Bulletin des climato-réalistes n° 36

À LA UNE :

– Vers un nouveau minimum de Maunder

– 10 à 15 milliards d’€ par an pour permettre à la France de rester sous la « barre » des 2°C, selon l’IFD

CLIMAT

Vers un nouveau « minimum de Maunder » ?

Selon vencoreweather.com le soleil est apparu à deux reprises sans taches au cours du mois de juin 2016. C’est le signe que le prochain minimum solaire se rapproche (il est prévu en 2019 ou 2020). Le cycle solaire actuel (le 24e depuis 1755) est le plus faible depuis plus d’un siècle.  La Royal Astronomical Society prévoit de son côté une réduction de l’activité solaire de 60% lors du 26ème cycle du soleil (2030-2040). Selon cette étude, les conditions d’un nouveau « minimum de Maunder » (1645-1715) seraient réunies. Judith Curry sur son blog cite les conclusions d’une publication de Jorge Sánchez-Sesma Mexican (Institute of Water Technology) :

Il y a suffisamment de preuves justifiant qu’une mise à jour complète des modèles climatiques actuels est nécessaire afin qu’ils prennent en en compte les récurrences naturelles dans les processus solaires .

Les récents records de froid des hivers  en Amérique du Nord ne sont pas dus au changement climatique

Une nouvelle étude publiée dans Science contredit la thèse selon laquelle les hivers inhabituellement froids en Amérique du Nord étaient dus au réchauffement climatique via la baisse de la banquise arctique.

Le bilan masse de surface Groenland est positif

Selon les données du DMI (Danish Meteorological Institute) il neige plus qu’il ne fond au cours de l’année au Groenland. Le bilan masse de surface est donc positif même si le vêlage des Icebergs le Groenland provoque la perte d’environ 200 Gt de glace par an. Rapporté au volume total de glace la perte annuelle est de l’ordre de 0,007 %.

400 ppm

Le LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement) annonce qu’en mai 2016 l’observatoire de l’Île Amsterdam, au sud de l’Océan Indien, a enregistré pour la première fois une  concentration atmosphérique de CO2 dépassant la barre symbolique des 400 ppm. « Températures et CO2 grimpent » s’extasie Sylvestre Huet le 16 juin dans le Blog Sciences2 du Monde, nullement impressionné par le fait que la communauté scientifique s’accorde dans son ensemble sur le fait que c’est la hausse des températures précède celle du CO2.

Les allégation selon lesquelles  le blanchiment des coraux cause la «mort» de la Grande barrière de corail sont déformées

Pour mettre fin aux allégations de certaines « manchettes » selon lesquelles la Grande Barrière de Corail serait en perdition, l’ AIMS (Australian Institute of marine Sciences) a rendu publiques les données de mortalité du corail : globalement les trois quarts du corail ont survécu au blanchiment, la mortalité étant concentrée dans le tiers nord du récif; les régions centrales et méridionales n’ont pas connu de mortalité importante.

Pourquoi le nombre Calamars, pieuvres et seiches ne cesse d’augmenter

The conversation a la réponse : parce qu’un épisode de chaleur lié au phénomène El Niño suivi d’une saison froide causée par La Niña, retarde leur maturation et leur permet ainsi de vivre une année supplémentaire : leur cycle de vie atteint alors les deux ans.

ACCORD DE PARIS

L’Inde nullement pressée de signer l’accord de Paris

L’Inde aimerait bien devenir le 49ème Etat du NSG  (Groupe des fournisseurs de nucléaire). Selon Le Times Of India une négociation en ce sens a échoué vendredi 24 juin, la Chine s’y opposant farouchement. Un membre de la délégation indienne a fait la déclaration suivante : « une décision positive du NSG nous aurait permis d’avancer sur l’accord de Paris« .

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE RESPONSABLE DU BREXIT ?

Judith Curry indique qu’une proportion importante de la population britannique qui a voté le Brexit serait climato-sceptique. Le site dailycaller y voit la marque d’une répudiation des politiques climatiques imposée par Bruxelles au Royaume Uni. Consolons nous : selon le climatologue britannique Chris Huhne à court terme le Brexit limitera la croissance des émissions de gaz à effet de serre en raison de la récession économique que le Brexit ne manquera pas de provoquer.

LA FRANCE TOUJOURS PREMIERE DE LA CLASSE !

Paris championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique

Selon AFP, Paris s’est vu attribuer le titre de ville championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique. C’est le WWF, qui organise chaque année ce concours qui l’a annoncé. Anne Hidalgo a réagi dans un communiqué par ces paroles martiales :

Ce sont les citoyens qui sauveront le Climat (…) À ce titre, le combat environnemental est un combat social : un combat contre l’inculture qui détruit à la fois l’inné et l’acquis de l’humanité« .

Comprenne qui pourra le style un peu abscons de la Maire de Paris. Les bons élèves créent toujours des émules : Le Figaro annonce la création à Bruxelles de la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie rassemblant plus de 7100 villes appartenant à 119 pays.

Paris, une place majeure dans le domaine de la finance verte

Le Monde du 17 juin nous apprend qu’il manquerait en France entre 10 et 15 milliards d’euros d’investissements annuels pour mettre notre pays sur la trajectoire des 2 degrés (selon les travaux de l’Institute for Climate Economics, un centre de recherche créé par la Caisse des dépôts et l’AFD). Mais grâce aux «green bonds» souverains dont François Hollande a annoncé le lancement lors de la conférence environnementale les 25 et 26 avril 2016, ces investissements pourront être financés par des fonds publics.

BÊTISIER

Des Climato-cons  aux Klimato-Konnards-Koupables (KKK)

Une tribune de notre-planete.info estime que le terme  « climato-sceptique » est trop respectueux pour des gens dont les arguments sont intolérables. L’auteur propose d’appeler climato-cons les crédules (les naïfs qui croient que le climat de la terre a toujours varié) et Klimato-Konnards-Koupables (KKK) ceux qui (stipendiés par l’industrie pétrolière) trompent délibérément l’opinion et la presse et se rendent coupables de crimes contre l’humanité.

CONFÉRENCE

Journées  « New Dawn of Truth » les 8 et 9 septembre

L’Independent Committee on Geoethics  organise 2 journées  « New Dawn of Truth » (La vérité se fait jour) Précédant la COP22, Ces 2 journées auront lieu les 8 et 9 septembre au University Collège de Londres.

Tous détails et programme disponibles sur London-conference-2016 .

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345 Comments     Poster votre commentaire »

151.  miniTAX | 7/07/2016 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

En effet, les mesures des stations sont toutes pourries ou presque.

Abitbol (#150), effectivement, il y a un réseau de stations d’excellente qualité, conçu précisément pour faire du suivi climatologique dans les meilleures règles de l’art : emplacement, précision, redondance, contrôle qualité, relevé en temps réel par liaison satellite, entretien périodique… bref le nec plus ultra de l’instrumentation.
Il a été financé et mis en place à grand frais par et pour le réchauffement climatique, il s’appelle « U.S. Climate Reference Network » (USCRN) et tada, voici ce qu’il donne pour l’évolution de la température : http://www.ncdc.noaa.gov/temp-.....8;month=12
Evidemment, vu la tronche de la courbe (comment nos réchauffards appellent cette tendance dérangeante déjà, la pause, le hiatus ?), on ne risque pas d’entendre le consensus nous en parler. On se demande bien pourquoi…

152.  Murps | 7/07/2016 @ 16:22 Répondre à ce commentaire

jdrien (#149), j’avais compris. 😉

153.  olivier | 7/07/2016 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

Merci CK66. Un peu de soutien et de modération, c’est cool. Et quand on n’est pas réchauffiste, on est frais, justement.
Blague à part, il faudrait quand même dire deux choses M Minitax: 1/une grandeur intensive (ex:T°) multipliée par une grandeur extensive (ex: Masse, ou capacité thermique) donne une grandeur extensive, donc moyennable.
2/ Bien entendu le réchauffement de l’air à la surface de la terre n’est pas synonyme de réchauffement global de la planète Terre (j’ai cru comprendre que c’était une de vos remarques). Mais probablement que ce qui intéresse les lecteurs de ce blog, c’est la température de l’atmosphère où nous vivons. Alors ne traumatisons pas non plus trop les coléoptères sous peine de noyer le poisson, on finirait par avoir la SPA sur le dos.
En tout cas pour moi, qui ne suis qu’un simple quidam intéressé par ces questions, je ne comprends pas l’intérêt de gloser trop longtemps sur cette température qui serait inaccessible sur l’ensemble du globe et qui donc annulerait toute supposition que, par exemple, il fait sur terre un peu plus chaud qu’il y a 150 ans, puisqu’on ne peut pas parler de température moyenne, voyons! Donc on ne peut pas parler de variation de climat dans l’histoire, donc fin.
Enfin je réitère : beaucoup de gens aimeraient lire sur le sujet des blogs et forums informatifs, sans parti-pris ni agressivité, comme si on parlait de science et d’incertitudes, et non pas de religion. C’est un grand défaut des tenants du réchauffement anthropique catastrophique, que je suis navré de rencontrer aussi chez d’autres. C’est par réaction, sans doute, mais néanmoins dommage…

154.  Cho_Cacao | 8/07/2016 @ 10:29 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#137),

Faire une moyenne d’une grandeur intensive n’a aucun sens physique, point barre.

Il faudrait revoir vos bases de physique, alors. Ou de chimie. Dans les deux disciplines, on effectue des moyennes de grandeurs intensives tous les jours et elles ont un sens. Deux exemples :

1- J’effectue trois titrages et je trouve trois concentrations légèrement différentes. J’en calcule la concentration moyenne – en quoi cette moyenne n’a-t-elle aucun sens physique ?

2- Dans un autre registre : d’après vous, le revenu mensuel moyen par habitant n’aurait donc aucun sens ?

155.  miniTAX | 8/07/2016 @ 11:05 Répondre à ce commentaire

1- J’effectue trois titrages et je trouve trois concentrations légèrement différentes. J’en calcule la concentration moyenne – en quoi cette moyenne n’a-t-elle aucun sens physique ?

Cho_Cacao (#154), on ne fait la moyenne des 3 concentrations que si c’est des valeurs quasiment identiques et si c’est pour le même volume (voire pour les mêmes conditions de température et de pression etc…), pas autrement.

Dans un autre registre : d’après vous, le revenu mensuel moyen par habitant n’aurait donc aucun sens ?

le revenu mensuel par habitant est une grandeur extensive donc on peut faire en la moyenne. De toute façon, c’est pas de la physique, c’est de l’économie, donc on peut faire ce qu’on veut (il y en a bien qui ont fait l’Indice de Bonheur National, alors bon…).
T’es en train d’insinuer quoi là, que tu pourrais remettre en cause une base de la science physique avec tes exemples bidon alors que tu n’es même pas fichu faire la différence entre grandeur intensive et extensive ?

156.  Christial | 8/07/2016 @ 11:30 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#155),

De toute façon, c’est pas de la physique, c’est de l’économie, donc on peut faire ce qu’on veut

Bah, en climatologie aussi on peut faire ce qu’on veut dès lors que l’on démontre le RCA.

Sinon, plus sérieusement, un indicateur n’a pas nécessairement à être une grandeur extensive çàd à avoir une propriété de proportionnalité.
L’important, il me semble, est sa pertinence par rapport au phénomène à apprécier et l’interprétation que l’on en fait.

157.  Bernnard | 8/07/2016 @ 13:17 Répondre à ce commentaire

Cho_Cacao (#154),

J’effectue trois titrages et je trouve trois concentrations légèrement différentes. J’en calcule la concentration moyenne – en quoi cette moyenne n’a-t-elle aucun sens physique ?

Ça a un sens en chimie si:
-le volume de la solution à titrer est parfaitement agité et homogène .
-Le prélèvement pour titrage n’est pas microscopique.
Dans un réacteur peu agité (agitation peu performante) par titrage en continu utilisant une méthode spectroscopique on peut « voir » une fluctuation d’une concentration d’un soluté autour d’une valeur moyenne à l’endroit de la sonde qui est prise comme telle mais qui ne représente pas une concentration moyenne.

158.  Cho_Cacao | 8/07/2016 @ 13:17 Répondre à ce commentaire

on ne fait la moyenne des 3 concentrations que si c’est des valeurs quasiment identiques et si c’est pour le même volume

Oulà ! Ca se voit que vous n’avez jamais fait de labo de chimie, vous ! Donc, si je trouve une concentration de 0.1 mol/L pour en titrant 10 mL d’une solution et 0.09 mol/L en titrant 20 mL de la même solution, la concentration moyenne n’aurait aucun sens ? Tss tss tss

le revenu mensuel par habitant est une grandeur extensive

ni de mathématiques… Je vous rappelle que l’extensivité est définie par

f(a * x)=a * f(x)

Ici f est le revenu mensuel par habitant. Donc, vous êtes en train de nous dire que le revenu mensuel par habitant vaut deux fois plus pour deux habitants que pour un seul… Diantre ! Avec votre approche toute personnelle de l’extensivité, la revenu mensuel moyen par habitant en France serait d’environ 191487728148 euros. No comment…

159.  Murps | 8/07/2016 @ 17:47 Répondre à ce commentaire

Cho_Cacao (#158),

Ca se voit que vous n’avez jamais fait de labo de chimie, vous ! Donc, si je trouve une concentration de 0.1 mol/L pour en titrant 10 mL d’une solution et 0.09 mol/L en titrant 20 mL de la même solution, la concentration moyenne n’aurait aucun sens ?

Non, aucun sens.
Si vous avez trouvé des valeurs différents au-delà des problèmes de fluctuations d’échantillonnage, c’est que vos deux solutions sont différentes, ou que la même solution est mal mélangée, ou encore que la distance entre les deux points de mesure (ou le temps) est trop grande ce qui revient au même. Vous ne parlez pas de la même chose.

Si vous mesurez des concentrations de produits au sortir d’une usine et que vous appliquez un traitement statistique pour vérifier si votre production est dans les normes, vous devez vous attendre à une distribution en cloche, auquel cas vous pouvez moyenner à tour de bras vos différentes concentrations pour calculer vos écarts types et vos barres d’erreur, mais vous seriez bien en peine d’attribuer une signification physique à cette moyenne.

160.  miniTAX | 8/07/2016 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

Oulà ! Ca se voit que vous n’avez jamais fait de labo de chimie, vous ! Donc, si je trouve une concentration de 0.1 mol/L pour en titrant 10 mL d’une solution et 0.09 mol/L en titrant 20 mL de la même solution, la concentration moyenne n’aurait aucun sens ? Tss tss tss

Cho_Cacao (#158), non seulement ça n’a pas de sens mais en plus c’est archi-faux. Ca aurait à la rigueur un sens si les concentrations étaient pondérées par le volume, càd qu’on se ramène à des moles, une grandeur extensive.

Ici f est le revenu mensuel par habitant. Donc, vous êtes en train de nous dire que le revenu mensuel par habitant vaut deux fois plus pour deux habitants que pour un seul… Diantre ! Avec votre approche toute personnelle de l’extensivité, la revenu mensuel moyen par habitant en France serait d’environ 191487728148 euros. No comment…

ne fais pas l’idiot, c’était une erreur d’inattention, je parlais bien sûr de revenu mensuel qui est une grandeur extensive, c’est avec lui qu’on calcule une moyenne, le revenu mensuel par habitant est déjà une moyenne, qu’est ce que tu veux faire encore comme moyenne avec ???
C’est hilarant, tu affirmais crânement qu’en physique et chimie, « on effectue des moyennes de grandeurs intensives tous les jours et elles ont un sens » et tout ce que tu as trouvé, c’est un seul exemple en chimie qui montre justement que ça n’a PAS de sens. Typique de l’escroquerie intellectuelle du réchauffiste (quoique, « intellectuel » pour toi, c’est un terme exagéré, sauf dans le sens « intellectuel » à l’Attali).

161.  scaletrans | 8/07/2016 @ 21:56 Répondre à ce commentaire

Pour quelqu’un comme moi, qui n’a pas de formation scientifique, il m’est pourtant facile de comprendre que l’inhomogénéité des mesures de température (c’est à dire l’absence de répartition homogène des stations) ne permet pas d’obtenir des moyennes fiables, tout au plus des indications régionales ou locales.

162.  testut | 8/07/2016 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

Murps (#159),
http://www.skyfall.fr/2016/07/...../#comments
Vous avez passé ce message ? C’est valable pour tous les sujets qui ne veulent pas moyenner des températures ; c’est quoi alors une moyenne journalière ? Et la température du corps humain , vous la prenez où ?

163.  testut | 8/07/2016 @ 22:20 Répondre à ce commentaire

testut (#162),
c’était ce message

jdrien (#143),
Trop compliqué pour beaucoup de monde ; à titre d’exercice calculez nous la température d’un mélange de
50 kilos d’eau à 100°C auquel on ajoute 50 kilos d’eau à 50°C
puis faite le même calcul avec
50 kilos d’eau à 100°C dans lesquels on plonge un pavé de cuivre de 50 kilos à 50°C

164.  volauvent | 8/07/2016 @ 23:02 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#161),

Modéliser le climat a pour but de faire des prédictions et prévoir des mesures d’adaptation.
Or, le climat est un sujet local: depuis qu’on a des mesures fiables, 1/3 des stations météo indiquent un refroidissement.
Les mois de Juin en Allemagne ont des moyennes de température stables depuis 80 ans…La courbe des températures en Europe n’est pas du tout la même que celle de la température globale: stable avant 1986, un bond autour de 86, stable après…
De plus, un climat se définit par bien plus de paramètres que la seule température mensuelle moyenne: températures des 4 saisons, mini maxi, hygrométrie, précipitation, rose des vents…
Tout ceci est local.

Cette température globale n’a donc aucune utilité pratique, ni pertinence scientifique. Elle ne peut provoquer des mesures d’adaptation.
Et de l’avis même des modélisateurs, les modèles n’ont pas accès au niveau local.

165.  miniTAX | 8/07/2016 @ 23:42 Répondre à ce commentaire

Or, le climat est un sujet local: depuis qu’on a des mesures fiables, 1/3 des stations météo indiquent un refroidissement.

volauvent (#164), un climat local n’est justement pas défini par la « température moyenne », qui est un facteur mineur. Montauban par exemple a la même température moyenne annuelle que Nice. Pourtant, le climat de Montauban, avec ses écarts énormes de température et son faible ensoleillement est horrible alors que le climat de Nice est fantastique.
Donc même au niveau local, la température moyenne annuelle ne nous dit pas grande chose, l’homme et la nature peuvent prospérer à 26°C à Singapour tout comme à 2°C à Fairbanks. Alors la température dite « globale », pfff !
Non vraiment, toute cette « science » climatique au service de l’hystérie réchauffiste est à ch.er. Tout est à jeter, ça ne vaut pas plus que la science lyssenkiste ou l’économie marxiste qui n’ont strictement rien apporté à la connaissance, au contraire, ça a entraîné de terribles régressions, exemples des ânes réchauffistes qui viennent défendre mordicus la moyenne de grandeurs intensives.

166.  papijo | 9/07/2016 @ 9:28 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#165),

le climat de Montauban, avec ses écarts énormes de température et son faible ensoleillement est horrible

Ne critiquez pas Montauban SVP ! Et question ensoleillement, j’aimerais bien en ce moment une pause, ou un petit hiatus …

167.  volauvent | 9/07/2016 @ 9:41 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#165),

Merci de répéter ce que je viens de dire…je m’étais sans doute mal exprimé.smile

168.  testut | 9/07/2016 @ 20:46 Répondre à ce commentaire

volauvent (#167),
Oui , mais si c’est miniTax qui le dit c’est bien mieux assimilé ici :roll:

170.  boken | 10/07/2016 @ 8:38 Répondre à ce commentaire

A Minitax
C’est l’ensoleillement qui fait la différence Nice Montauban et pas seulement dans ces 2 villes. Le soleil est un des facteurs déterminant de la météo locale et surtout du climat.

171.  amike | 10/07/2016 @ 9:29 Répondre à ce commentaire

boken (#170),

Le Soleil est un des facteurs déterminant de la météo locale et surtout du climat.

Un peu d’humour… smile

172.  lemiere jacques | 10/07/2016 @ 9:33 Répondre à ce commentaire

olivier (#153),
pourquoi vous ne vous contentez pas de dire que vous avez tort mais que vous accordez à la temperature globales une signification thermodynamique alors qu’en toute rigueur elle n’en a pas…???

ça signe deux type de personnalités , il y a ceux qui ont confiance et les autres..

je peux aussi vous demander comment on calcule les échanges de chaleur entre les océans et l’atmosphère et comment on peut vérifier la pertinence de ce genre de calcul via des mesures, la climatologie c’est ça , je peux aussi vous demander d’où jouzel sort que l’énergie excédentaire due au « forçage » part à 93% dans les océans affirmation qu’il déclare être un fait…. et des tas d’autres questions où les éléments de confirmation de la théorie sont des éléments de la théorie..si on peut appeler ça une théorie…

173.  Bernnard | 10/07/2016 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

Il faut garder en tête qu’il n’y a pas de climat global, mais des climats locaux (qui ont souvent des noms).
Cela est la conséquence directe du fait que de nombreux facteurs caractérisant un climat dépendent de valeurs intensives.
Un climat « global moyen » est un concept sans réalité.

174.  papijo | 10/07/2016 @ 10:19 Répondre à ce commentaire

boken (#170),
L’ensoleillement un peu, et l’effet amortisseur de la mer aussi grâce auquel la ville de Nice ne connait pas ces jours ci ce que nous appelons ici « le cagnàs » ! (Lien pour les non occitanophones)

175.  testut | 10/07/2016 @ 11:12 Répondre à ce commentaire

olivier (#153), lemiere jacques (#172),
Olivier , ne vous en faites pas , Jacques vous a pris pour un « Olivier » qui venait parfois ici et qui hantait et semait la terreur chez Huet; il était infect; mais Jacques ne sait sans doute pas faire la différence ( il dégaine comme Lucky luck ) comme d’ailleurs pour les quantités intensives ou extensives , terme qui était réservé aux philosophes et qui n’a pas empêché de faire PHYEX , par exemple .

177.  Murps | 10/07/2016 @ 13:26 Répondre à ce commentaire

testut (#176), un peu comme la chaleur cachée dans les profondeurs de l’océan…
La naïveté de l’interprétation ferait sourire si on ne tenait pas compte de la qualité de leurs auteurs.
Hélas, c’est l’affirmation de scientifiques qui ont pignon sur rue.

178.  Cho_Cacao | 10/07/2016 @ 22:05 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#160),

non seulement ça n’a pas de sens mais en plus c’est archi-faux. Ca aurait à la rigueur un sens si les concentrations étaient pondérées par le volume

Facile à dire, mais pas facile à justifier. En effet, il va falloir me dire pourquoi votre affirmation gratuite est en totale opposition avec la théorie des titrages présentée dans

– modern analytical chemistry, de Harvey
– chimie analytique, de Skoog, West, Holler et Crouch
– chemical principles, de Atkins et Jones
– et tant d’autres…

Mais bon, à quoi cela sert-il de discuter avec une personne pour laquelle 1979 fait partie des années 80, qui confond extensif et intensif dans 50% des exemples que je propose, et qui n’a clairement jamais fait de science de sa vie… Je pense que je vais juste vous laisser vociférer dans votre coin…

179.  Murps | 11/07/2016 @ 0:42 Répondre à ce commentaire

en totale opposition avec la théorie des titrages présentée dans

– modern analytical chemistry, de Harvey
– chimie analytique, de Skoog, West, Holler et Crouch
– chemical principles, de Atkins et Jones
– et tant d’autres…

Les connaît tous et les utilise tous les jours…
Chimiste professionnel ?

180.  lemiere jacques | 11/07/2016 @ 7:32 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#172), testut (#176), oui j’avoue que je suis les débats de loin , et ce sont plus des réactions d’humeur qu’autre chose tant la question n’appelle pas le débat… depuis quand on cause de ces conneries?? 20 ans???? vous voulez vraiment qu’on lise tous les posts??
Cho_Cacao (#178),
la notion de grandeur intensive et extensive n’apporte rien sur le fond, c’est bien de connaitre les termes mais ça reste du vocabulaire…le vocabulaire n’est pas forcement ce qu’on doit retenir de l’enseignement des sciences..
une moyenne de temperature thermodynamique n’est pas une temperature thermodynamique si on veut s’en servir ou l’interpréter on a la charge de justifier la signification qu’on lui accorde ..débat clos…
je suis désolé de vous le dire mais tout ceux qui sortent leur pratique professionnelle de la recherche comme un argument ou un outil pour dénigrer sont de curieux citoyens ..de plus en plus je les vois comme des personnes ayant inversé l’ordre des choses et de personnes recevant mon argent pour faire leur boulot et devant me rendre des comptes, ils se voient comme une façon de caste supérieure vivant en vase clos et se jugeant entre soi avec un corporatisme pitoyable… vous remarquez une chose , depuis le peer review, vous n’avez plus guère de polémiques scientifiques publiques où les gens mettent leur réputation et leur postérité sur la table, où la publication d’un article est un acte individuel courageux une exposition risquée pouvant vous perdre et vous exposer à la risée du monde entier , les scientifiques en appellent à la corporation pour les protéger d’attaques qui sont pour le commun tout à fait justifiées.. où sont les chercheurs pour dénoncer les actes d’un séralini autrement que par des circonlocutions feutrées…??? où sont les chercheurs pour dénoncer l’exploitation des résultats dérisoires d’épidémiologie? de temps à autre il faut oser mettre ne cause l’intégrité des gens qui produisent ces bidules et ne pas considérer que ce sont des erreurs normales dans le processus de la recherche…c’est la différence entre se tromper et tromper…

ce silence, cette répugnance à critiquer ses collègues qui à mon avis s’explique plus par la crainte de se voir soi même critiqué que par humanité conduit à un début de pourrissement de la recherche.

je n’ai pas fréquenté longtemps les labo juste le temps de faire une thèse et j’en suis sorti ecoeuré alors mollo je pourrais vous donner des détails , ce n’est pas un scandale c’est juste la médiocrité humaine et les conséquences de la fonctionnarisation, et certes, c’est un seul labo…et plus largement ceux qui collaboraient avec … mais il n’y pas a priori de quoi être fier d’etre chercheur, quant au niveau intellectuel, merci bien…

et un truc qui vraiment me chiffonne aussi , je le rappelle souvent c’est pourquoi il est aussi facile de se moquer des gens qui disent que le soleil tourne autour de la terre devant une assemblée de gens qui ont fait des études scientifiques?
et plus généralement pourquoi fait on de Galilée le vainqueur d’un procès sur la vérité alors que son procès du dogmatisme?
Posez une question à un chercheur sur une question complexe, vous n’obtiendrez jamais la réponse adéquate qui est très souvent  » je ne sais pas », vous l’entendrez digresser sur la difficulté de son travail et chercher à vous mystifier en vous convaincant que son ignorance est supérieure à la votre. Parfois , c’est très drôle…

181.  lemiere jacques | 11/07/2016 @ 8:02 Répondre à ce commentaire

testut (#175),
depuis quand avez vous vu une information tranchante sur le climat qui permette d’éclairer le débat????
ça cause ça cause…ça radote ferme..or .dès les premiers mois,presque toutes les questions étaient posées, les positions affirmées alors suivre les posts lignes à lignes..non merci .oui quand il y a un peu de politique dedans ça défoule un peu…
suffit de regarder les valeurs de la sensibilité du climat….l’important n’est pas de produire une meilleure valeur ou d’expliquer pourquoi telle étude ne valait rien, il suffit juste d’apporter sa petite valeur avec une méthodologie différente….et on a apporté sa contribution à la science, youpi, j’ai ma publi.alors que selon moi on a mis en évidence l’ignorance crasse qu’on a du bidule…

le climat tu vois c’est vachement compliqué, un peu chaotique sur les bords, et on ne peut même pas savoir si on peut « l’expliquer », c’est un sujet de recherche idéal….un boulot pour la vie, et un sujet de discussions oiseuses inépuisable…

182.  Bernnard | 11/07/2016 @ 8:30 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#180),

une moyenne de temperature thermodynamique n’est pas une temperature thermodynamique si on veut s’en servir ou l’interpréter on a la charge de justifier la signification qu’on lui accorde ..débat clos…

+1

183.  Cho_Cacao | 11/07/2016 @ 8:54 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#180),

Je suis un peu triste de lire tant de personnes énervées sur ce fil… Mais d’où vient cette rage ?

Ceci dit, vous semblez partir de l’a priori que je suis un chercheur payé par vos impôts, mais je peux vous assurer qu’il n’en est rien… Votre histoire de caste etc me semble être plus de lafrustration qu’autre chose. Si vous voulez faire construire une maison, vous demandez à un architecte ou à diplômé en sciences économiques ? Pour réparer votre voiture, vous faites plus confiance à un garagiste agréé ou à un docteur en physique nucléaire ?

C’est une question de compétence, pas une question d’élitisme !

184.  miniTAX | 11/07/2016 @ 11:31 Répondre à ce commentaire

Facile à dire, mais pas facile à justifier. En effet, il va falloir me dire pourquoi votre affirmation gratuite est en totale opposition avec la théorie des titrages présentée dans

– modern analytical chemistry, de Harvey
– chimie analytique, de Skoog, West, Holler et Crouch
– chemical principles, de Atkins et Jones
– et tant d’autres…

bah voyons, l’argument d’autorité à deux balles en citant une vague liste de noms, c’est tellement prévisible !
Ok, on fait un deal, tu me cites le passage précis d’un endroit, un seul, de ces manuels qui stipule que c’est valable de faire la moyenne deux concentrations et ce sans prendre précaution sur les volumes respectifs et je te ferai des excuses publiques. Mais bon, avec un poseur comme toi, on peut attendre jusqu’à la Saint Glinglin.
Du reste, dans ton exemple, tu nous a toujours pas dit quelle est la moyenne de la concentration de 10mL à 0,1mol/L et 20 mL à 0,09 mol/L, histoire qu’on rigole un bon coup. On ne sait toujours pas si c’est 0,095mol/L ou 0,09333 mol/L. Là encore, pour ce qui est de brasser du vent avec de vagues généralités, on peut compter sur toi, mais pour répondre aux questions précises avec des chiffres, tu vas faire le mort, comme dab.

Mais bon, à quoi cela sert-il de discuter avec une personne pour laquelle 1979 fait partie des années 80

dixit le mec qui qualifie sans vergogne l’année 1979 de « les années 1970 ». Et en plus, j’ai n’ai jamais dit ce que tu me prêtes, arrête de mentir effrontément, encore et encore. Décidément, tu n’as aucune honte. Normal, pour avoir honte, il faudrait d’abord avoir une conscience.

Votre histoire de caste etc me semble être plus de lafrustration qu’autre chose. Si vous voulez faire construire une maison, vous demandez à un architecte ou à diplômé en sciences économiques ? Pour réparer votre voiture, vous faites plus confiance à un garagiste agréé ou à un docteur en physique nucléaire ?

Bah pourquoi pas, les réchauffistes font bien confiance aux charlots de politiciens pour « sauver le climat » et les générations futures alors que ces mêmes politiciens ne sont même pas fichus de gérer les finances publiques (entre autres) sur une seule année. Faudrait savoir ce que tu veux mon gars, la logique, tu ne peux pas l’appliquer seulement là où ça t’arrange.
Et épargne nous ta psychologie de comptoir, tout ce que ça montre, c’est que tu fais une projection de tes psychoses sur les autres.

185.  Cho_Cacao | 11/07/2016 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

allez, je réponds une dernière fois pour vous faire plaisir 😉

Ok, on fait un deal, tu me cites le passage précis d’un endroit, un seul, de ces manuels qui stipule que c’est valable de faire la moyenne deux concentrations et ce sans prendre précaution sur les volumes respectifs et je te ferai des excuses publiques.

Un exercice destiné aux étudiants dans le Skoog, West, Holler et Crouch, p320 :

A 0.1475-M solution of Ba(OH) 2 was used to titrate the acetic acid (60.05 g/mol) in a dilute aqueous solution. The following results were obtained.
Sample Sample Volume, mL Ba(OH) 2 Volume, mL
1 50.00 43.17
2 49.50 42.68
3 25.00 21.47
4 50.00 43.33
#Calculate the mean w/v percentage of acetic acid in the sample.
Solution: w/v % HOAc
1 1.529
2 1.527
3 1.521
4 1.535
mean: 1.528

En cas de réclamation, veuillez contacter les auteurs… Pour le reste, vous avez dit dans le post 126 que les données satellites pour la température ne datent pas des années 70 mais 80, pour un peu plus loin nous dire qu’elles commencent en 79…

186.  Murps | 11/07/2016 @ 14:43 Répondre à ce commentaire

Cho_Cacao (#185), faut pas exagérer avec cet exercice bidon.
Ce sont des échantillons d’une même solution et cet exercice est davantage une application des notions de statistiques qu’un véritable exercice de chimie.

Ce qui est effectué ici c’est une correction des fluctuations d’échantillonnage lors de plusieurs mesures d’une solution identique, pas de la moyenne de mesures de solutions totalement différentes prises à des moments et des lieux totalement différents.

187.  lemiere jacques | 11/07/2016 @ 16:41 Répondre à ce commentaire

Cho_Cacao (#183),

si vous ne voyez pas le problème qui se passe dans le monde de la recherche, vous avez un problème selon moi, on peut se demander comment on peut faire un rapport entre le fait de réparer une bagnole et le fait de produire de la science, en recherche c’est moi paye pour une bagnole qui est bricolée par des types qui pensent que je suis incapable de voir si la bagnole roule effectivement .. analogie absurde…complètement absurde…une grande partie de la recherche n’intéresse que les chercheurs…les maçons et les architectes sont exposés au jugement de ceux qui les payent …

http://dailycaller.com/2016/07.....isnt-good/

le peer review a d’évidentes limites!!!! être jugé par ses pairs pose évidemment un problème..et tout financement public pose aussi ses propres questions,….

vous ne voyez pas pourquoi ça peut partir en sucette?

évoquer une éventuelle frustration de ma part pour éluder les critiques est exemplaire mais c’est sans doute vrai dans un certain sens ..car si j’étais chercheur il est probable que je fermerais ma gueule..et je la ferme depuis longtemps parce que c’est pas facile d’évoquer des trucs merdeux quand on connait les gens…,
vous voulez que je vous parle d’une fois où j’ai vu un type présenter des résultats faux en toute connaissance de cause?
ou j’ai vu un maître de conf sitôt interviewé pour sa nomination se faire dire qu’il avait de la chance d’avoir été pris car sa présentation était mauvaise? etc….
ça n’existe pas ces trucs choquant mais dérisoires et anecdotiques? évidement que si, mais le problème n’est pas là, le problème est l’absence de contrôles et de procédures pour éviter cela.

soit mettons que je suis frustré si ça vous chante mais en quoi cela constitue des réponses aux questions????
où sont les garde fou pour éviter que le peer review ne devienne pas le pal review??? comment savoir si telle recherche est « intéressante » pour l’ensemble de ceux qui la fiancent??????

et si on justifie la recherche par ses retombées possibles et sachant que le financement de la recherche publique est décidée in fine par des politiques élus….il faut croire qu’ être élu vous donne de curieuses qualités de clairvoyance…
parfois on se demande même si les dépenses de recherches ne sont pas devenus de pures questions de prestige et d’image …

judith curry se pose le m^me genre de questions, y apporte des non réponses plus verbeuses car à la fin…politique et notion d’intérêt collectif , ce genre de choses…
C’est idiot bien sûr, mais le fait que les verts se plaisent à défendre la « science du climat » devrait vous amener à réfléchir. quand un type dévaste un labo le lundi et encense la recherche le mardi, ça sent mauvais. Et pour être grandiloquent avec le rca c’est une certaine idée de la science qui est en jeu si je déonne ferme je suis aussi certain que c’est ce qUI FAIT ENRAGER PAS MAL DEMONDE ICI;

188.  miniTAX | 11/07/2016 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

En cas de réclamation, veuillez contacter les auteurs…

Cho_Cacao (#185), bah en absolu, c’est une erreur de calcul car les concentrations doivent être pondérées par le volume. Ici, le titrage à 25ml doit être pondéré de moitié par rapport à 50 ml ce qui donne une vraie concentration moyenne de 1.529 au lieu de 1.528, une différence inférieure à l’incertitude des mesures donc acceptable. Ton exemple est de toute façon HS, preuve que tu appliques bêtement une méthode sans comprendre puisque comme l’a dit Murps, il s’agit de concentrations d’une même solution à l’incertitude de mesures près donc il y a forcément peu d’écart entre une moyenne pondérée et non-pondérée. Mais quand l’écart entre les deux est supérieur à l’incertitude, c’est la moyenne pondérée qu’il faut prendre, pas autrement, c’est de la chimie de base. Tu le sais très bien en plus puisque tu fais le mort quand je te posais la question simple : « quelle est la moyenne de la concentration de 10mL à 0,1mol/L et 20 mL à 0,09 mol/L »

Si tu étais dans une entreprise et que tu fais la moyenne de concentrations de deux solutions venant de deux fournisseurs différents, l’une de 100L et l’autre de 2000L, sans pondérer par les volumes respectifs, chose que même un élève sous-doué de seconde devrait savoir éviter, c’est direct la porte. Même un paysan qui calcule la concentration de gras du lait de son troupeau sait qu’il faut pondérer par la production de chaque vache et que faire une moyenne de concentrations d’une vache qui produit 10L/j et d’une autre qui fait 50L/j n’a aucun sens.

Pour le reste, vous avez dit dans le post 126 que les données satellites pour la température ne datent pas des années 70 mais 80, pour un peu plus loin nous dire qu’elles commencent en 79…

Pour une série de température commençant en 79, dire qu’elle « date des années 80 » (moi) est plus juste que dire qu’elle « date des années 70 » (toi), qu’est ce qu’il y a là dedans que tu ne comprends pas ?

189.  Nicias | 11/07/2016 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

Cho_Cacao (#185),

Les modèles surestiment la hausse des températures sous les tropiques et sous-estiment celle dans l’arctique. De là des corrections absurdes des indices de température pour rajouter le biais de couverture de l’arctique ou l’on a pas de mesures et nous dire que si on fait une moyenne entre l’arctique et les tropiques les modèles ne surchauffent pas. C’est ça les additions de températures.

Pire 1% du déficit radiatif simulé par les modèles du climat vient réchauffer l’atmosphère, c’est ce qu’ils nous racontent. Le reste passe dans les océans, fait fondre les glaciers, chauffe les terres. On ne connait rien ou presque de tous ces processus. La sensibilité du climat à un doublement de la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a pas bougé depuis 40 ans, alors qu’a l’époque les modèles ne prenaient en compte que l’atmosphère et non les océans. Les océans absorbent plus de 90% du déficit radiatif présumé et si on les rajoute ou non, le résultat ne change pas selon les modèles du climat. On nous prend vraiment pour des cons.

190.  Cho_Cacao | 12/07/2016 @ 11:32 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#188),

Diable, vous avez un certain talent pour vous débiner ! Je vous fournis un passage d’un livre de référence mondialement connu où les concentrations moyennes sont calculées comme il le faut, et vous parvenez encore à dire que c’est faux. Ceci dit, il était évident depuis le départ que votre proposition d’excuses était une mascarade.

Pour répondre à votre question, la concentration moyenne est, par définition, de 0.095 mol/L dans l’exemple que j’ai choisi. Votre histoire de pondération avec les volumes n’a rien à voir avec le calcul de la concentration moyenne d’échantillons. Vous nous dites que

Si tu étais dans une entreprise et que tu fais la moyenne de concentrations de deux solutions venant de deux fournisseurs différents, l’une de 100L et l’autre de 2000L, sans pondérer par les volumes respectifs, chose que même un élève sous-doué de seconde devrait savoir éviter, c’est direct la porte.

mais saurez-vous apporter, vous, la moindre référence scientifique pour supporter vos affabulations ? Je suis persuadé que non : vous confondez en effet la valeur moyenne d’un échantillonage avec la valeur moyenne qu’on aurait en mélangeant deux solutions de concentration différente, comme on peut le voir avec votre exemple du lait.

191.  Cho_Cacao | 12/07/2016 @ 11:35 Répondre à ce commentaire

Nicias (#189),

Merci pour les précisions. Toutefois, je ne sais pas comment ils effectuent les moyennes spatiales (pondération par la surface, par le volume ?) et je ne pourrai donc pas commenter plus dans le détail ce que vous dites.

192.  Cho_Cacao | 12/07/2016 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#187),

Il est évident que le monde de la recherche n’est pas tout rose. Il y a certainement des imposteurs, des fraudeurs et des personnages peu recommandables. Mais c’est le cas dans toute profession – je pense que c’est plus lié à la nature humaine qu’à autre chose. Mon optimisme naïf me pousse à penser que ces personnes représentent une minorité…

Concernant le peer reviewing, une solution intéressante est tentée par certains éditeurs.C’est ce qu’on appelle le double-blind peer reviewing. L’idée est que les referees ne connaissent pas l’identité des auteurs (afin d’éviter le pal reviewing metionné). A suivre…

193.  Murps | 12/07/2016 @ 13:40 Répondre à ce commentaire

Cho_Cacao (#190),

Diable, vous avez un certain talent pour vous débiner ! Je vous fournis un passage d’un livre de référence mondialement connu où les concentrations moyennes sont calculées comme il le faut, et vous parvenez encore à dire que c’est faux. Ceci dit, il était évident depuis le départ que votre proposition d’excuses était une mascarade.

Non. L’exemple donné permet juste de tenir compter des fluctuations d’échantillonnage. C’est un exercice de stats, pas un exercice de chimie.

vous confondez en effet la valeur moyenne d’un échantillonage avec la valeur moyenne qu’on aurait en mélangeant deux solutions de concentration différente, comme on peut le voir avec votre exemple du lait.

« La valeur moyenne d’un échantillonnage » : c’est précisément ce que propose l’exercice et rien d’autre.

Vous êtes de mauvaise foi. Des moyennes de concentrations différentes à des lieux, des moments et des volumes différents, ça n’a pas de sens, et vous pouvez toujours courir pour trouver des « exercices d’application » de ce genre dans les « bouquins de chimie de référence ».

194.  testut | 12/07/2016 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

Murps (#193),
Franchement Murps , la climatologie est une science récente , et ses données fiables datent à peu près de trente ans , ce qu’on demande aux variations climatologiques actuelles comme délai pour être reconnues valable
Du coup , je suis tout à fait d’accord avec l’analyse de Cho cacao ( 192) et j’espère que la tentative de certains éditeurs va s’étendre ; mais je suis moins optimiste que cho cacao

195.  Murps | 12/07/2016 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

testut (#194),

la climatologie est une science récente

Science, je ne sais pas : pas de reproductivité, pas de modèle de circulation, des observations et des mesures sujettes à caution… Pour l’instant, la climatologie c’est de l’interprétation « gratuite » de flux de données, avec un mélange de disciplines à priori sans aucun lien entre elles.
Pour « récente », tout dépend de ce que signifie pour vous ce terme.

et ses données fiables datent à peu près de trente ans , ce qu’on demande aux variations climatologiques actuelles comme délai pour être reconnues valable

Cela veut dire qu’au delà de trente ans on peut mettre à la poubelle les données dont on dispose ?
Et qui a dit qu’il fallait trente ans pour que les données soient reconnues comme « valables » ? Pourquoi pas dix ans ? pourquoi pas cinquante ? On a donc une idée de l’échelle de temps nécessaire pour caractériser le système climatique alors qu’on en comprend pas les mécanismes ?

Toute cette climatologie est basée sur des « habitudes », des affirmations invérifiées et invérifiables.

On peut « peer reviouer » à tour de bras, même en aveugle, tant qu’on fonctionnera avec des gens qui politisent la science et sont animés par une espèce de foi payenne…

196.  testut | 12/07/2016 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

Murps (#195),

pas de modèle de circulation,

Comment cela ? Il y en a trop , toujours un pour l’occasion qui se présente

197.  testut | 12/07/2016 @ 20:06 Répondre à ce commentaire

Murps (#195),

Cela veut dire qu’au delà de trente ans on peut mettre à la poubelle les données dont on dispose ?

A ce que j’ai compris , même en deçà de trente ans vous les mettez toutes à la poubelle; moi je pense qu’il faut les prendre avec des pincettes dont l’efficacité diminue avec le temps ; mais personne n’a jamais prétendu décrire le climat de la Terre avec une précision de trente ans pour des périodes reculées de 10 ou 20 000 ans

198.  Murps | 13/07/2016 @ 1:00 Répondre à ce commentaire

testut (#197), là nous sommes d’accord.
testut (#196), et là aussi…

Comme quoi l’onu et ses tables rondes n’a pas le monopole des négociations fructueuses…

199.  Cho_Cacao | 13/07/2016 @ 9:17 Répondre à ce commentaire

Murps (#193),

C’est gentil à vous de prendre la défense de votre ami. Toutefois, l’exemple tiré l’est du chapitre intitulé « titrages en chimie analytique », dont le but n’est pas de faire « bêtement » des stats, mais bien (comme dit dans l’introduction page 302), d’expliquer comment calculer des quantités inconnues par titrage

« This chapter introduces the titration principle and the calculations that determine the amount of the unknown. »

Si vous insistez, je peux encore vous fournir d’autres extraits d’autres livres de référence de chimie qui expliquent que c’est bel et bien comme cela que l’on extrait la concentration moyenne d’un titrage.

Il est triste de voir que certains s’entêtent à juste répéter des « c’est même pas vrai », sans la moindre source à l’appui et pire encore, en considérant que les sources fournies par les autres ne comprennent rien à rien (même lorsqu’il s’agit de la 9e édition d’un livre de référence universitaire).

200.  miniTAX | 14/07/2016 @ 0:53 Répondre à ce commentaire

Diable, vous avez un certain talent pour vous débiner ! Je vous fournis un passage d’un livre de référence mondialement connu où les concentrations moyennes sont calculées comme il le faut, et vous parvenez encore à dire que c’est faux. Ceci dit, il était évident depuis le départ que votre proposition d’excuses était une mascarade.

Cho_Cacao (#190), c’est toi qui colle bêtement un exemple d’application sans comprendre les conditions d’application. La moindre référence scientifique pour étayer mes « affabulations », dis-tu ? Et si tu te renseignais sur les conditions d’échantillonnages par exemple ici : où il est stipulé dès les premières lignes qu’avant de faire bêtement la moyenne de deux concentrations (déterminées sur une même solution, dans les mêmes conditions, et non deux concentrations de deux solutions différentes, faut-il le répéter combien de fois pour que ça rentre enfin dans ta tête ????), on doit d’abord s’assurer que les deux concentrations soient « concordantes » et je cite

Si les valeurs ne concordent pas, recommencer l’étalonnage jusqu’à ce que l’on trouve deux valeurs qui concordent.

. Et seulement à ce moment là, on peut faire une moyenne pour établir l’incertitude des mesures. Il s’agit donc comme on te l’a dit d’un calcul statistique, qui n’est valable que sous certaines conditions très restrictives pour les données d’entrée, ça n’a strictement rien à voir avec une moyenne de deux concentrations de solutions différentes, qui encore une fois n’a aucun sens.

Pour répondre à votre question, la concentration moyenne est, par définition, de 0.095 mol/L dans l’exemple que j’ai choisi. Votre histoire de pondération avec les volumes n’a rien à voir avec le calcul de la concentration moyenne d’échantillons.

Il n’y a jamais de concentration moyenne d’échantillonS, cesse d’affabuler. Il s’agit de concentration moyenne de plusieurs concentrations mesurées sur un seul même échantillon. Donc non, la concentration moyenne de 10mL à 0,1mol/L et 20 mL à 0,09 mol/L est de 0,09333 mol/L et non de 0,095mol/L. Car si on suivait ta « définition » sortie du chapeau, la concentration moyenne de 10mL à 0,1mol/L et de 2 L à 0,09mol/l serait de 0,095mol/L (au lieu de 0,09mol/L), ce qui serait totalement absurde.

Je suis persuadé que non : vous confondez en effet la valeur moyenne d’un échantillonage avec la valeur moyenne qu’on aurait en mélangeant deux solutions de concentration différente, comme on peut le voir avec votre exemple du lait.

je ne confonds rien du tout, c’est toi qui ne comprends pas qu’on critiquait la notion de « température globale » parce qu’il ne s’agit justement pas de valeur moyenne d’UN échantillonnage et donc que faire une moyenne de la température de l’Arctique avec la température des tropiques, de la température des océans avec la température d’un désert est absude. Ton exemple totalement HS de moyenne de concentrations d’un même échantillon montre bien que tu n’a rien compris au film. Soit dit en passant, je n’ai jamais critiqué la notion de température moyenne d’une ville, la température moyenne journalière…, justement parce que c’est en première approximation la mesure d’un même échantillon.