2151.  phi | 16/03/2017 @ 20:33 Répondre à ce commentaire

Tiens, une nouvelle bouffée de pataphysique. Ce qui est mesuré est une variation d’irradiance et pas une variation de forçage™. Un forçage™ dû au CO2 est une notion issue de la climatophysique® sans équivalent hors des pseudo-sciences.

2152.  tsih | 17/03/2017 @ 9:07 Répondre à ce commentaire

Arrière, obscur « forçage » et vilaines « backradiations »…

Crux sacra sit mihi lux
Non draco sit mihi dux
Vade retro satana
Numquam suade mihi vana
Sunt mala quae libas
Ipse venena bibas
Vade retro satana…

Amen

2154.  scaletrans | 17/03/2017 @ 9:39 Répondre à ce commentaire

tsih (#2152),

Cette notion de balance énergétique m’a toujours paru trop simple. On ne sait à peu près rien des rétroactions qui peuvent être négatives, notamment dans les phénomènes liés à une activité nuageuse accrue (downdraft en altitude). Ce qui est important, c’est de connaître la sensibilité climatique à l’équilibre (ECS). Or il faudrait plusieurs centaines d’années de données sûres: on en est loin !

2155.  Ecophob | 17/03/2017 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

tsih (#2152), pourquoi sortent-ils cette étude maintenant alors qu’à priori ils suivent la tendance depuis 2000 ?

2156.  the fritz le testut | 17/03/2017 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#2154),
Eh oui

They linked this trend to the 22 parts-per-million increase in atmospheric CO2 between 2000 and 2010.

7 années pour exploiter leurs résultats ; sans doute n’avaient-ils pas assez de subventions pour traiter tout cela ou alors il faut rapprocher cela de l’obsolescence ; vite vite avant que cela n’intéresse plus personne
Personnellement , je pense qu’ils auraient aussi pu linker cela à la PDO

2157.  papijo | 17/03/2017 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

Pour relancer le débat et supporter ceux qui ne croient pas à l’effet de serre « du consensus » (ou au moins ceux qui, comme moi, pensent que cet effet est totalement négligeable):

Graphique tiré de EIKE (en allemand, natürlich) et trouvant son origine dans ce papier (en anglais).

2158.  the fritz le testut | 17/03/2017 @ 14:32 Répondre à ce commentaire

papijo (#2156),

Ein neues Para­digma für die Klima­wissen­schaft – Ist CO2 ist un­schuldig?
Fehler im Titel, ein ist zuviel.

Je n’étais donc pas le seul à remarquer une faute dans le titre ; cela fait pas sérieux , et les fautes s’accumulent en lisant ; le commandant devrait s’y atteler
Mais il n’y a que Jouzel pour affirmer que la température à la surface de Vénus est le résultat de l’effet de serre ; mais d’un autre côté , on ne peut pas nier que les gaz à effet de serre climatisent la surface , ce qui est un bienfait

2159.  JC | 17/03/2017 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

Fritz : « Mais il n’y a que Jouzel pour affirmer que la température à la surface de Vénus est le résultat de l’effet de serre ».
En classe de seconde, en SVT, on introduit l’effet de serre comme cela :
On compare la T° de la Terre à celle de la Lune, les deux astres étant situés à la même distance du Soleil.
On fait remarquer que les T° ne sont pas les mêmes : la Terre est plus chaude que la Lune. Or la Terre possède une atmosphère et non la Lune. Donc la Terre est réchauffée par l’effet de l’atmosphère. On regarde les gaz présents et on remarque la présence de gaz à effet de serre. Conclusion : les gaz à effet de serre permettent d’expliquer la T° plus chaude sur Terre que sur la Lune.
On regarde ensuite la quantité de CO2 dans l’atmosphère de Venus : 95 %. On en déduit que l’effet de serre est énorme sur Venus ce qui explique son anormale forte T° de surface (460°C).

Ce n’est que récemment que j’ai appris que la pression atmosphérique pouvait expliquer à elle seule les T° des planètes. Merci Papijo pour l’article, c’est ce que je recherchais.

2160.  tsih | 17/03/2017 @ 18:01 Répondre à ce commentaire

papijo (#2156),

N’importe quoi.
Celui qui rédige l’article EIKE ne comprend même pas ce qu’a vraiment fait Volokin dans cet article en référence !

Volokin (comme n’importe quel physicien) ne discute évidemment en rien l’effet de serre bien au contraire, il dit même à la fin de son article, juste avant la conclusion:

We surmise that the radiative portion of ATE controlled by greenhouse gases might be larger than 33 K in reality.

Autrement Volokin pense même que l’effet de serre est supérieur aux 33 K attribués habituellement à cet effet.

Le problème qu’il soulève est une approximation dans le calcul habituel de la température effective qui est trop élevée car on néglige le fait qu’une moyenne de T^4 est différente de Tmoyen^4 (Inégalités de Hölderlin). Il trouve alors que le réchauffement est de 90 °C entre terre avec par rapport à sans atmosphère dont une partie au moins (15 °C) est due à ces effets négligés.

2161.  phi | 17/03/2017 @ 18:11 Répondre à ce commentaire

JC (#2158),

Ce n’est que récemment que j’ai appris que la pression atmosphérique pouvait expliquer à elle seule les T° des planètes.

Vous êtes bien certain de tenir cela de source sure ?
Comment expliqueriez-vous, sans fair intervenir l’effet de serre par les GES, que la température moyenne de surface puisse s’écarter de celle de l’équilibre radiatif ?

2162.  the fritz le testut | 17/03/2017 @ 18:16 Répondre à ce commentaire

JC (#2158),

Lune
Température de surface
• Maximum 396 K (123 °C)
• Moyenne 250 K (-23 °C)
• Minimum 40 K (-233 °C)

La température moyenne de la surface de la Terre c’est 15°C, la température de Stefan c’est -18°C , pas très loin de celle de la Lune annoncée à -23°C, mais avec sans doute moins de thermomètres que sur Terre ; la différence entre la température de surface sur Terre et sur la Lune est bien entendu lié à la présence de l’atmosphère; la température moyenne de celle-ci est de – 17°C; donc avec les erreurs de mesures pas très loin de la température de Stéfan; la différence entre la température de surface entre la Terre et la Lune étant sans doute liée à la chaleur fournie par l’intérieur de la Terre , alors que ceci doit être près de zéro pour la Lune

2163.  JC | 17/03/2017 @ 19:07 Répondre à ce commentaire

Phi : « Comment expliqueriez-vous, sans fair intervenir l’effet de serre par les GES, que la température moyenne de surface puisse s’écarter de celle de l’équilibre radiatif ? »

Non moi j’en sais rien. Je disais juste que j’enseigne que la différence entre la T° de la Terre et celle de la Lune est due à l’effet de serre qui n’existe que sur Terre (c’est ce qu’il y a dans les programmes).
Je ne savais pas – auparavant – qu’il existait une autre hypothèse apportée par certains pour expliquer cette différence : en effet certains expliquent ces différences par l’unique effet de la pression atmosphérique et sans faire intervenir l’effet de serre. Je suis bien incapable de trancher entre les deux explications ou bien de dire combien de % de chacune d’elles interviennent dans ces différences de T°.

Fritz : « la différence entre la température de surface entre la Terre et la Lune étant sans doute liée à la chaleur fournie par l’intérieur de la Terre « .
Cette hypothèse de la chaleur interne de la Terre pour expliquer la différence de T° entre la Terre et celle de la Lune n’est jamais évoquée nulle part (dans ce que j’ai lu ou appris).

2164.  scaletrans | 17/03/2017 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

phi (#2159),

En tous cas, on a bien constaté qu’à pression égale (à 50 km d’altitude sur Vénus) la température était – toutes choses égales par ailleurs – comparable à celle de la Terre. Il y a des articles là-dessus (Siddons et Postma si je me rappelle bien). pour le reste, il faudrait que certains ici relisent Gerlich & Tscheusner… même si c’est un peu rébarbatif !

2165.  Bernnard | 17/03/2017 @ 20:16 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#2161), JC (#2162), scaletrans (#2163),
Le rôle évident de l’atmosphère entourant les planètes et de limiter la différence de température entre les périodes nocturnes et les périodes diurnes. Indépendamment des sources de chaleur externes comme le soleil la pression adiabatique et la chaleur géothermique.
La présence de « gaz à effet de serre » dans l’atmosphère, concourt à amortir de manière importante cette différence de température. C’est essentiellement le rôle de l’eau sur la Terre et le rôle du CO2 sur Vénus. AMHA, il ne serait pas surprenant d’observer, si l’atmosphère était composée uniquement d’azote, un amortissement des températures moins important entre les périodes diurnes et nocturne que celui qu’on observe en présence d’eau (sur Terre) ou de CO2 (sur Venus). Mais bon… ce n’est pas facile à démontrer.

2166.  phi | 17/03/2017 @ 20:31 Répondre à ce commentaire

JC (#2162),
Bon, vous savez, des hypothèses, il y en a pour tous les goûts, il y en a même une qui dit que le CO₂ produit un forçage™. La méthode scientifique permet de faire un premier tri indispensable en se basant sur les lois confirmées. Le problème étant de nature thermodynamique, cette discipline permet d’exclure à la fois une hypothèse introduisant la notion de forçage™ (elle ne respecte pas le second principe) et une hypothèse qui se passerait des GES pour expliquer les températures de surface (elle contreviendrait au premier principe). Vous pourriez par exemple vous demander ce qui fixerait une quelconque valeur de température à la surface. Le gradient adiabatique ? Mais alors, qui partirait de où, de quelle valeur et pourquoi ?

scaletrans (#2163),

Oui, Gerlich & Tscheusner valent bien mieux que la réputation qui leur a été taillée par les pataphysiciens.

2167.  volauvent | 17/03/2017 @ 23:12 Répondre à ce commentaire

phi (#2165),

Oui, Gerlich & Tscheusner valent bien mieux que la réputation qui leur a été taillée par les pataphysiciens.

Mais ils sont des adeptes de la « théorie adiabatique », que vous semblez considérer, à juste titre, comme contraire aux principes élémentaires de la thermo.

2168.  phi | 18/03/2017 @ 8:29 Répondre à ce commentaire

volauvent (#2166),
Ce que vous dites me surprend, avez-vous une référence ?

2169.  tsih | 18/03/2017 @ 9:03 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#2154), the fritz le testut (#2155),

N’importe quoi.
Il est évident qu’il faut observer sur une longue période, une décennie, pour voir un changement et déterminer une tendance.
Ensuite l’article a été soumis en juin 2014, trois ans et demi après la fin de la période de mesures.

Received 9 June 2014; accepted 15 January 2015. Published online 25 February 2015.

So what ?

2170.  tsih | 18/03/2017 @ 9:13 Répondre à ce commentaire

papijo (#2156),

N’importe quoi..
Celui qui a rédigé l’article de EIKE ne comprend même pas ce qu’a vraiment fait Volokin dans cet article en référence !
Volokin (comme n’importe quel physicien) ne discute évidemment en rien l’effet de serre bien au contraire, il dit même à la fin de son article, juste avant la conclusion:

We surmise that the radiative portion of ATE controlled by greenhouse gases might be larger than 33 K in reality.

Autrement dit Volokin pense que l’effet de serre est en fait même supérieur aux 33 K attribués habituellement à cet effet.

Le problème qu’il soulève est une approximation dans le calcul habituel de la température effective qui est trop élevée car on néglige le fait qu’une moyenne de T puissance 4 est différente de Tmoyen puissance 4 (Inégalités de Hölderlin). Il trouve alors que le réchauffement est de 90 °C pour une terre avec par rapport à une terre sans atmosphère dont une partie au moins (15 °C) est due à ces effets négligés. Une atmosphère même sans GES uniformise la température et contribue donc aussi à ce que Volokin appelle l’ATE.

(Déjà soumis hier mais n’a l’air d’avoir passé)

2172.  Scaletrans | 18/03/2017 @ 9:29 Répondre à ce commentaire

tsih (#2168),

Peu importe si on se goure sur ce qui est renvoyé. Les modèles n’ont pas la résolution suffisante pour traiter des nuages à grand développement vertical et de l’effet qu’ils ont sur l’énergie sortante vers l’espace. Les effets de ces rétroactions négatives semble totalement ignorés.

2173.  tsih | 18/03/2017 @ 9:34 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#2171),

Pas de « modèles » à résolution limitée dans cette affaire, c’est des mesures.
Lisez le papier, enfin.

2174.  jean | 18/03/2017 @ 9:41 Répondre à ce commentaire

tsih (#2146),

Seule votre arrogance est à la hauteur de votre bêtise.

Pourquoi la modération accepte-t-elle ce genre de commentaire ?

2175.  tsih | 18/03/2017 @ 9:41 Répondre à ce commentaire

papijo (#2156),

Lisez donc le papier donné en référence, le seul publié dans la littérature, et vous verrez que Volokin ne dispute en rien l’existence de l’effet de serre.

Bien au contraire, il en rajoute:

We surmise that the radiative portion of ATE controlled by greenhouse gases might be larger than 33 K in reality.

Toujours aussi amusant.

2176.  tsih | 18/03/2017 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

jean (#2173),

Peut-être parce que ça correspond à la réalité ?

Maintenant rassurez-vous ça fait mon 3ème post aujourd’hui sur les inepties de papijo (2156) qui est bloqué. Tout va bien pour les autruches.

2177.  the fritz le testut | 18/03/2017 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

tsih (#2169), papijo (#2156),
Pas étonnant que ce papier a été retiré

Our analysis revealed that GMATs of rocky planets can accurately be predicted over a broad range of atmospheric conditions and radiative regimes only using two forcing variables: top-of-the-atmosphere solar irradiance and total surface atmospheric pressure.

Après que le vice président du GIEC, prix Nobel , a écrit dans son bouquin et répété maintes fois que la température de Vénus est le résultat de l’effet de serre du CO2, il est évident qu’on ne peut pas laisser paraître un papier qui ne tient pas compte de ce petit détail qu’est l’effet de serre

2178.  tsih | 18/03/2017 @ 10:01 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#2176),

Bullshit.

Voilà ce que Volokin publie vraiment et de pense de l’effet de serre.

We surmise that the radiative portion of ATE controlled by greenhouse gases might be larger than 33 K in reality.

So funny.

2179.  Scaletrans | 18/03/2017 @ 10:31 Répondre à ce commentaire

tsih (#2171),

J’ai lu le papier, lisez celui que je vous indique… enfin. Ce que je veux dire c’est qu’il n’est dans les intentions de personne ici de nier l’effet direct du CO2 (bien qu’il y ait à discuter dans quelle mesure joue la saturation), mais, comme le répètent Judith Curry et d’autres, on se focalise sur cet effet sans même chercher à étudier les rétroactions négatives bien décrites par Gray dans l’article indiqué.

2180.  Imaz-Aizpurua | 18/03/2017 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

jean (#2172),

Pourquoi la modération accepte-t-elle ce genre de commentaire ?

Pourquoi pas ?
Des longues années durant, ici d’aucuns ont accablé avec des insultes
les « éscrolos », les « réchauffistes », etc. ; souvent en citant leurs noms.

À scaletrans, qui disait que Skyfall est un site à vocation scientifique,
je lui ai répondu (9 mars 2017) :

Où on parle très souvent des ministres, etc., en les insultant.

Mr Jouzel, qui m’a répondu en moins de 24 heures,
a eu le temps de lire une partie du contenu du site.
Et il n’a pas accepté mon offre d’écrire un article ici.
Logique !

Mme. Masson-Delmotte m’a répondu en moins d’une heure.
Elle voulait connaître le site. Je lui ai répondu.
Pas de réponse après 24 heures.

Tant pis pour nous !
On restera bien chez nous, comme dans le blog de Nicolino.

JAIA

2181.  Christial | 18/03/2017 @ 11:36 Répondre à ce commentaire

Alarmisme climatique, Trump veut arrêter les frais

La proposition de budget de Donald Trump est claire pour 2018 : l’État américain ne participera plus à aucun effort visant à mettre fin au réchauffement climatique.
https://www.contrepoints.org/2017/03/18/284345-alarmisme-climatique-trump-veut-arreter-frais

2182.  the fritz le testut | 18/03/2017 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

tsih (#2177),

Climate scientists from the U.S. Department of Agriculture have withdrawn a study they wrote under eyebrow-raising pseudonyms.

http://retractionwatch.com/201.....seudonyms/
Ah , ils sont beaux tes scientifiques §

2183.  MichelLN35 | 18/03/2017 @ 11:59 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#2178),
the fritz le testut (#2176),

Nous devrions tous savoir que ce papier a été retiré, non pour une faute théorique éventuelle, mais pour un effet de canular, la théorie des auteurs n’étant pas admise par la rédaction d’Elsevier, ils avaient utilisé des pseudos évidents pour Nikolov et Zeller. Leur théorie est-elle pour autant invalidée ? A mon avis, puisque, de l’avis même de la revue, elle avait passé la revue par les pairs, elle semble plutôt validée en passant l’obstacle du prix de l’article puisqu’il est devenu gratuit.

Quant à prétendre que les auteurs exposent un effet des gaz prétendument à effet de serre plus important que la théorie du GICC, c’est une escroquerie intellectuelle. La moyenne des températures de surface de la lune, qui correspond à peu près au même rayonnement reçu du soleil que la terre, est, calculée d’après les MESURES d’Apollo 15 et 17, aux environs de -130°C (143K) si je me souviens bien, voir Hermalynn, Belouve et G&T. Donc l’effet d’atmosphère serait de ~145°C ou K essentiellement dû, à oxygène et azote.

Mais dans ce cas il n’y a pas de gaz à effet de serre bien sûr. Et comme tout le monde sait que les variations de températures, à toutes les échelles de temps depuis la journée, jusqu’aux cycles glaciaires, précèdent les variations des teneurs et des vitesses d’évolution des taux des prétendus GES, la notion d’effet de serre des gaz est une absurdité logique. La cause doit toujours précéder la conséquence.

2184.  Nicias | 18/03/2017 @ 12:17 Répondre à ce commentaire

jean (#2174),

Murps est modérateur. S’il veut calmer les choses et avertir Tsih, il le peut. Cela n’a pas l’air d’être sa stratégie.

tsih (#2176),

J’ai retrouvé un commentaire en latin dans la corbeille et je l’ai restauré. Je n’ai vu aucun commentaire bloqué ou autre répondant à Papijo. Merci d’éviter de raconter des salades sur la censure sur ce site.

tsih (#2178),

Bah c’est ce qu’on trouve dans l’article de G&T que vous détestez tant. D’ailleurs si Volokin n’a pas pris le risque de citer G&T, il cite la « réfutation » de Arthur Smith, donc il sait.
Volokin a cherché a approfondir les choses et à être moins polémiste. Tant mieux.

Imaz-Aizpurua (#2180),

Cela m’étonnerai que Jouzel ait pris la peine de lire des commentaires sur Skyfall. Je ne vois pas ce que Jouzel pourrait apporter au débat. Le résumé pour les décideurs de l’AR5, je ne l’ai pas lu et je ne compte pas le lire. Dans les liens de Skyfall, vous pouvez trouver un lien vers le rapport entier, c’est pas comme si on ne connaissait pas son existence.

La prochaine fois, demandez à Jouzel (ou VMM) d’écrire un article de vulgarisation sur sa spécialité. C’est la dessus qu’il peut se rendre utile à la société.

2185.  Murps | 18/03/2017 @ 12:51 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#2162), tsih (#2150), à propos des 1000 W/m2 (vu que le post est un peu plus haut)…

Que le CO2 absorbe certaines longueurs d’ondes, ça ne fait aucun doute. Qu’on observe des variations de l’absorbance à ces longueurs d’onde corrélées au taux de CO2 dans l’air n’est pas surprenant.

Mais vous pouvez tourner vos démonstrations dans tous les sens, nous aboutissons au fait, que non seulement vous prétendez être capable de discriminer 0.2 W/m2 sur les 1362 W/m2 qui arrivent au sommet de l’atmosphère mais en plus de les attribuer à la présence du CO2 dans l’air, le tout sans être capable de le relier à la température.

Je pense que sur des valeurs aussi infimes, le calcul de vos moyennes et la façon de traiter les résultats de mesures permet de conclure ce qu’il vous plait.
Là ou l’on rigolera bien, c’est lorsque l’anomalie des températures « moyennes » décidera de chuter, comme le fait n’importe quel bruit statistique qui monte et qui descend, et que le taux de CO2, lui, continuera à grimper en flèche (cf. scandale NOAA)
Je vois d’ici les explications alambiquées qui seront fournies pour justifier le naufrage de la théorie.

Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d’accord avec ma manière de voir les choses, de même que vous pouvez être convaincu que vous faites de la physique en bidouillant des courbes et des forêts de chiffres résultant d’observations biaisées.
C’est toujours un plaisir de vous lire, sur la forme comme sur le fond.

Nicias (#2184), je ne modère que les posts qui risqueraient de mettre skyfall en porte à faux avec la loi. Tant qu’il n’y a pas matière à porter plainte…
Mais vous avez raison, il est bon de rappeler que les échanges peuvent se faire courtoisement.

the fritz le testut (#2162), l’application de la loi de SB à ces histoires d’effet de serre se fait toujours hors du domaine de validité de ladite loi :
– le corps n’est pas en équilibre radiatif
– le corps n’est pas noir
– on ne mesure pas la température de la surface du corps
– on ne mesure même pas la matière constituant le corps
– on mesure des températures moyennes d’un corps non homogène…
– ??? d’autres ?

Plus vous vous éloignez du domaine de validité d’une loi et moins la prévision est pertinente.

tsih assure que la présentation de l’effet de serre qui est faite dans la littérature avec SB est fausse, à ma connaissance, il est le seul à l’affirmer ici (?). Je trouve que c’est très contrariant d’avoir des définitions et des interprétations qui dépendent des auteurs.

2186.  volauvent | 18/03/2017 @ 12:58 Répondre à ce commentaire

phi (#2168),

On The Barometric Formulas
And Their Derivation From
Hydrodynamics and Thermodynamics

G et T March 9 2010 sur arXiv: 1003 1508v2

2187.  papijo | 18/03/2017 @ 13:26 Répondre à ce commentaire

tsih (#2178),
Je vois que cet article que je n’avais pas lu en détail (mais dont je trouvais la courbe séduisante) a bien relancé le débat sur l’effet de serre, comme je l’espérais.

Ceci dit, qu’est-ce qui dans ce papier est vraiment erroné ? Pour ma part, sans avoir refait en détail la manip, il me semble que le fait de considérer un gradient adiabatique dans la basse atmosphère (ce qui en clair signifie que les échanges convectifs sont prépondérants vis à vis des échanges radiatifs), et donc un ratio (température de surface) / (température d’émission vers l’espace) indépendant des GES, n’a pas l’air idiot !

2188.  tsih | 18/03/2017 @ 13:33 Répondre à ce commentaire

Nicias (#2184),

Ne racontez pas de conneries Nicias. Il y a plusieurs posts bloqués qui répondaient à papijo et au Fritz.

Bah c’est ce qu’on trouve dans l’article de G&T que vous détestez tant.

Sans blague, n’importe quoi.

2189.  tsih | 18/03/2017 @ 13:48 Répondre à ce commentaire

papijo (#2187),

Mais enfin, ne prétendez pas que Volokin, nie ou même minimise, comme vous, l’effet de serre !

Le seul papier qu’il a vraiment publié dit que les 33 °C c’est même probablement trop petit.

Ensuite le soi-disant papier sur les températures des planètes, il l’a retiré. Et en plus il ne dit même rien du tout des salades racontées par EIKE et que vous rappelez et qui est du niveau Dough Cotton et Dragon Slayers. Ce que fait Volokin dans ce papier c’est chercher une relation empirique basée sur l’analyse dimensionnelle

Enfin ce n’est pas parce que vous continuez à répéter ici ad nauseam que les échanges radiatifs sont négligeables par rapport aux échanges radiatifs qu’ils le sont vraiment. Je vous ai déjà dit à plusieurs reprises que c’est manifestement faux.

2190.  tsih | 18/03/2017 @ 13:50 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#2179),

’il n’est dans les intentions de personne ici de nier l’effet direct du CO2

Et mon cul c’est du poulet ?

2191.  Murps | 18/03/2017 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

tsih (#2190), puisqu’on est sur un sujet gastronomique, je vous suggère de manger des carottes, ça ne donne pas que les fesses roses dit-on…

Ceci est un message subliminal de la modération.

2192.  tsih | 18/03/2017 @ 14:19 Répondre à ce commentaire

Résumé du papier de Volokin qui « disculperait le CO2 et son effet de serre selon EIKE »

Abstract

The presence of atmosphere can appreciably warm a planet’s surface above the temperature of an airless environment. Known as a natural Greenhouse Effect (GE), this near-surface Atmospheric Thermal Enhancement (ATE) as named herein is presently entirely attributed to the absorption of up-welling long-wave radiation by greenhouse gases. Often quoted as 33 K for Earth, GE is estimated as a difference between planet’s observed mean surface temperature and an effective radiating temperature calculated from the globally averaged absorbed solar flux using the Stefan-Boltzmann (SB) radiation law. This approach equates a planet’s average temperature in the absence of greenhouse gases or atmosphere to an effective emission temperature assuming ATE ≡ GE. The SB law is also routinely employed to estimating the mean temperatures of airless bodies. We demonstrate that this formula as applied to spherical objects is mathematically incorrect owing to Hölder’s inequality between integrals and leads to biased results such as a significant underestimation of Earth’s ATE. We derive a new expression for the mean physical temperature of airless bodies based on an analytic integration of the SB law over a sphere that accounts for effects of regolith heat storage and cosmic background radiation on nighttime temperatures. Upon verifying our model against Moon surface temperature data provided by the NASA Diviner Lunar Radiometer Experiment, we propose it as a new analytic standard for evaluating the thermal environment of airless bodies. Physical evidence is presented that Earth’s ATE should be assessed against the temperature of an equivalent airless body such as the Moon rather than a hypothetical atmosphere devoid of greenhouse gases. Employing the new temperature formula we show that Earth’s total ATE is ~90 K, not 33 K, and that ATE = GE + TE, where GE is the thermal effect of greenhouse gases, while TE > 15 K is a thermodynamic enhancement independent of the atmospheric infrared back radiation. It is concluded that the contribution of greenhouse gases to Earth’s ATE defined as GE = ATE – TE might be greater than 33 K, but will remain uncertain until the strength of the hereto identified TE is fully quantified by future research.

On croit rêver quand on lit le ridicule président du club de la petite physique bonhomme, MichelNN35 qui accourt comme un benêt pour affirmer sans sourciller:

Quant à prétendre que les auteurs exposent un effet des gaz prétendument à effet de serre plus important que la théorie du GICC, c’est une escroquerie intellectuelle

Peut-être que quelqu’un pourrait lui traduire l’abstract ou l’aider à retrouver ses lunettes.

2193.  the fritz le testut | 18/03/2017 @ 14:20 Répondre à ce commentaire

tsih (#2189),
Je ne comprends pas que tu puisses encore continuer à défendre des auteurs qui publient sous des pseudos, racontent un coup le contraire de ce qu’ils publient en suivant; si tu n’as pas compris que ce sont des polémiqueurs , tant pis pour toi

2194.  the fritz le testut | 18/03/2017 @ 14:35 Répondre à ce commentaire

tsih (#2189),

Le seul papier qu’il a vraiment publié dit que les 33 °C c’est même probablement trop petit

Dans ce cas on ne polémique plus sur le rapport échange radiatif / échange convectif pour assurer un gradient dans l’atmosphère; on transforme carrément l’effet de serre en source de chaleur ; serais-tu atteint par la grippe aviaire ?

2195.  tsih | 18/03/2017 @ 14:37 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#2193),

Mais enfin, mille sabords, ce n’est pas moi qui « défend » ces auteurs que je n’ai même pas invoqués. C’est l’article d’EIKE mis sur la table par papijo qui prétend s’appuyer sur ces auteurs pour balayer l’effet de serre sous le tapis.
Et tout ce que je dis et démontre moi c’est que l’article d’EIKE est une grossière escroquerie qui leur fait dire exactement le contraire de ce qu’ils ne disent.

Je me fous de leurs noms ou pseudonymes, je regarde et je lis vraiment ce qu’ils écrivent, contrairement à vous autres, pour me faire une opinion.

2196.  tsih | 18/03/2017 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#2194),

Ayet, il a encore abusé de sa prunelle préférée, notre Fritz.

2197.  MichelLN35 | 18/03/2017 @ 15:11 Répondre à ce commentaire

Murps (#2185),

La seule efficacité c’est DNFTTr. Vous avez bien raison, plus il y a d’insultes et plus on est près d’avoir raison car l’insulte témoigne d’une argumentation déficiente.

Je travaille depuis quelques semaines sur le cycle du carbone et je crois avoir trouvé quelque chose d’intéressant.

A propos de la RuBisCo, il y a une propriété qui ne semble jamais discutée c’est le fait (prétendu) qu’elle préférerait le 12CO2 au 13CO2 et marquerait ainsi la matière organique et donc l’activité humaine ou l’énergie fossile par un allègement du carbone organique. Or, examinons les cycles du carbone chez Zeebe et Wolf Gladrow (2001) et dans les publications récentes ou anciennes citées par ces auteurs :

Mook, W.G., J.C. Bommerson, and W.H. Staverman, Carbon isotope fractionation between dissolved bicarbonate and gaseous carbon dioxide, Earth Planet. Sci. Lett., 22, 169-176, 1974
Mook, W.G., 1986. 13C in atmospheric CO2. Neth. J. Sea Res. 20 (2/3): 211-223.
Zhang J., Quay P. D. and Wilbur D. O. (1995) Carbon isotope fractionation during gas–water exchange and dissolution of CO2. Geochim. Cosmochim. Acta59, 107–114.

Nous trouvons que la dissolution comme le dégazage se font en conditions abiotiques avec les cinétiques suivantes :
 (CO2(g) —:- HCO-3) = -9483/T + 23,89%o
 (CO2 —:- CO2(g)) = -373/T + 0.19%o
 (CO2(d) —:- HCO-3) = -9866/T + 24,12%o
Soit
à 24°C : CO2 + H2O —:- H+ + CO3H- ; 12k/13k = 1.013;  = 13%o
à 24°C : H+ + CO3H- —:- CO2 + H2O ; 12k/13k = 1.022;  = 22%o

Zeebe résume la réaction physique d’équilibre isotopique fonction de la température :
« Comme il est discuté dans la section 3.1.3, une cinétique normale de l’effet isotopique se produit lorsque la vitesse de la réaction impliquant un isotope léger est plus grande que celle de l’isotope lourd. C’est le cas, par exemple, dans l’hydrolyse du gaz carbonique :
CO2 + H2O —k+1 H+ + HCO3- qui conduit au HCO3- qui est plus léger que le CO2 d’environ 13%o à 24°C.
Similairement l’étape de retour [au CO2] H+ + HCO3- —k-1 CO2 + H2O
produit un CO2 plus léger d’environ 22%o (O’Leary et al., 1992). »

Ce qui m’a frappé récemment c’est que les travaux de Kitagawa et al (1993 et 1995) rapportés par Lüning et Vahrenholt, http://notrickszone.com/2012/0.....r-joyride/
donnent sur un arbre de plus de 1800 ans, une variation au pas de 10 ans, de la teneur moyenne en 13C en fonction de la température, des cernes de Cryptomeria japonica à Yakushima qui oscille autour de -22%o +/- ~1%o.

Les variations de la teneur en 13C seraient donc, non un indice biotique mais un indice physique de température qui n’aurait rien à voir avec la RuBisCo puisque la partition ionique se réalise avant la production de molécules de CO2 non ionisées disponibles pour l’enzyme. Pour conforter cette hypothèse je n’ai pu trouver de déficit en 13C des eaux de pluie issues d’une condensation à basse température et donc riches en CO2 ionisé et dissous.

Si quelqu’un en trouvait je serais bien intéressé pour voir si c’est autour de -22 %o comme dans les plantes. J’ai mis mes dernières réflexions sur mes drpcvts 1: https://dropcanvas.com/ogmw0 et 6: https://dropcanvas.com/0lb1m .

2198.  Scaletrans | 18/03/2017 @ 16:33 Répondre à ce commentaire

tsih (#2190),

Non, c’est du faisan faisandé.

2199.  tsih | 18/03/2017 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

Murps (#2191),

Les carottes c’est pour le cousin du lièvre.

Et hélas vous pourrez faire manger à vos interlocuteurs autant de carottes que vous voudrez, même avec la meilleure bonne volonté du monde ils auront du mal à vous faire risette tant que vous continuerez à proférez vos inepties. Votre dernière prestation à cet égard Murps (#2185) est un chef-d’oeuvre.

2200.  papijo | 18/03/2017 @ 20:12 Répondre à ce commentaire

tsih (#2189),
On ne va quand même pas s’étriper pour un bête problème de thermo !

Parmi les intervenants réguliers sur Skyfall, je suis peut-être le seul à avoir effectivement fait des calculs d’échanges par rayonnement (quoique d’avantage dans le domaine du rouge et très au delà, que de l’infra-rouge), et je n’ai pas besoin de faire de grandes théories pour affirmer que la convection l’emporte très largement sur le rayonnement (comme dit plus haut: si ce n’était pas le cas, on ne parlerait pas de gradient « adiabatique », les températures seraient à peu près constantes, du moins jusqu’à une altitude inférieure à la « portée » de ces rayonnements) .

Ensuite que les auteurs de ce papier soient des plaisantins ou pas, qu’ils disent un jour que l’effet de serre c’est énorme, et le lendemain qu’il est nul, c’est après tout bien possible ! Mais cela ne nous dit pas lequel de ces 2 papiers est une farce: le premier, le deuxième ou les deux ? Vous m’auriez dit: il y a tellement de tripatouillages possibles pour évaluer leur température « hors atmosphère » qu’il leur suffisait de faire le calcul à l’envers pour trouver une courbe qui colle aussi parfaitement avec leur théorie (personne ne s’amusera à refaire le calcul en sens inverse), je vous aurais dit « C’est très possible en effet, des points aussi bien placés sur une courbe, c’est surprenant  » !

Conclusion: J’aimerais bien savoir pourquoi le papier a été retiré !

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