Le réchauffement climatique, une réalité indiscutable selon Rajendra Pachauri


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Titre Lehman Brothers
Rajendra Pachauri, directeur du GIEC

De plus en plus de preuves montrent que l'homme est responsable du changement climatique, et la crise financière constitue un arrêt temporaire de la recherche de solutions à ce problème, d'après ce que le directeur du Groupe Intergouvernemental d'experts des Nations Unies sur l'Evolution du Climat (GIEC) a déclaré mardi.

Rajendra Pachauri, dont le groupe a remporté le Prix Nobel de la paix 2007 avec l'ancien vice-président des Etats-Unis Al Gore, a déclaré que cette crise pourrait constituer pendant deux à trois mois un frein à la résolution des problèmes sur le long terme, tels que le réchauffement climatique.

« Les preuves sont de plus en plus importantes chaque jour. Nous avons beaucoup plus de preuves disponibles par rapport au rôle des êtres humains dans le changement climatique » a-t-il déclaré à Reuters. « On a toutes les raisons d'agir sur ce qui a déjà été prouvé ».

Le GIEC, qui regroupe le travail de 2500 experts, a déclaré l'an dernier qu'il était sûr à 90% que le genre humain était le responsable du réchauffement climatique et prévoyait plus de sécheresses, de canicules, d'inondations et une augmentation du niveau des mers.

Rajendra Pachauri a déclaré qu'en ce moment tout semblait être « mis en veille » à cause des inquiétudes qui entourent le système financier. « Je suis absolument certain que le changement climatique est la dernière chose à laquelle les gens pensent en ce moment ».

« Mais cette question n'a pas totalement disparue » a-t-il ajouté. « Un jour ou l'autre, les individus se repencheront sur ce problème ».

La mer de glace de l'Arctique par exemple, a considérablement fondu en septembre 2007 (elle a atteint son niveau le plus bas) et a également énormément fondu cette année.

Les preuves sont de plus en plus importantes
chaque jour. Nous avons beaucoup plus de
preuves disponibles par rapport au rôle des
êtres humains dans le changement climatique
Rajendra Pachauri, directeur du GIEC

Rajendra Pachauri a rejeté la vision sceptique selon laquelle le réchauffement climatique a cessé parce que l'année la plus chaude depuis que les archives ont commencé (au 19ème siècle) est l'année 1998. Cette année a été considérablement réchauffée par la force du phénomène El Nino dans l'Océan Pacifique.

« Onze des douze dernières années font partie des années les plus chaudes jamais enregistrées. La tendance est très claire » indique Rajendra Pachauri. Il a prévu que la crise financière pourrait conduire les individus à se demander comment la société pourrait agir pour réduire la dépendance aux carburants fossiles » et passer aux énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, solaire ou hydraulique.

Plus de 190 gouvernements ont accepté d'élaborer un nouveau traité climatique des Nations Unies d'ici la fin de l'année 2009 pour remplacer le Protocole de Kyoto, qui engage 37 nations industrialisées à réduire leurs émissions de 5% en moyenne par rapport aux niveaux de 1990 d'ici 2012.

Rajendra Pachauri a déclaré qu'il espérait que le monde puisse parvenir à une action forte d'ici la fin de l'année 2009. Il a ajouté que le prochain président américain, qu'il s'agisse du démocrate Barack Obama ou du républicain John McCain, ferait plus de choses pour lutter contre le changement climatique.

Il a minimisé le rôle de la candidate républicaine à la vice-présidence, Sarah Palin, gouverneur de l'Alaska, qui affirme que ce sont les changements naturels qui peuvent expliquer le changement climatique, au même titre que l'influence humaine.

« Je ne m'inquiéterais pas trop à son propos » a-t-il déclaré, en disant qu'elle n'aurait probablement pas beaucoup d'influence sur la question.

« Je pense que d'ici deux à trois mois, ou peu de temps après que le président aura pris ses fonctions (en janvier), ce dernier devra envisager des solutions permanentes… et le changement climatique sera une partie importante de ces solutions ».

Source


185 réponses à “Le réchauffement climatique, une réalité indiscutable selon Rajendra Pachauri”

  1. @50_Araucan

    […] c’est peut-être le carbone qui sera un jour la monnaie et non plus l’euro.

    J’avoue que ne suivais pas votre discussion et que cette citation est hors contexte mais cette dernière est quand même étonnante. Puisque le carbone (terme abusif, c’est notamment du CO2 dont il est question) pousse littéralement dans les arbres, il faudrait plutôt parler de « carbone négatif »…

  2. @Sirius,

    Je pense que Cochet pense, et il n’est pas le seul que tout objet ou action peut être traduit en équivalent CO2 consommé. Je prends le tram, c’est x g de CO2. J’achète un livre c’est y g : cela permet d’évaluer selon la logique de la CCNUCC et du protocole de Kyoto toutes nos actions. Cela permet littéralement de créer une monnaie universelle, indépendante des marchés et de tout convertir en impact écologique. Donc la boucle est bouclée et l’écologisme prend le contrôle de tout le système de pensée. Et lorsque vous plantez des arbres, eh bien vous gagnez des crédits carbone…

    Regardez les déclaration de Yvo de Boer de la CCUNCC quand il déclare que résoudre la crise financière se fera par la lutte contre les GES… (Reuters ou Yahoo..) et c’est repris allègrement par Barroso.

    On ne pourrait pas prendre un peu d etemps pour voir comment on va relancer l’aconomie et quels investissements faire ?

  3. @52_Araucan

    Cela permet littéralement de créer une monnaie universelle, indépendante des marchés et de tout convertir en impact écologique. Donc la boucle est bouclée et l’écologisme prend le contrôle de tout le système de pensée.

    Cela est une thèse marxiste : posséder et contrôler la base économique (ou mode de production), c’est aussi dominer les sphères politique et idéologique de la société. C’est intéressant. Le problème, je pense, c’est que les « carbonnistes » préconisent fondamentalement une infrastructure économique nécessitant un système de contrôle centralisé étatique (voire supra-étatique dans la perspective d’une mise en oeuvre planétaire) très intrusif en termes de liberté individuelle et administrativement monstrueusement complexe, heureusement hors de portée technologique, pour l’instant…

  4. Ce qui veut dire en gros que la prochaine bulle financière sera vraiment gonflée avec du vent….. 😉
    … au secours Don Quichotte… le monde a besoin de toi pour terrasser les moulins… 😉

  5. Le gouvernement britannique avait fait une proposition de carte à puce pour comptabiliser le crédit carbone des citoyens. Bon, ça été mis à la poubelle aussitôt, de peur du ridicule. L’Histoire ne dit pas si la facture des dizaines de millions de livres payés aux cabinets chargés d’étudier le projet sera envoyée à Al Gore ou les hectares d’arbres rasés pour imprimer les rapports seront replantés.
    Mais la carte de ration carbone, elle a bien existé dans la tête des « carbonistes » fous.

    Ministers have scrapped radical plans to test a carbon rationing scheme that would have forced citizens to carry a carbon card to swipe every time they bought petrol or paid an electricity bill.

    The plan was announced by David Miliband, former environment secretary, in 2006 as a way to cut greenhouse gas emissions and tackle global warming. But officials from the Department for Environment, Food and Rural Affairs (Defra) said today that the idea was too expensive and would be unpopular.

    source

  6. @55_miniTAX
    Merci de nous rappeler que cette idée d’économie du carbone (sic) a déjà depuis un petit bout de temps commencer à faire son chemin et même à se préciser dans la conscience de certains.

    Ce qui suit est pertinent. Je me permet de citer un extrait de ce de texte Richard Lindzen :

    In the spring of 1989 I was an invited participant at a global warming symposium at Tufts University. I was the only scientist among a panel of environmentalists. There were strident calls for immediate action and ample expressions of impatience with science. Claudine Schneider, then a congressman from Rhode Island, acknowledged that « scientists may disagree, but we can hear Mother Earth, and she is crying. » It seemed clear to me that a very dangerous situation was arising, and the danger was not of « global warming » itself.

  7. J’ai une question d’ordre linguistique pouvant intéresser les amoureux des langues, notamment la française : puisque le concept existe désormais, doit-on écrire « carbonnisme » ou « carbonisme »? smile

  8. @Sirius,

    Carbonisme, je n’aime pas les doubles lettres …. smile

    Et en complément des mails qui précèdent, sur une économie basée sur le carbone, comme elle ne peut fonctionner qu’en mettant des quotas, c’est à dire en organisant la pénurie, cela permet aux États (1) de reprendre le contrôle et céder aux carbonistes ! (d’où @53)

    (1) ou à un machin international, mais il y a généralement peu de contrôle « démocratique » ou une véritable approche critique à signer telle ou telle convention internationale. On vous dit toujours que c’est bien…

  9. N’oublions pas les Carbonari, société secrète du début du XIXè siècle, active en Italie et en France.

  10. @Araucan,

    Heuh, donc pour « évaluer » une chanson, un film, un tableau, une étude scientifique on pèse les mines de crayon, la pellicule ou la peinture ?

    L’homme a inventé il y a plus de 10 siècles un truc génial, l’argent, la tune, le fric, l’oseille. Et ça, ça mesure tout, y compris les lavements et le CO2.

  11. @Curieux,

    §1 : oui, tout (longueur de mine de crayon x énergie fossile pour le faire par cm), la lumière et les déplacements. On compte même l’énergie pour le recyclage en fin de vie : cela s’appelle une analyse de cycle de vie (on ne le fait pas que pour le carbone, on peut le faire avec l’azote, etc…). On obtient une quantité de carbone dépensé mais cela n’a rien à voir avec la valeur des productions intellectuelles telle qu’on l’entend aujourd’hui, bien sûr;

    §2 : On peut mesurer beaucoup de choses, cela donne une valeur marchande. Mais en écologie (comme en production intellectuelle), il y a des choses qui n’ont pas de valeur marchande (ex: valeur marchande d’une épeire ou d’une couleuvre ou d’un hectare perdu dans la forêt amazonienne). La tonne de CO2 ne couvre pas tout mais permet déjà d’attribuer une valeur dans ce système de pensée. (NB : la valeur de la biodiversité en soi reste une difficulté non résolue)

  12. Question mesure :

    Dans les années 70, on avait essayé d’évaluer le prix de certains biotopes en estimant le temps, et la gestion qui va avec, nécessaire pour que ce milieu arrive à son état de biodiversité optimal. Dans ce comparatif, les tourbières, supposées avoir au moins 10.000 ans, étaient hors de prix.
    Jusqu’à ce que…
    On s’aperçoive que certaines tourbières très récentes (moins de 100 ans) étaient les plus riches du point de vue de la diversité patrimoniale (=plantes protégées) pour la simple raison que ce sont surtout les plantes de milieu pionnier qui ont droit à ce label.
    Et je ne parle pas des bords de route, des bassins de décantation autoroutiers, qui accueillent faune et flore tout à fait remarquables.

    La question n’est donc pas simple.

  13. @Araucan,

    Oui mais… quel intérêt ?
    En quoi la valeur CO2 a-t-elle un sens ?
    Son seul intérêt, extrêmement pervers*, est d’évacuer la valeur ajouté humaine (qui pour l’homme est la seule « sensé »).
    Donc reste… l’argent

    * la perversité réside qu’en évacuant le travail humain celui-ci est de fait dévalorisé mais aussi que la seule valeur restante sera la propriété terrienne une sorte de retour à la féodalité !

  14. @Fabge,
    une valeur étant par essence liée aux critères que l’on utilise, il est clair que celle-ci peut varier considérablement.

    Sur la valeur de la biodiversité :

    Donner un prix au vivant au risque de transformer la nature en une boutique
    AFP
    Par Emmanuel ANGLEYS AFP – il y a 1 heure 6 minutes

    BARCELONE (AFP) – Comment donner un prix au vivant? Cette démarche permettrait d’intégrer dans l’économie la gestion des ressources de la planète à l’heure où elles se raréfient mais la nature n’est pas une « boutique », s’alarment les écologues qui redoutent des effets pervers.
    (Publicité)

    Pour Pavan Sukdhev, économiste indien mandaté par l’Union européenne pour rédiger un rapport sur l’économie des écosystèmes, à l’instar de celui du britannique Nicholas Stern sur le réchauffement climatique, donner un prix à la biodiversité est le meilleur moyen de la protéger.

    L’érosion de la diversité de la vie animale et végétale représente un coût évalué entre 1.350 et 3.100 milliards d’euros par an au monde, selon les premières conclusions de son rapport qui ont été présentés en mai lors de la conférence de l’ONU sur la diversité biologique à Bonn.

    Au congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Barcelone, une étude présentée par le World Resources Institute a évalué à 29,8 milliards de dollars US la valeur économique des récifs coraliens dans le monde, la première consacrée aux ressources marines tropicales.

    « Notre économie compte ce qu’elle voit et elle met zéro sur tout ce qu’elle ne voit pas », commente de son côté Pierre Radanne, ancien président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), présent au Congrès de l’UICN. Or « n’importe quel autre chiffre serait mieux », ajoute-t-il.

    Car « l’économie va devoir englober la restauration et la gestion des ressources de la planète », assure-t-il.

    « Il va bien falloir donner une valeur à la nature et ça nous permettra de l’économiser alors que jusqu’à présent on s’est servis dans un stock qu’on pensait infini », souligne le lobbyste écologique Nicolas Hulot, lui aussi présent à Bercelone.

    « Il faudrait changer les indicateurs économiques, changer la comptabilité économique qui a une vision étriquée », ajoute-t-il.

    La production du PIB se traduit par une perte de patrimoine naturel qui n’est pas prise en compte dans les comptes nationaux.

    Alors comment mesurer les pertes de biodiversité?

    « Il faudrait pouvoir disposer d’observations quantifiées », a fait remarquer Denis Couvet, écologue, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et à Polytechnique, lors de l’Université de rentrée du WWF-France, début octobre à Paris.

    Actuellement, les principales mesures disponibles sont celles produites par les ONG.

    La liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vient de confirmer que plus d’un mammifère que quatre est menacé d’extinction.

    Un « Giec » de la biodiversité permettant d’évaluer la disparition des espèces animales et végétales comme le panel de l’ONU, prix Nobel de la paix 2007, pour le climat, devrait voir le jour en 2009.

    La notion de services rendus par la nature fait son chemin.

    Mais « il y a un risque à banaliser le patrimoine naturel en lui donnant une valeur économique », a averti Lucien Chabason vice-président de la commission des comptes et de l’économie de l’environnement, devant le WWF.

    Ainsi, la loi sur la protection du littoral en France a préservé le bord de mer en bloquant les constructions immobilières mais « que se passerait-il si on comparait le prix de ce parc immobilier avec les services rendus par la protection du littoral? », s’interroge-t-il.

    Jacques Weber, ancien directeur général de l’Institut français de la biodiversité (IFB), a de son côté exprimé « quelques doutes sur l’utilisation d’un prix pour la biodiversité ».

    « La nature n’est pas une boutique. Le prix, c’est l’expression du bon-vouloir des êtres humains », a-t-il estimé, proposant de « substituer une approche par les prix par une approche par les coûts », ceux de la restauration de la nature.

    Dans tous les cas, l’objectif est de montrer que cela a un prix et que cela coute cher ou vaut cher, au choix.

  15. Ah ces technocrates qui courent les cabinets ministériels.

    Pierre Radanne, X-mines, « négociateur pour le compte des pays du sud francophones à Bali », merci pour le beau voyage ?
    ancien président de l’Ademe, une chasse gardée.

    Plus sérieusement, écrire

    L’érosion de la diversité de la vie animale et végétale représente un coût évalué entre 1.350 et 3.100 milliards d’euros par an au monde

    un coût alors qu’il s’agit au pire d’une désutilité rend le papier rigolo, sans plus.

  16. C’est bien connu, les prix de la biodiversité ou de la tonne de CO2, plus il y a de bureaucrates qui en font l’enchère, plus ça crève les plafonds.

    C’est comme l’art moderne, tout est virtuel, tout est question de mode. Sauf que là, ce n’est pas le marché qui décide, c’est les fonctionnaires. Et ce n’est pas le marché qui paye, c’est le citoyen lambda. Et encore, si en payant, on avait un truc moche à mettre dans le salon! Même pas.

  17. De plus, l’argument choc qui consistait à faire valoir que le milieu naturel était un réservoir de matière première pharmaceutique a sérieusement pris du plomb dans l’aile ces dernières années : les labos contrôlent suffisamment la chimie pour s’en passer. En fait, il y a de nombreuses utilités de la biodiversité qui sont largement surestimées, du moins au point de vue économique.
    J’ai peur que, si on fait sérieusement le compte, la seule évaluation qui sera faite concernera les retombées touristiques.

    Ceci ne doit pas empêcher de maintenir la biodiversité pour toutes sortes de raisons, mais les évaluer… Je crois que, si nous estimons que cela fait partie de notre patrimoine, il est de notre devoir moral de le préserver, mais il faut éviter d’en faire une valeur sacrée et ce , d’autant plus que les dérives guettent au détour du chemin.

  18. @Fabge,

    §1 Cet argument a toujours été fallacieux mais à l’époque on croyait faire des miracles avec la génomique : cela s’est nettement calmé.
    Et sur le tourisme, cela dépend où ….Et surtout cela consomme bien souvent du kérosène !

    §2 Tout à fait d’accord sur l’approche.

  19. @64_Araucan

    Un “Giec” de la biodiversité permettant d’évaluer la disparition des espèces animales et végétales comme le panel de l’ONU, prix Nobel de la paix 2007, pour le climat, devrait voir le jour en 2009.

    Pitié!

  20. @58_ Araucan

    OK pour « carbonisme ». Moi non plus je n’aime pas la multiplication des lettres sans besoin. (Rasoir d’Occam.)

  21. Tel le GIEC/IPCC, un éventuel nouvel organisme onusien sur la biodiversité aura une mission biaisée au départ :  » évaluer la disparition des espèces animales et végétales [dans le monde]. » En clair : un mandat ennuyeux, désespérant, platement catastrophiste; en effet, concernant les espèces nouvelles que l’on découvre et celles qui naissent actuellement (car les lois de la sélection naturelle s’exercent toujours en dépit du changement climatique), on se ferme la gueule…

  22. @Araucan,

    Je ne parierais pas là-dessus.
    Ils trouveront bien quelques officines prêtes, en échange d’une bonne subvention, à inventer les modèles qui vont bien, c’est à dire qui divergent suffisamment pour que, quoi qu’il arrive, ils puissent dire que les modèles l’avaient prévu.
    C’est ça la nouvelle science!

  23. @Charles II,

    Oui certes, c’est déjà bien avancé ce machin (voir la loi sur le Grenelle) mais à part répéter ce que dit l’UICN, je ne vois pas de valeur ajoutée…

  24. Une petite brève réchauffiste de Futura-Sciences ICI

  25. @Al-Gore II
    Encore une preuve que qu’il n’y a ni réchauffiste, ni sceptique, mais une bonne bande de déconneurs !

  26. @77_Le fils caché d’Al-Gore

    Bonjour! Êtes-vous le fils de Gore tel Jésus fils de Dieu lui-même? Si oui, la joke est bonne, vraiment. Sans blague, cet article de nième main, dont le contenu a été plusieurs fois passé à la moulinette, ne fait état que d’épicycles non expliqués, pour sauver les phénomènes. Ce qui est effectivement une autre débilité.

  27. Le réchauffement climatique, une réalité indiscutable selon Rajendra Pachauri
    Allez jeter un œil sur le site Air Vent pour vous délecter de la mise en pièce des études Mann-Hansen !

  28. @80

    […] chemtrails are not contrails.

    Je ne suis pas spécialiste en ce domaine mais je sais qu’à part leur nom différent, les chemtrails (les présumées « traînées chimiques ») ne se comportent pas différemment des contrails (« traînées de condensation »), incluant leur étendue supposément anormale. C’est très vraisemblablement une question de condition atmosphérique particulière à la sortie des tuyères. Leur nombre? Avec la saturation du trafique aérien, il n’y a rien d’étonnant là il me semble. C’est plein d’avions qui sillonnent le ciel sans que nous nous en rendions compte. Dès fois, ça paraît, c’est tout. Bien entendu, pour en avoir le coeur net, il suffirait de faire un prélèvement d’un chemtrail et analyser sa composition mais je ne connais aucune étude publiée là-dessus, sans doute parce que cela ne présente aucun intérêt…

  29. Il y a un paradis pour les joueurs de pipeau ….

    fr.news.yahoo.com/2/20081015/tsc-le-photographe-yann-arthus-bertrand-c2ff8aa.html

  30. @83

    Le nouvel académicien a ensuite invité ses nouveaux collègues à manger du fromage et des pommes bio et à boire du vin bio ou de « l’eau du robinet » de Paris.

    Le formage est moralement mauvais car il provient de mammifères tels la vache et la chèvre, qui excrètent des gaz à effet de serre, surtout du méthane ou CH4.

    Quant aux pommes bio et au vin bio, je veux bien mais ne sais pas ce que cela signifie au bout du compte, simple consommateur informé que je suis.

    L’eau du robinet de Paris, c’est correct : je ne la connais pas beaucoup mais j’en ai bu et je ne suis pas tombé malade. Alléluia!

  31. @Sirius,
    §1 Moins que les hélicoptères ?
    §2 le bio c’est une méthode de production agricole qui refuse les engrais dits non naturels et les pesticides non naturels.
    Par exemple, utiliser du sulfate de cuivre est bio…

    Extrait de wikipédia

    Législation [modifier]

    Au sein de l’Union européenne, le premier règlement sur l’agriculture biologique est entré en vigueur en 1992 (Règlement n° 2092/91), suivi en août 1999, de règles relatives à la production, l’étiquetage et l’inspection en matière d’élevage (Règlement n° 1804/1999). Les règles de base sont l’interdiction d’utiliser des engrais chimiques et pesticides ou herbicides de synthèse. L’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) est également interdite. Les produits de l’agriculture biologique bénéficient de marques et de logos protégés au niveau européen.

    Un plan d’action pour harmoniser le cahier des charges en matière de production biologique par la Commission européenne est paru le 12 juin 2007. Le réglement finalement adopté par le Conseil le 28 juin 2007, donc sans vote parlementaire, considère la présence d’OGM comme « techniquement inévitable ». Ce règlement autorise la présence d’OGM dans les produits biologiques européens jusqu’à hauteur de 0,9%, qualifiant ce seuil de « présence accidentelle »

    §3 Elle est potable et buvable le goût varie avec les arrondissements sad

  32. @95_Araucan

    Les règles de base sont l’interdiction d’utiliser des engrais chimiques et pesticides ou herbicides de synthèse. L’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) est également interdite.

    Bref, tout ce qui a été conçu en laboratoire ne peut recevoir l’étiquette « bio ». Pourquoi? Si c’est parce que tout ce qui a été conçu en laboratoire est (potentiellement) mauvais, l’argument est faux. Témoin est l’insuline bio-synthétique (qui soi dit en passant est de l’insuline) qui rend un fier service aux diabétiques. Réciproquement, tout ce qui vient de la nature n’est pas nécessairement bon. Inutile d’énumérer des exemples, qui sont légion. Non. Une belle tomate de jardin est meilleure qu’une tomate de serre vendue au super-marché essentiellement parce qu’elle est … plus fraîche!

  33. Le plus idiot dans l’histoire, c’est d’exclure les OGMs du label bio, juste par idéologie anti-progrès alors qu’un coton ou maïs Bt permet justement de se passer d’un paquet d’insecticide et de fongicide et peut très bien être cultivé avec des méthodes bio.

    De même pour les cultures de salade ou de tomate hydroponique sous serre: ça n’utilise aucun pesticide et l’énorme rendement permet de réduire la surface de culture qui peut ainsi être rendue à la nature.

    Bref, le bio, c’est une mode obscurantiste pour bobos. Ce qui me console, c’est le flop monumental des rayons bio dans les grandes surfaces et le recul constant des surfaces bio depuis 5 ans en France.

    L’ironie est qu’on est deuxième utilisateur de pesticide au monde et que la France est en même temps 1er pays du tourisme et là on l’on vit parmi le plus vieux. Il faut croire l’agriculture intensive et ses doses massives de pesticides ont « oublié » de dévaster nos campagnes et ses habitants.

  34. @Sirius,

    Pourquoi ? Parce que c’est les principes du bio… ou de l’idéologie bio dans certains cas (certains refusent de vendre aux supermarchés, d’autres suivent la lune -faire une recherche sur internet avec biodynamie, c’est à se rouler par terre-).
    Il est totalement crétin de croire que ce qui est « naturel » est bon : vous pouvez toujours vous faire une tisane de digitale, ce sera intéressant et si vous mangez du pain dont la farine contient de l’ergot du seigle ou de la carie du blé, vous finirez à l’hôpital au mieux. D’autre part, nier que les pesticides ne posent pas de problèmes (sur-utilisation parfois, rémanence longue, toxicité sur d’autres organismes) est s’aveugler mais s’en priver posera bien d’autres problèmes. Certaines pratiques du bio pourraient être plus étendues (techniques culturales)(1) mais en bio, vous pouvez fort bien polluer en azote si vous ne contrôlez pas bien vos apports de fumure animale. pour le moment les bios sont tellement dispersés que de fait, ils profitent bien souvent d’un effet d’ilôt et de fait des traitements des autres. j’aimerais voir ce que cela donnerait quant il y aura une surface conséquente en bio notamment au niveau phytosanitaire…
    Quant aux OGM, ce n’est que le reflet de la méfiance viscérale des bios vis à vis de la génétique et de la croyance de certains que le mieux ce sont les variétés anciennes…

    NB : sans sulfate de cuivre, on ne peut plus faire d’agriculture bio en particulier les fruits et le vin (16 kg par ha et par an en bio, la moitié en conventionnel)

    Voir par exemple cet article :
    http://www.agriculture-environ…..article449

    (1) le problème c’est que l’INRA ne fait plus beaucoup d’agronomie, cela ne permet pas de publier dans des revues de rang A.

  35. A propos de la carie du blé ce lien je cite,

    La carie commune du blé (Tilletia caries ou Tilletia foetida) était une maladie courante jusqu’aux années cinquante. La pratique de désinfection des semences par lutte chimique l’a réduite à un état de bruit de fond. Aujourd’hui la maladie est en nette recrudescence et son très fort pouvoir de propagation en fait un risque majeur en agriculture biologique !.

    Vive le Bio, on va enfin revivre les années 50 et leurs maladies. Pour le Bio, et l’agriculture c’est fait.
    A quand la polio ?

  36. Trouvé ça sur un sites photos, qui renvoi vers ce lien avec une magnifique photo ou la mer… baisse ! Ah ce réchauffement.

  37. ça aussi ça me fait bien pleurer :
    Télécharger le premier pdf, voir la photo, lire si on aime bien l’anglais.
    http://www.agrireseau.qc.ca/na…..65&r=

    En gros : le bœuf produit avec des grains et les hormones de croissance produit 40% moins d’émissions de gaz de effet de serre et sauve deux-tiers de plus de terre pour la nature comparée au boeuf engraissé aux fourrages

    Hum le bon boeuf aux hormones…
    Par contre, quel vilain boeuf sans hormone !

    On aura tout vu, manger de la merde pour sauver la planète ! Le comble de l’hypocrisie
    On ferait mieux de tout revoir et manger simplement ce dont on a besoin.

    Par contre pour revenir à la discussion sur les ogm, perso j’en ai pas peur, mais je ne suis pas dupe, avec tout le fric et la puissance de contrôle découlant de ce système de culture, y’a de quoi s’inquièter. Aujourd’hui le pétrole, demain les semences. Et c’est pire.

    minitax : inclure les ogm dans les labels bio ça n’a aucun sens, il faut les exclure tout comme les pesticides. Maintenant est-ce que bio est vraiment bio ? No se pa

  38. @Chria,

    De toute façon, le boeuf aux hormones est interdit dans l’UE. Il n’est pas surprenant que le document que vous citez vienne d’un site d’Amérique du Nord où la pratique est courante (en Amérique du Sud aussi et en Australie)

    Maintenant il est assez connu que les bovins qui mangent de l’herbe font du méthane plus que ceux qui mangent de l’ensilage de maïs. Par contre la culture de maïs induit d’autres inconvénients.

    ON ne peut pas tout avoir en ce bas monde

    demain les semences.

    S’il vous plaît, avant de répéter les idéologies serinées par la presse, renseignez-vous d’abord (il y 80 obtenteurs de semences en France et plus de 7000 variétés inscrites au catalogue Français…). Le certificat d’obtention végétale n’est pas un brevet…. etc etc.
    C’est bien parce que les variétés ont été améliorées que la production a augmenté (révolution verte, en Inde comme en Europe) : cela aide à avoir la baguette à 85 centimes…

  39. Je spécule, Araucan. Aujourd’hui, c’est comme vous dites, et demain ? Prévoir le pire c’est souvent s’en prévenir (oh joli!)

  40. Il y a suffisamment de problèmes à résoudre actuellement et pour un proche avenir sans en rajouter.

    J’avais oublié de dire que la politique, ou l’environnement, c’est faire des choix car il n’y a pas toujours de meilleur choix mais aussi et les assumer car il y a toujours des inconvénients : il faut aussi bien les identifier et si possible avant pour éviter les intox du type Bioénergie ou éoliennes

  41. et demain ?

    Demain c’est demain. Et vous qui semblait hypnotisé par nos ancêtre (le bio…)
    un provebe en direct de ce temps (béni ?)…
    Demain c’est demain et à chaque jour suffit ça peine.

  42. « Et vous qui semblait hypnotisé par nos ancêtre (le bio…) »
    Faudra m’expliquer ou alors c’est juste de la provocation (bio = ecolo = retour à la nature ?). Si c’est ça c’est bien bas, et non, demain est tout aussi important qu’aujourd’hui, parce qu’aujourd’hui c’est hier pour demain.

  43. @Chria,

    Faudra m’expliquer

    Relisez votre post 91.

    demain est tout aussi important qu’aujourd’hui, parce qu’aujourd’hui c’est hier pour demain

    Chria, vous ne percevez pas la vacuité (et la vanité) de ce type de raisonnement ?
    Un indice, hier et maintenant sont des REALITES intangibles. Demain est, au mieux, une hypothèse. Vous mélangez les torchons et les serviettes comme disaient nos profs, autrefois 😉 .
    C’est sans doute pour ça que vous écrivez « Prévoir le pire c’est souvent s’en prévenir« , non, c’est une faute.

  44. Là on part dans des rhétoriques un peu fumeuses….. Passer son temps à penser à demain et à l’ensemble des possibles qu’il contient en voyant que des catas, revient à ne pas regarder le présent et à ne pas agir sur celui-ci, parce que les politiques à 20 ans cela n’existe plus. Il y a 7 millions de pauvres en France, 30 millions d’affamés en Éthiopie et certains passent leur temps à discuter de la température au pôle nord dans 100 ans et du carbone stocké dans les espaces verts des villes (si si voir les discussions sur la loi Grenelle 1).
    Recalons un peu les choses et refaire le monde c’est maintenant et pas en tirant des plans sur une comète qui risque fort bien de ne pas passer parce que les hypothèses sont hasardeuses.

    Regardez le compteur Kyoto de ce site pour recaler les choses : combien de cet argent a-t-il servi à payer des experts de tout poil, qui se copient les uns sur les autres ?

  45. Oui ça devient un peu fumeux et je suis d’accord que tout cet argent pourrait servir à autre chose. Je pense qu’il est quand même important de savoir où l’on va, même si c’est incertain. Mais il nous faut un but, un objectif. Quand je vois que la première préoccupation des français est le pouvoir d’achat, je pense à Sœur Emmanuelle, ça m’évite de pleurer sur la race humaine.
    Et quand je vois le fric qui part dans le CC, je pense aux banques, ça m’évite de pleurer aussi…

  46. Vaclav Klaus n’est plus seul :

    Spain’s ex-prime minister blasts ‘new religion’ of climate change

    1 day ago AFP

    MADRID (AFP) — Former Spanish prime minister Jose Maria Aznar Wednesday dismissed climate change as a « new religion » that is drawing hundreds of billions of euros at a time of economic crisis.

    Aznar made the remarks at the presentation of a book by Czech President Vaclav Klaus, « Blue Planet in Green Shackles », in which he also questions the widely held theories about climate change.

    « In these times of global cooling of the international economy … the standard bearers of the climatic apocalypse demand hundreds of billions of euros » to combat global warming, said Aznar, who was conservative prime minister from 1996 to 2004.

    « They want to throw onto the bonfire anyone who, like Vaclav Klaus, questions the new religion, » he said.

    « The slightest doubt on the man-made origin of climate change is cause of automatic ex-communication. »

    The UN’s Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) has said global warming is « unequivocal » and « most of the observed increases in temperatures over the last 60 years is very likely due to increases in human-generated greenhouse gas concentrations. »