Gaz de schiste en Allemagne ?


Comme quoi l'éolien ne fait pas tout …

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L’Allemagne, qui lutte afin de trouver des ressources énergétiques pour remplacer l’énergie nucléaire, a franchi une étape supplémentaire vers l’autorisation de l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique, une pratique contestée par l’opposition et l’opinion publique. Le gouvernement d'Angela Merkel a rendu public le 26 février un projet loi autorisant l'exploitation de gaz de schiste par fracturation, toutefois soumis à certaines conditions.
Le gaz de schiste semble constituer un élément essentiel du débat sur le bouquet énergétique allemand. En 2011, l'Allemagne a décidé de fermer toutes ses centrales nucléaires d'ici 2022. Le pays tente doncpéniblement d'étendre l'énergie renouvelable et de trouver d'autres sources d'énergie. Cependant, la construction de nouvelles lignes à très haute tension pour relier les éoliennes de la mer du Nord aux bassins industriels du centre et du sud du pays a donné lieu à une opposition et à des litiges.

Ce projet de loi introduit des mesures de protection de l'environnement en interdisant la fracturation dans les zones protégées et situées près de sources d'eaux minérales. Cette interdiction s'appliquerait à 14 % du territoire allemand. Des études d'impact sur l'environnement seront en outre obligatoires pour chaque projet.

Les restrictions proposées ne rassureront guère les opposants à la fracturation. Les Verts et les sociaux-démocrates réclament un moratoire sur l'exploitation de gaz de schiste, en attendant que l'on découvre de meilleures techniques. Des élections nationales sont prévues le 22 septembre.
Dans le même temps, les milieux industriels allemands font pression sur le gouvernement afin d'exploiter au plus vite cette ressource, qui stimulerait l'économie selon eux. Les États-Unis ont enregistré une hausse de la production en partie en raison de l'énergie peu coûteuse produite à partir du gaz de schiste.
Le géant allemand des produits chimiques BASF est en faveur d'un cadre réglementaire juridique sur la fracturation en Allemagne. Son directeur général, Kurt Bock, a qualifié la décision du gouvernement d'« importante » et espère qu'elle donnera lieu à un débat plus objectif, selon le Financial Times. Le sous-sol allemand compterait jusqu'à 2 300 milliards de mètres cubes de gaz de schiste. L'Allemagne consomme 86 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, dont environ la moitié est importée de Russie.
Plusieurs États membres de l'UE soutiennent l'exploration du gaz de schiste, bien qu'à des degrés différents. À l'autre extrémité, la Bulgarie et la France s'opposent farouchement à l'exploration du gaz de schiste.

(Source)

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563 réponses à “Gaz de schiste en Allemagne ?”

  1. Bob (#442),
    Je sais pas où j’ai lu que une grande partie de ces réserves se situe en mer ; pas glop pour des puits qui demandent tout un tralala de conditionnement et qui ne pissent qu’un an ; dans le temps on appelait cela des puits avec de gros indice , mais c’est vrai que les temps ont changé : la croissance a laissé la place à la décroissance et le prix du baril est passé de 20 à 100 dollars

  2. Nicias (#450),

    …vous demandez l’impossible en terme de preuve.

    C’est une démarche scientifique normale qui doit faire « tilt » quand on affirme qu’une chose existe. La question est « Est-ce que cette chose est nouvelle ou pas? »

    L’expérience du passé s’impose!
    Dans le domaine du RCA qu’on connaît bien ici c’est la question du passé qui fait achoppement d’où les tentatives de falsification du passé.
    Mais cette demande de preuve est légitime.
    Après tout nul n’est besoin de remonter le temps! Des méthodes statistiques prouvées et justifiées peuvent apporter une preuve.

    Ne pas demander de telles preuves est la porte ouverte à toutes les affirmations fantaisistes plus ou moins intentionnelles.

  3. Si certains veulent se pencher sur le sujet, un article du Pnas.

    Je vais peut-être trouver mon smoking gun dedans même si les ultras du scepticisme trouveront toujours quelque chose à objecter.

    En attendant, un extrait du rapport « Les hydrocarbures de roche-mère en France Rapport provisoire » coréalisé par le Conseil général de l’industrie et le Conseil général de l’environnement de l’énergie et des technologies et du développement durable, dans les faits deux mines et deux ponts, eaux et forêts:

    Pendant les opérations de forage, la nappe phréatique traversée est isolée du puits en cours de réalisation par la boue de forage. La nappe est ensuite isolée du puits par un cuvelage en acier et la boue de forage est remplacée par du ciment. La qualité de la cimentation est vérifiée par diagraphie. La réalisation d’un forage fragilise les roches adjacentes et peut contribuer à la création d’un chemin préférentiel de communication de la nappe avec d’autres horizons. Ce risque n’est évidemment pas spécifique aux forages pétroliers ou gaziers.
    Conscients de cette fragilité, les Pouvoirs publics français ont étroitement encadré par voie réglementaire (titre forage du RGIE) les pratiques à respecter en matière de cuvelage et de cimentation. La police des mines examine systématiquement les diagraphies réalisées. Ce dispositif réglementaire a démontré son efficacité : sur les 2 000 puits pétroliers forés dans le bassin parisien, un seul puits de production de brut foré dans les années 1990 s’est révélé légèrement fuyard bien que fermé et a conduit à une légère contamination de la nappe phréatique
    [a priori fermé veut dire qu’il n’était plus en exploitation et que c’est la pause de bouchons à différentes profondeurs après l’exploitation qui est ici en cause].
    Si l’on souhaite aller plus loin et obtenir l’assurance de la non-communication d’une nappe phréatique avec le puits ou avec une autre nappe aquatique plus profonde, il est possible d’installer un dispositif de contrôle piézométrique (niveau et qualité de l’eau).

    Ce serait bien le diable si sur leurs centaines de milliers de puits, les ricains n’avait pas fait une boulette !

  4. Bernnard (#453),

    Ce n’est pas comparable !
    Ici on peut avoir des nappes phréatiques contenant de l’eau dangereuse pour la santé. Ce n’est pas un problème éventuel pour dans cent ans et ça ne coûte pas des centaines de milliards de prendre des mesures.

    Si on trouve des concentrations anormales de chlorure dans l’eau, est ce qu’on dit circulez il n’y a rien a voir ou est-ce qu’on prend des mesures préventives (quitte à dédommager plus tard) proportionnées au problème contre des gens qui injectent quotidiennement des milliers de m3 d’acide chlorhydrique quelques centaines de mètres à côté.

    Mais cette demande de preuve est légitime.
    Après tout nul n’est besoin de remonter le temps! Des méthodes statistiques prouvées et justifiées peuvent apporter une preuve.

    Je suis d’accord, c’est déjà plus modéré smile
    C’est un peu comme en paléo, le plus énnervant est de devoir se prononcer sur des données pourries alors que ce ne coûte pas si cher que cela à collecter.

  5. Donc j’essaye un autre “smoking gun” demain puisque le cas du wyoming n’est pas concluant.

    Nicias (#442), oui donc le « smoking gun » contre le gaz de schiste, on l’attend toujours. Donc en fait vous avez QUE DALLE, que des rumeurs, des exagérations, des « études de l’EPA » tellement pourries que l’EPA même a dû se dédire et dont les copies à revoir viendront à la Saint-Glinglin, comme dab avec les fausses paniques escrologistes (les ré-analyses de Greenpeace de la soit-disante eau hyper polluée des sorties d’égouts de l’usine de la Hague, par exemple, on les attends toujours).

    Mais en attendant, qu’est ce que le quidam a retenu avec vos mensonges et approximations : que le fracking serait responsable, je vous cite, « des cas avérés de pollution des nappes phréatiques » !!!
    Bravo champion, on ne peut pas faire mieux pour ce qui est de transformer un pétard mouillé en « smoking gun » (sic). Les escrolos peuvent être fier de vous !

    Ah oui, serait ce trop que de vous demander des excuses ? Là encore, je crois qu’on attendra jusqu’à la St Glinglin.

  6. miniTAX (#456),

    Commencez par démonter le lien vers le pnas donné en 454, après on en reparle des excuses.

    Des cas de pollution de l’eau par l’industrie pétrolière et gazière, il y en a pléthore, alors que le gaz de schiste pour lequel on fait cent fois plus de puits puisse éventuellement y échapper, cela tient du miracle (et de l’amélioration des techniques et réglementations).

  7. miniTAX (#456),

    que le fracking serait responsable, je vous cite, “des cas avérés de pollution des nappes phréatiques” !!!

    Attention, je n’ai jamais affirmé que le fracking était responsable, j’ai parlé de la responsabilité de l’exploitation du gaz de schiste, c’est différent.

  8. Bob (#452),
    Il est temps de faire un reset.
    —————————————
    demander cela à un géologue , c’est comme demander à un politique d’être sincère ; sinon , si tu veux une risette en voilà une : lol:

  9. Nicias (#455),

    concentrations anormales de chlorure dans l’eau … est-ce qu’on prend des mesures préventives… proportionnées au problème contre des gens qui injectent quotidiennement des milliers de m3 d’acide chlorhydrique quelques centaines de mètres à côté.

    Je crois que la plus grande « pollution » par les chlorures, ce sont les tonnes de sel déversées sur les routes en hiver. (Remarque: je me souviens d’un hiver assez froid en Allemagne où les écolos avaient obtenu l’interdiction du salage des routes. Au vu du nombre de Mercedes, BMW et autre voitures à propulsion arrière au fossé, la mesure n’avait pas tenu 2 semaines !). Il suffit de faire un prélèvement dans un fossé après que la route ait séché, et les concentrations vont dépasser celle de la mer Morte ! La pollution par les chlorures, … on va pas en faire un plat !

  10. papijo (#460),
    Cela fait 50 ans que le Rhin est pollué par les chlorures déversés par les potasses d’Alsace , parce qu’ils n’avaient pas le droit de commercialiser le sel ; il a été stocké et relâché petit à petit , et cela continue depuis la fermeture des mines ; les Hollandais s’en plaignent régulièrement

  11. the fritz (#461),
    En effet ! Mais à ma connaissance, il ne s’agit pas de « tonnes », mais plutôt de milliers de tonnes à évacuer !

    Nicias (#454),
    Au vu de l’orientation du centre de recherche qui emploie les auteurs de l’article, peut-on dire qu’il s’agit d’un « labo indépendant de toute idéologie » ? Voir par exemple la liste des centres de recherche de l’école en question: La « Nicholas School »

  12. Commencez par démonter le lien vers le pnas donné en 454, après on en reparle des excuses.

    Nicias (#458), vous êtes décidément d’une mauvaise foi inouïe, et encore je suis charitable en écartant l’hypothèse de l’incompétence crasse.
    D’abord, votre papier parle de « contamination par le méthane », ce qui est une pure crétinerie typique de la propagande escrologiste vu que le méthane n’a jamais été un contaminant, dans aucun manuel de toxicologie, de médecine ou d’épidémiologie !!! Rien que le titre en dit long sur le niveau scientifique de l’auteur et du papier. Le citer comme preuve de contamination par des produits chimiques en insinuant que le méthane serait un produit toxique est donc un mensonge grotesque. Mais visiblement, aucun bobard, aucune exagération, aucun abus de langage, même les plus grossiers ne semble plus vous gêner.

    Ensuite, démonter le lien, demandez-vous ??? Mais le démontage est dans le lien même, juste sous l’abstract, où on peut trouver dix études qui contredit le papier, aux titres aussi explicites que « Hydraulic fracturing not responsible for methane migration  » ou « Geochemical evidence for possible natural migration of Marcellus Formation brine to shallow aquifers in Pennsylvania » (donc votre fable de la « pollution chlorure » par le GdS => poubelle), etc… Ne retenir que ce qui ne va dans votre sens et ignorer tous les arguments contraires alors qu’ils sont exposés dans la même page, et par des gens bien plus compétents que l’auteur de votre « étude pnas », un écolo qui travaille pour une officine réchauffiste et qui n’a publié QUE des articles incriminant le gaz de schiste (comme par hasard, n’est ce pas ?!?), ça ne peut pas être que la paresse, c’est de la malfaisance.

    Attention, je n’ai jamais affirmé que le fracking était responsable, j’ai parlé de la responsabilité de l’exploitation du gaz de schiste, c’est différent.

    Et alors, ça change quoi ? Vous accusez mais où sont vos preuves ? On vous en demande UN exemple, un seul, de contamination par l’exploitation du GdS, histoire de savoir où, quand, par qui, comment, quelle ampleur… Pour l’instant, tout ce que vous avez, c’est des insinuations à deux balles. Bref, du vent, encore du vent, rien que du vent.

    Vos excuses (notamment en m’accusant d’être « dans le déni »), je les attends toujours…

  13. Nicias (#457), miniTAX (#463),

    Je confirme:
    Il n’y a pas de données toxicologiques connues pour le CH4. Son seul danger est l’explosivité à concentration élevée dans l’air (entre 5 et 15% v/v)!
    Il n’a pas de goût ni d’odeur. Quand on dit « ça sent le gaz » ce sont des mercaptans (produits organiques soufrés) qui sont présents.
    Un verre d’eau saturé en CH4 a autant de goût qu’un verre d’eau saturé en azote.
    On ne peut pas le sentir! D’où le danger dans les mines de charbon mais c’est un danger dû à l’explosivité essentiellement.

  14. Bernnard (#464), en même temps, les alcanes sont tellement combustibles (et explosifs) que ça n’a pas de sens de chercher la toxicité pour des mélanges d’air importants.
    Ce serait comme dire que le gonflage des airbags rend sourd et les interdire…

  15. papijo (#462),

    Au vu de l’orientation du centre de recherche qui emploie les auteurs de l’article, peut-on dire qu’il s’agit d’un “labo indépendant de toute idéologie” ?

    Si leur travail ne vaut rien, je veux savoir pourquoi, qu’ils soient encartés chez les écolos, j’en ai pas grand chose à faire.

  16. miniTAX (#463),

    le méthane n’a jamais été un contaminant

    Faut ouvrir un dictionnaire mon vieux.
    Mais déjà je vous aide avec le merveilleux Wikipédia: « Selon la Convention internationale OSPAR, un contaminant de l’environnement est « Toute substance décelée dans un lieu où elle ne se trouve pas normalement » »
    Ou wiktionary: « Tout agent biologique ou chimique, toute matière étrangère ou toute autre substance n’étant pas ajoutée intentionnellement aux produits alimentaires et pouvant compromettre la sécurité ou la salubrité. »

    Et alors, ça change quoi ?

    Le problème de l’exploitation des gaz de schiste n’est pas qualitatif comme le prétendent les écolos en conspuant la fracturation hydrolique tout en l’autorisant pour la géothermie. Il est quantitatif. Pour produire autant, c’est des dizaines de puits qu’il faut creuser au lieu d’un seul. Cela multiplie, ceteris paribus, les risques de pollution.

    Un cas de pollution par l’industrie du gaz de schiste:

    The uncontrolled blowout occurred on September 1, 2010, during the fifth stage of a hydraulicfracturing treatment of the Franchuk 44-20 SWH well. The intermediate well casing burst because of a 8,390 pounds per square inch pressure spike that released the pop-off relief valve. Hydraulicfracturing fluids and formation fluids began flowing from the ground around the well at several points and then flowed toward the northeast corner of the well pad, where they were contained bya 2 foot berm. During that day, 47,544 gallons of fluids were removed from the site. The following day, 88,000 gallons of fluids were removed from the site, and 15,120 gallons of mud were circulated into the well to kill it. Three monitoring wells were installed, but not sampled. Two down-gradienthomeowner wells, an up-gradient homeowner well, and two municipal water wells were sampled on September 2. Three cement plugs were installed beginning at 9,000 feet in the wellbore, and105,252 gallons of fluid were removed from the site. A bridge plug was set at 9,969 feet on September 6. From September 30 to October 15, 2,000 tons of contaminated soil were removed and disposed of (Jacob, 2011). Since the blowout, the State of North Dakota has overseen site cleanupand has required the well’s operator to conduct ground water monitoring on a quarterly basis. In November 2010, the state asked the EPA to consider this site as part of this study, and the EPAagreed to do so.

    Au volant de votre hummer, en route pour la Suisse et l’assemblée des actionnaires offshores de Total, vous n’en avez sans doute pas grand chose a faire. J’aimerai que vous m’expliquiez ce qui va empêcher toute cette eau toxique de rejoindre la nappe phréatique, la main invisible du marché ?
    C’est quand même des milliards, voir des dizaine de milliards de pg de chlorure que l’on va retrouver par km3 de flotte. Oui je sais, pour vous c’est tout bénef pour les locaux qui économiseront de l’argent que le gouvernement dépense pour stériliser l’eau du robinet avec du chlore. Et puis ça passe très bien avec du thé.

  17. miniTAX (#463),

    aux titres aussi explicites que “Hydraulic fracturing not responsible for methane migration

    Non:

    aux titres aussi explicites que “Hydraulic fracturing not responsible for methane migration

    J’ai un gros commentaire qui n’a pas passé la modération sad

  18. yvesdemars (#469),
    Au moins, avec le Daily Mail, le titre est clair : « les sales manoeuvres des négateurs du fracking : comment les zélotes verts colportent une propagande cynique pour empêcher la GB d’exploiter 3 mille milliards £ de gas de schiste. » (Dirty tricks of the the fracking deniers: How Green zealots peddle cynical propaganda to stop Britain mining £3trillion of shale gas).

    Un journal qui ne s’embarrasse pas avec du politiquement correct,
    ça nous change des mièvreries catastrophico-escrologistes de l’imMonde, de Laberration et du Figolo. Pas étonnant qu’à eux trois réunis, ces trois torchons n’atteignent même pas le tirage du Daily Mail.

  19. Le Guardian avait dans la même veine publié une tribune intitulée, a peu près: « Gaz de schiste, 40 de consommation pour la GB, et après ».
    L’auteur ne voyait cela que comme une solution de « court terme » qui ne faisait que retarder l’inévitable. Les commentaires étaient très encourageant. De nombreux « Et après, le nucléaire ! ». Quasiment tous voyaient le gaz de schiste comme une opportunité à saisir, une manne tombée du ciel.

  20. Nicias (#470),

    une manne tombée du ciel

    De fait, c’en est une au sens propre. Et 40 ans, c’est vraiment le minmum minimorum.
    Faut se mettre à la place de ces gens qui ont fait de la pénurie supposée à venir en matière de fossil fluids, leur cheval de bataille.
    C’est comme qui dirait, leur baraque qui s’écroule sur leur tête.
    Mais n’ayons aucun doute, les décroissantistes trouveront surement autre chose et ainsi de suite, jusqu’au bout (le leur).

  21. Bob (#476),

    ça fait la deuxième fois qu’on me fait le coup avec Josh, alors je pose la question. J’ai mis directement l’image dans mon post, est-ce qu’elle s’affiche pour vous ?

  22. Bob (#478),

    Merci, pourtant elle s’affiche bien chez moi. A priori, c’est un problème spécifique à bishop hill.

  23. Faut ouvrir un dictionnaire mon vieux.
    Mais déjà je vous aide avec le merveilleux Wikipédia: “Selon la Convention internationale OSPAR, un contaminant de l’environnement est « Toute substance décelée dans un lieu où elle ne se trouve pas normalement »”
    Ou wiktionary: “Tout agent biologique ou chimique, toute matière étrangère ou toute autre substance n’étant pas ajoutée intentionnellement aux produits alimentaires et pouvant compromettre la sécurité ou la salubrité.”

    Nicias (#468), (…) Il n'y a pas un seul endroit où l'on aurait pu démontrer que le gaz de schiste aurait introduit du méthane là où celui n'avait pas été déjà naturellement. PAS UN SEUL, alors que par dosage isotopique, on peut distinguer le méthane thermogénique du méthane biogénique. De plus, je répète, le méthane n'a jamais été classé comme polluant ou toxique dans AUCUN dictionnaire, aucun manuel de sécurité ou de toxicologie. Il n'y a ZERO preuve que le méthane serait un toxique ou un "contaminant".
    Mais merci quand même pour la tentative d'enfumage.

    Pour produire autant, c’est des dizaines de puits qu’il faut creuser au lieu d’un seul. Cela multiplie, ceteris paribus, les risques de pollution.

    Nicias (#468) La caractéristique du GdS, c'est d'utiliser le forage horizontal, ce qui permet avec un seul forage horizontal d'avoir l'équivalent à au moins 10 forages verticaux (cf par ex. les chiffres de Halliburton). De plus, les exploitants font systématiquement ce qu'on appelle le "multi-well pad", c'est à dire que sur une même parcelle, ils font plusieurs (10, 20) forages distants de quelques mètres pour rayonner jusqu'à 10km (!) tout autour grâce au forage horizontal, ce qui réduit d'autant les risques et l'impact sur l'environnement. Votre comparaison est donc totalement inepte. Parce que tant qu'on en est dans des insinuations à deux balles, on peut aussi dire que le risque que le pétrole jaillisse et pollue l'environnement pour des milliers de siècles est nul pour le GdS alors qu'il est énorme pour le pétrole conventionnel et le pétrole offshore. Et je ne parle même pas de l'impact environnemental d'aller se procurer du carburant chez des dictatures à l'autre bout du monde que de produire chez soi. Donc il vaut largement mieux produire du GdS.
    Soit vous êtes ignare pour ne pas savoir des faits aussi élémentaires, soit vous les balayez sous le tapis pour persister dans votre propagande. En tout cas merci pour la tentative d'enfumage.

    Bref, on attend toujours vos chiffres pour montrer que le GdS aurait été plus polluant que les forages conventionnels. MONTREZ les (…)

    Un cas de pollution par l’industrie du gaz de schiste…

    Il n'y a aucune industrie qui présente zéro pollution, personne ne l'a nié. Mais là n'est pas la question.
    La question, c'est s'il existe un cas, un seul, de, je vous cite, "pollution de la nappe phréatique par l'exploitation du gaz de schiste". Vous n'avez aucune preuve de cette pollution DE LA NAPPE PHREATIQUE comme vous le prétendiez sans vergogne, pas une seule analyse, pas un seul chiffre, pas un seul composé identifié, pas une seule date ni durée indiquée de la pollution, nada alors vous cherchez à noyer le poisson en citant un accident de pollution en surface, ce qui n'a rien à voir avec une "pollution de la nappe phréatique".
    En guise de "smoking gun", tout ce que vous avez, c'est des pétards mouillés. J'attends donc toujours vos excuses.

    C’est quand même des milliards, voir des dizaine de milliards de pg de chlorure que l’on va retrouver par km3 de flotte. Oui je sais, pour vous c’est tout bénef pour les locaux qui économiseront de l’argent que le gouvernement dépense pour stériliser l’eau du robinet avec du chlore. Et puis ça passe très bien avec du thé.

    Nicias (#468) Insinuation, mensonge et exagération, encore et toujours, c'est tout ce que vous avez. Mais bon, quelque part, on vous comprend, vous n'avez que ça pour tenter de faire illusion. (…)

  24. miniTAX (#480),

    (…) Il n’y a pas un seul endroit où l’on aurait pu démontrer que le gaz de schiste aurait introduit du méthane là où celui n’avait pas été déjà naturellement. PAS UN SEUL, alors que par dosage isotopique, on peut distinguer le méthane thermogénique du méthane biogénique.

    C'est ce qui a été fait dans l'étude que j'ai cité plus haut comme "preuve". Vous savez celle qui innocentait la fracturation hydraulique dans les cas de pollution.

    Il n’y a ZERO preuve que le méthane serait un toxique ou un “contaminant”.

    Les études que j'ai cité rentrent dans le cadre des deux définitions proposées plus haut (si vous en avez d'autre, n'hésitez pas gros fainéant). Le méthane décelé est étranger au milieu pour la première et il peut être dangereux (imaginez un gars qui fume une clope dans son bain, il allume son briquet et hop devient un grand brulé)

    La caractéristique du GdS, c’est d’utiliser le forage horizontal, ce qui permet avec un seul forage horizontal d’avoir l’équivalent à au moins 10 forages verticaux

    Bien sur (….), mais le volume couvert par votre puits de gaz de schiste est plus petit, vous ne fracturez que sur un rayon de quelques centaines de mètres autour du puits. En conséquence, il faut plus de puits pour exploiter le gisement.

    Il n’y a aucune industrie qui présente zéro pollution, personne ne l’a nié. Mais là n’est pas la question.

    Donc le raisonnement d'huitre du marchand de doute est de mettre tout sur le même plan sans différencier les risques, forcement nul et égal pour tous les centres de profit.

    La question, c’est s’il existe un cas, un seul, de, je vous cite, “pollution de la nappe phréatique par l’exploitation du gaz de schiste”

    Mais il en existe plein si vous ne torturez pas les définitions pour nier les problèmes.

    J’attends donc toujours vos excuses.

    Je ne vais pas m'excuser de faire mon boulot d'avocat. Le cas du gaz de schiste comporte des problèmes évident, il faut s'y confronter et ne pas être dans le déni.

    Insinuation, mensonge et exagération

    J'exagère ?????
    J'ai parlé de picogramme par kilomètre cube ! C'est bien le problème avec les fanatiques comme vous qui pensent que l'homme est né mauvais pour le plus grand profit de la vertu publique, vous préférez nier un problème que le quantifier, alors tout le monde exagère.

  25. C’est ce qui a été fait dans l’étude que j’ai cité plus haut comme “preuve”.

    Nicias (#483), L'étude que tu a citée n'a rien prouvé du tout, c'est de la pure spéculation par un "expert" anti gaz de schiste et il a été contredit par plein d'autres d'études citées dans le même lien. Lien que de toute façon, de ton propre aveu, tu n'as même pas lu, alors cesse de mentir effrontément.
    Et même si l'étude citée était vraie, ça ne concernerait que la présence de méthane qui n'a jamais été un polluant, JAMAIS (…) . Bref, comme preuve de "contamination" par le GdS, tu as que dalle.

    Le méthane décelé est étranger au milieu pour la première et il peut être dangereux (imaginez un gars qui fume une clope dans son bain, il allume son briquet et hop devient un grand brulé)

    Le méthane est volatile ne peut jamais être présent en quantité suffisante dans l'eau pour grand-brûler qui que ce soit. Ce grand brûlé du méthane dans l'eau, ça n'existe que dans tes mensonges. Si on suivait ton argument débile, on devrait en premier lieu interdire l'eau, qui est bien plus dangereux, et fait des milliers de victimes par noyade chaque année alors que méthane dans l'eau n'a jamais fait aucune victime de toute l'histoire de l'humanité.

    Bien sur (….), mais le volume couvert par votre puits de gaz de schiste est plus petit, vous ne fracturez que sur un rayon de quelques centaines de mètres autour du puits. En conséquence, il faut plus de puits pour exploiter le gisement.

    d'abord, le rayon n'est pas de qq centaines de m autour du puits mais "typiquement 1000 à 2000 m et peut atteindre plusieurs km". Donc l'impact environnemental est bien moindre que des champs conventionnels il y a 30 ans, ou même maintenant dans certaines régions moins regardant sur l'environnement, c'est une CERTITUDE (il n'y a qu'à regarder les champs de derricks des exploitations de la mer caspienne par exemple). Bref, tu continues de t'enfoncer dans le mensonge, encore et encore.
    Ensuite, la question n'a jamais été dans le nombre relatif de puits, un problème que tu as inventé de toute pièce sans apporter le moindre élément concret. La question est de savoir si ces puits de GdS plus nombreux seraient plus polluants ou auraient causé plus de pollutions que les puits conventionnels. Tu insinues que c'est forcément le cas, ce qui est bien sûr grotesque, compte tenu du progrès de la technologie et des méthodes ainsi que des tracasseries bureaucratiques et des amendes astronomiques infligés en cas d'accident d'exploitation. Et bien sûr, comme dab, tu accuses sans la moindre trace de début de commencement de preuve.
    Jouer à l'avocat dis-tu ? Même un avocat le plus menteur doit fournir un minimum de preuve avant d'accuser. Toi tu as que dalle(….)

    Donc le raisonnement d’huitre du marchand de doute est de mettre tout sur le même plan sans différencier les risques, forcement nul et égal pour tous les centres de profit.

    j'ai jamais dit que les risques du GdS sont nuls, et encore moins "forcément nul", tu délires complètement, (….) !

    Je ne vais pas m’excuser de faire mon boulot d’avocat. Le cas du gaz de schiste comporte des problèmes évident, il faut s’y confronter et ne pas être dans le déni.

    (….)

    J’exagère ?????
    J’ai parlé de picogramme par kilomètre cube !

    L'exagération n'est pas là (soit dit en passant, parler de picogramme par km3, c'est parler pour ne rien dire mais bon, venant de toi, quelle surprise !). L'exagération, c'est de dire que "l'exploitation GdS a causé des cas avérés de pollution de la nappe phréatique" alors que tu n'as pas pu montrer un seul cas, PAS UN SEUL. L'exagération, c'est d'insinuer que le méthane serait un polluant alors qu'il n'a jamais été ni polluant, ni toxique. L'exagération, c'est de dire que le méthane dans l'eau pourrait causer un grand brûlé alors que ce genre d'accident n'a jamais existé, jamais. La liste de tes exagérations est longue comme le bras, il te suffit de relire tes propres écrits, avec le doigt. Mais évidemment, tu es tellement empêtré dans tes bobards que tu ne t'en rends même plus compte.

    C’est bien le problème avec les fanatiques comme vous qui pensent que l’homme est né mauvais pour le plus grand profit de la vertu publique, vous préférez nier un problème que le quantifier, alors tout le monde exagère.

    Nicias (#483), délire, procès d'intention, accusation gratuite,(….)

  26. C’est pas du GDS mais simplement des petits inconvénients de petits forages de géothermie basse température ; j’en parle , parce que pour le dernier cas décrit dans le tableau ( qui n’est pas très loin de chez moi) le problème à l’air de s’étendre au- delà de l’inondation de la cour de ferme; mais sans doute , ces petites entreprises de forages ne prennent pas les précautions que prennent les majors ; mais la sous-traitance est toujours insidieuse même pour les majors ; je connais personnellement un ingénieur de la boîte qui assurait le génie civil des forages d’injection de vapeur à Pechelbronn, lors d’un pilote de remise en route de ce gisement et qui m’a fait une liste de toutes économies « faisables « lors du nivellement , terrassement , cimentation , ne serait-ce que pour les installations de surface ; après on s’étonne des petits ennuis ci-dessous si le suivi géologique et la cimentation de ces petits forages n’est pas sérieux

    http://www.onema.fr/IMG/pdf/2012_028-2.pdf

    Nom
    Type
    Prof.
    Cause de l’incident
    Conséquences
    Staufen-en-Brisgau (D)
    SGV
    140 m
    Cimentation non-conforme. Mise en communication aquifère – anhydrite
    Gonflement – Dégâts importants sur bâtiments
    Hilsprich (F)
    SGV
    95 – 98 m
    Mauvaise cimentation. Dissolution d’une formation de sels
    Affaissement – désordre sur les bâtiments et la chaussée
    Chesalles sur Moudon (CH)
    SGV
    78 m
    Surexploitation – Gel des terrains
    Effondrement lors du dégel
    Le Locle (CH)
    SGV
    65 m
    Surexploitation – Gel des terrains
    Effondrement lors du dégel
    Hauterive (CH)
    SGV
    60 m
    Mise en communication d’un aquifère artésien avec les terrains supérieurs
    Entonnoir de dissolution, remontée d’eau en surface
    Le Paquier (CH)
    SGV
    55 m
    Surexploitation (sous dimensionnement) – Gel des terrains
    Effondrement lors du dégel
    Le Bouveret (CH)
    SGV
    62 m
    Surexploitation (sous dimensionnement) – Gel des terrains
    Effondrement lors du dégel
    La Saussaye (F)
    SGV
    Mise en communication d’aquifère
    Transfert d’une pollution
    Vallentuna (SU)
    SGH
    2 m
    Fuite de caloporteur
    Contamination de puits jusqu’à 200 m
    Saint-Pantaléon (AU)
    SGV
    99 m
    Percement d’une bulle de gaz
    Fuite de gaz en surface
    Renningen ‘D)
    SGV
    Mise en communication d’aquifères
    Assèchement de puits à proximité
    Eltingen (D)
    SGV
    Mise en communication d’aquifères, dissolution d’une formation salifère sus-jacente
    Dégâts aux bâtiments
    Bromley (GB)
    Forage d’eau
    Ecoulement d’une formation sableuse dans une cavité karstique sous-jacente
    Affaissement, dégâts importants
    Lochwiller (F)
    SGV
    140 m
    Percement d’un aquifère captif – remontée d’eau dans l’aquifère supérieur
    Inondation d’une cour de ferme en contrebas
    Tableau 17.

  27. miniTAX (#483),

    Reste la question des effets sur la santé du méthane. Ce gaz se révèle dangereux à des concentrations élevées. « Nous avons trouvé de très fortes concentrations dans nos échantillons, affirme Robert Jackson [ndt: un des auteurs de l’étude citée plus haut], professeur de biologie à l’université Duke, et un des auteurs de l’étude. A ces concentrations, le méthane peut provoquer des étourdissements, de l’asphyxie, sans compter le danger d’explosions. » Les effets à long terme sur la santé du méthane, lorsqu’il est ingéré ou inhalé à faibles concentrations, sont, eux, peu connus.[sans compter les effets cocktails !]
    Source smile

    Roland Vially, géologue à IFP Energies nouvelles : Le gaz contenu dans les gaz de schistes étant dispersé dans une roche très peu poreuse et imperméable, il est nécessaire de forer un très grand nombre de puits.

    Illustration:

    Pour le pétrole, cela saute aux yeux, nombre de puits multiplié par 7 pour une production qui a du augmenter d’environ 2 millions de barils par jour, soit quelque chose comme 25% maximum.

  28. the fritz (#484),

    Je ne vois pas un seul de vos exemples ou la fracturation hydraulique est mise en cause. Comme quoi le législateur est sage de l’autoriser pour la géothermie.

  29. Nicias (#485),
    Vu la profondeur des forages , autant dynamiter le voisinage si on avait voulu fracturer en plus ; la complétion pour ce genre de puits marche en circuit fermé avec fluide caloporteur

  30. En lançant cette enquête, processus peu utilisé précédemment, nous prenions deux risques. D’abord de ne pas avoir de réponses et ensuite de recueillir des avis si différents qu’il aurait été impossible d’en tirer une recommandation cohérente et représentative. En fait, nous avons reçu 122 réponses (9% des membres), ce qui peut paraître peu à première vue mais qui est encourageant compte tenu du fait que nous tentions là une première expérience. Par ailleurs, les réponses ont permis de dégager des lignes directrices nettes.

    Vous trouverez ci-joint les résultats détaillés, complétés par des remarques liées à des biais ayant pu être générés par le questionnaire et des synthèses de vos commentaires.

    Ces résultats sont également consultables directement en ligne sur notre site web : cliquer ici

    ——————————————————————————–

    Classement des 5 sources de production d’électricité que vous souhaitez voir prioritaires en Europe à l’horizon 2050 :
    1.solaire toutes technologies
    2.éolien tous environnements
    3.nucléaire
    4.géothermie haute énergie
    5.hydraulique

    Remarque :

    Les filières « solaire » et « éolien » rassemblaient chacune trois réponses possibles. Le classement prend en compte la somme des trois options pour chaque filière. Les choix spécifiques (photovoltaïque ou thermodynamique pour le solaire et terrestre ou marin pour l’éolien), quand ils ont été spécifiés, montrent que s’il n’y a pas de préférence notable entre les deux filières solaires, on remarque un tropisme net pour l’éolien marin par rapport au terrestre.

    Classement des 3 sources d’énergie thermique que vous souhaitez voir prioritaires en Europe à l’horizon 2050 :
    1.gaz
    2.solaire calofirique
    3.géothermie très basse à moyenne énergies

    Remarque :

    Une mauvaise manipulation lors de la mise en ligne du questionnaire avait fait disparaître les options « biomasse » dans la liste des réponses. Cette omission initiale, signalée rapidement par un membre, a été corrigée et ne semble pas avoir affecté le résultat.

    Classement des 5 sources d’énergie sans émission de gaz à effet de serre (ou à bilan positif à nul) que vous souhaitez voir se développer en Europe à l’horizon 2050 :
    1.solaire toutes technologies
    2.géothermie toutes technologies
    3.éolien tous environnements
    4.hydraulique
    5.hydrolien

    Remarque :

    Les options « biomasse méthanisation » et «biomasse combustible » (arrivées respectivement en 6e et 8e positions) ont été traitées séparément.

    L’hydrogène qui est arrivé en cinquième position n’a pas été pris en compte car, comme l’ont fait remarquer plusieurs d’entre vous, il s’agit d’un vecteur d’énergie.

    Evaluation du potentiel des énergies fossiles non conventionnelles en France :
    •gaz et pétrole de roche mère

    91% des participants y sont favorables
    •schistes bitumineux

    59% des participants y sont favorables
    •gaz de charbon

    85% des participants y sont favorables

    Si le potentiel existe, êtes-vous favorable à leur exploitation ?

    52% des membres favorables à l’évaluation sont favorables à l’exploitation

    Synthèse de vos commentaires :

    On note clairement une volonté de connaître le potentiel des gaz et pétrole de roche mère mais les avis sont plus partagés sur la mise en exploitation. Vos réponses sont complétées par de nombreux commentaires que l’on peut regrouper suivant trois axes :

    Leur exploitation doit se faire de manière respectueuse pour l’environnement et dans un cadre législatif robuste.


    Leur exploitation ne doit pas ralentir la réduction de la consommation d’énergie et le développement des énergies renouvelables.


    Ces ressources ne peuvent être négligées en temps de crise même si certains suggèrent de les considérer comme ressources ultimes.

    Les avis sont plus mitigés sur l’évaluation et donc l’exploitation des schistes bitumineux.

    Exploitation des hydrates de méthane

    52% de réponses favorables à leur exploitation
    Synthèse de vos commentaires : •un certain nombre de réponses mentionne une méconnaissance du sujet (un dossier dédié peut être consulté dans le chapitre transition énergétique du site de la SGF).
    •comme pour toute ressource énergétique fossile, leur utilisation sera accompagnée par des émissions de CO2.
    •toute exploitation devra se faire dans des cadres environnementaux et législatifs rigoureux, sachant que la recherche en domaine maritime soulèvera des conflits frontaliers.
    •beaucoup de scepticisme sur le développement de solutions technologiques adaptées, à court-moyen terme (notons, sur ce point, le premier test de production offshore par les japonais en mars 2013).

    Capture et séquestration de CO2
    89% des participants sont favorables à l’accélération des projets visant à la capture et à la séquestration du C02.
    Quelques commentaires:

    La diminution des émissions doit rester une priorité.

    •C’est une réponse à des problématiques industrielles particulières mais ne pas oublier le rôle des forêts.
    •Faire un bilan du coût de l’opération.
    •Remettre à flot un marché carbone.
    •Certains sont sceptiques sur l’utilité de ce processus car ils pensent que l’impact du CO2 est surestimé.

    Stockage souterrain des déchets nucléaires

    78% y sont favorables
    Quelques commentaires : •Vous avez été nombreux à faire remarquer, à juste titre, qu’il ne s’agit pas d’un enfouissement mais d’un stockage souterrain.
    •Ce n’est pas une solution définitive, importance de la possibilité de déstocker.
    •L’expertise technique associée est généralement reconnue sauf par quelques-uns qui mettent en avant la problématique de recharge d’aquifère pour le site de Bure.
    •Une partie des réponses sont guidées par la position pro ou anti-nucléaire : processus ne justifie pas la poursuite de la filière nucléaire / passer rapidement au nucléaire de 3e génération.

    Actions de Recherche en Géosciences prioritaires dans le domaine de l’énergie

    Nous nous donnons un peu plus de temps pour réaliser une synthèse de vos réponses sur ce sujet.

    Implication plus grande des scientifiques et des professionnels du domaine des géosciences dans le débat sur la transition énergétique et dans les débats de société en général

    Vous êtes très nettement favorables à cette implication : 98% de oui

    La SGF doit-elle jouer un rôle ? Si oui, sous quelle forme ?

    De même, vos réponses viennent nettement en soutien à la stratégie de la SGF qui est « de faire mieux connaître la place de la géologie au sein de la société et auprès des pouvoirs publics » : 99% de oui
    ——————————————–
    Je crois que je vais arrêter de cotiser ; mais ce qui est révélateur c’est ceci:•gaz et pétrole de roche mère

    91% des participants y sont favorables
    52% des membres favorables à l’évaluation sont favorables à l’exploitation
    Les autres sont prêts à payer la chasse au trésor , mais le laisser enterré
    Le reste est du même acabit ; pas réaliste ce sondage , ni les gens qui y répondent

  31. the fritz (#487),

    Je crois que je vais arrêter de cotiser

    je vous rejoins… Il faut savoir que les associations professionnelles deviennent a l’insu de leurs membres noyautees ou chapeautees par des structures douteuses, comme par hasard infeodees au lobby vert, mais qui restent dans l’ombre le plus souvent. Peu a peu les declarations s’orientent et d’un seul coup on s’appercoit que l’on adhere a un nouveau bastion du rechauffement.

  32. the fritz (#488),

    Les autres sont prêts à payer la chasse au trésor , mais le laisser enterré

    C’est le passage qui m’a le plus choqué, je ne vois pas la logique.
    Mais aussi:

    Classement des 5 sources de production d’électricité que vous souhaitez voir prioritaires en Europe à l’horizon 2050 :

    Ils font des vœux pour le père noël ?

    Classement des 3 sources d’énergie thermique que vous souhaitez voir prioritaires en Europe à l’horizon 2050 :
    1.gaz
    2.solaire calofirique
    3.géothermie très basse à moyenne énergies

    Pour le moment, c’est le pétrole, sont-ils tous pichuilistes ?
    Si par énergie thermique, ils ne pensent qu’au chauffage, l’électricité domine et ne risque pas de voir sa part diminuer, d’autant qu’il faudra bien stocker la production des moulins à vent.

    Leur exploitation ne doit pas ralentir la réduction de la consommation d’énergie

    De quoi parlent-ils ? La consommation d’énergie augmente en France.

    Vous avez été nombreux à faire remarquer, à juste titre, qu’il ne s’agit pas d’un enfouissement mais d’un stockage souterrain.

    Enfouir: Mettre en terre dans un trou creusé à cet effet et rejeter de la terre par-dessus pour le cacher.
    C’est bien ce que l’on va faire à Bure.

    Ce n’est pas une solution définitive, importance de la possibilité de déstocker.

    La possibilité de déstocker est provisoire (pendant 100 ans histoire de payer un max) et n’est là que pour permettre aux écologistes de raconter qu’on a pas de solution pour les déchets. C’est pourtant bien une solution définitive.

  33. Nicias (#490),
    J’ai presque honte d’appartenir à cette société savante à qui il a fallu faire remarquer que l’hydrogène n’est pas une source d’énergie .
    L’hydrogène qui est arrivé en cinquième position n’a pas été pris en compte car, comme l’ont fait remarquer plusieurs d’entre vous, il s’agit d’un vecteur d’énergie.
    A part quelques retraités du secteur pétrole , qui sont la plupart des pichuilistes , le reste est surtout composé de rats de laboratoire qui ont le nez dans le guidon et qui effectivement , comme tu dis , croient au père Noêl, vu par exemple leur foi dans la géothermie

  34. Laurent Berthod (#493), Si mes souvenirs sont bons , il me semblent que des forages profonds ont été entamés à Bâle. Ils ont été abandonnés suite à plusieurs séismes qui ont secoués la capitale Rhénane et affolés les habitants, le bourbine à l’instar du germain est en réalité un couard qui panique au moindre pet de travers. L’hystérie autour des pluies acides en est un bon exemple.
    Bâle fut victime en 1356 d’un séisme meurtrier certes, mais le fait d’avoir déclenché de multiples séismes de faibles intensité artificiellement ne pourrait-il pas dans ce cas spécifique relâcher les tensions accumulées depuis le XIV ème siècle et repousser LE séisme dévastateur de dizaines, voir centaines d’années? N’ont-ils pas lâché l’affaire un peu vite suite à la vox populi ?

  35. Jojobargeot (#496),

    mais le fait d’avoir déclenché de multiples séismes de faibles intensité artificiellement ne pourrait-il pas dans ce cas spécifique relâcher les tensions accumulées depuis le XIV ème siècle et repousser LE séisme dévastateur de dizaines, voir centaines d’années?

    Invérifiable…
    😉

  36. A propos de Société Savante… Justement cette Société Géologique de France vient de sortir un document « Cahier d’acteur de la SGF »:

    (…) L’énergie, un défi planétaire
    Nos sociétés ne peuvent se passer d’énergie pour assurer leurs besoins dans les secteurs résidentiel, tertiaire, industriel, agricole et des transports. La population mondiale est en croissance continuelle et les pays en développement aspirent, à juste titre, à élever leur niveau de vie, ce qui entraine l’accroissement de la demande globale d’une énergie fiable, accessible à tous, à un prix acceptable.

    Selon les travaux du GIEC, la température moyenne de la planète pourrait augmenter de 2 à 6°C d’ici à 2100. Plusieurs conférences internationales ont reconnu la nécessité de limiter ce réchauffement à 2°C d’ici la fin du siècle, ce qui requiert une diminution de 50% des émissions mondiales de CO2 dans les quatre prochaines décennies. Ce principe s’est traduit par la mise en œuvre de programmes d’actions à l’échelle des pays ou des communautés de pays, pour aboutir à un nouveau paradigme énergétique à l’horizon 2050. (…)

    http://geosoc.fr/transition-en…..a-sgf.html

    La Société Géologique de France soutient les stratégies européenne et française visant d’une part à maîtriser la demande en énergie, c’est-à-dire à promouvoir les économies et à développer l’efficacité énergétique, et d’autre part à augmenter la part des sources renouvelables dans le bouquet énergétique.

    Et

    Considérant que les énergies fossiles, en particulier les hydrocarbures tiendront encore une place importante dans le bouquet énergétique dans les prochaines décennies, une gestion durable de ces ressources est nécessaire et les programmes de capture et de stockage du CO2 doivent être dynamisés.

    Un dada du BRGM le stockage de CO2…
    Une timide requete vers l’evaluation du potentiel de gaz et huile schiste:

    •Consolider l’inventaire des ressources fossiles du sous-sol pour mieux guider les stratégies énergétiques.
    Il est souhaitable d’actualiser l’inventaire des ressources, particulièrement en métropole et dans les territoires d’outre-mer, et l’évaluation des potentiels associés à la lumière des technologies récemment mises en œuvre et des nouvelles perspectives économiques. Ceci concerne :
    ◦Les hydrocarbures conventionnels, à terre et en mer, d’origine thermogénique ou biogénique,
    ◦Les hydrocarbures non conventionnels, incluant les gaz et pétrole de roche mère (dits de schiste), le gaz de charbon et les hydrates de gaz. A court terme, il est souhaitable d’en évaluer les ressources disponibles sur notre territoire afin d’être en mesure de décider de leur avenir en connaissant leur potentiel.

    Et bien sur, il faut faire passer la pilule:

    •L’acceptabilité sociale de la transition passe par l’éducation et l’information scientifique du public
    La Société Géologique de France souligne la nécessité de replacer la démarche scientifique au cœur du débat sur la transition énergétique pour que les citoyens puissent disposer d’informations sérieuses pour se forger leur opinion sur les choix de société. La Société contribuera à la diffusion des connaissances et à la médiation scientifique.

    On se permettra d’en douter au vu de la citation du GIEC qui chapeaute ce papier…

  37. AntonioSan (#499),
    maîtriser la demande en énergie, c’est-à-dire à promouvoir les économies et à développer l’efficacité énergétique
    _____________________________________
    A ce que je sache , l’efficacité énergétique n’a jamais fait baisser notre ardoise énergétique
    Mais depuis la fusion récente de la Société avec l’Union Française des Géologues (UFG) et le Comité National Français de Géologie (CNFG)., il y a un tas de jeunes avec la tête bien bourrée par le GIEC qui ont pris en main les affaires de la SGF; un creuset pour recrutement de l’ADEME et autres comités théodule

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