Nouvelles du moment/3

Statistiques

Les joies des proxies : après les cernes d'arbres pas très fiables, voici les varves soumises au scalpel de Climate audit.

Un site pour s'améliorer en statistiques, y compris celles appliquées au RCA : William Briggs. Ce qui n'empêche pas l'humour : 1 et 2.

Climatologie en marche.

  • Dans la série, le climat tue les petites bêtes et les grosses.

Aujourd'hui les chipmunks du Yosemite, les coraux froids (AO), les oiseaux tropicaux, les notothenioids (AO), les éléphants de mer, et empêche ls plantes de pousser : les prairies (AO)

  • Nouveau proxy.

Aujourd'hui : la nacre, fonction du lieu, du mollusque, de la température et de la pression. (AO) Et c'est parti pour 450 M d'années de reconstructions …

  • Il va faire

••••••• plus chaud …. aux USA
••••••• plus sec… aux USA
••••••• mais quand il neige, c'est de la faute à El Nino et aux SST ! smile

•••••••Inondations en vue en Europe de l'Est mais en Arménie, c'étaient les loups qui venaient dans les villages …

Et une variable de plus à ajouter aux modèles : les microbes ! D'ailleurs, on n'a guère d'idées sur la manière dont cela va évoluer …

De toute façon, c'est de la faute aux hamburgers

Atroces souffrances : aujourd'hui la mer.

C'est beau le progrès

  • Mesurer la hauteur des arbres par satellite NASA mais bon il faudra tout de même aller vérifier au sol …
  • Mesurer le carbone par satellite à Madagascar. Les ONG surveillent les gouvernements.
  • Money, money : les taxes s'appellent désormais des financements innovants et ceux qui vont gagner sont les transports

Manichéisme à l'oeuvre.

Dans l'affaire Heartland, une fois le parallèle avec le Climategate dépassé (et de loin), ne serait-ce parce que l'on sait qui a détourné les documents et qu'au moins un est un faux, c'est assez amusant de voir les pros et les contres. (Voir également) On y voit que la fin justifie les moyens … tout cela pour un budget ( archive.zip ) qui est inférieur à celui du WWF France … Comme quoi mieux vaut éviter de donner des leçons d'intégrité

PUB ! Le dernier numéro de Pseudo-Science édité par l'AFIS est sur la controverse du climat …. (Sommaire)

Scientifiques concernés

Voici l'appel des 16. La réponse des 38. Et le retour des 16.

 

@@@@@@

101.  Titoune | 27/02/2012 @ 20:47 Répondre à ce commentaire

Bob,

Oui je sais, ceux qui ne pensent pas comme vous ne comprennent rien. Le problème c’est que sans l’augmentation du CO2 anthropique il n’y aurait pas eu le réchauffement constaté sur 1957/2008 et les températures ne seraient pas au niveau où elles sont aujourd’hui. Lindzen peut dire ce qu’il veut et truander les courbes, c’est comme ça.

102.  Marot | 27/02/2012 @ 20:51 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#100)
Merci pour le signalement.
Le bon lien est ici

Il y a un § à retenir.
Celui où Foucart-Tripes rapporte ses bruits de chiottes habituels.

C’est le même Tripes qui titrait
Les dessous du lobby climato-sceptique révélés
Les dessous, du croustillant, il s’en pourléchait déjà.

Le soutien de Gleick qui parle d’éthique !

103.  Gilles des Landes | 27/02/2012 @ 22:25 Répondre à ce commentaire

Marot (#101), désolé pour le cafouillage de lien ! En tout cas la prose du sieur Foucart ne m’a pas échappé, mais ne me semble mériter aucun commentaire digne de ce nom !
à suivre !

104.  Bob | 27/02/2012 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

Titoune (#101),

C’est beau la foi, hein ?

il n’y aurait pas eu le réchauffement constaté sur 1957/2008 et les températures ne seraient pas au niveau où elles sont aujourd’hui.

Ah bon ?
Alors comment se fait-il que les températures aient varié de la même façon de 1895 à 1946 qu’elles l’ont fait de 1957 à 2008 , comme le montre le graphique de LIndzen (qui ne truande rien du tout, ce sont les données HadCRUT3) ?

105.  Titoune | 27/02/2012 @ 23:56 Répondre à ce commentaire

Bob,

Recherchez la cause de l’augmentation de 1895 à 1946, c’est bien documenté (indice activité solaire)

106.  Marot | 28/02/2012 @ 0:58 Répondre à ce commentaire

Bob (#104)
Je ne peux que vous écrire ce que j’ai écrit à yvesdemars en #96 :
Ne vous fatiguez pas, il n’a rien compris, c’est habituel.

107.  Murps | 28/02/2012 @ 10:21 Répondre à ce commentaire

Marot (#105), en plus il y a bien indiqué
« Global average temperature & times scales are identical ».

Pas de triche possible.

Déjà que ces fichues courbes font mal aux yeux…
Quand on pense que un point de la courbe représente une variation de température de tout le globe sur une année !

Bon allez je me lance : c’est celle de droite qui correspond à 1895-1946.
On voit y nettement la bataille de Verdun et la traversée de Lindbergh.
En regardant attentivement, je pense qu’un traitement du signal approprié montrera la sortie de « Blanche Neige » au cinéma.

Comment-ça il n’y a pas de rapport avec le climat ?
Mais si voyons !!!

108.  chria | 28/02/2012 @ 10:51 Répondre à ce commentaire

J’arrive peut-être en retard, mais la Judith confirme que plus ça chauffe plus ça caille 😉
http://www.pnas.org/content/ea.....89d0831ab4

109.  Marot | 28/02/2012 @ 11:02 Répondre à ce commentaire

Murps (#107)

en plus il y a bien indiqué

Et alors ? il ne lit pas.

Comment-ça il n’y a pas de rapport avec le climat ?
Mais si voyons !!!

Je me lance :
Bataille de Verdun, a envoyé énormément de plomb dans l’atmosphère.
Traversée de Lindbergh, première horrible trainée de condensation sur l’Atlantique.
Blanche Neige, le dessin animé a remplacé le CO2 par des nains-avatars du CO2. Donc elle en voit partout.

J’ai juste ?
Bon, je sors

110.  Nicias | 28/02/2012 @ 11:04 Répondre à ce commentaire

Titoune (#105),

Ce qui est bien documenté, c’est l’incapacité des modèles a reproduire une augmentation de même ampleur que les mesures avec le forçage solaire sur cette partie du siècle.

111.  Murps | 28/02/2012 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

Marot (#109), ça me va parfaitement cher confrère.
Après cette « revue par les pairs », nous allons pouvoir publier ce papier aux faits scientifiquement établis.
Je fais parvenir aux ONG le « résumé pour décideurs » ; que leurs experts puissent corriger les fautes (mineures) éventuelles.
Il va sans dire que je vous envoie la copie qui sera présentée au prochain symposium sur la plage de à Copacabana, en présence d’un parterre de journalistes de France Télévision.

Bien amicalement.

Murps, senior fellow au Centre de Recherche Climatique Mondial de Fréjus (Var)

112.  JG2433 | 28/02/2012 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

Murps (#111),
Pensez-vous qu’il vous sera possible de joindre à votre copie les moments sublimes – tels que celui que je mets en illustration sonore – qui ne manqueront pas de faire partie des réjouissances qui proposées ? 😛

http://www.youtube.com/watch?v.....re=related

113.  JG2433 | 28/02/2012 @ 14:50 Répondre à ce commentaire

Grr… réjouissances qui vous seront proposées 😳

114.  julien | 28/02/2012 @ 15:29 Répondre à ce commentaire

Titoune (#105),

Bob,

Recherchez la cause de l’augmentation de 1895 à 1946, c’est bien documenté (indice activité solaire)

Merci, vous voyez, on y arrive. 😉

115.  Bob | 28/02/2012 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

chria (#108),

Judith ne confirme rien du tout. Elle et d’autres pédalent dans les simulations et les hypothèses.

Récemment (nov 2011) est paru dans Nature Geosciences (Ineson et al) une autre simulation qui montrait que les récents hivers froids en Europe provenaient des UV émis durant l’activité solaire. C’est d’ailleurs conforme aux observations de Mike Lockwood et autres (plusieurs articles récents).
Il y est écrit :

« If the updated measurements of solar ultraviolet irradiance are correct, low solar activity, as observed during recent years, drives cold winters in northern Europe… »

Un coauteur de cet article, Adam Scaife, interrogé à propos de l’article de Judy and Co qui est donc orthogonal au sien a répondu…que « Bon peut-être mais on ne sait pas bien…
Faut voir ! »

Alors, on se calme et on attend que la Nature nous explique un peu mieux comment ça marche.

Et, en attendant, vaut mieux éviter de ne lire que les résumés, comme le font trop d’amateurs, pour en tirer les conclusions.
Les hypothèses, les limites, les faiblesses etc. sont souvent dans le corps du texte et(ou) à la fin.

116.  Bob | 28/02/2012 @ 16:14 Répondre à ce commentaire

Bob (#115),
Suite : J’oubliais le nom de l’article de Nature Geo. de Ineson et al :

« Forçage solaire de la variabilité du climat hivernal de l’hémisphère Nord  »

A noter que cet article constitue une première. C’est AMHA, la première fois qu’une simulation numérique permet de faire intervenir l’activité solaire dans le climat (et non pas l’irradiance totale, comme cela se faisait autrefois) avec des résultats intéressants :

Les auteurs (Ineson et al) trouvent que les UV émis pendant les éruptions sont responsables de patterns qui ressemblent très fort à ceux de la NAO (Ou de l’AO).
A noter qu’il n’y est ni question de CO2, ni de glaces polaires, ni rien….
Bref, selon cet article, nul besoin du gaz satanique pour expliquer ce qui se passe.

Les soleil suffit amplement.
Qui l’aurait cru ? Hein ?

117.  Araucan | 28/02/2012 @ 17:03 Répondre à ce commentaire

Pour le moment le moratoire allemand, ça eut payé !

http://www.lemonde.fr/planete/....._3244.html

Bob (#116),
Tiens, tiens : cela sera-t-il dans l’AR5 ?

118.  Bob | 28/02/2012 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

Araucan (#117),

Pour le moment le moratoire allemand, ça eut payé !

Tiens, tiens : cela sera-t-il dans l’AR5 ?

Franchement j’en doute, bien que l’autrice principale (Sarah Ineson) soit du Met Office Hadley Centre (à Exeter, Devon).
Il y a eu un article complémentaire basé sur celui-là, dans le même N°., intitulé
« Solar Cycle and Climate Prediction ».
On croit rêver; non ?

Les arguments vont bon train.. du style « C’est vrai que c’est impressionnant, mais c’est pas sûr. Faut recommencer plus tard. Faut voir » etc…

Comme si le reste l’était, sûr.

119.  Clem | 28/02/2012 @ 19:10 Répondre à ce commentaire

Araucan (#117),

Pour le moment le moratoire allemand, ça eut payé !

Plié de rire laugh (même si c’était tellement prévisible )

120.  Patrick Bousquet de Rouvex | 28/02/2012 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

Murps (#107), +1 laugh

121.  Murps | 29/02/2012 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

Bob (#115),
Ca pour pédaler dans la semoule, effectivement ça pédale !

Récemment (nov 2011) est paru dans Nature Geosciences (Ineson et al) une autre simulation qui montrait que les récents hivers froids en Europe provenaient des UV émis durant l’activité solaire.

Faut avoir un toupet phénoménal pour annoncer un truc pareil !
Et pourquoi donc Mr. Ineson que ça se passerait comme ça ???????
Encore des spéculations à base de moulinage d’octets qui ne valent pas un pet de lapin. Elles sont toujours invérifiables et pas reproductibles…
Pauvre climato !

122.  williams | 29/02/2012 @ 10:57 Répondre à ce commentaire

Titoune (#105),

Bob,

Recherchez la cause de l’augmentation de 1895 à 1946, c’est bien documenté (indice activité solaire)

Le forçage solaire a lui seul ne peut pas être la cause de l’évolution du climat entre 1895 et 1945. Car il faut se baser sur tout ce qui influence le climat et donc en plus de l’activité solaire il faut tenir compte des éruptions volcaniques, des oscillations océaniques, des effets anthropiques et des effets indirects.

L’échange d’énergie entre océans-atmosphère est très importante dans le rôle climatique.

Si on regarde depuis 1840 :

– 1840 à 1860 refroidissement des températures globales et AMO et PDO en phase descendante ;
– 1860 à 1880 réchauffement des températures globales et AMO et PDO en phase ascendante ;
– 1880 à 1910 refroidissement des températures globales et AMO et PDO en phase descendante ;
– 1910 à 1940 réchauffement des températures globales et AMO et PDO en phase ascendante ;
– 1940 à 1976 refroidissement des températures globales et AMO et PDO en phase descendante ;
– 1976 à 1998 réchauffement des températures globales et AMO et PDO en phase ascendante ;
– 1998/2001 jusqu’à pour l’instant cette année stabilité des températures globales et PDO en phase descendante et AMO au maximum et stable depuis 2005;

Tout ça sur 172 ans ! !

Bien sûr il ne faut se baser que sur ces oscillations océaniques car les autres facteurs ont parfois amplifié ou diminué l’effet des oscillations océaniques sur l’évolution du climat.

Voir ici un tableau http://la.climatologie.free.fr.....fement.htm montrant ce que je viens de dire d’une façon simple avec plus d’infos et en cliquant sous le lien de ce tableau vous aurez une page comparant bp de données des facteurs influençant le climat sur 440 ans. A la fin un graphique réalisé avec Excel montrant une comparaison entre l’évolution du climat réel et une courbe calculée crée avec les données des facteurs influençant le climat avec une corrélation d’au moins 94,16 %

Williams

123.  Bob | 29/02/2012 @ 12:45 Répondre à ce commentaire

williams (#122),
Bien sûr et je suis d’accord.

Mais vous parlez à un mur.

124.  Bob | 29/02/2012 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

Murps (#121),

Et pourquoi donc Mr. Ineson que ça se passerait comme ça ???????

Mr Ineson, il s’appelle Sarah et porte les cheveux longs et un collier en éco-perles autour du cou, avec en prime un sourire conquérant…

http://www.metoffice.gov.uk/re.....rah-ineson

125.  williams | 29/02/2012 @ 13:50 Répondre à ce commentaire

Bob (#123),

Pourquoi dites-vous que je parle à un mur ?

Williams

126.  Clem | 29/02/2012 @ 14:34 Répondre à ce commentaire

williams (#125), Parce que votre interlocuteur n’a pas l’intention d’essayer de comprendre ce que vous dites.

127.  Murps | 29/02/2012 @ 18:53 Répondre à ce commentaire

Bob (#124), mille excuse à la chère Madame !

williams (#122), excusez moi, mais… AMO et PDO sont-ils les conséquences ou les causes de ces variations de « températures globales » ?

128.  williams | 29/02/2012 @ 22:25 Répondre à ce commentaire

Murps (#127),

williams (#122), excusez moi, mais… AMO et PDO sont-ils les conséquences ou les causes de ces variations de “températures globales” ?

Les oscillations océaniques (AMO, PDO…) sont les causes de la variation climatique et on peut le voir avec l’ENSO (El Nino ou La Nina). Car cette oscillation océanique qui est annuelle est celle qui est la mieux connue et dont on connait assez ses causes et conséquences. Et vous même vous devez savoir qu’elles sont les conséquences d’El Nino ou La Nina. Si non ici vous avez des infos : http://la.climatologie.free.fr/enso/ENSO-PDO.htm

Et c’est de même pour la PDO qui a justement un lien avec ENSO comme on peut le constater.

Williams

129.  Murps | 29/02/2012 @ 23:06 Répondre à ce commentaire

williams (#128), je connais cette histoire d’ENSO depuis longtemps.
Et intuitivement on se dit que si variation de température globale il y a, elle devrait être la conséquence de l’ENSO.
Mais c’est seulement intuitif. Et pour un système complexe comme le climat terrestre… je me méfie des affirmations.

130.  Patrick Bousquet de Rouvex | 1/03/2012 @ 1:16 Répondre à ce commentaire

Murps (#129), Sceptique un jour, sceptique toujours…

131.  Bob | 1/03/2012 @ 12:53 Répondre à ce commentaire

Murps (#129), Patrick Bousquet de Rouvex (#130),

Mais c’est seulement intuitif. Et pour un système complexe comme le climat terrestre… je me méfie des affirmations.

Certes, mais on peut quand même s’aider un peu. Notamment en utilisant les bases de données disponibles, telles que celles de
-L’indice MEI de l’ENSO

-Les anomalies de température UAH (entre autres).

Si on superpose les variations de l’indice ENSO (en vert) avec les anomalies de température UAH (en bleu), on a ça :

les courbes se ressemblent beaucoup mais elles semblent décalées de cinq à six mois (L’indice ENSO précédant la température)
Alors, on décaler l’indice MEI de l’ENSO de 5 mois (on l’avance) pour voir ce que ça donne. On obtient ça :

Bon , ce n’est pas parfait mais les deux courbes se ressemblent beaucoup, beaucoup.
D’autres ont publié une chose équivalente avec le SOI.

Alors comme, visiblement les variations de l’indice ENSO précèdent les variations de température de 5 mois, on peut penser que c’est l’ENSO qui est la cause et pas la conséquence.

J’ai trouvé tout ça sur PU

Quoique dans le version post-moderne de la climatologie, vous pourrez trouver le raisonnement inverse qui affirme que, depuis peu, à cause du gaz satanique, ce sont les conséquences qui précédent les causes..

132.  williams | 1/03/2012 @ 15:13 Répondre à ce commentaire

Puis on peut voir qu’en moyenne les précipitations sont amplifiées (causant des inondations) ou l’inverse (causant des sécheresses) dans certaines zones lors du El Nino et La Nina. De plus entre El Nino et La Nina l’influence sur le climat (anomalie de l’ensoleillemant, pluviométrie, température…) sur telle ou telle zone c’est toujours l’opposée.

Puis sur Terre on a toujours une anomalie des températures inférieures par rapport à l’année précédente lors d’un La Nina (température de 2008 plus froide que 2007, celle de 2011 plus froide que 2010…) et inverse avec El Nino (température de 2010 plus chaude que 2009 etc).

Donc ces indices et ce que nous montre Bob prouve que l’ENSO est en grande partie la cause de l’évolution annuelle du globe et non la conséquence.

Même Météo-France, la NOAA, la NASA, le CNRS… le disent, toutes les agences de recherches sur le climat.

Williams

133.  Hacène | 1/03/2012 @ 15:44 Répondre à ce commentaire

ENSO responsable de l’évolution de la température moyenne du globe ? Oui, ou alors c’est une manifestation plus précoce que les variations de T moyenne globale d’un forçage extérieur dont ils sont tous deux la conséquence…

134.  Bob | 1/03/2012 @ 16:08 Répondre à ce commentaire

Hacène (#133),

C’est une possibilité. Mais quoiqu’il en soit, il faut plutôt voir le système climatique pour ce qu’il est du point de vue mathématique : Un vaste système d’équations différentielles couplées avec un grand nombre de paramètres plus ou moins mal connus et des conditions aux limites et des forçages variés, tout aussi incertains..

Ainsi, dire que A cause B revient à découpler de manière artificielle un certain nombre de ces équations. Cela peut-être une méthode raisonnable mais dont on ne peut avoir la confirmation que lorsque’on a résolu le système d’équations complet. Ce qui n’est pas demain la veille.

Disons que c’est une simplification peut-être un peu artificielle, sans doute.
Mais compte tenu de la complexité du système d’équations différentielles, et pour essayer de comprendre, que peut-on faire d’autre ?

135.  Araucan | 1/03/2012 @ 16:10 Répondre à ce commentaire

Bon va falloir ouvrir une rubrique Flagrant délire de parlementaires ?

http://tempsreel.nouvelobs.com.....fense.html

« Tsunamis, inondations, épidémies et risques de conflits : les dérèglements climatiques constituent un enjeu majeur en matière de sécurité et de défense, dont les pouvoirs publics doivent se saisir d’urgence. »

Si quelqu’un a le courage de lire le rapport … laugh

136.  MichelLN35 | 1/03/2012 @ 16:20 Répondre à ce commentaire

Bob (#131),

Dans la traduction que j’ai faite de Lon Hocker sur la variation annuelle du CO2, en haut, colonne de gauche, et les commentaires que j’avais joints, j’ai utilisé ces données de l’UAH et comme je n’avais pas vu le décalage avec El Niño, je suis allé vérifier.

Les valeurs du tableau général de données que j’avais importé en 2010 ne sont plus les mêmes, leurs variations sont apparemment de même sens mais d’amplitudes légèrement différentes. La lecture du « read me » apprend que des corrections liées à la dérive du satellite ont été apportées.

J’avais pensé que le timing que l’on observe sur vos courbes avec le décalage de ~5 mois variait en raison du passage T océan trop. à T tropiques et T globale par accumulation de retard sur l’ENSO mais ces trois courbes rapidement réalisées semblent peu décalées.

D’où un examen plus aprofondi des données ENSO et de leur timing. Il s’agit de données trimestrielles centrées donnant donc un décalage d’un mois par rapport aux mesures satellitaires de températures. Pour l’El Niño de 1998, il commence en mai 1997 (+0.8) atteint son maximum en novembre et décembre (+2.5) et diminue ensuite jusqu’en mai 1998.

Les températures maximales des tropiques pendant cet épisode sont obtenues en février 1998. Il y aurait donc bien un décalage de 5 mois sur El niño, de novembre à février plus 1 mois dû au décalage de la moyenne pour la variation ENSO.

Enfin, les anomalies maximales de températures dans l’hémisphère N extratropical sont décalées jusqu’en avril et juin pour le Sud. Les pôles sont atteints plus tard encore et en février pendant l’El Niño ils ont subi des températures nettement plus basses.

Merci pour vos graphiques qui permettent de vérifier et préciser les idées.

137.  MichelLN35 | 1/03/2012 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

Hacène (#133), Bob (#134),

D’accord avec Hacène, nous n’avons pas trouvé LA Cause ultime mais l’ordre des évènements est déjà un résultat.

Je pense qu’avant tout cela, il doit bien y avoir une variation solaire liée à la LOD par exemple qui pourrait bien influencer El Niño en intensifiant ou non les remontées d’eau froide (upwelling) contre la barrière des Amériques ou de l’Afrique. Le tout probablement commandé par le barycentre du système solaire et donc les révolutions orbitales des grosses planètes. J S U N.

Pour l’instant, nous avons trois séries d’évènements, variations ENSO, >>> +5mois à 7 mois >>>variations de Temp atmosphériques, >>> +6 à 9 mois >>>variations de CO2 atmosphérique.

138.  Patrick Bousquet de Rouvex | 1/03/2012 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

Hacène (#133), Oui, plutôt deux conséquences que l’un cause de l’autre…

139.  Marot | 1/03/2012 @ 17:48 Répondre à ce commentaire

Bob (#134)
Avec votre permission, je rectifie d’équations différentielles d’équations aux dérivées partielles.
Cela nous fait entrer dans le chaos spatio-temporel. Cf. l’article de Tomas Milanovic ici

MichelLN35 (#137)
Sur l’ordre des événements, vous pouvez vous référer au billet-article de Wyatt et al.

140.  Hacène | 1/03/2012 @ 17:54 Répondre à ce commentaire

Les événements El Nino, dont la fréquence a été bien reliée à l’activité solaire, sont concomitants d’un renforcement des alizés traversant la basse Amérique Centrale, une hausse de la pression atmosphérique, froid hivernale, la violence des vents, en résumé AMP plus puissants, agglutinations anticycloniques itou, le tout à relier à ce qui se passe aux plus hautes latitudes.
Il me semble qu’il manque un travail examinant le temps au pôle et la génération des AMP avec activité solaire et magnétisme. Peut-être cela finira-t-il par venir…

Ah oui, précision : El Nino est bien à relier à l’espace aérologique de l’Atlantique Nord.

141.  Bob | 1/03/2012 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

Marot (#139),
Bien sûr, Marot. Ce sont bien des équa diff aux dérivées partielles.

142.  MichelLN35 | 1/03/2012 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

Araucan (#135),

J’ai parcouru rapidement, c’est bien la philosophie du GIEC avec comme consultant Jouzel. Une analyse un peu pondérée des glaciers de l’Himalaya mais le reste me semble tout à fait carbocentristre.

Le rapport du groupe de travail militaire se termine par : « les membres de ce groupe de travail s’expriment en leur nom propre. Leurs propos ne sauraient engager, ni l’IRSEM, ni le ministère de la défense, ni aucun des organismes auxquels ils sont rattachés. (…) Les idées, opinions ou recommandations formulées dans le présent rapport ne sauraient en aucun cas être considérées comme l’expression d’une position officielle. »

Pas fou les militaires, ils veulent bien obéir et discuter de ce qu’on leur impose comme important mais jusqu’aux limites du raisonnable tout de même !!!
Heureusement que notre armée reste plus les pieds sur terre et répond aux demandes qui lui sont faites avec circonspection et une ironie certaine, perceptible au moins pour un climato-sceptique.

Les rapporteurs parlementaires semblent l’avoir deviné puisqu’ils concluent :

Ainsi, s’il efforce de lutter contre le réchauffement climatique et
l’émission des gaz à effet de serre, le ministère de la défense ne semble pas avoir pris en compte la problématique du changement climatique et de la sécurité dans toutes ses dimensions.

L’un d’eux est député de ma circonscription, je crois. Je vais lui envoyer un mail pour l’informer au moins que Courtillot et Allègre existent et qu’aux E-U, dans les labos de l’armées ils auraient pu rencontrer Scafetta par exemple.

Je vais aussi lui signaler notre blog skyfall et le site PU.
Je lui signalerai aussi que dans un tel rapport on ne doit pas laisser passer d’attaques ad hominem comme celle-ci :

La réponse scientifique est celle apportée par le GIEC, qui, avec ses imperfections, passe au crible, tous les quatre ans, l’ensemble des études publiées sur le sujet. Tout le monde peut demander que son analyse soit examinée ; pour l’anecdote, Claude Allègre ne l’a jamais demandé car chacun sait qu’il raconte des bêtises. Le GIEC évalue à 90 % la probabilité que le changement climatique soit d’origine anthropique.

Je vais le lire plus attentivement avant d’écrire pour mettre en exergue les plus grosses bourdes, il y en a d’énormes.

143.  Araucan | 1/03/2012 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#142),

« les plus grosses bourdes, il y en a d’énormes » : certes les tsunamis comme résultat du CC, c’est pas mal … A la fin, s’il y a eu Fukushima, ce sera de la faute du climat …

mais bon, on commence aussi à reconnaître qu’il y a des imperfections au GIEC … c’est un début. Ensuite il faut les dénicher et les signaler : les probabilités d’occurrence par exemple …

144.  Bob | 1/03/2012 @ 19:13 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#137),

Oui et cela relativise sérieusement les éléments de langage naïfs, universellement utilisés par les « usual warmists » ( l’OMM, JJ et LT, et autres blogs au carré) qui pour justifier le fait que 2011 ait été piteusement classée 11ème température du siècle, ont ajouté « Oui mais c’était une année La Nina ».
Tiens donc ! Alors pourquoi n’avoir jamais parlé des El Nino ( Très fréquents depuis 1975 jusqu’à 2000) pour les années chaudes ?

C’est plus malin que ce que croient ou affirment ces gens-là. L’effet n’est pas instantané.
Voyez l’effet réel du La NIna sur l’année 2011 en voyant l’indice Nino 3.4 de août 2010 à Août 2011 :


source

Entre -0,5 et +0,5 c’est ce qu’on appelle « neutre ». C’est ce qui s’est produit d’avril 2011 au 15 août 2011.

Une autre manière de voir ça consiste à regarder l’OLR ( outgoing longwave radiation) pendant cette même période.
On voit des pics bleus (quand ça se réchauffe : moins d’OLR qui s’échappent) sur le site du BOM australien.
A noter qu’en ce moment, ça se refroidit dur dur (OLR en hausse, les IR s’en vont vers l’espace)…

Source

145.  williams | 1/03/2012 @ 19:18 Répondre à ce commentaire

Hacène (#140),

Les ondes de Rossby et Kelvin faisant varier la hauteur de la thermocline à l’Est et Ouest du Pacifique sont ce qui influence l’ENSO.

L’activité solaire a un cycle d’une durée de 8 à 12 ans alors que El Nino à un cycle d’environs 3-4 ans.

Donc où as tu lu que la fréquence des événements El Nino est bien reliée à l’activité solaire ?

Williams

146.  Araucan | 1/03/2012 @ 19:49 Répondre à ce commentaire

Bob (#144),

Votre graphique avec les OLR qui s’échappent est bien intéressant : y-a-t-il une relation avec les anomalies de température, éventuellement en fonction de l’altitude ?, concerne-t-il aussi les OLR réfléchis par l’atmosphère ?

147.  Bob | 1/03/2012 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Araucan (#146),

Pour répondre à votre question, le graphique en question qui suit l’OLR presqu’en temps réel, n’est rien d’autre que la mesure du flux IR s’échappant au sommet de l’atmosphère dans le secteur géographique indiqué.
Il est clair que ce diagramme est en relation directe avec la température du globe. Quant à chiffrer ???? Pas facile.

Par exemple, vous voyez que d’Oct 2009 à Mai 2010, le bilan des OLR est négatif (C’est bleu : peu d’OLR échappés vers l’espace). En effet, il a fait plus chaud, peut-être avec un certain retard.
ça s’est refroidi à la fin de l’année 2010, comme on peut le voir avec WFT :

148.  Hacène | 1/03/2012 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

williams (#145),
Par exemple :
M. A. Nuzhdina (2002) : « Connection between ENSO phenomena and solar and geomagnetic activity », Natural Hazards and Earth System Sciences, 2 : 83–89
Résumé :

Connections between El Nin ̃o – Southern Oscil- lation (ENSO) phenomena and indices of solar activity and geomagnetic disturbance were investigated. Spectral anal- ysis of the ENSO-data was carried out. Oscillations with periods of about 11–12, 5–6, 2–3 years were found. Correl- ative and cross-spectral analysis was carried out to estimate connections between ENSO data, and solar and geomagnetic indices. Functions of coherency and phase were calculated.

Dernières phrases :

In our opinion, cyclic dynamics of ENSO phenomena are due to solar activity and geomagnetic variations. It is background long-period variations on which high- frequency oscillations are imposed.

En cherchant, on trouve d’autres références.

_______________________________________

La seule explication d’El Nino qui m’ait semblé valable, c’est celle de Leroux. Mais peut-être n’ai-je pas assez bien lu les autres… En tout cas, l’entrée dans la question via l’océan ne me semble pas pertinente. Mais on peut toujours dire que tout est intriqué et qu’en conséquence prendre le problème par un bout ou par un autre, peu importe, chacun y allant en fonction de sa spécialité, les océanologues préférant l’océan. Il me semble même que pendant un temps, on expliquait El Nino avec la mousson indienne. Mais bien sûr, c’était avant d’expliquer celle-ci par celui-là. Une autre, qui n’a pas eu grande fortune, venait des sciences de la Terre, avec un rôle donné au volcanisme. Bref, avec des « le phénomène reste largement mal compris » et autre « il y a encore beaucoup d’inconnues », on peut prendre celle qu’on préfère et mettre les incertitudes où il faut. Avec Leroux, il me semble que c’est beaucoup plus en amont qu’on commence à avoir moins de certitudes. Je vous en conseille la lecture et, curieux, aimerais avoir votre sentiment…

149.  Araucan | 1/03/2012 @ 21:01 Répondre à ce commentaire

Bob (#147),

Après quelques recherches, il apparaît que les OLR sont directement fonction des nuages : plus il y a d’OLR qui sortent, moins il y a de nuages en dessous (en gros et si j’ai bien compris).
Ensuite,
– soit le bilan instantané en haut de l’atmosphère en un point donné est nul ( ce qui rentre= ce qui sort en W/s),
• si c’est nuageux, les OLR diminuent, puisque les nuages bloquent les IR des basses couches et du sol. Dans un premier temps au sol, la température va baisser (moins de rayonnement reçu) si l’ennuagement se poursuit,
• si ce n’est pas nuageux, les OLR augmentent puisque non arrêtés par les nuages. La température augmente au sol.
– soit le bilan instantané en haut de l’atmosphère en un point donné n’est pas nul, et le lien entre OLR et température des basses couches et du sol devient difficile à faire … sauf corrélations entre séries temporelles (en tenant compte du décalage) mais ce qui n’explique pas la cause de ce décalage : stockage océans, GES, …

A toutes fins utiles (la première partie)
http://www.wunderground.com/bl...../show.html
http://adsabs.harvard.edu/abs/2006SPIE.6233E..47M
http://www.ncdc.noaa.gov/telec.....rs/olr.php
http://www.google.fr/url?sa=t&.....eDnKbjGuOg

Mais bon, il y a surement des choses qui m’échappent smile

150.  Nobody | 1/03/2012 @ 21:08 Répondre à ce commentaire

Araucan (#146),

concerne-t-il aussi les OLR réfléchis par l’atmosphère ?

Non, ces données sont issues des canaux thermiques NOAA/AVHRR (autour de 11 et 12 microns). Elles ne concernent donc que les émissions terrestres.

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