Phénomènes climatiques émergents

Par Willis Eschenbach

Article paru sur WUWT, traduction par Scaletrans.

Dans un post récent, je décrivais comment l’altération El Niño/La Niña opère comme une pompe géante. Lorsque l’Océan Pacifique devient trop chaud à sa surface, la pompe El Niño/La Niña se met en marche et enlève l’eau chaude du Pacifique, la pompant d’abord vers l’ouest puis vers les pôles. J’ai aussi écrit à propos des dauphins dans un article intitulé “Here There Be Dragons”.

Remplissant une obligation à laquelle je m’étais engagé dans l’article précédent en disant que j’écrirais à propos d’émergence et de climat, permettez-moi de prendre un point de vue plus large sur la situation en notant que El Niño et les dauphins sont tous les deux des exemples de choses que l’on nomme phénomènes “émergents”.

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Figure 1. Mains émergeant du papier…

L’émergence est un concept très important. Les systèmes avec phénomènes émergents opèrent selon des règles radicalement différentes des systèmes simples. Aujourd’hui, je voudrais parler des systèmes émergents, et pourquoi ils doivent être analysés de façon différente des systèmes sans phénomène émergent.

Les exemples de phénomènes émergents qui nous sont familiers comprennent les dunes de sable, le comportement des vols d’oiseaux, les vortex de toutes sortes, les termitières, la conscience, et naturellement la vie elle-même. Les phénomènes climatiques émergents familiers comprennent les orages, tornades, nuages, cyclones, El Niños et tourbillons de poussière.

De façon générale, nous reconnaissons les phénomènes émergents parce qu’ils nous surprennent. Par phénomènes émergents, je veux dire ceux qui ne sont pas directement prévisibles à partir de la configuration sous-jacente et de la physique de la situation. Regardons un termite, si nous ne savions rien à propos des termitières, il n’y a aucune chance que vous puissiez dire “hé, je parie que ces insectes construisent des structures très complexes mille fois plus grandes qu’elles, avec une circulation d’air spéciale pour les maintenir au frais”. Vous ne pourriez en aucun cas imaginer les termitières en regardant les termites. Il s’agit d’un phénomène émergent.

Le phénomène El Niño est un autre excellent exemple d’émergence. En regardant une étendue d’eau comme le Pacifique, il n’y a aucune chance que vous puissiez dire “Hé, je parie que cet océan possède un système naturel complexe qui se déclenche lorsqu’il devient chaud et qui pompe l’eau chaude jusqu’aux pôles”. Vous ne pourriez déduire l’existence d’El Niño de l’existence de l’Océan Pacifique. C’est aussi un phénomène émergent.

Outre leur surprenante émergence depuis l’arrière plan, quelles autres caractéristiques les phénomènes émergents possèdent-ils pour nous permettre de les distinguer d’autres phénomènes non émergents ?

Une propriété commune des phénomènes émergents est qu’ils sont des systèmes fluides éloignés de l’état d’équilibre. Il s’en suit qu’ils doivent évoluer et changer pour survivre. Ils sont mobiles et mutables et non fixes et sans changement. Et à l’échelon local (mais pas globalement évidemment), ils peuvent inverser l’entropie (organiser l’environnement local). En fait, l’autre nom pour les phénomènes émergents est “phénomène auto-organisé”.

Un autre critère de reconnaissance des phénomènes émergents est qu’ils surgissent spontanément lorsque les conditions sont optimales. Ils n’ont pas à être générés artificiellement. Ils se créent eux-mêmes en réponse à des stimuli externes.

Ensuite, ils ont souvent une durée de vie. Par durée de vie je veux dire qu’ils viennent à exister à certains moments et certains lieux, souvent lorsque quelque seuil naturel est dépassé. Ensuite leur existence se prolonge durant un certain temps, et à la fin de cette période, ils se dissipent ou disparaissent.

Autre caractéristique des phénomènes émergents : ils ne sont pas cycliques, ou pseudo-cycliques dans le meilleur des cas. Ils ne se répètent ni ne se déplacent de façon ordonnée ou répétitive. Souvent ils peuvent se mouvoir indépendamment, et lorsque c’est le cas, leurs mouvements sont difficiles à prévoir.

Autre particularité des phénomènes émergents : ils sont souvent basés sur un seuil. Cela veut dire qu’ils émergent rarement en dessous de ce seuil, mais au-dessus, leur nombre s’accroît rapidement.

Autre attribut des systèmes émergents est qu’ils sont souvent associés à des changements de phase dans les fluides en rapport, p. ex. les nuages apparaissent à cause d’un changement de phase de l’eau.

Un dernier attribut des systèmes émergents basés sur des seuils est important dans cette discussion – ils présentent une “sur-réaction ” ou hystérésis (1). Dans la circulation de Rayleigh-Bénard montrée ci-après, cela prend un certain seuil de différence de température du sommet jusqu’à la base pour causer l’émergence du modèle de circulation. Mais une fois la circulation établie, elle persiste même si vous baissez la température bien en dessous du seuil de déclenchement.

Donc ce sont quelques aspects caractéristiques des phénomènes émergents. Ce sont des systèmes fluides éloignés de l’état d’équilibre qui surgissent spontanément, souvent lorsqu’un seuil critique est franchi. Il ne sont pas clairement prévisibles à partir des conditions sous jacentes. Ils se déplacent et se comportent de façon imprévisible, ils sont souvent associés à des changements de phase, et présentent une “sur-réaction“ (hystérésis).

Cependant, tous les systèmes émergents ne sont pas créés égaux. Certains sont ce que nous pourrions appeler de “domaine étendu”. Par exemple, nous avons l’émergence spontanée de circulation naturelle de “Rayleigh-Bénard” dans un fluide chauffé de la base au sommet.

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Figure 2. Circulation de Rayleigh-Bénard. Curieusement, le sens de lecture est du haut en bas de la colonne de droite, puis du haut en bas de la colonne de gauche. A la fin émerge une série organisée de zone surgissant et tombant. Elle se caractérise par des parties étroites montant rapidement, séparées par des parties descendantes plus larges et plus lentes. Légende d’origine : naissance et développement de cellules de convection thermique Rayleigh-Bénard. Noter la régularité des “Bulles” initiales et leur coalescence pour former de plus grandes boucles.

Autre type de système émergent plus complexe qui pourrait être qualifié “d’indépendant”. Des exemples dans le monde climatique sont les orages et les tourbillons de poussière. Contrairement aux phénomènes émergents de domaine étendu, ils sont libres de traîner dans le paysage. Comme tous les systèmes de flux éloignés de l’équilibre, ils s’ajustent et évoluent continuellement pour répondre aux contraintes physiques. Par exemple, les orages se déplacent de préférence vers des zones plus chaudes.

Comme je l’ai dit plus haut, je désire mettre en lumière la différence entre l’analyse de systèmes qui contiennent des phénomènes émergents et ceux qui n’en contiennent pas. Ma thèse est que les systèmes à phénomènes émergents ne peuvent pas être analysés de la même façon que les systèmes sans phénomènes émergents. Le corollaire étant que les modèles climatiques ne sont appropriés que pour les systèmes sans phénomène émergent. Laissez moi vous donner un exemple de chaque sorte de système afin que vous puissiez voir la différence.

Pour le premier système, considérons une plaque de fer plane chauffée dans le vide par le soleil ou autre source. Si la source de chaleur varie, la température de la plaque de fer varie aussi. Cette variation de température avec apport d’énergie est assez régulière et prévisible. Si nous traçons la courbe, nous verrons qu’il n’y a pas d’angles dans la courbe. En outre, plus la plaque de fer reçoit d’énergie, plus elle chauffe, selon une relation mathématique inchangée entre le rayonnement reçu et la température de la plaque de fer. Donc, nous pouvons l’approcher par une ligne droite.

Maintenant, remplaçons la plaque de fer plane par une plaque d’eau fraiche, et nous ajouterons la potentialité de nuages et d’orages comme phénomène émergent. Avec l’eau fraîche, nous voyons au début à peu près la même chose qu’avec la plaque de fer – plus nous ajoutons d’énergie, plus l’eau se réchauffe. Tout est gentiment proportionnel, l’eau se comportant juste comme le fer. (Oui, il y a un million de détails [en plus], mais suivez-moi, c’est un exercice intellectuel).

Mais à un certain moment, une chose curieuse et surprenante se produit. Un seuil est dépassé, et des nuages se forment. Et lorsque cela arrive, ils renvoient une partie de l’énergie entrante vers l’espace. Ainsi nous avons un point d’inflexion dans la courbe énergie entrante/température. Nous ne réchauffons plus aussi vite qu’avant.

emergent-fig-3Toutefois, si l’énergie entrante continue à augmenter, une chose plus surprenante arrive. Une autre limite est franchie et des orages commencent à se former. Ils refroidissent la surface de différentes manières, la plus importante étant par aspiration de l’air chaud de surface via le centre des orages vers les hautes altitudes. Ceci soustrait presque tous les gaz à effet de serre ( H2O et CO2) de la basse troposphère, et permet le libre rayonnement d’énormes quantités d’énergie thermique vers l’espace. Mais ce n’est pas tout, les orages différent radicalement d’une rétroaction parce qu’ils refroidissent la surface bien en dessous du seuil de température de déclenchement d’orage. Cela signifie qu’ils peuvent non seulement ralentir une élévation de température mais la stopper.

Et à ce stade, lorsque les orages commencent à se former, l’eau cesse simplement de se réchauffer. Des accroissements supplémentaires d’énergie se traduisent simplement par des accroissements supplémentaires d’orages et des changements de leur orientation, ce qui fait que la température de surface se réchauffe difficilement après cela.

Maintenant, l’une des affirmations des supporters du RCA est qu’il y a une relation linéaire entre énergie entrante et température. Ils disent que toute augmentation d’énergie entrante doit se traduire par une augmentation de température de surface. En dépit du caractère non linéaire du système, l’affirmation est que, dans un intervalle étroit, une approximation linéaire de la relation entre énergie et température est une représentation très raisonnable de la réalité.

Mais dans la partie orage du régime thermique tropical, il est important de noter que, non seulement la relation entre énergie entrante et température n’est pas linéaire, mais en fait il n’y a pas de relation entre énergie entrante et température. Donc on ne peut même pas la représenter par une relation linéaire. Dans ce régime, les hausses d’énergie entrante sont généralement absorbées par un accroissement du nombre d’orages et une augmentation de l’évaporation et de la convection, laissant seulement de petites variations résiduelles de température.

Donc une raison pour laquelle on ne peut simplement pas coller une approximation linéaire à une relation non linéaire est parce que dans le régime d’orage il n’y a presque pas de relation, non linéaire ou autre, entre énergie entrante et température. Étant donné le nombre de changements de phases de l’eau en jeu dans le système orageux, cela ne devrait être aucunement surprenant – la même situation se produit exactement lorsque l’eau bout. La température de l’eau bouillante ne peut même plus être évaluée en regardant la quantité d’énergie entrant dans l’eau. Le système de l’eau bouillante déplace simplement l’énergie en son sein à un rythme plus élevé, il ne chauffe pas plus. Exactement la même chose se produit dans le régime orageux. Si vous augmentez le rayonnement solaire, tout ce que vous obtenez est plus orages se déplaçant plus rapidement. La surface ne devient pas plus chaude, l’énergie et l’eau circulent juste plus vite.

Il y a une deuxième raison pour laquelle vous ne pouvez pas juste faire une moyenne, notez que la moyenne ne varie pas beaucoup et suppose la linéarité. Le problème est que sous les tropiques, la sensibilité climatique diffère grandement selon l’heure du jour. Voici pourquoi : d’abord, sans référence à quoi que ce soit d’autre ; la sensibilité climatique est une fonction inversement proportionnelle à la température pour plusieurs raisons.

· Le rayonnement est fonction de T^4.

· Les pertes parasites augmentent avec la température

· Les mécanismes émergents de refroidissement (orages, tourbillons de poussière, pluie) sont fonction de la température lorsqu’elle est nettement plus élevée que le seuil d’émergence.

Donc il est clair que la sensibilité climatique est en proportion inverse de la température, chutant lorsque la température augmente. Ce n’est une constante dans aucune acception du mot.

Ensuite, la sensibilité climatique varie en temps et en espace. A l’aube dans les tropiques éminemment critiques où l’énergie entre dans le moteur thermique planétaire que nous appelons climat, la température s’élève rapidement à cause de l’absence de nuages – une forte variation de température par watt (haute sensibilité). A la fin de la matinée, les watts augmentent toujours mais les nuages réduisent fortement l’élévation de température – variation de température par watt plus faible (basse sensibilité). Et en réalité, certaines zones à certains moments peuvent montrer une sensibilité négative, et certaines zones de la planète ne sont pas du tout sensibles au forçage.

Maintenant, la sensibilité climatique moyenne globale, celle que les gens considèrent comme constante, n’est rien de plus que la moyenne de ces sensibilités hautement variables. Mais la moyenne est extrêmement trompeuse parce qu’elle est considérée comme constante ou semi-constante. Dans le monde réel cependant, la sensibilité climatique n’est pas constante en quoi que ce soit. Elle est à la fois inversement proportionnelle à la température et hautement non linéaire.

Par exemple, dans la Figure 3 ci-dessus, la “sensibilité climatique” est considérée comme la pente moyenne de la tendance linéaire reliant température et rayonnement entrant. Comme on peut le voir, si la terre était comme une plaque de fer sans phénomène émergent, une ligne droite approche extrêmement bien la courbe à toute température. Mais dans le monde réel avec eau et nuages, la ligne de tendance ne signifie rien – elle ne représente nullement la véritable sensibilité climatique à quelque température que ce soit.

Le résultat est qu’on ne peut pas juste dire que, parce que la température globale de surface varie peu, on peut la traiter comme une constante. La moyenne n’est pas réelle, c’est une chimère mathématique. Dans le monde réel, nous ne voyons pas de température moyenne. Si la “température moyenne” s’élève d’un degré, et cela se produit de façon uniforme, n’oublions pas que la température matinale est de, disons, 7°C à 8°C, alors que l’après midi elle est de 22°C à 23°C.

Mais la sensibilité climatique et sa variation avec la température sont très, très différentes dans les deux régimes de température du matin et de l’après midi. Cela prend beaucoup, beaucoup plus d’énergie de passer de 22°C à 23°C que de passer de 7°C à 8°C. Donc, le fait que la température moyenne ne varie pas beaucoup est hautement trompeur. En réalité, la dépendance de la sensibilité à la température fait une énorme différence dans la façon dont le système réagit au forçage.

93 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Nicias | 12/12/2016 @ 8:33 Répondre à ce commentaire

Courage, comme toujours avec Willis, c’est un peu long. Mais comme les climatologues n’ont pas l’air de savoir ce que c’est un phénomène émergent, on a pas trop le choix dans les textes à publier.

2.  scaletrans | 12/12/2016 @ 10:24 Répondre à ce commentaire

OOPS

Mains émergeant du papier

3.  amike | 12/12/2016 @ 10:43 Répondre à ce commentaire

J’ai lu il y a quelques temps, un texte qui décrivait les phénomènes d’émergences en prenant comme exemple les algorithmes répétitifs comme la loi de la vie (Conway) : On constate au bout d’un moment, l’apparition d’un ordre imprévu se répétant.

4.  tsih | 12/12/2016 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#2),

Un coup de chapeau pour votre courageux travail de traduction en général et de cet article en particulier qui met très précisément le doigt sur LE problème fondamental et irréductible des modèles numériques du climat.

Maintenant, notez que je n’ai pas dit que ce genre de système incluant des systèmes émergents de contrôle de la température était impossible à modéliser… simplement que c’est difficile.

Par définition même du mot émergent, ce qui est impossible à modéliser en général c’est la prédiction et les propriétés des phénomènes émergents à partir des premiers principes de la physique.
Or le fait que les modèles soient effectivement basés sur les premiers principes de la physique est justement mis en avant par les benêts réchauffistes pour affirmer qu’ils sont fiables et capables de reproduire la réalité.
Il n’en est évidemment justement rien.
Et ceci ne fait que montrer l’ignorance crasse de ceux qui serinent cette ineptie concernant tout ce que la science nous a appris sur l’émergence et les systèmes loin de l’équilibre thermodynamique depuis quelques décennies déjà.

On peut « modéliser » éventuellement les phénomènes émergents en question mais on ne peut justement pas le faire à partir des premiers principes de la physique. On ne peut partir que du niveau supérieur où le principe d’organisation émergent se manifeste (par exemple pour un être vivant de la biologie et non de la physique) et pour cela il faut d’abord le découvrir et en étudier les propriétés par l’observation et/ou l’expérience. Et comme il y a pléthore de tels phénomènes dans le système climatique qui ne sont même pas découverts ou connus ou qui sont tout simplement très mal connus c’est essentiellement mission impossible à l’heure actuelle.

5.  the fritz le testut | 12/12/2016 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

Ils se déplacent et se comportent de façon imprévisible, ils sont souvent associés à des changements de phase,

Je suis ravi d’apprendre que la pluie est un phénomène émergent !

6.  Bernnard | 12/12/2016 @ 12:08 Répondre à ce commentaire

Les phénomènes émergents
Ce sont des empêcheurs de modéliser en rond !
Rendez-vous compte : même un changement de phase est émergeant ! Une sûr-saturation: un peu d’énergie, on passe un seuil et hop ! ça se condense ou ça cristallise!
Comment modéliser ça ?

7.  joletaxi | 12/12/2016 @ 12:18 Répondre à ce commentaire

… et la pression?

ben on s’en tape comme d’hab

pourtant un certain Watt…

8.  the fritz le testut | 12/12/2016 @ 12:50 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#7),

et la pression?

Pas de problème , j’en bois trois quatre par jour !

9.  papijo | 12/12/2016 @ 14:03 Répondre à ce commentaire

tsih (#4),
Un article très intéressant et qui dit de manière très détaillée et habile ce que j’essaie de défendre bien maladroitement, à savoir que les GES n’ont qu’un rôle mineur dans l’évolution des températures de surface, les échanges de type convectif (dans lesquels W Eschenbach ajoute à juste titre la formation des nuages et des orages) restent prépondérants.

10.  zanzibar | 12/12/2016 @ 15:21 Répondre à ce commentaire

Merci de mettre le CV des intervenants. c’est pas mal de savoir si on a à faire à des scientifiques, des journalistes ou autres

11.  Murps | 12/12/2016 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

zanzibar (#10), bonne remarque.

Willis Eschenbach a un CV un peu atypique, c’est le moins qu’on puisse dire, en réalité je ne saurais vous assurer si il est réellement scientifique de formation..

Ceci dit l’article est une vulgarisation de bonne facture sur un sujet scientifique où tout reste à faire.

Je pense que le sujet de l’émergence est étroitement lié à la théorie des catastrophes de R. Thom.

12.  Nicias | 12/12/2016 @ 17:31 Répondre à ce commentaire

zanzibar (#10),

Si vous voulez des renseignements sur le cv des gens, allez sur les sites écolos, chez Foucart, lisez les « marchands de doute » . Allez chez tous les gens qui, incapables de comprendre quoi que ce soit à la science, jugent les articles qu’ils peinent à lire à la couleur des vêtements de celui qui l’a écrit.

13.  Monmon | 12/12/2016 @ 17:47 Répondre à ce commentaire

Magnifique démonstration que la vapeur d’eau est sans doute le moteur de l’émergence et que l’évolution extrème du système est atteint lorsque d’immenses masses d’humidité sont mises en contact avec de l’air gelé très sec qui permet la précipitation de cette humidité sous forme de neige. Alors débute la possibilité d’une autre émergence c’est à dire celle d’une glaciation locale et transitoire de la neige et de sa fonte inéluctable lorsque les apports d’humidité cessent

14.  Monmon | 12/12/2016 @ 18:02 Répondre à ce commentaire

Et pendant ce temps, là le CO2 sert de matière première à l’émergence de la vie en se faisant fourguer 4 hydrogènes ou équivalents contre ses 2 oxygènes, en se dorant au soleil sur la poêle à frire de la chlorophylle.
Vive la bonne vie. Chacun sa route, mais le climat c’est plutôt l’eau.

15.  Bernnard | 12/12/2016 @ 18:22 Répondre à ce commentaire

Monmon (#14),
Oui le CH4 est en ce moment la cible des médias. Il faut bien entretenir l’anxiété !
Et ce sera comme toujours la faute aux hydrocarbures fossile.

16.  Roby W | 12/12/2016 @ 18:45 Répondre à ce commentaire

Murps (#11), Ilya Prigogine et d’autres (comme René Thom, ou Henri Atlan) étaient à la mode quand j’étais jeune étudiant. Je me souviens avoir lu « La fin des certitudes » co-écrit avec Isabelle Stengers, qui depuis a oublié l’épistémologie pour se laisser emporter par la passion du RCA.

17.  Christial | 12/12/2016 @ 19:13 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#15),
En économie on appelerait le CH4 un levier de croissance pour le business des climatologues.
Avec ce que l’homme et les vaches balancent dans l’atmosphère, étonnant qu’on ne soit pas encore tous cuits. Personnellement, malgré les hommes et les vaches, j’aurais plutôt froid le soir dans ma Haute-Savoie.

18.  the fritz le testut | 12/12/2016 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

zanzibar (#10),
Quand vous parlez des intervenants , sortez moi d’un doute , c’est Murps , Nicias , scaletrans …. ou c’est les auteurs mis en ligne par ces derniers e ; car dans ce cas là , vous avez internet à votre disposition

19.  tsih | 12/12/2016 @ 20:21 Répondre à ce commentaire

zanzibar (#10),

Willis Eschenbach n’est pas un scientifique et il n’y a pas besoin de l’être pour écrire cet article qui est juste un article de vulgarisation sur le sujet. En tant que physicien ayant justement travaillé sur ces questions d’émergence il me semble que le but est atteint.

Accessoirement je viens de voir que W. E. est un marin amateur qui a traversé les océans à la voile et je ne suis pas du tout étonné de ça. Les marins ne s’en laissent pas facilement compter par le premier petit terrien venu surtout si c’est un militant réchauffiste. Un exemple national c’est Olivier de Kersauson et il y a bien d’autres marins connus ou moins connus.

20.  scaletrans | 12/12/2016 @ 20:48 Répondre à ce commentaire

La demande de créance scientifique dans le domaine climatique qui est par essence multidisciplinaire est sans objet étant donné le degré de spécialisation dans les différentes disciplines; cela explique d’ailleurs pourquoi des scientifiques honnêtes peuvent être trompés par des arguments échappant à leur domaine de compétence.

21.  Nicias | 12/12/2016 @ 20:51 Répondre à ce commentaire

Je crains que le petit Rom de Zanzibar n’ai pas des capacités intellectuelles suffisantes pour comprendre quoi que ce soit à cet article de Eschenbach. Alors il demande un cv.

22.  Zanzibar | 12/12/2016 @ 21:30 Répondre à ce commentaire

[… Dehors]

23.  papijo | 12/12/2016 @ 21:31 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#15),

Et ce sera comme toujours la faute aux hydrocarbures fossile

Pas seulement, regardez l’image en tête d’un article de la BBC intitulé: Methane surge needs ‘urgent attention’
, mais après tout, ces gens qui se goinfrent de riz, vous ne croyez pas que … bon j’arrête, mais ce genre de langage de la part de la BBC, ça pose quand même problème (ils pourraient au moins réfléchir avant de mettre ce type de photo), même si le corps de l’article consiste simplement à demander des sous pour étudier le cycle du méthane.

24.  Nicias | 12/12/2016 @ 22:10 Répondre à ce commentaire

Les scientifiques sont « surpris » par la brusque hausse du CH4. Mais tout le long des années 2000 ils pédalaient dans la semoule :

An averaged total loss of 632 Tg(CH 4 ) yr –1 is found, by an ensemble of
Atmospheric Chemistry models (Lamarque et al., 2013) leading to an
imbalance of about 45 Tg
(CH 4 ) yr –1 during the 2000s, as compared
to the observed mean growth rate of 6 Tg
(CH 4 ) yr –1


25.  the fritz le testut | 12/12/2016 @ 22:16 Répondre à ce commentaire

Nicias (#21),
J’étais prêt à répondre à Zanslibar 73; mais bon c’est plus la peine

26.  the fritz le testut | 12/12/2016 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

Nicias (#24),
Ca c’est la faute à tous les tremblements de terre et tsunamis qu’on a en ce moment roll:

27.  Cdt Michel e.r. | 12/12/2016 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

Il me paraît utile d’insister sur les unités choisies pour les concentrations de CH4 dans les deux graphes ci-dessus.
Ce sont des ppb (parties par milliard) et des nmol mol^-1 (nanomole/mole) et non des ppm et µmol mol^-1…
1700 à 1800 ppb = 1,7 à 1,8 ppm, ce qui ferait beaucoup moins paniquer.

28.  BenHague | 13/12/2016 @ 0:29 Répondre à ce commentaire

Pour le coup , publier ce genre d’article , c’est vraiment preter le flanc ä la critique . On ne se decrete pas (plus) scientifique. Ce n’est pas vraiment un domaine dans lequel les « autodidactes » ont leur place .. Or cet auteur laisse trés largement planer le doute … Si on commence á melanger les genres ( blogueur, scientifique/chercheur, journaliste, journaliste scientifique, autodidacte …) alors on arrive á la confusion …
Au minimum , il faut introduire l’article en précisant que l’auteur est un « vulgarisateur » ou bien un bloggueur …

29.  Roby W | 13/12/2016 @ 7:42 Répondre à ce commentaire

BenHague (#28), c’est un blogueur « bien connu » qui a écrit de bons articles de vulgarisation ( j’ai trouvé cela : https://wattsupwiththat.com/2010/01/27/floating-islands/ ).

Quant aux phénomènes émergents, il y a eu une « mode » avec des mots clefs comme « émergence » ou « transfert d’échelle » dans les années 80s.

Plus sérieusement, la question se pose de savoir si des phénomènes à petites échelles, trop petits par rapport à la maille des modèles (100km), seraient mal pris en compte par les modèles avec la « Paramètrisation ». Cela concerne les convections locales comme la dynamique des nuages. Des questions similaires existent pour la dynamique des courants marins.

Pour les gouvernements (dont Ségolène) la Science est établie. La seule question qui reste ouverte est celle de la survie de l’Humanité face à la Grande Catastrophe, et donc de déterminer les mesures « couageuses ».

Voilà ce que j’ai compris.

Robert W (vulgarisateur amateur).

30.  Hug | 13/12/2016 @ 9:32 Répondre à ce commentaire

BenHague (#28),
On peut légitimement être méfiant vis à vis des articles d’Eschenbach compte tenu de son CV .
Pour autant, cet article me paraît pas mal du tout. Il me fait penser à cet article d’un authentique scientifique, que j’ai retrouvé sur le blog de steven goddard. Je n’ai pas recherché sur skyfall, mais il avait peut-être été traduit en français.

31.  Hug | 13/12/2016 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Hug (#30),
J’aurai du chercher un peu, il avait bien été traduit sur skyfall: http://www.skyfall.fr/2015/02/.....u-de-noel/

32.  tsih | 13/12/2016 @ 9:45 Répondre à ce commentaire

BenHague (#28),

Au lieu de vous laisser bourrer le mou par des demeurés, arrêtez de juger cet article à travers la qualité de son auteur et jugez-le par le fond, c’est la seule chose qui compte en science. Quand Einstein a écrit les deux papiers qui ont révolutionné la physique en 1905, il n’était rien sur le plan académique, et c’est justement cela qui a favorisé la révolution en question

Je suis physicien, je travaille précisément sur ces questions depuis plus de trente ans et je considère que cet article constitue une introduction convenable au sujet. Je n’y vois pas de confusion ou d’erreur manifeste sur le plan technique et j’ai apporté une petite précision en #4.

Si quelqu’un a une critique sur le fond à apporter je suis tout ouïe et prêt à y répondre.

Pour le moment il n’y en eu aucune et pour cause. Les imbéciles qui sont venus attaquer cet article n’y entendent strictement rien et ne peuvent donc rien faire d’autre que déverser leur fiel sur la qualité « climatosceptique » de l’auteur de l’article. Si l’auteur était réchauffiste il pourrait être aussi crétin qu’eux, écrire tous les articles et les pires conneries ils n’y trouveraient strictement rien à redire.

33.  pastilleverte | 13/12/2016 @ 10:25 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#15),
D’après ce que j’en ai lu/vu/entendu , ils parlent (avec des trémolos d’effroi dans la voix/plume/clavier) des émissions de CH4, ,pas de la concentration, exprimée(able) en ppb, comme le dit très justement le Cdt Michel.
C’est un peu comme pour le CO2 : émissions, et encore, uniquement suite combustion fossiles carbonés = multipliées par 8 ou 10 (selon les calculs/estimations) depuis le milieu du XIX°, et concentration = +43%, en admettant la valeur de 280 ppm de CO2 à la même date initiale.
Qu’en disent les médias ? des émissions qui « explosent », oui, effectivement, and so ?
Signé : un même pas scientifique, ni vulgarisateur.

34.  Murps | 13/12/2016 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

tsih (#32), pas mieux. Cet article est clair et factuel.
Si on y voyait des énormités ça se serait vu.

35.  tsih | 13/12/2016 @ 11:06 Répondre à ce commentaire

Roby W (#29),

… la question se pose de savoir si des phénomènes à petites échelles, trop petits par rapport à la maille des modèles (100km), seraient mal pris en compte par les modèles avec la « Paramètrisation ».

Oui mais ce n’est justement pas simplement ça qui est le problème véritablement « sérieux » qui est soulevé dans cette article. Supposons que par magie l’on puisse disposer d’un ordinateur assez puissant pour réduire la taille du maillage par un facteur 10, 100 ou même 1000. Cela ne lèverait pas la barrière fondamentale soulevée dans cet article qui empêche de simuler la nébulosité et la convection réelle à partir des équations de Navier Stokes et de la thermodynamique, en particulier à cause du phénomène de changement de phase impliqué. On continuerait à « paramétrer », plus finement sans doute, mais… avec a priori plus de paramètres ajustables encore.
La barrière de l’émergence n’est pas une affaire de puissance d’ordinateur et existe déjà partout dans la Physique stricto sensu elle-même. C’est une barrière épistémologique un peu comme celle de la sensibilité aux conditions initiales des systèmes dynamiques chaotiques bien connue ou celle des théorèmes d’incomplétude de Kurt Gödel en Mathématiques.

36.  BenHague | 13/12/2016 @ 11:27 Répondre à ce commentaire

Je n’attaque pas le contenu de l’article (je ne l’ai pas lu) , je n’attaque pas l’auteur (je n’ai pas lu de papier de lui ) . Je fais juste remarquer qu’á des fins de clarté (et aussi d’ethique) , il me semble necessaire de mieux introduire les papiers et leurs auteurs publiés sur le blog. Cela fait notemment partie de la valeur ajoutée du bloggeur . Sinon
1) Il y a un risque grandissant d’une publication involontaire d’un fake ou d’un papier écrit par un rigolo dans son garage
2) Vous pretez le flanc á la critique (justifiée á mon avis)

Vous prenez cet avis personnel pour l’amelioration du site comme vous le souhaitez …

37.  Géd | 13/12/2016 @ 11:35 Répondre à ce commentaire

tsih (#32),

Quand Einstein a écrit les deux papiers qui ont révolutionné la physique en 1905

Comparer Eschenbach à Einstein il fallait le faire, c’est une espèce de point Godwin que vous venez d’inventer là, estampillé Tsih, je pense que vous pouvez le breveter.

Concernant Eschenbach il ne dit pas que des bêtises et je l’ai démontré sur mon blog quand il a proprement démonté votre ami Jean-Pierre Bardinet :

Willis Eschenbach
May 13, 2015 at 10:53 am

Mr. Jean-Pierre Bardinet, thank you for the effort you’ve obviously put into your post. However, I fear to report that I got as far as this one …

4. The lifetime of CO2 molecules in the atmosphere is about 5 years instead of the 100 years said by IPCC. (discussion: p. 10)

… and I started laughing so hard I couldn’t continue. Sadly, you have conflated the average time that an individual CO2 molecule stays in the atmosphere before being replaced (called airborne residence time) with the time it takes the CO2 concentration to return to pre-pulse values after the addition of a pulse of CO2 to the atmosphere (called e-folding time or pulse decay time or atmospheric lifetime).

Vous voyez je sais reconnaitre quand quelqu’un dit quelque chose de sensé.

Par contre dans l’article présent sur l’émergence des phénomènes climatiques, même s’il y a peut-être des choses correctes dans ce qu’il dit les conclusions ne peuvent qu’être sujettes à caution : les papiers publiés par Eschenbach sur le climat sont anecdotiques, ici il remet en cause la validité des modèles climatiques, ce qui a pour effet de vous combler d’aise puisque vous êtes déjà persuadé que les modèles climatiques sont inutiles, en cela pas de surprise venant de votre part.

Quant à « la qualité « climatosceptique » de l’auteur de l’article » elle est avérée et permet au lecteur attentif de se faire une idée de la pertinence de ce qu’il tente d’expliquer.

38.  tsih | 13/12/2016 @ 11:53 Répondre à ce commentaire

BenHague (#36),

Arrêtez vos salades.

Personne n’a prétendu que W. Eschenbach est un scientifique professionnel. Il a une formation scientifique suffisante pour écrire cet article. Point Barre.

Ensuite ça:

Vous prenez cet avis personnel pour l’amelioration du site comme vous le souhaitez …

vous pouvez vous le caler où je pense.

Je vous apprend que je suis ni responsable de ce site ni ne cautionne tout ce qui s’y dit et les vrais responsables font ce qu’ils veulent et jugent bon de faire.

Maintenant si vous souhaitez discuter avec moi et me critiquer ou critiquer un article, une dernière fois, faites le en critiquant le fond

Sinon je ne vous lirai même plus.

39.  joletaxi | 13/12/2016 @ 11:58 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#8),

on parle ici de phénomènes de météo locale

vous avez déjà consulté une carte météo.
moi je n’y vois que des relevés de pression, on se demande pourquoi?

j’avais eu l’occasion de lire une très bonne « étude » des phénomènes cévenoles
essayez toujours d’expliquer ce genre d’évènement par la seule convection par différence de densité.
sinon ,pour la formation des nuages ,dans ce genre de phénomènes, les aérosols, les poussières, les rayons cosmiques, ils font quoi?

40.  Nicias | 13/12/2016 @ 12:04 Répondre à ce commentaire

L’augmentation de la résolution des modèles n’a pas permis de diminuer d’un iota la fourchette de la sensibilité du climat au CO2. Il est probable même que si le « jugement des experts » (les observations) n’était pas là pour cantonner cette fourchette dans des proportions un minimum réaliste, elle aurait mécaniquement augmenté avec l’augmentation de l’offre (plus de modèles différents).

41.  Math | 13/12/2016 @ 13:26 Répondre à ce commentaire

BenHague (#28),
Pour le coup je vous comprend sans vous approuver.

Je me souviens ici même du nombre de fois qu’il était rappelé que Sébastien Huet n’avait pas de formation scientifique par exemple.

Et à l’inverse le nombre de fois que l’on m’a sorti « quoi t’es climato-sceptique, mais t’es pas scientifique tu peux pas juger, écoute et suit ce que le consensus de 97% des scientifiques te dit ».

Finalement chacun reproche au camp opposé la même chose non ? Plus facile de voir la paille dans l’œil du voisin….

42.  Imaz-Aizpurua | 13/12/2016 @ 15:20 Répondre à ce commentaire

Géd (#37),

Comparer Eschenbach à Einstein il fallait le faire

Einstein, en 1905, n’était-il pas un « obscur fonctionnaire?

Les recherches dont Einstein publiait les résultats
en 1905 à Berne étaient si exceptionnelles,
qu’aux physiciens des universités suisses
elles parurent incompatibles avec la tâche assignée
à un obscur fontionnaire de l’Office des Brevets.
(Philippe Frank, 1950, Einstein, Sa vie, son temps)

JAIA

43.  CK66 | 13/12/2016 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

Nicias (#40),
A bon , pourtant …
http://jo.nova.s3.amazonaws.co.....ivity5.png

44.  Jojobargeot | 13/12/2016 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

Géd (#37), Et à part nous parler de la forme, qu’en est-il du fond?
Parce que visiblement l’argument d’autorité semble avoir, à vos yeux, parole d’évangile. Alors que penser de Saint Jouzel, relaps d’une vraie science la glaciologie lui ayant permis de participer à plusieurs expéditions de recherches au Groenland et en Antarctique et dont les conclusions, qu’ils a approuvées en cosignant les articles y relatifs, sont balayées de sa main car n’ayant plus les faveurs de son engagement politique. Bel exemple du respect de la méthode scientifique et magnifique respect pour sa propre carrière au CEA. Cela ne l’étouffe pas non plus de se faire passer pour un Nobelisé. Prix Nobel de la paix seulement, il ne peut quand même pas revendiquer un Nobel nettement plus valorisant, celui de physique. Il ne faudrait quand même pas exagérer en matière de foutage de gueule, ça risquerait de finir par se voir. Quand à la douzaine de climatologue qui font la pluie et le beau temps au sein du GIEC, rien que leur appartenance à ce machin les mets en conflits d’intérêts permanent, ce n’est que l’estampille ONU qui leur permet de survivre depuis près de 30ans, à ce jour aucune preuve résistant à la méthode scientifique ne figure dans le moindre rapport issu de ce bidule aussi inutile que coûteux, quel bilan. Et avec ça la folle du Poitou nous affirme que la science est définie?
Alors VOS climatologue autoproclamés, les arguments d’autorité, le consensus des « climatologues », vous pouvez vous les envoyer en suppositoires et encore, pour enfant.

45.  tsih | 13/12/2016 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

Imaz-Aizpurua (#42),

Evidemment.

Notre benêt de service pontifie fier comme un hidalgo:

Comparer Eschenbach à Einstein il fallait le faire, c’est une espèce de point Godwin que vous venez d’inventer là, estampillé Tsih, je pense que vous pouvez le breveter.

C’est exactement le genre de propos débile et ignare que les plus imbéciles toujours de service quelque soit l’époque (même et surtout dans les académies…) tenaient déjà à l’époque où l’obscur Einstein, complètement inconnu alors, venait de sortir ses papiers… et quand les plus futés de l’époque leur faisaient remarquer (aux inénarrables et éternels imbéciles) l’importance et la pertinence de ce qu’il y avait dans ces articles, à vue de nez comparable à la révolution de Newton.

Comparer cet obscur Einstein qui sort d’on ne sait où à Newton il fallait le faire…

qu’ils pontifiaient déjà aussi fièrement, les benêts d’alors …

Il n’y a qu’une chose dont on est certain qu’elle est vraiment infinie, c’est la connerie humaine, aimait à rappeler le plus célèbre des savants

Accessoirement que cela plaise ou non il se trouve même que les idées « vulgarisées » dans ce malheureux article sont bien peu ou prou aussi « révolutionnaires » que celles de Newton ou d’Einstein.

46.  Géd | 13/12/2016 @ 17:03 Répondre à ce commentaire

tsih (#44),

il se trouve même que les idées « vulgarisées » dans ce malheureux article sont bien peu ou prou aussi « révolutionnaires » que celles de Newton ou d’Einstein

Imaz-Aizpurua (#42),

Einstein, en 1905, n’était-il pas un « obscur fonctionnaire?

Ben voilà, nous y sommes en plein dedans, il s’agit en fait d’une variante de ce que l’on appelle le « syndrome Galilée ».

Mais voilà, ni Eschenbach, ni Tsih et encore moins le sieur Imaz-Aizpurua ne sont Galilée ou Einstein.

Eschenbach, pour la petite histoire, a une formation en psychologie et a occupé une multitude de petits boulots dont…charpentier, masseur, pêcheur ou mécanicien auto !

Quand on a un CV long comme le bras et qu’on a occupé autant de postes et fonctions que lui on peut se poser la question de savoir si on a affaire à un affabulateur professionnel ou a un véritable génie ; Tsih penche pour le génie, je lui en laisse la responsabilité.

47.  tsih | 13/12/2016 @ 17:14 Répondre à ce commentaire

CK66 (#43),

La sensibilité climatique est révisée à la baisse non pas à cause des modèles mais à cause des observations.

Les modèles sont égaux à eux-mêmes depuis 30 ans et ce qu’ils nous apprennent à ce sujet on le connaissait déjà en 1931 sans ordinateur

48.  Géd | 13/12/2016 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

Math (#41),

Sébastien Huet n’avait pas de formation scientifique par exemple

Il s’agit de Sylvestre et non Sébastien Huet.

Je ne vois pas en quoi le fait de ne pas avoir de formation scientifique empêcherait de rapporter, honnêtement et sans les déformer, les travaux des scientifiques.

Vous-même si vous n’êtes pas scientifique rien ne vous empêche de vous informer, sans parti pris, et en faisant un minimum confiance en ce que les scientifiques disent, même si cela heurte vos convictions (religieuses, politiques, économiques, peu importe)

Ici, sur ce site, la croyance de base est que l’homme n’est pas responsable du réchauffement climatique ; de cette croyance découlent toutes les « argumentations » qui tendent à « prouver » que l’homme n’est pas responsable du réchauffement climatique, donc on incrimine le soleil (qui n’y est pas pour grand chose le pauvre) ou on trouve d’autres coupables comme les volcans sous-marins (si si), bref c’est tout sauf le CO2, et surtout tout sauf le CO2 d’origine humaine, vade retro satanas !

Quant aux modèles climatiques n’en parlons pas, ils ont le tort de donner des indications sur ce qui nous attend, c’est vraiment insupportable n’est-ce pas ?

49.  Roby W | 13/12/2016 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

tsih (#35), « La barrière de l’émergence n’est pas une affaire de puissance d’ordinateur » avez-vous écrit.
Oui, certainement.

Je voulais juste préciser qu’il existe aussi une difficulté reconnue (par des contributeurs du GIEC) liée à la maille des modèles.

50.  tsih | 13/12/2016 @ 18:01 Répondre à ce commentaire

Imaz-Aizpurua (#42),

J’ai oublié d’ajouter que personne n’a jamais prétendu que sous prétexte qu’il a écrit un article de vulgarisation Eschenbach est lui-même un « génie ». Ce n’est évidemment pas lui qui est à l’origine des idées développées dans cet article.

Le plus amusant c’est que à l’insu de son plein gré le plus gros de tous benêts jamais vu nous serine maintenant lui-même, dans la foulée et sans sourciller:

Je ne vois pas en quoi le fait de ne pas avoir de formation scientifique empêcherait de rapporter, honnêtement et sans les déformer, les travaux des scientifiques.

sauf bien sûr si au lieu d’être Huet, un réchauffiste pur et dur, c’est Eschenbach, un « climatosceptique » notoire et qui n’a pourtant strictement rien fait d’autre ici.

Dans ce cas notre crétin de service « voit » ce qui le disqualifie pour écrire une article de science. On vit une époque formidable et on ne le répétera jamais assez:

Il n’y a qu’une chose dont on est certain qu’elle est vraiment infinie, c’est la connerie humaine.