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BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2016 !
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La liste des soutiens au Collectif des climato-réalistes comporte aujourd’hui plus de quatre cents noms. Pour continuer à la faire grossir, apportez-nous et faites-nous apporter votre soutien à collectifdesclimatorealistes@gmail.com (nom, prénom, profession, éventuellement site internet et adresse postale).
COP 21
Les bonnes résolutions pour 2016
Rapportées par papijo sur skyfall.fr (commentaire #551)
– La GB plafonne les subventions aux renouvelables (Daily Mail).
– L’Inde prévoit un doublement de sa production de charbon d’ici 2020 (The Guardian).
– Le Japon et la Corée du Sud prévoient d’ouvrir 60 nouvelles centrales au charbon dans les 10 ans (The Japan Times)
– La Chine approuve la construction de 155 nouvelles centrales charbon (Daily Caller)
– La Californie double la pénalité que les consommateurs doivent payer quand ils passent de PG&E (l’EDF locale) à des producteurs « verts » (SF Gate)
Les climatologues ont -ils été créés pour em..bêter les économistes ?
Sur Climate Scepticism on trouve une traduction en anglais par Geo Chambers, membre du collectif d’un article du 15 décembre de Jean Tirole prix Nobel d’économie publié dans « The conversation » . Jean Tirole y regrette que la tarification du carbone ait été enterrée dans l’indifférence générale par les négociateurs de la COP21
Qui a dit « on a inventé les climatologues pour em..bêter les économistes » ? (Réponse : sauf erreur, Serge Galam lors de la contre-COP21 du Collectif le 8 décembre.)
CLIMAT
Au secours, le pôle Nord est en train de fondre !
Le Pôle Nord n’est plus ce qu’il était, titrait Les Echos du 31 décembre :
Douceur anormale sur le Pôle Nord où le thermomètre indiquait mercredi des températures comprises entre 0 et 2°C, supérieures d’au moins 20°C aux normales saisonnières.
Pas de doute pour Le Monde , ce sont les gaz à effet de serre qui sont à l’œuvre :
L’Arctique est la région du globe la plus affectée par le réchauffement climatique…
Explication de Bob, membre du collectif, sur skyfall.fr (commentaire 333) :
Il y a eu, le 30/12, une remontée d’air scandinave amenant temporairement une fraction minoritaire de l’arctique à une température proche de 0°C, tout le reste est à environ -20°C.
Retour à la normale dès le lendemain (31/12). Comme le montre le site earth.nullschool.net, on est revenu aux -20°C habituels.
À Noël (soit moins d’une semaine avant que le pôle ne commence à « fondre »), l’arctique battait des records de froid comme l’indiquait Régis Crepet de la Chaîne météo dans son bulletin du 24 décembre 2015. Depuis l’automne 2015, l’Arctique battait des records de froid (passer les 5 premières minutes de la vidéo pour accéder directement à la situation en arctique).
Le froid a envahi l’Europe (mais pas la France)
Selon la chaîne météo du 04 janvier , un froid glacial sévit aux Pays Bas, en Allemagne en Scandinavie et en Europe de l’Est. 20minutes.fr montre une photo de la glace qui s’est emparée des bords du lac Balaton en Hongrie. Mais si vous voulez faire du ski, c’est en Turquie qu’il faut aller : 1,50 m de neige à Istanbul !
Les enfants ne seront tout simplement pas en mesure de savoir ce qu’est la neige
David Viner climatologue du CRU avait annoncé en l’an 2000 “Children just aren’t going to know what snow is”. Au vu de la courbe des anomalies de la couverture neigeuse de l’hémisphère nord entre 1965 et 2015 établie par le site Rutgers, on peut garder l’espoir que nos enfants et petits enfants continueront à savoir ce qu’est un ski.
Inondations en Angleterre : pas d’évolution sur la période 1883-2013
Un étude intitulée « Trends in reported flooding in the UK 1883-2013 » publiée en juillet 2013 dans Hydrological Sciences Journal, analyse une série de données à long terme sur les inondations ne montrant aucune tendance à l’augmentation des inondations (mais une importante variabilité décennale).
UN NOUVEAU CLIMATEGATE EN PERSPECTIVE ?
Suspectant une manipulation des données, la fondation Judicial Watch a engagé le 02 décembre 2015 une procédure pour avoir accès aux courriers électroniques des scientifiques de la NOAA.
112 réponses à “Bulletin d’Informations N° 12”
Le 12 ème bulletin du Collectif des Climato réalistes est publié
climatologie et économie même combat ?
la vérité sur les fameux 0 à 2 ° au pole nord ( -8,52° pendant 1h au mieux)
la bouée
Tiens, je ne comprend pas cette histoire californienne d’augmentation de la taxe de sortie du producteur local…
Je ne connais pas le marché local et ne saisit pas les motivations, dans un sens comme dans l’autre.
Je croyais que la politique californienne était présentée comme un exemple à suivre en matière d’écolotrucs et grineouaching.
devinplombier (#2),
ECONOMISTE: Expert qui saura demain pourquoi ce qu’il a prédit hier n’est pas arrivé aujourd’hui.
Définitions inusitées selon Pierre Desproges.
http://www.deridet.com/Quelque…..a1561.html
Jean Tirole est le parfait exemple de ces économistes qui confondent économie et économétrie. Selon un vice fréquent dans les « sciences humaines » – je préfère le terme d’ »humanités » – ils utilisent les outils mathématiques, essentiellement statistiques, pour donner une illusion de scientificité à leurs propos. Il s’agit de rendre ces derniers incontestables, afin d’assurer la fortune et la promotion desdits économistes en leur ouvrant toutes grandes les portes des grandes banques et autres institutions financières qui les rémunèrent grassement pour leur enfumage du public. Se rappeler les articles publiés en boucle dans la « grande » presse en 1991/92 sur les bienfaits supposés de l’euro ou, plus près de nous, les inepties sur l’économie grecque (comment faire croire qu’on pourrait « saigner une rave » comme disait ma grand-mère ou faire passer pour une dette souveraine ce qui revient à imposer un crédit revolving à quelqu’un qu’on a rendu insolvable).
Si l’économétrie a toute sa place en matière de gestion monétaire, bancaire, budgétaire ou comptable, elle ne saurait se substituer à l’économie qui, certes utilise aussi des statistiques, est une approche – et non une science à mon sens – globale des sociétés humaines sous l’angle de l’analyse de la production et des échanges de biens et de services. Il vaut mieux lire quelqu’un comme Jacques Sapir.
La taxation du carbone est une hérésie, car on ne taxe pas la production ou la consommation d’une richesse, comme le sel autrefois ou l’essence aujourd’hui, mais quelque chose qui n’a aucune valeur en soi. Donc cela revient à taxer des richesses diverses quitte à désorganiser complètement leurs marchés et à soumettre les populations à un impôt aussi arbitraire que la taille de l’Ancien régime. Ce n’est plus de l’économie, mais de l’idéologie verte totalitaire !
D’ailleurs, la seule approche globale des sociétés humaines est la géographie. Pour ceux que ça intéresse, lire Philippe Pelletier, Les Géographes anarchistes. On y lit qu’un Elisée Reclus, un Mentchikoff ou un Bakounine étaient en avance sur leur temps alors qu’un Vidal de Lablache était bien le chien de garde des oligarchies universitaires de l’époque. Rien de nouveau sous le Soleil !
Le Rouméliote (#5),
La taxation du carbone n’est pas une hérésie , c’est le moyen de faire vivre tout un tas de parasites qui autrement vivraient avec le smig du chômage
Pour la suite , je comprends encore moins , car quand on taxe le carbone on taxe l’ essence pour se déplacer, le charbon pour se chauffer ou s’éclairer , etc….et vous trouvez que cela n’a aucune valeur ??
Mais c’est vrai que taxer en disant que c’est sauver le climat et la planète , cela passe mieux que de dire qu’on va augmenter la TIPP parce que les fonctionnaires de l’état n’arrivent plus à boucler leur budget de fonctionnement
Jojobargeot (#4),
De la même façon, certains historiens de l’époque soviétique disaient :
« Nous ne saurons pas demain de quoi hier sera fait. »
sur les inondations en GB il faut savoir que ce n’est pas le RCA mais les politiques aussi vertes que stupides de Bruxelles de non gestion des cours d’eau qui ont causé les débordements. Avant on draguait et nettoyait les cours d’eau aujourd’hui on les laisse s’envaser, s’encombrer, et déborder au nom de la défense de l’environnement sans se préoccuper des risques pour les habitants (=du vrai boulot de khmers verts !!!)
http://www.thegwpf.com/philip-…..he-floods/
jG2433 (#7), :)) :)) :))
jG2433 (#7), 😆 😆 😆
testut (#6), Une taxe s’applique à un produit en prélevant un pourcentage de la valeur brute de ce produit. cette valeur est déterminée par des facteurs précis (coûts de production, marges brutes, transports, etc…). Or, le carbone en soi ne vaut rien, car il n’y a pas de champs, ni de mines, ni de fabriques de carbone que je sache. Par conséquent, on taxe d’autres produits dans lesquels on trouve du carbone, mais pas tous ! pourquoi ne pas taxer les meubles ou les jouets en bois qui sont bourrés de carbone ? Cela revient donc à donner une valeur fictive au carbone et à appliquer une taxe à n’importe quoi choisi arbitrairement par les Khmers verts et sur une base pour le moins aléatoire et bizarroïde. En attendant, c’est l’économie réelle qui devra supporter le poids de ladite taxe, c’est-à-dire in fine, les consommateurs qui n’ont pas besoin de ça en ce moment ! N’oublions pas que l’objet d’une taxe consiste à abonder le budget de l’Etat pour lui permettre de remplir ses obligations et non pas à « réorienter nos comportements » ou à « redistribuer des revenus ». La redistribution des revenus peut se faire par l’intermédiaire des prestations sociales versées à partir de cotisations. Cela n’a rien de fiscal. Mais comme nos « dirigeants » nous ont habitués à croire n’importe quoi pour masquer leur impuissance, nous avons intégré le joyeux mélange entre domaine fiscal et domaine social. Le problème du déficit budgétaire de l’Etat est davantage lié aux effets pervers profitables aux banques de la loi de janvier 1973 qui interdit à la Banque de France à prêter à l’Etat au taux zéro, qu’aux « parasites ». Le réchauffement climatique est là aussi nécessaire pour justifier le grand n’importe quoi (apparent) des politiques fiscales et sociales : comment réaliser les critères de convergence exigés par l’Eurogroupe sans mettre le feu dans la population, tout en continuant à rembourser une dette largement odieuse (au sens juridique précis du mot) et à maintenir un Etat social qui est devenu au fil des décennies un gros paquet de fric que les acteurs essaient de se partager… Et là-dedans, je suis bien d’accord, se logent les parasites !
Merci pour les liens utiles de ce bulletin!
yvesdemars (#8),
Néanmoins, il y a peu, pour la Charente – sujet que je connais plutôt bien –, des crédits avaient été prévus par l’U.E., dans le cadre de la lutte contre les inondations du fleuve. Cette allocation était assujettie aux programmes de travaux que l’État et les collectivités territoriales devaient, de leur côté, présenter. Pour le financement, avaient été actées les contributions des Conseils Généraux (16 et17), celle de la Région Poitou-Charentes, une subvention de l’Agence de bassin ainsi que la participation de divers organismes… Suite à un avis défavorable du ministère de l’Écologie, entrainant le désengagement de État, et l’impossibilité d’engager quelques travaux que ce soit, la subvention européenne nous est passée sous le nez.
Et, maintenant encore, c’est toujours la croix et la bannière pour que s’engage ne serait-ce qu’un plan de curage du lit du fleuve.
Les « khmers verts » ? Nul besoin d’aller les chercher ailleurs que chez nous ! 👿
Inondations :
A quand la prochaine crue centennale de la Seine qui a inondé Paris en 1910 et qui sera causée par le RCA ?
En fait le bas niveau actuel des lacs de retenue de la forêt d’orient serait aussi provoqué par le RCA.
Source : les medias rechauffistes
delperbe (#14),
J’y suis passé il y a pas longtemps et j’ai voulu discuter avec un écolo qui comptait les oiseaux , entre autre les cormorans ; il m’a dit qu’il y en avait dans les trente mille ; j’ai répondu que cela pouvait expliquer la disparition des poissons d’eau douce dans nos régions
Cela a mis fin à la discussion
testut (#15),
Les cormorans sont maintenant protégés. Résultats, ils pullulent et pillent les étangs de ma région. Les éleveurs de poissons ont essayé tout un tas d’astuces pour leur barrer la route (fils parallèles tendus au dessus des étangs etc).
Rien n’a marché.
Actuellement, sur ces étangs :
-Colverts disparus.
-Poissons en voie de disparition.
-Elevages abandonnés.
-Cormorans en expansion…
Bravo, les écolos ! ça c’est une grande réussite écologique !
Testut et Bob
Je confirme. J’ai la chance de posséder un étang d’1 hectare. J’ai constaté depuis 15j la fréquentation de 4 ou 5 cormorans et en parallèle des tas de gardons de toutes tailles flottant et rétamés manifestement blessés. C’est pas du travail de brochet ni de sandre…
Bob (#16),
Leurs proies disparaissent mais leur nombre augmente, ils mangent autre chose que du poisson? ou ils mangent moins?
chacalou (#18),
C’est une espèce invasive comme les écolos qui se nourrit de tout ce que l’homme élabore
J’ai du lire des centaines de pages sur le sujet du climat. Toutes très argumentées et malheureusement contradictoires. Ca va d’un catastrophisme trop chaud jusqu’à une nouvelle ère glaciaire suivant les sources. Entre les scientifiques subventionnés et ceux qui écrivent des bouquins j’ai du mal à démêler le vrai du faux.
Ce qui m’intéresse c’est d’avoir une idée du climat qu’il fera dans 10 ans. Ce n’est pas juste de la curiosité, c’est une nécéssité dans mon désir d’être autonome. J’habite dans les Ardennes belges, et je vois bien, année après année que le climat change et que la manière de cultiver et de vivre s’en ressent.
Est ce que je dois prévoir des serres, ou plutôt des réserves d’eau? Il faut des années pour faire un arbre fruitier, faut t-il des figuiers de Perpignan ou du prunier de Sibérie ? Je met plutôt du panneau solaire, ou des éoliennes ? Etc, etc. C’est pas rien, c’est des centaines d’heures de travail, c’est beaucoup d’argent que je n’ai pas encore aussi.
Je suis curieux de savoir ce que vous en pensez, il fera plus chaud, ou plus froid ?
Peut-on rappeler l’adresse de la page facebook ?
Steph61 (#20), Vite, ma boule de cristal ! Où l’ai-je donc fourrée ? Ah ! Cette bosse sous le tapis ?! Mais elle est pleine de poussière, je n’y vois plus rien… Sacrebleu !!
chacalou (#18),
Bien évidemment, il s’établit un nouvel équilibre entre les poissons (qui ont diminué) et les cormorans qui ont augmenté. ça va de soi.
Mais ce qui est sûr et certain c’est que l’espèce « éleveur de poisson professionnel » a pratiquement disparu dela région
Vous préférez les cormorans aux éleveurs professionnels ?
C’est ça ?
Steph61 (#20),
Steph
lève toi et marche
http://www.lezebre.lu/t-shirts…..ath=81_238
testut (#15), Bob (#23),
Dans le même ordre d’idée, j’étais au Canada, l’été dernier
Les Quebecois sont remontés contre BB (B. Bardot) à cause de sa campagne en faveur des BB phoqes.
Depuis l’interdiction de la chasse aux phoques, ils pullulent et mangent tout jusque et y-compris les morues, autrefois poisson du pauvre (le seul prédateur du phoque étant la baleine à bosse qui ne s’aventure que rarement dans le St Laurent).
L’enfer est pavé de bonnes intentions !
delperbe (#14),
Je cite E. Garnier, historien du climat :
Steph61.
Personne aujourd’hui n’est en mesure de répondre à votre question.Certaines sciences, comme l’astronomie dans une certaine mesure, sont déterministes, c’est à dire que l’on peut prédire avec précision la date d’une éclipse ou bien l’amplitude et la date des marées.On peut aussi remonter dans le passé, il est ainsi possible de connaître les coefficients et le niveau des marées du 6 juin 1944 en Basse-Normandie à l’heure du débarquement allié.
La climatologie, elle, n’est pas déterministe. Nous pouvons seulement observer les évènements passés et essayer d’établir de manière empirique des corrélations.
C’est ainsi qu’entre 1650 et 1700 le Soleil était très peu actif et à la même époque l’Europe était plongée dans un froid intense.
On constate depuis le dernier quart du 20ème siècle que l’activité solaire décroit régulièrement, il n’est donc pas exclu que nous nous dirigions de nouveau vers une période froide au milieu du 21ème siècle.
Mais il ne s’agit en aucun cas d’une certitude.
Steph61 (#20),
Plantez des arbres fruitiers dans de bons sols profonds, correctement alimentés en eau, où les racines puissent se développer. Évitez les espèces méridionales ex figuier car les gelées n’auront pas disparu. Pour la vigne, prenez des cépages alsaciens mais pour les Ardennes, le trop d’humidité n’est pas éliminé.
Le RCA si tant qu’il se poursuive, n’éliminera pas la variabilité du climat. Donc préférez pommiers, poiriers, cognassiers et pruniers … Pour les pêchers, regardez autour de chez vous s’il y en a qui produisent et faites une greffe.
Même dans le Sud on fait des serres : donc où est le risque ? Au moins les années fraîches vous aurez des tomates ! (Cf il y a 2 ans …) et des légumes frais en primeurs : n’oubliez pas d’y augmenter le taux de CO2, ça aide à la croissance 😉 . Les froids hivernaux sont aussi sélectifs que les chaleurs estivales. Si vous croyez aux modèles, les Ardennes ne devraient pas trop souffrir de sécheresse.
Même s’il fait plus chaud, l’important, c’est l’eau : au pire, prévoyez un goutte à goutte en dépannage. ( mais surtout pas tout le temps).
Bon verger !
Steph61 (#20),
Pour compléter, des froids secs et marqués en hiver seront toujours possibles ! Donc prudence avec les remontées de plantes du Sud. Mais si vous voulez essayer , pourquoi pas ? On a bien trouvé dans ce département des pins maritimes qui avaient survécu à 56 et 85 ! 3 exactement.
Steph61 (#20), Araucan (#28), De toutes façons, ne vous fiez pas aux hurluberlus qui prétendent qu’il faut faire pousser maintenant des plantes méditerranéennes en pays frais, vous en serez à coup sûr pour vos frais !
Araucan (#28),
Pourquoi pas tout le temps ?
Thierry (#27),
Oui. Etre sceptique ne signifie pas que l’on sait. Cela signifie plutôt que l’on sait ce qu’on ne sait pas.
Thierry (#27),
C’est ça le problème, il parait qu’on se dirige vers une époque plus froide mais …
Il fait 4 degrès dehors chez moi, et ça dure depuis des semaines alors qu’on devrait pester contre la neige et le verglas. On a eu des belles canicule cet été, le ruisseau en bas de chez moi était à sec, ce qui est rarissime. Les bulbes de printemps sont tous en train de sortir, les bourgeons aussi . Lorsque le gel va venir, tout cela va mourir et n’existera plus au printemps.
Je suis persuadé que le giec c’est une vaste fumisterie, mais je dois constater que les hivers sont de plus en plus doux, et ça ne fait pas forcément du bien. Ce que je vois, c’est que ça à l’air de se diriger vers du plus chaud. Une période de transition peut-être ?
Araucan (#28),
merci. Je pensais aussi à des kiwiai, et à du physalis. Sinon pour le restant c’est déjà ce qui pousse dans la région. Je prendrai probablement des variétés a floraison tardive, on a des gelées nocturnes assez tard dans l’année. De la vigne ça serait cool aussi, dans un coin aménagé protégé du vent peut être.
A tous meilleurs vœux 2016 avec beaucoup de chaleur (humaine)
Steph61 (#33), Imaginez que sur 100 hivers, vous avez une proportion vaguement stable d’hivers doux, pluvieux, froids, très froids, secs… etc…
Il suffit de tomber sur une série malheureuse ou sur dix hivers successifs, quatre ou cinq sont très rigoureux…
Pour pouvoir prévoir ce genre de truc il faudrait comprendre les mécanismes climatiques comme on comprend le mouvement des planètes et ce n’est pas du tout le cas.
Je pense que la position la plus raisonnable lorsqu’on est dans un métier dépendant de la météo ou du climat, c’est de partir du principe que dans les années à venir, il n’y aura absolument rien d’autre que la variabilité naturelle, en clair il n’y a aucune chance que les glaciers disparaissent, que les stations de ski ferment et que les Ardennes se transforment en garrigue.
Ne rien faire d’autre que gérer la météo qui vient comme elle vient est la réaction la plus rationnelle, se préparer à un réchauffement en plantant des bananiers à Lille est la garantie d’un échec….
Murps (#36),
Dans le même genre, les organismes techniques d’élevage souffrent de schizophrénie, poussés par les politiques des Conseils régionaux.
D’un côté, ils prévoient des saisons plus chaudes et sèches, bien sûr, liées aux différents modèle des conséquences du RCA, de l’autre côté, les politiques incitent au développement de l’élevage à base de pâturage, avec des subventions à la clé (et pas qu’un peu…).
Or, ce dernier système est typiquement un système de régions humides et fraîches (Irlande, NZ).
S’ils étaient cohérents, c’est vraiment ce système qu’il faudrait éviter, et privilégier au contraire, les systèmes maïs.
Mais politiquement, c’est moyennement correct.
Si vous vous référez à Martin Armstrong, expert en cycles économiques, le climat devrait se refroidir : http://www.armstrongeconomics……te/2016/01, l’article intitulé Britain Hit with coldest winter in 58 years.
douar (#37), Pour la qualité de la viande et du lait, l’idéal c’est l’herbe qui est un mélange de graminées. En été, lorsqu’il fait trop sec, l’herbe se fait rare et je suis complètement d’accord avec vous. Avant la « révolution agricole », les paysans avaient un « truc, ils taillaient les haies à cette période et le bétail mangeait les feuilles.
Bref AVANT de réhabiliter les pâturages il faudrait aussi réhabiliter les haies, ou mettre moins de vaches à l’hectare ça peu aider aussi
En ce qui concerne le système maïs, c’est beaucoup de travail pour le faire pousser, le récolter et l’amener aux vaches. Je tient à faire remarquer que l’herbe une fois semée pousse toute seule de nombreuses années et qu’une vache dans un pré n’a pas besoin de beaucoup d’entretient.
En gros, pour le pâturage : moins de rendement, moins de coût externes et plus de qualité (souvent mieux payé) avec l’inconvénient de devoir se déplacer pour traire.
Steph61 (#39),
Nous n’allons pas faire un débat sur ce sujet, mais la qualité supposée supérieure avec le système herbe est à voir car ce système est très irrégulier tout le long de l’année. Quant à dire qu’une vache dans un pré n’a pas besoin d’entretien, c’est une version bucolique des choses. Avec une vache qui produit 6000 kgs par an, certes, mais à 11000 kgs, le système herbe est plus compliqué à gérer.
Pour la traite, en général, ce sont les vaches qui se déplacent, pas la salle de traite sauf dans les cas particulier des alpages, mais c’est anecdotique.
douar (#40),
il n’y a pas de débat à avoir puis me permettre, normalement c’est une question purement économique introduire des concepts environnementaux souvent arbitraires reposant sur une science un peu bizarre complique encore ( trop) la question pour le producteur…
c’est assez de réussir à produire du lait accepté par le consommateur en gagnant sa vie me semble-t- il… Il y a trop de paramètres à prendre en compte pour affirmer que tel système est meilleur qu’un autre dans l’absolu. La visibilité est déjà assez faible compte tenu des investissements nécessaires pour gagner sa croûte en produisant du lait.
lemiere jacques (#41), parce que c’est toujours pareil, un beau matin , une taxe est crée pour compenser une nuisance réelle ou imaginaire associée à telle ou telle pratique et ça peut tout changer…
Steph61 (#39), douar (#40), lemiere jacques (#41),
Avez vous lu cet article sur le sujet concernant l’alimentation humaine carnée ?
http://www.lesechos.fr/idees-d…..89353.php#
Claude C (#43),
Très intéressant, à croire qu’a force de fumer des pétards les écolos croient que ça les nourrit.
Bob (#31),
Sauf sècheresses récurrentes ou déclarées, si vous arrosez vos arbres tout l’été et tous les étés, ils ne développeront pas correctement leur systéme racinaire. Si l.eau du ciel suffit, ne pas arroser. Dans les zones où le goutte à goutte est nécessaire , il faut bouger le goutte à goutte pour que les racines se développent tout autour de l’arbre fruitier.
Claude C (#43),
Décervelage et tripatouillage sont les deux mamelles des écolos.
Araucan (#45),
Merci, Araucan. C’était par curiosité.
Perso j’utilise plutôt des tuyaux poreux avec programmateur. Un quart d’heure tous les jours en été (sec).. mais pas pour les arbres. Sauf les tout petits.
Dans le même ordre d’idée que » Jojobargeot —paragraphe 4 « ,; définition de METEOROLOGIE : » L’art de prévoir le temps qu’il aurait dû faire ! »
Bonne année à tous ! ….Et même aux réchauffistes, ne soyons pas rancuniers !
Climatiquement vôtre JEAN
Steph61 (#33), Bon, pour vous rassurer (ou pas ?), il faut reconnaître que l’on ne sait foutre rien du climat de demain, pas plus que de la météo des jours à venir… Il faut être honnête ! Ceux qui prétendent le contraire ne le sont pas !
Quant au « ressenti », rien de plus subjectif, et largement guidé par les médias, consciemment ou non.
Nos prédécesseurs ont survécu à des conditions beaucoup plus difficiles, et de toute façon, une éventuelle évolution ne se fera pas du jours au lendemain, on aura le temps de s’adapter.
Je ne crois pas à la réalité de l’influence de la variation des températures sur le déplacement de la végétation ou de la faune. Ce sont plutôt les conditions édaphiques et l’action humaine (agriculture, foresterie, aménagement du territoire) qui influent.
Quant à la douceur actuelle, j’ai encore le souvenir de l’absence de neige dans les Pyrénées dans les années 1970… on skiait sur les cailloux !
Claude C (#43),
j’avoue que se poser ce genre de questions me fout les jetons…quelle liberté restera-t-il aux gens quand on aura tout « rationalisé » dans un but fumeux..?
A quand des écolos foutant le feu à une ferme pour sauver la planète?car oui c’est vrai l’agriculture c’est l’antithèse de la « nature »..
A une époque les écolos se moquaient des gens qui disaient qu’ils voulaient revenir à la bougie…en est on si loin que cela?
et encore..la bougie…énergie lumineuse produite/ émission de CO2, il doit exister mieux…