Bistrot du coin 2016/1

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Suite du fil « bistrot » précédent.

2651.  Curieux | 11/08/2017 @ 13:33 Répondre à ce commentaire

Les pitots sont des prises d’air dynamique et c’est pour ça qu’elle givrent. Les prises d’air statiques n’ont pas de risque de givrage.
Sur le second point où est le pb ? La vache est signalé, l’avion se met sur un hippodrome d’attente puis se pose – comme avec un pilote.
En ligne, les avions sont toujours en autopilote, ça consomme moins de carburant.
Mais encore une fois, je ne suis pas le chef de projet !

2653.  Gilles des Landes | 11/08/2017 @ 19:58 Répondre à ce commentaire

papijo (#2650), l’analyse des données par les pilotes était incompréhensible car il s’attachaient essentiellement à l’analyse et non au pilotage. C’est ce qui les a perdus.
S’ils avaient compris qu’ils étaient en décrochage (un pilote avec de l’expérience ou un pilote de chasse/de planeur l’aurait compris), il suffisait de piquer un peu et de rattraper la vitesse de vol normale…

2654.  papijo | 11/08/2017 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

Curieux (#2651),
Problèmes:
– qui signale la vache ?
– l’avion a-t-il suffisamment de carburant à bord pour faire des ronds pendant 1 h ?
Comme je l’ai déjà dit, il n’est pas impossible d’apporter une réponse « automatique » à ces questions, mais cela devient infiniment plus compliqué que de suivre une trajectoire préétablie, en absence de vent et avec tous les systèmes opérationnels et en conditions « nominales ».

Tout ça me rappelle une anecdote. Nous devions concevoir une usine pour détruire des déchets « spéciaux » et nos partenaires, un grand spécialiste des automatismes (défense, espace) avait entrepris de réaliser une étude de fiabilité par ses spécialistes. Quand j’ai vu l’étude qui « prouvait » que l’usine serait hypersécurisée, dans les premières pages, je tombe dans les hypothèses sur « Taux de défaillance réseau EDF: 2 ou 3E-6 par an (je ne me souviens pas du chiffre exact, mais c’était très largement au-delà des 1 panne / 100 000 ans !). Bien sûr, l’étude avait tous les cachets de validation au niveau hiérarchie, assurance qualité …, et les ingénieurs en cause n’ont jamais compris comment un vieux c.. comme moi, qui ne connaissait rien à la « fiabilité », pouvait se permettre de critiquer les résultats de leurs superlogiciels testés et validés par leurs plus hauts responsables ! Depuis, quand des « spécialistes » de l’automatisation me parlent des performances de leur système avec des taux de défaillance en 10-6, je suis énormément sceptique (pour vous rassurer, l’usine en question n’a jamais été construite).

2655.  amike | 11/08/2017 @ 23:02 Répondre à ce commentaire

Donc, les uns pensent qu’on peut atteindre un haut degré d’autonomie et remplacer à 99% un pilote, tandis que les autres contestent les capacités d’initiative des pilotes artificiels… et donc veulent absolument tout faire gérer manuellement !

Je propose d’autonomiser le pilotage des avions, et de laisser l’initiative le cas échéant à un responsable de vol, dont les compétences de pilotage aérien ne seront plus les qualités prioritaires… 💡

2656.  Curieux | 12/08/2017 @ 9:11 Répondre à ce commentaire

tsih (#2652),
Article de 2005… l’époque des Nokia, il y a plus de mille ans !
J’ignorais que les ingénieurs de l’ONERA étaient romanciers et poètes avec un fort gradient de plan quinquennal. Imaginer un système aussi centralisé et rigide fait carrément peur. En tout cas si ce système doit advenir, je ne prend plus l’avion. Heureusement que ces gens ne décident de rien (sauf sur le réchauffement climatique peut-être ?).
papijo (#2654),
Encore une fois je ne suis pas maître du monde (ouf !). Pour un petit aérodrome, un système sans pilote serait, à mon avis, inenvisageable (même pb que pour les autos autonomes).
Pour les attentes et/ou déroutement même long et lointain les avions ont obligatoirement les réserves de carburant nécessaires.

2657.  tsih | 12/08/2017 @ 9:39 Répondre à ce commentaire

Curieux (#2656),

Cela n’a guère avancé depuis, juste de la prospective. Et ces gens là en savent un peu plus que vous sur le sujet.
Que cela vous plaise ou non.

Encore une fois vous nous avez montré avec vos vidéos un autoland qui se fait depuis 50 ans pour soi-disant démontrer qu’on serait maintenant prêts techniquement pour faire voler des avions de ligne sans pilote. C’est absurde.

2658.  tsih | 12/08/2017 @ 9:45 Répondre à ce commentaire

papijo (#2654),

– qui signale la vache ?

Ben toutes les vaches devront être équipées d’une balise ARGOS ou d’un transpondeur pour pouvoir être localisées en temps réel.
Idem pour les moutons et peut être aussi les corbeaux, ce serait plus sûr.

2659.  Curieux | 12/08/2017 @ 10:50 Répondre à ce commentaire

tsih (#2657),
Encore et toujours de l’adhominem, vous ne changerez jamais, sigh…

Votre article est parfaitement ridicule, libre à vous d’y croire ou pas. Les utopies d’ingénieurs sont légions et souvent ridicules (cf le post de papijo supra).

autoland qui se fait depuis 50 ans

vous voulez dire qu’il est devenu inutile ou inopérant ? Soyez sérieux.

Rappelez-vous que l’information que je donnais au début est seulement qu’un vol peut-être entièrement automatisé (il l’est déjà, les avions volent en pilote automatique + automanette pour économiser le carburant (c-à-d qu’il pilote plus finement que le pilote…), quand les conditions devient particulièrement sévères (atterrissage), c’est encore l’automatisme qui est en charge des opérations.
En vol de croisière en cas de risque de collision, les avions ont été dotés, après plusieurs accident mortels, d’un système qui permet l’analyse de la situation et l’évitement sans risque par dialogue entre les deux instruments (ie les délais de réactions sont très court et le dégagement des avions doit se faire dans des directions évitant la collision).

Enfin, en avion l’essentiel est de maintenir celui-ci dans son domaine de vol. Qui gagne à ce jeu, l’homme ou la machine ? La machine bien sur. Le meilleur exemple, l’avion de chasse hypermanœuvrant (Rafale, F18, F22, Sukhoï…). Ils sont conçus pour être extrêmement instable et sont impilotable sans l’informatique embarqué. A tel point que le pilote manipule via un mini manche un « vecteur » mais une vidéo des plans mobiles est hallucinante, ça bouge dans tous les sens est indépendamment à droite de la gauche, l’avion « sent » l’air.
Dans l’accident du AF447 quand le commandant de bord est arrivé dans le cockpit ~1minute et demi après le début des évènements, l’avion était à 10.000 pieds est déjà irrécupérable, il faut plus de 10 000 pieds pour rattraper un décrochage sur ces avions.

En conclusion faites vraiment vos devoirs, étudiez la liste des incidents/accidents, regarder quels sont les moyens ou procédures pour les éviter et évitez la sciences fictions surtout celles des « grands ingénieurs ».

2660.  tsih | 12/08/2017 @ 12:42 Répondre à ce commentaire

Curieux (#2659),

vous voulez dire qu’il est devenu inutile ou inopérant ? Soyez sérieux.

Vous avez un problème amusant avec la logique la plus élémentaire.
Depuis quand le fait de dire que quelque existe depuis 50 ans impliquerait que c’est devenu inutile ? Cela veut juste dire qu’on sait faire depuis 50 ans et qu’on automatise un tas de choses depuis à juste titre et qu’on met pourtant toujours encore un pilote dans l’avion. Pour de très bonnes raisons qui vous échappent définitivement.

Et comme je vous l’avais déjà dit, (mais vous ne lisez pas ce qu’on vous dit comme d’autres vous l’ont fait remarqué avant moi ): Si on a mis au point l’autoland ce n’est pas pour supprimer le pilote mais pour pouvoir atterrir sur une piste complètement dans la bouillasse sans aucune visibilité au sol, ce que seul un robot peut et qu’un pilote ne peut pas faire en phase finale.

évitez la sciences fictions surtout celles des « grands ingénieurs ».

N’importe quoi ! Qui croyez-vous qui a mis au point les automatisations et l’instrumentation qui existent déjà dans l’aviation depuis longtemps, un blaireau de comptoir de bistrot peut-être.

Enfin, en avion l’essentiel est de maintenir celui-ci dans son domaine de vol. Qui gagne à ce jeu, l’homme ou la machine ? La machine bien sur. Le meilleur exemple, l’avion de chasse hypermanœuvrant (Rafale, F18, F22, Sukhoï…). Ils sont conçus pour être extrêmement instable et sont impilotable sans l’informatique embarqué. A tel point que le pilote manipule via un mini manche un « vecteur » mais une vidéo des plans mobiles est hallucinante, ça bouge dans tous les sens est indépendamment à droite de la gauche, l’avion « sent » l’air.

D’abord , ce n’est pas « l’essentiel », c’est juste une partie du job indispensable et à faire correctement. Point.

Ensuite et alors ? A-t-on supprimé le pilote pour autant ? Non. Donc vous continuez à raconter les mêmes idioties, que d’autres vous ont pourtant déjà pointées avant moi.

C’est pourtant très simple:
Il y a des tâches qu’un robot peut faire mieux qu’un homme ( par exemple, nécessitant des calculs rapides, des réactions quasi instantanées, des tâches répétitives et ennuyeuses comme maintenir l’assiette de l’avion en vol stabilisé horizontal pendant des heures, etc) et…
il y a des tâches pour lesquelles l’homme est et sera toujours supérieur à la machine comme la gestion de problèmes nouveaux et par définition inconnus et donc imprévisibles et par conséquent impossibles à robotiser ).

2661.  tsih | 12/08/2017 @ 12:53 Répondre à ce commentaire

Curieux (#2651),

Et puisque vous tendez votre verge pour vous faire fouetter:

Les pitots sont des prises d’air dynamique et c’est pour ça qu’elle givrent. Les prises d’air statiques n’ont pas de risque de givrage.

Les sondes pitots comportent à la fois une prise d’air dynamique et une prise d’air statique qui peut aussi givrer selon les conditions. D’ailleurs il y a des modèles avec réchauffement électrique des deux prises d’air pour éviter ce danger.

2662.  Curieux | 12/08/2017 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

tsih (#2661),

Là vous êtes carrément incompétent, les un avions sont dotés de prises statiques différentes des pitots.

Donc explication du givrage des tubes pitots (reprise d’un manuel) :

On sait que dans l’air, il y a toujours une certaine proportion de vapeur d’eau.
Cette vapeur peut se transformer en gouttelettes d’eau sous l’effet d’une dépression.
C’est le cas au voisinage des bords d’attaque d’aile ou d’empennage, mais aussi auprès de tous les organes pointus, saillants de l’avion, comme la prise de pression dynamique, à l’extrémité du Pitot.
Il va se former de l’eau, et si nous sommes en condition givrante, cette eau va se transformer en givre puis en glace.

les prises statiques sont incorporées au fuselage et sauf à ce que l’avion en entier givre (jamais vu ni entendu parlé) elles ne givrent pas et elles n’ont pas de système de dégivrage.

2663.  Curieux | 12/08/2017 @ 15:46 Répondre à ce commentaire

tsih (#2660),

D’abord , ce n’est pas « l’essentiel », c’est juste une partie du job indispensable et à faire correctement. Point.

Re-incompétence, un avion qui sort de son domaine de vol, soit chute (décrochage cf mon post supra) soit se brise. Donc vous avez raison, c’est pas important.

2664.  Nicias | 12/08/2017 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

Un avion sans pilote, c’est un drone. En cas de coupure de la liaison, le drone continue à voler sans avoir besoin de « pilote » mais s’écrase en cas de problème. Bref c’est pas au point chez les militaires et inenvisageable pour un avion de transport de passagers civils.

2665.  tsih | 12/08/2017 @ 17:29 Répondre à ce commentaire

Curieux (#2662),

Encore n’importe quoi !

Décidément vous en êtes un magnifique exemplaire. A mettre dans les livres pour montrer aux étudiants

Tube de Pitot ici

Ou encore là tout sur le Pitot pour les nuls

Deux ou plus de prises de pression statique sur le coté du tube… Elles peuvent parfaitement êtes bouchés aussi par du givre.

Encore bravo.

2666.  tsih | 12/08/2017 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

Curieux (#2663),

En plus comme on disait plus haut notre Curieux ne sait même pas lire ou ne comprend pas ce qu’il lit.
Je n’ai pas dit que ce n’était pas important, j’ai dit bien au contraire:

c’est juste une partie du job indispensable et à faire correctement. Point

Alors oui, décidément vous en êtes vraiment un, de calibre exceptionnel.

2667.  tsih | 12/08/2017 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

Nicias (#2664),

Un avion sans pilote, c’est un drone.

Et les drones ne prennent pas de passagers.
Comme c’est Curieux !

2668.  MammouthLaineux | 12/08/2017 @ 18:48 Répondre à ce commentaire

il y a des tâches pour lesquelles l’homme est et sera toujours supérieur à la machine comme la gestion de problèmes nouveaux et par définition inconnus et donc imprévisibles et par conséquent impossibles à robotiser ).

Tsih, votre définition du « non automatisable » est inadaptée : les algorithmes d’apprentissage existent déjà, le machine learning est déjà proposée dans les briques logiciel de grands éditeurs. Donc une contrainte peut être découverte puis surmontée par la machine, par définition.

2669.  papijo | 12/08/2017 @ 19:49 Répondre à ce commentaire

MammouthLaineux (#2668),

Donc une contrainte peut être découverte puis surmontée par la machine, par définition.

En théorie, certainement …, mais il serait tout de même mieux que la contrainte soit surmontée avant l’accident !
Vos « algorithmes d’apprentissage » me font penser à la « logique floue » qui a sévi il y a une vingtaine d’années jusqu’à ce qu’on en revienne à des pratiques plus réalistes !

2670.  MammouthLaineux | 12/08/2017 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

papijo (#2669),
Quand l’algorithme est exécuté, la machine va créer ses propres classes d’objets par l’apprentissage, une classe d’objet « erreur » peut être unifiée et amendée à partir de l’apprentissage de plusieurs machines. C’est déjà en application. Je voulais juste signaler que la définition du « non automatisable » proposée par Tsih n’était pas adéquate.
Pour l’automatisation du transport aérien civil, le verrou du pilote finira par « sauter », ce n’est qu’une question de génération et de confiance donnée à la machine, mais c’est inéluctable. Tout comme je préférais ne voir que des voitures automatisées sur les routes, il y’aurait moins d’accidents. Les robots ne picolent pas, ne prennent pas de drogues, ne sont pas sujet à des dépressions humaines, n’ont pas de problème avec bobonne le soir en rentrant du boulot. Ils seront parfait pour ce qu’on leurs demandent smile

2671.  amike | 12/08/2017 @ 20:50 Répondre à ce commentaire

papijo (#2669),

me font penser à la « logique floue »

Les japonais l’ont beaucoup utilisé, c’est un peu normal vu le nombre d’appareils à commandes manuelles qu’ils ont automatisés. 😉

Je prends l’exemple du véhicule hybride : Le principe est qu’il est mu par 2 moteurs de force et de vitesse différentes. A lire certains ici, il aurait été impossible par définition de les faire fonctionner en parallèle.
Compte tenu des contraintes (accélération, freinage, traction, soubresauts, montée, descente,…) il serait forcément arrivé à un moment une situation non prévue qui mettrait « en rideau » les 2 moteurs et exigerait du conducteur d’appuyer sur le bouton de désactivation.
Quand à répartir efficacement la puissance entre les 2 moteurs (dont un doit se recharger) sans connaître le dénivelé de la route à l’avance, quelle folie !
smile

2672.  Curieux | 12/08/2017 @ 20:54 Répondre à ce commentaire

tsih (#2665),

Trop, trop fort le Tsih, on lui met le nez dedans et il respire :

Prise statique ET pitot disjointe Ceci est une prise statique à l’avant d’un Airbus.
Ici un Cessna et la encore un Airbus

Au fait, allez voir aussi

2673.  amike | 12/08/2017 @ 21:04 Répondre à ce commentaire

Nicias (#2664),

Un avion sans pilote, c’est un drone….

Les fonctions des drones actuels sont optimisées pour le déplacement, non l’autonomie. Mais cela finira par être implémenté avec l’augmentation de puissance. D’abord, le drone peut agir comme un insecte pour l’évitement, ensuite, il peut anticiper des « routes de secours » lui permettant de retrouver un contact en cas de perte.
Enfin, si le drone se renforce et peut de nombreux passagers, alors pourquoi le pilote ne pourrait-il être remplacé par un conducteur, pour la partie « initiative » ?
Perso, depuis les 10ans que je conduis ma prius, j’ai du mal à comprendre mes collègues qui veulent absolument s’occuper de la liaison mécanique roues-moteur de leur voiture (la pédale d’embrayage…) 😉

2674.  Curieux | 12/08/2017 @ 22:12 Répondre à ce commentaire

tsih (#2666),
oh celle là je l’ai zappé :

d’abord , ce n’est pas « l’essentiel », c’est juste une partie du job indispensable et à faire correctement. Point.

Repris par Tsih, carrément menteur sur le coup, comme :

c’est juste une partie du job indispensable et à faire correctement. Point.

Alors que bien évidement c’est le mot « essentiel » – les guillemets sont de lui ! – qui est la signature de son incompétence.

Cet homme est une caricature en dehors de son domaine.

2675.  tsih | 13/08/2017 @ 8:31 Répondre à ce commentaire

Curieux (#2674),

Vous ne faites que vous enfoncer davantage. Je vous ai montré un schéma de sonde Pitot très courante de type Prandlt avec plusieurs prises d’air statique et vous n’avez rien absolument rien à y répondre, sauf des insultes.

Vous êtes donc définitivement creux comme une outre désespérément vide;

Ensuite, oui, il y a normalement aussi une prise statique générale sur le fuselage. Et alors ? L’un n’empêche pas l’autre. Il n’y a pas que l’anémomètre qui en a besoin, enfin !
L’altimètre et le variomètre jamais entendu parler ? Et ça parle d’incompétence.
(Et à propos d’incompétence j’ai une licence de pilote avec qualification IFR )

2676.  tsih | 13/08/2017 @ 8:52 Répondre à ce commentaire

Curieux (#2674),

Oui, oui, vous n’avez qu’une grande …
Modo : Utilité =zéro
Excessivement agressif.

2677.  tsih | 13/08/2017 @ 9:15 Répondre à ce commentaire

MammouthLaineux (#2668),

Oui, il existe des algorithmes d’apprentissage mais, conçus par un cerveau humain, ils ne contiennent a priori que ce qui y a été mis à un moment donné par ce cerveau humain c’est à dire forcément moins que ce cerveau lui-même et a priori beaucoup beaucoup moins.

Autrement dit, la performance cognitive d’un truc conçu par un cerveau humain me paraît difficilement pouvoir approcher voire égaler (ou a fortiori faire mieux) que ce qui l’a conçu à savoir le cerveau lui-même.

2678.  tsih | 13/08/2017 @ 10:00 Répondre à ce commentaire

Le Nicias nous blablate sans sourciller:

Excessivement agressif.

Mon oeil !

Et les insultes répétées du Curieux, que vous maintenez complaisamment, c’est pas « agressif ».

Ben voyons.

2679.  MammouthLaineux | 13/08/2017 @ 10:25 Répondre à ce commentaire

tsih (#2677),
Pourrons-nous faire la entre une intelligence artificielle qui éprouverait réellement une conscience, et une autre qui simulerait exactement ce comportement ? Si une IA (forte) a déjà des capacités de calculs au delà du cerveau de sapiens sapiens, nous pourrions à juste titre qualifier cette IA de « Zombie », mais ce « simulacre » de conscience pourra piloter un avion. Il n’y a aucun frein « moral » à l’expérience : si un avion civil automatisé traverse 1000 fois le pacifique sans connaitre d’incident, accepteriez-vous de reprendre un avion piloté par un humain qui a fait une très mauvaise nuit la veille ?

2680.  papijo | 13/08/2017 @ 11:06 Répondre à ce commentaire

amike (#2671),
Faire marcher 2 moteurs en parallèle à la même allure est une pratique courante (par exemple dans mon ancien métier 2 pompes ou 2 ventilateurs à vitesse variable fonctionnant en parallèle). On n’a pas besoin de systèmes très élaborés pour ça !

2681.  tsih | 13/08/2017 @ 11:18 Répondre à ce commentaire

MammouthLaineux (#2679),

Je ne dis pas qu’on ne peut pas faire voler un avion sans pilote, on le fait déjà. De même on fait poser des robots sur Mars. Avec plus ou moins de casse et sans passagers. Les hommes qui ont posé le pied sur la lune pilotaient leur engin…
Je dis simplement qu’on n’est pas près de faire ça avec 300 passagers à bord sous prétexte qu’on peut faire un autoland mais je ne prétends pas pour autant qu’on ne le fera jamais. J’ai même donné un lien vers les gens qui travaillent sur ça .
Ensuite, oui d’accord, c’est clair que la machine fait mieux que l’homme pour certaines tâches mais à mon avis pas toutes et de loin.

2682.  chercheur | 13/08/2017 @ 11:35 Répondre à ce commentaire

tsih (#2677),

J’adhère totalement à votre commentaire.

Parler d’intelligence artificielle est un non-sens. Ce n’est pas parce qu’un robot est capable de réaliser des tâches diverses qu’on peut le caractériser comme intelligent. Ce ne sont que des automates et à ce titre ils ne seront jamais intelligents.

Il y a une sorte de délire avec tout ce qui concerne l’IA. Souvent je me demande si tout cela n’est pas le résultat de l’attirance exponentielle pour les films de science-fiction.

On pourra parler d’intelligence artificielle, le jour ou des robots seront capables de créer intégralement une théorie comme la physique quantique.

Pour en revenir au pilotage d’avions, il me semble que ceux qui n’ont pas passé du temps dans un cockpit ne se rende pas compte du nombre de variables qui peuvent intervenir sur un vol surtout avec les pannes de matériel.

2683.  MammouthLaineux | 13/08/2017 @ 12:19 Répondre à ce commentaire

chercheur (#2682),

Il y a une sorte de délire avec tout ce qui concerne l’IA. Souvent je me demande si tout cela n’est pas le résultat de l’attirance exponentielle pour les films de science-fiction.

A partir du moment ou un programme va créer ses propres classes d’objets par heuristique le mot « délire » est inapproprié. L’objet enfant ayant plus de propriétés que son parent, et augmenté d’autant de « méthode », une brique fondamentale de l’IA est alors déjà en production. L’erreur serait de croire qu’une IA forte puisse fonctionner sans objets déjà distribués (« objet » pris toujours au sens informatique du terme, c’est à dire accessible via le framework, et ouvert aux machines interconnectées).
Par contre, je suis d’accord pour décrire une IA forte, comme potentiellement « zombie » : Eon Musk est d’ailleurs bien inspiré dans certaines de ses réflexions sur les problèmes que l’IA pourra engendrer.

2684.  the fritz | 13/08/2017 @ 13:09 Répondre à ce commentaire

MammoutHaineux (#2683),
Est-ce que Jouzel qui nous prévoit 55°C d’ici 2060 ne serait pas doué d’une Intelligence Artificielle ; Est-ce que par hasard ce ne serait pas Fabius ou Hulot qui lui aurait insufflé cette intelligence.

2685.  the fritz | 13/08/2017 @ 13:16 Répondre à ce commentaire

chercheur (#2682),
Michel, à propos d’IA et de robot, j’aimerai bien en avoir un qui comprenne les réactions de ma femme et de ses copines ; je donnerai cher pour son acquisition, cela m’éviterai beaucoup de crash

2686.  MammouthLaineux | 13/08/2017 @ 13:25 Répondre à ce commentaire

the fritz (#2684),
Un robot aurait au moins la décence de produire des modèles stupides sans aucun affect, ce qui n’est pas le cas de M Jouzel : ça a l’air objectivement important pour lui et sa survie. smile

2687.  tsih | 13/08/2017 @ 19:15 Répondre à ce commentaire

the fritz (#2685),

Oui mais ça c’est encore bien plus difficile que d’automatiser le transport aérien !

Actuellement les robots n’en sont qu’à « l’apprentissage profond » ici ou .

Pensez-vous que ce soit assez profond ?

2688.  MammouthLaineux | 13/08/2017 @ 23:26 Répondre à ce commentaire

tsih (#2687),
Un grand merci pour le lien :
https://www.college-de-france.fr/site/yann-lecun/inaugural-lecture-2016-02-04-18h00.htm
Cette conférence de Yann Lecun est à diffuser largement. Je conseille à tous de l’écouter.

2689.  tsih | 14/08/2017 @ 7:15 Répondre à ce commentaire

MammouthLaineux (#2688),

Oui, c’est très instructif.

2690.  BenHague | 14/08/2017 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

tsih (#2681),

Les problemes sont aujourd’hui moins techniques que psychologiques .. Combien de passagers monteraient dasn un avion sans pilote ?

2691.  amike | 14/08/2017 @ 12:32 Répondre à ce commentaire

BenHague (#2690),

Combien de passagers monteraient dans un avion sans pilote ?

Il faudrait définir le notion de pilote, ses « fonctions ».
– c’est une autorité officielle,
– il décide de la direction de l’avion,
– il connaît les qualités de l’avion
– il connaît les contraintes de vol
– il a reçu un apprentissage de situations exceptionnelles
– il peut diriger les commandes primaires de l’avion
Vous supprimez le dernier point, vous n’aurez plus un vrai pilote, mais la plupart des passagers ne s’en rendront pas compte…

2692.  tsih | 14/08/2017 @ 12:55 Répondre à ce commentaire

amike (#2691),

Mais le pilote d’un avion de ligne est déjà au moins celui qui à bord sait à coup sûr à peu près pourquoi et comment une machine volante fonctionne. Cela peut servir et accessoirement être vital.
Ensuite l’expérience depuis toujours montre qu’il faut un chef, une autorité et une seule à bord qui décide en cas de problème, qu’il s’agisse d’un avion ou d’un navire.

2693.  MammouthLaineux | 14/08/2017 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

tsih (#2692),

Ensuite l’expérience depuis toujours montre qu’il faut un chef, une autorité et une seule à bord qui décide en cas de problème, qu’il s’agisse d’un avion ou d’un navire.

Argument recevable. Mais avouez que seule une machine volante commandée par IA s’affranchit d’un pilote dépressif qui se crashe avec tout son équipage et des centaines de voyageurs innocents sur une montagne, d’un pilote dont le logiciel mental serait une idéologie mortifère bien connue sur Terre en ce début de XXIème siècle qui est accessoirement religion. On peut aussi parier sur le fait que le verrou moral sautera (sans jeu de mot). Et là, on entre non pas dans les « dangers de l’IA pour l’humanité » comme un film catastrophe, mais dans ses « risques comptables ». Acceptez-vous d’investir dans un produit financier qui assure une compagnie d’aviation automatisée pour civils ? Sur le nombre, le placement peut en fait s’avérer sûr. Comme on est au bistrot, on peut se rêver assureurs d’un produit après apprentissage, exempt de passion trop humaine dans l’exercice de son code 😉

2694.  papijo | 14/08/2017 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

amike (#2691),
On peut rajouter:
 » – Il sait faire la différence entre une vache à proximité de la piste (qui interdit la piste) et une statue de vache (ou une pelleteuse immobile) à proximité de la même piste (qui n’interdit aucune manoeuvre !) »

MammouthLaineux (#2693),

… avouez que seule une machine volante commandée par IA s’affranchit d’un pilote dépressif qui se crashe avec tout son équipage et des centaines de voyageurs innocents sur une montagne, d’un pilote dont le logiciel mental serait une idéologie mortifère bien connue sur Terre en ce début de XXIème siècle qui est accessoirement religion …

Rajouter … « à moins qu’un programmeur dont le logiciel mental serait une idéologie … etc…  » (ou une des personnes en charge ou ayant la possibilité d’envoyer les paramètres de vol au système de contrôle). Un système n’est jamais totalement « automatique », et je ne parle pas de l’erreur volontaire (via virus par exemple !) ou involontaire dans le programme. Croyez moi, les performances réelles d’une machine programmée n’ont rien à voir avec ce qu’en disent les automaticiens en charge de les vendre !

2695.  amike | 14/08/2017 @ 21:06 Répondre à ce commentaire

papijo (#2694),

On peut rajouter:
» – Il sait faire la différence entre une vache…

Et ? Il saura faire la différence dans le brouillard mieux qu’un radar (évaluation) ? Il saura plus vite s’il peut physiquement freiner ou accélérer pour l’éviter (adaptation) ? Il saura plus vite demander confirmation que l’ordinateur à la station de contrôle (anticipation) ?

Encore une fois, je ne parle pas de supprimer tout être vivant du cockpit, mais d’une évolution étape par étape (ou fonction).
Un superviseur (ou le capitaine Kirk) au commande suffirait à tous vos problèmes d’initiatives.

2696.  papijo | 15/08/2017 @ 8:28 Répondre à ce commentaire

amike (#2695),
Tout à fait d’accord !

2697.  tsih | 15/08/2017 @ 9:23 Répondre à ce commentaire

amike (#2695),

je ne parle pas de supprimer tout être vivant du cockpit, mais d’une évolution étape par étape

C’est ce qui se fait de toutes façons, quand la machine fait mieux que l’homme on l’utilise bien sûr aussitôt. Mais cela ne signifie pas qu’elle fera un jour tout mieux que l’homme ou pourra tout simplement le remplacer. Le cerveau humain a 10 ^11 neurones avec des milliers de synapses chacun et consomme 25 W environ. C’est une « puissance de traitement » environ un million de fois celle d’une machine actuelle qui consomme 250 W…

Un exemple est la navigation, l’art d’aller d’un point A à un point B du globe, toute aussi importante pour le succès d’un vol ou d’une traversée que le pilotage de l’avion ou la manoeuvre du bateau proprement dits. Les microprocesseurs et le calcul numérique automatique ont permis de révolutionner ça avec le GPS. L’homme ne peut rivaliser avec ça en termes de rapidité et de sécurité avec sa règle Cras, son sextant et ses tables de logarithmes. Mais il continue néanmoins à apprendre les bases et à se débrouiller sans, car les machines sont fragiles et tombent inévitablement un jour en panne. Par ailleurs maintenir opérationnel un système mondial GPS coûte cher en argent et en énergie. Pour limiter le risque on fait appel bien sûr à la redondance c’est à dire qu’on multiplie les exemplaires du même système. Pour l’autoland les capteurs et commandes sont triplés ! Mais tout ça a un coût en termes de poids et d’énergie consommée et a donc ses limites.

Mon sentiment est que le cerveau humain, résultat de milliards d’années d’évolution, avec une sobriété remarquable (25 W de consommation) restera toujours plus résiliant que les machines et capable avec des moyens primitifs ( les polynésiens naviguaient même sans sextant, ni chronomètre) de faire une foule de choses éventuellement vitales.

2698.  Bernnard | 15/08/2017 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

tsih (#2697), papijo (#2696), amike (#2695), MammouthLaineux (#2693), the fritz (#2685),

À mon avis, on n’est pas prêt de faire voler des avions sans pilotes.
Pour s’en convaincre, le vol Rio-Paris AF447. C’est une reconstitution.

Le jugement d’un humain (formé et entraîné) est capital si une chose ne tourne plus rond dans la cabine.

2699.  Murps | 15/08/2017 @ 11:46 Répondre à ce commentaire

On peut peut-être mettre un seul pilote ???
Ou même un seul pilote qui ferait carrément steward/hôtesse en même temps. Du coup on aurait un équipage composé d’une seule personne, très qualifiée et très bien payée.

Ca ferait des économies de personnel substantielles.

2700.  Bernnard | 15/08/2017 @ 12:32 Répondre à ce commentaire

Murps (#2699),
Pour les longs trajets il faut compter avec des périodes de repos, c’est une grande différence avec les machines.

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