5501.  BenHague | 2/02/2020 @ 10:45 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5496),
Je remarque que ni Lindzen , ni Curry , ni Svensmark , ni Spencer, ni Courtillot (ni Rittaud) ne mettent en cause le fait que l’augmentation de la concentration en CO2 est d’origine anthropique …

Sur le plan purement scientifique , ce questionnement est certes légitime (corrélation n’est pas causalité) , mais cela a été tranché , démontré il y a bien longtemps . Ce combat d’arriére garde est donc plutot contre-productif et vaut le sobriquet de terreplatistes á ceux qui le ménent.

Et comme vous le dites, Fritz , d’ou viendrait cette brusque augmentation de CO2 si elle n’est pas anthropique (bien que concommitante de l’ere industrielle?

5502.  phi | 2/02/2020 @ 11:32 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5496),

les isotopes n’autorisent aucune autre origine que le fossile

Non. Pas du tout. Les rapports isotopiques sont simplement compatibles avec ce que nous savons des émissions anthropiques.

L’évolution du taux de CO2 est un autre problème. Si c’était si simple que vous le prétendez, la quantité de carbone augmenterait deux fois plus rapidement que ce qui est observé. Nous ne savons simplement pas quelle est la part de responsabilité humaine.

Cela dit, il me paraît assez raisonnable d’admettre que la plus grande partie de l’augmentation du taux de CO2 est d’origine anthropique.

BenHague (#5501),
C’est juste une affirmation péremptoire de plus de la part des climatologues. Mais je suis d’accord avec vous, comparée à d’autres affirmations péremptoires, celle-là est plus raisonnable et c’est peut-être contre-productif de la combattre.

5503.  Bernnard | 2/02/2020 @ 11:33 Répondre à ce commentaire

BenHague (#5501),
À défaut de démonstration rigoureuse et indiscutable la logique veut que la meilleure hypothèse étayée qu’on puisse avoir à ce jour soit que l’augmentation de la teneur en CO2 que nous observons actuellement est due majoritairement à la combustion des carburants fossiles. Ce n’est pas le problème de fond qui est le réchauffement attribué au CO2. On aura une réponse mieux étayée à cette interrogation le jour (hypothétique) où son arrêtera massivement de brûler les fossiles en gardant à l’esprit que la réponse ne sera probablement pas immédiate.

5504.  BenHague | 2/02/2020 @ 11:36 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#5503),
Tout á fait .

Il est beaucoup plus « disruptif » d’observer l’impact des mesures de reduction d’emission sur la concentration réelle et le cas échéant de faire remarquer que ces mesures c’est du pipeau (tout le monde triche et c’est un jeu de dupe)

5505.  BenHague | 2/02/2020 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

ET un article qui justement attaque lá ou ca fait mal …

https://judithcurry.com/2020/01/31/analysis-of-a-carbon-forecast-gone-wrong-the-case-of-the-ipcc-far/

5506.  MichelLN35 | 2/02/2020 @ 15:42 Répondre à ce commentaire

BenHague (#5501),
phi (#5502),

@BenHague vous dites, répondant à Fritz « Sur le plan purement scientifique, ce questionnement est certes légitime « corrélation n’est pas causalité, mais cela a été tranché, démontré il y a bien longtemps. Ce combat d’arrière-garde est donc plutôt contre-productif et vaut le sobriquet de terreplatistes á ceux qui le mènent. »

Merci pour le « terreplatiste » mais vous ne donnez aucun argument ! Je pense, au contraire que la question a justement été résolue mais complètement à l’inverse de votre avis et pour plusieurs raisons. En voici 3 :

1) l’apport annuel humain de CO2 à l’atmosphère est de 1 à 3% de son contenu total, les échanges annuels naturels entre, océans+vivant vs atmosphère, sont de l’ordre de 28% (Gt de C(CO2)). Il n’y a pas photo. La teneur atmosphérique est de l’ordre de 50 fois inférieure à celle des océans. C’est sorti dans un rapport GICC vers 2007-8 je crois.

2) comme le montre à l’évidence la référence que j’ai donnée plus haut sur le cycle du carbone, (graphique 3.2.12). Des expériences IN VITRO confirmées par des mesures in situ, montrent parfaitement que la teneur (déficit) en d13C du CO2 moléculaire (non ionisé) dissous, le seul qui passe dans la photosynthèse, est commandée strictement par la température de l’eau de dissolution, quelle que soit son origine, mer, condensat liquide (nuages, pluie), liquide intercellulaire … Les teneurs correspondent à des processus physiques et non biologiques
3) en outre, toutes les variations de teneurs atmosphériques en CO2 suivent et ne précèdent jamais en conditions naturelles celles de la température. Ces variations obéissent dans les deux sens à la loi de Henry.

Ces arguments sont peut-être contestables mais résultent tous d’expériences multiples ou d’observations rigoureuses. Les contester sans arguments précis me semble à moi relever de l’obstination. En tout cas, pour moi, contester les arguments au prétexte que cela pourrait nuire à la « cause », c’est de l’antiscience, tout simplement et quand cela revient, comme Fritz vis-à-vis de TL, (+Camille Veyrès, JPBardinet) à nous ranger dans un clan « fasciste », cela sent très mauvais, je l’ai déjà dit, parce que céceluikidikiyè. La seule cause en sciences c’est la vérité.

Dernier point parce qu’il n’a pas été discuté sur skyfall ou bien cela m’a échappé. Depuis quelques mois certains sceptiques travaillent sur les feuilles de calcul WoodForTrees et constatent que les séries de données de T et de CO2 en particulier peuvent être modifiées avec certaines logiques mathématiques et conduire à des inversions de tendance d’évolution récente. Exemple, comment des matheux ou physiciens peuvent-ils interpréter ces résultats https://tinyurl.com/yyepua8t et https://tinyurl.com/y3qdw5kz

5507.  BenHague | 2/02/2020 @ 23:06 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#5506),
Je ne suis pas lá pour vous convaincre .
Je suis personnellement convaincu par les arguments et les éléments de démonstration montrant que l’augmentation de la concentration du CO2 est anthropique. Je constate également qu’aucun des scientifiques majeurs s ‘opposant aux conclusions du GIEC ne remet en cause cela.

Pour vos éléments :
1) Si je ne m’abuse , la concentration de CO2 augmente de 0.8-1% par an (3 ppm). Donc ce n’est pas incompatible avec les émissions anthropiques.
Imaginons que la cause réelle de l’augmentation du CO2 ne soit pas anthropique. Imaginons que cette source soit inactive. Vous semblez donc penser alors que l’ajout exogéne de 1% annuel anthropique serait absorbé par les océans et que l’atmosphére serait « tamponnée » á une valeur constante et invariante. La concentration de CO2 de l’atmosphere ne serait donc pilotée que par la temperature ( on rejoint votre point 3) )

Considérons maintenant cette source faisant augmenter la concentration :
Quel serait le flux exogéne au systeme necessaire pour expliquer cette augmentation ? Puisque 1% vous semble beaucoup trop faible , ce serait combien ? 10-15 % ?
ET vous pensez que l’on serait passé á coté d’une telle source de CO2 ? ….
En résumé :
J’ai une anomalie : l’augmentation de CO2

3) Je ne comprend pas trop pourquoi le point 3) invaliderait la cause anthropique … Je vous assure qu’une source peut faire varier la composition gazeuse d’une atmosphere sans attendre une variation de temperature ….

> J’ai une source : les activités humaines
> J’ai une corrélation temporelle (et meme apparemment dynamique)
> J’ai une compatibilité entre l’augmentation de la masse de CO2 dans l’atmosphere et la masse emise par la dite source
> J’ai une compatibilité au niveau des isotopes .

Moi ca me suffit.

5508.  BenHague | 2/02/2020 @ 23:14 Répondre à ce commentaire

Sinon un article résumant le cycle de carbone.

http://www.drroyspencer.com/20.....sibly-not/

5509.  scaletrans | 3/02/2020 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#5503), BenHague (#5507),
Effectivement, polémiquer sur la part anthropique dans l’accroissement du CO2 dans l’atmosphère n’a pas beaucoup d’intérêt sinon comme disputatio scientifique. Mais quid des effets sur la température et le climat ? Est-on capable de les montrer ? A l’échelle des siècles on ne voit rien. Sur le siècle écoulé, il n’y a rien de probant non plus. Quant aux démonstrations de laboratoire du style de celle de Wood, on est plutôt dans la réfutation.

5510.  phi | 3/02/2020 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

Pour info : https://zupimages.net/up/20/06/ql62.png

5511.  the fritz | 3/02/2020 @ 12:51 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#5509),

Effectivement, polémiquer sur la part anthropique dans l’accroissement du CO2 dans l’atmosphère n’a pas beaucoup d’intérêt sinon comme disputatio scientifique

Bravo

Mais quid des effets sur la température et le climat ?

Encore bravo. Ce qui me dérange c’est que ce soit les mêmes qui en parlent

A l’échelle des siècles on ne voit rien. Sur le siècle écoulé, il n’y a rien de probant non plus.

Il y a quand même une belle corrélation pour laquelle il faut trouver un troisième intrant qui règle l’affaire

Quant aux démonstrations de laboratoire du style de celle de Wood, on est plutôt dans la réfutation.

bravo; entre un labo et l’atmosphère il y a quand des différences

5512.  the fritz | 3/02/2020 @ 14:03 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#5488),
Ca y est , les cigognes sont arrivées en Alsace avec trois semaines en avance ; dans le village voisin j’ai pu repérer 5/6 couple sur des nids et une douzaine de volatiles brassant les airs ; donc toute la smalah est là ; en plus les pouvoirs publics qui barrent les routes aux grenouilles pour pas qu’elles se font écraser par les automobiles sont entrain de remplir les garde manger pour les cigognes dans les fossés bordant les routes aux abords des étangs
https://www.letelegramme.fr/france/alsace-les-cigognes-prennent-leurs-aises-11-07-2018-12024771.php
Alors cela caquette et quéquette à tout va ; le réchauffement est en marche laugh

5513.  Curieux | 3/02/2020 @ 15:57 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5511),

Quant aux démonstrations de laboratoire du style de celle de Wood, on est plutôt dans la réfutation.

bravo; entre un labo et l’atmosphère il y a quand des différences

Bien d’accord, et c’est là toute l’escroquerie : étendre un effet local, « l’effet de serre », du labo en quelque sorte, à l’ensemble de l’atmosphère… Etendre un effet qu’a peu près tout le monde a expérimenté comme étant très chaud, a l’ensemble de l’atmosphère ou il n’est pas perceptible voilà le levier pour faire peur.

5514.  Anecdote | 3/02/2020 @ 15:59 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5512),
Ce soir se termine une série de 4 nuits très douces consécutives dans le nord de la France, en particulier à Paris avec 4 minima > 10°C ce qui n’était jamais arrivé aussi tard dans l’hiver depuis le début des mesures en 1873. En effet, généralement, cette succession de nuits aussi douces se produit plutôt en décembre et début janvier, mais pas en février par inertie thermique de l’océan qui est plus frais en février qu’en décembre (le flux océanique de sud-ouest dure depuis 4 jours – le brassage de l’air empêche tout effet urbain).
Comme je l’écrivais, janvier est record de la Baltique aux confins de l’Oural avec une température moyenne nettement positive de Copenhague et Stockholm à Helsinki et St Pétersbourg et tout juste égale à 0°C à Moscou (une première en janvier depuis au moins le XIXème siècle). Pas de neige à Oslo et Helsinki, une première également depuis le début des observations.
La panne d’AMP de trajectoire directe (scandinave) est l’élément expliquant l’hiver aussi doux en Europe, les branches cycloniques des AMP atlantiques circulant sans entrave jusqu’à l’Oural voire la Sibérie occidentale par moments. Le froid de cette semaine, très relatif, sera bénin et passager.

5515.  Marco40 | 3/02/2020 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

Un hiver bien doux : note de chauffage allégée!
Merde, ces salauds de pauvre vont pouvoir en profiter !

5516.  the fritz | 3/02/2020 @ 20:35 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#5514),
puisqu’on parle de météo , je me souviens d’une nuit de Saint Sylvestre dans les tout début des années 70; quand on est parti au bal , on a entendu qu’il faisait 10 °C à Orly et -5°C à Roissy; en Alsace , dans la plaine il faisait 12°C , à quatre du mat , quand il fallait reprendre la voiture au fond d’une petite vallée , il faisait moins cinq aussi et on a mis une demi heure pour rentrer dans nos 4CV recouvertes de 3 cm de glace
Comment voulez vous que les catastrophes actuelles nous impressionnent

5517.  Rouffi42 | 3/02/2020 @ 20:47 Répondre à ce commentaire

Je m’en souviens aussi de cet épisode
Sinon article sur futura sciences qui me parait débile
Le plancher océanique s’enfonce sous l’effet de la fonte de la banquise ?

5518.  Araucan | 3/02/2020 @ 22:38 Répondre à ce commentaire

Mais qui leur a téléphoné pour leur dire que les grenouilles étaient de sortie ?

5519.  jdrien | 3/02/2020 @ 22:52 Répondre à ce commentaire

Rouffi42 (#5517), j’avais vu, mais ils ont corrigé le titre car l’article parlait des calottes glaciaires

5520.  AlterEgo | 3/02/2020 @ 23:08 Répondre à ce commentaire

En attendant, les premiers modèles avaient raison !
Ce qui m’épate c’est que la puissance de l’UNIVAC 1108 de 1972 doit être du tiers (voire moins) de celle d’un iPhone bas de gamme ; On pourrait donc imaginer pouvoir modéliser le climat depuis chez soi et se prendre pour le GIEC …
Et ce qui m’épate encore plus c’est de constater que CMIP6 utilise des moyens colossaux pour dire peu ou prou la même chose qu’en 1970…

5521.  ppm451 | 3/02/2020 @ 23:38 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#5520),
remarquez, on aurait poursuivi la courbe au crayon sur un graphique des températures de l’époque, on arrivait à une prévision aussi juste (pour la température actuelle) qu’avec beaucoup de calculs… d’ailleurs je suis prêt à parier la température pour dans 10 ans, avec une fenêtre de certitude de ± 1°C 😉 et je veux bien encaisser tout de suite un bon pourcentage des crédits alloués au giec. Non mais !

Pour l’Univac comparé à un iPhone , je mettrais le rapport de capacités non pas au tiers, mais quelque chose comme 100.000 , voire un peu plus, genre 1 million de fois plus

pour l’iPhone bien sûr ! smile

5522.  Araucan | 4/02/2020 @ 9:17 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#5520),
Prédire le climat ou la température ? Il me semble qu’il y a une différence…
Comparé à quelle courbe de température ? ( avec quel niveau de redressement des données ) ?

5523.  phi | 4/02/2020 @ 10:41 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#5520),
Il suffit en fait d’avoir un outil capable de calculer cette grandeur non physique que l’on appelle forçage radiatif. La détermination d’une sensibilité climatique à humidité relative constante en découle assez simplement et elle se situe vers 3 °C. Les grosses puissances de calcul ne font que disperser les résultats autour de cette valeur en prenant diversement en compte une grande quantité de mécanismes que l’on connaît très mal.

Cela dit, les premiers modèles se plantaient tout autant que les plus récents.

Tant que les calculs n’intégreront pas la thermodynamique de l’effet de serre, tant qu’ils reposeront sur de la pseudo-physique, il n’y a strictement rien à en attendre. Ce n’est pas demain que l’on saura modéliser l’effet de serre !

5524.  Anecdote | 4/02/2020 @ 11:44 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5516), d’accord avec vous

5525.  Bernnard | 4/02/2020 @ 15:59 Répondre à ce commentaire

Cherchez l’erreur :
Pour éviter d’émettre un gaz qui est supposé absorber les infrarouges et de retenir de ce fait la chaleur, on invente des panneaux photovoltaiques conçus pour retenir les IR rayonnés par le surface terrestre nocturne pour produire de l’électricité !
https://www.numerama.com/sciences/603526-et-si-les-panneaux-solaires-produisaient-de-lenergie-meme-la-nuit.html

5526.  Snowridge | 4/02/2020 @ 16:43 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#5514), Cet hiver doux est la résultante d’un vortex polaire incroyablement concentré de décembre à maintenant avec un pic de concentration à la mi février. L’indice AO (Oscillation arctique) va battre un record dans le positif detenu par février 1990 et va s’envoler au dela de + 6 alors que par exemple cet indice avait une moyenne de – 4 durant l hiver neigeux et froid en europe en 2009/2010.

https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/daily_ao_index/ao.shtml

Maintenant qu es ce qui explique ce vortex survitaminé qui donne des température froides aux hautes latitudes (Fairbanks termine janvier 5 degrés sous les normes et la banquise arctique a vu son épaisseur grimper comme jamais depuis 30 ans) ?

Tout d’abord nous sortons d’une phase ou l’indice QBO était en phase ouest des vents. or en minimum solaire qui est atteint en 2019/2020 cela donne 3 fois + de chance d avoir un vortex concentré durant l hiver. On rajoute un leger Nino, un PDO positif (c’est dans le pacifique), Une AMO tres positive en 2019 et quasi record en 2015 2016 (associé à l époque à un Nino record et de loin), et enfin un indice record aussi dans l ocean indien (Indice IOD http://la.climatologie.free.fr/iod/iod.htm) au cours de l’Automne qui a lui aussi pour particularité lorsque il est en phase positive de renforcer le jet polaire et le vortex.

Ainsi cette année tout les indices sont favorable a une ultra concentration du vortex polaire et a une douceur record sur les continents de l’hémisphère nord. C’est on le notera à contrario complété des modelés du GIEC qui voient un réchauffement des pôles et donc une déconcentration accrue de celui ci, mais bien sur les réchauffistes utiliseront cet hiver pour prouver leurs prédictions, sans parler du dépotoir qu est devenu le forum d’Infoclimat dans sa partie prévision ou les réchauffistes pullulent sans vergogne, une vrai bande d’idiots utiles des thèses réchauffistes.

La bonne nouvelle c’est que l’hiver prochain ne devrait pas connaitre un vortex aussi concentré, le QBO sera en phase est, couplé à une Nina et un minimal solaire toujours très profond. On se donne rdv l’année prochaine pour l’hiver qui devrait être rigoureux aux basses latitudes, sans pouvoir dire si il le sera pour notre bout de terre qu’est la France. mais les records observés en Russie et Scandinavie disparaîtront complètement, pour sûr avec des réchauffement de la stratosphère qui attaqueront le vortex polaire, chose inexistante cette année.

5527.  ppm451 | 4/02/2020 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#5525),
C’est une blague ; le gars à l’origine voulait sans doute parler de l’effet Peltier (en fait son inverse, mais qui ne permettrait de récupérer qu’une énergie ridicule dans l’exemple donné), et manifestement cette description techni idée formidable a été reprise par un autre, qui en a parlé à un autre, et un journaliste en fin de course nous explique doctement qu’on va gagner de nuit 25% de l’énergie reçue pendant la journée. Mais oui

5528.  Michel Le Rouméliote | 4/02/2020 @ 18:25 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#5514), Hiver doux ? Pas pour les Grecs, alors ! https://www.news247.gr/kairos/ektakto-deltio-kairoy-kryo-chionia-kai-thyellodei-anemoi.7577226.html?utm_source=NEWS24%2F7+Newsletter&utm_campaign=3e265a29a9-EMAIL_CAMPAIGN_2018_03_27_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_11a0ec29ff-3e265a29a9-393622329
La photo du mec à vélo est prise à Thessalonique… Pas besoin de traduction, ils annoncent de la neige, du gel et une belle chute des températures jusqu’en Attique.
En attendant, hier on était la Saint-Blaise et « s’il ne pleut ni ne neige à la Saint-Blaise, en mars le froid en prendra à son aise ». Les anciens se moquaient pas mal du CO2 ou du vortex polaire, ils n’avaient pas de superordinateur à n millions de dollars, mais ils avaient de la mémoire…

5529.  jdrien | 4/02/2020 @ 18:27 Répondre à ce commentaire

ppm451 (#5527),

Un objet froid va capter, absorber, le rayonnement — et alors la chaleur — que lui envoie un objet plus chaud que lui. Un panneau solaire traditionnel obéit à cette mécanique. En étant plus froid que le Soleil, il va en capter la lumière, donc son rayonnement infrarouge,

il va falloir que je révise mes cours de physique rofl

5530.  Bernnard | 4/02/2020 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

jdrien (#5529),
Un vrai gloubi-boulga. On confond allégrement le fait que la chaleur va de l’objet chaud vers le froid ce qui est thermodynamiquement exact avec le rayonnement qui va où il veut !
C’est le drame du modèle (radiatif) qu’on présente pour expliquer l’effet de serre en mettant de coté la thermodynamique. La physique en prend un coup!!. Je ne voudrai pas ranimer le « budilator »!

5531.  JC | 4/02/2020 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

Sur la biodiversité :
Ecoutez l’interview d’Hervé Le Guyader dans l’émission « C’est arrivé demain » du dimanche 2 Février 2020.
A télécharger ici :
https://www.europe1.fr/rss/podcasts/c-est-arrive-demain.xml

5532.  Bernnard | 4/02/2020 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

On atteint un niveau d’inculture scientifique stratosphérique !
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ocean-plancher-oceanique-affaisse-sous-poids-eau-banquise-fond-79419/
Et c’est furura science qui en parle !
On sombre dans l’obscurantisme….. 😞😞😞😞😞

5533.  amike | 4/02/2020 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#5532),
Ce texte en parlait il y a 2 ans : Déformation du fond de l’océan due à la redistribution de masse actuelle et son impact sur les observations du niveau de la mer. Et la page de commentaire : http://www.skyfall.fr/2018/01/.....nt-page-9/

A comparer avec le nouveau de Futuu : Les budgets au niveau de la mer devraient tenir compte de la déformation du fond

PS: Avec le navigateur Chrome, on peut avoir une traduction immédiate de la page, sans passer par un site ou un aperçu :
…une masse océanique croissante devrait déformer le fond de l’océan vers le bas. Cet effet était négligeable jusqu’au début des années 2000, lorsque le changement stérique était le principal moteur des variations de la hauteur de la surface de la mer. Cependant, au cours des dernières décennies, les changements dans la masse océanique ont dépassé les changements stériques et devraient continuer de croître. Par conséquent, la déformation du fond de l’océan (OBD) qui en résulte ne peut plus être considérée comme négligeable. Dans cette étude, nous dérivons l’équation du budget du niveau de la mer à partir de principes fondamentaux pour montrer que l’OBD devrait être inclus, et démontrons qu’elle est au moins aussi importante que les changements de volume des océans profonds.

5534.  Cdt Michel e.r. | 4/02/2020 @ 23:49 Répondre à ce commentaire

amike (#5533),

A comparer avec le nouveau de Futuu : Les budgets au niveau de la mer devraient tenir compte de la déformation du fond

On peut trouver le document complet ICI
C’est un PDF de 21 pages.

Je n’ai fait que le survoler.
Quand j’ai vu la gueule des équations utilisées, j’ai arrêté.

5535.  Nicias | 5/02/2020 @ 8:06 Répondre à ce commentaire

amike (#5533),

« and demonstrate that it is at least as important as deep‐ocean volume changes. »

Bon c’est quand même pas grand chose.
AMHA on est pas près de boucler le budget de la hausse du niveau des mers conne dirait Annie Cazenave.

5536.  Michel Le Rouméliote | 6/02/2020 @ 12:28 Répondre à ce commentaire

Pour ceux qui s’inquiéteraient de la douceur « jamais vue » pour un mois de février sous nos latitudes, suite du temps en Grèce : https://www.news247.gr/kairos/kairos-o-chionias-chtypa-tin-attiki-diakopi-kykloforias-stin-parnitha.7578574.html?utm_source=NEWS24%2F7+Newsletter&utm_campaign=56a0ecacb8-EMAIL_CAMPAIGN_2018_03_27_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_11a0ec29ff-56a0ecacb8-393622329
Traduction : Temps : la neige « frappe » l’Attique. Circulation coupée au mont Parnasse [pas loin d’Athènes…]. L’article précise que les températures sont très basses, jusqu’à -12°6 au Kaïmaktchalan [frontière gréco-macédonienne], les écoles sont fermées en Grèce du nord et il faut les chaînes et équipements d’hiver dans un paquet de régions ! Vivement que ça se réchauffe….

5537.  Anecdote | 6/02/2020 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

Michel Le Rouméliote (#5536),
C’est assez local à l’échelle du continent car, sur le reste de sa partie sud-est (Balkans, etc) le froid est très modéré (en relatif).
En outre c’est un événement éphémère.
A l’opposé, la douceur dont on parle concerne la majeure partie du continent (Russie européenne comprise) sur une durée pluri-mensuelle ; Cela a beaucoup plus de poids.

5538.  Anecdote | 6/02/2020 @ 18:36 Répondre à ce commentaire

Snowridge (#5526),
Désolé, mais je trouve votre analyse quelque peu confuse, notamment car vous vous basez sur un tas d’indices certes connus mais ne constituant pas des causes physiques, mais traduisent des conséquences. Le lien avec l’activité solaire du moment n’est pas clair. Pouvez-vous clarifier ? (Concernant le forum d’Infoclimat je suis d’accord, c’est un concert de pleureuses dès que la neige et le gel font défaut – Personnellement je trouve cet hiver très confortable)

Plus simplement, l’indice « NAO » très fort traduit le déferlement incessant d’AMPs nord-atlantiques massifs du fait du déficit thermique persistant au Groënland et juste à l’ouest du Groënland. Cette source de froid traditionnelle débite particulièrement cet hiver, mais ce n’est pas le premier hiver qu’elle le fait autant (sauf erreur de ma part).
Ce qui marque surtout c’est la quasi-absence d’AMPs de trajectoire scandinave (autrement dit de débit d’air froid par la voie « directe ») qui viendraient s’opposer (au moins partiellement et/ou momentanément) aux AMPs nord-atlantiques, autorisant des périodes de froid significatif en Europe du nord et centrale (et éventuellement occidentale) générant des conflits neigeux au contact des AMPs nord-atlantiques.

Cet hiver, rien de tout cela, comme en témoigne l’absence d’entrave à la circulation vers le nord-est du continent des branches cycloniques des AMPs nord-atlantiques ; Dit autrement, la douceur pénètre sur l’Europe comme dans du beurre, et de façon très répétée.
Ce déséquilibre thermique (absolu et relatif) Est-Canada vs Europe n’est pas nouveau, il est marqué depuis environ 1988. Seulement voilà, il s’aggrave avec le radoucissement de l’Arctique européen qui semble ne plus fournir autant de froid qu’avant, et sans doute également du fait du contexte radoucissant global qui apporte plus d’énergie (sous forme de chaleur latente) avec des conséquences sur l’intensité et la trajectoire des dépressions (plus creuses et déviées davantage vers l’Est).
Toutefois il est difficile d’être affirmatif car plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour une situation donnée : Ainsi l’intensité du creusement d’une dépression dépend de l’énergie de chaleur latente libérée par condensation de l’humidité, mais aussi de la poussée d’air froid (derrière le front froid) et également de la proximité ou non, de l’autre côté (à l’avant), d’un AMP généré antérieurement : Soit 3 paramètres dont il est difficile d’évaluer les contributions respectives…

Climatiquement, si on reprend ces 3 facteurs, voici l’impression que j’ai à la visualisation des cartes de pression de surface des 50 dernières années :
1a) Poussée d’air froid depuis l’outre-Atlantique : en accroissement des années 60 aux années 90, en décroissance ensuite
1b) : Poussée d’air froid côté arctique européen : en forte décroissance
2) Chaleur latente : en accroissement ces 20 dernières années
3) Distance entre AMPs successifs : en accroissement (couloirs d’air doux – flux de sud-ouest – plus larges)
Donc globalement radoucissement, même si localement encore froid (côté arctique canadien et Groënland)

5539.  Snowridge | 7/02/2020 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#5538),

Je ne maîtrise pas le concept des AMP même si je m’ y était intéresse lors de mes études il y a 20 ans. je n’ai plus approfondi le sujet et je me remettrais à relire Le regretté Leroux car ca me donne envie de m’y replonger.

J’évoque l’indice QBO qui est un indice bi annuelle et qui mesure l’orientation des vents stratosphérique entre 20 et 50 km à l’équateur, negatif signie vent orienté à l’est et positif à l’ouest. Cela à un réel impacte lors des minimum ou maximum solaire. la derniere fois qu’il y a eu un vortex aussi concentré c etait en 1990. L’activité solaire etait alors à son maximum, (atteint en décembre 1989) et bien plus élévé que le maximum de 2015 et la QBO etait en phase EST. Lorsque qbo est en phase EST durant un maximum solaire les probabilité d’avoir un vortex concentré avec des phases de réchauffements stratosphériques sont quasi nulles.

Cette année le QBO est en phase OUEST jusqu’en décembre mais en plein minimum solaire très profond dans un cycle 24 amorphe. cela provoque les mêmes conséquences que ci dessus (dans une situation inverse du coup). On rajoute un leger nino et un indice record dans l ocean indien (qui d apres une étude récente à aussi son impacte dansl a concentration du vortex en hiver) et on obtient des ingrédients qui renforcent les probabilités d avoir un vortex très concentré.

L’année prochaine nous seront encore en phase EST et même en plein dedans avec toujours un minimum solaire (celui ci est prévu pour avril ou octobre 2020) avec une nina faible dès cet été. les probabilité d avoir des réchauffement stratosmherique (split event) seront alors autant demultiplié avec pour conséquence des échanges méridiens plus important dans l hémisphère nord et des chances de vagues de froid marquées sur les latitudes plus basses, y compris en Europe de l’ouest. je ne me risquerais pas a faire une prevision pour l hiver 2020/21 en France, mais pour le continent europenne les chances que l hiver 2020/21 soit froid sont vraiment très importantes

5540.  Anecdote | 8/02/2020 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

Snowridge (#5539),
Merci de vos précisions, ces concepts ne me sont pas très familiers, donc je prendrai plus de temps pour m’y plonger.
Sur la forme, votre 3e alinea ressemble à une recette de cuisine smile

5541.  Repied | 11/02/2020 @ 10:19 Répondre à ce commentaire

Murps (#5499),
Votre second article traite de l’énergie noire et non de matière noire, ils le rappellent d’ailleurs à la fin de l’article qu’ils ont fait l’amalgame entre énergie noire et matière noire, c’est une erreur de néophyte, ce n’est pas sérieux…. Je n’y apporterai aucune crédibilité à votre place.

5542.  the fritz | 11/02/2020 @ 16:01 Répondre à ce commentaire

Repied (#5541),
Repied
Il n’y a qu’une force dans le cosmos , c’est la gravité ( merci Newton) et il n’y a qu’une énergie c’est l’énergie cinétique des particules en mouvement (Merci Einstein) ; après , il faut faire une courbette à Georges Lemaître pour avoir fait mettre tout cela en mouvement lors du Big Bang
Concernant les quatre forces , le reste c’est des histoires de composition de la matière , de masse et de distance
Concernant les énergies il y a bien sûr le nucléaire , pour lequel il suffit, quand les conditions s’y prêtent de donner naissance à l’énergie nucléaire.( voir les commentaires dans l’article ci-dessous )
Sinon , il y a bien sûr la possibilité de se rabattre sur l’énergie cinétique des particules en mouvement : je veux bien sûr parler des énergies renouvelables ; atmosphère en mouvement pour les énergies éoliennes et photons en mouvement pour le solaire ; à ce propos j’ai relevé ci-dessous la phrase suivante dans l’article « La force nucléaire faible »
Elle n’agit pas sur les particules immortelles comme l’électron, le photon et le neutrino.
Je ne vais pas parler d’électrons et de neutrinos qui sans doute ressucitent après de longs sommeils , mais concernant les photons : tous les photons qui frappent la Terre sont morts ; ils donnent naissance à d’autres photons ( je ne vais pas discuter des capacités de ces futures générations de photons) , mais de là à parler de photons immortels il y a quand même un pas ; par contre j’aime bien l’attribut de « particule » pour le photon , parce que pour moi , une particule a une masse
J’ai perdu le lien du papier ci-dessous mais vela doit être du wiki

Force nucléaire forte:
C’est celle qui cimente les nucléons dans les noyaux. C’est elle aussi qui associe les quarks 3 par 3 à l’intérieur des nucléons et donne naissance à l’énergie nucléaire. 1 gramme de carburant nucléaire = 1 tonne de dynamite. Elle agit sur une distance de 10-13 cm, elle est 100 fois plus forte que la force électromagnétique et n’agit que sur des particules massives comme le proton et le neutron d’un poids de 10-24 grammes. La masse d’un proton est égale à 1836 fois la masse de l’électron.
Force électromagnétique :
Cette force, bien supérieure à la force de gravité, n’agit que sur les particules chargées, soit positivement comme les protons, soit négativement comme les électrons. Elle forme les atomes en attachant les électrons aux noyaux, mais elle ne s’arrête pas là. Elle soude les atomes en les obligeant à partager leurs électrons pour former les molécules. Elle pousse encore les molécules à se combiner à leur tour en de longues chaînes, la plus haute expression de ces chaînes est l’ADN qui permet la vie.
Force gravitationnelle :
Découverte au XVII siècle par Isaac Newton, cette force attractive agit sur toutes masses. La plus faible des quatre forces de la nature, mais aussi celle qui a la plus grande portée, elle agit sur l’ensemble de l’univers, elle est la colle du cosmos. L’intensité ce cette force dépend de la masse de l’objet. Ce n’est qu’à l’échelle astronomique que la gravité se fait vraiment sentir, dans d’énormes masses comme celle de la Terre (6×1027 grammes), du Soleil (1033 grammes), d’une galaxie (1044 grammes), d’un amas de galaxies (1047 grammes) ou de l’univers tout entier.
Force nucléaire faible :
C’est elle qui permet aux neutrons de se transformer en protons et vice versa quand les conditions s’y prêtent: lors de la radioactivité bêta, un neutron se désintègre en donnant naissance à un proton; un électron et un antineutrino sont alors émis. Elle n’agit pas sur les particules immortelles comme l’électron, le photon et le neutrino. Bien que plus forte que la gravité, elle est 1000 fois plus faible que la force électromagnétique. Elle n’a d’influence que sur une distance de 10-16 cm. C’est en 1896, par hasard que le physicien français Henri Becquerel découvrit ce processus de désintégration, sur une plaque photographique.
Théorie de l’unification des forces
Jusqu’à présent, les physiciens ont découvert les quatre forces fondamentales dans la nature: nucléaire forte, électromagnétique, gravitationnelle et nucléaire faible. Pourquoi quatre et non trois ou même une seule? En physique on cherche toujours une théorie qui englobe le plus de phénomènes. C’est pourquoi les physiciens ont pensé que ces forces en apparence fondamentales résulteraient d’une seule et unique force plus fondamentale encore. De cette idée sont nés les efforts de ces dernières décennies pour unifier les quatre forces que nous connaissons. Si effectivement les forces peuvent s’unifier en une seule alors pourquoi en observons-nous quatre autour de nous? C’est qu’en fait cette force unique a été brisée au cours de l’évolution de notre univers. Les forces se sont dissociées quand l’énergie a diminué.
Unification de la force nucléaire faible et de la force électromagnétique
En remontant le fil du temps et des énergies, trois physiciens de génie, les Américains Sheldon Glashow et Steven Weinberg et le Pakistanais Abdus Salam – récompensés par le prix Nobel de physique en 1979 – ont réussi à unifier la force nucléaire faible avec la force électromagnétique en une seule et même interaction, baptisée « électrofaible ». Pour réaliser cette union pourtant improbable, les trois chercheurs ont dû imaginer l’existence de particules porteuses de cette interaction, qu’ils appelèrent bosons intermédiaires W+, W- et Z°.
Liaison de la force nucléaire forte au tandem électrofaible
L’étape suivante consiste en principe à relier la force nucléaire forte au tandem électrofaible. C’est ce que vise à réaliser la théorie de la grande unification. Pour le profane, c’est un peu le mariage de la carpe et du lapin. Mais pour les experts, une étape originale s’amorce, qui nous conduit vers des niveaux d’énergie colossaux. La force ainsi unifiée est baptisée électronucléaire. Un ingrédient supplémentaire doit probablement être ajouté: la notion de supersymétrie.
Unification finale
Reste LE plus gros morceau. Unir, si possible, la relativité générale d’Einstein, vision moderne de la gravitation qui s’applique à l’Univers, avec la mécanique quantique des particules, qui régit l’infiniment petit. Le fruit de ce vrai casse-tête portera le nom de « théorie du tout ».

Premier principe : désormais, les objets élémentaires seront représentés par des entités mathématiques linéaires, donc à une seule dimension – les cordes, que l’on pourrait assimiler à de petits élastiques. Plus besoin d’une multitude de particules. Toutes seraient constituées de cordes – voire d’autres objets étendus, comme des membranes – et la manière dont elles vibreraient en ferait un électron, un quark, un photon, etc. Comme leur longueur prédite serait de l’ordre de 10-35 mètres, nous ne sommes pas près de les approcher directement en laboratoire.

Second principe : ces cordes vibreraient dans un espace-temps à non pas quatre mais dix dimensions. Où sont passées ces dimensions cachées ? Si l’on n’a jamais perçu leur existence, c’est qu’elles doivent posséder une longueur caractéristique infime ; pouvant être de l’ordre de 10-35 mètres. Les dimensions de l’espace classiques sont infinies. Les dimensions supplémentaires, elles, doivent être imaginées enroulées et refermées sur elles-mêmes. Ce concept de cordes a donné naissance à plusieurs classes de théories en apparence différentes, qui restent en fait à élaborer plus concrètement et qui n’ont pas encore pu encore être vraiment confrontées aux résultats expérimentaux. La quête du Graal des physiciens a encore de beaux jours devant elle.

5543.  Murps | 11/02/2020 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

Repied (#5541), je n’apporte de crédibilité à aucun de ces deux articles.

5544.  Murps | 11/02/2020 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5542), ça ne répond pas à la remarque de Repied…
Il y a effectivement un titre qui ne correspond pas au contenu.
D’un autre côté, Fredzone est un site de geeks plus qu’un site scientifique.

L’article original est là :
https://phys.org/news/2020-01-evidence-key-assumption-discovery-dark.html

D’autres contestations ici
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/9108056-un-genevois-remet-en-question-la-matiere-noire-et-l-energie-noire.html

ou là
https://www.scientificamerican.com/article/is-dark-matter-theory-or/

entres autres…

5545.  Philippe | 12/02/2020 @ 5:18 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5542),
La théorie des cordes etc. sont de vieilles lunes des années 1980, dont nous avons les oreilles rabattues, et qui nous éloignent de la question climatique.

Quand un mathématicien est en manque de résultats, il lui est facile d’ajouter X dimensions pour trouver une solution formelle à son problème. Sauf qu’en physique, toutes ces dimensions doivent faire l’objet d’une détection expérimentale pour avoir du poids…

Ph.

5546.  Cdt Michel e.r. | 12/02/2020 @ 7:55 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5542),

J’ai retrouvé le lien vers l’article que vous avez repris
http://www.jmmasuy.net/more_si.....orces.html
Cela vient du site de JM Masuy sur l’astronomie Web Astro

Quand on reprend un article où il y a des 10 exposant n, qui ne passent pas ici. je vous conseille d’utiliser la notation a × 10 (exp n) si possible, voire la même notation que la calculatrice de Windows en affichage scientifique : 123.456.789 devient 1,23456789 10 (exp 8) ou 1,23456789E8

Pour afficher correctement les exposants ou les indices sous WP, il faudrait utiliser les balises sup ou sub entre signes « plus petit que » et « plus grand que », mais elles s’affichent seulement dans le volet Prévisualisation.

P.S. : Je trouve ridicule d’exprimer la masse de la Terre, du Soleil, etc. en grammes.

5547.  the fritz | 12/02/2020 @ 9:19 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#5546),
Merci commandant , vous êtes trop fort good

5548.  Bernnard | 12/02/2020 @ 11:01 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#5546),
Je voudrai compléter cet excellent article pour rappeler quelques notions de base.

Ce sont des notions fondamentalles en physique, mais on les oublie assez aisément.

Qu’est-ce une force?
– Une force est capable de varier le mouvement d’un objet matériel en vitesse et direction dans l’espace naturel à 3 dimensions.
– Une force est capable de déformer (plus généralement de transformer) un objet matériel sans le déplacer nécessairement.

Qu’est-ce une énergie?
– Une énergie est l’action de cette force dans un champ (Électromagnétique., Magnétique, Gravitaire… ) dans l’espace à 3 dimensions.

Qu’est-ce une puissance?
– Une puissance, enfin, est l’action de cette force dans un champ par unité de temps, ce qui ajoute une dimension dans les équations.

À partir de là, la physique est bâtie avec les règles que l’on connaît.

5549.  shayabe | 12/02/2020 @ 11:52 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5542), Philippe (#5545),
Merci pour ce rappel sur les différentes forces. La gravité est la plus faible mais c’est toujours elle qui a le dernier mot dans l’évolution de l’Univers et de ses constituants. Quant à la théorie des cordes, qui se développe depuis près de 35 ans, elle n’a jamais rien expliqué, rien interprété, ni en effet jamais été soumise à l’expérience. A mes yeux (j’ai peut-être tort) c’est une théorie stérile qui a seulement l’avantage de permettre à des quantités de chercheurs de publier des flopées d’articles. Bah oui, il faut qu’ils publient quelquechose

Le fruit de ce vrai casse-tête portera le nom de « théorie du tout »

Mais elle existe déjà : c’est le Changement Climatique. Il explique tout (et son contraire) smile

5550.  Julien | 12/02/2020 @ 17:25 Répondre à ce commentaire

Snowridge (#5539),

La QBO est déjà négative mais ces effets ne se feront pas ressentir tout de suite, par contre il nous faut un El Niño et une activité solaire faible pour favoriser le déconcentration du Vortex Polaire

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