Le grand scandale de la science du changement climatique


[article par Jonathan Leake, rédacteur en chef de la rubrique écologie du Times et loin d'être un sceptique]
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Les e-mails [du ClimateGate] ont révélé la réticence des climatologues à engager un véritable débat avec les sceptiques qui doutent du réchauffement climatique.


Le CRU Climate Research Unit
de l'Université d'East Anglia

La tempête avait commencé avec seulement quatre mots énigmatiques. "Un miracle a eu lieu", a annoncé un lecteur de ClimateAudit, un blog consacré à critiquer la science du changement climatique.

Un lecteur de ClimateAudit :
"un miracle a eu lieu"

Ce lecteur n'ajouta rien – seulement un lien web conduisant vers un autre blog, RealClimate.

Là, dans la matinée du 17 novembre, se trouve un trésor : un fichier contenant   d'un millier de courriels envoyés ou reçus par le professeur Phil Jones, directeur de l'unité de recherche climatique [le CRU] à l'Université d'East Anglia, à Norwich.

Jones est un acteur clé dans la science du changement climatique. Les bases de données de température mondiale et les mesures de son unité de recherche ont été cruciales dans la construction du problème du réchauffement climatique.

Ce que ces e-mails suggèrent, cependant, est que Jones et certains de ses collègues pourraient être devenus tellement convaincus de leur affaire qu'ils sont passé de la recherche objective à l'activisme.

Dans l'un, Jones se vantait d'utiliser des astuces "statistiques" pour oblitérer une baisse visible de la température mondiale. Dans un autre, il annonce vouloir supprimer des données plutôt que de les remettre aux sceptiques du climat. Et dans un troisième, il a proposé d'organiser le boycott des revues qui ont eu l'audace de publier des documents qui ont miné le message [du réchauffement anthropique].

C'était une découverte retentissante et controversée – bien trop retentissante pour certains.  RealClimate est un site Web conçu pour les scientifiques qui partage la croyance Jones dans le changement climatique d'origine humaine. Après quelques heures, le fichier avait été supprimé du site.

Plusieurs heures plus tard cependant, il a réapparu – cette fois sur un serveur russe obscur. Bientôt, il avait été copié sur une foule d'autres serveurs, d'abord en Arabie saoudite et en Turquie, puis en Europe et en Amérique.

Qui plus est, le posteur anonyme était déterminé à ne pas se laisser ignorer à nouveau. Il ou elle a posté des commentaires sur des blogs sceptiques, détaillant une douzaine des meilleurs courriels et proposant des liens web pour le reste. Les astuces statistiques de Jones sont désormais propriété publique.

Steve McIntyre, un sceptique du climat de premier plan, a été stupéfait. "Les mots me manquent", dit-il. Un autre, Patrick Michaels, a déclaré : "ce n'est pas une trace de poudre, c'est un champignon atomique."

Inévitablement, l'affaire prit le surnom de ClimateGate. Pour les scientifiques, les militants et les politiciens qui tentent d'inciter le monde à agir contre le changement climatique, les révélations ne pouvaient pas tomber au pire moment. Le mois prochain, les dirigeants mondiaux se réuniront à Copenhague pour définir  des limites aux émissions de carbone. La dernière chose dont ils ont besoin serait de nouveaux doutes sur la validité de la science.

Le scandale a également eu un impact énorme personnel et professionnel sur les scientifiques. "Ces quelques derniers jours ont été les pires de ma vie professionnelle", a déclaré Jones. Il a dû faire appel à la protection de la police pour après la réception d'appels téléphoniques anonymes et des menaces personnelles.

"Ces quelques derniers jours ont été les
pires de ma vie professionnelle", Jones

Pourquoi quelques courriers électroniques envoyés et reçus par un chercheur unique, d'une université de rang moyen ont-ils eu tant d'impact ? Et surtout, qu'est-ce que cela nous apprend sur la qualité de la recherche qui sous-tend la science du changement climatique ? Le scandale du hacking n'est pas un événement isolé. Au contraire, elle est le dernier round d'une lutte de longue haleine sur la science du climat, qui remonte à 1990. C'est alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat – le groupe de scientifiques qui conseille les gouvernements – a publié sa première série de rapports d'alerte que la Terre risque de subir ce danger mortel du changement climatique. Une pièce maîtresse de ce rapport a été un ensemble de données montrant comment la température de l'hémisphère Nord a été en hausse rapide.

Le problème est que les mêmes chiffres montre que tout cela s'était déjà passé auparavant. Ce qu'on appelle l'Optimum Médiéval d'il y a environ 1.000 ans a vu la Grande-Bretagne couverte de vignobles et les agriculteurs Viking s'occuper des vaches au Groenland. Pour tout bon scientifique, cela soulève une grande question : ce réchauffement récent est-il lié à l'homme par la combustion de combustibles fossiles ou fait-il partie d'un cycle naturel ?

Les chercheurs se sont mis au travail et en 1999, un groupe dirigé par le professeur Michael Mann, climatologue à la Pennsylvania State University, a trouvé des nouveaux chiffres montrant que la période chaude médiévale n'était pas si important après tout.

Certaines parties de l'Atlantique pourraient avoir été chauds pour un temps, mais les enregistrements suggèrent que le Pacifique avait été plutôt froid au cours de la même période – donc, en moyenne, la température avait peu changé.

Cette vision de continents frappés par
sécheresses et inondations pendant
que l'Arctique fond a transformé une
question scientifique en un débat
politique fortement émotionnel

Affiché graphiquement, les données de Mann ont donné la fameuse "crosse de hockey". Elles montrent des températures de l'hémisphère Nord constantes pendant des centaines d'années puis en forte hausse à partir de 1900 jusqu'à maintenant. L'idée est que cette hausse se poursuivra, avec des conséquences potentiellement fatales pour l'humanité. Cette vision de continents frappés par sécheresses et inondations pendant que l'Arctique fond a transformé une question scientifique en un débat politique fortement émotionnel. Le langage utilisé par les "réchauffistes" et les sceptiques est également devenu de plus en plus polarisé.

George Monbiot, largement respecté comme commentateur sur les questions écologiques, a étiqueté les sceptiques de "négationnistes du climat", une tournure de phrase désagréablement proche du négationnisme de l'holocauste. Les sceptiques, particulièrement en Amérique, ont suggéré que les scientifiques qui croient au changement climatique font partie d'une conspiration mondiale de l'ai gauche pour détourner des milliards de dollars dans les technologies vertes.

Une critique plus convaincante est qu'il y a eu une forte réticence à reconnaître la dissidence à la question de la science climatique. Al Gore, ancien vice-président américain devenu militant vert, a qualifié le débat sur le climat comme "réglé". Cependant, la science, disent les critiques, n'a pas été testée à la limite. C'est pourquoi l'unité de recherche climatique à l'Université d'East Anglia est si importante.

Ses chercheurs ont construit des séries sur les changements de température sur des milliers d'années. Peut-être les plus importants sont les séries de températures océaniques et terrestres mondiales depuis le milieu du 19e siècle. Il s'agit de la base de données qui montre le réchauffement "sans équivoque" de 0.8 °C sur les 157 dernières années dont dépendent la crosse de hockey de Mann et beaucoup d'autres choses dans la science du climat.

Certains critiques estiment que les conclusions du CRU doivent être traitées avec plus de prudence, car toutes les données publiées ont été "corrigées" – ce qui signifie qu'elles ont été modifiées afin de compenser d'éventuelles anomalies dans la façon dont elles ont été prises. Ces changements sont normaux, ce qui est controversée est de savoir comment elles sont réalisées. Cette situation est aggravée par le refus du CRU de divulguer les données brutes originales.

David Holland, un ingénieur de Northampton, est l'un des nombreux sceptiques qui croit que la manière de précéder du CRU est mauvaise. Quand il a présenté une demande pour les chiffres en vertu de la loi sur la liberté d'information [le FOI], il a été débouté sous le motif que sa demande n'était "pas dans l'intérêt public".

D'autres personnes ayant présenté des demandes similaires ont été rejetées parce qu'elles n'étaient pas  universitaires, parmi eux McIntyre, un Canadien qui gère le site Internet ClimateAudit.

Un vrai universitaire, Ross McKitrick, professeur d'économie à l'Université de Guelph, au Canada, a aussi essayé. Il a dit : "ma demande a été rejetée pour une raison totalement différente. [Le CRU] m'a dit qu'ils avaient obtenu les données en vertu des accords de confidentialité et ne pouvait donc pas les fournir. [NdT : il en est de même pour Prof Vincent Courtillot]. C'était étrange parce qu'ils avaient déjà fourni certaines d'entre elles à d'autres universitaires, mais seulement ceux qui soutiennent l'idée du changement climatique."

C'est dans ce contexte que les courriels ont été divulgués la semaine dernière, ce qui renforce les soupçons que l'objectivité scientifique a été sacrifiée. Il y a un malaise même chez les chercheurs qui soutiennent fortement l'idée que les  humains modifient le climat. Roger Pielke, professeur d'études environnementales à l'Université du Colorado à Boulder, a déclaré : "Au cours des dix dernières années il y a eu une bataille politique entre les sceptiques du climat et des scientifiques militant".

"Il me semble que les scientifiques ont perdu le contact avec ce qu'ils faisaient. Ils se voient comme dans une bataille avec les sceptiques, plutôt que de faire avancer la connaissance scientifique."

Le professeur Mike Hulme, un chercheur associé de Jones à l'Université d'East Anglia et auteur de Pourquoi nous somme en désaccord sur le changement climatique, a déclaré : "Les attitudes révélées dans les e-mails semblent inappropriées. Le tribalisme démontré dans certains e-mails est quelque chose de plus généralement associée à l'organisation sociale au sein de cultures primitives, il est indésirable dans le contexte de la science ".

Il pourrait cependant y avoir une autre raison pour laquelle l'unité a rejeté les demandes de divulgation de ses données.

Ce week-end, il est apparu que le cru a jeté une grande partie des données. Perdu sur son site Internet se trouve cette déclaration : "La [faible] disponibilité des moyens de stockage dans les années 1980, signifie que nous n'étions pas en mesure de garder les sources multiples pour certains sites… Par conséquent, nous ne détenons pas les données brutes originales, mais seulement les données à valeur ajoutée (par exemple, ayant subi le contrôle-qualité et l'homogénéisation)."

nous n'étions pas en mesure de
garder les sources multiples pour
certains sites… nous ne détenons
pas les données brutes originales,
mais seulement les données à
valeur ajoutée

Si oui, c'est extraordinaire. Cela signifie que les données sur lesquelles une grande partie de la compréhension du changement climatique est basée ne peuvent jamais être revisitées ou vérifiées. Pielke dit : "Est-ce vraiment sérieux ? Il est désormais impossible de créer un nouvel indice de température à partir de zéro. [Le CRU] est en gros en train de dire : "croyez en nous".

Où est ce que cela va mener débat sur le climat ? Tandis que la croyance très forte des scientifiques est que le monde se réchauffe et que l'humanité est responsable, les voix sceptiques se multiplient.

Lord Lawson, l'ancien chancelier conservateur, a annoncé la semaine dernière, la création de la Fondation Global Warming Policy, une cellule de réflexion, destinée à "amener la raison, l'intégrité et la neutralité dans un débat qui est devenu gravement biaisé, irrationnellement alarmiste, et trop souvent d'une triste intolérance ".

Lawson a déclaré : "Le changement climatique n'est pas correctement débattu parce que tous les partis politiques sont du même côté, et il y a une intolérance envers tous ceux qui veulent en débattre. Cela a transformé le changement climatique d'un enjeu politique en une religion laïque".

Le public est naturellement confus. Un récent sondage a montré que 41% acceptent comme un fait scientifique que le réchauffement climatique est en cours et est en grande partie dû à l'homme, tandis que 32% pensent que le lien n'est pas prouvé et 15% que le monde ne se réchauffe pas.

Ce week-end, beaucoup de collègues de Jones le soutiennent. Tim Lenton, professeur de sciences de la Terre à l'Université d'East Anglia, a déclaré :  "Nous n'aurions pas du tout la compréhension du changement climatique actuelle sans le travail de Phil Jones et de ses collègues. Ils ont passé des décennies à reconstituer les séries de températures historiques et c'est du bon travail. "

Le problème est que, vu les événements de la semaine passée, à la fois les sceptiques et le public exigeront plus d'explications que cela.

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6936289.ece


232 réponses à “Le grand scandale de la science du changement climatique”

  1. http://www.uea.ac.uk/mac/comm/…../CRUupdate

    Où l’on peut voir que le CRU ne fera sans doute pas une vraie enquête, mais plutôt l’impossible pour sauver le soldat Jones. Lire le CRU statement.
    Mais bon, soit Jones ira se consoler à Copenhague, soit en vacances aux Bahamas, parce que le bougre touche toujours son salaire de dirlo, j’imagine.
    Mais bon, c’est déjà une victoire en soi, qu’il se sente obligé de se mettre sur la touche pendant quelques temps, histoire que les choses se tassent.

  2. HideDecline (#152),

    La pagination des commentaires à cette incomparable vertu de « HideTheTroll » sans effort.

    Cependant, je ne résiste pas à cité ce que répond Courtollot à Bard :

    « J’ai eu la possibilité de démontrer hier pendant deux heures devant un auditoire
    scientifique de plus de 150 personnes que non seulement les accusations portées contre
    nous, notamment par votre journaliste, étaient purement et simplement sans fondement,
    mais que de plus les critiques scientifiques formulées par Edouard Bard et Gilles
    Delaygue étaient pour l’essentiel fausses ou fondées sur des témoignages faux
    que leur
    avaient fourni certains de leurs collègues. Nos conclusions scientifiques restent donc
    dans leur totalité
    . mais ceci est la partie scientifique et ce qui m’intéresse en ce qui
    vous concerne c’est de faire savoir à vos lecteurs que les allégations de M. Foucart
    dans l’article incriminé étaient fausses, et j’ai le droit de le faire et rapidement et
    sans censure!
     »

    Ah, ces trolls qui, à ne pas savoir lire, nous sont, in fine, bien utile.

  3. @ super-mouton, murps, Laurent, minTax et les autres :

    J’ai une cuisine de 15 m², sur 2.5 m de hauteur, soit un volume de 22.5 m3.
    J’ai un thermomètre qui indique 20 °C
    Dans ma cuisine, j’ai aussi un frigo de 0.22 m3, avec une température de 4 °C. Egalement un congélateur de 0.15 m3, dont la température est de -18 ° C, et un four en marche à 200 ° C.

    Est ce que le GISS ou le HadCRU pourraient calculer la température moyenne de ma cuisine ?

  4. super.mouton (#155),
    Si, Jones il peut calculer la température de la cuisine, il suffit de lui dire à l’avance le résultat que tu veux. Il peut même y intégrer la fraîcheur des poissons du frigo. Après tout, Mann a des « tricks » pour produire des crosses de hockey à partir de bruits roses, alors tout est possible.
    Hé, c’est la « science » climatique.

  5. miniTAX (#156), Si tu rajoute une famille africaine à liquider parcequ’elle produit trop de CO2, notamment les enfants, car c’est 100 allez-retour PAris-NY, alors, Phil te dira: oula en 2100 la T°C de la cuisine aura augmenté de 7°C si on ne tue pas les africains – et pis encore, peut être qu’il mangerons déjà du boeuf!-
    Pb du modèle qu’il utilisera: on ne saura pas si le congélateur aura tout glacé ou si le four aura cramé la cuisine…. Mmmmh, je m’appelle petit mouton, j’ai 6 ans et j’en veux à mes parents même s’ils me permettent de manger un kinder pinguin…

  6. Astre Noir (#154),

    Méthode bête
    (20+4+(-18)+200)/4 =51,5°

    Sinon il y a la possibilité de calculer un truc(indice) en pondérant selon le volume d’air concerné soit
    [(20x(22,5-0.22-0.15-0.01))+(4×0,22)+((-18)X0.15)+(200*0.01)]/22,5 =19,67°
    mais si l’on considère les masses réelles (le congélateur n’est pas plein d’air, température des parois), cela modifie sensiblement les quantités de chaleur …

    Mais cela a-t-il un sens ? Votre cuisine est un système complexe non réductible … puisque la tp du four et la tp du congélateur comme la tp de la pièce dépend de variables indépendantes liées à votre comportement différent face à ces quatre masses d’air…
    on peut calculer la variation de l’indice selon les différentes utilisations de la cuisine et des 4 tp mesurées.

    Mais cet indice au mieux permet de voir quand il varie, mais pas les causes (four resté ouvert allumé ? radiateur en panne ?) : autant suivre l’évolution des 4 tp en parallèle…

    De plus pour l’atmosphère, il y a un problème pas simple c’est celui d’estimer le volume et la masse d’air concernée par la température mesurée à un instant t à un endroit donné.
    Si l’on n’oublie pas en plus que l’atmosphère a une épaisseur …

  7. Les réchauffistes qui tiennent les médias « mainstream » contre-attaquent en minimisant les arguments sceptiques (lire ici sur LCI.fr)
    Ils admettent donc des effets naturels mais tout en les minimisant.
    Ainsi l’optimum médiéval devient local ! Etc…
    Mais la porte s’entre-ouvre : il faut y mettre le pied puis tout balancer !

    Quand le sommet de Coppenhague va commencer, il est très probable que l’émission « C’ dans l’air » en parle. Vu qu’ils ont déjà invité V. Courtillot, et qu’ils sont friands de commentaires d’internautes, c’est l’occasion d’y aller franchement !

  8. La climatologue interrogée par TF1:

    Il est frappant de voir que les premières simulations du climat intégrant l’impact des activités humaines, qui ont été faites dans les années 80, ont calculé une amplitude de réchauffement très similaire à celle que l’on observe aujourd’hui.

    Haha, oui, bien sûr, avec les ordis quils avaient à leur époque, plus des connaissances climatiques encore plus petites que nos faibles connaissances actuelles.

    Donc reprenons: il y a toutes les rétroactions comme glace qui fond, océans qui chauffent,… qui font que le réchauffement s’accélère mais alors pourquoi le plat (tendance) actuelle se manifeste ? Ils ne peuvent l’expliquer avec leurs super modèles informatique et je suis sûr que pour ceux qui tavaillent dessus le saint graal c’est un modèle qui fait un plat maintenant et qui remonte ensuite.

  9. Bob Chidie (#161),
    Le Treut dans l’interview en lien récemment s’en « sortait » en expliquant que la climatologie, c’est en gros une donnée (moyenne) tous les 30ans. Donc si prend l’augmentation moyenne des températures depuis 30ans et qu’on compare avec les sorties de modèles de l’époque, et bien cela colle. Bon cela n’était pas sorcier pour prévoir un petit réchauffement avec l’effet de serre injecté dans les modèles.
    Justifier aujourd’hui leur validité grâce à ça est bien sûr une imposture.

  10. Marco33 (#159),

    Ils admettent donc des effets naturels mais tout en les minimisant.
    Ainsi l’optimum médiéval devient local ! Etc…
    Mais la porte s’entre-ouvre

    Euh… non, aucune porte ne s’entre-ouvre…
    C’est que la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique prétend depuis 30 ans: les effets naturels existent, mais ils sont petit vis-à-vis des effets anthropique.

    L’article donne des contre-vérités:
    – il existe moultes publications par des chercheurs du monde entier qui montrent que l’optimum médiéval était global…. y compris en hémisphère sud (afrique du sud).
    – D’autres publications montrent que l’on peut expliquer l’évolution du climat des cinquante dernières années en ne se basant que sur des phénomènes naturels.
    – Le vieil argument ne prenant en compte que l’irradiance solaire (sous estimée qui plus est…) pour calculer le forcage radiatif des variations solaires est réutilisé…. et fait fi de toutes les publications récentes sur le sujet.
    – Et enfin, l’argument qui tue, le refroidissement de la haute atmosphère, qui peut parfaitement s’expliquer par d’autres causes, est utilisé pour « démontrer » l’effet de serre…

    Bref… rien de neuf…. juste une utilisation de plus des arguments éculés de l’église réchaufiste.

  11. Araucan (#158),

    J’ajouterais :
    – toutes les températures ont-elles été mesurées avec le même thermomètre ?
    – à quelle hauteur a été mesurée la température de la pièce, étant bien entendu que les températures au sol et au plafond sont très différentes de la température à ±150 cm que l’on prend souvent comme référence ?

  12. Laurent (#163),
    En plus dans l’hémisphère sud il y a peu de terre et donc pas de moyen fiable de vérifier quel climat il y a eu à l’époque. Ton ex sur l’afrique du sud le montre.

  13. Laurent (#163),
    J’aurais dû être plus précis : en faisant allusions à nos arguments (comme l’optimum médiéval) et avec une partie « commentaires » ouverte, c’est là qu’il faut balancer les références + liens des sites.
    Très nombreux sont les lecteurs qui consultent les opinions des autres internautes. C’est donc une porte d’entrée importante pour toucher un public encore ignorant!
    C’est un talon d’Achille qu’il faut exploiter !

  14. Laurent (#163),

    Juste une petite réflexion sur l’optimum médiéval.
    Si celui-ci ne s’était pas manifesté au niveau mondial, on aurait donc eu des climats régionaux (ceux avec optimum médiéval et ceux sans). Idem pour le petit age glaciaire (ceux avec et ceux sans).
    Donc dans cette hypothèse, les proxies ne donnent au mieux d’indications que pour la zone (dont l’étendue est à estimer) d’où ils sont extraits : les carottes de Pinus aristata et apparentés ne parlent que du climat des Rocheuses Sud, les carottes de glace, du climat des calottes où elles ont été prélevées … Et pour le climat actuel, il faut démontrer qu’il y a bien une tendance mondiale (en + ou en- d’ailleurs) et pas une confusion entre un indice artificiel et une tendance réelle… L’approche régionale du climat de ces 30 dernières années reste à faire ….
    En contestant l’optimum climatique, les pro-RCA se tirent une balle dans le pied …

  15. Araucan (#168),

    Tu a raison…. on peut juste préciser qu’il existe des publications montrant l’optimum médiéval régional pour la quasi-totalité des régions du monde…. 😉

    Mais, en ce qui concerne l’approche régionale du climat des 30 dernières années…il y a aussi des publications (voir Leroux par exemple)… mais les réchauffistes resteront de toute façon toujours accrochés à leur références (CRU par exemples).
    Le climategate peut avoir un impact favorable s’il est suivi par des études sérieuses sur les évolutions climatiques régionales.

  16. Laurent (#169),

    Je n’ai pas de problème avec un optimum médiéval d’amplitude mondiale ( comme le petit age glaciaire d’ailleurs). J’essayais juste de montrer la contradiction entre une approche régionale pour le moyen-age et une approche mondiale pour les proxies ou pour actuellement.
    En y réfléchissant, les indices calculés au niveau mondial (tp, niveau de la mer) cachent plus de choses qu’ils n’en montrent en fait.

  17. Sinon, qui a des liens sur les preuves d’un optimum médiéval global?
    Merci d’avance.

  18. miniTAX (#173),
    Merci! J’étais un p’tit peu fainéant sur le coup là!
    Est-ce que cette colonne est régulièrement mise à jour?
    Je pose cette question car je me souviens l’avoir consultée il y a …longtemps…..Et que depuis, je suis plutôt axé sur les colonnes du centre et de droite…Certains vont penser après à une manip sur l’orientation politique des sceptiques !

  19. .Et que depuis, je suis plutôt axé sur les colonnes du centre et de droite…Certains vont penser après à une manip sur l’orientation politique des sceptiques !

    Marco33 (#174),

  20. Quelle peut-être la position des politiques ?

    Ils peuvent être convaincus, endoctrinés, plus sûrement obligés par simple calcul politique. Mais quelque soit les cas, ils sont déjà beaucoup trop impliqués.

    Des promesses, mais surtout des orientations politiques et des sommes considérables ont déjà été engagées, sont en cours d’engagement, et beaucoup plus à venir selon leur dire.

    Quelles conséquences pour eux ?
    L’effondrement des prédictions du GIEC, mais surtout les attitudes non scientifiques de ceux qui de part leur métier, auraient dû rester apolitique, va jeter un grave discrédit sur la science en général, mais surtout pour la science « officielle », celle mise en place et largement promotionnée, aussi bien politiquement, médiatiquement que financièrement.

    Les conséquences ?
    Comment faire confiance en des politiques qui ont mis en place des soi-disant scientifiques qui en fait, n’ont fait que de la basse politique ? Trafiquer des données, « perdre » les données brutes, empêcher tout opposant de s’exprimer, utiliser des outils scientifiques (statistiques, informatiques, etc…) inappropriés ou sans compétence nécessaire, etc, etc, etc…….On a l’impression d’élections truquées dans un pays du tiers-monde : il suffit de remplacer « données climatiques » par « bulletins de vote » !
    Voilà finalement le risque, c’est que le sujet du RCA est devenu si important, que nombre de politiques pourraient préférer nier la vérité, plutôt qu’être impliquer dans finalement une preuve qu’ils ne savent pas s’entourer des personnes compétentes, et qu’en plus, ils se sont laissé manipuler par une vision politico-religieuse de l’environnement.
    Comment justifier qu’ils se sont laissé berner par des spécialistes ?
    C’est en fait le principe de Peter (et ses conséquences surtout) qui s’applique ici.
    Cela dit, il est facile de dire : si c’est cela, alors il n’y a plus rien à faire…..
    Je ne le crois pas : si nous ne lâchons pas le morceau, nous pouvons faire en sorte que :

    1) Ils vont lentement mais sûrement essayer de noyer le poisson.

    2) Faire en sorte qu’ils épurent ces pseudo scientifiques et les obliger à mettre en place un système moins aisément corruptible.

    Copenhague aura bien lieu, des tas de promesses seront faites.
    Faisons en sorte que cet adage politique et cynique se vérifie ici : « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! »

  21. Astre Noir (#154) : calculer la température moyenne
    Evidemment. D’abord, par définition une température c’est forcément une moyenne. Ensuite il suffit de connaître la définition d’une température pour savoir qu’on peut calculer la température moyenne de n’importe quoi de suffisamment gros pour que son entropie soit définie. Si vous avez peur de vous plonger dans un manuel de physique, Wikipédia peut vous aider.

  22. Mike (#177),

    D’abord, par définition une température c’est forcément une moyenne.

    Que ce soit une moyenne temporelle, je veux bien, spatiale, non.

  23. @Marco33

    Tout à fait d’accord , d’ailleurs même les scientifiques renoncent à se prétendre experts dans le domaine.La phrase ou V. Courtillot avoue ne pas faire partie du champ de la climatologie, ne pas avoir le temps d’y mener des recherche, et ne pas disposer de fonds pour cela, est bien lisible dans différents sites web qui archivent les mails hackés.

    http://www.eastangliaemails.co…..courtillot

    « From Courtillot 26 March 2007
    Dear Phil,
    Sure I understand. Now research wise I would like us to remain in contact. Unfortunately, I have too little time to devote to what is in principle not in my main stream of research and has no special funding. But still I intend to try and persist. I find these temperature
    and pressure series fascinating. I have two queries:
    1) how easy is it for me (not a very agile person computer wise) to obtain the files of
    data you use in the various global or non global averages of T (I mean the actual montly
    data in each 5″…..
    😯 (je deviens un pro du site 😉

  24. @Mike
    D’ailleurs plus c’est moyen , plus c’est précis T = Q/S
    C’est un peu comme les étudiants ou post docs paresseux et bavasseurs 😉

  25. Le message de Courtillot reçu par Mann-Crosse-de-Hockey a été tronqué.
    Le voici en entier (fichier FOI2009\FOIA\mail\1200493432.txt lignes 33 et suivantes)

    From Courtillot 26 March 2007
    Dear Phil,
    Sure I understand. Now research wise I would like us to remain in contact. Unfortunately, I have too little time to devote to what is in principle not in my main stream of research and has no special funding. But still I intend to try and persist. I find these temperature and pressure series fascinating. I have two queries:
    1) how easy is it for me (not a very agile person computer wise) to obtain the files of data you use in the various global or non global averages of T (I mean the actual montly data in each 5° box prior to any processing, including computation of the « temperature anomaly »)? How do I do it? What I would like to be able to extract is for instance all of the data within a given 5° by 5° box with their dates (so: lat, lon, time, value). I understand these are monthly means, though we find that there may be some quite important information in the daily values which is likely lost on monthly averaging, but this is another question…
    2) I know you answered my question but still I have trouble grasping the answer. Could you explain how the global T average for periods say before 1900 can haev a total uncertainty under 0.2°C back to 1850. This can only be true, given the data distribution in the Rayner et al paper, if T is an incredibly smooth function of location. Did you really answer me that by extracting from the recent (post 1950) database data with the same geographical and temporal distributions as the 1850-1900 data you get almost the same result as with the full modern data (with an uncertainty just above 0.1°C). This seems truly amazing, and would never work with the global magnetic field data I am accustomed to work on. Yet it does not seem to me that climate varies as slowly and with as long spatial scales as the magnetic field…
    I will very much appreciate your comments and help on those.
    Thank you again for having come to our meeting.
    Yours very sincerely,
    Vincent

    Vincent Courtillot
    Professor of Geophysics University Paris 7,
    Director Institut de Physique du Globe de Paris,
    Member Institut Universitaire de France,
    Member Academia Europaea and French Academy of Sciences
    President, Geomagnetism and Paleomagnetism, American Geophysical Union
    President, Scientific Council, City of Paris

  26. Chasseur de mensonges (#180),
    Et plus c’est gros, mieux ça passe.
    Et plus c’est grand, plus c’est bête.
    Et plus c’est bête, plus c’est cru.
    Et plus c’est moyen, moins c’est pertinent.
    Et plus ça change, plus c’est pareil.
    Et plus c’est court (long), plus c’est bon.
    Et plus c’est bio (gratuit), plus c’est cher.
    Et plus c’est cher, mieux ça se vend.

    etc.

  27. Could you explain how the global T average for periods say before 1900 can haev a total uncertainty under 0.2°C back to 1850.

    Courtillot a le don d’appuyer là où ça fait mal.

    Comment peut-on croire que l’on peut « reconstituer » une température globale du passé avec une telle précision ?

  28. Petit rappel de base d’un statisticien

    http://wmbriggs.com/blog/

    * The Earth’s climate has never been static It has always changed. And nobody—not a soul—knows what an ideal climate is.
    * AGW is not the only theory of climate change There are many rival theories, but you have never heard of them. One—or even none—of them might also be true and could be useful in predicting future climates.
    * The accuracy of historical temperatures is questionable We do not have direct measurements for most of the Earth’s history, and have to rely on statistics—-God help us!—to impute the missing records. This process is fraught with error and uncertainty. Anyway…
    * Historical temperature changes are not direct evidence of AGW Because it was cooler, or hotter, in the past is not direct evidence that AGW is true. Any historical temperature observation is consistent with all known rival climate change theories. Thus, past temperatures are, at best, indirect evidence for many different climate change theories, and not just AGW.
    * Statements of what happens when it is hot outside are not evidence that AGW is true If you heard that an iceberg melted when it was exposed to hot air, you have learned what you already knew: ice melts when it is hot. Absolutely no observation of any plant, mineral, or animal is direct evidence of AGW. Thus, every horror story you have heard about small fish whose native waters got uncomfortably warm, about a species of grass that was stressed under the harsh sun, or that a small town in Argentina set a record high temperature on Tuesday, or another in Pittsburgh was especially wet one afternoon, and on and on, are not direct evidence that AGW is true. They are only statements of what happens when it gets hot out or when it rains or fails to.
    * Every statement about what might happen if AGW is true is worthless Horror stories about the evil, wretched future that awaits us once the “tipping point” has been breached are useless as evidence for AGW. They are empty of any kind of proof. “Studies” that claim future awfulness due to AGW are inappropriately and disingenuously used by scientists (and other forms of life) to hint that AGW is true. This is naughty of them. This behavior is equivalent to the Tokyo scientist who solicits his government for a Godzilla-studies grant because of the havoc the old nuclear fire breather could cause if he were real. This grant is not evidence of Godzilla’s existence.
    * The best indirect evidence for AGW is the fit of climate models to historical data AGW climate models can reproduce some of the historical data in some regions fairly well, but they cannot do so in all times or areas. And many of those rival climate change theories fit the historical data equally well. Thus, the ability to reproduce historical data to an arbitrary level of goodness is not especially strong evidence in favor of AGW.
    * There does not exist direct evidence for the truth of AGW The only possible direct evidence would be if the AGW models skillfully predicted future climate data. These skillful predictions would tell us that the theory underlying the models is likely to be true. But no AGW climate models have yet skillfully predicted new data. However, some rival climate change theories have. Thus, according to the best direct evidence available, it is more likely that these rival theories are true than is AGW theory.

  29. Manu95 (#183),

    surtout sur les océans où les mesures se faisaient avec la mesure d’un seau d’eau de mer et un thermomètre dont la précision ne devait pas dépasser 0,2 à 0,5 °C …

    ceci est signalé dans la vidéo de Courtillot de septembre

  30. yvesdemars (#187),

    J’ai surtout retenu de mes lectures à ce sujet que le marin préposé jetait par dessus bord un seau au bout d’une corde et qu’il le remontait puis mesurait la température. A quelle profondeur l’eau était-elle collectée ? Certainement pas toujours à la même profondeur…
    Je doute fort que les thermomètres utilisés aient eu à l’époque une précision supérieure à 1 °C.

    Plus récemment les mesures étaient effectuées sur la conduite de prise d’eau de mer de refroidissement des moteurs. Si cette eau était prélevée à profondeur plutôt constante, je doute que le thermomètre sur la conduite soit un thermomètre de précision.

    Personnellement comme chimiste je n’ai utilisé pendant les séances de labo de chimie minérale que des thermomètres de labo gradués en degré. Les thermomètres de précision supérieure étaient plutôt rares et réservés au personnel de l’Univ, pas aux étudiants.

  31. SENSATIONEL : Hansen contre Copenhague !!!!!!!!!!!!

    Et c’est dans le Figaro !

    « Toute l’approche est si fondamentalement erronée qu’il serait mieux de réévaluer la situation. Si c’est pour avoir une chose comme le (protocole) de Kyoto, alors nous allons passer des années à essayer de déterminer exactement ce que cela signifie« , a déclaré James Hansen

    Intrview du Guardian mais rassurez-vous il est toujours réchauffiste extrémiste.

  32. J’ai surtout retenu de mes lectures à ce sujet que le marin préposé jetait par dessus bord un seau au bout d’une corde et qu’il le remontait puis mesurait la température. A quelle profondeur l’eau était-elle collectée ? Certainement pas toujours à la même profondeur…
    Je doute fort que les thermomètres utilisés aient eu à l’époque une précision supérieure à 1 °C.

    Manu95 (#188),
    « Les corrections pour tenir compte de la manière d’utiliser les seaux pour prendre la température (GIEC 1992) sont ad hoc [arbitraire] et d’une validité douteuse » (« corrections » for changes in the composition of buckets used to draw the water (IPCC, 1992) are ad hoc and of dubious validity. »).

    Et devine qui a dit ça ? Curieux va être content, c’est Hansen ! dans Hansen, J., and H. Wilson. 1993. Commentary on the significance of global temperature records. Climatic Change 25, no. 2: 185-191.

    J’ajouterai aussi une chose pas forcément bien connue mais importante: il ne faut non seulement corriger la température à cause du changement de type de seau (si, si!), du passage à l’échantillonnage à l’entrée de la prise d’eau de refroidissement (généralisée que depuis… 1980 !) mais aussi de l’heure de lecture de la température : une mesure à midi n’a aucune raison de donner la même T qu’à midi et demi puisqu’on est sur une courbe croissante jusqu’à environ 15h.

    Bref, quand Courtillot avance que la mesure de la température de surface des océans est imprécise de presque 1°C, il n’a strictement aucune idée à quel point la vraie imprécision peut être « pire que prévue », pire que pire que tout ce qu’il peut imaginer. Et ça concerne la température de 2/3 de la surface terrestre !
    Mais hé, c’est la « science » climatique.

  33. Curieux (#189), Blanc Cassis (#1714),

    Voici l’extrait de BlancCassis donné là
    http://skyfal.free.fr/?p=316#comment-25134

    Changement de stratégie d’un réchauffiste ?

    Un climatologue US contre Copenhague
    AFP
    03/12/2009 | Mise à jour : 12:33 | Ajouter à ma sélection
    Le climatologue américain James Hansen, l’un des premiers scientifiques à avoir prévenu des dangers du réchauffement climatique dans les années 80, a estimé jeudi dans la presse britannique qu’il était préférable que le sommet de Copenhague soit un échec.

    192 pays doivent participer du 7 au 18 décembre au sommet du climat de l’Onu à Copenhague pour tenter de décrocher un accord remplaçant le protocole de Kyoto qui arrive à échéance en 2012.

    “Toute l’approche est si fondamentalement erronée qu’il serait mieux de réévaluer la situation. Si c’est pour avoir une chose comme le (protocole) de Kyoto, alors nous allons passer des années à essayer de déterminer exactement ce que cela signifie”, a déclaré James Hansen, climatologue de la Nasa, au quotidien The Guardian.

    “Je préfèrerais que cela n’arrive pas (un accord à Copenhague) si les gens doivent le considérer comme la bonne voie parce que c’est la voie du désastre”, a déclaré Hansen. Selon lui, la gestion du réchauffement climatique n’obéit pas à la règle du compromis qui régit le monde politique démocratique.

    “C’est semblable au problème de l’esclavage affronté par Abraham Lincoln ou au problème du nazisme auquel Winston Churchill a fait face”, a-t-il expliqué. “Sur ce genre de problèmes, vous ne pouvez pas faire de compromis. Vous ne pouvez pas dire: “réduisons l’esclavage, trouvons un compromis et réduisons-le de 50% ou réduisons-le de 40%”.

    Dans le quotidien The Times, le climatologue a estimé que le système de “limitation et d’échange” des émissions de CO2 consistait à “vendre de la complaisance”.
    “Le problème fondamental c’est que les énergies fossiles sont la forme d’énergie la moins chère. Tant que c’est le cas, elles seront utilisées”, a-t-il estimé, considérant qu’une taxe croissante sur les émissions était “la seule façon” d’y remédier.

    http://www.guardian.co.uk/envi…..mes-hansen

    Hansen est manifestement quelqu’un de très absolu …. et très très contre le marché carbone …

  34. Araucan (#192),

    le climatologue a estimé que le système de “limitation et d’échange” des émissions de CO2 consistait à “vendre de la complaisance”

    Mais il a parfaitement raison.
    Les politique ne vont pas à Copenhague pour « réduire les émissions carbone », mais (au choix), gagner des voix pour se faire élire, faire voter des lois pour augmenter leur pouvoir, faire voter des taxes pour renflouer leurs caisses vidées par leur incurie, ou quémander de l’argent aux plus riches pour garnir leur compte en Suisse (aux îles Caïmans plutôt).

  35. Curieux (#193),

    Sans oublier le p’tit plein de tics de l’épaule, qui après avoir raconté partout dans son pays qu’il a sauvé à lui tout seul l’économie mondiale, va pouvoir raconter qu’il a maintenant sauvé la planète

  36. Un petit délire perso… que les joueurs de hockey me pardonne… 😉

    Mann est très joueur… Les experts du GIEC qui ont commencé une partie de hockey depuis 10 ans nous laminent ! Forcément, nous ne sommes pas entraînés, ni surtout équipés pour leur faire face ! Au hockey, un coup de stick dans les jambes, ça peut faire très mal… Dépêchons-nous ! L’arbitre Gore va bientôt siffler la fin de partie.

    JE VEUX JOUER AU HOCKEY
    Comment faire ?

    Le hockey se joue sur un terrain synthétique légèrement plus petit qu’un terrain de football. Il se joue avec un stick et une balle rigide qui pèse environ 160 grammes. Les règles de jeu sont propres au hockey et doivent être apprises et respectées pour pouvoir jouer au hockey en toute sécurité. (voir les régles complètes dans rapport 2007 de la fédération mondiale GIEC)

    Le respect de l’adversaire est capital et ce sport sera pratiqué sous contrôle des entraîneurs et de 2 arbitres par match.

    Que faire pour jouer au hockey?

    Tout d’abord s’adresser à un club de hockey de sa région. Aller voir un match et demander à pouvoir essayer le sport lors d’un stage ou d’une initiation. Etant donné la technicité du sport, il faudra d’abord bien apprendre les rudiments avant de disputer des matches. Les points sont comptés en degrés, l’équipe qui gagne le plus de degrés gagne le match.

    Quel équipement ?

    Outre le maillot, le short et les bas distinctifs du club, il faudra acheter un stick adapté à la grandeur et à la force du joueur, un protège-dents et des protèges tibias. Le Mann stick pour les adultes de forte corpulence, le Jouzel stick pour les enfants. Les chaussures sont également spécifiques au hockey. Ce matériel est propre au hockey et doit être acheté dans un magasin spécialisé agréé GIEC. Vous gagnez un Ushuaia stick (pas pour jouer, mais pour se doucher après les matchs) pour toute visite en magasin !

    Pour plus d’infos ou pour vous inscrire, contactez un club dans votre région. Voici les Liens vers les clubs CDM recensés auprès de la fédération nationale MF.

  37. @ florent76

    Vous faites donc partie des pessimistes qui pensent qu’il n’y aura bientôt plus la moindre glace à la surface de cette planète (ni d’herbe d’ailleurs)!
    Ou alors vous êtes déjà dans le monde que nous prédit le GIEC.
    « Le hockey se joue sur un terrain synthétique »