2251.  Claude C | 22/03/2017 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

tsih (#2249),
Je ne vous connais pas, mais je vous invite, quelles que soient vos connaissances probablement respectables, à éviter de vous mettre dans des états pareils avec vos réactions d’adulescent sur une personne ciblée avec un acharnement souvent déplacé…
cela ne donne pas envie de vous lire…dommage peut être…?

2252.  tsih | 22/03/2017 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

Claude C (#2251),

Alors comme ça je me serais « mis dans des états » et vous n’avez pas envie de me lire…
Eh bien ne me lisez pas, tout simplement, et n’accordez votre attention qu’à ceux qui disent que tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil.

2253.  Cdt Michel e.r. | 22/03/2017 @ 16:53 Répondre à ce commentaire

Claude C (#2251),
Je vous approuve totalement et je ne dois pas être le seul.

Je ne lis plus ses messages que d’un derrière distrait.
On peut avoir beaucoup d’instruction, mais peu d’éducation.

P.S. : Tsih est l’anagramme d’un mot anglais qui pue…

2254.  Claude C | 22/03/2017 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

tsih (#2252),

« Eh bien ne me lisez pas, tout simplement, et n’accordez votre attention qu’à ceux qui disent que tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil ».

ça n’a rien à voir, vous extrapolez de suite, je n’ai pas de préjugé, je suis tout simplement enclin à lire ceux qui s’expriment avec modération et sans surenchère, car c’est beaucoup plus confortable et instructif …
sans rancune !

2255.  tsih | 22/03/2017 @ 17:36 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#2253),

Oh, j’ai fâché le Commandant au point qu’il viole sa propre charte Cdt Michel e.r. (#2246), :

Manque de courtoisie
Attaques personnelles répétitives

Une suggestion pour le prochain post: Expliquer que ce qu’écrit tsih ce n’est que du bulltsih…

2256.  joletaxi | 22/03/2017 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

tsih (#2247),

on pourrait retourner l’argument
pourquoi dépensent-ils tant d’argent pour élaborer un machin à double parois, et d’y faire le vide?
si on se limite à cet « argumentaire », il est évident que cela coûte un bras.
on pourrait à peu de frais simplement argenter les parois d’une bête bouteille.question
si on remplissait l’espace entre les parois de CO2, celui-ci chaufferait-il ?(autrement que par conduction bien entendu)

Tiens, lors de la grande canicule, il a fait je crois très chaud, le jour, la nuit, et pourtant, l’a

2257.  joletaxi | 22/03/2017 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

atmosphère était parfaitement stable, un bel anticyclone,
bizarre non?
pas assez de CO2?
allez savoir?

2258.  tsih | 22/03/2017 @ 17:53 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#2256),

on pourrait retourner l’argument
pourquoi dépensent-ils tant d’argent pour élaborer un machin à double parois, et d’y faire le vide?

Eh non, gros bêta, on ne peut pas retourner l’argument…

Tout simplement parce moi je n’ai jamais prétendu que la convection n’était pas importante. Je suis physicien et nous les physiciens on ne vous a pas attendu, ni vous ni papijo pour évaluer l’importance relative de la convection et du rayonnement.

C’est papijo qui raconte bêtement à qui veut l’entendre que le rayonnement est négligeable…

So funny.

2259.  lemiere jacques | 25/03/2017 @ 21:33 Répondre à ce commentaire

http://www.vox.com/energy-and-.....mate-goals

2260.  lemiere jacques | 25/03/2017 @ 21:50 Répondre à ce commentaire

Claude C (#2251), tsih a raison , toujours en ce qui concerne la physique! …et il a raison de combattre les mauvais arguments sceptiques.

2262.  Cdt Michel e.r. | 26/03/2017 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#2260),

tsih a raison , toujours en ce qui concerne la physique!

Règlement du chef
Art. 1 Le chef a toujours raison
Art. 2 Quand le chef n’a pas raison, l’Art 1 reste d’application.
Je plaisante…
La physique de l’effet de serre est-elle le point sur lequel nous devons insister ? Le vrai problème ce sont les données de températures et autres douteuses, bidouillées, que l’on introduit dans des modèles non validés par l’expérience pour en sortir des projections, prédictions, etc. qui jusqu’à présent se sont toutes avérées fausses.

L’arnaque du réchauffement climatique d’origine humaine est plus politique que scientifique.

et il a raison de combattre les mauvais arguments sceptiques

Mais il s’y prend mal en prenant ses interlocuteurs de haut (argument d’autorité) puis en passant aux propos discourtois (attaques ad hominem).

Enfin, je ne vois pas ce que cet interminable dialogue de sourds sur la part de la convection par rapport au rayonnement a apporté aux lecteurs de passage sur ce fil de discussion. Cela a dû en rebuter plus d’un, qui sont repartis en se disant que Skyfall ne vaut pas la visite.

2263.  Claude C | 26/03/2017 @ 11:52 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#2260),
C’est possible, je ne suis pas compétent pour juger, ce ne sont que le ton et la manière qui m’ interpelaient …pas grave !

2264.  Cdt Michel e.r. | 26/03/2017 @ 12:15 Répondre à ce commentaire

tsih (#2261),

Merci,

Cet article du Dr Spencer me paraît facile à comprendre même par ceux qui ne lisent par couramment le grand-breton.
Pour ceux qui n’entravent que pouic à cette langue, les « traductations » par Bing et Google sont plutôt bonnes.

2265.  lemiere jacques | 27/03/2017 @ 8:58 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#2262), il arrive que tsih me critique donc je n’ai pas de parti prix favorable envers sa personnalité, ce n’est pas important.. il faut juger tsih sur le fond et sur la physique, l’énervement et le ton péremptoire sont presque normaux quand vous discutez avec des gens qui affirment des choses que vous avez démontrées erronées ou non prouvées..les affirmations de tsih sont modestes, si , si!!! Le mauvais scepticisme qui ne repose pas sur un aveu d’ignorance mais sur des erreurs est néfaste pour le scepticisme en général.
vous pensez qu’il n’existe pas de back radiations de l’atmosphère ce qui revient à dire qu l’atmosphère n’émet pas de rayonnement thermique , vous pensez que « les modèles violent le second principe…vous avez forcement un problème avec les physiciens…tsih va gueuler un moment,essayer de vous convaincre de choisir le bon scepticisme puis va se barrer parce que rester reviendrait à dire que du point de la logique le mauvais scepticisme vaut le bon.
Que certains aspects de la théorie du forçage par le CO2 ne soient pas prouvés par des « experience de labo  » n’est pas un argument valide parce que la taille joue un rôle dans le bazar!!! Alors on accepte les lois de la physique on fait des hypothèses raisonnables et on fait des calculs théoriques. La conclusion n’est pas une valeur numérique au poil de cul près mais qu’effectivement l’augmentation du taux de CO2 n’est pas « négligeable ».
Il me semble avoir vu passer d’autres physiciens ici.

2266.  scaletrans | 27/03/2017 @ 10:41 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#2265),

Regardez ce que Gerlich & Tscheusner pensent du principe de la back radiation « une machine à mouvement perpétuel du second type »; ce sont aussi des physiciens… donc la question reste ouverte, au minimum.

2267.  Roby W | 27/03/2017 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

Ségolène Royal a publié « Manifeste pour une justice climatique ».

Déjà, en novembre 2016,

Selon Mme Royal, la justice climatique consiste à assurer les financements et le transfert des technologies à ce continent qui « subit le plus les impacts des changements climatiques, surtout la désertification ».

[source http://www.atlasinfo.fr/Segole.....76713.html ]

Pour la désertification, le science n’est pas établie.

2268.  volauvent | 27/03/2017 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#2266),

G et T ont surtout critiqué les schémas du type Trenberth, où la « back radiation » est représentée par un vecteur tourné vers le bas.
Ils ont raison, ces schémas sont stupides, ils visent à faire croire au quidam qu’il « comprend » l’effet de serre.Ils n’ont rien de scientifique. Mais où G et T poussent un peu trop le raisonnement, c’est la soi disant contradiction aux principes de la thermo de l’effet de serre; ils profitent de la maladresse de ces schémas pour le faire.

Mais cela ne veut pas dire que le calcul classique de la sensibilité de la température au CO2 seul est idiot.

Ceci dit, le concept de « back radiation » est trompeur; il ne décrit pas le processus réel; je préfère les notions de profondeur optique, d’altitude d’émission etc…

2269.  Cdt Michel e.r. | 27/03/2017 @ 14:49 Répondre à ce commentaire

Roby W (#2267),

Comme son ex, elle n’en rate pas une.
Vivement le 7 mai, qu’on soit débarrassés de ces clowns à roulettes (© H16).

2270.  Bernnard | 27/03/2017 @ 15:50 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#2268),
Ils sont nombreux ces clowns à roulettes et ils se suivent à la queue leu-leu.

2271.  tsih | 27/03/2017 @ 16:28 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#2266),

Non la « question n’est pas ouverte » ou alors la question de la rotondité de la terre est aussi ouverte sous prétexte que certains ahuris continuent à la nier.

Le papier de Gerlich est un pavé indigeste et ridicule qui à part enculer des mouches à propos de l’expression « effet de serre » ne produit pas le moindre argument contre les back-radiations et encore moins démontre la moindre entorse au second principe. Aucun physicien ne peut argumenter en ce sens et aucun ne le fait bien sûr.

Lemiere résume parfaitement la chose:

vous pensez qu’il n’existe pas de back radiations de l’atmosphère ce qui revient à dire qu l’atmosphère n’émet pas de rayonnement thermique

Nier les back-radiations c’est en effet nier que toute matière à température non nulle émet un rayonnement dit thermique et ça c’est nier la physique la mieux établie, vérifiée et testée qu’on puisse imaginer. Il n’y a pas plus ridicule et absurde sur le plan scientifique. Et en passant c’est la base même des mesures de température par satellite telles que UAH ou RSS.
L’atmosphère avec GES émet même presque autant et comme un corps noir ou gris dans l’IR parce que bien que gazeuse c’est un très gros système qui fait des dizaines de km d’épaisseur, dont la masse est de l’ordre d’un kg par cm2, grand donc devant l’épaisseur optique (sauf dans la fenêtre autour de 10 microns).

2272.  Roby W | 27/03/2017 @ 16:49 Répondre à ce commentaire

Marchons, Marchons, pour les sciences qu’un sang impur abreuve nos sillons

[…] les discours politiques construits sur des affirmations idéologiques, voire sur des contrevérités, sont quotidiens et rencontrent un succès inédit. Ceux qui, à l’inverse, défendent une vision ratio[n]nelle de la vérité – scientifiques, magistrats ou journalistes – source d’émancipation et de progrès sont devenus une cible. Il n’est plus possible d’observer ces évolutions sans rien opposer. Alors, [marchons]

[source : http://www.marchepourlessciences.fr/ ]

Effectivement, il faut savoir distinguer une position scientifique « Most people don’t know climate change is entirely human-made » d’une affirmation idéologique « EPA boss says carbon dioxide not primary cause of climate change« . Mais le New Scientist nous aide à y voir plus clair car les Sciences sont en danger.

Des soutiens….

Selon la page officielle d’une marche dans le Sud de la France « Avec March for Science – Montpellier, nous souhaitons soutenir ces scientifiques et citoyens aux Etats-Unis qui protestent contre les récentes mesures du président Trump et de son administration qui sont une attaque directe à l’avancée des recherches sur le réchauffement climatique et aux sciences en général. « .

Selon un gazoulli « Merci aux 26 sociétés savantes françaises de toutes disciplines qui soutiennent @sciencemarchFR et défileront avec les citoyen-ne-s « . Et aussi des organismes officiels s’en mêlent en s’associant à cette marche (nous en avons tous envie).

Donc, marchons pour les sciences prolétariennes, capitalistes, climatiques, pétrolières ou naturelles ? Chacun y reconnaîtra les siens.

2273.  Roby W | 27/03/2017 @ 17:04 Répondre à ce commentaire

Roby W (#2272), Des soutiens officiels à cette « marche » :

une dizaine d’organismes nationaux de recherche,
une dizaine d’universités et établissement d’enseignement supérieur,
une dizaine de laboratoires,
une trentaine de sociétés savantes,
quelques journalistes et rédactions,
quelques Blogueurs/youtubeurs,
quelques Associations de médiation scientifique, enseignement,
quelques Associations de défense de l’environnement,
quelques Syndicats et associations de défense de l’enseignement supérieur /recherche, promotion de l’égalité h/f dans les sciences,

[source http://www.marchepourlessciences.fr/nous-soutenir/ ]

Cette marche n’est pas politique, mais uniquement scientifique et aura lieu la veille du premier tour des élections présidentielles. Tous contre Trump et défendons la théorie du RCA avec son consensus à 97% !

2274.  Hug | 27/03/2017 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#2270),
Oui d’autant plus que le candidat qui tient la corde aujourd’hui a quelques beaux spécimens de clowns à roulettes dans son comité de soutien. Je pense que vous verrez à qui je fais allusion.

2275.  devinplombier | 27/03/2017 @ 17:51 Répondre à ce commentaire

Hug (#2274)
il y en a qui peuvent même servir d’épouvantail

2276.  Hug | 27/03/2017 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

devinplombier (#2275),
Oui en ce qui me concerne…

2277.  phi | 27/03/2017 @ 18:44 Répondre à ce commentaire

volauvent (#2268),
Il y a quelques jours, vous m’avez donné un lien vers un papier de GT. Ma réponse tardive : je ne pense pas que l’on puisse en tirer que GT soient des adeptes de la théorie gravito-thermale mais j’avoue que cet article me laisse perplexe.

Mais cela ne veut pas dire que le calcul classique de la sensibilité de la température au CO2 seul est idiot.

Idiot, non, mais il faut avoir à l’esprit que :

1. Si les représentations du type Trenberth, absurde du point de vue de la thermodynamique, sont tant utilisées, c’est qu’elles sont cohérentes avec la théorie des climatologues. Du momment que vous posez que tout déséquilibre se récupère par translation du profil de température uniquement, la modification de la résistance aux transferts radiatifs devient effectivement assimilable à une source d’énergie et les b-radiations peuvent être additionnées à l’énergie provenant du soleil.

2. Le calcul de l’effet nu du CO2 est juste arbitraire (le comportement supposé du gradient est posé arbitrairement), il n’a d’intérêt que comme hypothèse de travail.

lemiere jacques (#2265),

Vous avez un bon sens parfois très fin (par exemple quand vous parlez de la modestie d’un tel). Le bon sens a toutefois ses propres limites, vous devez les dépasser par la réflexion et l’argumentation si vous souhaitez émettre des jugements pertinents.

2278.  AntonioSan | 27/03/2017 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

Roby W (#2273),

La Marche pour les Sciences (March for Science), initiée au niveau mondial en réponse aux multiples positions antisciences du nouveau président des Etats-Unis, a pour objectif de défendre l’indépendance et la liberté des sciences. En France, la question du changement climatique, pourtant essentielle à l’échelle de la planète, est trop peu présente dans les débats de la campagne présidentielle. En revanche, les discours politiques construits sur des affirmations idéologiques, voire sur des contrevérités, sont quotidiens et rencontrent un succès inédit. Ceux qui, à l’inverse, défendent une vision rationelle de la vérité – scientifiques, magistrats ou journalistes – source d’émancipation et de progrès sont devenus une cible. Il n’est plus possible d’observer ces évolutions sans rien opposer. Alors,

Le 22 avril 2017, jour de la terre, marchons !

Marcher pour les sciences le 22 avril c’est montrer le soutien et l’attachement des citoyens aux principes d’indépendance de la recherche, c’est défendre la construction des savoirs face aux opinions et idéologies préconçues, c’est affirmer la nécessité du dialogue entre sciences et sociétés, et exiger la prise en compte du travail scientifique dans les décisions politiques. Cette marche sera également l’occasion de se poser ensemble la question de la place des sciences dans la société et d’initier des actions de culture scientifique.

Tout dependra bien sur dans quelle direction ils marcheront: vont-ils accelerer ou reduire la vitesse de rotation de la Terre? 😉

2279.  papijo | 27/03/2017 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

Ce ne serait pas le CO2 ???? (ou en tout cas pas tout seul)
Lien: Phys.org

2280.  volauvent | 27/03/2017 @ 23:07 Répondre à ce commentaire

phi (#2277),

1. Si les représentations du type Trenberth, absurde du point de vue de la thermodynamique, sont tant utilisées, c’est qu’elles sont cohérentes avec la théorie des climatologues.

je pense que c’est surtout parce qu’elles font croire que la théorie de l’effet de serre est simple.

Or je crois que nous partageons au moins une chose: c’est que c’est très compliqué.

Le calcul de l’effet nu du CO2 est juste arbitraire (le comportement supposé du gradient est posé arbitrairement)

Avez vous un exemple de calcul où on ne part pas de cette hypothèse? Est ce qu’on peut faire cette critique aussi aux modèles tridimensionels qui calculent par éléments finis cellules par cellules?

2281.  Roby W | 28/03/2017 @ 7:43 Répondre à ce commentaire

Hug (#2274), Si Corinne Lepage (soutien de Micron) devient garde des sceaux, nous (intervenants sur Skyfall) irons tous en prison !
Et Bruno Latour sera témoin à charge lors des procès (de Moscou ?).
😉

2282.  Hug | 28/03/2017 @ 7:59 Répondre à ce commentaire

Roby W (#2281),
C’est bien elle qui inquiète, mais pas de risque à priori de la voir à la justice, plutôt à l’environnement. Mais on serait fichés malgré tout… :roll:

2283.  Bernnard | 28/03/2017 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

En attendant, Trump commence le ménage climatique.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat-trump-veut-revenir-sur-les-mesures-prises-par-obama_111657

2284.  phi | 28/03/2017 @ 17:02 Répondre à ce commentaire

volauvent (#2280),
Le seul calcul qui ne pose pas une hypothèse arbitraire sur le gradient est le calcul tout radiatif. Le résultat est très loin des observations tant pour le gradient que pour la température de surface (voir par exemple Manabe). L’erreur vient de la non prise en compte de la convection. Faire mieux à partir des lois de la physique n’est pas possible car on ne maîtrise pas la convection. C’est pourquoi, la théorie pose un gradient indépendant de la structure radiative. Cette astuce permet d’utiliser des données empiriques pour les profils de température et concerne bien entendu également les GCM.

On sait pertinemment que cette hypothèse est fausse d’une manière générale puisque, sans GES, le gradient serait très différent : fortement inversé près de la surface et nul dans la plus grande partie de l’atmosphère.

2285.  papijo | 28/03/2017 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

phi (#2284),
Encore une fois, non, Phi. Le gradient adiabatique, c’est ce que donne la convection « pure », sans perturbation par les GES. Et j’ajouterai même que si on observe un gradient adiabatique … c’est que le rayonnement ne pèse pas beaucoup (je ne parle pas de la stratosphère). Et si on pose arbitrairement le gradient adiabatique … c’est parce qu’il correspond à peu près à l’observation (cf l' »atmosphère standard » des aviateurs), aux aléas près des gradients plus ou moins « humides ».

2286.  the fritz le testut | 28/03/2017 @ 20:06 Répondre à ce commentaire

phi (#2284),

fortement inversé près de la surface

inversé par rapport à quoi ? Il ferait plus froid sur la surface même qu’un peu plus au-dessus d’elle?

2287.  papijo | 28/03/2017 @ 20:10 Répondre à ce commentaire

Suite à une discussion récente avec Volauvent:
La science confirme ce que Volauvent savait: les forêts ont un effet refroidissant !
Source: Phys.org

2288.  phi | 28/03/2017 @ 21:27 Répondre à ce commentaire

papijo (#2285),
Désolé, mais je ne vois vraiment pas ce que peut être une convection pure. Sans source froide ?

the fritz le testut (#2286),
Inversé par rapport à la situation classique de l’atmosphère : le chaud en bas et le froid en haut. L’air directement au contact de la surface aurait forcément sa température, froide en moyenne, alors que dès quelques dizaines de mètres plus haut ce serait la température maximale diurne qui règnerait (air aisément chauffé par ascendance diurne et mal refroidi par conduction nocturne).

2289.  papijo | 28/03/2017 @ 22:01 Répondre à ce commentaire

phi (#2288),
Comme le disait Volauvent, une zone « à sol chaud » à côté d’une zone « à sol moins chaud » (chaud par rapport à l’air situé au-dessus) … et la convection démarre (en plus, une telle configuration n’étant pas stable, il va forcément se passer quelque chose).

Même si c’est plus « difficile » (le planeur de Volauvent ne resterait pas longtemps en l’air au-dessus de la banquise), la convection peut exister, même quand le sol est froid: il y a du vent au milieu de la nuit polaire.

2290.  the fritz le testut | 29/03/2017 @ 7:11 Répondre à ce commentaire

phi (#2288),
Est-ce que je comprends bien ? Le sol serait plus froid que l’air au dessus? cela me semble être contraire au capacité de stockage des divers corps ; la chaleur spécifique de l’eau étant 4 fois celle de l’azote.

2291.  volauvent | 29/03/2017 @ 8:27 Répondre à ce commentaire

phi (#2288), papijo (#2289), phi (#2284),

Votre débat vient, à mon avis, du fait que vous vous placez à des échelles géographiques différentes.

A l’échelle des GCM, évidemment, les échanges radiatifs, en particulier ceux qui sont déclenchés par les gaz à effet de serre, jouent un rôle important; ils sont diffus mais s’appliquent sur un volume énorme.
A l’échelle locale (dans les premiers mille mètres de la troposphère, dans les cumulonimbus plus haut) on est essentiellement dans la poussée d’Archimède et l’équation des gaz . D’ailleurs, la théorie de la convection, localement, n’a aucunement besoin d’une « source froide »: dans un système adiabatique, le rapport des températures est donné par le rapport des pressions. L’instabilité est déclenchée si la thermique d’une parcelle est supérieure à l’adiabatique. C’est ce qui se passe au dessus d’un champ de blé en été. Ou dans un cumulonimbus par dégagement de chaleur latente. Là où ça se passe, la convection est de loin prépondérante.
Je vis l’ensemble comme une énorme machine thermique qui transforme la chaleur du soleil en travail, lui même ensuite dissipé en frottement ( ascendances et descendances locales, transfert de masses d’air énormes entre pôles et équateur…)
Globalement, c’est autre chose, l’effet radiatif, bien que très diffus, n’est pas négligeable. Et sans gaz à effet de serre, la machine thermique finirait par uniformiser la température car rien ne pourrait refroidir l’atmosphère « globalement »

Il me semble donc que tout le monde a juste, comme chez Jacques Martin.

2292.  tsih | 29/03/2017 @ 9:36 Répondre à ce commentaire

volauvent (#2291),

Globalement, c’est autre chose, l’effet radiatif, bien que très diffus, n’est pas négligeable.

Comme je l’ai déjà expliqué ad nauseam même localement l’effet radiatif est capital et on aurait une « convection » de nature complètement différente sans GES. Les GES empêchent la chaleur de s’évacuer rapidement vers le haut par rayonnement seul chaque fois qu’il n’y a pas de mouvement de convection, une situation courante, par exemple la nuit ou en matinée. Ce faisant ils ont comme conséquence une augmentation progressive du gradient vertical de température local jusqu’à passer au dessus du seuil (adiabatique humide) de déclenchement d’une convection très rapide à l’échelle locale (« deep convection » particulièrement sous les tropiques) au bout d’un certain temps, en début d’après midi, par exemple.
Sans GES il n’y aurait que la « convection » de papijo, induite par des gradients de température horizontaux c’est à dire des mouvements lents à grande échelle (brise de mer et de terre, cellule de Hadley) dont le transport de chaleur est (comme je l’ai déjà expliqué et quantifié autrefois ici) bien plus petit (au moins dix fois) que celui de la convection locale massive et rapide en présence de GES.
La « convection » de papijo est celle d’un autre monde qui n’est pas le nôtre, un peu comme sa « physique » des Dewar sans argenture en somme.

2293.  volauvent | 29/03/2017 @ 10:14 Répondre à ce commentaire

tsih (#2292),

il me semble que vous raisonnez trop en physicien dogmatique sans voir qu’on peut avoir des modèles différents selon l’échelle prise en compte.
Trivialement, en tant qu’ex ingénieur et ex vélivole, voilà ce qu’on m’a appris.
Sur un sol clair et sec, des bulles d’air sont chauffées par conduction; elles montent (poussée d’Archimède) et gonflent jusqu’à avoir la même densité que l’air ambiant. Si le chauffage est violent et continu,les bulles sont émises continûment, cela devient une ascendance stable. Cet air qui monte prend la place, en montant, d’un air plus froid. Cela crée le phénomène de « cellules » décrite par un des intervenants. Et ça descend là où ça peut: au dessus de zones moins chaudes car elles absorbent la chaleur par vaporisation de leur humidité.

Je n’ai pas eu besoin d’utiliser le rayonnement pour décrire ce que l’on ressent physiquement en volant.

Par contre, sur l’ensemble de la terre, et sur une longue période, ces phénomènes ( y compris la convection dans les nuages) sans GES aboutiraient à refroidir la surface et réchauffer l’atmosphère pour arriver à une atmosphère isotherme.

2294.  papijo | 29/03/2017 @ 11:04 Répondre à ce commentaire

volauvent (#2293),
D’accord avec vous, sauf sur l’atmosphère « isotherme », à moins d’ajouter l’hypothèse de la terre plate et « constante ». Sur la vraie terre, il y a l’alternance jour / nuit, des inerties thermiques différentes, des océans et des continents, des pôles et un équateur …. Tout cela empêche la survenue d’une terre isotherme.

Pour Tsih, s’il n’y avait pas de GES, et seulement la convection, le gradient serait le « gradient convectif », appelé aussi le « gradient adiabatique ». L’air en altitude au-dessus de l’équateur n’étant plus refroidi par les IRs, monterait plus haut, ce qui engendrerait une circulation (qui d’ailleurs existe déjà) vers les pôles où il se refroidirait par convection avec le sol, puis se dirigerait à nouveau vers l’équateur sous l’effet de la dépression créée par l’air montant (idem avec les océans plus froids à l’équateur et plus chauds aux pôles que les continents).

Et j’arrête de discuter de ce sujet pour quelque temps !

2295.  the fritz le testut | 29/03/2017 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

volauvent (#2293),

Par contre, sur l’ensemble de la terre, et sur une longue période, ces phénomènes ( y compris la convection dans les nuages) sans GES aboutiraient à refroidir la surface et réchauffer l’atmosphère pour arriver à une atmosphère isotherme.

Comme je l’ai dit à Phi, une atmosphère sans GES (sans vapeur d’eau) laissant passer toute l’énergie solaire , serait forcément arr^tée par le sol ou la mer ; le sol , c’est surtout de l’eau( sauf dans les déserts) et il accumule bien plus de chaleur que l’atmosphère , pas seulement à cause de sa chaleur spécifique , mais aussi à cause de sa masse; si l’atmosphère est alors transparente aux IR émis , je ne vois pas comment l’air pourrait être plus chaud que la terre ou la mer
On se demande d’ailleurs comment, avec ce raisonnement qui fait abstraction de la notion de gravité et de gradient adiabatique, permettrait à un astre fait d’hydrogène comme notre soleil de provoquer des réactions de fusion nucléaire

2296.  tsih | 29/03/2017 @ 13:14 Répondre à ce commentaire

volauvent (#2293),

Je n’ai pas eu besoin d’utiliser le rayonnement pour décrire ce que l’on ressent physiquement en volant.

Eh bien, figurez-vous que je n’ai pas fait de vol à voile mais j’ai un brevet de pilote privé, vol moteur, (400 h environ de vol dans les années 1970), alors je doute que vous ayez « ressenti » des choses en vol qui s’opposent en quoi que ce soit à ce que j’ai raconté ou rappelé plus haut…

Sur un sol clair et sec, des bulles d’air sont chauffées par conduction, elles montent (poussée d’Archimède) et gonflent jusqu’à avoir la même densité que l’air ambiant.

-D’abord l’air immédiatement au dessus du sol n’est chauffé sérieusement par conduction qu’à la condition que le sol devienne nettement plus chaud que l’air en contact. Right ? Et ça ça ne peut se faire que si le sol a (éventuellement) le temps de monter en température car la chaleur apportée par le soleil n’est pas évacuée aussitôt par le rayonnement IR vers l’espace. Et ça à son tour c’est parce que les GES bloquent le rayonnement IR et « isolent » en quelque sorte le sol de l’espace intersidéral tant que la convection ne s’est pas enclenchée.

-Ensuite une parcelle d’air chaud ne monte pas du tout comme ça sous prétexte qu’elle est simplement plus chaude que l’air voisin. Il y a certes la force d’Archimède mais vous oubliez que dès qu’un mouvement démarre il y a une force de friction qui apparaît et qui s’y oppose et surtout le mouvement vers le haut provoque aussitôt une détente et un refroidissement de la bulle en question selon la loi de l’adiabatique humide. Si jamais ce refroidissement est plus rapide que le gradient de température prévalent dans la masse d’air générale où s’est produit ce départ de mouvement la force d’Archimède ascensionnelle disparaît immédiatement pour laisser place à une force qui tire maintenant la bulle vers le bas et tout s’arrête.
Alors quand on analyse tout ça sérieusement (comme un physicien « dogmatique » mais qui sait, lui, de quoi il cause et comme le cours, que j’avais déjà « linké » en vain, le fait ) on aboutit à une condition d’instabilité, pour que le mouvement de convection s’amorce donc et s’entretienne, qui est que le gradient de température vertical de la masse d’air générale soit plus élevé que l’adiabatique humide. Sinon l’air reste stable sauf petits mouvements immédiatement amortis tout près du sol.
Pour avoir des ascendances sur 1000, 2000 ou même 10 000 m près de l’équateur, il faut donc que quelque chose ait permis d’établir au préalable (avant tout mouvement de convection et donc de transport de chaleur par celle-ci) un gradient vertical plus élevé que les quelques 6°C /km (adiabatique humide) dans la colonne d’air en question.
Sinon, la colonne d’air est stable, rien de sérieux ne se passe, bulle d’air chaud juste au niveau du sol ou pas.
Or justement un profil de température qui décroît assez et aussi vite avec l’altitude pour rendre l’air instable c’est justement ce que produisent les échangent radiatifs en présence de GES, lorsque donc le rayonnement est seul à l’oeuvre pour transporter la chaleur comme c’est justement systématiquement le cas avant que la convection ne démarre. Comme dit plus haut c’est dû au fait que les GES « isolent » en quelque sorte le sol de l’espace et tendent donc à établir naturellement un très fort gradient de température dans la troposphère sans convection. Voir profil calculé par Manabe que j’ai linké plus haut.
Pour une terre plate et uniformément éclairée l’atmosphère sans GES serait isotherme, sans gradient vertical et par conséquent parfaitement stable sans la moindre convection.
Avec pôles et rotation de la terre ce serait certes plus complexe mais il n’y aurait plus que la « convection » lente à grande échelle de papijo qui n’est qu’une broutille en terme de transport vertical de chaleur par rapport à la deep convection dont il est question avec les ascendances.

2297.  Bernnard | 29/03/2017 @ 13:17 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#2295),
Oui regardons le soleil et sa structure interne.
D’après ce site, que je ne pense pas trop erroné, voici ce qui est écrit

LA ZONE RADIATIVE INTERNE est la région la plus profonde de l’enveloppe, elle se situe entre 0,3 et 0,7 rayons solaires. L’Énergie produite par le cœur, la traverse pour s’évacuer vers les couches supérieures. Cette traversée peut prendre plusieurs centaines de milliers d’années. La température de la zone radiative chute de 7 à 1 million de Kelvin, à mesure que l’on s’éloigne du centre

La ZONE CONVECTIVE. À partir de 0,7 rayon solaire, commence la zone convective. La température varie progressivement de 1 million de Kelvins dans les régions les plus profondes à 15 000 K seulement dans la partie supérieure. L’énergie y est principalement transportée par convection, c’est-à-dire par le moyen de mouvements cycliques verticaux de la matière de l’enveloppe. Ces mouvements se laissent deviner à la surface du Soleil sous la forme de « bouillonnement » permanent appelé la granulation.

Il y a donc une zone radiative avec un fort gradient thermique et une zone convective qui la surmonte ainsi qu’une pression qui augmente en direction du centre.
C’est, bien sûr, différent de la terre ( il y a une source de chaleur interne et profonde et il n’y a ni jour, ni nuit). Quant aux GES, on n’en parle pas, ils ne peuvent pas se former !
De ce schéma, on peut en tirer des enseignements partiels pour notre atmosphère. Non ?

2298.  joletaxi | 29/03/2017 @ 16:27 Répondre à ce commentaire

papijo (#2294),

il est fatiguant hein?
le physicien « dogmatique » mais qui sait, lui, de quoi il cause

quand je le lis, et que j’imagine qu’il a peut-être des « collègues » qui interviennent dans les centrales nucléaires,j’ai tout d’un coup froid dans le dos

bien évidemment, si une autre hypothèse que son mantra regurgité à l’infini est plausible, c’est tout son monde qui s’effondre, faut le comprendre.
Faudra lui mettre le nez sur une casserole d’eau bouillante ,il y verra peut-être plus clair?

2299.  tsih | 29/03/2017 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#2298),

Mais encore, un petit argument peut-être, le retourneur d’argument à la noix ?

2300.  the fritz le testut | 29/03/2017 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

tsih (#2296),

Et ça ça ne peut se faire que si le sol a (éventuellement) le temps de monter en température car la chaleur apportée par le soleil n’est pas évacuée aussitôt par le rayonnement IR vers l’espace. Et ça à son tour c’est parce que les GES bloquent le rayonnement IR et « isolent » en quelque sorte le sol de l’espace intersidéral tant que la convection ne s’est pas enclenchée

Cela ne vous dérange pas de vous contredire en l’espace de deux phrases ?

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