Extraits de l'article de Bob Carter paru dans WUWT Source. Merci à Pensée unique pour la traduction.
[…]
Bien que vous puissiez ne pas le savoir au vu de la nature antagoniste des discussions publiques sur le réchauffement climatique, un large accord scientifique et une interprétation partagée existe entre presque tous les scientifiques qui s'occupent de la question. Le terrain d'entente, dont une grande partie a été mentionnée par le Dr Hayhoe dans son article, inclut :
· Que le climat a toujours changé et changera toujours,
· Que le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre qui réchauffe la partie inférieure de l'atmosphère,
· Que les émissions humaines s'accumulent dans l'atmosphère,
· Que le réchauffement de la planète d'environ 0,5° C s'est produit dans le courant du XXe siècle, mais
· Que le réchauffement climatique a cessé au cours des 15 dernières années.
La controverse scientifique sur le DRCDH (le dangereux réchauffement climatique du à l'homme) ne concerne donc en rien ce qui est mentionné ci-dessus. En revanche, elle relève dans sa quasi-totalité, de trois questions différentes, quoique connexes qui sont les suivantes :
· La quantité de réchauffement net qui est, ou sera, produit par les émissions anthropiques,
· La question de savoir s'il existe une preuve réelle qui démontre l'existence d'un réchauffement anthropique dangereux au cours des 50 dernières années, et,
· La question de savoir si les modèles informatiques du GIEC peuvent fournir des prévisions climatiques précises pour les 100 prochaines années.
[…]
Comment fonctionne la science ?
Les controverses sur le réchauffement climatique, ou plus généralement sur le changement climatique, sont une affaire qui relève de la science. La science traite de faits, d'expériences et de représentations numériques du monde naturel qui nous entoure. La science ne prend pas en compte les émotions, les croyances ou la politique, mais elle s'efforce plutôt d'analyser les questions sans parti pris et de façon objective, de sorte que dans l'examen d'un ensemble de faits donnés, deux praticiens différents peuvent aboutir à la même interprétation. Oui, je suis conscient de l'ironie de cette déclaration dans le contexte actuel.
Ce qui nous amène à la question du rasoir d'Occam et à l'hypothèse nulle (NdT : "Null hypothesis" en anglais.). […] L'expression «Rasoir d'Occam» est généralement utilisée comme raccourci pour représenter l'hypothèse scientifique fondamentale de la simplicité. Pour expliquer un ensemble donné d'observations du monde naturel, la méthode scientifique procède par la mise en œuvre, en tout premier, de l'explication la plus simple possible (hypothèse) qui peut expliquer les faits connus. Cette explication simple, appelée hypothèse nulle, devient alors l'interprétation adoptée jusqu'à ce que d'autres faits apparaissent, nécessitant une modification de l'hypothèse initiale, ou , peut-être, sa totale invalidation.
C'est une des caractéristiques les plus extraordinaires du GIEC que les études qui y sont menées, procèdent d'une inversion (injustifiée) de l'hypothèse nulle, à savoir : les changements climatiques globaux sont présumés résulter des émissions anthropiques de dioxyde de carbone, au moins jusqu'à ce qu'une preuve spécifique n'indique le contraire.
Quelle hypothèse tester ?
Bien que la science du climat soit globalement complexe, l'hypothèse de l'effet de serre, elle-même, est simple, et il est relativement aisé de la tester, elle ou ses conséquences, en comparant avec les données disponibles. Mais tout d'abord, il est impératif être très clair sur ce que nous entendons précisément par ce terme.
Quels éléments de preuve utiliser pour tester l'hypothèse du DAGW ?
Considérons les tests suivants:
(i) Au cours des 16 dernières années, la température moyenne mondiale mesurée aussi bien par les capteurs thermométriques que par les capteurs satellitaires, n'a pas montré de réchauffement statistiquement significatif. Au cours de la même période, le dioxyde de carbone atmosphérique a augmenté de 10%.
Non seulement les augmentations importantes de dioxyde de carbone n'ont pas induit de réchauffement dangereux, mais il n'y a pas eu de réchauffement du tout. L'hypothèse est mise en défaut.
(ii) Au cours du XXe siècle, un réchauffement de la planète compris entre 0,4 et 0,7°C a eu lieu, avec une vitesse maximale au cours des premières décennies du siècle, d'environ 1,7°C par siècle. Par comparaison, nos meilleurs enregistrements climatiques régionaux montrent qu'au cours des 10.000 dernières années, les variations naturelles et cycliques du climat ont donné lieu à des maxima de température d'au moins 1°C plus élevés qu'aujourd'hui avec des taux de réchauffement de 2,5°C par siècle.
En d'autres termes, le taux d'accroissement tout comme l'amplitude du réchauffement au XXe siècle se situe bien à l'intérieur de l'enveloppe du changement climatique naturel. L'hypothèse est mise en défaut, une deuxième fois.
(iii) Si la température globale est contrôlée principalement par les concentrations atmosphériques en dioxyde de carbone, alors les variations de concentrations de dioxyde de carbone doivent précéder les changements parallèles de la température.
En fait, c'est l'inverse qui se produit à toutes les échelles de temps. Les changements de température précèdent les changements du taux de dioxyde de carbone d'environ 5 mois au cours du cycle saisonnier annuel, et d'environ 700-1000 ans au cours des cycles des périodes glaciaires. L'hypothèse est mise en
défaut.
(iv) Les modèles informatiques de circulation générale du GIEC qui prennent en compte l'augmentation du dioxyde de carbone, prévoient que le réchauffement climatique devrait se produire à un rythme de +2,0°C par siècle.
En réalité, il n'y a pas eu de réchauffement du tout durant une période plus longue que la dernière décennie, aussi bien dans l'atmosphère que dans les océans. Les modèles sont clairement défectueux. Ils attribuent un réchauffement, résultant du dioxyde de carbone ajouté, trop important (en langage technique on dit qu'ils surestiment la sensibilité climatique). L'hypothèse est mise en défaut.
(v) Ces mêmes modèles informatiques prédisent que des empreintes du réchauffement induit par les gaz à effet de serre seraient constituées par la création d'une zone atmosphérique plus chaude située à des altitudes de 8 à 10 km dans les régions équatoriales et aussi par une augmentation du réchauffement dans les régions des deux pôles.
Étant donné que nous savons déjà que les modèles sont défectueux, cela ne devrait pas nous surprendre d'apprendre que les mesures directes effectuées aussi bien par les radiosondes des ballons météorologiques que par les capteurs satellitaires montrent l'absence de réchauffement de la surface de l'Antarctique ainsi que l'absence totale d'une zone atmosphérique qui , selon les prédictions, devrait être plus chaude (NdT : Le hotspot) aux basses latitudes. L'hypothèse est mise en défaut, à deux reprises.
[…]
La réalité scientifique actuelle est que l'hypothèse du GIEC sur le réchauffement climatique dangereux a été testée à plusieurs reprises, et que ces tests ont échoué. Malgré l'investissement d'importantes sommes d'argent au cours des 25 dernières années (plus de 100 milliards de dollars), et l'immense effort de recherche effectué par les scientifiques liés au GIEC et par des scientifiques indépendants, à ce jour, aucune étude scientifique n'a établi un lien avéré entre les changements d'un quelconque paramètre environnemental significatif et l'origine humaine des émissions de dioxyde de carbone.
Par contre, l'hypothèse nulle que les changements climatiques globaux que nous avons observés au cours des 150 dernières années (et continuons d'observer aujourd'hui) sont d'origine naturelle, n'a toujours pas été réfutée. Comme cela a été résumé dans les rapports du Groupe international non gouvernemental sur les changements climatiques (NIPCC), des milliers d'articles publiés dans des revues à comité de lecture contiennent des faits ou des textes en accord avec l'hypothèse zéro et des explications plausibles et naturelles existent pour tous les changements climatiques globaux post-1850 qui ont été décrits jusqu'à ce jour.
[…]
Nous devons accepter l’idée que le risque théorique d'un réchauffement global dangereux causé par l'homme ne constitue qu'une petite fraction d'aléas climatiques bien plus considérables, que sont des événements météorologiques ou climatiques dangereux que la Nature nous impose de temps à autre et comme elle le fera toujours, ce que reconnaissent tous les scientifiques. Il est absolument évident, en se basant, par exemple, sur l'ouragan Katrina de 2005, sur la tempête catastrophique Sandy en 2012 aux États-Unis, sur les inondations de 2007 au Royaume-Uni et sur les feux de brousse tragiques en Australie en 2003 (Canberra), 2009 (Victoria) et sur ceux de grande extension de janvier de cette année, que même les gouvernements des pays riches le plus avancés sont souvent mal préparés aux catastrophes liées aux aléas climatiques d'origine naturelle.
[…]
Ainsi, en réalité, aucun scientifique sur la planète ne peut vous dire avec une probabilité suffisante si le climat en 2030 sera plus froid ou plus chaud qu'aujourd'hui. Dans de telles circonstances, la seule conclusion rationnelle à en tirer est que nous devons être prêts à réagir au cours des prochaines décennies à chaque épisode de réchauffement ou de refroidissement, en fonction de ce que la Nature a décidé de nous offrir.
[…]
158 réponses à “Vu d’Australie.”
pastilleverte (#100),
je reprends,
« emis » bien sur et pas émi…
(et suite) !
je suis rassuré, je vois que l’argent que je verse en tant que
pigeoncontribuable est bien utilisé !pastilleverte (#100),
Bien vu !
« – L’absorption du CO2 anthropique a eu lieu presque exclusivement dans le gyre7 subtropical, mais il est transporté vers le gyre subpolaire par la circulation méridienne.
– Le ralentissement de la circulation méridienne est le principal responsable de la diminution du transport du CO2 anthropique du gyre subtropical vers le gyre subpolaire, ce qui contribue à limiter le stockage du CO2 anthropique dans les eaux profondes.
– La circulation méridienne apporte de l’eau non saturée en CO2 en provenance de l’Atlantique Sud. Son ralentissement contribue à augmenter la teneur de CO2 en surface dans l’Atlantique Nord et donc à limiter le transfert du CO2 de l’atmosphère vers l’océan. «
MichelLN35 (#87),
Le calcium peut être remplacé,en particulier en eaux chaudes par le silicium, lors de blooming de diatomées
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Les Bacillariophyta (diatomées) sont des microalgues unicellulaires planctoniques (de 2 μm à 1 mm) présentes dans tous les milieux aquatiques (avec une préférence pour les eaux froides) http://fr.wikipedia.org/wiki/Bacillariophyta
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C’est juste pour remettre les pendules à l’heure
the fritz (#103),
Il existe des espèces qui adorent les eaux chaudes. Elles sont d’ailleurs une vraie plaie en aquariophilie récifale.
Agamemnon (#104),
Il y a des exceptions partout et des records de neige en plein RCA; mais pour les diatomées la règle est
diatomées = eaux froides
nannoplancton calcaire= eaux chaudes
une publi , rien qu’une sans chercher
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Le front polaire antarctique (FP) est la discontinuité la plus représentative du système hydrologique associé au continent Antarctique. Elle lui est associée une sédimentation contrastée: schématiquement, boue biosiliceuse à diatomées au Sud et boue carbonatée riche en nannofossiles au Nord.
http://cat.inist.fr/?aModele=a…..idt=180728
Agamemnon (#91),
la part du cO2 pouvant être fixée par la croute océanique.
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Cà cela m’intéresse ; peux-tu préciser les transformations minéralogiques qui seraient à l’origine de cette fixation ? Si oui mettre les liens
the fritz (#106), fixation du CO2 par les silicates par exemples : http://planet-terre.ens-lyon.f…..pe-co2.xml
Le Chti (#90),
Coucou j’ai une question pour toi
Je suis bien content d’apprendre que si le puits de carbone océanique diminue , ce n’est pas parce que l’océan est saturé de CO2, mais que c’est à cause du tapis roulant qui ralentit.
Par contre j’ai eu beau chercher la cause de ce ralentissement du tapis roulant, je n’ai trouvé qu’une vague indication sur une variation naturelle d’une longueur très mal connue ; je me demande bien comment ils vont prendre davantage en compte cette observation dans les modèles de prévisions du changement climatique
Par ailleurs , je remets une question qui a été posée à plusieurs reprises , sans doute suite à cette phrase
Ils ont cherché à comprendre où le CO2, et en
particulier le surplus anthropique (d’origine humaine), est absorbé.
Comment font-ils pour savoir si les eaux engloutissent du CO2 anthropique ou du CO2 atmosphérique
minitax (#107),
J’ai des doutes que l’altération des silicates dans l’hymalaya se passent de la même façon que celles de la croûte océanique , au fond des océans
the fritz (#106),
un papier très complet et très technique sur LE SYSTEME DES CARBONATES
the fritz
C’est une des raisons, pas la seule.
Cette question ne semble guère pertinente, le taux de CO2 atmosphérrique augmente et on sait pourquoi et il est pertinent de savoir pourquoi. Après ça que les océans absorbent du CO2 atmosphérique (qui est de plus en plus d’origine antrhopique) a moins d’importance que de savoir la quantité absorbée.
the fritz (#106),
petite erreur sur le lien LE SYSTEME DES CARBONATES
devinplombier (#112),
La géochimie des carbonates , cela je connais , mais est-ce que Michel et Agamemnon savent qu’il existe dans les océans une profondeur en dessous de la quelle les carbonates sont dissouts ; on appelle cela la carbonate compensation depth (CCD) et du coup , je pense qu’on ne fossilise pas de C sous forme de carbonate sous cette profondeur d’eau, c’est pour cela que j’ai posé la question à Agamemnon , s’il est au courant d’autres modes de séquestration de C minéral au fond de l’océan
the fritz (#106),
Voici quelques pistes:
Je me souvenais de vieux cours à l’Université mais ce n’est plus dans ma partie déjà depuis fort longtemps, du moins cette partie de la géologie.
http://www-odp.tamu.edu/public…..129_22.pdf
http://nosams.mblwhoilibrary.org/works/41
La fixation du CO2 dans la croute océanique peut être de 2 types: hydrothermale qui voit son maximum au niveau des rides médio-océanique et altération supergène (ici par l’eau de mer).
Le Chti (#111),
C’est une des raisons, pas la seule.
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Les autres raisons , c’est quoi?
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Mais pourquoi dans un papier issu de la crème des scientifiques francais parler de surplus anthropique ?
Ils ont cherché à comprendre ……où le surplus anthropique (d’origine humaine), est absorbé
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C’est mauvais , c’est minable , c’est pas digne des correspondants du CNRS
Bien sur en dessous de la CCD il ne peut y avoir de carbonates à l’état solide. Tout se fait par altération chimique soit de péridotites soit de basaltes par le CO2 dissous qui se recombinera avec certains minéraux riches en Ca soit ce CO2 sera transporté en profondeur dans la croute océanique par des cellules convectives dont le maximum d’activité se situe au niveau des dorsales.
the fritz (#115),
C’est mauvais , c’est minable , c’est pas digne des correspondants du CNRS…….
C’est du brutal.
devinplombier (#110),
Tellement technique qu’à part un chimiste très motivé, je ne vois pas qui va lire ça jusqu’au bout.
Je retiens d’un survol rapide que c’est tellement complexe du point de vue physico-chimique qu’il n’y a aucun espoir de pouvoir modéliser ça correctement.
Et c’est marginalement utile pour notre problème à savoir quelle quantité de CO2 une croute océanique est capable d’intégrer.
Agamemnon (#119),
On admet que bon an mal an , le volcanisme crache 0,07 GT de carbone par an ; et je pense que la croûte par subduction en faisant disparaître autant , dont une bonne partie sous forme de carbone organique figurée ( Matière organique); mais je pense que tout le monde s’accorde à dire que actuellement c’est de l’ordre de 2 GT ( 8/4), 8 étant les émissions anthropiques et 2 ce que l’on estime pour le puits océanique
C’est plus d’un ordre de grandeur et cela montre que la biomasse marine est dopée par le CO2
the fritz
La hausse des températures de l’océan est la première cause de la diminution de l’absorptivité du CO2 (également celui absorbé par la biomasse marine).
Vous coulez à pic là,
Mihai (#118),
Je sais c’est très technique , je ne l’ai que survolé , par contre c’est plein d’infos intéressantes , en particulier la fourchette des PH dans l’océan (7,8 à 8,6) aussi la courbe des pCO2 de l’air et de la mer fonction de la T°. on’s’apercoit que pour ~1,5° on a une pCO2 qui varie de ~500µATM.Soit 1 fois et demi la pCO2 atmospherique.
Le Chti (#121),
Le Chti,
c’est pas mentionné dans l’article du CNRS , et pour cause ; durant la période d’investigation de leur étude , la température de l’océan n’a pas augmenté
Bon, ils sont mauvais par excès d’anthropisme, mais cela reste dans des limites
devinplombier (#122),
À tout hasard, j’ai fait sauter en moins de deux les protections du document PDF.
Faites-moi signe si cette version déplombée vous intéresse.
the fritz,
vous avez vu ça où ?
Le Chti (#125), ben on met un thermomètre sur la bande littorale des 300 mètres le 1er juin et le 15 août (à côté des bouées jaunes, surveillance pompiers/CRS…), on somme et on divise par deux et hop, on a la température moyenne de l’année sur tout le globe…
Et là croyez-moi : c’était triste, le capitaine des pompiers, qui pleurait dans son casque a assuré que la moyenne était « stable »…
Ca vous va ?
Murps (#126),
Vous ne comprenez rien à la science climatique !
Tout est possible et son contraire aussi… prenez l’Atlantique Nord, d’après la théorie il doit se réchauffer. En effet, tout se réchauffe l’atmosphère et les océans. Donc la température de l’océan AN augmente ?! Oui.
Et tout se refroidit aussi, spécialement l’Atlantique Nord. En effet, avec le Groenland qui fond comme une vache qui pisse, ça en fait des glaçons pour refroidir le verre. Et, et… l’Atlantique Nord, c’est justement le verre dans lequel les glaçons tombent à foison… Donc la température de l’océan AN baisse?! Oui.
Faut vous y faire, ça augmente et ça baisse quoi qu’il arrive et toutes les études officielles et casher pur GIEC ont toujours raison. Na.
Murps (#126),
mais voyons, vous savez bien qu’on sait mesurer la T° MOYENNE des océans, 300 ou 700 premiers mètres, DU GLOBE avec une précision de 0,01°C..
Espèce d’hérétique, vous méritez le bûcher (avec du bois labellisé FSC)
Le Chti (#125),
Le chti,
ne tenez pas compte des commentaires de Murps et d’Abitbol; c’est des vilains persifleurs
Non , la température de l’océan n’a pas augmenté, parce que sinon pourquoi les savants du CNRS chercheraient des solutions à la mord moi la circulation thermohaline pour expliquer une saturation du puits de carbone océanique
Et puis , comme l’atmosphère n’a pas augmenté de température pendant la durée de leur étude , comment celle de l’océan l’aurait faite ? Avec le flux géothermique sans doute ?
the fritz (#129),
BUZZZZ !!!!!!
Quoi ???? Caisse tu fé de la dernière des cennies vachement plusse chaude que selle davant et que sel davant, etc… et re tic…
Brûle en enfer Lucifer !
the fritz (#129),
Ce peut être une nouvelle hypothèse : l’accroissement du CO2 dans les océans bloque le flux géothermique et le renvoie vers le plancher océanique, réchauffant ainsi les basse couches. Pourquoi la backradiation ne concernerait que le CO2 atmosphérique, hein ?
Araucan (#131),
C’est une très bonne réflexion; et quand les eaux des abysses seront plus chaudes qu’en surface , on va assister aux retournement des abysses comme celles de chaussettes ; cela va être le PETM à l’envers
the fritz (#132), Tabarnak ! Pire que l’Gulf Stream qui s’fait la malle !!
the fritz
Ah oui ?
http://www.woodfortrees.org/pl…..2006/trend
Les océans maintenant :
http://www.woodfortrees.org/pl…..2006/trend
Amusant ce site de woodfortrees.
Ca me fait penser au site de l’Ina : on en sort ce que l’on veut au moment ou on veut.
Tenez, ici les températures se pètent la gueule.
Là, elles stagnent…
Là, je reconnais que ça monte de manière terrifiante…
Facile la climato : yaka choisir le type de moyenne glissante.
Tiens, ça me fait penser à la présentation des chiffres de l’immobilier, j’ai été modérateur sur un site libre parlant d’immo, et on se marrait en parlant des chiffres de la FxxxM : quelles que soient les circonstances, les prix montent !
Dites, vous auriez pas bossé à la FxxxM, des fois ?
Murps (#136), Tiens, ça m’intéresse (professionnellement) votre allusion à la FxxxM : peut-on en savoir plus ? Ce site libre, on peut le trouver où ??
Le Chti (#134),
Faudra que tu envoies tes liens au MET office ; apparemment ils sont pas au courant
the fritz (#132),
Pourquoi un PETM à l’envers ? Si le fonds des océans est réchauffé ? ce qui est une des causes possibles du PETM …
http://fr.wikipedia.org/wiki/M…..oc%C3%A8ne
http://en.wikipedia.org/wiki/P…..al_Maximum
« Lors de ces évènements – dont le PETM était de loin le plus sévère – de 1,500 à 2,000 gigatonnes de carbone furent relâchées dans le système océan/atmosphère en mille ans. Ce taux de carbone additionnel équivaut à celui du relâchement actuel de carbone dans l’atmosphère du fait des activités anthropogéniques » Waouh …
2 choses à propos de cette excursion P/E:
-je suis surpris que le site wikipedia ne fasse mention que des éruptions de kimberlites qui sont en volume négligeable. Elles ne sont que la manifestation d’un volcanisme beaucoup plus intense associé à des points chauds et à l’accélération de l’ouverture de l’Atlantique.
-Cette période correspond aussi à la fermeture de l’océan Thétysien et à la collision Inde-Asie.
Ce sont là 2 évènement géologiques d’une importance majeure puisqu’ils réarrangent à eux seul la configuration des plaques: configuration qui n’est abordée dan sles leins wiki que d’un point de vue très fixiste.
http://www.scotese.com/moreinfo14.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/N…..s_Province
Araucan (#139), remarque en passant : l’expression « activités anthropogéniques » ne semble incorrecte, c’est le CO2 qui est anthropogénique, généré par les activités humaines; mais bon, c’est histoire de taquiner…
Araucan (#139),
Le renversement océanique au PETM était lié à un refroidissement
(Paleocène cooling)
de la surface d’un océan globalement chaud hérité du crétacé et a l’ouverture de l’Atlantique Nord; notre joke à la Trenberth correspondrait à un réchauffement de l’océan profond d’un océan globalement froid ; le resultat serait bien sûr le même
jdrien (#141), Araucan (#139),
Autant que je le sache, en français, on dit anthropique. ( = généré par l’homme).
Anthropogénique n’est pas français.
Il n’existe que comme anglicisme invasif, méprisé par les dicos BCBG de la langue française.
jdrien (#141),
C’est exact, mais c’est dans une citation de Wikipedia, l’encyclopédie de référence 😈
Bob (#143),
Mais même l’expression « activités anthropiques » est ridicule. Pourquoi ne pas écrire simplement « activités humaines » ?
P.S. : J’ai au fil des ans corrigé des milliers de fautes d’orthographe sur Wikipedia, mais je ne modifie jamais le fond des articles. Je laisse cela aux experts auto-proclamés qui rédigent les articles.
Mihai (#145),
Oui, en revanche « le CO2 anthropique » a bien la signification du « CO2 résultant des activités humaines ».
Bob (#143),
Il s’agit bien sûr du mot « anthropique » inconnu du CNRTL Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
Bob (#146),
Oui parce que le CO2 humain, c’est plutôt du méthane ➡
the fritz (#138),
Mais un calcul élémentaire donne donc pour cet ENORME ??? ajout de CO2, 1.5 à 2 Gt/an. Pour l’homme actuellement, ce qui est « estimé » insuportable, c’est 7.6Gt, presque 4 fois plus. Non ?
Surestimerait-on outrageusement l’apport humain ? Même ainsi, cet apport est trop faible pour être mesuré étant donné les imprécisions sur la teneur globale et surtout sur les flux. Petit rappel des données du GICC AR5, de l’ordre de 20%. cf précédemment sur ce fil ou un autre.
Il faut aussi remarquer que le travail de Kitagawa lie le 13C au froid et sa diminution atmosphérique au chaud, à condition d’avoir un proxy aérien et non sous marin car alors c’est l’inverse. A mon avis ce qui compte c’est la partition dans l’eau froide, rien d’autre, et à toutes les échelles de temps.
Le 0 de l’échelle 13C c’est un os calcaire de Belemnite, animal marin se nourrissant au départ d’algues fixant le CO2 marin. Dans ce type de proxy le 13C est plus abondant en période chaude, cf Lisiecki, comme maintenant où le déficit de la mer interglaciaire chaude est égal à 0.
Le gaz carbonique à la sortie de l’océan, juste au dessus de la surface, a un déficit égal à -7 ; tout le CO2. Celui d’une plante comme Cryptomeria dépend de l’altitude ou de la date du cerne ; environ -21 en périodes froides (décennies 650-60 ; 720-30 ; 1640-50 ; 1700-1710) et, en périodes chaudes, le déficit, plus important, est de -22.7 à -23 (600-10 ; 870-80 ; 1230-40 ; 1920-30). Ces valeurs ne concernent que les pics lesplus importants.
MichelLN35 (#149),
À mon avis il semblerait que ce soit 1 500 à 2 000 Gt de « carbone ». Problème de la virgule utilisée comme séparateur de milliers par les anglophones, ce qui avait échappé aux zexperts du Wikipedia francophone.