Phénomènes climatiques émergents

Pour expliquer ceci en détail, je vais me permettre de reprendre, réchauffer et refondre un passage de mon ancien post “It’s Not About Feedback”, parce qu’il correspond parfaitement à ce dont je parle. Pour comprendre pourquoi les phénomènes émergents sont essentiels à la compréhension du climat, voici l’évolution diurne et nocturne dans l’océan tropical. L’océan tropical est l’endroit où la majorité de l’énergie solaire pénètre l’énorme machine thermique que nous appelons climat. Donc c’est aussi naturellement là où les mécanismes homéostatiques principaux sont situés.

A l’aube, l’atmosphère est stratifiée, avec l’air le plus froid près de la surface. L’inversion nocturne de l’océan va prendre fin. Le soleil est libre de chauffer l’océan. L’air près de la surface tourbillonne de façon aléatoire.

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Figure 4. Conditions moyennes sur l’océan tropical peu après l’aube.

Comme on peut le voir, il n’y a pas de phénomène émergent dans ce régime. En regardant cette scène paisible, on ne pourrait deviner qu’on pourrait être atteint par la foudre d’ici quelques heures… l’émergence fait loi. Le soleil continuant à chauffer l’océan, autour de dix ou onze heures du matin il y a un changement de régime soudain. Un nouveau modèle de circulation remplace le tourbillon aléatoire. Dès qu’un seuil critique d’humidité/température est franchit, des cellules locales de circulation apparaissent partout. Ces cellules transportent la vapeur d’eau vers le haut au niveau local d’élévation de condensation. Ce niveau atteint, la vapeur d’eau se condense en nuages comme montré à la Figure 3.

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Figure 5. Conditions moyennes sur l’océan tropical lorsque la limite de cumulus est franchie.

A noter que ce changement de la zone pour un modèle de circulation organisé n’est pas un changement de rétroaction. Cela n’a rien à voir avec de la rétroaction. C’est un phénomène émergent auto-organisé. Il est basé sur une limite, ce qui veut dire qu’il émerge spontanément lorsqu’un certain seuil est franchi. Sous les tropiques humides “profondes” il y a beaucoup de vapeur d’eau, donc la principale variable du seuil est la température. A noter de plus qu’il y a en réalité deux phénomènes émergents distincts dans le dessin : la circulation de Rayleigh-Bénard qui émerge avant la formation de cumulus, et qui est augmentée et renforcée par l’émergence des nuages.

A noter aussi que nous avons en jeu également un changement d’état, avec évaporation de la surface puis condensation et ré-évaporation en altitude.

Sous ce régime de circulation de cumulus en fin de matinée, le réchauffement de la surface est beaucoup moins important. Une partie de la lumière solaire est réfléchie vers l’espace, donc il y a moins d’énergie qui rentre dans le système. Alors le vent de surface en hausse en raison du modèle de circulation de cumulus augmente l’évaporation, réduisant encore plus le réchauffement de la surface en déplaçant l’énergie latente vers le niveau de saturation/condensation.

Noter que le système s’autocontrôle. Si l’océan est un peu plus chaud, le nouveau régime de circulation démarre plus tôt dans la matinée, et réduit le réchauffement journalier total. Autrement dit, si les océans sont plus frais que d’habitude, les cieux matinaux restent clairs plus longtemps dans la journée, permettant plus de réchauffement. Le système est régulé par le moment d’apparition du changement de régime.

Arrêtons-nous à ce stade de notre examen de la journée tropicale et considérons l’idée de “sensibilité climatique”. Le forçage solaire augmente constamment à mesure que le soleil s’élève dans le ciel. Le matin, avant le début de la circulation de cumulus, le soleil traverse l’atmosphère et chauffe rapidement la surface. Donc la réponse climatique est forte, et la sensibilité climatique est élevée.

Après le début du régime de cumulus, d’un autre côté, une grande partie de la lumière solaire est reflétée vers l’espace. Il reste moins de lumière solaire pour chauffer l’océan. En plus de la réduction de rayonnement solaire, le refroidissement par évaporation est augmenté. Comparée au matin, la sensibilité climatique est beaucoup plus basse. Le réchauffement de la surface ralentit.

Donc nous avons ici deux situations avec des sensibilités climatiques très différentes. Au début de la matinée, la sensibilité climatique est élevée et la température s’élève rapidement avec l’augmentation de l’ensoleillement. A la fin de la matinée intervient un changement de régime vers une situation avec une sensibilité climatique beaucoup plus basse. L’ajout d’énergie solaire supplémentaire n’élève nulle part la température aussi vite qu’auparavant.

Allant plus avant dans la journée, à un certain point de l’après midi il y a une bonne chance que le modèle de circulation de cumulus ne soit pas suffisant pour arrêter l’élévation continue de la température de surface. Lorsque la température excède un certain seuil plus élevé, un autre changement de régime complet prend place. Quelques uns des innocents cumulus mutent soudainement et grossissent rapidement en tours monstrueuses. Le changement de régime met en jeu la génération spontanée de ces moteurs thermiques magiques et indépendamment mobiles qu’on appelle orages.

Les orages sont des machines thermiques à deux carburants. Ils fonctionnent sur un air peu dense. Cet air s’élève et condense l’humidité. La condensation relâche de la chaleur et réchauffe l’air qui s’élève haut dans la troposphère.

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Figure 6. Circulation orageuse d’après midi sur l’océan tropical.

Il y a deux façons d’obtenir de l’air de faible densité. L’une est de le chauffer. C’est comme cela qu’un orage démarre, comme un fort cumulus. Le soleil plus le rayonnement de GES […] se combinent pour chauffer la surface [qui] chauffe l’air. L’air de faible densité s’élève. Lorsque cela devient suffisamment puissant, un orage se forme.

Une fois l’orage déclenché, le deuxième carburant est ajouté au feu – la vapeur d’eau. Contre intuitivement, plus il y a de vapeur d’eau dans l’air, plus celui-ci devient léger. L’orage génère de forts vents autour de sa base. L’évaporation est proportionnelle à la vitesse du vent, donc cela accroît grandement l’évaporation locale.

Ceci naturellement rend l’air plus léger et fait qu’il s’élève plus rapidement, ce qui rend l’orage plus puissant et à son tour accroît la vitesse du vent autour de sa base, ce qui augmente encore plus l’évaporation… un orage est un système qui se régénère, tout à fait comme un feu dans lequel une part de l’énergie est utilisée pour actionner des soufflets qui font que le feu devient encore plus chaud. Une fois démarré, c’est beaucoup plus difficile à arrêter.

Ceci donne aux orages une capacité qui, autant que je sache, n’est représentée dans aucun modèle climatique. Il est capable d’amener la température de surface bien en dessous de la température nécessaire à son démarrage. Il peut se déclencher dans la soirée et tard dans la nuit sur sa combinaison de sources d’énergie thermique et d’évaporation.

Les orages peuvent être vus comme des fuites locales transportant rapidement la chaleur vers la haute atmosphère. Ils refroidissent la surface de différentes façons, avec une combinaison mettant en jeu eau froide, ombre, vent, embruns, évaporation, changements d’albédo et air froid.

Et de même que pour la naissance de la circulation de cumulus, la naissance d’orages se produit plus tôt dans la journée lorsqu’il fait plus chaud, et plus tard (et quelque fois pas du tout) les jours plus froids que d’habitude.

Ainsi de nouveau, nous voyons qu’il n’y a aucun moyen de compter sur une sensibilité climatique moyenne. Plus il fait chaud, moins les watts par mètre supplémentaires chauffent réellement la surface.

A la fin, une fois tous les feux d’artifice des changement journaliers sont terminés, d’abord les cumulus puis les orages déclinent et disparaissent. Il s’ensuit un régime final et de nouveau différent. La principale particularité de ce régime est que, pendant ce temps, l’océan rayonne la quantité d’énergie qu’il a absorbé durant tous les régimes décrits précédemment. Comme le fait-il ? C’est un autre phénomène émergent…

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Figure 7. Conditions prévalant après la dissipation nocturne des nuages diurnes.

Durant la nuit, la surface reçoit toujours de l’énergie des GES. Ceci a pour effet de retarder le début de l’inversion océanique et de la réduction du taux de refroidissement. A noter que l’inversion océanique est de nouveau la circulation émergente de Rayleigh-Bénard. Du fait qu’il n’y a pas de nuages, l’océan peut plus facilement rayonner vers l’espace. De plus, l’inversion de l’océan amène constamment de l’eau nouvelle à la surface, non plus depuis la surface comme durant la journée mais depuis la totalité de la couche supérieure de l’océan.

Il y a quelques points à faire remarquer à propos de l’ensemble de ce système.

Premièrement c’est ce qui se passe sous les tropiques qui sont l’endroit où l’énergie pénètre dans le côté chaud du grand moteur thermique que nous appelons climat.

Ensuite, quelquefois des augmentations de l’énergie entrante sont majoritairement transformées en température. A d’autres moments, les augmentations d’énergie entrante sont majoritairement transformées en travail mécanique (la circulation de l’océan et de l’atmosphère qui transportent l’énergie vers les pôles). Et à d’autres moments, l’énergie en hausse est principalement déplacée des tropiques vers les pôles.

Ensuite, notez que toute cette série de changements est totalement et complètement dépendante de phénomènes émergents basés sur des seuils de température. C’est une erreur de penser qu’il s’agit de rétroactions. C’est plus que la marche d’un ivrogne sur un chemin étroit, les barrières de sécurité ne sont pas des rétroactions – ce sont des lieux où les règles changent. Les diverses limites dans le système climatique sont comme cela – lorsque vous les franchissez, tout change. L’océan avant et après le début de l’inversion sont deux endroits très différents.

Et ceci met en lumière l’une des plus importantes caractéristiques de contrôle du climat – l’heure du début. La quantité d’énergie lâchée par l’océan durant la nuit dépend essentiellement du moment où commence l’inversion. La température de l’après midi tropical dépend du moment où commencent les cumulus, et du moment où démarrent les orages.

Finalement, considérons la difficulté d’analyse ou de modélisation de ce genre de situation. Nous avons un maillage [dans les modèles du climat] qui est nettement plus gros que n’importe quel nuage ou orage. Tout ce que nous avons, les seuls éléments de notre modèle, sont les statistiques moyennes de notre grille. Et le principal système de commande est le timing de l’initiation du phénomène basé sur un seuil qui est inférieur à la taille de votre maillage…

Pensons par exemple à l’humidité moyenne du Pacifique tropical où il y a des orages. Aussitôt que les orages se déclenchent, ils commencent à décharger de l’air sec en hauteur. Cet air sec refroidit et descend dans les zones entre les orages. Donc si vous faisiez la moyenne de l’humidité relative de l’ensemble de l’atmosphère à travers de disons une maille d’un modèle climatique, soit environ 100 miles carrés, vous verriez l’humidité chuter à mesure que les orages se développent.

Mais cet asséchement général de l’air descendant masque ce qu’il se passe réellement. Sous les orages, les vents générés par la tempête accélèrent l’évaporation. L’air sec voisin est apporté, se chargeant à plein d’humidité via l’évaporation en hausse et propulsé vers le haut à des vitesses supérieures à 10 m/sec. En quelques minutes il se trouve au niveau de saturation/condensation (Ndt du fait de l’élévation – baisse de pression – et du refroidissement, c’est le niveau auquel l’air atteint 100% d’humidité relative) où il se condense sous forme de nuages et de pluie.

Il en résulte qu’en dépit du fait que l’ensemble de l’atmosphère s’assèche, en fait, d’énormes quantités d’humidité sont déplacées verticalement par le système. Donc les simples moyennes sont inutilisables. Le système déplace plus d’eau mais l’humidité relative moyenne de l’ensemble de l’atmosphère a diminué.

Donc, accroître l’entrée peut seulement augmenter le débit, plutôt que d’augmenter la température. Toute l’énergie qui atteint l’océan tropical n’est pas immédiatement rayonnée vers l’espace. Une grande quantité est déplacée, via l’océan et l’atmosphère, vers les régions polaires avant de retourner dans l’espace. Cela signifie que l’un des déterminants essentiels de la température, des régions tropicales aussi bien que des régions polaires est le débit d’énergie – quelle quantité d’énergie est déplacée des tropiques vers les pôles. Une fois le système passé en régime orageux, toute l’énergie entrante ne va simplement que faire tourner la roue plus vite, déplaçant plus d’énergie de la surface vers la haute atmosphère, déplaçant plus d’air et d’eau des tropiques vers les régions polaires. Ainsi, au lieu de réchauffer la surface, l’énergie est déplacée vers les hauteurs et vers les pôles.

A nouveau cependant, ces changements de débit rendent la situation difficile à analyser. Le satané système ne reste pas toujours immobile, il répond à tout ce qui arrive. Comment pourrait-on mesurer avec précision la quantité d’énergie déplacée et transformée par un orage ?

Une difficulté supplémentaire est inhérente à la taille du phénomène. L’orage est le moteur thermique naturel le plus commun à la surface de la planète. Mais il est infiniment plus petit que la taille d’une maille de la grille d’un modèle climatique. Il en résulte que les orages ne peuvent tout simplement pas être simulés dans les modèles climatique globaux modernes. Cela signifie qu’ils doivent être “paramétrés”, ce qui, autant que je sache vient du latin et signifie “concocté pour s’adapter aux présupposés du programmateur”. Mais alors que la paramétrisation d’un système simple n’est pas difficile, paramétrer un système comprenant des phénomènes émergents est très difficile à réussir.

En partie, ce problème provient de ce qui rend nécessaire la paramétrisation – la petite taille des orages. Le problème est que ces petits orages refroidissent de petites zones avant même qu’ils deviennent grands. J’ai vu par exemple un orage solitaire dans la matinée, stationnant sur quelque zone chaude de l’océan, sans aucun autre nuage dans le ciel. Il était en train de pomper un point chaud très localisé qui avait persisté durant la nuit, et tant qu’il restait chaud, l’orage restait en place et le refroidissait.

Comment sur la terre peut-on paramétrer ce genre de réponse instantanée à un excès de chaleur ? Les orages éclatent sur les points chauds et les refroidissent en dessous de la température de déclenchement. Et ce genre de réponse proactive rapide incluant du dépassement n’est pas facile à mettre en paramètres.

Et vu que tout ce que vous avez sont des moyennes de maillages, comment pourrez-vous modéliser les changements critiques au moment du déclenchement des divers phénomènes émergents ? Si le cumulus n’apparaît pas au bout d’une heure, ou apparaît une heure plus tôt, cela fait une énorme différence. Et naturellement, les nuages et les orages n’apparaissent jamais hors temps, ils émergent seulement si et quand ils sont nécessaires, parce que leur apparence est régie par les lois immuables du vent, de l’eau, de l’évaporation et de la condensation. Ils ne peuvent se produire tard ou tôt, ils arrivent toujours lorsque le temps est venu. Mais dans les modèles, il n’y a pas d’orages…

Comme je l’ai mentionné plus haut, il existe une gamme de phénomènes climatiques émergents. En général, ils travaillent ensemble pour maintenir la température de la planète dans des limites relativement étroites. Le plus important d’entre eux est le système d’orages tropicaux décrit plus haut. Et il y a quelque chose de vraiment crucial à propos de ce système, quelque chose que vous pourriez ne pas avoir remarqué donc permettez-moi de le répéter. Un contrôle principal sur la température est exercé par le timing et la force du phénomène émergent, nuages et orages en particulier. Maintenant, voici la partie importante. Le moment du jour où se forme un nuage est fonction de la physique régissant les vents, les flots, l’eau, l’évaporation, la condensation et l’air, et la façon dont ils réagissent à la température .

Voici pourquoi cette affirmation est importante. Elle est importante à cause de ce qui manque – il n’est pas fait mention du CO2, parce que le CO2 n’exerce aucun effet direct sur la formation des nuages. Les nuages se forment en réponse à la température et à la pression et autres facteurs, non au CO2.

Donc, s’il y a un brin de forçage additionnel et si la surface est un peu plus chaude, les nuages se forment simplement plus tôt, les orages se forment plus tôt, et l’inversion nocturne de l’océan démarre plus tôt… et cela équilibre le forçage additionnel, exactement comme cela se fait depuis des millions d’années.

Non qu’il s’agisse d’une simple théorie. J’ai montré que d’après les bouées TAO [Tropical Atmosphere Ocean], les jours qui commencent plus froids que la moyenne se terminent plus chauds que la moyenne, et les jours qui commencent plus chauds se terminent plus froids… exactement comme le prévoit cette théorie. Voirici et pour une discussion plus approfondie de l’effet des phénomènes émergents comme on le voit dans les enregistrements des flotteurs TAO.

Maintenant, notez que je n’ai pas dit que ce genre de système incluant des systèmes émergents de contrôle de la température était impossible à modéliser… simplement que c’est difficile. J’ai moi-même fait beaucoup de modélisation informatique, des modèles itératifs ou non-itératifs, et aussi j’ai à la fois écrit et utilisé des modèles basés sur la physique, des modèles économiques, des modèles utilisant des réseaux neutres, des algorithmes d’éducation machine, des modèles d’évolution informatiques, des modèles de marée, j’ai joué à cela dans beaucoup de domaines et de beaucoup de façons. On peut le faire. Mais pas de la façon dont ils le font, parce que leur méthode ne tient pas compte des phénomènes émergents.

L’émergence de nuages et d’orages refroidissant radicalement la surface, plus l’augmentation de la convection et de l’évaporation avec la température, plus le rayonnement thermique s’élevant selon la puissance quatrième de la température, tout se combine pour placer une barrière sérieuse sur le chemin de toute élévation de température. Autant que je puisse le dire, les modèles climatiques n’ont pas une telle barrière. Dans le monde des modèles, augmenter de six ou même de dix degrés se fait sans histoire, les itérations de modèles font ça sans une goutte de sueur.

Mais dans le monde réel naturellement, Murphy conspire avec la nature pour que chaque degré supplémentaire soit de plus en plus difficile à atteindre… et les phénomènes émergents arrêtent non seulement le réchauffement, ils refroidissent activement la surface. Jusqu’à ce que la théorie et les modèles prennent en compte les phénomènes émergents, les modèles continueront à être les miroirs de baraque de foire de la réalité… vous pouvez leur reconnaître une certaine ressemblance avec le climat, mais avec toutes les distorsions, vous ne pouvez les utiliser en aucun cas comme guide.

Une dernière question – comment pourrais-je reconnaître un bon modèle de climat ? Hé bien, dans un bon modèle tous les phénomènes émergents que nous connaissons émergeraient réellement, non via un paramétrage… parce que la libre action de ces phénomènes émergents, les variations et changements de timing et de lieu de naissance sont ce qui contrôle la température, et non le “bouton de commande” du CO2. Ainsi, lorsque le forçage du CO2 augmente d’un watt ou deux, dans un modèle juste les nuages émergeront quelques minutes plus tôt que la moyenne dans les tropiques, et l’équilibre sera restauré. Ce système de contrôle par les phénomènes émergents a très bien fonctionné durant des millions d’années, et il prend en charge de grandes variations de rayonnement chaque jour – il ne serait pas perturbé par quelques watts supplémentaires provenant du CO2.

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51.  Imaz-Aizpurua | 13/12/2016 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

Géd (#46),

Ici, sur ce site, la croyance de base est que
l’homme n’est pas responsable du réchauffement climatique

En ce qui me concerne, électricien, ayant fait de la science
bien avant de faire de technicien
(cf. Munibe 1977, 3-4, page 198 ; Aranzadi)
j’affirme en totale impunité que :
je suis à 97% sûr que l’homme, ni la femme d’ailleurs,
« n’est pas responsable du réchauffement climatique » !

ni Eschenbach, ni Tsih et encore moins le sieur Imaz-Aizpurua
ne sont Galilée ou Einstein

Concernant les « grands » hommes, que nous ne le sommes pas,
(je ne sais pas si je l’ai bien écrit…)
il y a quelques jours, chez l’équivalent de Pour la Science
(Investigación y Ciencia), j’ai écrit (Joxanjel) :

Ne dit-on pas que derrière un grand homme y il a toujours une femme?
Qui lui lave le caleçon ?

Investigación
Bref, humilité et méfiance à tous les 97%…
JAIA

52.  math | 13/12/2016 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

Géd (#48),

Mais mon cher ce qui est affirmé sans preuve peut être démontré sans preuve il me semble.

Si il y avait une preuve scientifique alors le débat n’existerait plus. non ?
Alors sachez accepter les différences hypothèses dans la recherche de la compréhension du fonctionnement du climat en respectant vos interlocuteurs. A moins bien sur que vous pensassiez que l’homme à tout compris sur le fonctionnement du climat terrestre et que le débat est clos.

Personnellement je préfère les gens qui se posent des questions à ceux qui comme vous avalisent la pensée unique dogmatique.

53.  papijo | 13/12/2016 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

Géd (#48),

Quant aux modèles climatiques n’en parlons pas, ils ont le tort de donner des indications sur ce qui nous attend, c’est vraiment insupportable n’est-ce pas ?

Vous êtes sûr de ce que vous écrivez ?

Voici un graphique tiré du dernier rapport du GIEC qui compare (pour une fois) les calculs aux observations. Pourriez vous nous dire ce qu’il signifie pour vous (il représente la vitesse du réchauffement observée par le HADCRUT et calculée dans le cadre CMIP5 exprimée en °C par décennie) et à quel échauffement on (vous peut-être, mais pas moi) devrait arriver en 2100 ?

J’espère que vous n’allez pas nous dire que le GIEC ne publie que des inepties !

54.  scaletrans | 13/12/2016 @ 19:11 Répondre à ce commentaire

tsih (#45),

Il faut quand même remarquer qu’Einstein s’était un peu beaucoup servi des travaux de Poincarré sur la relativité restreinte. Fait largement reconnu dans les pays autres que la France…

55.  tsih | 13/12/2016 @ 19:52 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#54),

Vous avez raison, mais c’est reconnu, tout de même, et il n’y a pas seulement les travaux du grand Poincaré qui l’ont puissamment épaulé. A un moment donné un individu exceptionnel émerge parfois qui, monté sur les épaules de ses prédécesseurs, est capable et ose remettre en cause ce que les autres considéraient comme acquis et allant de soi.
Faire de grandes choses en science n’est au fond rien d’autre que surmonter ses préjugés.
Ensuite Einstein a lui-même beaucoup tâtonné et s’est trompé sur la nature de la mécanique quantique et avec la constante cosmologique par exemple.

56.  BenHague | 13/12/2016 @ 21:03 Répondre à ce commentaire

tsih (#38),

C’est curieux cette manie des marins de faire des phrases ….

Encore une fois je ne fais que proposer d’introduire les articles (pas de les filtrer) et de présenter sommairement l’auteur ( journaliste , blogueur , Scientifique du xxxx , etc ) .

Une autre proposition serait aussi de publier des articles/papiers « rechauffistes » afin de mener une critique constructive et argumentée (quelle est le point faible de l’argumentation, existe t il un papier adoptant une autre position ? pourquoi ? …. ). Parce que re-publier des articles d’autres sites ayant la meme opinion , c’est bien , mais le risque est de tomber dans une chambre d’echo . Je trouve qu’en cela le site de Judith Curry est trés bien …

57.  Nicias | 13/12/2016 @ 21:32 Répondre à ce commentaire

tsih (#50),

Je ne vois pas en quoi le fait de ne pas avoir de formation scientifique empêcherait de rapporter, honnêtement et sans les déformer, les travaux des scientifiques.

sauf bien sûr si au lieu d’être Huet, un réchauffiste pur et dur, c’est Eschenbach, un « climatosceptique » notoire et qui n’a pourtant strictement rien fait d’autre ici.

Mais il n’a pas dit que Eschenbach était décrédibilisé par son cv ! Il est « subtil ». Il n’a fait que poser la question de manière répétée sans y répondre. On imagine que le script est bien conçu. Des « time pass out » ou des « try catch error » ont sans doute empêché le système de planter ou le processeur de surchauffer. Le problème non résolu du cv de Huet conduisant irrémédiablement le ventilo à faire griller l’alim dans le cas contraire, qui sait ?

Il a même reconnu des mérites à un texte de Eschenbach. Fin stratège, capable de battre aux échecs des grand maîtres comme Robert ou Luc, Ged ne pouvait manquer de voir que Eschenbach, qui tapait sur les « 22 vérités » de Bardinet, s’embarquait bêtement dans une lutte contre « son propre camp ». Ged a-t-il compris quelque chose au temps de résidence du carbone dans l’atmosphère ? Nul ne le saurait le dire. Le principe de parcimonie nous dit que non. On a pas besoin de cette hypothèse que rien ne vient étayer.

Enfin Ged nous explique que l’article d’Eschenbach sur l’émergence est douteux car « il remet en cause la validité des modèles climatiques ». Voyez, pas besoin du cv d’Eschenbach pour juger de la qualité de l’article. Ni de ne rien comprendre au sujet d’ailleurs.

Encore une insulte, tsih, pour qui que ce soit, et je vous colle au purgatoire de la pré-modération pour de longs mois.

58.  Nicias | 13/12/2016 @ 21:34 Répondre à ce commentaire

BenHague (#56),

Vos propositions ont quelques mérites et nécessitent un volontaire pour les réaliser.
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais on publie de manière outrageusement fréquente des articles issus du blog de JC.
Bon cordialement, je suis pas forcement au meilleur de ma forme au niveau du management.

59.  Gilles des Landes | 13/12/2016 @ 22:28 Répondre à ce commentaire

Imaz-Aizpurua (#51), faut-il réellement relever face à tant de « négationnisme » ?
D’aucuns sont bien loin de la réalité et sont prêts à toute forme de violence pour faire passer leurs idées.
Je préfère quant à moi rester dans l’objectivité sans entrer dans une stérile et inutile polémique.
A propos, j’espère que le piment d’Espelette n’est pas menacé par le RC(A) ??? avec tout ce qu’on entend aujourd’hui, je m’inquiète…
Adishatz mon ami et bon courage…
ah, comme disait Alphonse … (lequel ?)
« il ne faut pas prendre la vie au sérieux car on n’en ressort jamais vivant »
J’adore…

60.  tsih | 13/12/2016 @ 23:02 Répondre à ce commentaire

Nicias (#57),

Nicias, je ne me contorsionnerai pas avec vous en pretzel. Je suis d’une nature très fruste, vous savez. Je ne m’intéresse ni de près ni de loin à la « subtilité » de « l’argumentation » dont vous parlez, je n’y vois qu’une lamentable tentative de diversion pour cause de vacuité totale du discours au niveau de la seule chose qui compte vraiment, à savoir le fond, comme je l’ai déjà dit.
Un tel comportement quand il m’interpelle personnellement de façon répétée et me fait perdre mon temps ne mérite et ne déclenche de ma part que des insultes et du mépris. Si cela implique un futur séjour au purgatoire voire en enfer ainsi soit-il. L’air est très pur au grand large.

61.  7ic | 13/12/2016 @ 23:18 Répondre à ce commentaire

tsih (#35),

Bof non, les simulations de nuages à très haute résolution sont en accord avec les observations. C’est un peu discuté dans le dernier IPCC (7.2.2). Pour en savoir plus, il va falloir lire autre chose que WUWT.
Quant à l’article de Willis Eschenbach, c’est, sans surprise, une catastrophe.
Vous passez votre temps à raconter n’importe quoi. Ironique, pour quelqu’un qui traite tout le monde de « benêt ».

62.  tsih | 13/12/2016 @ 23:20 Répondre à ce commentaire

BenHague (#56),

Je trouve qu’en cela le site de Judith Curry est trés bien …

Ben ça tombe bien, moi aussi, comme celui de Roy Spencer d’ailleurs et j’y laisse un commentaire ou deux parfois.
J’espère surtout que vous avez bien noté que la position scientifique de ces gens là, comme la mienne d’ailleurs, n’a rien du tout à voir avec et ne rentre pas du tout dans la caricature dans laquelle les réchauffistes les plus enragés aimeraient bien l’enfermer.
Ce qui décuple encore leur fureur.

63.  Géd | 14/12/2016 @ 1:08 Répondre à ce commentaire

math (#52),

Si il y avait une preuve scientifique alors le débat n’existerait plus. non ?

Le débat sur quoi au juste ?

Si vous pensez au rôle prépondérant du CO2 dans le réchauffement climatique le « débat » n’existe que chez les climatosceptiques.

64.  Géd | 14/12/2016 @ 1:15 Répondre à ce commentaire

Nicias (#57),

Ged a-t-il compris quelque chose au temps de résidence du carbone dans l’atmosphère ? Nul ne le saurait le dire. Le principe de parcimonie nous dit que non.

C’est bien de prendre les gens pour des cons en prenant exemple autour de soi, mais ça finit par se voir et ça n’est pas vraiment à votre avantage Nicias.

Je sais parfaitement ce qu’est le temps de résidence du carbone dans l’atmosphère, contrairement à votre ami Bardinet qui est allé se ridiculiser sur WUWT et s’est fait démonter en petits morceaux par bon nombre de commentateurs, dont Willis Eschenbach.

D’ailleurs je n’ai pas souvenir avoir vu grand chose ici sur ce moment épique, essayeriez-vous de cacher la misère de vos petits copains ?

Autrement j’ai bien aimé votre comparaison du cerveau humain avec un ordinateur, on voit l’informaticien qui ressort et ça ressemble fort à du vécu.

65.  Abitbol | 14/12/2016 @ 8:57 Répondre à ce commentaire

Si vous pensez au rôle prépondérant du CO2 dans le réchauffement climatique

Tout comme il n’y a pas de débat au Vatican sur la prépondérance de dieu dans notre existence.
Mais je ne suis pas obligé de payer pour les croyances des chrétiens. Si les réchauffards ne nous taxaient pas, il n’y aurait aucun problème, je les laisserai vivre selon leur croyance.
Le département de l’énergie vient de refuser une « information request » à Trump, on peut espérer un peu de ménage dans les églises climatiques et une loi de séparation type 1905 concernant le RCA.

66.  tsih | 14/12/2016 @ 8:59 Répondre à ce commentaire

7ic (#61),

Bof non, les simulations de nuages à très haute résolution sont en accord avec les observations

Ben voyons.

Comme aimait à le rappeler John Von Neumann:

With four parameters I can fit an elephant, and with five I can make him wiggle his trunk.

Et après les gens s’offusquent parce qu’on les traite de benêts. Là j’ai encore un autre mot qui me vient à l’esprit.

67.  Nicias | 14/12/2016 @ 10:03 Répondre à ce commentaire

7ic (#61),

Bof non, les simulations de nuages à très haute résolution sont en accord avec les observations. C’est un peu discuté dans le dernier IPCC (7.2.2).

Oui c’est dingue ce qu’on arrive à faire avec des paramètres dans un modèle « à très haute résolution » même quand « the fundamen-
tal details of these microphysical processes are poorly understood » (7.2.3).

Ceci dit Tsih parlait des GCM pas de modèles qu’on fait tourner quelques heures avec une résolution de quelques dizaines de m.
Et même si on y arrivait à avoir des ordinateurs assez puissant, et bien on aurait pas les données pour les nourrir.

68.  Nicias | 14/12/2016 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

Géd (#64),

Je sais parfaitement ce qu’est le temps de résidence du carbone dans l’atmosphère

C’est loin d’être démontré mais c’est possible. sauf qu’on s’en fout puisque ce n’est pas une information utile lorsqu’on analyse vos commentaires.

69.  Imaz-Aizpurua | 14/12/2016 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#59),
Climat et Vie…
Vie…

Ne prenez pas la vie trop au sérieux,
de toute façon, vous n’en sortirez pas vivant.
(Bernard le Bovier de Fontenelle [1657-1757])

Parole de Sioux
Climat…

Piment d’Espelette : L’Or rouge se porte bien (06/07/2016)

France 3
Adishatz, agur!
JAIA

70.  7ic | 14/12/2016 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

Nicias (#66),

Non. Tsih ne parlait pas des GCM, mais faisait l’hypothèse que des GCM à la résolution dont on parle existent : « Supposons que par magie l’on puisse disposer d’un ordinateur assez puissant pour réduire la taille du maillage par un facteur 10, 100 ou même 1000 ». Je ne dis pas que si c’était le cas, les incertitudes seraient réduites à 0 (elles seraient significativement réduites). Je ne vous dis pas que tout est compris. Je vous dis juste que vous racontez n’importe quoi.
Concernant votre dernière phrase, là aussi n’importe quoi : un GCM n’est pas « nourrit » par des données (sauf si par là vous pensez à l’insolation, les GES, etc ? Mais dans ce cas, ben, vous racontez quand même n’importe quoi).

71.  7ic | 14/12/2016 @ 10:51 Répondre à ce commentaire

Nicias (#67),
je rajouterai ceci : ce n’est pas parce que tel ou tel processus est mal représenté, qu’on ne peut pas représenter le comportement du système. Tout dépend de l’importance du processus en question. Donc votre citation, sans plus de discussion, c’est du vent. Vous comprenez ?

72.  the fritz le testut | 14/12/2016 @ 12:39 Répondre à ce commentaire

Imaz-Aizpurua (#69),
Salut ,
tes commentaires sont toujours les bien venus
Fritz

73.  the fritz le testut | 14/12/2016 @ 13:52 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#70),
Pour les physiciens qui font le tour du monde
Les théorèmes d’incomplétude de Gödel qui expliquent en fin de compte les phénomènes d’émergence, n’ont cependant toujours pas expliqué la théorie du tout de notre cosmologiste réputé Stephen Hawking qui a toujours besoin d’un créateur pour expliquer la naissance de l’univers à partir de rien
Ce même Stephen qui nous annonce la fin de l’humanité à cause du réchauffement provoqué par elle-même
« Le plus célèbre astrophysicien du monde, Stephen Hawking, vient d’annoncer sur BBC 4 que la plus grande menace pour notre humanité est… elle-même. Les avancées technologiques notamment les robots dotés d’intelligence artificielle et, pêle-mêle, la possibilité d’une guerre nucléaire, le réchauffement climatique, les virus issus de nos manipulations génétiques, peuvent nous faire basculer dans le néant beaucoup plus tôt que prévu, dès les siècles prochains…. Seul espoir pour lui : disperser l’humanité, en premier lieu sur Mars »
Je pense que les physiciens , qu’ils soient astro ou climato physiciens devraient voir leurs limites quand il s’agit de prévoir l’avenir de milieux chaotiques et se résigner à décrire le passé comme le font, avec beaucoup d’humilité , les paléoclimatologues

74.  Imaz-Aizpurua | 14/12/2016 @ 15:49 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#71),
Avec la permission de Nicias,
un hors sujet, quoique…
Pour moi, Stephen Hawking est aussi un
« phénomène émergent », tout comme la naissance
d’une passion pour le climat, pour de gens qui
ne se sont jamais intéressé ni à la science,
ni au passé, puisque pour le climat il faut,
semble-t-il, 30 ans de passé..
S’il n’était pas « accroché » à un fauteuil roulant,
il n’aurait pas « émergé » du « bruit de fond » des
autres physiciens ; parce que, qui s’intéresse
aux étoiles qui finissent en étoiles à neutrons
ou en trous noirs ?
Et, sans le « réchauffement climatique »,
qui se serait intéressé pour Jouzel, Mann, etc.,
noyés dans un « bruit de fond » de scientifiques

de métier que, chaque année, parcourent des milliers
de titres, lisent des centaines de résumés et
s’attardent sur quelques articles

?
(Stephen Jay Gould, 1983, Quand les poules auront des dents)
JAIA

75.  Marco40 | 14/12/2016 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#71), Je pense que c’est typiquement humain (ou de culture judéo-chrétienne?) cette peur de l’inconnue, du lendemain de la maîtrise des sciences.
Elle peut être partiellement fondée du fait de nombreux cas de quasi extinction des espèces vivantes depuis les débuts de la vie sur Terre. Mais je trouve cela profondément pessimiste. Même en allant sur Mars, limitant l’extinction de notre espèce si nous ne pouvions empêcher un cataclysme naturel de se produire, on pourrait ajouter au même chapitre et dire que notre système solaire pourrait rencontrer un trou noir….

76.  the fritz le testut | 14/12/2016 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

Marco40 (#75),
Qu’est-ce que le pessimisme a à voir avec la science ? et les extinctions avec le CO2 où l’activité humaine ; quant aux cataclysmes et l’absorption du système solaire par le trou noir de la voie lactée , je pense que la collision avec la galaxie d’Andromède se passera bien avant

77.  Hug | 14/12/2016 @ 18:50 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#73),

Seul espoir pour lui : disperser l’humanité, en premier lieu sur Mars


Mwouarf, sacré Devin Hawking

78.  Géd | 14/12/2016 @ 18:54 Répondre à ce commentaire

papijo (#53),

Voici un graphique tiré du dernier rapport du GIEC

On peut faire dire n’importe quoi à un graphique tiré de son contexte.

Il y a peut-être des milliers de graphiques dans les rapports du GIEC et vous m’en sortez un sans donner aucune référence, aucun lien, et surtout pas les commentaires qui vont avec, et vous voulez que je vous donne mon avis ?

Quant à la fiabilité des modèles climatiques, les projections de James Hansen en 1988 se portent plutôt bien.

79.  Cdt Michel e.r. | 14/12/2016 @ 19:14 Répondre à ce commentaire

Géd (#77),
Et Sa Suffisance nous met un lien vers le site scientifique de référence du Têtard mouillé. Mouarf !!!
Tout est bon pour nous attirer dans son marécage.

80.  tsih | 14/12/2016 @ 19:47 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#73),

Pour les physiciens qui font le tour du monde

Vous savez ce qu’elle vous dit la marine française ?

Voir la célèbre pièce de Marcel Pagnol.

Après j’ai malheureusement tout de suite calé là:

Les théorèmes d’incomplétude de Gödel qui expliquent en fin de compte les phénomènes d’émergence

Vous ne vous seriez pas endormi à coté du radiateur chauffé aux vilains fossiles ?

81.  Hug | 14/12/2016 @ 19:52 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#79),
Il a tout de même raison de dire que les projections de Hansen se portent bien:

A part le pic de 2016 qui n’avait pas été prévu, le scénario C est remarquablement proche de la réalité de la T° globale donnée par son propre service (GISS).
Euh, on me dit à l’oreillette que:
1. le scénario C, c’est taux de CO2 atmosphérique stabilisé à partir de 2000, alors que le taux de CO2 a en réalité augmenté conformément au scénario B, voire A.
2. la T° globale établie par le GISS souffrirait en plus d’ajustements à la hausse un peu excessifs et que même le scénario C serait au-dessus de la réalité.
On nous aurait menti ? En fait Hansen se serait trompé ?

82.  the fritz le testut | 14/12/2016 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

tsih (#80),

Après j’ai malheureusement tout de suite calé là:

Moi aussi , après les phénomènes d’émergences de Willie et vos commentaires ; je suppose que la Marine Française a fait le tour du monde avant les phénomènes d’incomplétudes , m…., les théorèmes

83.  tsih | 14/12/2016 @ 20:33 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#79),

Ayez pitié de Son (In)Suffisance, elle s’ennuie à mort dans son caniveau et manque cruellement d’amour.

Personne pour lui exprimer toute son admiration devant la profondeur de ses « analyses » et la quintessence de ses « articles » qui consistent courageusement à copier des commentaires de vrais articles ici ou ailleurs pour les coller chez lui et les couvrir de son vomi et de son fiel.

Je propose que l’on fasse preuve de générosité avec Noêl qui approche et qu’on lui rende une courte visite pour déposer chacun un petit commentaire bien aimable.

Cela lui ferait tellement plaisir et après tout bien couvert avec tenue de protection, masque et gants ce ne serait pas la mer à boire.

84.  papijo | 14/12/2016 @ 20:46 Répondre à ce commentaire

Géd (#78),

On peut faire dire n’importe quoi à un graphique tiré de son contexte.
Il y a peut-être des milliers de graphiques dans les rapports du GIEC et vous m’en sortez un sans donner aucune référence, aucun lien, et surtout pas les commentaires qui vont avec, et vous voulez que je vous donne mon avis ?

Et moi qui croyais que le dernier rapport était votre livre de chevet ! Vous trouverez la figure à la page 771 du 9ème chapitre consacré à l’évaluation des modèles

Bien entendu, je vous ai caché que si les modèles sont minables pour prévoir le futur, ils sont bien meilleurs pour prédire le passé ! Dans ce chapitre, vous verrez aussi d’autres figures qui disent comme celle-ci que les modèles n’ont pas prédit le hiatus, mais avec des échelles tellement « travaillées » … qu’il faudrait sortir la loupe pour voir quelque chose !

85.  Cdt Michel e.r. | 14/12/2016 @ 21:10 Répondre à ce commentaire

tsih (#83),

Est-ce bien prudent ?
Ne faudrait-il pas d’abord désinfecter scrupuleusement cet endroit pestilent ? Certains crapauds ne sont-ils pas dangereux ?
Est-ce qu’une tenue NBC complète avec masque anti-gaz serait suffisante ? Avec scaphandre lourd complet peut-être ?
N’étant plus en ordre de vaccinations typhus, para-typhus, tétanos, fièvre jaune et autres, je préfère m’abstenir.

Mais qu’est-ce que je raconte ? Mon fidèle Firefox me dit :
Erreur de chargement de la page

Adresse introuvable
Firefox ne peut trouver le serveur à l’adresse sogeco31.blogspot.fr.

Après de longues recherches, j’ai enfin l’explication.
Mon fichier Hosts contient la ligne suivante :
0.0.0.0 sogeco31.blogspot.com sogeco31.blogspot.fr sogeco31.blogspot.be #Tetard mouille

86.  tsih | 14/12/2016 @ 21:46 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#85),

N’étant plus en ordre de vaccinations typhus, para-typhus, tétanos, fièvre jaune et autres, je préfère m’abstenir.

La fièvre jaune çà irait encore pour moi, mais vous avez raison, oublions ça, j’avais complètement sous-estimé la préparation et l’entraînement nécessaire.

87.  Gilles des Landes | 14/12/2016 @ 22:37 Répondre à ce commentaire

Imaz-Aizpurua (#69), ah, c’était le centenaire Fontenelle… mes études littéraires sont bien loin !
Et Espelette, tiens, je vais peut-être y passer demain pour aller faire un ballade du côté de Dancharrinea ( via les ventas…) ; et tant pis pour mon budget carbone ! Ca fera pousser un peu mieux les arbres du Pays Basque et les Hêtre d’Irati…

88.  Géd | 15/12/2016 @ 1:18 Répondre à ce commentaire

Hug (#81), c’est bien de sortir un graphique de votre chapeau, ce serait mieux si vous donniez la source afin que l’on puisse juger de sa « qualité ».

Quand je montre un graphique je donne toujours la source, apparemment ce n’est une habitude ici.

89.  Marco40 | 15/12/2016 @ 7:30 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#76),

Qu’est-ce que le pessimisme a à voir avec la science ?

C’est justement un problème de biais….

90.  the fritz le testut | 15/12/2016 @ 8:49 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#87),
veinard !

91.  scaletrans | 15/12/2016 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#90),

Mon cher Pays Basque me manque à moi aussi…

92.  AntonioSan | 16/12/2016 @ 6:24 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#87), scaletrans (#91), Ainhoa…

93.  Gilles des Landes | 16/12/2016 @ 8:42 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#92), c’est fait, un petit tour aux ventas et quelques centaines de grammes de CO2 offferts à nos amis Basques au passage…