Le Bangladesh gagne en surface au lieu d’en perdre

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DHAKA (AFP) – De nouvelles données montrent que la surface du Bangladesh augmente, contrairement aux prévisions de submersion par les vagues d'ici la fin du siècle.

Des scientifiques du Centre pour l'environnement et des services d'information géographiques (CEGIS) à Dhaka ont étudié 32 ans d'images satellite et affirment que la surface du Bangladesh a augmenté de 20 kilomètres carrés par an.

De nouvelles données montrent
que la surface du Bangladesh
augmente, contrairement aux
prévisions de submersion
d'ici la fin du siècle

Maminul Sarker Haque, chef de département du Centre, organisme public chargé d'étudier les modifications des limites du territoire, a déclaré à l'AFP que les sédiments qui sont rendus par les grands cours d'eau Himalaya – le Gange et le Brahmapoutre – sont à l'origine de cette augmentation de surface.

Les rivières qui se rejoignent au centre du Bangladesh,  transportent plus de un milliard de tonnes de sédiments chaque année dont la majorité se dépose sur la côte sud du pays dans la baie du Bengale où de nouveaux territoires prennent forme, a-t-il déclaré dans une entrevue le mardi.


Changement de surface au Bangladesh sur 32 ans
En bleu: accumulation, en rouge: perte

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU a prédit que le Bangladesh appauvri, sillonné par un réseau de plus de 200 cours d'eau, va perdre 17% de son territoire d'ici 2050 en raison de la hausse du niveau des mers due au réchauffement de la planète.

Le GIEC, lauréat du prix Nobel de la paix dit que 20 millions de Bangladais deviendront des réfugiés environnementaux d'ici  2050 et le pays perdra quelque 30% de sa production alimentaire.

Le directeur de l'agence américaine de la NASA, le Goddard Institute for Space Studies, professeur James Hansen, a peint un tableau même plus sombre, en prévoyant que l'ensemble du pays pourrait être sous l'eau d'ici à la fin du siècle.

Mais Sarker a déclaré que, si la hausse du niveau de la mer et l'érosion fluviale diminuaient la surface des terres du Bangladesh, les nombreux experts du climat n'ont pas su tenir compte des nouvelles terres formées par les sédiments des fleuves.

"Des images satellite datant de 1973 et de vieilles cartes encore plus anciennes montrent que quelques 1000 kilomètres carrés de terres ont surgi de la mer", a déclaré Sarker.

"Une hausse du niveau des mers va compenser cela et ralentira les gains réalisés par ces nouvelles terres mais il y aura encore une augmentation de surface. Nous pensons que, dans les 50 prochaines années, nous pourrons encore gagner 1000 kilomètres carrés de terres."

Mahfuzur Rahman, chef du Département d'études et d'enquêtes de zones côtières du Comité développement de l'eau du Bangladesh, a également analysé l'accumulation de terres sur les côtes.

Il a dit à l'AFP que les conclusions par le GIEC et d'autres climatologues étaient trop générales et n'explorent pas le phénomène d'accrétion des terres.

"Depuis près d'une décennie, nous avons entendu des experts affirmer que le Bangladesh sera sous l'eau, mais jusqu'à présent, nos données n'ont rien montré de tel", a-t-il dit.

"L'accrétion naturelle s'était produite depuis des centaines d'années le long des estuaires et tous nos modèles montrent qu'elle se poursuivra pendant des décennies ou des siècles dans l'avenir."

"Des images satellite de vieilles cartes
montrent que quelques 1000 kilomètres
carrés de terres ont surgi de la mer"

Les barrages construits le long des côtes du sud dans les années 1950 et 1960 ont contribué à récupérer beaucoup de terres et il pensait que grâce à l'utilisation de nouvelles technologies, le Bangladesh pourrait accélérer le processus d'accrétion, a-t-il déclaré.

"La surface que le Bangladesh a perdue à ce jour est due à l'érosion fluviale, qui a toujours eu lieu dans ce pays. L'accrétion naturelle grâce à la sédimentation et aux  barrages ont plus que compensé cette perte", a déclaré Rahman.

Bangladesh, un pays de 140 millions de personnes, avait construit une série de digues pour prévenir les inondations.

"Si nous construisons plus de barrages en utilisant une technologie supérieure, nous serions en mesure de récupérer 4000 à 5000 kilomètres carrés dans un avenir proche", a déclaré Rahman.

 

Source

51.  Marot | 23/08/2008 @ 10:23 Répondre à ce commentaire

Nan c’est pas possible c’est un fake l’image…

L’image vient du site de l’Organisation mondiale de la météorologie.

Elle se trouve aussi dans le site de la SMF http://www.smf.asso.fr/fim07.html

52.  DM | 25/08/2008 @ 8:31 Répondre à ce commentaire

#36
De l’argent pour qui ?
Je ne crois pas que ca arrange tant de monde que ca toutes ces dépenses pour l’environnement.

53.  Marot | 25/08/2008 @ 9:14 Répondre à ce commentaire

#52

Quand A dépense, B encaisse.

Si vous ne connaissez pas B, cherchez mieux.

54.  Frère d'Astre Noir | 26/08/2008 @ 11:12 Répondre à ce commentaire

@49 : Ton ami AMOURABI à encore récidivé sur le blog de météor

« personnellement je préfère des dindes pas trop cuites. J’admire les spécialistes qui alignent les faits : baisse de la concentration en oxygène dans l’océan de 50 pour cent en 10 ans dans les caraïbes, puis baisse de 30 pour cent de l’absorbtion de gaz carbonique par l’océan atlantique en 1 an depuis l’année dernière ! interaction entre le réchauffement du pôle nord et le réchauffement du permafrost à 1500 kms à la ronde ; accélération de la fonte des glaciers du simple au double en 3 ans ; diminution de l’albédo du pôle nord du fait de la dispariton de la glace en été, diminution de l’épaisseur de cette même glace de 50 pour cent en 30 ans et de 30 pourcent de sa superficie pendant la même période etc…et qui ne sont pas capable de faire une corrélation simple entre tous ces faits d’une part et d’autre part de ne pas remarquer l’effet de potentialisation de ces phénomènes les uns sur les autres, ce que l’on appelle l’interaction positive. Je reconnais que c’est difficile à quantifier, mais si malgré tout l’on essaye à l’aide de modèles informatiques, le résultat est ‘ glaçant ‘ !
Ces modèles ne sont peut-être pas suffisamment précis, mais le résultat est sans équivoque à 2 ou 3 ans près, non seulement le réchauffement est en cours, mais il est en train de devenir exponentiel. Je vous signale que les derniers carotages effectués ont montré que dans le passé des changements climatiques de l’ordre de 10 degré de température moyenne dans l’hémisphère nord se sont produits en 1 an et que l’on incrimine les variations des masses d’air chaud qui seraient remontés de l’équateur, ce dont jusqu’à présent personne ne s’est préoccupé. »

😆

55.  scaletrans | 26/08/2008 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

Ça ne les gêne pas de mélanger les torchons et les serviettes et de trouver des corrélations là où n’y en a pas… mais de ne jamais les voir là où c’est aveuglant.

56.  DM | 26/08/2008 @ 14:58 Répondre à ce commentaire

La corrélation activité solaire/température sur terre est intéressante effectivement.
Mais on trouve toujours des courbes en contre-exemple sur les sites.
Qu’en est -il pour les derniers mois ?

57.  scaletrans | 26/08/2008 @ 17:56 Répondre à ce commentaire

#56
Cette corrélation ne peut être mise ne lumière que sur de longues périodes. Les courbes en contre exemple ne peuvent que correspondre à des relevés sur de courtes périodes non significatives. Ils y a certes des oscillations décennales, multi-décennales, et probablement multi-séculaires. Tout ceci combiné avec d’autres facteurs (qui sonnent toujours deux fois…) tels que l’inclinaison de l’écliptique, la distance au soleil, etc. Mais encore une fois, la majeure c’est pourtant l’activité solaire.

58.  chria | 29/09/2008 @ 12:20 Répondre à ce commentaire

Ce n’est pas parce le Bangladesh gagne en surface aujourd’hui que cela remet en cause les prévisions du Giec.
Il faut être fou pour faire un raccourci pareil !
Attention à ce que les sceptiques ne deviennent pas (si ce n’est pas déjà fait) autant obscurcis par leur discours que les tenant de la certitude du réchauffement. Sinon sceptiques et réchauffistes seront dans le même délire…

« C’est bien le débat entre alarmistes qui veulent contrôler et sceptiques qui veulent s’adapter »
Je dirais plutôt : les alarmistes veulent agir sans réfléchir et les sceptiques veulent réfléchir sans agir.
La vérité est ailleurs, comme souvent dans des débats trop politisé…

59.  Marot | 29/09/2008 @ 12:49 Répondre à ce commentaire

@chria,

Ce n’est pas parce le Bangladesh gagne en surface aujourd’hui que cela remet en cause les prévisions du Giec.
Il faut être fou pour faire un raccourci pareil !

Il faut surtout être fou pour prendre pour argent comptant les prévisions prédictions du GIEC.

les sceptiques veulent réfléchir sans agir.

Agir sur quoi ?

Si l’on n’a pas de sujet sur lequel agir ni de motif pour agir, agir ne sera qu’une agitation brouillonne et coûteuse, ce sera du Gribouille.

60.  miniTAX | 29/09/2008 @ 13:27 Répondre à ce commentaire

Ce n’est pas parce le Bangladesh gagne en surface aujourd’hui que cela remet en cause les prévisions du Giec.

Oui, on se demande bien ce qui pourrait remettre en cause les prédictions du GIEC … 😈

P.S. Le Bangladesh ne gagne pas en surface que « maintenant », faut arrêter de délirer. Comme toute plaine alluvionnaire, gagner en surface, c’est dans sa définition même, et ce malgré que la montée ininterrompue des océans depuis la fin de l’ère glaciaire.

61.  DM | 29/09/2008 @ 13:38 Répondre à ce commentaire

C’est vrai qu’une fois qu’on a posé une théorie pour définitive, de manière dogmatique dans son idée générale, toute nouvelle trouvaille va être interprétée à la faveur de cette théorie.
C’est effectivement le piège du système de pensée actuelle sur le réchauffement.

62.  Fabge | 29/09/2008 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

@chria

Agir, oui! Il suffit de relever le niveau de développement de tous les pays qui en ont besoin. A ce moment-là, et, à la grande différence des scénarios du GIEC, c’est amplement vérifié par toutes les expériences antérieures, automatiquement :
– le taux de natalité baisse,
– la conscience environnementale progresse,
– l’adaptation à la variabilité climatique augmente.
C’est ce que quasiment tous les sceptiques ne cessent de dire.

C’est la seule action pour laquelle on est sûr du résultat.

63.  chria | 29/09/2008 @ 14:38 Répondre à ce commentaire

Je dis juste que je ne vois pas le rapport entre la sédimentation naturelle et les modèles du Giec. En aucun cas je ne veux soutenir le Giec même si seul l’avenir jugera de la réalité de leur prévisions.
Alors en attendant, pourquoi ne pas tout de suite introduire les problèmes climatiques (d’origine anthropique ou non) dans les modèles de société ? Il est facile de critiquer mais moins d’agir, et c’est pour cela que je pense que les sceptiques (je suis sceptique mais je suis tout aussi sceptique sur la manière de pensée des sceptiques) devraient faire attention aux amalgames afin d’éviter toute intrusions politiques dans le débat, le message qui en ressort alors étant plutôt que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
On ne peut combattre un dogme avec un autre dogme.

64.  chria | 29/09/2008 @ 14:41 Répondre à ce commentaire

@fabge
Je suis bien d’accord mais le contexte géopolitique ne se prête pour l’instant pas à cela. Or quant on sait que les gouvernements participent aux Giec, on est en droit de se poser des questions.

65.  Abder | 29/09/2008 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

#63. chria

Je dis juste que je ne vois pas le rapport entre la sédimentation naturelle et les modèles du Giec

Il faut relire ceci pour voir le rapport :(cf. plus haut)

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU a prédit que le Bangladesh appauvri, sillonné par un réseau de plus de 200 cours d’eau, va perdre 17% de son territoire d’ici 2050 en raison de la hausse du niveau des mers due au réchauffement de la planète. Le delta bengalais n’était donc pas construit quand et parce que la mer n’était pas là.

Le GIEC, lauréat du prix Nobel de la paix dit que 20 millions de Bangladais deviendront des réfugiés environnementaux d’ici 2050 et le pays perdra quelque 30% de sa production alimentaire.

Il est clair que cette prédiction ressort de l’alarmisme exagéré, car scientifiquement elle n’est pas fondée. Ce secteur est un grand delta réceptacle d’immenses quantités de sédiments que ni une éventuelle montée de la mer ni les vagues ne peuvent engloutir. C’est la sédimentation alluviale massive et progressive qui a positivement construit ce secteur du Bengladesh au détriment de la mer qui était déjà là incapable d’éroder les apports terrigènes. Seule une importante subsidence pourrait renverser le bilan sédimentation/érosion au profit d’une transgression, et non pas une légère montée progressive du niveau marin prédite par le GIEC.

66.  chria | 29/09/2008 @ 16:39 Répondre à ce commentaire

Donc le giec n’a pas intégré dans son modèle la sédimentation naturelle du delta ?
J’avoue avoir été un vite en besogne, mais ne pas prendre en compte cela dans la modélisation parait incroyable.

« De nouvelles données montrent que la surface du Bangladesh augmente, contrairement aux prévisions de submersion par les vagues d’ici la fin du siècle. »
Il est quand même oser de comparer un évènement actuel avec une prévision sur 100 ans. C’est même une supercherie…

Dans cette affaire, tout est flou, on ne pas en tirer de conclusion.

67.  Abder | 29/09/2008 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

Mais non, on en tire des conclusions dont celles largement exprimées sur ce site tout comme celles des citations telles que :
Les ordinateurs permettent à un mauvais modèle d’être précisément faux (William Gray, spécialiste des ouragans)
Les modèles peuvent joyeusement évaporer toute l’eau des océans ou couvrir la planète de glace, même avec les niveaux préindustriels de CO2 (David Orrell, « Apollo’s Arrow. The Science of Prediction and the Future of Everything », 2007)

68.  chria | 29/09/2008 @ 19:18 Répondre à ce commentaire

De toute façon cet article de l’afp c’est du n’importe quoi surtout avec la phrase du début. Même si on est un pourfendeur de modèle, on ne peut que constater la manipulation.

L’autre jour y’avait aussi un article similaire où on pouvait lire :
« 2008 sera l’année la plus froide du siècle.  »
C’est le journaliste qui écrit sans réfléchir.
Et un commentaire disait : « comment ils peuvent savoir à Météo-France, personne ne saura ce qui se passera jusqu’en 2100, c’est du n’importe quoi », etc, etc…

Vous voyez où je veux en venir ?

69.  Marot | 29/09/2008 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

@chria,
Pourquoi donc le GIEC intègrerait-il cela ?

Le GIEC ne doit s’intéresser qu’à l’influence humaine et pas à d’autres causes éventuelles comme la variabilité naturelle, le soleil ou les phénomènes alluviaux.

Le GIEC n’a pas à s’intéresser au Soleil, à la vapeur d’eau ni à tout autre facteur naturel.

Le mandat du GIEC est clair et limité :

Its role is to assess on a comprehensive, objective, open and transparent basis the latest scientific, technical and socio-economic literature produced worldwide relevant to the understanding of the risk of human-induced climate change, its observed and projected impacts and options for adaptation and mitigation.

un point c’est tout.

Il faut toujours avoir cela en tête sinon on ne comprend rien.

70.  chria | 29/09/2008 @ 23:11 Répondre à ce commentaire

En gros cela veut dire que le Giec n’étudie que les conséquences de la partie du climat que l’homme a changé (ou est sensé avoir changé ) ?
Difficile de croire que les autres éléments ne sont pas considérés. Peut-être n’est-ce pas introduit dans le modèle, mais au moins cela doit faire partie de l’analyse.

Entendu à une conférence à Paris il y a une semaine. Pas d’autre infos, sauf que le Giec va s’en servir : des données sur la biologie marine et l’utilisation des sols seront introduites dans un modèle dit holistique…
Le modèle qui va tout prévoir ! Attention les dégâts, si le modèle s’éveille à la vie, il se jettera de lui même à la corbeille !

71.  miniTAX | 29/09/2008 @ 23:19 Répondre à ce commentaire

Difficile de croire que les autres éléments ne sont pas considérés. Peut-être n’est-ce pas introduit dans le modèle, mais au moins cela doit faire partie de l’analyse.

@70
Les faits sont les faits. Ce que tu arrives à croire ou non n’a strictement aucune prise sur les faits.

72.  Marot | 29/09/2008 @ 23:19 Répondre à ce commentaire

@chria,
Pourquoi est-ce

Difficile de croire que les autres éléments ne sont pas considérés.

Le mandat du GIEC est on ne peut plus clair, faut-il que je récrive la citation ?

Le GIEC fait ce qu’il a mandat de faire. Le reste il n’a pas à y toucher !

S’il faisait autre chose on serait en droit de le lui reprocher.

Le GIEC n’est pas un organisme d’étude du climat.

73.  chria | 30/09/2008 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Ok ok je m’incline. Et je n’ai pas dis que je n’y croyais pas, j’ai dis qu’il était difficile de croire, dans le sens où cela remet en cause la crédibilité de plus de 3000 scientifiques, il vaut mieux prendre des pincettes.
J’avais bien lu la citation, pas la peine d’écrire une phrase aussi débile et moralisatrice que « Ce que tu arrives à croire ou non n’a strictement aucune prise sur les faits. » ; elle ressemble à celle que je dis souvent : c’est à l’Eglise qu’on croit…

Avez-vous entendu parler de ce modèle holistique ?

74.  Curieux | 30/09/2008 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

@chria,
Il n’y a pas de remise « en cause la crédibilité de plus de 3000 scientifiques« .
Ce chiffre, 3000, représente l’ensemble des intervenant auprès du GIEC, pas seulement les « scientifiques », pire le Giec additionne sans jamais retrancher. Qu’un « scientifique » est été consulté par le Giec, et hop il entre dans la liste, même si sa contribution est contraire au « consensus » et même si cette contribution n’est pas utilisé.
Le Giec est avant tout une administration politique et utilise des méthodes administativo-politique.

75.  miniTAX | 30/09/2008 @ 11:14 Répondre à ce commentaire

Il y a en gros 600 rédacteurs du rapport scientifique du GIEC. Le reste est constitué de relecteurs, parfois sceptiques (McInctyre de climateaudit.org est relecteur du GIEC !). Leur participation consiste à faire des commentaires dont parfois les rédacteurs n’ont rien à battre (cf les archives des échanges rendues publiques). C’est ça qui permet au GIEC de se réclamer du « consensus de 2500 top experts », alors même que la liste de noms des relecteurs (soit 3/4 des 2500) n’est même pas et ne sera pas rendue publique.
Eh oui, c’est de la « science » onusienne.

76.  chria | 30/09/2008 @ 11:32 Répondre à ce commentaire

D’accord avec vous.
Conférence à Paris avec Mr van Ypersele (un ami à vous, lol), voiçi ma prise de note sur son intervention le mardi 23 septembre 2008:

« Manipulation des données du Giec : on parle toujours de la fourchette de réchauffement entre 1.1 et 6.4°C. Mais ce sont des valeurs post-industrielles et au niveau des mers ! En ajoutant les correctifs, on arrive à une fourchette de +1.8 à 7.3°C, ce qui n’apparaît jamais dans les journaux…
A Bali, des chiffres ont été cachés : car les experts estiment que le potentiel de réduction du réchauffement est fort si on abaisse dès aujourd’hui nos émissions de CO2.
Le réchauffement pourrait rester en dessous de 2.4°C en 2050 si entre temps les pays développés réduisaient leurs émissions de 50 à 85% (par rapport à 1990)! A 90%, la stabilisation de la concentration à 450ppm CO2 serait possible pour 2050.
J. P van Ypersele montre son énervement face aux manipulations de certains gouvernements et certains journalistes »

77.  Curieux | 30/09/2008 @ 12:05 Répondre à ce commentaire

Le réchauffement pourrait rester en dessous de 2.4°C en 2050 si entre temps les pays développés réduisaient leurs émissions de 50 à 85% (par rapport à 1990)

Actuellement le climat vient d’annuler 10 ans de hausse, avec une tendance en forte baisse. Dans ces conditions 2050 c’est loin, très très très loin.

78.  Curieux | 30/09/2008 @ 12:11 Répondre à ce commentaire

P… on dirait que je parle de la bourse !
Au passage les banques d’affaires sont les seules entreprises à fonder leurs décisions exclusivement sur des MODELES mathématiques, whaf, whaf, whaf !
Et elles ont proné l’investissement massif dans les valeurs liées au Globale Warming, re-whaf, whaf, whaf !
Et Al gorre avait beaucoup investit avec Lehman brothers, re-re-whaf, whaf, whaf !

79.  chria | 30/09/2008 @ 12:17 Répondre à ce commentaire

2008 est une année froide, cela n’annule pas la hausse depuis 1985…

80.  Fabge | 30/09/2008 @ 12:49 Répondre à ce commentaire

Mollo sur Chria! Cet homme me semble plein de bonne volonté. Nous avons besoin de contradicteurs sur ce site.

81.  chria | 30/09/2008 @ 15:18 Répondre à ce commentaire

Merci Fabge. Et de la bonne volonté il en faut lorsque j’essaye chaque jour de faire cohabiter science et politique…
Mais je ne me considère pas comme un contradicteur. J’ai besoin d’être éclairé sur des points précis et parfois je prêche le faux pour obtenir le vrai, mon but étant surtout d’avoir des arguments pour mon boulot qui soit fédérateurs au-delà des points de vue. Et ça je ne peux le faire tout seul, c’est pourquoi je viens débattre avec vous qui me semblez fort raisonnable dans l’ensemble, ce qui est rare dans cette jungle de la désinformation citoyenne…

82.  REDBARON 17 | 30/09/2008 @ 16:52 Répondre à ce commentaire

@Marot,

In french in the texte :

J’ai lu que le RÔLE DU GIEC était :
« Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’ORIGINE HUMAINE, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.” »

83.  Marot | 1/10/2008 @ 8:14 Répondre à ce commentaire

@REDBARON 17, Merci pour cette version en français.

Voici la mienne :

« Son rôle est d’évaluer sur une base globale, objective, ouverte et transparente les dernières publications scientifiques, techniques et socio-économiques produites dans le monde, qui sont pertinentes pour comprendre les risques apportés par le changement climatique induit par l’homme, ses conséquences observées et prévues et les possibilités d’adaptation et d’atténuation. »

84.  Curieux | 1/10/2008 @ 10:56 Répondre à ce commentaire

Donc le Giec N’A PAS pour mission de s’occuper du Soleil, par exemple.
Ce qui, de fait, rend quasi caduque le « pour mission d’évaluer, SANS PARTIE PRIS et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique… » puisque, par définition, sa mission est de parti pris !

85.  Marot | 1/10/2008 @ 11:46 Répondre à ce commentaire

@Curieux,
Je crois votre interprétation biaisée.

Il faut partir de ce que le GIEC n’a pas à s’occuper de climat.

Il ne doit s’intéresser qu’aux changements causés par l’activité humaine et c’est dans cette limite qu’il ne doit pas avoir de parti pris.
Par exemple ne pas traiter différemment le charbon et le pétrole, les transports et le chauffage, etc.

Mais vous avez raison, il n’a pas à s’intéresser au Soleil ni aux rayons cosmiques ni encore aux volcans en eux-mêmes.

86.  Curieux | 1/10/2008 @ 12:51 Répondre à ce commentaire

@Marot,
Tout à fait d’accord, mais…
Prenons un exemple, une commission devant s’intéresser aux accidents de la route provoqués par la vitesse, et qu’il n’y est pas d’autre commission.
Il y a fort à parier qu’aucune limitation ni interdiction ne seront prise vis-à vis de l’alcool. On peut même anticiper, pour des raison de survie de la commission qu’elle minimisera les effets de l’alcool ou pire, dans l’excès de vitesse sous l’emprise de boisson occultera l’alcool pour ne considérer que l’excès de vitesse.
In fine nous n’aurons pas d’informations complètes donc objective sur quoi faire pour limiter les accidents.
C’est ce que je veux dire par rendre caduque le « sans parti pris ».

87.  Marot | 1/10/2008 @ 14:08 Répondre à ce commentaire

Merci pour la mise au point et l’illustration.
Je devais avoir l’esprit embrumé.

88.  floyd | 13/10/2008 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

Pour les futurs réfugiés climatiques, qui seront submergés par l’augmentation du niveau de la mer, ils peuvent se rassurer, un architecte à penser à eux: les cités flottantes!

http://vincent.callebaut.org/p.....lypad.html

C’est pas beau le progrès!? 😉

89.  miniTAX | 13/10/2008 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

Oui bof, il y en a qui réinvente la roue. Des cités flottantes, les humains n’ont pas attendu le film de science fiction d’Al Gore pour en être « aware ».

Et là au moins, si le voisin du dessus fait trop de bruit, on peut se barrer.

90.  Le fils caché d'Al-Gore | 13/10/2008 @ 18:11 Répondre à ce commentaire

A propos du Bangladesh, je viens de voir une interview de Yann Arthus-Bertrand sur I-Télé. Sous son air gentil et chaleureux, que d’alarmismes dans ses propos. Tout y est passé : les dégazages récents de méthane en arctique, la fonte record de la banquise (en faisant un raccourci incroyable entre la montée des eaux de 7m et la disparition de la banquise prévue dans 7 ans…(en gros la mer va monter de 7m en 7 ans))* et puis le Bangladesh qui aura toutes les calamités du monde avec la montée des eaux, l’épuisement de ses ressources en eau (du fait de la disparition des glaciers de l’Himalaya) et l’intensification des typhons….

Je ne parle pas de ses solutions pour éviter tout ce cataclysme. Cela se résume à consommer moins de produits manufacturés, à manger plus de légumes à la place de la viande (à la limite, pourquoi pas) et changer radicalement notre façon de vivre. Il montre d’ailleurs l’exemple en achetant une voiture électrique (mais il ne prévoit pas de faire ses photos aériennes avec un cerf volant 😆 )

Que pensent le grand public lorsqu’il entend çà de la part d’une personne médiatiquement respectable, que l’on suppose avertie sur ces questions d’environnement ?

*il voulait surement dire que la banquise va disparaitre en été dans 7 ans (d’après ses spécialistes) et que si le Groenland fond entièrement, le niveau des eaux montera de 7m.

91.  Araucan | 13/10/2008 @ 18:30 Répondre à ce commentaire

Il y a aussi un article dans l'(im)Monde d’aujourd’hui mettant le Bangladesh en exemple. On oublie juste qu’il y a 150 M habitants dans ce pays soit plus de 1000 habitants au km2 (10 x plus qu’en France) , ce qui suffit en soi à justifier les migrations du fait du manque de terres…même avec l’extension des terres dues à l’apport de sédiments de l’Himalaya.

92.  miniTAX | 13/10/2008 @ 22:08 Répondre à ce commentaire

@91
Singapour, c’est 6x plus que le Bangladesh en densité démographique. Monaco, 16x plus. C’est pourtant pas des pays réputés pour leur émigration. Le raisonnement malthusien est donc à côté de la plaque.

93.  Araucan | 14/10/2008 @ 0:11 Répondre à ce commentaire

@miniTAX,

Pas ok dans les deux exemples que vous citez, l’agriculture n’est plus la principale ressource des gens et de loin et le PIB par habitant est d’au moins 10 fois plus. Et ce n’est pas être malthusien que de prendre en compte la pauvreté des gens et le manque de place.
C’est par contre être malthusien que de dire on est trop nombreux, cela va être la catastrophe. Ce que je ne dis pas.

Singapour : (PNB par habitant : 30228 $US en 2006)Son économie repose sur les services bancaires et financiers (deuxième place financière d’Asie après le Japon), le commerce, la navigation (premier port mondial en tonnage), le tourisme, les chantiers navals et le raffinage du pétrole (3e raffineur mondial). Le secteur de l’industrie électronique est également très dynamique. Signalons aussi l’importance du secteur de l’armement.
Monaco : Monaco tire la majeure partie de ses revenus de l’industrie, de la TVA française et monégasque[39], du commerce, des services, du tourisme et de l’hôtellerie ainsi que de l’immobilier qui génèrent environ 40 000 emplois pour un chiffre d’affaires de plus de 11 milliards d’euros. Ne figure pas dans la liste du FMI pour le PIB ….32 000 habitants…(en plus ils y en a beaucoup de domiciliés à Monaco mais ils n’y sont pas toute l’année !)

Bangladesh : 2300 $/habitant en 2004.

94.  miniTAX | 14/10/2008 @ 9:17 Répondre à ce commentaire

@93 la pauvreté cause l’émigration oui, mais pas le « manque de place », comme vous l’aviez dit.
C’est une affirmation d’autant plus fausse que même dans les pays pauvres, les paysans émigrent vers les villes, là où la densité démographique est la plus forte ! Parce qu’aussi incompréhensible que ça puisse paraître, même s’ils vivent entassés dans les bidonvilles, ils vivent moins mal qu’à la campagne où il y a plein de place.
D’autres exemples: l’Afrique est une région parmi la moins dense de la planète. Pourtant, on émigre vers l’Europe de l’Ouest, l’une des plus peuplées du monde.
Donc l’argument de la densité est archi-faux : il n’y a pas de corrélation et il n’y a pas de seuil !

95.  Araucan | 14/10/2008 @ 10:53 Répondre à ce commentaire

@miniTAX,

Ok sur le fait qu’il n’y a pas de corrélation entre le manque de place et les migrations vers les villes. Tout dépend de quoi vivent les gens.

Si les gens vivent de l’agriculture et que les enfants ne peuvent avoir accès à de la terre cultivable en suffisance pour survivre ou à un emploi sur place, ils sont donc obligés d’aller voir ailleurs. (c’est ce qui est arrivé à mon arrière-grand-père par exemple et ce qui a expliqué aussi les migrations issues de certaines régions en France, du fait de la persistance du droit d’ainesse).
Eliminer cette hypothèse d’un revers de main pour le Bangladesh me semble aller un peu loin.
Je ne dis pas que c’est la raison ultime, je dis simplement que c’est une hypothèse aussi valable que la montée du niveau de la mer ou que la salinisation des sols du fait de l’irrigation ou de la dégradation de des conditions en milieu rural dans ce pays.
Et comme toute hypothèse, elle doit être vérifiée.

96.  maf | 14/10/2008 @ 11:19 Répondre à ce commentaire

@54
(lol, ce qui me surprend toujours dans les discours pro-RCA c’est qu’il y a deux mots au moins qui ressortent toujours.. je sais pas si vous l’avez remarquez.. ce sont les mots: « indéniable » et « sans équivoque ». ce sont les mots qu’on entend tout le temps dans les documentaires… bon voilà..ça me fait rigoler..hihihi )

97.  Araucan | 14/10/2008 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

@maf,

C’est pour faire peur et puis cela renforce l’argument d’autorité que génère le GIEC.

98.  miniTAX | 14/10/2008 @ 11:27 Répondre à ce commentaire

Pourquoi ramenez-vous toujours le problème de migration au manque de place et à l’agriculture? Le modèle simpliste du paysan autosuffisant avec son lopin de terre cher aux altermondialiste est depuis longtemps dépassé, pour la simple raison du progrès technique et du changement des mentalités.
– Progrès technique parce que dans un pays comme la France, 1 paysan nourrit 100 personnes grâce aux machines et même avec si peu de producteurs, on arrive à être deuxième exportateur mondial de produits agricoles
– Changement de mentalités parce que l’agriculture compte pour peanuts en terme de production de richesse dans un pays industrialisé et que les gens ne veulent plus trimer pour gagner des cacahuètes. La campagne française est toujours menacée de « désertification », ne l’oubiez pas.

Et ce que je dis, ce n’est pas des hypothèses, c’est des constatations valables partout dans le monde : les villes et banlieues grossissent pendant que les campagnes se dépeuplent, le secteur tertiaire emploie plus de monde aux dépens du secteur primaire et c’est ainsi que le niveau de vie moyen augmente, pas l’inverse. C’est dans les pays les plus agricoles qu’il y a du chômage massif, cause d’émigration, pas dans les pays à forts secteurs secondaire ou tertiaire.

Et cette évolution quasi-généralisée contredit frontalement l’hypothèse de l’exode dû au manque de terre.

99.  maf | 14/10/2008 @ 11:28 Répondre à ce commentaire

@araucan
(hihihi)

100.  Araucan | 14/10/2008 @ 12:03 Répondre à ce commentaire

@miniTAX,

Je parlais du Bangladesh, pas de la France et je cherchais des causes tout aussi plausibles que celles du RCA.

Il n’y a pas des causes universelles et unique pour tout les phénomènes constatés : l’exode rural actuel en Europe dans certaines zones n’a rien à voir avec celui du Bangladesh, même si le phénomène d’urbanisation est un phénomène mondial.

Dans un pays où l’emploi est majoritairement agricole et où la croissance démographique reste à un taux élevé, même si la diversification de la production démarre, l’agriculture et l’industrie naissante ne peuvent absorber toute le main d’oeuvre

http://www.state.gov/r/pa/ei/bgn/3452.htm

People
Nationality: Noun and adjective–Bangladeshi(s).
Population (July 2007 CIA est.): 150 million.
Annual growth rate (July 2007 CIA est.): 2.06%.
Ethnic groups: Bengali 98%, tribal groups, non-Bengali Muslims.
Religions: Muslim 88.3%; Hindu 10.5%; Christian 0.3%, Buddhist 0.6%, others 0.3%.
Languages: Bangla (official, also known as Bengali), English.
Education: Attendance– 61%. Literacy (2008 UNDP Report)–47.5%.
Health: Infant mortality rate (below 1)–65/1,000. Life expectancy–61 years (male), 62 years (female).
Work force (60.3 million): Agriculture–62.3%; manufacturing and mining–7.6%; others–30.1%.

Agriculture
Most Bangladeshis earn their living from agriculture. Although rice and jute are the primary crops, maize and vegetables are assuming greater importance. Due to the expansion of irrigation networks, some wheat producers have switched to cultivation of maize which is used mostly as poultry feed. Tea is grown in the northeast. Because of Bangladesh’s fertile soil and normally ample water supply, rice can be grown and harvested three times a year in many areas. Due to a number of factors, Bangladesh’s labor-intensive agriculture has achieved steady increases in food grain production despite the often unfavorable weather conditions. These include better flood control and irrigation, a generally more efficient use of fertilizers, and the establishment of better distribution and rural credit networks. With 28.8 million metric tons produced in 2005-2006 (July-June), rice is Bangladesh’s principal crop. By comparison, wheat output in 2005-2006 was 9 million metric tons. Population pressure continues to place a severe burden on productive capacity, creating a food deficit, especially of wheat. Foreign assistance and commercial imports fill the gap. Underemployment remains a serious problem, and a growing concern for Bangladesh’s agricultural sector will be its ability to absorb additional manpower. Finding alternative sources of employment will continue to be a daunting problem for future governments, particularly with the increasing numbers of landless peasants who already account for about half the rural labor force.

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