sans qu’on puisse évaluer précisément à l’avance ces propriétés. Les variations de température observées sont liées à une modification des liaisons de faible énergie entre les molécules, ou parfois les ions, dans les liquides. Pour l’eau la liaison qui est concernée est la liaison hydrogène entre les molécules d’eau.. Quand on prétend calculer des moyennes de température au dizaine de degré près sans tenir compte de ces phénomènes, on a faux.

1057.  papijo | 2/06/2019 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

Pour les fans du bidulator (il y en a encore ???), un article de P Mullholland sur WUWT qui essaie de recalculer les températures de l’atmosphère de Vénus sans « effet de serre » … et y arrive (je n’ai pas essayé de vérifier …).

Pour Phi: dans son modèle et comme j’essayais de vous en convaincre, la convection suffit à transporter la chaleur de l’équateur vers les pôles, pas besoin du rayonnement dans la stratosphère, et donc l’atmosphère n’est pas « à température constante » !
Liens: WUWT (traduction).

1058.  Murps | 2/06/2019 @ 23:34 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1051),

Sur les températures moyennes et les moyennes de T, il n’y a aucune science définitive qui soit pour l’instant réalisée

Je pense même qu’il n’y a pas de science du tout à ce sujet et il n’y en aura pas.
Pour appliquer une loi physique, il faut définir le système dans le temps et l’espace, là il n’est pas défini : c’est toute la planète dont on moyenne sur une année des relevés de température ça et là, au petit bonheur.

On peut appliquer la loi de Fourier de transfert de la chaleur, la loi de Stefan-Boltzmann sur le rayonnement du corps noir, la loi des gaz parfaits ou celle de Van der Wals, la loi de transfert de la chaleur de Newton ou la saloperie Navier-Stokes…
Toutes ces relations contiennent le paramètre « température ».
On peut multiplier des calculs savants analytiques ou numériques, en mettre plein la vue et afficher le tout avec de belles courbes.
Cela ne décrira pas le système, votre moyenne TUE l’information, elle n’a pas plus de valeur que la moyenne en maths de tous les élèves de France et de Navarre effectuée sur l’année dans toutes les classes de la sixième à la terminale.
Tout au plus obtiendra-t-on un ordre de grandeur à partir de votre Tmoy.

Tenez, prenez par exemple une sphère noire dont la moitié est à T1 et l’autre moitié à T2.
Eh bien vous n’aurez pas la même émission radiative de corps noir que si vous prenez la même sphère à la température Tmoy = (T1+T2)/2 (à cause du T puissance 4 de SB)

Donc voila pourquoi cette Tmoy ne permet pas d’évaluer d’autres paramètres à partir du calcul.

Tout ce que vous pouvez affirmer, c’est quelque chose comme : « j’ai mesuré proprement plein de T pendant des années, je fais la moyenne de la même façon régulièrement et je stocke les données.
Ensuite, je présente les mesures, sans cacher quoi que ce soit et je m’expose aux critiques. »

On peut parfaitement observer des variations à la hausse comme à la baisse, mais il faut être honnête dans son exposition.

Même motif et même punition pour les moyennes de pH.
En pire.

1059.  scaletrans | 3/06/2019 @ 9:05 Répondre à ce commentaire

papijo (#1057),

Quand on remet une pièce dans le bastringue… on a Mullholland Drive
Ceci étant, il y a des vues intéressantes dans l’article mais je suis loin d’avoir tout compris.

1060.  Le Rouméliote | 3/06/2019 @ 15:54 Répondre à ce commentaire

Chers amis physiciens, pourriez-vous me décrypter ça : https://wattsupwiththat.com/2019/06/03/reporting-the-fraudulent-practices-behind-global-warming-science/
Apparemment l’auteur a les boules…
Comme je ne me mêle pas de ce que j’ignore, contrairement à l’engeance médiatico-réchauffiste, je voudrais savoir s’il y a des arguments scientifiquement impeccables et, donc, exploitables pour des débats publics ou des discussions, courriers, etc.
Merci d’avance.

1061.  scaletrans | 8/06/2019 @ 9:12 Répondre à ce commentaire

Des chercheurs chinois ont publié deux articles complémentaires qui me semblent intéressants pour comprendre la machine climatique et ses systèmes de compensation:

https://file.scirp.org/pdf/ACS_2019010914482656.pdf
https://file.scirp.org/pdf/ACS_2019052015391181.pdf

Incidemment, c’est la première fois que j’entendais parler des diagrammes K-line utilisés pour la première fois par un japonais intéressé aux cours du riz.

1062.  scaletrans | 8/06/2019 @ 9:13 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#1061),

En outre, pas de trace anthropique dans les résultats de leurs recherches…

1063.  JC | 8/06/2019 @ 9:33 Répondre à ce commentaire

Je recense ici les maigres preuves du giec que le réchauffement actuel est anthropique :
http://climat.forumprod.com/pr.....t-f18.html

Avez-vous d’autres preuves à me proposer ?

1064.  papijo | 8/06/2019 @ 13:04 Répondre à ce commentaire

JC (#1063),
Un site tout neuf … vous n’auriez pas oublié d’arroser çà ?
Bon courage !

Concernant votre demande, les preuves existent bien sûr. Un exemple (NOAA) concernant l’anomalie 2005. Elle valait:
– en 2007: 0.60°C
– en 2009: 0.62°C
– en 2011: 0.64°C
– en 2013: 0.65°C
– en 2015: 0.65°C
– en 2017: 0.66°C
Seul l’homme et non la nature ayant la possibilité de modifier le passé, il s’agit bien d’une augmentation anthropique (modeste: 0.06 °C en 10 ans, soit 0.6°C par siècle) !
Les données ci-dessus sont publiées chaque année sur le site de la NOAA: https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/200713 dans leur « Global Climate Report » (ici pour 2007, pour les autres années, il y a une case « year » en tête de page à modifier)

1065.  MichelLN35 | 8/06/2019 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

Murps (#1058),
et aussi @ Murps, Bernnard, scaletrans, et al

Il ne faut pas désespérer, ce n’est pas parce que nous sommes maintenant dans l’erreur que nous n’allons pas trouver une issue. En science, ce qui aujourd’hui est considéré comme la vérité sera demain, démontré être une erreur et parfois tout à fait considérable. Je sais bien que proposer actuellement une température moyenne de la planète est une absurdité. Mais se demander pour quelles raisons peut faire jaillir la lumière.

Mon approche a été, grâce à Pierre Beslu, de m’interroger sur la nature de la température et de sa mesure, la thermométrie, c’est-à-dire la mesure de la chaleur, encore appelée énergie cinétique. Première observation, la chaleur c’est l’agitation moléculaire, donc, là où il n’y a pas de molécules (ou d’atomes pour les gaz monoatomiques), dans tous les rayonnements, même les prétendus IR thermiques (expression à bannir car elle est trompeuse), il n’y a pas de chaleur, (énergie cinétique) mais seulement de l’E électromagnétique (h*n) et plus la longueur d’onde est courte, plus la radiation est énergétique.

La température est donc caractéristique de la thermodynamique dont l’équation fondamentale est celle des gaz parfaits :
p*V = M*U^2 = NA*3kB*T
d’où on peut tirer la définition de la température et sa représentativité énergétique :
T = pV/NA*3kB = M*U^2 / NA*3kB.

La température T étant une variation de volume spécifique du mercure, puisque tous les thermomètres, même les électriques, sont calibrés sur ce type de thermomètre selon la relation bien connue V = V0 (1 +(T-T0)) sachant que alpha a une distribution cubique mais que sa valeur est très faible 1,8*10^-4 °C^-1.

Je pense que la notion d’entropie importe puisque dans toute « mesure » de T c’est kB, constante d’ENTROPIE de Boltzmann, cette part de l’énergie reçue qui ne peut fournir de travail (par exemple dilater un liquide ou un gaz) qui sert d’unité. Moi, a priori, j’aurais pensé que la constante de Planck, h, aurait été plus appropriée, diminuée de kB au moins aux basses températures. C’est peut-être pour cette raison que Boltzmann s’est suicidé, en novembre, après avoir conféré en janvier 1906 sa thèse sur « la diffusion de la chaleur dans les solides inhomogènes », à Lise Meitner, celle qui inventa la fission atomique et n’eut jamais de prix Nobel. Qu’y avait-il dans cette thèse ?

Je pense que ce que je viens d’exposer est nettement démonstratif de l’inanité des mesures de température mais cela ne semble intéresser personne. C’est peut-être lié à la position suivante du grand savant que fut Jean PERRIN en 1913, « Les atomes » Flammarion.
« Or nous venons de voir que l’énergie moléculaire est proportionnelle au produit pV. Ainsi, depuis longtemps, sans le savoir on se trouvait avoir choisi, pour marquer des marches égales sur l’échelle des températures, des accroissements égaux de l’énergie moléculaire, l’accroissement d’énergie étant pour chaque degré 1/273 de l’énergie moléculaire dans la glace fondante. »

Que dit-il dans cette phrase ? Que la relation T vs Ec est linéaire parce qu’il y a proportionnalité entre 1/273 ou 1/100 T (volume) et 1/273 ou 1/100 Ec (joules). On pourrait aussi dire x^3 = Cste*x^2, ce qui est en contradiction formelle avec le théorème de Thalès.
La physique de la température c’est peut-être aussi bête que cela.

Je présente deux « preuves » de la véracité de ce que je dis :
1) La linéarité démontrée des racines des valeurs de résistance R des tables de correspondance avec les valeurs entières de T de l’échelle de Kelvin.
2) Le fait que dans les séries UAH de T par satellite de Spencer et Christy, l’El Nino de 2016 apparait plus important que celui de 1998 en moyenne mondiale mais pas pour la véritable zone ENSO intertropicale. Autrement dit la moyenne de T de la petite zone arctique suffirait à inverser l’effet ENSO de la beaucoup plus grande zone tropicale. Voir ici https://tinyurl.com/y74fqfxo et ici https://tinyurl.com/y9wzs67n ou ici sur MM&M https://tinyurl.com/yysa68os pour une discussion sur les moyennes d’ « anomalies ».

La discussion est maintenant ouverte sur la valeur de mes « preuves » en particulier. Merci de vos contributions.

1066.  jdrien | 8/06/2019 @ 14:48 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1065), Avez-vous pris le temps de lire le lien que que vous ai mis en #1504? et aussi la remarque de Bernnard en #1056

1067.  jdrien | 8/06/2019 @ 15:00 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1065),

Que dit-il dans cette phrase ? Que la relation T vs Ec est linéaire parce qu’il y a proportionnalité entre 1/273 ou 1/100 T (volume) et 1/273 ou 1/100 Ec (joules). On pourrait aussi dire x^3 = Cste*x^2, ce qui est en contradiction formelle avec le théorème de Thalès.

c’est quoi ‘x’ dans votre formule?

1068.  Ecophob | 9/06/2019 @ 12:02 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1065), Au lieu d’essayer de réinventer la métrologie des températures, lisez plutôt ce document qui donne la nouvelle définition du Kelvin, redéfini par rapport à la constante de Boltzman, et les méthodes de mise en pratique de cette définition.

1069.  acpp | 9/06/2019 @ 13:13 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#1068),
définition effective à partir du 20 mai 2019
https://www.bipm.org/metrologie/thermometry/units.html

1070.  MichelLN35 | 9/06/2019 @ 18:24 Répondre à ce commentaire

jdrien (#1067),
Ecophob (#1068),
acpp (#1069),

Merci bien de vous occuper de mon instruction.
Ce sont bien sûr les références que j’avais consultées. Voici ce que j’en ai compris, dites moi où je me trompe.

L’unité d’énergie échangeable, ou chaleur, ou énergie cinétique en joules est bien kB la constante d’ENTROPIE de Boltzmann dite aussi S. Elle s’exprime en joules par K, j*K^-1, ou encore j*1/K. moi j’appelle cela inversement proportionnel mais je me trompe peut-être en disant que c’est proportionnel à 1/K. Ou bien alors je me trompe en disant qu’alors ce n’est pas proportionnel ou linéaire du tout puisque c’est hyperbolique en fonction de la température. Plus elle est élevée, plus S est petit, plus elle est faible plus S est grand.

Pour que ce soit proportionnel il faudrait que ce soit à -K la réciproque de la température mais je me trompe sûrement puisque cela ne vous pose pas de Pb.
Mais ma réflexion concerne aussi la non linéarité d’une mesure de volume spécifique V et d’une grandeur à mesurer qui s’exprime en joule ou kg*m^2*s^-2 . Est-ce que vraiment je me trompe là aussi ? Alors il faut m’expliquer comment dans la table de calibrage officielle et les TP de seconde ou d’université ce sont les racines carrées de la résistance R des thermomètres électriques qui sont proportionnelles aux racines cubiques des valeurs entières de l’échelle de Kelvin entre 73K et 602K avec un Coeff R^2 = 1.

1071.  jdrien | 9/06/2019 @ 18:36 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1070), la constante de Boltzmann est une constante donc ni proportionnelle, ni inversement proportionnelle.

1072.  JC | 10/06/2019 @ 10:14 Répondre à ce commentaire

J’ai trouvé deux articles intéressants sur ce site (réchauffiste). Je vous met les liens en français :

1 – A propos des conclusions de Nasif Nahle (lire aussi les commentaires) :
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://hannahlab.org/climate-skeptics-nasif-nahles-shaky-math/&prev=search

2 – Sur la justification que le réchauffement est bien dû au CO2 :
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://hannahlab.org/climate-skeptics-nasif-nahles-shaky-math/&prev=search
lien original : https://link.springer.com/content/pdf/10.1007%2Fs00704-016-1732-y.pdf

Quelles critiques apporteriez-vous au lien n°2 concernant les résultats proposés et leurs interprétations ?

1074.  Ecophob | 10/06/2019 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1070), j’avoue avoir un peu de mal à suivre vos raisonnements. Le kelvin est en lien avec l’énergie cinétique des molécules pas leur entropie : « le kelvin est égal au changement de la température thermodynamique résultant d’un changement de l’énergie thermique kT de 1,380 649 x 10–23 J. »
L’idée de la révision du SI est de rattacher les définitions des 7 unités de base à des constantes ou des phénomènes physiques fondamentaux afin de ne plus dépendre d’artefacts comme le point triple de l’eau qui était la référence de l’échelle des températures, ou le cylindre en platine iridié du pavillon de Breteuil.
Avec cette nouvelle définition, la température redevient une grandeur en lien avec l’énergie des molécules. Dans la pratique l’EIT-90 est toujours utilisée pour étalonner les thermomètres, c’est à dire le point triple de l’eau (et 18 autres points dont la température thermodynamique est connue), mais sa valeur est définie par rapport à la mesure de la constante de Boltzman, c’est à dire avec une incertitude de l’ordre de 1.10-4 °C alors qu’avant sa valeur était strictement 0,01 °C.
Le but d’un étalonnage c’est bien de linéariser la réponse des instruments que ne le sont pas, par le calcul de coefficients de polynômes. Lorsque ces coef sont correctement déterminés, l’instrument a une réponse linéaire par rapport à l’échelle de référence, l’EIT-90 en l’occurrence. C’est démontré en pratique tous les jours dans les labo de métrologie.

1075.  Bernnard | 10/06/2019 @ 11:24 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#1074),
Oui et c’est ainsi que les « grandeurs usuelles » de la physique sont liées aux constantes fondamentales de cette science, c’est à dire : Planck (pour le Kg), La vitesse de la lumière dans le vide absolu (pour le mètre), La durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133 (pour la seconde), la constante de Boltzmann (pour la température absolue) . Le but étant de ne plus avoir d’étalon.

1076.  rpf | 10/06/2019 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#1075)
Pour qui veut s’instruire, la série de conférences à L’ Académie des Sciences sur ce sujet fondamental.
La science, c’est en grande partie la mesure.

1077.  MichelLN35 | 10/06/2019 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#1074),

Avez-vous cherché la définition de la constante de Boltzmann kB (voir par exemple wikipedia) ?

C’est bien la constante d’ENTROPIE, ce n’est pas celle de Planck, h, qui sert à déterminer la quantité d’énergie électromagnétique qui nous vient du soleil et qui fait la température et se met en réserve dans les combustibles fossiles et effectue tout le travail des cycles de matière et d’énergie, à toutes les échelles de temps sur la terre. L’entropie c’est la part de l’énergie reçue par un corps et qui ne peut plus fournir de travail et elle augmente de la valeur de kB par degré à mesure que la température baisse, de manière inversement proportionnelle et pas de manière proportionnelle à la réciproque de la variation de T.

La constante de Planck, au contraire, caractérise l’énergie électromagnétique qui, elle, est d’autant plus grande que la température est élevée. Mais il y a aussi l’erreur de calcul due au fait que l’on postule une échelle linéaire de référence entre une série de cubes et une série de carrés, ce qui est impossible puisque ce sont, expérimentalement, les racines cubiques et carrées de ces valeurs qui sont objectivement en relation linéaire. La table de calibrage existe, que vous le vouliez on non, et la relation linéaire aussi, d’ailleurs les métrologues qui ont participé à son élaboration avertissent bien que la relation n’est pas linéaire. Entre 273K et 373K, (0°C et 100°C), l’erreur est négligeable mais pas au dessus ni au dessous.

C’est, à mon avis, la raison de l’ampleur indue de l’el Niño de 2016 sur les T mondiales mais pas sur les T tropicales. L’augmentation des anomalies de T arctiques pendant la nuit polaire d’années très froides (j, f, m) est probablement due à une surévaluation des T très basses. Mais c’est mon hypothèse et il doit être très difficile d’obtenir les données brutes.

1078.  phi | 10/06/2019 @ 11:56 Répondre à ce commentaire

JC (#1072),
C’est toujours la même chose. Il n’y a pas et il ne peut y a voir de modèle thermodynamique efficient de l’effet de serre parce que l’on ne maîtrise pas le calcul de la convection.

A mon avis, Benestad ne propose rien d’original :

The conceptual picture of the GHE can be examined in terms of estimates of ZT254K, the ’fuzziness’ of the OLR, and a quantification of the vertical energy flow associated with other forms than radiative fluxes.

C’est l’explication standard et correcte mais :

1. Les flux convectifs ne peuvent qu’être inférés sur une base empirique.
2. Ce modèle ne peut strictement rien dire de l’effet d’une augmentation du taux de CO2 sur les températures de surface.

Vous pouvez peindre la théorie sous tous les angles possibles, cela ne changera pas l’essentiel qui est sa nature purement arbitraire.

1079.  jdrien | 10/06/2019 @ 12:08 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#1077),

L’entropie c’est la part de l’énergie reçue par un corps et qui ne peut plus fournir de travail et elle augmente de la valeur de kB par degré à mesure que la température baisse, de manière inversement proportionnelle et pas de manière proportionnelle à la réciproque de la variation de T.

du grand n’importe quoi – voir le lien de mon post #1054

1080.  Bernnard | 10/06/2019 @ 12:19 Répondre à ce commentaire

rpf (#1076),

La science, c’est en grande partie la mesure.

C’est tout à fait vrai et fondamental. C’est pour cela que la « climatologie » est loin d’être une science. Elle le sera un jour, quand elle fera la même part aux modèles qu’aux mesures !

1081.  JC | 10/06/2019 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

phi (#1078),

Avez-vous un lien pour les mesures récentes du ZT254K (hauteur d’émission au cours du temps) ?

1082.  shayabe | 10/06/2019 @ 13:53 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#1080), J’aurais dit l’inverse : actuellement les modèles occupent une place bien plus grande que les mesures, du moins dans la présentation qui est faite de la climatologie.

1083.  phi | 10/06/2019 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

JC (#1081),
Non, je n’en n’ai pas. Cette grandeur n’est d’ailleurs pas directement mesurable. Il faudrait partir des OLR et des profils thermiques.

1084.  Bernnard | 10/06/2019 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

shayabe (#1082),
Je suis d’accord mes mesures réelles sont minoritaires
Actuellement la place des modèles est bien plus importantes que les mesures réelles. Nommer « mesure » un résultat de modèle est le plus sûr moyen de ne pas avoir des résultats contrariants ! C’est une entourloupe qui trompe tout le monde y compris ceux qui les établissent, et qui éloigne de la compréhension de l’évolution du climat!
Cette « science » doit évoluer si elle veux prétendre d’en être une !

1085.  JC | 10/06/2019 @ 15:29 Répondre à ce commentaire

phi (#1083),

Dans le papier de Benestad de 2016, il se base sur les données de la figure ci-dessous pour dire qu’il y a élévation de l’altitude d’émission du CO2 (estimée à 23 m tous les 10 ans). Mais si le CO2 émet (vers l’espace) son énergie plus haut dans l’atm, cela se passe donc à une T° plus élevée que le haut de la troposphère et donc plus d’énergie est émise (puisque la stratosphère se réchauffe plus on monte) ce qui augmente le refroidissement de l’atmosphère. Ce devrait être ça, non ?

Figure : voir courbe noire :
http://i67.tinypic.com/15qwyeo.gif
(légende : Fig. 1
Moyenne mobile sur 12 mois de la moyenne globale de la vapeur d’eau de la colonne ( q tot ; bleu ) et de l’altitude du niveau d’émission en volume ( Z T 254 K ; noir ) de ERAINT. La valeur moyenne de Z T 254 K a été estimée à 7219 ± 2 m, et la tendance à l’altitude du niveau d’émission global, à (23 ± 2) m / décennie , conforte la notion d’augmentation de la profondeur optique et donc de l’amélioration du GHE. La tendance de Q tot était de (-0,018 ± 0,017) kg / ( m 2 décade ) (moyenne = 29 kg / m 2 ). Les courbes sont tracées ici avec des échelles arbitraires le long de l’axe y . Les bandes verticales grises marquent le 1er janvier des années El Niño connues
)

1086.  phi | 10/06/2019 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

JC (#1085),

ZT 254K was estimated to be 7219 ± 2m

La marge d’erreur de 2 m est plutôt amusante. La dispersion des profils thermiques selon les sources se situe autour de 0.1 °C par décennie, si vous prenez l’ère satellitaire, vous arrivez à +- 0.2 °C et donc à +- 30 m rien que sur un élément du calcul (sans parler des ridicules valeurs de surface) !!!

Tout ça est donc à prendre avec des pincettes.

Sinon, le CO2 stratosphérique ne joue pas un rôle très important. Il y a bien un phénomène d’augmentation d’émission mais cela ne concerne que la bande centrale étroite. L’effet prédominant vient des marges dans la troposphère.

1087.  JC | 10/06/2019 @ 18:17 Répondre à ce commentaire

phi (#1086),

Bien relativisé.

1088.  shayabe | 10/06/2019 @ 18:43 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#1084), Entièrement d’accord

1089.  the fritz | 10/06/2019 @ 19:30 Répondre à ce commentaire

shayabe (#1088), Bernnard (#1080),
Ce qui me désole c’est qu’avec ces mesures on puisse justifier des inepties comme le big bang et l’âge de l’univers

1090.  andqui | 10/06/2019 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

the fritz (#1089), Pourriez-vous développer?

1091.  the fritz | 11/06/2019 @ 12:28 Répondre à ce commentaire

andqui (#1090),
Ben oui; la mesure c’est l’essentiel ; prétendre que le photon n’a pas de masse , c’est parce qu’on n’arrive pas à la mesurer ; or E=mC2 ; expliquez moi comment le photon peut-avoir une énergie et pas de masse et ce qui différencie un photon infra rouge lointain d’un photon ultra violet
Et comment parler de big bang et d’âge de l’univers si ne connaît que 5% de la matière de celui-ci et qu’il faut inventer 95 % de matière noire pour expliquer le mouvement des galaxies ; l’univers est rempli de photons à l’arrêt
Concernant la matière noire , le red shift et l’expansion de l’univers il y a des lectures de Alton Harp et Lyndon Ashmore qui a écrit « Big Bang blasted  » The story of the expanding Universe and how it was shown to be wrong!’ (Tired Light Book 1)

1092.  andqui | 11/06/2019 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

the fritz (#1091), Vous êtes un génie! On se demande comment des générations de cosmologistes ont pu passer à côté de telles évidences. RCA, big bang, boson de Higgs, 11 septembre,…,et tout ça: même combat, complot mondialiste à la solde des conjurés de la Trilatérale et du Bilderberg réunis. Mais, Dieu merci, il y a encore des initiés lucides; continuez le combat!

1093.  the fritz | 11/06/2019 @ 12:56 Répondre à ce commentaire

andqui (#1092),

Vous êtes un génie

Non non, simplement un sceptique

Based on the tired light theory and together from the cosmological principle, the Cosmos is infinite and eternal.
https://www.intechopen.com/online-first/tired-light-denies-the-big-bang

1094.  andqui | 11/06/2019 @ 15:20 Répondre à ce commentaire

possthe fritz (#1093), A ce point-là, je ne pensais pas que ce fût possible. Vous êtes un cas.

1095.  the fritz | 11/06/2019 @ 15:24 Répondre à ce commentaire

andqui (#1094), andqui (#1090),

Pourriez-vous développer?

1096.  andqui | 11/06/2019 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

the fritz (#1095), Inutile, vous m’avez compris, enfin!

1097.  shayabe | 11/06/2019 @ 21:10 Répondre à ce commentaire

the fritz (#1093), Je vois que la théorie de la « lumière fatiguée » est toujours vivante. En France c’est surtout l’astrophysicien J-C Pecker qui l’avait soutenue. Un autre sceptique dans son domaine. Quant au Big-Bang il est concevable comme un évènement localisé dans un Univers infini, pas comme l’évènement qui a créé l’Univers. Pour la matière noire on parle de matière de masse et d’énergie négatives. . Il y a encore à découvrir.

1098.  Murps | 11/06/2019 @ 22:27 Répondre à ce commentaire

the fritz (#1089), pour le big bang, on peut effectivement se poser des questions sur la manière dont cette théorie – invérifiable et fortement colorée par un mysticisme chrétien – ait pu à ce point mettre les scientifiques d’accord.
Je ne serai pas étonné qu’elle parte à la poubelle ou qu’elle soit fortement révisée dans les années à venir.
L’âge de l’univers est une estimation à la louche, il vaut ce qu’il vaut.

D’une manière générale la cosmologie moderne a une composante spéculative qui l’éloigne parfois de sa dimension scientifique. Je pense par exemple à cette mode de la matière noire.

1099.  Bernnard | 11/06/2019 @ 23:02 Répondre à ce commentaire

shayabe (#1097), Murps (#1098), the fritz (#1091),
Oui tout cela n’est pas vérifiable, on peut juste faire des hypothèses. Pour le moment c’est une terre inconnue et je ne vois pas le moment où on pourra y cheminer sans se perdre. En tout cas ça n’a pas d’impact important sur notre porte-monnaie contrairement au RCA !

1100.  Hug | 11/06/2019 @ 23:10 Répondre à ce commentaire

shayabe (#1097), Murps (#1098),
La théorie du Big Bang découle quand même de la théorie de la relativité d’Einstein. C’est pas complètement farfelu. La où ça devient vraiment spéculatif, c’est quand on affabule sur l’avant Big Bang:
https://www.google.com/search?q=avant+le+big+bang&oq=avant+le&aqs=chrome.1.69i57j0l3.8827j0j8&client=tablet-android-acer&sourceid=chrome-mobile&ie=UTF-8