par Benoît Rittaud (alias Ben).
Mon nouveau livre vient de paraître chez Books Éditions, on peut le commander dès à présent en ligne. Il sera en librairie à partir de lundi prochain (6 juin).
Présentation de l’éditeur :
Ils veulent agir pour notre bien, tous ceux qui tirent encore et toujours la sonnette d’alarme sur les « dérèglements climatiques ». Pourtant, les meilleures intentions du monde n’ont jamais garanti la justesse d’un diagnostic. L’énormité des sommes en jeu impose l’usage de l’esprit critique, et non une adhésion de complaisance.
Nouvelle terreur millénariste, le dérèglement climatique n’est rien de plus qu’une illusion parée de science. Un sentiment de toute-puissance conjugué à la traditionnelle culpabilité judéo-chrétienne a conduit à cette nouvelle trahison des clercs qui voit l’émergence d’un clergé postmoderne composé d’intellectuels s’arrogeant la mission de faire le bien, oubliant leur rôle qui est d’abord de rechercher le vrai.
En décembre 2015, la conférence de Paris rassemblait quarante mille négociateurs qui devaient graver dans le marbre un engagement mondial exceptionnel pour réduire l’impact de l’homme sur le climat. Exagérations grossières des risques, vaines envolées lyriques, promesses non engageantes, dénonciation des déviants… rien n’a manqué au barnum dont le seul résultat réel a été que la bureaucratie climatique a fait ce qu’il fallait pour prolonger sa propre existence. Il est temps que les citoyens se demandent s’ils sont d’accord.
Mathématicien et essayiste, Benoît Rittaud est maître de conférences à l’université Paris-13 et président de l’association des climato-réalistes.
66 réponses à “Ils s’imaginaient sauver le monde”
Bob (#50), je pensais à lui justement…
😉
chercheur (#47), vous passez trop de temps à articuler votre discours sur la notion de scientifique qui est imprécise voire complètement creuse et à connotation positive..on peut parler de chercheur , professionnels, amateurs, de gens possédant des diplômes académiques etc….mais c’est l’histoire d’une personne qui conduit à la qualifier de « scientifique » parce que durant sa vie il aura contribué à la science… la science c’est la vérité c’est admirable, la méthode scientifique est aussi admirable mais ceux qui se qualifient eux m^me de scientifiques sont souvent mesquins et veulent justes bénéficier un peu de l’aura de la science.
c’est un avis certes, mais je ne supporte plus l’utilisation du terme scientifique autrement que pour la postérité..et si on ajoute que les plus grands parmi les scientifiques sont souvent des théoriciens brillants qu n’ont pas eu besoin de la méthode scientifique sinon utilisé eux m^me la méthode scientifique …
Encore des gens qui s’imaginent pouvoir sauver le monde ; mais là, c’est véritablement un morceau d’anthologie que je vous laisse découvrir… Benoît : il y a du boulot, mais je suis sûr qu’un petit exercice d’analyse épistémologique vous plairait…
Plus classique la pollution urbaine, sujet largement abordé dans ce forum, mais avec cette fois-ci des solutions très réalistes pour améliorer la situation (dans quel sens ?)
Je passerai sur les autres articles, du même acabit.
Quand feront-ils leur « carbexit » ?
Gilles des Landes (#53), surtout ne pas poster, ne pas répondre à ce petit staline auteur du morceau d’anthologie en question…
Ce serait trop d’honneur.
Murps (#54),
Je ne pas pu me retenir…
JAIA
Imaz-Aizpurua (#55), merci JAIA, mais mois aussi j’ai craqué….
Gilles des Landes (#56),
Parfait !
Vous avez bien du courage les amis…
Ben (#1),
Je viens de terminer votre livre.
J’adhère totalement à votre analyse présentant la situation actuelle comme le résultat de l’émergence d’une nouvelle religion avec ses croyances et son clergé et non d’un complot ou d’une communauté d’intérêts. Pour moi, cette religion a clairement pris naissance au début des années 60 avec quelques écologistes qui avaient réellement peur des produits chimiques et de la surpopulation et ils ont réussi à la faire partager. Plus tard,à partir des années 60, d’autres peurs se sont ajoutées comme le nucléaire, le climat ou la fin des matières premières.
J’aurais néanmoins une remarque.
Vous écrivez que l’inscription du principe de précaution dans la Constitution n’est qu’un succès à la marge ne permettant pas de trouver les traces d’un véritable changement de paradigme civilisationnel.
Il me semble pourtant que l’inscription dans la Constitution de la Charte de l’environnement dans son ensemble, représente un changement fondamental dans notre société.
Cette inscription donne dans la plupart des cas au clergé de cette religion, un droit de veto à toute modification de l’environnement et aux projets d’équipements. De plus le principe de précaution lui permet de décider quels sont les produits qui « méritent » d’être commercialisés ou simplement utilisés.
Il est ainsi doté d’un pouvoir considérable qui lui permet d’imposer ses choix à notre société.
Sachant que cette religion est devenue largement majoritaire dans nos sociétés, même si les niveaux de croyance sont assez divers, j’estime que notre civilisation a été complètement modifiée.
Ceci dit, ce fut un plaisir de lire vos chroniques sur la COP21.
chercheur (#59), oui et la formulation même du principe de précaution est assez stupéfiante,notez que tout le monde ou presque est par principe adepte d’un minimum de précautions, le principe de précaution ne pose pas cela en principe…
Il y en a encore qui s’imaginent sauver le monde… avec une conférence organisée par les « contre-tout » sud-aquitains (je devrais dire « sud-néo-aquitains). J’ai cru à un moment que la COP21 figurait dans la liste des « grands projets inutiles » mais une lecture (peu) attentive m’a montré que ce n’est pas le cas ; ce sera prochainement à Bayonne. Delenda CO2 !
Gilles des Landes (#61),
Avec Attac Pays Basque, ça commence bien ! J’aime à croire qu’il reste quelques esprits libres dans mon pays natal.
scaletrans (#62),
Oui !
Mais pas forcément que des (néo)libéraux,
parce qu’en plus de ceux qui orbitent autour
de F. Hollande ou N. Sarkozy, ou d’autres,
il y en a d’autres comme moi,
plutôt libertaires que libéraux.
« mon pays natal » est le Pays Basque,
mais au sud des Pyrénées.
JAIA
Imaz-Aizpurua (#63),
Ni Hollande, ni Sarkhosy ne sont libéraux, ce sont des étatistes, l’inverse d’un libéral. Un libertaire est un libéral avec encore moins de lois et encore moins d’état.
Curieux (#64),
Dont acte.
JAIA
Bonjour,
Je viens de terminer la lecture du livre de Ben.
Très agréable à lire, assez drôle et fin. Un bon résumé de ce que nous avons vécu en fin d’année dernière. La vacuité de cette entreprise du RCA est bien mise en évidence.
Merci Ben pour ce moment .