1) Le RCA a un mécanisme majeur d’amplification : Augmentation des températures => évaporation plus intense => plus de vapeur d’eau dans la troposphère => plus d’effet de serre.
Or, Il n’y a pas de vapeur d’eau en plus dans la troposphère.
Les données proviennent du site de la NOAA.
2) Le RCA a une signature affirmée par les modèles : le point chaud tropical ("hotspot")
Tendance prévue des températures – Giec AR4 WG1, chapitre 9, page 675.
Légende :
Zonal mean atmospheric temperature change from 1890 to 1999 (°C per century) as simulated by the PCM model from (c) well-mixed greenhouse gases
Changements de la température atmosphérique zonale de 1890 à 1999 (°C par siècle) tel que simulé par les modèles PCM à partir de c) gaz à effet de serre bien mélangés
Or, le "Hot Spot" n'est pas observé dans la réalité :
Tendance des températures HadAT2, données de radiosondes 1979 – 1999
Référence : Page 116 du rapport du U.S. Climate change science program synthesis and assessment product 1.1
3) Le RCA a un argument visuel : jamais une augmentation de températures comme celle des années 1975-2000 n’a eu lieu.
Ceci est faux, la période 1910-1940 est très similaire :
Résumé :
1) prouve que le fondement des modèles est erroné
2) prouve que la conséquence des modèles faux est fausse
3) démolit l’argument visuel.
Par ailleurs, le RCA a un argument de nature logique : "nous ne pouvons reproduire l’histoire du climat qu’avec le gaz carbonique".
C’est un paralogisme grave que d’affirmer « je ne sais pas faire autrement, donc … ». C’est un aveu d’ignorance et non une preuve.
Lord Turnbull : la vérité qui dérange vraiment
Samedi 27 Mars 2011 10:12 Andrew Turnbull
Le gouvernement britannique est très fier de son cadre pour le changement climatique. Il le voit à la fois global et ambitieux, comme l'un des plus avancés dans le monde, fournissant une plate-forme pour le leadership moral dans les négociations mondiales.
Quelles sont les composantes de ce cadre?
1. Une vision claire de la science qui se fonde sur les travaux du GIEC. Menée par les émissions anthropiques de CO2, la teneur en CO2 de l'atmosphère est passée de 280 ppm dans l'ère pré-industrielle à près de 400 ppm et sans surveillance, doublera à environ 550 ppm au cours de ce siècle.
2. Cette hausse des émissions de CO2 est la principale cause de l'augmentation de la température de 0,7 °C au cours du siècle passé. Dans le scénario de statu quo, la température augmentera de 1 à 1,5 °C au cours des 50 prochaines années, et d'environ 3 °C d'ici la fin du siècle.
3. Si la température monte de plus de 2 °C diverses conséquences néfastes en résulteront, p. e. l'élévation du niveau de la mer, des sécheresses ou des inondations, l’augmentation de la violence des tempêtes, des dommages à la production alimentaire, la propagation de maladies, etc
4. Pour limiter le changement de température à pas plus de 2 °C, les émissions mondiales de CO2 doivent être réduites de moitié, et compte tenu de leur contribution au CO2 à ce jour les pays développés doivent prendre la part du lion, soit réduire leurs émissions d'environ 80 %. Compte tenu de la croissance de l'économie, cela signifie que dan 40 années à partir de maintenant chaque unité de PIB doit produire seulement 5 % du CO2 qu’elle produit actuellement
Le gouvernement britannique a fait valoir ceci dans les négociations du traité sur le climat mais en l'absence de tout accord (une contrainte juridique sur les limites semble quasiment morte), il a fixé ses propres limites.
Le gouvernement britannique a créé une structure puissante grâce au Climate Change Act 2008. Sa clause d'ouverture crée une obligation juridiquement contraignante :
"Il est du devoir du secrétaire d'Etat de veiller à ce que l’apport net de carbone pour l'année 2050 soit d'au moins 80 % de moins que la référence de 1990."
La loi poursuit en établissant une Commission sur les changements climatiques dont le travail est d'établir 5 objectifs annuels en vue de l'objectif final, et de faire rapport au Parlement sur les mesures prises pour atteindre ces objectifs.
Un large éventail d'instruments a été introduit. Au niveau de l'UE il y a des objectifs à l'horizon 2020 pour réduire les émissions de CO2 de 20 %, avec une offre pour aller à 30 % dans le cadre d'un accord international, et l'obligation de produire 15 % de l'énergie à partir de sources renouvelables. Pour atteindre cet objectif la production d'électricité devra venir d’énergies renouvelables à plus de 30 %. L'UE a également mis en place un système de plafonnement et d'échanges pour le carbone, le EUETS; des objectifs pour l'efficacité des flottes de véhicules et une composante obligatoire en biocarburants pour les carburants routiers.
Au Royaume-Uni, de nombreux autres programmes ont été mis en place.
• Le Climate Change Levy, le Carbon Reduction Commitment, les tarifs de rachat, les objectifs pour l'énergie éolienne, une obligation de capture de carbone et de stockage pour les centrales au charbon et des changements dans le système de planification pour accélérer le remplacement de notre parc nucléaire.
• Dans le tuyau il y a des propositions pour un prix plancher de carbone et un «Green Deal» d’efficacité énergétique.
Ce sera d’autant plus pour les grands utilisateurs d'énergie qui sont dans le domaine de la réduction de carbone, mais toutes les entreprises, grandes ou petites et chaque ménage seront touchés.
Métrologie
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Ce billet porte sur le traitement des enregistrements historiques de températures climatiques et leur mauvaise qualité plus que de métrologie.
Mes points principaux sont qu’en climatologie beaucoup de facteurs importants pris en compte dans d’autres domaines de la science et de l’ingénierie sont totalement ignorés par de nombreux scientifiques.
1. Les erreurs humaines en précision et en résolution des données historiques sont ignorées.
2. La résolution du thermomètre mécanique est ignorée.
3. La calibration des capteurs électroniques est ignorée.
4. La précision des capteurs de température mécanique et électronique est ignorée.
5. L’hystérésis des dispositifs d’acquisition de données modernes est ignorée.
6. La conversion de °F en °C induit une fausse résolution dans les données.
La métrologie est la science de la mesure dans ses déterminations expérimentale et théorique à tout niveau d' incertitude dans n'importe quel domaine de la science et la technique. Croyez-le ou pas, la métrologie de la mesure de la température est complexe.
Il est en fait très difficile de mesurer les choses avec exactitude et pourtant la plupart des gens supposent que l'information qu'on leur donne est "sans tache". Un nombre significatif de scientifiques et aussi de mathématiciens ne semblent pas réaliser à quel point souvent les données avec lesquelles ils travaillent ne sont pas très précises. Au fil des ans j'ai lu dans mon travail des dizaines de documents sur des enregistrements de pression et de température où aucune référence n'est faite aux instruments utilisés pour acquérir les données ou à leur historique d'étalonnage. Le résultat est que nombre de scientifiques arrivent souvent à des conclusions erronées au sujet de leurs expériences et de leurs données, car ils ne tiennent pas compte de leur précision et de leur résolution. (Il semble que c’est particulièrement vrai en climatologie.)
Avez-vous un thermomètre collé à la fenêtre de votre cuisine pour voir s'il fait chaud dehors?
Disons que vous jetez un coup d'œil sur le thermomètre, il indique environ 31 °C. Si c’est un thermomètre à alcool ou à mercure vous pouvez avoir à plisser les yeux pour lire l'échelle. Si l'échelle est graduée en °C (ce qui est très commun), alors vous ne pouvez probablement pas interpoler entre les graduations.
Ceci signifie que la résolution du thermomètre est 1 °C ce qui est habituellement exprimé par plus ou moins 0.5 °C (+/- 0,5 °C).
Faites obstacle à l’obscurantisme, allumez vous-mêmes les édifices publics
Dans le post précédent, je demandais l'annulation de la manifestation Earth Hour 2011. Ostraciser l'électricité est déjà, en général, stupéfiant lorsqu'on sait tous les bienfaits qu'elle apporte à l'humanité.Dans le contexte actuel, étant donné le drame que vivent des centaines de milliers de Japonais privés d'électricité, bien involontairement eux, la manifestation Earth Hour prend un tour grotesque et indécent.
Etant donné les organisateurs de cette démonstration, je ne m'attendais naturellement pas à l'annulation. Ma proposition était seulement une manière de crier mon indignation.
Mais une intéressante initiative a été prise par le collectif "Six Minutes pour les lumières"
Vous trouverez le manifeste sur le site de l'organisation. Allez-y voir.
L'action consiste à éclairer soi-même avec une lampe de poche, pour célébrer la lumière, un des édifices publics délibérément plongés dans l'obscurité.
Vous trouverez sur le site de 6minlum toutes les informations utiles pour faire de cette action une brillante réussite.
Bien entendu, cela ne vous empêche pas, avant de partir de chez-vous, d'allumer tous les appareils électriques possibles en plus de toutes les lumières, pour marquer de façon claire votre détermination à ne pas vous laisser embrigader dans le camp des défenseurs de l'obscurantisme.
Il faut annuler « Earth Hour » 2011
Earth Hour : Un dissident
Ross McKitrick
En 2009, un journaliste m'a demandé ce que je pensais de " Earth Hour ". Voici ma réponse
Je hais Earth Hour. Une électricité abondante et bon marché a été la plus grande source de libération de l'homme au 20ème siècle. Chacune des avancées sociales matérielles a dépendu de la profusion d'électricité bon marché et fiable.
Donner aux femmes la liberté de travailler à l'extérieur n'aurait pas été possible sans la disponibilité des appareils électriques qui libèrent le temps des tâches domestiques. Sortir les enfants des tâches subalternes pour qu'ils aillent à l'école a dépendu de la même chose, comme la possibilité de leur donner une source saine de lumière domestique pour lire. Le développement et la fourniture de soins modernes sans électricité est absolument impossible. L'expansion de l'offre de nourriture, et la promotion de l'hygiène et de la nutrition, supposent qu'on soit capable d'irriguer les champs, de cuire et de réfrigérer les aliments, et d'avoir un approvisionnement régulier d'eau chaude à la maison.
Beaucoup des plus pauvres du monde souffrent de conditions environnementales brutales à l'intérieur de leur propre maison, à cause de la nécessité de cuire les aliments dans des foyers intérieurs où ils brûlent des brindilles et de la bouse. Cela entraîne une déforestation locale et le développement d'affections respiratoires liées à la fumée et aux parasites [NDT : d'après l'OMS, la première cause de mortalité dans les pays "à faible revenu" est "Infections des voies respiratoires inférieures" (2,94 Millions de morts), et l'inhalation de fumées domestiques en est une cause déterminante]. Quiconque voudrait voir la situation du tiers monde s'améliorer devrait reconnaître l'importance de l'accès à une électricité bon marché, en provenance de centrales à combustibles fossiles. Après tout, c'est comme cela que l'ouest s'est développé.
L'ensemble de la mentalité qui entoure Earth Hour diabolise l'électricité. Je ne peux faire cela, au contraire, je la célèbre, pour elle-même et pout tout ce qu'elle a amené à l'humanité. Earth Hour célèbre l'ignorance, la pauvreté et le retour en arrière. En répudiant le principal outil de libération, elle devient une heure dédiée à l'antihumanisme. Elle encourage le geste bigot d'éteindre d'insignifiants appareils pendant une durée insignifiante, en signe de respect pour une abstraction mal définie nommée "La Terre", tout en conservant hypocritement les bénéfices réels d'une électricité fiable et continue. Ceux qui voient quelque vertu à se débrouiller sans électricité devraient arrêter leur frigidaire, leur chauffage, leur four à micro-ondes, leur ordinateur, leur chauffe-eau, leurs lumières, leur télévision et tous leurs autres appareils pendant un mois, pas une heure. Et devraient aussi faire une descente à l'unité de cardiologie de l'hôpital pour y couper le courant.
Je ne veux pas retourner à la nature. Rendez-vous en un endroit frappé par un tremblement de terre, des inondations et des cyclones pour voir ce que c'est que le retour à la nature. Pour les hommes, vivre dans la "nature" a signifié une courte durée de vie marquée par la violence, la maladie et l'ignorance. Ceux qui travaillent pour la fin de la pauvreté et le soulagement des maladies combattent contre la nature. J'espère qu'ils laisseront leurs lumières allumées.
Ici, en Ontario, grâce à l'utilisation de procédés de contrôle de la pollution et de technologies avancées, la qualité de notre air s'est considérablement améliorée depuis les années 1960, malgré l'expansion de l'industrie et de l'offre de courant électrique. Si, malgré cela, nous devons adopter le point de vue que les pollutions aériennes résiduelles dépassent tous les bénéfices de l'électricité, et que nous devons avoir honte et nous asseoir dans le noir durant une heure, comme des garnements qui ont été attrapés à faire quelque chose de mal, cela veut dire que nous faisons passer la pureté de la nature comme un idéal absolu et transcendant, qui oblitèrerait tout autre obligation éthique et humaine. Non Merci.
J'aime rendre visite à la nature, mais je ne veux pas y vivre, et je refuse d'accepter l'idée que la civilisation, avec toutes ses contradictions, soit une chose dont nous devrions avoir honte.
Ross McKitrick
Professeur d'économie
Université de Guelph
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J'éprouve quelque gêne à surenchérir sur un texte aussi fort. Mais l'actualité m'y oblige.Tout d'abord, voici une image satellite qui a fait le tour de la toile à la suite de Earth Hour 2010
Cette image montre le peu d'empressement de la Corée du Sud, éclairée a giorno et, en contrepoint, l'immense succès remporté par Earth Hour en Corée du Nord … Des mauvaises langues ont fait valoir que si la Corée du Nord était éteinte, c'est parce qu'elle est toujours éteinte, car ses habitants ont, toute l'année, l'indicible bonheur de "défendre la planète" en vivant en permanence dans le noir.
En ce mois de mars 2011, il est hélas à craindre que la Corée du Nord n'aie, à proximité immédiate, un concurrent inattendu dans la "défense de la planète" : Le Japon.
Le drame épouvantable que vivent les Japonais, du fait des événements qui ont détruit une partie importante de leurs infrastructures électriques, se manifestera cette année par le fait que des millions de Japonais vont faire, eux-aussi, Earth Hour même contre leur gré, et pas pour "défendre la planète".
Earth Hour est, en général, année après année, une opération promotionnelle bête, inutile, et infantilisante. Cette année, chacun de ces qualificatifs s'écarte devant l'évidence : en 2011, Earth Hour est plus que jamais une opération indécente et grotesque.
A la mémoire des millions de Japonais qui vivent ces jours-ci dans la neige et le froid, sans électricité, après avoir perdu des dizaines de milliers d'êtres chers. Par respect pour ceux qui vont passer des mois sans défense contre "la Nature", la décence voudrait que l'on ne "fête" pas Earth Hour en 2011.
Il faut annuler "Earth Hour" 2011 !
Un rapport sur le CO2 déboulonne les Catastrophes du Changement Climatique
CO2 Report Debunks Climate Change Catastrophes.
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Depuis des décennies, les alarmistes du changement climatique ont produit une foule de scénarios apocalyptiques, tous fondés sur la théorie du réchauffement climatique anthropique : les émissions de CO2 d’origine humaine vont forcer le climat de la Terre à se réchauffer de manière incontrôlable, ce qui causerait toutes sortes de désagréments. Une nouvelle étude, publiée par le Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global ("Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change"), aborde frontalement les plus importants effets prédits du réchauffement climatique. Faisant un ample usage de papiers de recherche revus par les pairs, les sinistres prédictions des alarmistes du climat sont démolies pierre par pierre. En définitive, les auteurs concluent que les concentrations atmosphériques croissantes du CO2 découlant du développement de la Révolution Industrielle ont, en fait, été bonnes pour la planète.
Le rapport de 168 pages, "Le Dioxyde de carbone et l’avenir de la Terre : sur le chemin de la prudence" ("Carbon Dioxide and Earth’s Future: Pursuing the Prudent Path"), écrit par Craig D. Idso et Sherwood B. Idso, aborde l’ahurissant marécage de la désinformation du changement climatique, en utilisant des données scientifiques solides, pour réfuter les prédictions de désastres environnementaux futurs. Comme les auteurs le font remarquer, le méchant de l’histoire est l’industriel, qui a « altéré le cours de la nature » en émettant de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’air, par la combustion du charbon, du gaz et du pétrole. Les questions abordées par le rapport sont formulées dans le résumé :
Dans sa composition actuelle, l’atmosphère de la Terre contient un peu moins de 400 ppm du gaz incolore et sans odeur que nous appelons dioxyde de carbone ou CO2. Cela représente seulement quatre pour-cent de un pour-cent. En conséquence, même si la concentration de l’air en CO2 était triplée, le dioxyde de carbone ne représenterait toujours qu’un petit peu plus d’un dixième de pour-cent de l’air que nous respirons, ce qui est beaucoup moins que ce qui imprégnait l’atmosphère terrestre il y a quelques éons, lorsque la planète n’était qu’un jardin. Néanmoins, on prédit souvent qu’un petit accroissement de cette quantité minuscule de CO2 produira un enchaînement de terribles conséquences environnementales, incluant du réchauffement global, une élévation catastrophique du niveau des mers, et la destruction de beaucoup d’écosystèmes naturels, aussi bien que de spectaculaires augmentations des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones.
Aussi étrange que cela puisse paraître, ces effrayants scénarios d’avenir sont dérivés d’une seule source d’information : les modèles climatiques sur ordinateur, en permanente évolution, qui prétendent réduire la somme des processus physiques, chimiques et biologiques, qui se combinent pour produire l’état du climat terrestre, à un ensemble d’équations mathématiques d’où ils tirent leurs prévisions. Mais savons-nous vraiment ce que sont tous ces processus complexes et leurs interactions ? Et même si nous le savions – ce qui n’est pas le cas – pourrions nous les capturer correctement en un programme informatique gérable nous produisant des prévisions fiables à 50 où 100 ans ?
Craig D. Idso, qui est le fondateur et ex-président du "Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global" (“Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change", est titulaire d’un Doctorat de Géographie de l’Université d’état de l’Arizona. C'est le frère de Keith E. Idso et le fils de Sherwood B. Idso. En 2009, il a co-signé avec son père le livre "CO2, Réchauffement Global et perspectives d’extinction des espèces pour le futur" ( “CO2, Global Warming and Species Extinctions: Prospects for the Future”).
Sherwood B. Idso assume la Présidence du Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global depuis le 4 octobre 2001. Auparavant, il était Physicien Chercheur au Département de Recherche en Agriculture de l’agence de protection des eaux à Phoenix en Arizona.
Le Docteur Idso est auteur ou co-auteur de plus de 500 publications, en particulier « Le dioxyde carbone : ami ou ennemi ? » (1982) et « Dioxyde de carbone et Changement Global : La Terre en Transition (1989). Il a fait partie du comité de rédaction de la revue internationale « Agriculture et Météorologie de la Forêt » de 1973 à 1993 et depuis 1993 fait partie du comité de rédaction de « Environnement et Botanique Expérimentale ». Au cours de sa carrière, il a été critique invité de manuscrits pour 56 journaux scientifiques différents et 17 agences de financement différentes, représentant un spectre inhabituellement ouvert de disciplines. En d’autres termes, il fait largement partie du courant principal des scientifiques de l’environnement.
D’après l’analyse détaillée d’Idso & Idso, les observations du monde réel sont en contradiction avec à peu près toutes les prédictions alarmistes faites par les catastrophistes du réchauffement climatique et, en ce qui concerne les modèles climatiques, ceux-ci révèlent beaucoup de lacunes et d’insuffisances. L’observation de la nature démontre que, même si le monde s’est substantiellement réchauffé sur le dernier siècle et un peu plus, aucune des conséquences environnementales désagréables prédites par les alarmistes du climat ne s’est manifestée.
A propos du vote sur la suppression du financement du GIEC
On the House Vote to Defund the IPCC
Note du traducteur : Dans la nuit du 18 au 19 février, la Chambre des repésentants des Etats-Unis a voté la suppression de la contribution (2,3 Millions de dollars pour 2011) des USA au fonctionnement du GIEC. Ce vote sera examiné par le Sénat, et est susceptible de véto par le Président. Voici le commentaire du Docteur Roy Spencer, Climatologue à l'UAH (Université d'Alabama à Huntsville), ancien de la NASA.
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Les négationnistes du changement climatique ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes pour le vote de la nuit dernière. Je parle de ceux qui nient le changement climatique NATUREL. Comme Al Gore, John Holdren, et tous ceux qui pensent que le changement climatique a été inventé après leur naissance.
Presque tous les modèles produisent des variations à l’échelle de la décennie qui dépassent ce que nous avons observé dans les quinze dernières années. Ce fait est connu depuis des années, mais sa publication dans la littérature revue par les pairs continue à être bloquée.
A PROPOS DE LA SORTIE DU PETIT AGE GLACIAIRE
Un grand merci à scaletrans pour cette excellente traduction de l'article de
Syun-Ichi Akasofu
"On the recovery from the Little Ice Age", version originale en libre accès ici
International Arctic Research Center, University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, USA; sakasofu@iarc.uaf.edu
Received 28 July 2010; revised 30 August 2010; accepted 3 September 2010.
RESUME
Mots Clés : Petit Age Glaciaire
1. INTRODUCTION : LE PETIT AGE GLACIAIRE (PAG)
Le petit Age Glaciaire (PAG) est étudié dans un grand nombre de publications, y compris des monographies (cf. Lamb [1] ; Grove [2]. Bien qu’il soit généralement admis que le PAG s’est terminé il y a deux siècles, il n’y a pas beaucoup d’études sur la façon dont la récupération s’effectue. Dans cet article s’appuyant sur des documents publics et des données librement accessibles, nous constatons que le PAG a pris fin entre 1800 et 1850, mais la récupération a continué jusqu’à présent avec des ‘fluctuations’ se superposant . Dans ce chapitre nous reverrons rapidement les données du PAG. Au chapitre 2 nous examinerons les données des carottages, les dates de gel et de débâcle des fleuves, les changements de niveau des mers, les modifications de la banquise, les modifications des glaciers, les données des cernes d’arbres et de l’intensité des rayons cosmiques, et nous constaterons que la récupération a progressé de 1800-1850 jusqu’à maintenant.
Dans le chapitre 3, possédant des données plus précises après 1900, nous constaterons que les changements de température Durant le 20ième siècle peuvent être considérés comme la continuation de la récupération, avec une tendance approximativement linéaire de 0,5°C/siècle, avec des oscillations multi décennales se superposant. Au chapitre 4 nous apprendrons d’après les changements d’intensité des rayons cosmiques depuis l’an 1000 jusqu’à maintenant que l’activité solaire fut relativement faible durant le PAG, mais a commencé à augmenter autour de 1800-1850. Au chapitre 5 on suggère que l’oscillation multi décennale arrête temporairement la récupération du PAG donnant une situation similaire à la période 1940 à 1975. Le résumé est donné au chapitre 6 et la conclusion au chapitre 7.
On ne peut douter que la Terre ait connu une période relativement froide après l’Optimum Médiéval de l’an 1000. Dans ce chapitre nous verrons rapidement les changements de température depuis l’an 1000 jusqu’à présent avant d’examiner les détails de la sortie du PAG. La Figure 1(a) montre un exemple caractéristique de données des cernes d’arbres de latitudes moyennes (Esper et al. [3] ; Frank et al. [4]). Comparée à la moyenne de 1961-1990, la température fut relativement basse depuis environ 1100 jusqu’à 1800-1850, montrant que la Terre a connu un période relativement froide, le PAG. Nous nous intéressons particulièrement ici à la récupération qui commença aux environs de 1800-1850, c'est-à-dire à l’augmentation de température de 1800-1850 jusqu’à présent. On peut voir que l’augmentation de température de 1800-1850 jusqu’à présent fut continue avec des ‘fluctuations’ superposées et qu’il n’y a aucun signe de fin de récupération avant 1900.
La Figure 1(b) montre les variations de température de l’an 900 jusqu’à présent qui combine sept (incluant la Figure 1(a)) différents résultats de recherche (National Research Council [5]. Il est clair d’après les Figures 1(a) et 1(b) que la Terre a connu une période relativement froide de 1100 jusqu’à 1800 environ, le PAG. A nouveau on peut noter que toutes les données montrent la récupération progressive depuis 1800-1850 jusqu’à présent, avec des ‘fluctuations’ se superposant.
Figure 1. (a) Variations de températures d’après les cernes d’arbres de 14 sites depuis 800. On voit les données ajustées par Esper et al. [3] avec la moyenne des données brutes. La ligne en pointillés représente l’anomalie sur la période référence 1961-1990 (Frank et al. [4])
Figure 1.(b) Reconstructions de variations de température générales de surface (Hémisphère Nord ou ensemble du Globe) de sept différentes équipes de recherche (incluant la Figure 2(a) avec les données instrumentales de la température globale de surface. Chaque graphe donne une histoire quelque peu différente des variations de température et est sujet à des séries d’incertitudes quelque peu différentes qui s’accroissent généralement lorsque l’on recule dans le temps, comme indiqué par le grisé (National Research Council [5]
Figure 1(c) Scène de débâcle au Lac Suwa dans l’île centrale du Japon entre 1450 et 2000. Elle produisait un bruit important et on pensait que Dieu franchissait le lac. C’est pour un motif religieux que l’évènement est enregistré depuis si longtemps. Le jour zéro se réfère au 1er Janvier. Les tirets au sommet indiquent les années où la débâcle ne s’est pas produite (Ito [6])
La Figure 1(c) montre un intéressant enregistrement de la date de rupture au Lac Suwa dans l’ïle centrale du Japon de 1450 à 2000. Le lac a une forme quasi circulaire, et ce phénomène particulier de rupture, appelé “Omiwatari”, ce qui signifie ‘passage de Dieu’, tend à se produire au début de la période de gel, peut-être à cause de la pression exercée par l’expansion de la glace. Le retard dans les dates de rupture indique un réchauffement de 1800 jusqu’à maintenant (Ito [6]). Cet exemple montre que le PAG s’est aussi produit en Asie. La présence du PAG dans la zone Indo-Pacifique est documentée par Nunn [7], Oppo et al. [8] et d’autres (voir Lamb [1] ; Grove [2] ; Fagan [9]). En réalité, nombre de publications indiquent que le PAG fut un phénomène mondial (Kweigwin [10] ; Tarand & Nordli [11] ; van Engelen et al. [12] ; Pollack & Smerdon [13] ; Asami et al. [14] ; Moberg et al. [15] ; Holmes et al. [16] ; Liu et al. [17] ; Richey et al. [18] ; Aono [19]).
Et si on ne faisait rien au sujet du réchauffement climatique ?
"The Case For Doing Nothing About Global Warming"
Année après année, des "experts " en changement climatique qui prédisaient toutes formes de désastres découlant du réchauffement climatique anthropique ont sermonné le public. Les glaciers du Groenland et de l’Antarctique allaient fondre, ainsi que la banquise qui couvre l’océan Arctique. Les températures allaient monter de 2 à 6°C, et peut-être plus aux latitudes élevées. Le cours des saisons serait modifié, il y aurait des sécheresses et des pluies de mousson torrentielles, les cyclones augmenteraient d’intensité – où finira tout cela ? L'idée présentée ici est que nous pourrions découvrir que le monde est meilleur avec un peu de réchauffement global. En fait, étant donné la tendance générale au refroidissement observée depuis l’Holocène (la période écoulée depuis la dernière période glaciaire qui a pris fin il y a 14000 ans) et l’ère Cénozoïque (depuis la disparition des dinosaures il y a à peu près 65 millions d’années), le CO2 anthropique est peut-être, modestement, la seule chose qui retarde un autre âge glaciaire dévastateur.
Comme la plupart des gens le savent, la cause directe du battage autour du changement climatique est la série de rapports publiés par le Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC). Selon Naomi Oreskes, chercheuse au Département d’Histoire et d’Etudes Scientifiques à l'UCSD (University of California San Diego), et auteur d’un papier épouvantable sur les publications concernant le Changement Climatique, le dossier monté par la communauté du Changement Climatique est solide. Ainsi, dans un essai paru dans le numéro du 3 décembre 2004 de la revue Science, Oreskes écrit :
"Le consensus scientifique est clairement exprimé dans les rapports du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC). Créé en 1998 par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le but du GIEC est d’évaluer l’état de la science du climat en tant que base d’une action politique éclairée, en se fondant principalement sur la littérature scientifique revue par les pairs et publiée. Dans son évaluation la plus récente, le GIEC déclare sans équivoque que le consensus de l’opinion scientifique est que le climat de la Terre est affecté par les activités humaines : " Les activités humaines… modifient la concentration des constituants de l’atmosphère… qui absorbent ou dispersent l’énergie de rayonnement… La plus grande part du réchauffement observé durant les 50 dernières années a probablement découlé de l’accroissement de la concentration en gaz à effet de serre ".
Ce qui est intéressant dans l’essai d’Oreskes, intitulé "Le consensus scientifique sur le changement climatique", c'est qu'il a été parmi les articles les plus téléchargés à partir du site Web de la revue Science au mois de Décembre 2010. Évidemment, les croyants en l’apocalypse climatique ont besoin de renforcer leurs convictions de temps en temps. D'autres organisations, incluant l'Académie des Sciences Nationale Américaine, ont surenchéri et, maintenant, tout le monde a entendu parler du réchauffement global redouté (vous pouvez tester vos connaissances sur le réchauffement en répondant au questionnaire geocraft.com). Ce que la plupart des gens ne connaissent pas, c'est la vérité sur les effets supposés du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique). Voici par exemple un article du Washington Post :
"L'océan Arctique se réchauffe, les icebergs sont de plus en plus rares et, dans certains endroits les phoques trouvent l'eau trop chaude, selon un rapport du Département du Commerce reçu hier du Consul Ifft, à Bergen, en Norvège. Les rapports des pêcheurs, des chasseurs de phoques et des explorateurs signalent tous un changement radical des conditions climatiques, et des températures jusque là inconnues dans la zone arctique. Les expéditions d'exploration rapportent que toute glace a fondu jusqu’à un point aussi éloigné vers le Nord que 81° 29' de latitude (ndt : un degré et demi plus au nord que la partie la plus au nord du Spitzberg, le Gustav V Land).Les sondages à une profondeur de 3.100 mètres ont montré un Gulf Stream encore très chaud. De grandes masses de glace ont cédé la place à des moraines de terre et de pierres, poursuit le rapport, alors qu’en de nombreux points des glaciers bien connus ont entièrement disparu. Très peu de phoques et aucun poisson blanc n'ont été trouvés dans l'Arctique de l'Est, tandis que de vastes bancs de harengs et d’éperlans, qui ne se s'étaient jamais aventurés aussi loin vers le nord, ont été aperçus dans les anciens terrains de chasse des phoques. On prévoit qu'en quelques années, en raison de la fonte des glaces la mer va monter et rendre les villes côtières inhabitables."
C'était le 2 Novembre 1922, tel que rapporté par l'Associated Press (ndt : le rapport intégral du consul Ifft est accessible en ligne sur le site de la NOAA, une traduction commentée est disponible sur "le post"). C'était la dernière fois que nous avons eu une frayeur au sujet du réchauffement de la planète. Depuis, nous avons craint un refroidissement, qui a également disparu des journaux, et à présent nous revenons à nouveau au réchauffement global. Sans que l'hyperbole ait beaucoup changé en 88 ans.
Le réchauffement au cours du 20e siècle est-il sans précédent ?
Merci à jmr pour la traduction de cet excellent article de Frank Lansner publié sur "HideTheDecline".
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Dans un récent article, j'ai estimé le réchauffement brut total dû au CO2 à environ 9,25 fois l'effet de réchauffement d'un seul doublement du CO2 :
La chaleur provenant d'un doublement du CO2 (la "sensibilité au CO2") a été estimée par le GIEC et J. Hansen à 3K ou même 6K, en incluant les rétroactions. Les 9,25 "doublements" du CO2 ne peuvent pas tous avoir un effet aussi important incluant les rétroactions, donc les conditions actuelles de la Terre doivent être extraordinairement sensibles à la chaleur (du moins selon le GIEC).
Proposition : cette proposition est-elle étayée par des preuves?
J'ai examiné les données de température de haute qualité des glaces de Vostok provenant des périodes interglaciaires du dernier demi-million d'années. Ces périodes chaudes sont la meilleure source terrestre que nous ayons pour étudier la dynamique du climat actuel sur la Terre. Nous sommes à la recherche d'autres hausses de température importantes de 3K à 6 K devant résulter uniquement de petites augmentations de température. Ci-après j'ai identifié toutes les augmentations de température à partir des données Vostok répondant aux critères suivants :
"La température au début de la période de croissance doit être d'au maximum 1 K en dessous de la température actuelle, indiquée par l'anomalie de -1K dans les données de Vostok. Ensuite, les périodes analysées doivent être d'au plus 300 ans (nous voulons mettre l'accent sur l'effet de réchauffement sur des intervalles de temps d'un siècle) et enfin, l'augmentation initiale de température du glaciaire à l'interglaciaire n'est pas incluse" :
Fig 3
96% de toutes les augmentations de température sont comprises entre environ 0 et 1,4 K, dans un seul cas (env. 1%), nous trouvons une augmentation de la température interglaciaire de presque 3K.
Conclusion : Dans des conditions comparables aux présentes, les augmentations de température de 3 K sont vraiment très rares, tandis que les hausses de température plus faibles, de l'ordre de 1 K sont normales et très fréquentes.
Les périodes interglaciaires ne montrent aucun pic de température d'une amplitude supérieure à 3K. Si, en théorie, un réchauffement mineur de 0,5 à 1K devait conduire à un réchauffement 4-5-6 K en incluant les rétroactions, pourquoi n'y a t-il aucun pic de cette sorte dans les périodes interglaciaires précédentes ? Il y a énormément de pics de réchauffement de 1K (résultant de toutes sortes de mécanismes naturels) pour provoquer les rétroactions positives de grande amplitude que le GIEC et Hansen attendent.
Fig 4
La moyenne des hausses de températures durant l’interglaciaire (à partir de ces critères de données) s’établit à un réchauffement de 0,65 K et dure 113 ans. En moyenne, ils commencent à -0,17 K et se terminent à +0,48 K. (Ces moyennes ne sont que partiellement dépendantes de ma définition des périodes interglaciaires – à moins que ma définition des périodes interglaciaires ne soit totalement fausse.)