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À LA UNE : – Vers un nouveau minimum de Maunder – 10 à 15 milliards d’€ par an pour permettre à la France de rester sous la « barre » des 2°C, selon l’IFD |
CLIMAT
Vers un nouveau « minimum de Maunder » ?
Selon vencoreweather.com le soleil est apparu à deux reprises sans taches au cours du mois de juin 2016. C’est le signe que le prochain minimum solaire se rapproche (il est prévu en 2019 ou 2020). Le cycle solaire actuel (le 24e depuis 1755) est le plus faible depuis plus d’un siècle. La Royal Astronomical Society prévoit de son côté une réduction de l’activité solaire de 60% lors du 26ème cycle du soleil (2030-2040). Selon cette étude, les conditions d’un nouveau « minimum de Maunder » (1645-1715) seraient réunies. Judith Curry sur son blog cite les conclusions d’une publication de Jorge Sánchez-Sesma Mexican (Institute of Water Technology) :
Il y a suffisamment de preuves justifiant qu’une mise à jour complète des modèles climatiques actuels est nécessaire afin qu’ils prennent en en compte les récurrences naturelles dans les processus solaires .
Les récents records de froid des hivers en Amérique du Nord ne sont pas dus au changement climatique
Une nouvelle étude publiée dans Science contredit la thèse selon laquelle les hivers inhabituellement froids en Amérique du Nord étaient dus au réchauffement climatique via la baisse de la banquise arctique.
Le bilan masse de surface Groenland est positif
Selon les données du DMI (Danish Meteorological Institute) il neige plus qu’il ne fond au cours de l’année au Groenland. Le bilan masse de surface est donc positif même si le vêlage des Icebergs le Groenland provoque la perte d’environ 200 Gt de glace par an. Rapporté au volume total de glace la perte annuelle est de l’ordre de 0,007 %.
400 ppm
Le LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement) annonce qu’en mai 2016 l’observatoire de l’Île Amsterdam, au sud de l’Océan Indien, a enregistré pour la première fois une concentration atmosphérique de CO2 dépassant la barre symbolique des 400 ppm. « Températures et CO2 grimpent » s’extasie Sylvestre Huet le 16 juin dans le Blog Sciences2 du Monde, nullement impressionné par le fait que la communauté scientifique s’accorde dans son ensemble sur le fait que c’est la hausse des températures précède celle du CO2.
Les allégation selon lesquelles le blanchiment des coraux cause la «mort» de la Grande barrière de corail sont déformées
Pour mettre fin aux allégations de certaines « manchettes » selon lesquelles la Grande Barrière de Corail serait en perdition, l’ AIMS (Australian Institute of marine Sciences) a rendu publiques les données de mortalité du corail : globalement les trois quarts du corail ont survécu au blanchiment, la mortalité étant concentrée dans le tiers nord du récif; les régions centrales et méridionales n’ont pas connu de mortalité importante.
Pourquoi le nombre Calamars, pieuvres et seiches ne cesse d’augmenter
The conversation a la réponse : parce qu’un épisode de chaleur lié au phénomène El Niño suivi d’une saison froide causée par La Niña, retarde leur maturation et leur permet ainsi de vivre une année supplémentaire : leur cycle de vie atteint alors les deux ans.
ACCORD DE PARIS
L’Inde nullement pressée de signer l’accord de Paris
L’Inde aimerait bien devenir le 49ème Etat du NSG (Groupe des fournisseurs de nucléaire). Selon Le Times Of India une négociation en ce sens a échoué vendredi 24 juin, la Chine s’y opposant farouchement. Un membre de la délégation indienne a fait la déclaration suivante : « une décision positive du NSG nous aurait permis d’avancer sur l’accord de Paris« .
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE RESPONSABLE DU BREXIT ?
Judith Curry indique qu’une proportion importante de la population britannique qui a voté le Brexit serait climato-sceptique. Le site dailycaller y voit la marque d’une répudiation des politiques climatiques imposée par Bruxelles au Royaume Uni. Consolons nous : selon le climatologue britannique Chris Huhne à court terme le Brexit limitera la croissance des émissions de gaz à effet de serre en raison de la récession économique que le Brexit ne manquera pas de provoquer.
LA FRANCE TOUJOURS PREMIERE DE LA CLASSE !
Paris championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique
Selon AFP, Paris s’est vu attribuer le titre de ville championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique. C’est le WWF, qui organise chaque année ce concours qui l’a annoncé. Anne Hidalgo a réagi dans un communiqué par ces paroles martiales :
Ce sont les citoyens qui sauveront le Climat (…) À ce titre, le combat environnemental est un combat social : un combat contre l’inculture qui détruit à la fois l’inné et l’acquis de l’humanité« .
Comprenne qui pourra le style un peu abscons de la Maire de Paris. Les bons élèves créent toujours des émules : Le Figaro annonce la création à Bruxelles de la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie rassemblant plus de 7100 villes appartenant à 119 pays.
Paris, une place majeure dans le domaine de la finance verte
Le Monde du 17 juin nous apprend qu’il manquerait en France entre 10 et 15 milliards d’euros d’investissements annuels pour mettre notre pays sur la trajectoire des 2 degrés (selon les travaux de l’Institute for Climate Economics, un centre de recherche créé par la Caisse des dépôts et l’AFD). Mais grâce aux «green bonds» souverains dont François Hollande a annoncé le lancement lors de la conférence environnementale les 25 et 26 avril 2016, ces investissements pourront être financés par des fonds publics.
BÊTISIER
Des Climato-cons aux Klimato-Konnards-Koupables (KKK)
Une tribune de notre-planete.info estime que le terme « climato-sceptique » est trop respectueux pour des gens dont les arguments sont intolérables. L’auteur propose d’appeler climato-cons les crédules (les naïfs qui croient que le climat de la terre a toujours varié) et Klimato-Konnards-Koupables (KKK) ceux qui (stipendiés par l’industrie pétrolière) trompent délibérément l’opinion et la presse et se rendent coupables de crimes contre l’humanité.
CONFÉRENCE
Journées « New Dawn of Truth » les 8 et 9 septembre
L’Independent Committee on Geoethics organise 2 journées « New Dawn of Truth » (La vérité se fait jour) Précédant la COP22, Ces 2 journées auront lieu les 8 et 9 septembre au University Collège de Londres.
Tous détails et programme disponibles sur London-conference-2016 .
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345 réponses à “Bulletin des climato-réalistes n° 36”
testut (#99), pour votre information personnellement je « n’adhère » à aucune théorie, je me contente de lire la littérature scientifique qui, elle, me parle de théories ; c’est aux scientifiques « d’adhérer » ou non à une théorie, en fait je préfère utiliser les mots « accepter » ou « approuver » ou « se rallier à » car « adhérer » fait trop penser à un parti politique, mais l’usage de ce mot de votre part est peut-être venu de votre subconscient…
Bernnard (#100), il me semble que vous confondez « preuve » avec « confirmation de la théorie » ; il en est de même avec le CO2 et la température, pas de preuve mais confirmation par les observations ; le jour où les températures diminueront alors que le CO2 continuera d’augmenter on en reparlera (il va falloir vous montrer très patient…)
Mano (#98),
Bien sur Mano ne sait pas repérer un mensonge, même me plus énorme. Le voici illustrè par les spécialistes de l’Ajustocène, la NOAA (papijo (#88)) :
(Je ne veux pas dire que les corrections soient toutes injustifiées, telle que celle sur le TOBS).
Mano (#95), les ajustements à la hausse ne se font pas seulement pour les USA gros malin, ils se font aussi sur la température globale, on a les preuves irréfutables de ça avec la web-archive des données du GISS. Mais merci quand même pour la tentative d’enfumage.
Soit dit en passant, les USA, c’est là où il y a 3/4 des stations de mesures qui fournissent les données pour compiler la soit-disant « température globale », alors que ça ne représente que 2% du globe (mais hé, c’est la « science » climatique) ! Tandis que le nombre de stations qui donnent la température des océans du globe (2/3 de la surface, quand même) se monte exactement à ZERO. Le nombre de stations en Arctique = ZERO. Le nombre de stations qui donnent une série homogène de plus de 50 ans au Soudan (6x la surface de la France, quand même) = ZERO. Le nombre de stations qui donnent une série homogène de plus de 60 ans en Afrique, en Amérique du Sud, en Antarctique… = ZERO.
Et tu prétends qu’à ces endroits à zéro mesure, la température serait moins « ajustée » qu’aux USA, warff. Pas étonnant que tu gobes n’importe quelle foutaise réchauffiste.
Mano (#102), pas de pot pour toi, c’est déjà arrivé, pendant les Trentes glorieuses, en plein hystérie du « global cooling ». Mais c’est vrai que demander à un réchauffiste de ne pas mentir, c’est comme demander à une carpe de parler.
petit Mano (#87)
Pierre Barthelemy, jounaleux de son état, raconte des salades dans cet article sur la science, qu’il ne connait manifestement pas. Il confond notamment allègrement le concept de théorie et celui d’explication d’un (ou hypothèse sur) un phénomène donné dans le cadre théorique actuel (de la physique notamment)
Et évidemment le petit Mano le boit comme du petit lait et n’y voit que du feu.
Le « réchauffement climatique d’origine anthropique » n’a pas, ni de près ni de loin, un statut de « théorie » comme la relativité générale ou la mécanique quantique. Un tel parallèle fait pouffer de rire n’importe quel scientifique sérieux. Il s’agit juste d’une conjecture ou hypothèse ou explication à vérifier et tester dans le cadre théorique actuel.
Et au contraire d’une théorie, une conjecture ou une hypothèse peut être prouvée vraie dans un cadre théorique donné.
En conséquence, on prouvera très probablement sans la moindre ambiguïté dans le futur si le CO2 d’origine anthropique a oui ou non une responsabilité dans le réchauffement actuellement observé et si oui dans quelle mesure. Il faut le temps qu’il faut comme toujours.
Exactement de la même façon qu’on a prouvé par le passé que la terre est ronde en forme d’ellipsoïde et non pas plate et qu’on a mesuré ses axes dans le cadre des théories physiques existantes comme l’optique par exemple.
Alors maintenant vous savez où vous pouvez vous fourrer vos délires philosophiques du style « la preuve scientifique n’existe pas »
Mano (#98),
Mano (#95),
Tiens explique-nous comment qui que ce soit pourrait faire de quelconques ajustements pour 71% du globe, quand il n’y a PAS de données
https://climateaudit.org/2008/02/10/historical-station-distribution/
Voilà un fainéant et pas scientifique du tout ; UFFFFFF pfuffff; faut qu’il replonge
testut (#108),
Optimiste va !
Il lui reste 10 mois pour changer d’avis, ou attendre que ceux qui croient en sa capacité à distribuer des gamelles le fassent changer d’avis.
@BEN ET BOB
Vous résistez à des informations de ce genre ?
Le petit Mano nous blablate;
Il n’y avait aucun strawman dans mon post. Vous ne savez ni écrire le mot ni ce qu’il veut dire. Et pour ce qui est de la paille vous n’avez pas besoin de venir la chercher ici, il y en a déjà bien assez dans votre caboche.
En fait le petit Mano crie strawman par réflexe conditionné, comme le gamin qui crie avant de recevoir une gifle.
testut (#110),
Pourquoi ? Les scientifiques sont pas des gens comme les autres ?
@BEN et BOB
Bravo de vous compter parmi les 1% de scientifique pas fainéant; mais si vous continuez à rester muet , peut-être que je finirais par être d’accord avec ABITRAZLEBOL
Mano (#93),
Désolé …
Tiens pour me faire pardonner, regardons les rapports sur les « anomalies globales » publiées par la même NOAA (le rapport de l’année 2015 s’affiche à l’ouverture, mais vous pouvez changer l’année en tête de la page).
C’est un peu pénible à lire, mais sur son site WUWT, A. Watts publie un résumé:

Comment se lit ce tableau:
Examinons l’année 2007 par exemple. L’anomalie globale de 2007 était:
– dans le rapport 2007: 0.99°F
– dans le rapport 2011: 1.04°F
– dans le rapport 2012: 1.06°F
– dans le rapport 2015: 1.10°F
En 8 ans, la température globale de l’année 2007 a augmenté de 0,11°F (pour les « non-scientifiques », 1,8°F = 1°C), soit 1,375°F par siècle (0,76°C), mais on peut faire mieux. Par exemple, l’anomalie de 2014 a augmenté de 0,09°F en un an seulement (soit 5,0°C par siècle …).
miniTAX (#104),
, ça doit être de l’humour minitaxien j’imagine, et les bouées doivent être là pour faire joli.
Encore une belle contrevérité du roquet de service qui va devoir expliquer ceci :
https://www-iuem.univ-brest.fr/fr/science-et-societe/sciences-pour-tous/histoire-oceano/temperature
http://www.mission-polaire.ac-…..linite.pdf
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers…..tive9.html
Et bien sûr les scientifiques sont tellement idiots qu’ils ne sont pas capables d’extrapoler des mesures pour combler les vides, mais c’est vrai que pour miniTAX il faudrait que chaque centimètre carré de la Terre , océans compris, soit occupé par un thermomètre afin de pouvoir dire que l’on est en mesure de calculer une température globale ; c’est marrant mais même moi qui n’y connais pas grand chose je peux imaginer qu’en connaissant quelques données sur une surface quelconque il est possible de calculer une moyenne, mais ça peut apparemment être au dessus des compétences de certains comme on peut en juger ici https://openclassrooms.com/forum/sujet/extrapolation
Pour votre gouverne , mano , sachez qu’il y a environ 4000 bouées pour environ 360 millions de km2 d’océans et mers donc un maillage d’un peu moins de 100 000 km2 par bouées … une broutille !! Pour l’Arctique , la nouvelle référence , puisqu’il n’y aucune station a demeure sur la banquise , est celle de cowtan et way ( et non les satellites ) qui extrapole les températures continentales côtières pour définir celles de l’océan arctique ( températures de surface et non SST s’entend ) , encore un maillage pour le moins « démesuré » . Concernant les ajustements , si on peut s’interroger sur leurs pertinences pour les reconstructions ( avant le milieux du 20 ieme siècle ) eu égard aux incertitudes des données ( quantités , qualités , régularités , matériels , etc .. ) , on peut s’étonner de celles du début du 21 ieme siècle ( d’une année sur l’autre , voire même de quelques mois sur l’autre ) quelle nouveauté les impose ? Je ne vous citerai que hadcrut en exemple avec la version 3 qui donnait dans l’ordre ( pic de température globale ) 1998 , 2007 puis 2010 jusqu’à l’avènement de hadcrut 4 pour un revirement total avec 2010 , 2007 puis 1998 … une inversion complète de tendance .
Les ajustements réduisent peut-être l’anomalie globale ( de façon marginale et non significative puisque dans la marge d’incertitude ) mais ils s’estompent surtout la variabilité naturelle au profit d’une tendance » continue » au réchauffement et ils ont pour autre effet d’estomper la pause/hiatus ou slowdown ( pour vous contenter ) . Donc la question est de savoir s’ils sont pertinents ou opportuns … d’autant que les agences se refusent a communiquer la méthodologie et insèrent un tarif prohibitif pour l’accès aux données donnant lieu a ces ajustements ( cf : 250 000 dollars pour la NOAA . A la portée de toutes les bourses bien évidemment ) .
Mano (#114),
vous éprondez encore à coté de laplaque et je répete vous etes caracteristique de deux choses un biais de confirmation et une notion de la preuve que je ne parta
Mano (#114),
vous répondez encore à coté de la plaque et je répète vous êtes caractéristique de deux choses un biais de confirmation et une notion de la preuve que je ne partage pas..
extrapoler une » mesure c’est d’abord ne pas faire la mesure..on ne parle m^me pas la même langue… et vous avez beau être intelligent ça ne vous avance pas à grand chose. et regardez un peu les données océaniques, il y a eu pas mal de trous à combler , et tiens au passage on doit rappeler que la temperature globale est aussi ce curieux objet qui va mélanger temperature de la flotte et température de l’air…avec d’excellentes raisons données par des gens intelligents …et ce mariage de la carpe et du lapin est une des raisons récurrentes qu’on peut invoquer quand les modèles ont l’air de déconner un peu…
quand vous n’avez qu‘une mesure et quelle est reconstruite , on reste prudent. mais bon quand des scientifiques se trompent ils se trompent » intelligemment »…
notez que des tas de gens intelligents doutent eux de la capacité de mesurer la « temperature globale » de façon pertinente et le jour où on va abandonner cette notion de temperature gloable pour la remplacer par un bidule qui ait un sens physique on aura avancé…
la premiere question mano est :
quelle est la définition physique de la temperature globale?
et cette question élémentaire on la pose depuis le début…
Donnez moi une définition de la temperature globale qui me permette d’imaginer une façon de la mesurer. !!!!!
faites le svp…pas pitié!!!!
ne faites pas l’inverse soit, un calcul bizarre avec des arguments « intelligents » qui expliquent pourquoi ça aurait un sens physique…
vous remarquez aussi que de parler aux gens d’un machin comme un indice remarquable de telle catastrophe quand les dits gens n’ont aucune idée de sa signification et de la façon de le mesurer est la base des techniques de manipulation, les verts et les gauchistes sont spécialistes de cela.
lemiere jacques (#118),
j’ajouterais que puisque vous trouvez les mesures de températures si bien et intelligemment faites vous avez dû tomber sur le râble des petits malins qui ont expliqué la « pause » à causes des défaillances de cette « mesure »… il faut être cohérent dans ses critiques… je suis curieux de voir les critiques acerbes que vous avez du leur adresser..non?
Mano (#114),
Tu fais semblant de ne pas comprendre et tu es simplement stupide (les deux j’imagine).
Toute l’affaire du RCA repose d’après ses promoteurs sur une hypothétique augmentation des températures du globe depuis le début des mesures (1850 ou 1900 selon la dinguerie des chauffards)…
Tes bouées existent depuis combien de temps ?
??
Ah oui, j’oubliais… pas besoin d’en mettre tous les centimètres… de la flotte c’est la de la flotte et un thermomètre deci-delà doit suffire à faire une moyenne, parce que tout ça c’est pareil…
Après tout, dès deux données, il y a de quoi faire une moyenne et c’est bien ça la super compétence des climatologues.
Ça doit être dément la vie pour un croyant dans ton genre, d’une simplicité réjouissante.
Je résume : en 1900, si on admet qu’il y avait un réseau potable de mesure des températures (mais pas prévue pour faire de la climatologie, hein, nicolas hulot n’était pas encore né) dans une moitié des USA et sur la côte ouest, en Europe occidentale et au Japon et qu’en plus de temps en temps un marin mettait un thermomètre dans un seau d’eau remonté à bord; alors avec un bon spécialiste de la moyenne, il est possible de connaître la température globale de l’époque à 0,1 degré près…
Et toi tu crois en ça ? et ça ne te gène pas que tout le bazar actuel s’appuie sur ça pour te donner à croire que si l’humanité continue ses activités, on court forcément vers une catastrophe ?
@ Mano,
mon dernier commentaire est purement altruisme, j’essaie seulement de te réveiller (brutalement je l’admets) de te sortir de ta secte…
La question n’est pas de savoir si l’augmentation du CO2 augmente mécaniquement la température. Nous n’en savons rien, il y a juste des hypothèses.
La question est de reconnaître que la BASE de preuves pour que cette hypothèse soit accepté est inexistante.
Personne ne sait quelle était la température globale de notre planète en 1850 ou 1900 pour la comparer à celle de 2016, parce que les données sont insuffisantes, imprécises ou fausses. Que les données avant 1850, telle que celles utilisées par la crosse de hockey, qui postule d’une température pour l’hémisphère nord de la Terre pour le dernier millénaire, ne sont tout simplement PAS des données.
Un scientifique digne de ce nom, ou même un amateur éclairé, intéressé, ne devrait pas pour des raisons de logique, de prudence, d’honnêteté intellectuelle, s’appuyer sur de telles fantaisies pour se forger une opinion, pour déclarer quoi que ce soit.
Ces gens que tu crois sont des fumistes, un raisonnement pondéré devrait normalement te porter à écarter leurs élucubrations. Je ne connais pas les raisons qui les poussent à faire cela : pouvoir, prestige, argent, besoin de reconnaissance.
Mais ce n’est pas sérieux !
Evidemment, le Mano, il ne va pas répondre aux chiffres donnés par papijo, qui démontrent que la NOAA réécrit systématiquement l’histoire de la température dite « globale », toujours dans le sens de la hausse, en refroidissant les valeurs anciennes et en réchauffant les valeurs récentes.
Soit il va faire le mort, soit il va changer de sujet, soit il va noyer le poisson dans un océan de ses salades en répondant à côté. Comme dab.
Les données pour 1850-1900 ne sont certes pas aussi précises que celles dont nous disposons actuellement, mais en tout cas elles n’indiquent pas que les températures étaient aussi élevées qu’aujourd’hui…
De plus, les mesures satellitaires accessibles depuis les années 70 vont dans le même sens. Tout comme les mesures du niveau des mers. On encore celles de la masse de glace sur terre.
Dans tous les cas, je ne vois vraiment pas comment on pourrait argumenter que la température moyenne n’a pas augmenté…
Cho_Cacao (#124),
Les données thermométriques sont fiables à haute fréquence mais malheureusement pas à basse fréquence à cause de l’importante variation des conditions de mesure. Elles permettent de dire assez précisément de combien une année était plus ou moins chaude que la précédente mais ne donnent pas d’information fiable sur les tendances à long terme. Là, il faut faire des recoupements avec un maximum d’indicateurs climatiques. La réponse est assez clair, il n’y a pas de différence notable décelable entre les températures de la fin du XIXème et celles de la période actuelle.
En fait, non. C’est un peu compliqué parce que beaucoup de facteurs interviennent (période, océans / continents, amplification troposphérique, etc.) mais on constate systématiquement une divergence de plus de 0.1 °C par décennie sur les continents entre le températures de surface et celles de la basse troposphère et il n’y a aucune raison de penser que cette divergence prenne son origine en 1979.
Encore une fois non. Le taux d’élévation du niveau des océans et le taux de fonte depuis 150 ans sont des énigmes, ils ne sont pas du tout ceux qu’on attend en fonction de l’évolution supposée des températures globales (manque d’accélération).
Ce que l’on sait de manière assez certaine, c’est qu’il fait plus chaud en moyenne au début du XXIème siècle qu’au début du XIXème et que dans les décennies 1960 et 1970. Le reste est douteux.
Cho_Cacao (#124), là n’était pas le sujet, si tu ne comprends rien à la conversation, relis plusieurs fois, avec le doigt.
Et puis le coup des températures satellites qui n’existent que depuis les années 80 (et non 70, mais bon, le réchauffiste n’en est plus à une exagération près) mais qui « vont dans le même sens » que les données … de 1850-1900, c’est pas mal aussi. Visiblement, la logique, c’est pas ton fort.
phi (#125), On notera que Cho_cacao nous sort du chapeau seulement la « masse de glace sur terre » comme preuve du réchauffement, en balayant sous le tapis le fait que la banquise globale n’a pas varié depuis que les mesures existent.
Cho_cacao en bon réchauffiste fait de la science comme Martine va à la cueillette des cerises : il retient ce qui l’arrangeet il bazarde ce qui le dérange.
Soit dit en passant, la « masse de glace sur terre », personne ne la connaît et encore moins comment elle évolue car plus de 80% des glaciers au monde n’ont pas été étudiés, à un tel point que quand le GIEC écrivait une énormité telle que « les glaciers de l’Himalaya auront disparu en 2035 » (sur la foi d’un torchon du WWF, mais hé, c’est la « science » climatique), c’était resté dans le rapport pendant des années sans que personne ne l’ait remarquée. Citer une donnée inexistante pour dire que ça va dans le sens du réchauffement, comme c’est pratique !
En effet, si les données très précises et détaillées manquent, la reconstitution des climats passés est néanmoins possible en partie.
C’est ainsi qu’on a pu identifier une optimum climatique médiéval par exemple. Puis un refroidissement, entrecoupé de quelques décennies chaudes mais sur un fond globalement plus frais jusqu’à la deuxième moitié du 19è siècle. Le bouquin de Leroy Ladurie est à ce sujet très intéressant. (Les nombreux tableaux des paysages alpins peints aux 18è et 19è siècles sont aussi éloquents quant à l’extension glacière de l’époque).
On peut fantasmer que toutes les parties du globe où l’homme a pu estimer le climat des deux ou trois derniers siècles étaient froides tandis que toutes les parties du globe pour lesquelles on n’a pas d’archives étaient nettement plus chaudes, mais ce serait une spéculation par trop malhonnête.
Contester le caractère anthropique et prévisible du réchauffement ne devrait pas impliquer la contestation d’un réchauffement sur les 150 dernières années environ.
Quant à cette antienne qui veut que les températures moyennes ne veulent rien dire etc., il me semble dommage que sous prétexte de rigueur scientifique on ne puisse plus faire mention de ces « moyennes » sans se faire foudroyer.
Faire la parfaite intégrale de la quantité de chaleur contenue à dans l’atmosphère terrestre et, pourquoi pas, dans les océans, et pourquoi pas, dans la croute terrestre (ou que sais-je) est sans doute impossible. Pour autant quand on était en période glacière on peut probablement admettre que les « températures moyennes étaient plus basses » que maintenant, non? Quand les arbres poussaient haut dans la vallée de l’Aletschgletscher, que les vignes étaient cultivées en Angleterre, que les vendanges avaient lieu tôt en septembre pendant des décennies, que les Vickings colonisaient le Groenland, il faisait peut être globalement plus chaud, non?
phi (#125),
Bonjour ! Je vais essayer de continuer la réponse point par point…
C’est plutôt étrange comme affirmation, car toutes les reconstructions que j’ai pu voir indiquent une température plus basse durant cette période. Bon, les barres d’erreur sont énormes, mais en tout cas je n’ai jamais vu d’indication de températures équivalentes en moyenne.
Bon, finalement l’un mesure autre chose que l’autre et par des moyens fort différents, et des différences ne sont donc pas étonnantes. Toutefois, si je ne m’abuse, toutes les données (satellite ou pas) montrent une augmentation de la température moyenne – c’est cela que je voulais dire par « aller dans le même sens ». Même remarque pour les niveaux des mers : depuis l’ère satellitaire, ça monte aussi. Maintenant, à quelle vitesse c’est une autre histoire 😉
miniTAX (#126),
Bonjour !
Je ne faisais que réagir à ce que disait Abitbol
Ceci dit, 1979 c’est dans les années 70 et non 80, en tout cas la dernière fois que j’ai vérifié (et en lisant avec le doigt, en suivant vos conseils).
Cho_Cacao (#129),
Les reconstructions ont l’inconvénient d’incorporer le signal thermométrique d’une façon ou d’une autre, soit directement soit par sélection. Les indicateurs climatiques, ceux dont on a vérifié la sensibilté à la température, quand ils sont pris un à un, ne montrent pas de différence significative entre les valeurs de la fin du XIXème et celles du début du XXIème (ou fin du XXème). C’est notamment le cas de la fonte des glaces, du taux d’élévation des océans et des divers proxies utilisés par les paléoclimatologues. Si vous connaissez des données brutes qui indiqueraient autre chose, je serais très intéressé.
Elles sont au contraire tout à fait étonnantes. On attend que les températures de la basse troposphère augmentent plus fortement que celles de la surface et on observe le contraire.
olivier (#128), même pas, vu que les réchauffistes en arrivent à nier l’existence de l’optimum médiéval global, en prétendant que l’optimum n’a été que pour l’hémisphère nord. Bref, la température dite « globale », une notion idiote (la moyenne d’une grandeur intensive n’a aucun sens, même un élève de troisième doit le savoir) ne serait valable, selon l’Eglise de Climatologie, que récemment, pas pour le moyen-âge. Mais ça ne l’empêche pas de décréter que le réchauffement actuel est « sans précédent » depuis 1000 ans, cherchez l’erreur…
Mais admettons l’évidence, fournie abondamment par Leroy Ladurie et dont personne n’a douté avant l’hystérie réchauffiste actuelle, le fait de dire qu’il faisait plus chaud en l’an mil ne signifie en rien qu’on saurait le quantifier avec un seul indicateur de « température globale », et ce, à 0,1°C près, comme le prétend la FARCE. Et si l’on ne sait pas quantifier correctement, comment on peut décréter que le réchauffement actuel serait catastrophique et mieux encore, qu’il y aurait un seuil magique de 2°C (une valeur encore plus idiote, basée sur rien du tout et inventée de toute pièce par Schnellhuber) au delà duquel ce serait le thermageddon ?? En science, tout est question de quantification. Quand on se contente de dire, « c’est plus chaud que », « c’est moins bien que », tout en brandissant le joker de la « science établie » par « 95% des scientifiques », c’est de l’escroquerie pure et simple.
Soit dit en passant, on a un indicateur qui serait bien plus pertinent que la température, c’est la pluviométrie, une grandeur extensive dont la moyenne a un vrai sens physique et qui a une influence primordiale sur nos sociétés et sur l’environnement en général : la température de Tombouctou est la même que celle de Bangkok, or ce qui change tout entre les deux lieux, c’est la pluviométrie. En toute logique, si l’évolution de la pluviométrie globale ne permettait de rien dire, alors la température dite « globale » encore moins.
Donc si on s’inquiétait vraiment du réchauffement, il faudrait utiliser l’indicateur fiable pluviométrie, qui devrait augmenter, selon la théorie de l’effet de serre elle-même !
Et pourtant, l’Eglise de Climatologie fait une fixation fétichiste sur la température globale et se garde bien de nous parler de la pluviométrie, je vous laisse deviner pourquoi…
Cho_Cacao (#130), les mesures par satellites n’existent que depuis 1979, donc dire qu’elles existent « depuis les années 70 », c’est mensonger. « à la toute fin des années 70 » à la rigueur oui. Mais bon, la rigueur et le réchauffisme, pardon !
miniTAX (#132), détendons nous. Ce n’est pas parce que certains ne veulent pas admettre que le climat varie pas mal naturellement qu’il faut enfourcher leurs grands chevaux. Ce n’est pas parce Mann voit une température stable pendant 2000 ans que je dois, moi, ne pas voir les variations depuis 150 ans.
Pour les températures moyennes, certes les grandeurs intensives ne s’ajoutent pas comme ça mais il est valable de considérer en première approximation que la composition et la densité atmosphériques sont stables dans le temps qui nous occupe; Ce qui fait qu’on peut à partir des seules variations de température appréhender les variations de quantité de chaleur atmosphérique qui est une valeur extensive, elle. Ces notions ne sont toutefois pas acquises en troisième, même si à cet âge on peu très bien comprendre que la somme de deux casseroles d’eau à 100°C chacune ne donne pas de l’eau à 200°C. Personnellement je n’ai abordé la thermodynamique en tant que telle qu’après le bac.
Passer à la pluviométrie est un autre sujet, me semble-t-il. On peut s’inquiéter (ou pas) des températures, s’inquiéter (ou pas) des précipitations, mais dans tous les cas les prévisions sont très difficiles…
Enfin sur le catastrophisme, la fiabilité des prévisions pour le siècle etc je pense en effet que c’est exagéré et que les incertitudes sont immenses et pas expliquées au grand public. Mais ce qui manque le plus c’est une information honnête, aussi objective que possible, sans excès ni mensonge, quel que soit le bord vers lequel on incline. La banquise arctique n’aura pas disparu à l’été 2017 comme certains l’avaient prophétisé en 2007, mais affirmer à l’inverse qu’elle s’étend à nouveau de plus en plus chaque année comme l’a fait un certain Istvan Marko (vidéo probablement trouvable sur skyfall) est d’un ridicule tout aussi déconcertant.
olivier (#128), personne ne dit que la température globale ne veut rien dire, mais par contre je ne sais pas ce que ça veut dire à part une moyenne de températures…
et pour le sens physique c’est vite fait, est ce que l’augmentation de temperature globale implique nécessairement un réchauffement globale..même pas… et si je me trompe je vous en prie montrez moi le calcul…
le pire est qu’au bout d’un moment on finirait, de guerre lasse, à l’admettre…
olivier (#134), Une prévision est toujours difficile et on peut ajouter le niveau de difficulté qu’on veut (notamment pour demander et maintenir plus de fonds de recherche). Dire que les « prévisions sont très difficiles », c’est le summum de l’hypocrisie pour éviter de dire que les prévisions ne collent pas à la réalité. Et puis, je ne vois pas ce que cette phrase toute faite vient faire dans l’histoire, je ne parlais pas de prévisions mais de valeurs passées et présentes.
ce qui est malhonnête, c’est d’insinuer que les climato-réalistes seraient dans l’excès et le mensonge autant que les réchauffistes, en sortant un seul exemple qui m’a tout l’air d’un hoax. Je doute que Istvan Marko ait réellement dit « de plus en plus chaque année » sans autre précision donc faute de contexte et/ou de preuves (solides et précises hein, pas un on-dit ou un effet de manche à deux balles typiques des réchauffistes), vous êtes coupable de dénigrement gratuit avant d’être prouvé innocent. Quand bien même les climato-réalistes diraient des bêtises (tel Allègre qui en a dit pas mal, mais c’est normal, c’est un gauchiste), ce serait une goutte d’eau comparée à l’océan d’âneries des réchauffistes. Mettre tout le monde dans le même sac, c’est vraiment un amalgame dégueulasse.
olivier (#134), non, c’est PAS valable, ni en « première approximation » (quoi que ça puisse vouloir dire), ni en deuxième.
Faire une moyenne d’une grandeur intensive n’a aucun sens physique, point barre. La moyenne de la température de 1000km2 de l’air l’Arctique avec un taux d’humidité et donc une capacité calorifique minuscule avec la température de 1000 km2 de l’air des tropiques n’a aucun sens.
Si, ça a autant de sens que de faire la moyenne de la température d’un gars qui a les pieds dans la neige et la tête dans un four.
Je vais me permettre de noter qu’il n’est nul besoin d’être sur la défensive perpétuellement vis a vis de contributeurs avec lesquels il est possible de débattre et ce quelles que soient leurs convictions , n’est-ce pas l’essence d’un espace de discussions ? Cette remarque a lieu d’être car je trouve qu’Olivier mérite d’être écouté cordialement , quant bien même ses opinions fussent-elles différentes , au moins pour sa courtoisie et sa tentative d’être circonstancié … a l’inverse d’un autre en particulier qui l’est bien moins , pour ne pas dire pas du tout : mano .
J’ai connu sur un site ( s’autoproclamant 1er site météo français ) ce genre d’attaques incessantes pour mon scepticisme … ce n’est plus qu’une communauté ( c’est ainsi qu’ils se définissent ) de cireurs de pompes réciproques sur fond de rca et autres catastrophes en tous genres où le débat contradictoire est banni .
CQFD .
CK66 (#138), oui être cordial, tout à fait,mais parfois quand on a tort on a tort, il n’y a pas à discuter, cette histoire de la sgnifica
lemiere jacques (#139), tion physique de la temperature globale est exemplaire…
tout le monde est d’accord mais les gens ergotent et n’apporte aucune réponse ou aucun argument précis, le dialogue est fini.
En climato c’est toujours pareil on finit toujours pas mettre à jour les quelques « croyances » au coeur du truc qui font que dans cette affaire il n’est pas question de science mais de croyance en une théorie non prouvée..
lemiere jacques (#140), effectivement, même une officine réchauffiste comme Météo France, pourtant un temps d’avance en propagande climatique, ne parle pas de « température moyenne en France » mais de « indicateur de température moyenne en France ». Indicateur calculé par une recette secrète à Météo France (mise au point par le cuisinier Olivier Mestre, un… écolo d’EELV !) et basées sur des données, pourtant publiques, qui ne sont disponibles qu’en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes, càd que personne n’est allée vérifier si la tambouille serait cachère (cf par exemple les tentatives de Courtillot ou même de notre Ben Rittaud).
L’article qui devrait fermer le caquet aux réchauffistes, c’est » The Elusive Absolute Surface Air Temperature », publié sur le site de la NASA et écrit par James Hansen lui-même et qui admet explicitement que cette notion de température moyenne n’a pas de sens. Si seulement, ils étaient moins ignorants.
Et on n’a même pas encore parlé de l’excuse loufoque trouvée par la FARCE pour justifier une moyenne de température, en décrétant que c’est « valable » parce que la moyenne se fait sur des anomalies (un terme chargé jusqu’à la gueule et utilisé exprès alors qu’en statistique, on parle d’écart ou de déviation). Comme si corriger une démarche foireuse par une autre tout aussi foireuse rendrait le tout « valable ».
Cho_Cacao (#124),
C’est bien de reconnaître que les températures de 1850-1900 et je dirais même 1850-1950 ne sont pas aussi précises que celles d’aujourd’hui. Je peux ajouter qu’elle ne sont pas précises du tout, quand on voit leur distribution spatiale, leur régularité et les marges d’erreur dues aux instruments d’époque et aux relevés à la vue/main.
Mais bon, en admettant (pure hypothèse d’école) que ces températures étaient moindre que maintenant, cela prouve-t-il quoi que ce soit ? Cela prouve-t-il que les températures de 1850-1950 étaient « normales » ? Et si d’après toi, la réponse est oui; elles étaient normales par rapport à quelle époque ? le 6e siècle ? L’empire Ming ? La Grèce antique ?
Il y a si peu d’informations au final dans toute cette histoire. Mais les « scientifiques » multiplient les hypothèses, décident que les cernes des arbres d’une région ou des bulles d’air dans de la glace sont des thermomètres, amalgament des pommes et des artichauts en disant que ça donne du boeuf, etc…
C’est incompréhensible que cela ce passe ainsi de nos jours, c’est digne de la science du temps de Charlemagne.
miniTAX (#137), en toute rigueur, si vous multipliez des températures par une chaleur spécifique et un volume (où ces données sont supposées constantes), vous obtenez des quantités de chaleur que vous pouvez additionner et obtenir une température « moyenne » en divisant par le volume total et la chaleur spécifique.
Mais cela reste théorique.
jdrien (#143),
En toute rigueur il faudrait de plus tenir compte des enthalpies de mélange qui peuvent dans certains cas être non négligeables (voir le cas d’un mélange glace / sel).
Faire des moyennes de températures est un pis-aller qu’on utilise quand on a que ça !
Abitbol (#142), c’est même pas vrai que les températures actuelles seraient plus précises que celles des années 1950, vu le génocide des stations de mesures dans les années 80 et vu le problème de dérive bien connu des capteurs MMTS lors de leurs adoptions. Il y a moins de stations et moins de couverture maintenant que dans les années 1950. Eh oui, la « science » climatique est aussi pourrie que ça !

J’aime beaucoup la tronche d’un bigot réchauffiste quand on lui apprend que le nombre de stations a été divisé presque par 3 depuis les années 60. La « science établie » en plein crash contre le mur des réalités, ça fouette du chaton.
lemiere jacques (#140), miniTAX (#141),
Il faut effectivement considérer la température globale de la planète comme un indice et non comme une température.
Un peu comme il y a les indices boursiers bâti à partir des cours de bourse de certaines entreprises significatives. D’ailleurs, les courbes d’évolution des indices boursiers et de l’indice de température mondiale se ressemblent assez avec beaucoup de hausses et de baisses à court terme mais aussi sur des périodes plus longues.
Dans les deux cas, les éléments pris en compte pour le calcul de l’indice (stations météo ou entreprises) peuvent changer dans le temps, mais au contraire des indices boursiers, le calcul de l’indice de température tel qu’il est fait par des organismes comme la NOAA et la NASA semble manifestement subir des magouilles visant à promouvoir le dogme du RCA.
jdrien (#143),
Trop compliqué pour beaucoup de monde ; à titre d’exercice calculez nous la température d’un mélange de
50 kilos d’eau à 100°C auquel on ajoute 50 kilos d’eau à 50°C
puis faite le même calcul avec
50 kilos d’eau à 100°C dans lesquels on plonge un pavé de cuivre de 50 kilos à 50°C
jdrien (#143), et toute rigueur c’est faux. On ne peut pas moyenner des chaleurs spécifiques et des masses. Il faudrait faire tout ça pour chaque élément de matière en tenant compte des enthalpies de réactions et de chaleurs de changement d’état.
Et le résultat n’aurait quand même aucune signification car on ne parle pas d’un système mais d’une moyenne d’un très grand nombre de systèmes.
Murps (#148), je parlais d’un cas simple
miniTAX (#145),
Dans ma tête, il s’agit des températures issues des mesures satellitaires. En effet, les mesures des stations sont toutes pourries ou presque.