Bulletin des climato-réalistes n° 47

À LA UNE :

– La Contre-COP22 des climato-réalistes les 1er et 2 décembre à Paris

– La fiscalité verte rapporte presque autant que l’impôt sur le revenu… mais pèse sur les ménages modestes

LA CONTRE-COP22 DES CLIMATO-RÉALISTES

Un an après le succès de sa Contre-COP21, l’association des climato-réalistes organise un nouveau rassemblement pour porter un message différent sur la question climatique. L’événement se tiendra

jeudi 1er et vendredi 2 décembre 2016 à Paris.

Claude ALLÈGRE, ancien ministre de l’Éducation nationale et membre de l’Académie des sciences, a accepté de nous faire l’honneur d’une présentation.

Parmi les intervenants aujourd’hui confirmés : Vincent COURTILLOT, Reynald DU BERGER, Christian GÉRONDEAU, François GERVAIS, Sebastian LÜNING, Christopher MONCKTON OF BRENCHLEY, Rémy PRUD’HOMME.

D’autres informations suivront sur les intervenants et les ateliers thématiques.
L’entrée aux deux journées sera libre et gratuite. Pour nous permettre de tout préparer au mieux, merci à ceux qui souhaitent venir de nous l’indiquer dès que possible en adressant un mail à collectifdesclimatorealistes@gmail.com

Au plaisir de se retrouver nombreux très bientôt !

ACTUALITÉS DE LA SEMAINE

La calotte glaciaire du Groenland s’est formée il y a environ 30 millions d’années

Le CNRS rapporte les résultats d’une étude réalisée par le laboratoire de géosciences de Rennes (en collaboration avec des chercheurs anglais) confirmant que l’apparition de la calotte glaciaire du Groenland remonte à 30 millions d’années. De quoi relativiser les annonces récurrentes de l' »inéluctable disparition de la calotte glaciaire » par la presse alarmiste.

Un accord signé pour éliminer les HFC, 14 000 fois plus puissants que le CO2

L’accord signé à Kigali vise la fin progressive de l’usage des hydrofluorocarbures (HFC), des gaz dont l’effet de serre est réputé 14 000 fois plus puissant que le CO2. Selon Le Monde, la réduction de ces émissions-là pourrait éviter jusqu’à 0,5 °C de réchauffement à l’échelle mondiale d’ici à 2100. Et on ne nous avait rien dit… Peut-être parce que l’essor des émissions de HFC a été causé par l’accord de Montréal (1987), qui avait banni les CFC pour sauver la couche d’ozone ?

La « fiscalité verte » rapporte presqu’autant que l’impôt sur le revenu

L’Opinion signale que la fiscalité verte prise au sens large (c’est-à-dire incluant la taxe intérieure sur les produits énergétiques, la TICPE) devrait rapporter cette année la bagatelle de 65 milliards d’euros, soit presque autant que l’impôt sur le revenu (75 milliards d’euros). Sauf que contrairement à ce dernier, cette fiscalité pèse sur les bas revenus. Ainsi, le surcoût en 2016 représente 0,6 % du revenu du premier décile, contre  seulement 0,1 % pour le dixième décile.

Olivier Postel-Vinay sur les cyclones dans Libération

Dans un article de Libération du 18 octobre intitulé « Toujours plus de cyclones ? », Olivier Postel-Vinay tort le cou aux idées reçues sur les cyclones, en écrivant notamment que « le consensus scientifique actuel ne décèle pas de surcroît d’activité des cyclones« . C’est tout à fait exact, et d’ailleurs pas nouveau : même le GIEC dans son rapport spécial sur les événements extrêmes (SREX) n’observe pas d’augmentation de l’activité cyclonique sur une période de 40 ans. Toutes nos félicitations à notre ami Olivier Postel-Vinay pour être ainsi parvenu à énoncer le vrai dans un journal à la pensée climatique d’ordinaire tout ce qu’il y a d’orthodoxe. (Et, par charité, dispensons-nous de revenir sur la pitoyable réponse de Sylvestre Huet dans Le Monde.)

Léonardo Di Caprio : l’arroseur était-il arrosé ?

Dans son documentaire Before the Flood, Leonardo DiCaprio appelle chacun à agir face à l’urgence climatique en changeant ses habitudes de consommation et à voter judicieusement, comme le rapporte entre autres La Nouvelle République. La moraline, ça ne mange pas de pain… sauf que dans le même temps le Fonds Bruno Manser exige que la lumière soit faite sur des paiements douteux en provenance de Malaisie dont aurait bénéficié l’acteur et sa fondation : trois millions de dollars selon Hollywood Reporter. Une plainte a été déposée récemment par le Département de la Justice des Etats-Unis. CBS News livre les détails de cette affaire.

À LIRE

Ils croient que la nature est bonne, par Jean de Kervasdoué

Jean de Kervasdoué, économiste de la santé et professeur émérite au CNAM, vient de publier un de ces ouvrages rafraîchissants et iconoclastes dont il a le secret. En «écologie où les préoccupations les plus justifiées voisinent avec les plus évidentes bêtises, … la confusion des concepts est aussi manifeste, les croyances l’emportent sur la raison, …où l’idéologie prend le masque de la vérité, où les intérêts se cachent sous la bannière de la générosité… Pourquoi ce fossé entre la réalité et sa perception ? »

Climat investigation, de Philippe Verdier, sort bientôt en poche

L’on se souvient que l’ancien directeur du service météo de France Télévisions a été licencié l’an dernier pour son livre climatiquement incorrect à la veille de la COP21. L’ouvrage qui lui a valu cette éviction sort en édition poche le 3 novembre, augmenté d’un chapitre sur les coulisses de son licenciement.

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115 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Usbek | 20/10/2016 @ 18:05 Répondre à ce commentaire

Lettre n°47 en ligne

2.  AlterEgo | 20/10/2016 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

(Et, par charité, dispensons-nous de revenir sur la pitoyable réponse de Sylvestre Huet dans Le Monde.)

Justement, l’article d’Olivier Postel-Vinay et la réponse de Sylvestre Huet mériteraient à mes yeux un développement ici-même.
De ce que j’ai lu chacun se lance des courbes et des graphiques à la tête mais de quelles qualités sont-elles ? Avec mes connaissances limitées en la matière j’ai l’impression qu’elles se valent et que c’est l’interprétation qu’on en fait qui diffère.

3.  nivon | 20/10/2016 @ 20:42 Répondre à ce commentaire

Suite à l’accord signé à la COP 21, les signataires auront l’occasion de ne pas respecter leur engagement, prétextant pour cela l’élimination des HFC qui aura la bonne idée de limiter partiellement le RDC(°) climatique.
Si l’argument n’est pas suffisant, on peut leur faire confiance pour trouver un autre prétexte !
(°) Réchauffement, Dérèglement, Changement.
Climatiquement vôtre. JEAN

4.  Rosa | 20/10/2016 @ 21:49 Répondre à ce commentaire

En quoi « l’apparition de la calotte glaciaire du Groenland il y a 30 millions d’années »
relativise « l’inéluctable disparition de la calotte glaciaire »
Où est le rapport ?

5.  Christial | 20/10/2016 @ 22:44 Répondre à ce commentaire

Sur les HFC, le Monde dit ou répète comme les autres medias mainstream (qui copie qui ?),
la réduction cumulée des émissions mondiales ( des HFC ) pourrait éviter jusqu’à 0,5 °C de réchauffement à l’échelle mondiale d’ici à 2100, et ainsi permettre de réaliser un quart de l’objectif de 2 °C fixé par l’accord de Paris sur le climat.

Comme 1°C est déjà dans les tuyaux, l’impact des HFC d’ici 2100 serait donc du même ordre que celui du CO2 dont la concentration, condition donnée par le GIEC pour tenir l’objectif de 2°C, serait contenue à 450 ppm en 2050.
Pas si satanique le CO2.

6.  the fritz le testut | 20/10/2016 @ 22:53 Répondre à ce commentaire

Rosa (#4),
Rosa , c’est simplement une invitation pour que vous réfléchissiez à ce qui s’est passé dans les trente derniers millions d’années sur Terre ; mais vous pouvez vous limiter à 200 000 ans , cela sera suffisant

7.  Gilles des Landes | 21/10/2016 @ 7:31 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#2), Allez voir mon post 1327 sur fil info des sceptiques. Des éléments objectifs également sur des billets que j’ai commis : http://www.affaireclimatique.fr/page5.html ; à propos du « Week-end de la Liberté à Dax, des actes doivent sortir en fin/début d’année, les sources seront toutes mentionnées pour les graphiques.

8.  Cunctator | 21/10/2016 @ 10:36 Répondre à ce commentaire

Que sont les HFC? quelle est leur masse moléculaire? Quelle est leur chimie?
Montent-ils dans la haute atmosphère (s’envoient-ils en l’air)? Bref, tout cela est-il du pipeau?

9.  pastilleverte | 21/10/2016 @ 11:12 Répondre à ce commentaire

Concernant les cyclones, une chose est sûre, c’est la jubilation, pour ne pas dire la jouissance de (presque) tous les médias français, dès qu’un cyclone/ typhon pointe le bout de son nez (et ça tombe bien, c’est la saison !).
J’interprète peut être, mais on croirait lire dans les « pensées » des journalistes qui répercutent les infos à ce sujet : « Pourvu que ce soit un cyclone/typhon bien bien violent et dévastateur », qu’ils ou elles soient ou non des « réchauffistes », d’ailleurs.
A cet égard, le cyclone Matthew, qui a bien été un « bon gros » (pointes à 260 km/h), a « heureusement » (et désolé du cynisme) fait environ 1000 morts en Haïti.
C’est un drame… de plus pour un des pays les plus pauvres du monde, pas encore relevé du séisme de 2010, et dont les systèmes de protection des populations face à de tels événements sont pour le moins embryonnaires.
En revanche, même si il a fait des dégâts sur la côte sud-est des USA, pas ou peu de victimes humaines (tant mieux !).
En bref (et re désolé pour le cynisme) « Ils/elles » attendant le prochain.
Pour l’Asie, il faut bien noter que « les Philippines », c’est à dire un archipel, sont, malheureusement sur le trajet de la plupart des typhons, ce qui n’est en rien un signe du RCA quand un plus fort que les autres y touche terre en provoquant des dégâts importants tant humains que matériels.
(Dans les Caraïbes, plusieurs îles/pays peuvent se « partager » les cyclones, même si certain(e)s en « bénéficient » plus souvent).

10.  amike | 21/10/2016 @ 11:59 Répondre à ce commentaire

Cunctator (#8), Bonnes questions ! je peux comprendre que le CO2 « fossile » a de nombreux cycles de retour dans l’atmosphere (plantes…). Mais les HFC ?

11.  Géd | 21/10/2016 @ 12:34 Répondre à ce commentaire

Rosa (#4),

Où est le rapport ?

Il n’y en a évidemment pas et vous avez parfaitement raison de vous poser la question.

the fritz le testut (#6),

c’est simplement une invitation pour que vous réfléchissiez

On peut vous retourner le conseil en matière de réflexion.

ce qui s’est passé dans les trente derniers millions d’années sur Terre ; mais vous pouvez vous limiter à 200 000 ans , cela sera suffisant

Même en se limitant à 200 000 ans cela n’a aucun rapport avec ce qui se passe depuis le début de l’ère industrielle, depuis environ 150 ans pour faire simple, c’est à dire depuis que l’homme envoie dans l’atmospère de grosses quantités de gaz à effet de serre.

Votre période de 30 millions d’années ou de 200 000 ans n’a donc aucun rapport avec ce qu’il se passe aujourd’hui et Rosa a bien raison de douter de votre « argumentation ».

12.  Géd | 21/10/2016 @ 12:38 Répondre à ce commentaire

Sur les HFC

Et on ne nous avait rien dit…

Parce qu’on vient de le découvrir…

Pour Usbek apparemment la science doit rester figée et ne jamais évoluer.

13.  Nicias | 21/10/2016 @ 12:48 Répondre à ce commentaire

Christial (#5),

Il y a une ONG écolo derrière ce chiffre bidon de 0,5°C. Les journalistes avait besoin d’un chiffre.

D’ailleurs les « 14000 » fois est bidon aussi. Le HFC 23, le plus « puissant » (et de très loin), a un « potentiel de réchauffement global » 12000 fois supérieur au CO2 selon le GIEC, ce qui correspond aujourd’hui à un forçage radiatif de 0,0043 W/m2. Vous pouvez garder votre manteau.

14.  Jojobargeot | 21/10/2016 @ 12:59 Répondre à ce commentaire

Géd (#11),

« n’a donc aucun rapport avec ce qu’il se passe aujourd’hui

Et que se passe-t-il aujourd’hui?

Attention quand même, je n’accepte que des réponses qui ont été validées par la méthode scientifique, donc qui doivent être vérifiable par l’expérimentation (observation). De la bonne vieille science, celle qui nous permet en ce XXI ème siècle de ne plus avoir à s’éclairer à la bougie. Science Nintendo, consensus, courbes en crosse de hockey et températures torturées par la NOAA, c’est direct poubelle. Bref, une preuve valable répondant au cannons de la vraie science.

15.  tsih | 21/10/2016 @ 14:02 Répondre à ce commentaire

Rosa (#4),

Cela invite peut-être juste ceux qui ont conservé un soupçon de bon sens et de raison à rester plus modestes et plus prudents que les crétins comme […] qui croient dur comme fer ceux qui prédisent sans sourciller la « disparition » d’un truc pareil qui dure depuis 30 millions d’années et qui s’est formé alors qu’on avait probablement quelques 600-700 ppm de CO2 dans l’air…

16.  the fritz le testut | 21/10/2016 @ 14:06 Répondre à ce commentaire

Géd (#11), Jojobargeot (#14),
Mattew 10 000 morts , des broutilles en comparaison des centaines de mille dans le passé ( renseignez vous GED) lointain alors que la population était le tiers ou le quart de celle d’aujourd’hui; et puis que sont les dix mille morts de Haïti par rapport aux dizaines voire centaines de milliers au Yémen, en Syrie, en Irak; sans compter tous les dégâts matériels ; vous croyez pas que le problème est ailleurs que dans le réchauffement climatique et qu’on manipule les masses pour continuer à vendre des armes et rester les plus riches sur Terre ?

17.  Hug | 21/10/2016 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#16),
Hum hum…
Matthew a fait 1000 morts en Haiti et non 10.000. C’est déjà beaucoup.
Les ouragans les plus meurtriers de l’atlantique nord (grand ouragan de 1780 et Mitch en 1998) ont fait environ 20.000 morts, plus récemment le typhon Hayan a tué environ 6000 personnes aux Philippines.

Sinon je suis d’accord que la situation politico-militaire au moyen-orient (les morts s’y comptent effectivement en centaines de milliers) est autrement plus préoccupante que la situation climatique en Haïti ou aux Philippines.

18.  micfa | 21/10/2016 @ 17:52 Répondre à ce commentaire

Dans son livre de 2015 « Voyage à travers les climats de la terre » le climatologue Gilles RAMSTEIN (qui attribue les fluctuations de température surtout aux GES notamment au méthane et au CO2 et que je considère donc comme un réchauffiste) nous dit que la calotte Antarctique s’est formée il y a 34 millions d’années et la calotte du Groenland il y a 2,7 millions d’années et non 30. Qui a tort ? Qui a raison ? Qui croire ? Voilà encore une belle cacophonie qui prouve qu’il y a encore du chemin à faire pour établir une vérité scientifique irréfutable à propos du climat passé et bien sûr à venir. Il dit aussi qu’avant l’englacement les rivages de l’Antarctique étaient couverts de forêts et que le taux de CO2 était alors 3 fois supérieur à celui d’aujourd’hui. Si c’est vrai, la planète y a survécu et on a encore une belle marge.

19.  François | 21/10/2016 @ 21:04 Répondre à ce commentaire

Rosa (#4),
Ce que je comprends, c’est que les catastrophes supposées de l’hypothétique disparition de la calotte glaciaire du Groënland ont apparemment été déjà vécues par la terre pendant très, très, très longtemps et qu’elle les a parfaitement supportées…

20.  Géd | 21/10/2016 @ 21:11 Répondre à ce commentaire

tsih (#15),

les crétins comme […]

Quand on n’a aucun argument valable on fait de l’ad hominem (le crétin on voit bien de qui il s’agit même si le modo a cru bon de supprimer le nom) ou du strawman :

qui croient dur comme fer ceux qui prédisent sans sourciller la « disparition » d’un truc pareil qui dure depuis 30 millions d’années

Aucun scientifique ne prédit la « disparition » de la calotte glaciaire du Groenland avant longtemps. Mais vous confondez peut-être (ça serait étonnant de la part d’un tel génie) la calotte glaciaire du Groenland avec la banquise arctique qui, elle, va disparaitre totalement en septembre bien avant la fin du siècle ; si vous voulez des détails c’est ici.

21.  Géd | 21/10/2016 @ 21:14 Répondre à ce commentaire

François (#19),

les catastrophes supposées de l’hypothétique disparition de la calotte glaciaire du Groënland

Invention des climatosceptiques, cf ma réponse à Tsih.

22.  François | 21/10/2016 @ 21:36 Répondre à ce commentaire

Géd (#21),
Et comment fera la mer, supposée monter de 6m ou plus? (ça, c’est une invention des climato centristes)… A moins qu’ils ne confondent calotte glaciaire et banquise?…

23.  the fritz le testut | 21/10/2016 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

micfa (#18),
L’Antarctique est un continent , le pôle Nord une mer; il y a des tillites crétacées en bordure de l’Antarctique attestant l’existence de glaciers dans cette région lors d’une période très chaude de la Terre ; l’ouverture du passage de Drake entre Antarctique et Amérique du Sud il y a 23 MA a définitivement plongé l’antarctique dans le glaciaire ; pour le pôle Nord , c’est effectivement plus tardif et c’est plus difficile à comprendre et sujet de polémique ; la fermeture de l’isthme de Panama est souvent évoquée , mais c’est assez difficile de relier ceci à un refroidissement arctique , on pencherait plutôt en sens inverse ; personnellement je pencherait plutôt pour des problèmes orbitaux ou inclinaison de l’axe de rotation de la Terre
http://www.whoi.edu/oceanus/fe.....the-arctic

24.  ck66 | 22/10/2016 @ 4:53 Répondre à ce commentaire

Tiens , les chevaliers de l’Apocalypse ne s’embarassent même plus du conditionnel  » la banquise en septembre va disparaitre bien avant la fin du siècle  » … un vœu certainement pieu , peut-être pour pouvoir dire  » j’y étais  » , dans tous les cas , GED , vous faites honneur a m . Serreze , p . Wadhams et consorts , c’est au moins cela que l’on ne va pas vous reprocher , votre foi est inébranlable , pas comme la banquise ( si j’osais ) .

25.  Géd | 22/10/2016 @ 8:08 Répondre à ce commentaire

François (#22),

Et comment fera la mer, supposée monter de 6m ou plus?

D’où tenez-vous cette ineptie ?

Il est prévu que le niveau des mers s’élève d’environ 1 mètre d’ici 2100, et même s’il ne s’élevait que de 50 cm ce serait déjà énorme (une grande partie de l’humanité vit près des côtes, besoin de vous faire un dessin ?)

Pour les 6 mètres vous parlez apparemment de ce qui s’est produit dans le passé, il y a 120 000 ans le niveau des mers était 6 mètres plus haut qu’aujourd’hui, donc comparez 6 mètres en 120 000 ans avec 1 mètre en moins d’un siècle et vous avez l’impact humain expliqué.

ck66 (#24),

un vœu certainement pieu

Cela va prendre une décennie tout au plus, nous serons vite fixés ; par ailleurs je parle bien sûr du mois de septembre, pas de la période hivernale où la banquise se reformera de toute façon (le réchauffement climatique ne va pas abroger les saisons)

26.  tsih | 22/10/2016 @ 9:33 Répondre à ce commentaire

Géd (#20),

Vous vous êtes bien reconnu, tant mieux.

Il vous reste maintenant à reconnaître que en conséquence je ne considère pas comme utile de lire ou discuter avec vous vos « analyses » comme je vous l’ai répété à plusieurs reprises et qu’il est donc inutile tant de m’en adresser que d’essayer de m’y référer ou plus généralement de m’interpeler ici ou ailleurs.

27.  Murps | 22/10/2016 @ 10:40 Répondre à ce commentaire

Géd (#25),

Il est prévu que le niveau des mers s’élève d’environ 1 mètre d’ici 2100

lol
Prévoyez, prévoyez ! Ca mange pas de pain.

28.  tsih | 22/10/2016 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

Murps (#27),

Mais non, il est « prévu » à l’occasion bien plus que ça.

Hansen, l’alarmiste en chef, « prévoit » sans sourciller que ça va monter de 6 pieds dans les 50-150 ans à venir. Rignot de UC Irvine est plus prudent mais « l’idée prévaut » chez beaucoup de scientifiques que 2 ou 3°C de réchauffement feront disparaître complètement les inlandsis.

En fait là encore essentiellement du pipeau. Absolument personne n’en sait fichtrement rien.

29.  Bernnard | 22/10/2016 @ 11:12 Répondre à ce commentaire

Murps (#27),
Hum !
Il n’est pas si sûr que ça ne mange pas de pain quand on voit le nombre de réglementations inutiles et onéreuses sur une prévision hypothétique.
Mais principe de précaution oblige.

30.  micfa | 22/10/2016 @ 11:30 Répondre à ce commentaire

Sur BFMTV, une présentatrice météo un peu illuminée affirmait qu’en 2100, la Méditerranée atteindrait Avignon. Je suppose qu’elle ne faisait que répéter des prévisions de scientifiques. Cette ville étant située à 23m d’altitude et en supposant que la mer arrive sous les ponts cela supposerait une élévation du niveau de 13m en 100ans, soit 1,3m en 10 ans soit 13 cm par an. On se demande comment on peut avancer de pareilles foutaises avec autant d’assurance. Et voilà que maintenant la hausse ne serait plus que de 1m, soit 1cm par an. Encore une belle cacophonie scientifique. Peut-être que dans deux ans ce sera 50cm. Je voudrais bien croire à toutes ces prévisions soit-disant hautement scientifiques, mais le problème, c’est que je fréquente la ville de Sète depuis plus de 30 ans, et lorsque le temps est parfaitement calme, je vois la mer toujours au même niveau alors qu’elle aurait dû grimper de 30cm et commencer à menacer les quais du port. Je ne vois pas non plus les riverains s’alarmer outre mesure face à ce futur cataclysme. Il doit y avoir une erreur quelque part. Peut-être que je dois m’équiper de lunettes spéciales avec des verres verts!

31.  Christial | 22/10/2016 @ 11:40 Répondre à ce commentaire

Géd (#12),
Sur l’effet des HFC sur le climat :

Parce qu’on vient de le découvrir…

Géd, un peu lent comme tout négationniste, j’ai besoin d’explications. Que viennent de découvrir les brillants conseillers scientifiques de nos politiciens :
1) que les HFC ont un potentiel de réchauffement global par effet de serre beaucoup plus puissant que celui du CO2 ?
2) que les émissions de HFC ne cessent de croître depuis la fin des années 80 ? J’aurais la délicatesse de vous dispenser de vous rappeler les sectes à l’origine de ce développement, comment dire, exponentiel (pub!).

32.  Roby Walrus | 22/10/2016 @ 15:42 Répondre à ce commentaire

Christial (#31), « HFC que l’on vient juste de découvrir… » ?

Le discours « climato » est partiel sinon partiale, de la propagande politique, ni pure et ni simple. C’est une vieille histoire qu’il suffit d’explorer sur Wikipedia. Une autre vieille histoire , qui n’est pas celle des pets de ruminants : « Less gas — EPA issues rules to cut methane, volatiles from new oil and gas sites« , Ars Technica, John Timmer, 12 Mai 2016.

Une histoire sans fin !

33.  François | 22/10/2016 @ 15:50 Répondre à ce commentaire

Géd (#25),
 » D’où tenez-vous cette ineptie « ?
Heureux de vous l’entendre dire. Parce que cette « ineptie » est colportée plus souvent qu’à son tour par tout ce que le dogme du RCA compte de clowns influents. Je vous engage à retrouver les déclarations d’Al Gore, Jouzel et autres Hulots… pas forcément des « scientifiques » (ou appelés tels) mais qui ont portes ouvertes dans les médias, monopolisent la parole sur le sujet et finalement endoctrinent les gens.

34.  CK66 | 22/10/2016 @ 16:38 Répondre à ce commentaire

Murps (#27),
Ben , on peut voir et constater que GED ne sait pas compter , l’annonce d’environ 1 m d’ici 2100 est basée sur la tendance trentenaire d’environ 3.5 mm/an sur les 85 ans à venir …
3.5 x 85 = 1000 , c’est une évidence !!! LOL

35.  Géd | 23/10/2016 @ 2:57 Répondre à ce commentaire

François (#33),

cette « ineptie » est colportée plus souvent qu’à son tour par tout ce que le dogme du RCA compte de clowns influents.

Merci de me fournir la référence des déclarations des clowns en questions qui affirmeraient que le niveau des mers monterait de 6 mètres dans un proche avenir (disons d’ici la fin du siècle)

Pour info Al Gore et Hulot ne sont pas des scientifiques et ont une crédibilité relative, mais il est probable aussi que vous n’ayez pas bien compris leur message, donc cherchez plutôt du côté de Jouzel et de ses collègues climatologues.

Si vous ne trouvez aucune référence valable (i.e. venant d’un scientifique) alors j’ai bien peur que le clown ce soit vous.

Je vais vous aider un peu, pour Jouzel il y a cette référence dont voici un extrait :

Au XXe siècle, le rythme s’est accéléré : + 18,7 cm entre 1901 et 2011 (1,7 mm/an) et + 6,7 cm entre 1993 et 2014, avec des différences d’une région à l’autre.

Et

Selon les chiffres du Giec, entre les périodes 1986-2005 et 2081-2100, l’élévation du niveau moyen mondial de la mer serait comprise entre 26 et 55 cm pour le scénario le plus optimiste et entre 45 et 82 cm pour le plus pessimiste.

Si vous voulez mon avis c’est mal barré pour me « prouver » que Jouzel ait parlé de 6 mètres (sauf si vous entendez des voix…)

36.  Miesbach | 23/10/2016 @ 8:23 Répondre à ce commentaire

On ne peut évidemment pas comparer une période de 111 ans et une autre de 22 ans. Cela a un nom : désinformation. Le rythme de l’élévation du niveau marin obéit à des cycles dont celui notamment qui correspond à la rotation de l’intersection des plans de l’écliptique et de l’orbite lunaire que l’on appelle encore ligne des noeuds. La durée de ce cycle est de 18,6 ans.Il est donc très facile de trouver des périodes de 25 ans où le niveau monte  » anormalement  » ou à, contrario, des périodes où il diminue. Le SHOM préconise des durées de 60 ans d’enregistrements minimum afin de filtrer les contributions cycliques et irrégulières du signal marégraphique.
Sur l’époque 1916-2015, sur nos côtes de l’Atlantique, l’élévation du niveau marin est de 1,4mm/an, l’accélération de cette élévation est nulle depuis au moins 60 ans.Les gens du SHOM l’admettent eux-mêmes en  »off  » : il n’y a rien d’inquiétant sur nos côtes.
Parler d’élévation de niveau moyen mondial de la mer est un non-sens : cela n’a pas plus de signification que de parler de température moyenne du globe.
Et surtout rien ne prouve aujourd’hui que l’élévation du niveau marin soit liée à la température de l’eau.

37.  Christial | 23/10/2016 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

Nicias (#13),
Le GIEC retient 8 molécules HFC avec un pouvoir de réchauffement global de 794 à 14800 fois celui du CO2.
Les merdias (hommage à MiniTax) n’ont bien sûr retenus que la valeur qui les arrangeaient.
http://www.citepa.org/fr/air-e.....rocarbures

38.  Christial | 23/10/2016 @ 8:52 Répondre à ce commentaire

Géd (#35),

cherchez plutôt du côté de Jouzel et de ses collègues climatologues.

Plus catastrophiste sur ce sujet que le Nobel par auto-attribution, je cherche. Madame son successeur au GIEC, peut-être ?

39.  Christial | 23/10/2016 @ 8:56 Répondre à ce commentaire

Miesbach (#36),

Et surtout rien ne prouve aujourd’hui que l’élévation du niveau marin soit liée à la température de l’eau.

Ni que la température de l’eau des océans (et de l’atmosphère) est due pour l’essentiel à l’homme.

40.  Nicias | 23/10/2016 @ 9:27 Répondre à ce commentaire

Christial (#37),

Oui les médias ne retiennent que le plus gros chiffre.

Citepa.org qui dit que le GIEC dit blablabla.
J’en ai rien a foutre.

Le PRG du HFC 23 à 100 ans (c’est moins à 20 ans ou à 500ans) est de 12400 selon l’AR5, de 14800 selon l’AR4 et de 11700 selon l’AR3.

Le plus haut chiffre est donc de 14800 en 2007 pour le PRG à 100 ans.

Les médias n’allaient évidement pas dire que le PRG des HFC est inférieur à 1 (cas par exemple du HFC 1141 dans l’AR5 quelque soit l’horizon de temps, quand c’est moins de 1 le GIEC ne précise pas de combien).
https://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_Chapter08_FINAL.pdf
(cf tableaux à la fin).

41.  Nicias | 23/10/2016 @ 9:43 Répondre à ce commentaire

Miesbach (#36),

J’espère que vous aurez noté que selon les satellites l’élévation du niveau des mers est parfaitement régulière, ce qui pour ma part m’interpelle…

42.  Imaz-Aizpurua | 23/10/2016 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

François (#22),

Mer : GIEC :
Dans son cinquième et dernier rapport, publié en 2014, le scénario RCP2 .6, d’une hausse moyenne de 1°C d’ici la fin du siècle, entraînerait une montée de la mer jusqu’à 0,61 mètre en 2100, 1,02 mètre en 2500.
Et si une hausse de 6,63 mètres est bien prévue par les experts,
c’est dans le pire des cas: en l’an 2500 dans un scénario RCP8.5.

Journal….
JAIA

43.  Bernnard | 23/10/2016 @ 11:57 Répondre à ce commentaire

Nicias (#41),
Cette vitesse d’élévation moyenne du niveau des océans « vue » par les satellites ne m’interpelle pas en ce qui me concerne, sachant les difficultés pour enlever les variations de niveau parasites et de repère. Il y a une incertitude qui est non maitrisée et devant le chiffre donné, on peut se poser des questions.
De plus, un effet « auto-subjectif » doit dans ce domaine, comme dans d’autres, exister. On trouve ce qu’on aimerait bien trouver dans les études !
Il faut que le temps passe pour mesurer des variations de niveau incontestables. Essayer d’avoir une vitesse d’élévation moyenne instantanée du niveau des océans est pour moi une gageure.
Maintenant, si on ne veut pas attendre, alors il y a le principe de précaution (avec ses risques) que l’on peut mettre en œuvre. C’est pareil pour le « pouvoir réchauffant » du CO2 !

44.  Géd | 23/10/2016 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Christial (#38),

Plus catastrophiste sur ce sujet que le Nobel par auto-attribution

J’attends que vous me fournissiez la preuve de son catastrophisme en ce qui concerne les 6 mètres d’élévation du niveau des mers avant la fin du siècle.
Mais Imaz-Aizpurua vient de vous fournir un indice, c’est 0,61 mètres en 2100 qui sont prévus, soit 10 fois moins, oups !
Et les 6 mètres c’est, dans le pire des cas, pour 2500, en matière de catastrophisme on fait mieux.

45.  Géd | 23/10/2016 @ 12:09 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#43),

Il y a une incertitude qui est non maitrisée et devant le chiffre donné, on peut se poser des questions

C’est peut-être vous qui ne maitrisez pas le sujet, ce n’est pas pour cela que les spécialistes ne le maitrisent pas, eux.
C’est bien de se poser des questions, parfois quand on ne connait pas un sujet c’est mieux de faire confiance à ceux qui savent ; pouvez-vous affirmer que vous connaissez tout sur tout ? Non bien sûr, et quand vous ne connaissez pas quelque chose dites-vous de ceux qui parlent en spécialistes de cette chose qu’ils disent n’importe quoi ?

46.  volauvent | 23/10/2016 @ 12:56 Répondre à ce commentaire

Géd (#45),

Il se trouve qu’il y a quelques années, j’ai assisté à une présentation de Jouzel et son équipe sur ce sujet. C’était dans une réunion institutionnelle organisée par le Ministère de l’Ecologie, mais non accessible au public.
J’ai été agréablement surpris par l’humilité -et l’honnêteté, je dois dire- de la présentation, insistant sur l’incertitude des mesures et des calculs.
Ce qui tranchait d’autant plus sur ce que peut dire Jouzel quand il est devant une caméra.

47.  Bernnard | 23/10/2016 @ 13:19 Répondre à ce commentaire

Géd (#45),
Parlez moi de moyenne d’élévation du niveau marin Je vous écoute!
Moyenner une vitesse, c’est comme les températures.
Je ne pense pas que vous soyez assez scientifique pour faire la part des choses et les comprendre objectivement sauf si vous me démontrez par vos équations (pas celles des autres) que vous maîtrisez le sujet.
À vous de prouver vos dires !
Ensuite parlez moi d’incertitudes de ces mesures et la confiance que VOUS leur accordez. Pas de la confiance qu’on VOUS enfonce dans le crâne et que vous gobez sans problèmes.
Ensuite, on discutera, mais pas dans le vide.
Je ne fais jamais confiance sans données prouvées et vérifiées, sans marges d’incertitudes évaluées.
Dans le doute ne m’abstiens « de croire » ce qu’on me dit. Et j’ai assez vécu et fais de science pour savoir qu’on peut, de bonne foi, avoir tort et se faire guider par ses « croyances » dans des études qui aboutissent en cul-de-sac. Un consensus scientifique sur une donnée quelqu’elle soit n’est pas un fait réel s’il n’est pas démontré sans ambiguïté.
Pour certains, le niveau des mers monte à un endroit de la planète pour d’autres, il baisse à d’autres endroits et on fait une moyenne ! Quelle en est la signification ?

48.  Christial | 23/10/2016 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

Géd (#44),
Géd, fatigue, excès de boisson ou de champignons (c’est la saison) ? Vous confondez, je n’ai jamais évoqué de mon côté des propos de Jouzel ou meme de Valérie Masson-Delmotte sur une élévation du niveau des océans de 6 m. Vous chipotez sur les mots et virgules des autres, soyez donc plus attentifs aux vôtres.
Par contre j’ai suggéré d’aller voir du côté de Valérie Masson-Delmotte qui apporte son crédit à des études soutenant des élévations du niveau des océans bien supérieures à celles retenues dans le dernier rapport du GIEC.
Au fait les HFC ?

49.  Miesbach | 23/10/2016 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

Je voudrais apporter ici quelques précisions concernant les mesures marégraphiques.
Les MCN (marégraphes côtiers numériques) ont une précision de l’ordre de +/- 2cm. Il existe plusieurs technologies, beaucoup d’entre-eux sont dotés d’un transducteur à ultrasons qui émet un court train d’impulsions et détecte le signal réfléchi. Le temps écoulé entre l’émission et la réception du signal permet de déterminer le tirant d’air et d’en déduire la hauteur d’eau. Les incertitudes de mesures sont dues à la variation de la vitesse de propagation du son qui dépend de la température, de l’humidité et de la pression de l’air ainsi qu’au clapot de l’eau malgré le puit de tranquilisation.
La procédure de mesure est la suivante : afin de filtrer houle et clapot résiduels, le MCN enregistre une mesure périodiquement que l’on appelle période d’intégration. Cette durée est généralement d’environ deux minutes. (exemple : si un aller-retour ultrasonore est réalisée toute les 0,5s, au bout de 2 minutes nous aurons 240 échantillons dont la moyenne constituera 1 point de mesure). Cette période de 2 minutes se répète toutes les 10 minutes.On détermine ensuite l’incertitude type-A élargie d’un facteur 2 du point de mesure conformément aux normes en vigueur.

50.  Rosa | 23/10/2016 @ 15:44 Répondre à ce commentaire

La cause est donc entendue ; il n’y a aucun rapport entre « l’apparition de la calotte glaciaire du Groenland il y a 30 millions d’années » et « l’inéluctable disparition de la calotte glaciaire »