Contre-expertise.


Voici le communiqué de presse d'Anthony Watts sur son dernier article, basé entre autres sur son travail d'analyse de la qualité des stations aux USA avec l'aide de nombreux volontaires.

CHAPEAU BAS !

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Une réanalyse des températures de surface US a été conduite en utilisant le Système de classification des sites récemment approuvé par l'Organisation mondiale de la Météorologie et mis au point par Michel Leroy, de Météo France (NdA : ils nous l'avaient bien caché à MétéoFrance, smile ). La nouvelle classification caractérise plus précisément la qualité d'un site en termes de suivi des tendances des températures de surface spatiallement représentatives. Cette nouvelle analyse démontre que les tendances sur 1979-2008 aux USA ont été faussement doublées, car 92 % de cette surestimation résultait d'ajustements erronnés à la hausse par la NOAA pour des sites bien situés. Cet article est le premier à utiliser le système mis à jour sur les questions de localisation des sites USHCN et les ajustements de données.

La nouvelle évaluation améliorée (NdA : pour les USA), pour les années 1979 à 2008, fournit des tendances de +0,155°C par décennie pour les sites de haute qualité, de +0,248°C par décennie pour les sites de faible qualité et de +0,309°C par décennie après ajustement des données par la NOAA. Cette question de la qualité des sites est une question importante au regard du suivi des températures de surface par le Réseau de l'histoire mondiale du climat et le réseau BEST.

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Documents diffusés

Communiqué de presse : Watts_et_al_2012-PRESS RELEASE (PDF)

L'article (An area and distance weighted analysis of the impacts of station exposure on the U.S. Historical Climatology Network temperatures and temperature trends, is co-authored by Anthony Watts of California, Evan Jones of New York, Stephen McIntyre of Toronto, Canada, and Dr. John R. Christy from the Department of Atmospheric Science, University of Alabama) Huntsville:

Watts-et-al_2012_discussion_paper_webrelease (PDF)

Les figures de l'article: Watts et al 2012 Figures and Tables (PDF)

Une presentation PPT des résultats avec des figures supplémentaires :

http://wattsupwiththat.files.wordpress.com/2012/07/watts-et-al-station-siting-7-29-12.ppt

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Autres résultats :

· Des différences statistiquement significatives existent entre les stations conformes et non-conformes, de même qu'entre stations urbaines et rurales.

· Les tendances des stations de faible qualité sont fortement ajustées à la hausse et les stations de bonne qualité sont aussi ajustées vers le haut pour atteindre celles de faibles qualité.

· Les stations rurales bien situées montrent un réchauffement trois fois plus important après que l'ajustement NOAA ait été appliqué.

·Les sites urbains se réchauffent plus rapidement que ceux en zone semi-urbaine, qui eux-même se réchauffent plus vite que les sites ruraux.

· La tendance de la température moyenne en données brutes pour les stations de bonne qualité est plus faible de 0,15°C par décennie que pour le calcul fait avec les stations de faible qualité.

· Les stations USHCN aéroportuaires montrent une différence significative pour la tendance avec les autres stations USHCN, et en raison des équipements présents et à d'autres problèmes, pourraient ne pas être des stations représentatives pour suivre l'évolution du climat.

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Que la discussion commence !

@@@@@@


208 réponses à “Contre-expertise.”

  1. Ça fait des années que de nombreux sceptiques disent que les mesures sont sujettes à caution et que les ajustements des alarmistes sont frauduleuses, et notamment sur skyfall. Une étude vient nous le confirmer. (….) titoune a reçu combien de cacahuettes du site de rigolos qui le nourri ?

  2. the fritz (#100),

    Merci de résumer ainsi le contenu de ce billet pour le moins entaché par le biais de confirmation (et non transposable en Europe vu que les partis politiques US n’y sont pas transposables).
    Et vu les discussions qu’il y a eu ici sur les théories de la conspiration …

  3. Abitbol,

    L’étude de Watts ne vaut pas un kopec, je gage qu’elle ne passera pas le revew si jamais elle est proposée à une revue sérieuse (il est évident que s’il la présente à E&E il n’aura aucun problème)

    Encore une belle analyse :

    http://tamino.wordpress.com/20…..t-nothing/

  4. Abitbol (#102),

    Ce qui est amusant avec le lien de Titoune c’est qu’à vouloir flinguer l’étude de Watts, l’auteur démontre clairement que les données des stations météo sont tellement entachées de biais que cela en devient ingérable et impossible d’obtenir une quantification de la fameuse tendance …

  5. Araucan (#105)
    Le second aussi, une rhétorique creuse et sans aucun argument scientifique.

    Du détestable Tamino, on a avoir les liens vers les Joe Romm, Suzuki etc.

    et alors Volailles et Abats se réveilleront .

  6. Marot (#106),

    Ils attendent des arguments pour faire un article "équilibré" …. smile .
    Le premier n'est pas du même tonneau que le second, il se tire juste une balle dans le pied et celui des reconstructions à partir des stations météos, mais bon … c'est un peu le problème : dès que vous avez des chiffres (pire encore s'il y a des ordinateurs), il y aura toujours quelqu'un pour s'amuser avec, quelque soit leur qualité.

    Peut-être que l'étude de Watts n'est pas parfaite, mais avec des critiques comme celles là je suis sur qu'elle va devenir meilleure.
    Notez aussi que ce n'est pas une jolie étude avec des modèles donc pas au "niveau actuel" …

  7. AntonioSan (#108)
    Oui il commence par Watts est très vilain de publier ainsi avant d’avoir d’avoir un article accepté !

    Il continue avec : « j’ai pas trouvé les données » ! Watts les a annoncées pour dans quelques jours.

    Il finit par des couplets sur les catastrophes annoncées.

    Bref c’est d’une nullité insigne sans aucune analyse. Une bouse.

  8. AntonioSan (#108), pour info, Tamino, c’est Grant Foster. Halpern, c’est Rabett, l’excité réchauffiste qui parle de lui à la 3e personne (comme Alain Delon des Guignols). Tous deux sont payés par l’argent du contribuable à pondre de la pseudo-science post-moderne, comme c’est toujours le cas en climastrologie.

  9. Bob (#14), miniTAX (#20)
    J. Christy a donné sa réponse au cours de sa déposition devant un comité du sénat américain.

    Traduction très rapide :

    Un nouvel article de mon collègue, le Dr Richard McNider d’UAH (McNider et al. 2012) a regardé des raisons pour lesquelles les Tmax ne montent pas vraiment alors que les Tmin montrent un réchauffement significatif.
    On le sait depuis un certain temps et j’ai trouvé à plusieurs endroits dans le monde entier (Californie – Christy et al. 2006, Afrique de l’Est – Christy et al. 2009, Ouganda – vient de sortir). Sans entrer trop dans les détails, l’essentiel de l’étude est que les humains perturbent la surface (villes, agriculture, déforestation, etc) ce qui modifie la formation normale de la couche superficielle peu profonde d’air froid pendant la nuit quand Tmin est mesurée. Par un processus compliqué, il y a un plus grand mélange de l’air chaud au-dessus jusqu’à la couche superficielle fraîche nocturne en raison de ces changements locaux. Cela rend Tmin plus grand, donnant l’apparence de réchauffement nocturne. C’est important parce que dans les modèles climatiques, la plupart des rétroactions positives qui amplifient l’effet du CO2 dépendent du réchauffement de l’atmosphère profonde et pas de la couche superficielle nocturne.

    Pendant la journée, le soleil réchauffe généralement la surface et ainsi de l’air est mélangé dans une couche épaisse. La température quotidienne maximale (Tmax) est donc une meilleure approximation de la teneur en chaleur de l’atmosphère. Le manque relatif de réchauffement du Tmax est une indication que le taux de réchauffement dû à l’effet de serre est plus petit que celui des modèles.
    Le problème est que les données habituelles de température de surface utilisent la moyenne Tmax + Tmin) / 2 qui est donc un indicateur trompeur de l’effet de serre. Tmax devrait être considérée comme un proxy plus fiable du contenu de la chaleur de l’atmosphère.

  10. Marot (#112), oui
    je supposais ça aussi, et ça dépasse le cadre de l’urbanisme des modification de paysages doivent suffire aussi et ce à des distances ….ben …qu’il faut définir

  11. the fritz (#59), Cela permettra à Audrey Trucmachin de faire un articulet dans Environnement-Blog-Magazine titré : « Des scientifiques ont découvert que les T° mesurées jusqu’à présent et montrant un réchauffement catastrophique étaient fausses et non-représentatives des T° mondiales et que l’alarmisme n’est plus de saison ».
    Bon, je rêve, on a le droit, non ?

  12. Bob (#87), et Hacène : le dénommé Chria vient de se demander s’il ne nage pas en plein fantasme et vous n’avez pas relevé ?! C’est bien la première fois que je lis ce genre de doute salutaire sous la plume d’un « climatlogue » !!!

  13. Bousquet de Rouvex (#119),
    J’avais écrit « qu’on » nage en plein fantasme, et effectivement je ne suis pas climatologue, or de question de m’attribuer des titres que je n’ai pas. Mais j’aime bien cette science et j’ai de la donnée sous la main.

  14. Marot (#123),
    Vous avez un exemple, même si cette station n’est pas dans les meilleurs standards, dans un post dans le bistrot. De toute façon aucune station n’est parfaite, ce qui compte c’est d’avoir un ensemble et de comparer pour conclure. Or de question de vous fournir des listes, issues d’un long travail plus ou moins coûteux, mais si vous le demandez aux spécialistes peut-être s’il vous trouve légitime vont-ils vous fournir quelques exemples.
    C’est fou cette tendance à tout réfuter !

  15. Marot (#129), Ce sont peut-être des stations debout, jambes écartées sur le tatami, le buste penché en avant : moins risqué devant son poste de télé que sur le terrain, comme la climatologie de salon quand on ne peut pas faire la vraie ?

  16. Bousquet de Rouvex (#117),

    Oui, bon, j’ai failli vous répondre tout à l’heure, mais en vérité je ne sais plus très bien où j’en suis de mes déclinaisons latines, il y en a cinq, si je ne me trompe pas, et encore, il ne faut pas oublier les variantes et les exceptions.

    Exemple : dans Australopithecus afarensis, qui peut être le modèle qui a servi à votre proposition, afarensis, quelle déclinaison, quel cas ?

    Je suis perdu.

    Donc, après tout, hansenis ou hansenibus, cela est-il si important ? Si vous trouvez la réponse à mes questions, je m’inclinerai et vous en féliciterai.

    Je voulais seulement signifier qu’en latin on écrit homo et non hommo et que dans la classification de Carl Linée, le nom du genre prend une majuscule et le nom de l’espèce une minuscule.

    Bien à vous

  17. Vous avez un exemple, même si cette station n’est pas dans les meilleurs standards, dans un post dans le bistrot.

    chria (#128), la station de Saint Auban (citée par Marot et non pas par toi qui n’a toujours pas fourni une queue de cerise de stations-qui-vont-bien et encore moins de leurs données !) est équipée d’un capteur MMTS, pas d’un écran de Stevenson. Donc elle a à tout casser 25 ans de données, soit même pas un demi-cycle de la PDO. On SAIT (c’est amplement documenté) que ces stations ont un problème de capteur qui a dû être changé dans les années 90, donc si série longue il y avait (ce qui n’est PAS le cas), ça ne peut venir que d’une ratatouille invraisemblable de mesures éparses, rien à voir avec une série qui-va-bien. Autant dire que pour étudier le climat avec, c’est comme regarder l’univers depuis le fond d’un puits. Pas étonnant que tu te débines piteusement dès qu’on te demande de montrer les données.

    Et tu oses encore venir ici insinuer que ce genre de station puisse servir à dire que la France s’est réchauffé de 1,5°C (admirez la décimale après la virgule !) sur un siècle ? Décidément, tu n’as aucune honte !

    Après la station-qui-va-bien version Chria, voici la voiture-qui-va-bien version Chria :

  18. miniTAX (#132)
    Vérification faite, la station météo-qui-va-bien à Saint Auban est sur l’aérodrome.
    L’aérodrome et donc la station sont au sud de Saint Auban visibles par google earth ou mappy.

  19. Donc pour résumer, on n’a de séries longues que pour Central England. Pour le reste, c’est la bouteille à l’encre; vouloir tirer une tendance d’un réseau mondial qui comporte de tels blancs et de tels biais relève du plus pur amateurisme mâtiné d’une prétention incroyable. Si tant est que l’on puisse avoir une indication de tendance, elle ne peut provenir que de proxies… et des chroniques locales.
    Le simple fait que les langues terminales des glaciers (façade Est) du Groenland aient autant reculé dans les années 30 qu’à l’heure actuelle devrait donner à réfléchir; mais c’est trop demander au clergé de la FARCE.

  20. chria (#124),
    non, votre absence de questionnement est la question, compte tenu du fait que les stations n’ont pas été faites pour mesurer quoique ce soit de global sur des durées aussi longues, c’est vous qui êtes obligé de démontrer que ce que l’on observe est fiable…les températures des stations sont un proxy !!! c’est tout à fait similaire aux cernes des arbres, en ce sens qu’une variation de température observée peut révéler autre chose que une variation de température globale. Il n’est pas besoin d’aller plus loin…la charge de la démonstration est de votre côté, sauf à dire encore , on fera comme si…et on oublie les problèmes sous la table ( ah! les cryptohypothèses de la climato qui vont de soi!!!), il y a dans les températures des stations, un signal d’environnement qui se superpose à celui de température, le seul argument que vous avez c’est que l’on voit une tendance à l’augmentation dans un certain nombre de station, ce n’est pas sans valeur mais c’est insuffisant, car il est possible que le « signal d’environnement  » ne soit pas non plus aléatoire et magiquement moyennable à zéro, les champs se sont agrandis, les lieux humides asséchés, les routes asphaltées se sont multipliées les constructions humaines agrandies, certes c’est un signal anthropique, mais ce n’est pas ce qu’on cherche…

    Vous devez réfuter les objections et non les mépriser, c’est difficile et ardu, mais c’est la conséquence logique de vouloir utiliser ,navré de me répéter, un proxy. C’est un manœuvre de passer du particulier au général, la réponse normale à la mise en évidence d’un biais sur une station devrait être de la rejeter ou de trouver un moyen de mesurer ce biais, c’est difficile..j’en conviens.
    C’est pour ça que je respecte le travail de watt, il fait un travail qui doit être fait.
    Il n’est absolument pas impossible que l’on conclue que mesurer l’incertitude dans le signal des stations de surface terrestres est impossible…

    C’est un comble, j’ai de mes yeux vu une station automatique être installée..et j’ai vu presque aussitôt son environnement immédiat être modifié…le problème c’est que c’est quasiment toujours le cas….

    et la station être démontée…

    Pourquoi croyez vous que les sceptiques préfèrent les mesures satellitaires???

  21. lemiere jacques (#135), Et où trouve-t-on les relevés des satellites exclusivement (et ne me dites pas qu’ils ont déconné en donnant des T° trop basses et qu’il faut les corriger !) ? A-t-on des graphes qui ne tiennent compte que des mesures satellitaires, et ce sur l’ensemble du globe ?

  22. Ce « bidouillage » des températures nord-américaines n’est pas un scoop. Il faut aussi dire qu’il n’est pas le seul, loin s’en faut. A chaque fois qu’un chercheur indépendant a tenté de retrouver les températures mesurées, il est tombé sur de choses « bizarres » (après avoir dû souvent batailler des années pour y avoir accès).
    – Dans la région Australie/ Nouvelle-Zélande, les données brutes font état d’une baisse des températures de 0,6° C entre le début et la fin du XX° siècle alors que les données « corrigées » (par le CRU) donnent une augmentation de 1,3°C.
    – En Russie, les données du CRU ne prennent pas en compte les relevés du plus grand nombre des stations de Sibérie ( 60% du territoire…)
    – En Europe, le nombre de stations prises en compte dans le calcul des « moyennes » a diminué de 30% entre le début et la fin du XX° siècle. Comme par hasard, ce sont les stations situées le plus haut en altitude qui sont sorties des statistiques au fur et à mesure que le siècle passe…

    Je ne sais pas l’influence de ces magouilles sur les résultats, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que cela fait désordre et surtout, ces « erreurs » vont TOUJOURS dans le même sens. Ajoutez à cela que ceux qui veulent avoir accès aux données ont systématiquement des bâtons dans les roues et que quand ils les ont ils découvrent presque toujours des « curiosités »…

  23. Le problème est que les mesures par satellite ne commencent qu’en 1979, on a donc un peu plus de 30 ans de relevés, on ne peut pas en tirer grand chose.

  24. scaletrans (#141),
    si, un peu on se retrouve avec deux proxies au lieu d’un …on peut comparer les tendances etc…
    François (#137), ça c’est très vrai, c’est une constante, quand vous pointez UN problème, on vous dit toujours que ce n’est rien car il y a plein de preuves ailleurs.

  25. désolé, mais je repose une question stupide en partie due à ma paresse est ce que quelqu’un connait les définitions mathématiques de la température globale?
    on voit des différences dans les valeurs absolues .

  26. lemiere jacques (#143),
    CRU : Moyenne de chaque hémisphère mais pondérée compte tenu du nombre de stations différent dans chacun (0,68 et 0,32).
    GISS : Globe divisé en trois parties, moyenne pondérée là aussi : zone intertropicale (0,4), et ce qui reste de chaque hémisphère (0,3).
    Je ne sais pas pour NCDC (moi aussi, une certaine paresse m’a envahi il y a déjà longtemps).
    Espérant que cela répond à votre question.

  27. lemiere jacques (#143),

    Compte tenu de la nature des données et de la dispersion des grilles, ce ne peut être que des modèles informatiques biscornus, dans lesquels on peut introduire des lissages ou des « fudge factors » quasiment indétectables, sauf pour des Mc Intyre…
    Quoiqu’il en soit, la notion même de température globale est une vue de l’esprit.

  28. Hacène (#144),
    en fait non, je voudrais une formule mathématique de nature absolue qui explique ce que c’est. Je ne crois jamais en avoir vu une…

    Par exemple comment tient on compte de l’altitude, ou n’en tient on pas compte…
    scaletrans (#146), c’est le sens physique qu’on lui donne qui est une vue de l’esprit

  29. lemiere jacques (#147),

    je voudrais une formule mathématique de nature absolue

    Il n’y en a pas. C’est une vaste soupe avec de nombreux facteurs adaptés selon les instituts. C’est une des raisons pour lesquelles, les HadCRUT, GISS, NOAA etc, donnent des résultats différents. Il s’agit de moyennes pondérées dans lesquelles les pondérations diverses jouent un rôle crucial, sans parler des problèmes des stations, du TOB, Du Tmin ( McNider et al 2012) etc.
    Je suis d’accord avec Scaletrans sur la notion même de température globale. A la limité son existence supposerait qu’il existe un équilibre simultané dans toutes les parties.. ça n’existe pas.
    Pielke, Christy et d’autres pensent que la seule mesure intelligente n’est pas la « température globale » mais le contenu thermique de la planète+atmosphère.

    comment tient on compte de l’altitude, ou n’en tient on pas compte

    L’altitude joue certainement un rôle pour ce qui est de la valeur absolue de la température. Par contre pour ce qui est des « anomalies », ce n’est pas aussi simple. Voir les anomalies globales TLT satellitaires qui ressemblent quand même d’assez près aux mesures HadCRUT3.

  30. Bob (#148),

    Il s’agit de moyennes pondérées dans lesquelles les pondérations diverses jouent un rôle crucial, sans parler des problèmes des stations, du TOB, Du Tmin ( McNider et al 2012) etc.

    Dont le fameux « fudge factor » !
    laugh

  31. Bob (#148),
    La temperature etant une grandeur intensive, il faudrait plutot effectuer un bilan d’energie sur l’ensemble {atmosphere+oceans} (energie calorifique, cinetique, potentielle, etc.)