Variabilité climatique en fonction des cycles gravifiques triple saros

Traduction de Scaletrans. Un saros est une période de 223 lunaisons. Voir également chez Jo Nova.

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William R. Livingston
Olympia, WA 98501, USA

Résumé: Je décris ici un modèle climatique correspondant directement aux cycles écliptiques. La théorie se base sur une similarité entre la période écliptique triple saros de 54 ans et la périodicité des sécheresses. Je prétends que les empreintes des éclipses sont une indication de cycles gravifiques, et que l’attraction lunaire variable est l’aspect le plus significatif du processus d’éclipse. Je développe l’idée que le forçage de l’attraction lunaire à un effet important sur la vapeur d’eau dans l’atmosphère terrestre, et peut affecter la densité et l’emplacement des nuages. J’explore la possibilité que la variabilité décennale des niveaux des océans peut s’expliquer par les cycles gravifiques triple saros. Je fais remarquer que l’attraction lunaire n’a pas été prise en compte dans le très significatif rapport climatique de 2007, et que des contradictions dans les données climatiques n’ont pas été relevées par les chercheurs. J’attire l’attention sur la valeur de données qui n’ont pas été intégrées dans les moyennes globales. J’espère que les lecteurs répondront à ces idées et que les meilleures d’entre elles seront reprises et les plus mauvaises écartées. Envoyez s’il vous plait la correspondance à 54.year.cycle@gmail.com. Cet article sera réécrit après réception des réponses.

1 Introduction

On sait depuis plusieurs siècles qu’une période écliptique de 18 ans gouverne la relation physique entre le Soleil, la Terre et la Lune, et que trois de ces périodes mises bout à bout se synchronisent très bien avec la rotation journalière de la Terre. Cette période synchronique de 54 ans est appelée Triple Saros. Je vais décrire un modèle climatique qui correspond à la période du triple saros. Pour la compréhension de ceci, les cycles écliptiques doivent être compris comme des cycles de gravité. Je suggère que la reconnaissance d’un cycle de gravité de 54 ans peut améliorer l’interprétation de données historiques climatiques, et ouvrir la voie à des prévisions à longue échéance des niveaux des océans, de leur température, de la température atmosphérique et des anomalies climatiques locales telles que moussons et sécheresses. Je propose ce modèle climatique comme alternative aux théories du réchauffement et changement climatique anthropiques globaux qui ont  été si largement répandues ces dernières années.
Ma quête en vue de prouver que le climat terrestre est en bonne santé m’a amené à étudier la Lune comme possible catalyseur climatique, et j’ai noté une similarité entre la période triple saros de 54 ans et la périodicité des sécheresses. Le graphe suivant illustre la comparaison. Bien que les dates mentionnées ne fassent pas consensus, ces chiffres sont un bon point de départ pour la compréhension du concept que je propose.
triple-saros-1a.jpg

2 Définition du Triple Saros

La durée d’un triple saros est précisément de 19 755, 96 jours, soit le temps nécessaire à l’empreinte d’une éclipse lunaire pour revisiter un emplacement spécifique de la surface de la Terre. Chaque fois que l’empreinte touche la Terre, c’est un rappel de l’existence d’une relation avec le cycle de gravité de 54 ans. Si nous pouvons admettre que la gravitation est le composant le plus significatif des cycles écliptiques, nous pouvons commencer à apporter plus d’attention sur le phénomène cyclique et physique causé par l’orbite lunaire

Nombre de chercheurs ont concentré leur attention sur la périodicité de 18,6 ans des marées océaniques sans réaliser que le cycle saros de 18 ans n’est pas synchrone avec la rotation terrestre. Alors que le noyau de la Terre partage une relation de gravité avec la Lune, sa surface est régie par une corrélation de 54 ans. Par conséquent, tout phénomène physique pouvant être causé par une variation de gravité comme les sécheresses, les séismes, les hauts niveaux des océans et les cyclones devraient pouvoir être mieux prédits sur une période de 54 ans si une prédiction à longue échéance est possible.

3 Extrapolation d’une théorie classique des marées

Si la Lune joue un rôle significatif dans la régulation des marées océaniques, il est logique de penser que la vapeur d’eau de l’atmosphère terrestre soit également régie par le même mécanisme gravifique. Dans ce cas, la densité et le positionnement des nuages doivent correspondre au cycle triple saros de 54 ans. La conclusion logique suivante serait que la Lune doit aussi influer dans une certaine mesure le réchauffement et le refroidissement de la Terre car les nuages régulent la quantité d’énergie solaire qui touche la surface terrestre à un endroit donné. Les nuages durant les mois d’hiver aident à freiner le refroidissement de la Terre. Durant les mois d’été, les nuages ont un effet refroidissant car ils renvoient le rayonnement solaire entrant.

Les précipitations ont un rapport direct avec la densité des nuages. Un défaut de précipitation correspond à la sécheresse. Si la couverture nuageuse de la Terre est manipulée par la Lune, la Lune est en partie responsable de la régulation du climat terrestre.

4 Déclinaison des marées océaniques

On admet traditionnellement que la position en orbite de la Lune exerce une influence sur la Terre de façon générale, et que la Lune provoque les marées en remorquant des proéminences de l’océan d’est en ouest – mais ne devrions-nous pas admettre que les proéminences de marées puissent être tractées du nord au sud lorsque la déclinaison de la Lune monte et descend ?

Du fait que les océans sont liquides, nous en concluons généralement que les proéminences de marées disparaissent lorsque la Lune n’est plus au-dessus. Mais comme les proéminences de marées possèdent une hystérésis ou un moment qui fait qu’elles restent là où la Lune les a placées, dans quelle mesure notre compréhension de la marée peut être changée ? Il est évident que les marées montent et descendent de façon journalière, mais pouvons-nous affirmer qu’elles ne se décalent pas d’une région à une autre y compris du nord vers le sud selon un rythme triple saros de 54 ans ?

5 Changement climatique: le facteur manquant

Ceux qui pensent que l’homme provoque le réchauffement de la Terre et l’élévation du niveau des océans diront probablement que tous les mécanismes de marée et de température sont pris en compte dans les calculs, mais je pense qu’ils ne l’ont pas été. La preuve de cette insuffisance, on peut la trouver dans le document même qui a répandu la crainte universelle d’un réchauffement climatique. Le rapport intitulé : « Changement Climatique 2007 : les Fondements Scientifiques de Base » a été édité par les Nations Unies il y a plusieurs années.
Le rapport était planifié comme devant prévenir que le niveau de nos océans s’élevait à un rythme dangereux. Mais le rapport ne donne que peu d’informations sur la façon dont les niveaux des océans fluctuent naturellement. Il y manque également une description de la technique permettant aux scientifiques de différentier les fluctuations naturelles d’une planète en bonne santé et les fluctuations artificielles causées par la pollution de l’atmosphère.

Le rapport ne mentionne jamais la Lune comme facteur causal de la variabilité de la surface océanique. En fait, la Lune n’est mentionnée que deux fois dans le rapport entier, et jamais en relation avec les marées, ce qui est assez remarquable si l’on considère qu’il y a accord unanime au sein de la communauté scientifique sur le rôle majeur de la Lune dans la fluctuation des marées.

6 Variabilité décennale imprévisible

Les rédacteurs du rapport des Nations Unies disent que certains types de prévisions climatiques sont impossibles car les données historiques sont limitées. Ils affirment hautement que le niveau des océans s’élève, tout en indiquant simultanément que les marées fluctuent selon des modes que les chercheurs ne comprennent pas. Le terme qu’ils utilisent pour décrire le mystère est « variabilité décennale ». Le rapport déclare clairement que « la variabilité décennale de l’élévation du niveau des océans reste mal comprise ». Si c’est vrai, pourquoi favoriserions-nous l’opinion selon laquelle le niveau des océans s’élève trop rapidement ?

Si nous croyons que la Lune est la cause des marées de nos océans, nous devrions envisager la possibilité que la mystérieuse variation décennale du niveau des océans puisse être régulée par le cycle gravifique triple saros. Si ce cycle influence aussi la densité et le positionnement des nuages, les moussons pourraient être analogues aux « hautes eaux » dans l’atmosphère terrestre, et les sécheresses analogues aux « basses eaux ». Si l’atmosphère terrestre est régulée par le cycle gravifique triple saros, nous devrions être capables de suivre les sécheresses et de les prédire dans une certaine mesure ; et ce devrait être également vrai pour ce qui regarde les variations à long terme du niveau des océans que l’on nomme actuellement « variation décennale ».

7 Contradictions dans les niveaux océaniques

Alors que le rapport 2007 des Nations Unies contient de nombreuses affirmations à propos de la montée des océans, le rapport indique également  que des niveaux océaniques diminuent. Ainsi en 2007, les niveaux océaniques semblent s’élever sur une côte de l’Australie et baisser sur la côte opposée. Si les rédacteurs du rapport ne peuvent expliquer ce conflit, pourquoi devrions-nous accepter leur conclusion généraliste selon laquelle la quantité d’eau des océans s’accroît ? Pourquoi ne conclurions-nous pas que l’eau se déplace d’un point à un autre ?

Des informations contradictoires affectent également une île proche de Fidji appelée Funafuti rendue célèbre par le film documentaire « Une vérité qui dérange ». Funafuti est également mentionnée dans le rapport 2007 des Nations Unies car l’île a été l’objet de quelques submersions. Le rapport onusien cite un article de chercheur qui estime la montée du niveau de la mer à Funafuti à 2 millimètres ± 1,7 millimètre par an. Cela signifie que la véritable élévation serait de 0,3 ou 3,7 mm. La différence entre les deux chiffres est de plus de 1200%, ce qui indique que les chercheurs ne savent pas si l’océan monte ou si l’île s’enfonce. Leur incertitude se complique du fait que la durée des enregistrements marégraphiques est très courte, durée qui, à l’époque du rapport, consistait en 14 années de données de qualité. Quatorze ans, c’est seulement 25% des 54 ans d’une période Triple Saros.

8 Prévisions climatiques: régionales ou globales

Si nous pouvons apprendre à utiliser le cycle gravifique triple saros pour suivre le décalage des sécheresses à travers les continents et la variabilité décennale des marées à travers les océans, nous pourrions finalement être capables de considérer les sécheresses et les gonflements océaniques comme des évènements régionaux et non globaux. Dans cette hypothèse nous devons éviter les calculs représentant des moyennes globales et nous pourrions au contraire nous concentrer sur les données brutes de chaque jauge marégraphique, pluviale ou de température sur une durée au moins égale à 54 ans. Nous devrions aussi envisager que l’occurrence d’une sécheresse à un endroit puisse correspondre à une mousson anormalement humide quelque part ailleurs sur la Terre, même au milieu des océans où elles ne peuvent pas nous affecter. Si nous pouvons nous arranger pour cesser de nous lamenter à propos des niveaux océaniques et à la place voir les fluctuations et gonflements comme des évènements naturels, nous pourrions découvrir qu’un niveau en augmentation dans une zone océanique coïncide parfaitement avec une diminution quelque part ailleurs, y compris dans l’autre hémisphère.

9 Histoire du réchauffement global

Pour ce qui concerne le réchauffement global, les enregistrements continus de température les plus anciens sont ceux de Central England. Les données semblent indiquer que la température moyenne de la Terre a augmenté d’un degré en trois cent cinquante ans, un tiers de degré par siècle. Mais si nous examinons le graphe de température sans le comparer à l’histoire mondiale nous ne voyons pas que les relevés de température commencent juste après que l’Europe ait connu les pires effets de ce qui est dorénavant connu comme « Le Petit Âge Glaciaire ». Ainsi auparavant, l’Europe était plus froide et plus humide. Aujourd’hui, l’Europe semble plus chaude et plus sèche. Ce qui suit est ma version triple saros de ce qui s’est passé.

10 Spéculation théorique

La durée d’une période triple saros est de 54 ans plus un mois environ. Cela signifie qu’une période pourra commencer en Janvier et se terminer en Février, 54 ans plus tard ; et une période qui commence en Février se terminera en mars, et ainsi de suite. . Par conséquent, le temps séparant deux périodes débutant en Janvier est presque de 595 ans. Si 595 est le nombre d’années séparant deux périodes froides, nous pourrions conclure qu’une période chaude doit intervenir au point milieu, soit à 298 ans dans le cycle.

L’année la plus froide enregistrée par Central England fut 1695. Si nous théorisons que 1695 fut l’année la plus froide sur toute la Terre, le réchauffement devrait culminer 298 ans plus tard en 1993. S’accordant assez étroitement avec cette hypothèse, il y a les données climatiques appelées HadSST3 du service météo national du Royaume Uni. HadSST3 indique que l’année la plus chaude pour les océans du globe fut 1998, soit cinq ans après l’approximation de 1993 mentionnée plus haut.

11 Climat: crainte et acceptation

Les changements climatiques naturels ont toujours existé.  Sans les années bissextiles, l’hiver pourrait se trouver en juillet. C’est le travail de nos gardiens du temps d’effectuer des ajustements périodiques au calendrier afin que nous ne soyons jamais hésitants quant au moment de planter les récoltes. Le résultat de ces ajustements constants au calendrier est que nous nous attendons à ce que la météo de l’année suivante soit très similaire à celle de l’année en cours ; et lorsque le climat est mauvais, nous nous plaignons.

La peur est une chose nécessaire – c’est un des instincts qui nous maintiennent en vie. Se préoccuper de l’environnement est également une qualité importante. Il n’y a pas si longtemps que chaque famille américaine avait sa décharge derrière la maison, et que nos rivières près des villes étaient polluées par les eaux usées et les déchets. Il est bon d’avoir la volonté de faire des changements pour nettoyer la Terre. S’il nous est possible de produire moins de pollution par le CO2 je pense  que nous devons le faire, mais je ne suis pas convaincu que le CO2 soit la cause du réchauffement climatique.

Je ne suis pas celui qui prouvera que le triple saros gravifique est ou n’est pas le régulateur du climat terrestre, mais à l’heure actuelle je favoriserai l’idée selon laquelle le réchauffement de la Terre est un élément d’un processus naturel. Même dans le rapport 2007 des Nations Unies il y a une faible lueur d’espérance que les humains ne soient pas la cause du réchauffement global. L’extrait suivant en est un exemple :
« … le déséquilibre actuel pourrait être un ajustement rapide à courte échéance, qui diminuera dans les décennies à venir ».

Cette sorte de déclaration optimiste est rare dans les 1000 pages du rapport, mais cela indique que les rédacteurs savent qu’ils pourraient avoir tort à propos du réchauffement global anthropique.

12 Perspective de SST

1944 détenait le record de température de surface de la mer la plus élevée jusqu’en 1997. L’année la plus chaude pour la température marine de surface fut 1998. La différence entre 1944 et 1998 est de 54 ans.

13 Conclusion et prévisions

En me basant sur les cycles gravifiques triple saros, je prévois que la Terre est en phase de refroidissement.
La prochaine année de température maximale de la surface des mers devrait être 2052. Les températures de surface de cette année-là devraient être très proches de celles de 1944.

Le Dust Bowl revisitera l’Amérique du Nord de 2039 à 2045. La sécheresse du Midwest revisitera l’Amérique du Nord de 2060 à 2066.

Ci-dessous, une image des températures globales pour Février 2013 d’après le service météorologique national du Royaume Uni. La couleur bleue correspond à des températures inférieures à la moyenne. La couleur rouge correspond à des températures supérieures à la moyenne. La gravitation triple saros devrait faire changer les couleurs de place et d’intensité selon un cycle de 54 ans.

triple-saros-2a.jpg

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Contains public sector information licensed under the Open Government License v1.0

IPCC, 2007: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S., D. Qin, M. Manning, Z. Chen, M. Marquis, K.B. Averyt, M. Tignor and H.L. Miller (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge, United Kingdom and New York, NY, USA, 996 pp.
Kennedy J.J., Rayner, N.A., Smith, R.O., Saunby, M. and Parker, D.E. (2011b). Reassessing biases and other uncertainties in sea-surface temperature observations since 1850 part 1: measurement and sampling errors. J. Geophys. Res., 116, D14103, doi:10.1029/2010JD015218 (PDF 1Mb)
Kennedy J.J., Rayner, N.A., Smith, R.O., Saunby, M. and Parker, D.E. (2011c). Reassessing biases and other uncertainties in sea-surface temperature observations since 1850 part 2: biases and homogenisation. J. Geophys. Res., 116, D14104, doi:10.1029/2010JD015220 (PDF 1Mb)

Time series data file for sea surface temperatures: HadSST3_annual_globe_ts.txt

@@@@@@

184 Comments     Poster votre commentaire »

101.  nobody | 30/06/2013 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

Murps (#94),

Quand je parle de modélisation, je parle de courants induits et d’effet d’accumulation (qui jouent au maximum sur quelques centimètres sur les niveaux moyen). Valeurs qu’on peut observer (en moyennant des mesures d’altimètres laser spatialisés), mais qu’on arrive pas aujourd’hui à modéliser efficacement.
Les annuaires de marée sont quelque chose de totalement différent, ils utilisent des observations locales (pour la mesure des marnages moyens correspondant à des configuration astrales typiques) et les positions astrales prédites (Terre/Lune/Soleil) pour prédire par interpolation des mesures (différent type d’interpolation utilisés) la hauteur locale d’une marée.

je crois qu’il n’y a rien de ce genre…

Si, si, cela existe… 😉 y compris au SHOM. Des modèles assez complexes utilisant la mécaflotte (équations de Navier-Stokes). Mais cela ne fonctionne pas bien (et fait l’objet de peu de publicité).

votre variation de 2hPa (tout à fait possible), c’est le fruit d’un calcul ou d’une observation ???

C’est issu d’observations, soit au sol (à partir de moyennes de pressions), soit en moyennant des mesures de « capteurs terrestres » embarqués à bord de satellites (radiomètres infrarouge dans la bande des 15 microns, visant à l’horizon et mesurant les variations de ‘hauteur » de l’atmosphère, dont on dérive ensuite la pression en atmosphère standard), moyennées sur de nombreuses mesures.
On ne fait plus ce type de mesures aujourd’hui (les capteurs terrestres, auparavant utilisés pour recaler l’attitude (le pointage) des satellites 3 axes, ont depuis une bonne décennies été remplacé par des capteurs stellaires, beaucoup plus précis).

102.  Nicias | 30/06/2013 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

Le chti (#86),

Mais je sais très bien qu’un el nino est causé par un changement de régime des vents. On est pas plus avancé, qu’est ce qui provoque ce changement ?
On en sait rien.

103.  savoy | 30/06/2013 @ 21:31 Répondre à ce commentaire

El Nino

Incendies en Indonésie, pluies diluviennes sur les Andes, cyclones dévastateurs… De manière inexpliquée, le courant marin El Niño chamboule le régime des vents sur le Pacifique. Et de là tout le climat de la planète.

Voici un document fait par Météo France :

http://comprendre.meteofrance......e_id=16423

104.  the fritz | 30/06/2013 @ 21:54 Répondre à ce commentaire

savoy (#99),
http://fr.voi.co.id/actualites.....a-malaisie
Pour les incendies en Indonésie , c’est loupé ; le gouvernement indonésien connaît les responsables

105.  williams | 30/06/2013 @ 23:20 Répondre à ce commentaire

Nicias (#99),

Les El Nino et La Nina sont causés par les ondes de Kelvin vers l’Est et les ondes de Rossby vers l’Ouest. Le lent déplacement de ces ondulations et la variation de la pression atmosphérique pourraient être une des causes d’El Niño ainsi que de la Niña. Car cela fait varier la profondeur de la thermocline dans l’Est et l’Ouest du Pacifique équatoriale et donc ça fait varier la SST qui à son tour fait varier l’échange d’énergie entre l’océan et l’atmosphère.

Voir plus d’infos avec schéma, animations et vidéos ici et aux pages suivantes : http://la.climatologie.free.fr/enso/ENSO-PDO.htm

Williams

106.  Bernnard | 1/07/2013 @ 9:54 Répondre à ce commentaire

williams (#101),
J’ai une question:
Souvent on présente les anomalies de température de l’océan pour suivre l’évolution de el Nino.
Mais cette anomalie représente quelle zone de l’océan (je sais que c’est l’océan pacifique) mais où? (Prés du Chili?), c’est une moyenne? (Comment est-elle établie), C’est une donnée satellitaire? (de quelle partie?).
j’ai tendance à penser que c’est une zone au large du Chili mais j’ai peut être tort.

107.  Bob | 1/07/2013 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#102),
La définition des différents Niños.

Tout sur les petits enfants sur la page spéciale de WUWT

108.  Bernnard | 1/07/2013 @ 10:32 Répondre à ce commentaire

Bob (#103),
Ben voilà!
Merci,c’est une mine de renseignements!

109.  williams | 1/07/2013 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

Bernard est arrivé avant moi pour la réponse.

110.  Nicias | 1/07/2013 @ 14:26 Répondre à ce commentaire

williams (#101),

Le lent déplacement de ces ondulations et la variation de la pression atmosphérique pourraient être une des causes d’El Niño ainsi que de la Niña

Pareil, on est pas vraiment plus avancé pour comprendre pourquoi on a moins d’El Nino dans les années 2000 que dans les années 90.

Je me souviens vaguement que Leroux attribuait les El Nino aux AMP, mais de la même manière, s’il faisait remonter le phénomène au pôle sud, il était bien incapable de dire pourquoi la fréquence, la trajectoire et la force des AMP changeait.

111.  williams | 1/07/2013 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

Nicias (#107),

L’importance du ENSO c’est à dire du nombre de El Nino et La Nina est liée plus particulièrement au cycle multi-décennale du PDO.

Mais on ne connait pas les causes de cycle de 60 ans. Par contre on connait les conséquences comme on le voit depuis environs 15-17 ans sur les températures globales.

Williams

112.  Bernnard | 1/07/2013 @ 16:45 Répondre à ce commentaire

williams (#105),
Bob m’a donné la réponse mais je ne doute pas que vous m’auriez tout aussi bien renseigné!

113.  Bob | 1/07/2013 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

williams (#107),
D’accord. A l’instar de Scafetta, une école Russe, spécialiste de l’Arctique, fait le lien entre le cycle de 60 ans et le mouvement des grosses planètes.

114.  Murps | 1/07/2013 @ 22:40 Répondre à ce commentaire

Bob (#113), AMHA on peut trouver ou croire trouver un cycle de 60 ans ou on veut dans le vaste monde…
Ou bien 25 ans, ou 17,34 ans…
C’est selon.
Ca me fait penser au « visage de mars » ou aux « canaux de mars » ou plus récemment au « rat de mars ».

Hélas, c’est pas comme si vous trouviez un cycle de « 2Pi racine de L/g » pour un pendule simple, car là, on peut vérifier à tour de bras.

115.  Bob | 2/07/2013 @ 0:11 Répondre à ce commentaire

Oui, effectivement, le pendule c’est plus facile à calculer.
Et puis, ça donne de bien jolies sinusoïdes. C’est satisfaisant pour l’esprit et ça s’explique bien au tableau.

Malheureusement, le climat, ce n’est pas aussi simple qu’un pendule.

Pourtant, on retrouve ce cycle de 60 ans ( ou à peu près) en faisant une analyse harmonique de pas mal de données climatiques, comme par exemple la température moyenne globale HadCRUT ou encore celle de l’AMO (ci-dessous). Il y a un paquet de publications qui l’ont retrouvé.
Ce n’est pas une croyance. C’est le résultat de calculs assez simples. C’est juste un pic récurrent et bien visible dans le spectre des puissances. On en pense ce qu’on veut mais c’est un fait d’observation.
Bien sûr, ce n’est pas la seule fréquence détectable, même si celle-ci ressort pratiquement à chaque fois au dessus du lot des autres.
Mais il est vrai que l’on manque encore un peu de recul pour ce qui est des données réellement exploitables.

Ce qui est marrant c’est que si on le voit nettement dans les données d’observations, on ne le retrouve jamais dans les modélisations.
Normalement, on pourrait se dire qu’il est, pour le moins, un peu dérangeant de trouver que l’analyse harmoniques des données observées et des données modélisées ne coïncident pas (du tout).
Mais cette simple évidence ne semble pas déranger les climatologues.
Faut quand même pas trop en demander : Exiger que les courbes modélisées et observées se ressemblent à peu près et, en plus que les spectres harmoniques des données observées et modélisées présentent les mêmes spectres de fréquences …
Enfin, c’est ce qu’on exigerait dans toutes les autres disciplines de la science où on vérifie ainsi que l’on a bien pris en compte une bonne partie des processus impliqués.
Mais là, non. Alors que l’influence anthropique est supposée prédominante depuis moins de 50 ans.
Allez donc savoir pourquoi…

116.  Bernnard | 2/07/2013 @ 14:02 Répondre à ce commentaire

Bob (#115),
Oui l’existence de ces oscillations et démontrée sans aucun doute.
Le problème est aussi que la cause primaire de ces oscillations n’est pas identifiée avec certitude me semble t-il.
On pourrait sans doute introduire une oscillation dans les modèles mais ce serait bien mieux d’en comprendre la cause!
Ce ne serait qu’un habillage mathématique de plus que de faire en sorte que les modèles oscillent aussi!
A mon avis, (l’astronomie au sens large) de doit pas être disjointe des études sur le climat.
Mais, comme vous dites, si on pense que l’influence de l’homme est le paramètre numéro 1 qui fait changer le climat, alors oui, on n’a que faire de l’astronomie et des cycles.

117.  Nicias | 2/07/2013 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#116),

On pourrait sans doute introduire une oscillation dans les modèles

N’est-ce pas ce qui est fait pour l’ENSO ? Il me semble qu’ils ont juste rajouté du bruit pour simuler la « variabilité naturelle ». Quelqu’un en sait plus ?

118.  de Rouvex | 2/07/2013 @ 14:20 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#116),

si on pense que l’influence de l’homme est le paramètre numéro 1 qui fait changer le climat, alors oui, on n’a que faire de l’astronomie et des cycles.

Et oui, la science a marqué le pas avec ces conneries et cela fait un beau gâchis, en temps et en argent.

119.  Murps | 2/07/2013 @ 17:04 Répondre à ce commentaire

Bob (#115), le calcul du pendule n’est vrai que dans l’approximation des « petites » oscillations, c’est à dire en identifiant le sinus à l’angle.
Je l’ai pris comme exemple car c’est aisément reproductible mais il y a tous les autres phénomènes de labo qui sont à priori reproductibles.

Mais…

Pourtant, on retrouve ce cycle de 60 ans ( ou à peu près) en faisant une analyse harmonique de pas mal de données climatiques, comme par exemple la température moyenne globale HadCRUT ou encore celle de l’AMO (ci-dessous). Il y a un paquet de publications qui l’ont retrouvé.

et

Mais il est vrai que l’on manque encore un peu de recul pour ce qui est des données réellement exploitables.

me font dire que justement, on a pas beaucoup de données.
Votre cycle de 60 ans s’est donc reproduit 10 fois depuis la Renaissance ou 3 fois depuis 1840, c’est à dire la révolution industrielle…
Ca ne fait pas lourd ; je ne parle pas de la quantité brute de données, qui doit être énorme, je parle de sa représentativité par rapport à la période.

Sur un signal douteux comme celui des relevés de température et une période aussi longue que 60 ans, je pense qu’il n’est pas évident que ce soit obligatoirement cyclique…

Je m’interroge sur le fait que de nombreux « papiers » confirmeraient ce cycle de 60 années. N’oubliez pas que de nombreux « papiers » confirment l’effet de serre.
Remarquez, si l’humanité était plus vieille et qu’on avait des véritables relevés de température sur 1200 ans, on pourrait se dire, « tiens, ça s’est répété vingt fois en 1200 ans », et là, ce serait pertinent.

Mais plus ça va et plus je me dis que ces moyennes de Température ne sont pas représentatives pour modéliser et prévoir.
Il faudrait prendre le système dans sa globalité avec un modèle général de circulation.
Y en a pas.

120.  williams | 3/07/2013 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

Murps (#119),

me font dire que justement, on a pas beaucoup de données.
Votre cycle de 60 ans s’est donc reproduit 10 fois depuis la Renaissance ou 3 fois depuis 1840, c’est à dire la révolution industrielle…
Ca ne fait pas lourd ; je ne parle pas de la quantité brute de données, qui doit être énorme, je parle de sa représentativité par rapport à la période.

Sur un signal douteux comme celui des relevés de température et une période aussi longue que 60 ans, je pense qu’il n’est pas évident que ce soit obligatoirement cyclique…

Je m’interroge sur le fait que de nombreux “papiers” confirmeraient ce cycle de 60 années. N’oubliez pas que de nombreux “papiers” confirment l’effet de serre.
Remarquez, si l’humanité était plus vieille et qu’on avait des véritables relevés de température sur 1200 ans, on pourrait se dire, “tiens, ça s’est répété vingt fois en 1200 ans”, et là, ce serait pertinent.

Mais plus ça va et plus je me dis que ces moyennes de Température ne sont pas représentatives pour modéliser et prévoir.
Il faudrait prendre le système dans sa globalité avec un modèle général de circulation.
Y en a pas.

Pourtant depuis des siècles on voit ce cycle d’environs 60 ans plus ou moins important depuis longtemps. C’est même pour cela que la NOAA, NASA, le GIEC… le reconnaissent et donc qu’il y a un indice sur ces oscillations océanique l’AMO et la PDO. Par exemple la NASA : http://gcmd.nasa.gov/KeywordSe.....node=mdlb3 ou bien la NOAA : http://www.nwfsc.noaa.gov/rese.....ca-pdo.cfm etc

Car voici suivant l’évolution des températures de l’hémisphère Nord les années de leur maximum lors des phases ascendantes et descendantes de l’évolution des températures causées par ces oscillations :

1380
1425
1495
1565
1620
1675
1740
1790

L’amplitude de l’évolution de la température est plus ou moins importante puisqu’il faut tenir compte des autres facteurs.

Donc ce cycle de 60 ans c’est bien reproduit depuis la Renaissance et non que 3 fois depuis 1840.

Williams

121.  Murps | 3/07/2013 @ 23:30 Répondre à ce commentaire

williams (#120), bof…

Les relevés de température avant le XIX siècle sur l’ensemble de la planète… j’en pense pis que pendre.
Le traitement de des données ne vaut pas mieux et leur présentation encore moins.

Vous pouvez être convaincu de ce cycle, je ne dis pas que c’est totalement faux mais je reste dubitatif.

La climatologie avec des courbes de moyenne de température au dixième, je trouve cela intellectuellement indigent.

122.  volauvent | 4/07/2013 @ 9:38 Répondre à ce commentaire

Murps (#121),

Il faut quand même essayer de trouver une explication au fait que le réchauffement s’est arrêté entre 1940 et 1970, et s’arrête de nouveau aux alentours de 2000; même si on doute des relevés de température, il y a de nombreux autres signes qui les corroborent (courants océaniques, ralentissement de la fonte des glaciers, relevés de température ponctuels et homogènes qui n’ont pas les biais des indicateurs globaux etc…)
A moins que l’on suppose que l’homme envoie des « giclées » d’aérosols tous les 30 ans, comme le GIEC…

123.  williams | 4/07/2013 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

Murps (#121),

Les relevés de température avant le XIX siècle sur l’ensemble de la planète… j’en pense pis que pendre.
Le traitement de des données ne vaut pas mieux et leur présentation encore moins.

Vous pouvez être convaincu de ce cycle, je ne dis pas que c’est totalement faux mais je reste dubitatif.

La climatologie avec des courbes de moyenne de température au dixième, je trouve cela intellectuellement indigent.

Il est vrai qu’en paléoclimatologie plus on va loin plus les marges d’erreurs sont importantes mais quand on retrouve souvent les mêmes oscillations sur une échelle de temps importantes comme ici 11 fois sur 640 ans alors on ne peut plus en douter.

Si non on pourrait douter des cycles de Milankovitch retrouver dans les carottes de glaces et les glaciations et interglaciations. Et idem sur l’évolution du CO2 dans le passé.

Puis ceci a été retrouvé pas dans une mais dans plusieurs carottes de glace et voir dans les dépôts coralliens…

Williams

124.  the fritz | 4/07/2013 @ 11:55 Répondre à ce commentaire

williams (#122),
Williams
Les cycles de Milanko et les différentes glaciations étaient connus avant le carottage des pôles
C’était basé sur de la sédimentologie , de la palynologie etc….et bien sûr la valse des planètes

125.  de Rouvex | 4/07/2013 @ 13:40 Répondre à ce commentaire

Murps (#121),

Les relevés de température avant le XIX siècle sur l’ensemble de la planète… j’en pense pis que pendre.

Encore, au XVIII° s. on avait des relelvés pas mal faits, mais en 1380 !!!

126.  williams | 4/07/2013 @ 19:20 Répondre à ce commentaire

the fritz (#123),

Oui Fritz, mais les données des carottes glaciaires etc ont été des preuves en plus. Car tout ceci se trouve dans divers éléments suite à leur conséquence sur la nature comme c’est le cas pour les oscillations océaniques.

Williams

127.  Murps | 5/07/2013 @ 0:13 Répondre à ce commentaire

williams (#122), ok, admettons l’existence de ce cycle puisque sans tricher, on le trouve 11 fois, ce qui est suffisant pour le caractériser.
Maintenant, que représente-t-il ? quelques dixièmes de variation ? Et le petit âge glaciaire, on peut le retrouver avec ça ? est-ce qu’on a un début d’explication sur cette périodicité de 60 ans ?
Est ce que ce cycle a un réel impact sur le climat à part sur ces mesures millimétrées ?

128.  volauvent | 5/07/2013 @ 1:35 Répondre à ce commentaire

Murps (#127),

Ce cycle n’est pas important en lui même. L’important est qu’il conduit de facto à diviser par deux la sensibilité climatique au CO2
(pour autant que la montée linéaire sous jacente des températures
soit due au CO2) car les modèles sont calés sur la période 1980/2000 qui accumule la montée linéaire et la partie montante de l’oscillation.

129.  williams | 5/07/2013 @ 14:32 Répondre à ce commentaire

Murps (#126),

williams (#122), ok, admettons l’existence de ce cycle puisque sans tricher, on le trouve 11 fois, ce qui est suffisant pour le caractériser.
Maintenant, que représente-t-il ? quelques dixièmes de variation ? Et le petit âge glaciaire, on peut le retrouver avec ça ? est-ce qu’on a un début d’explication sur cette périodicité de 60 ans ?
Est ce que ce cycle a un réel impact sur le climat à part sur ces mesures millimétrées ?

Il faut voir que la climatologie est une nouvelle science et qu’on en connait peu pour l’instant.

Pour votre première question vous avez quelques réponses ici
http://la.climatologie.free.fr/enso/enso-pdo3.htm pour la PDO et ici pour l’AMO http://la.climatologie.free.fr/amo/amo.htm

Puis il est impossible de dire de combien ces oscillations influencent la température sur Terre tout comme pour le CO2… car bp de facteurs influencent le climat. Donc séparer l’influence de tous ces facteurs est trop délicat pour les scientifiques puisqu’ils ne connaissent pas le mécanisme du climat à 100 %.

Le petit âge glaciaire n’a rien à voir avec ceci puisque cela semble plus être l’activité solaire qui en est la cause comme le montre le lien entre l’évolution de la température à très très long terme et l’activité solaire. Par exemple regardez lors du Minimum de Maunder…

Non on n’a pas un début d’explication sur cette périodicité de 60 ans et c’est normale puisque cela a été découvert il n’y a pas si longtemps que cela, en 1996 par le Scientifique Steven Hare. Donc c’est en demander un peu trop pour l’instant puisque la climatologie est une nouvelle science et compliquée. C’est comme si on demanderait si on a un début d’explication des cycles de l’activité solaire de 11 ans alors que l’activité solaire c’est très compliquée comme mécanisme.

Oui ce cycle a un réel impact sur le climat puisque cela influence l’échange d’énergie entre l’atmosphère-océan donc ça fait varier la température et composition de l’atmosphère, les précipitations et bien d’autres facteurs sur tout le globe. Et divers éléments le prouve dont j’ai noté sur tout mon site (précipitations au Sahel, les cyclones dans divers zones, sécheresses et fortes précipitations dans divers zones, voir variation du CO2,… suite à la température de la SST, etc).

Williams

130.  savoy | 9/07/2013 @ 7:11 Répondre à ce commentaire

Périodicité de 60 ans dans le calendrier chinois :

Au niveau des années, cette périodicité de 60 ans correspond à un nouvel alignement de la Terre avec la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars et Jupiter. La première observation date de l’année 2637 avant JC qui devint la première année du premier cycle de 60 ans.

http://www.delemme.fr/calendrier.htm

131.  williams | 9/07/2013 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

savoy (#130),

Ceci doit être logique car les planètes les plus éloignées dont tu parles qui sont Mars et Jupiter sont alignées tout les 2 ans par rapport aux Soleil. Puis du fait que Mercure et Venus sont les planètes les plus proches du Soleil celles-ci sont encore plus souvent alignées l’une de l’autres par rapport au Soleil. Donc ces 4 planètes et la Terre sont alignées assez souvent car c’est une fois tout les 10-11 ans.

Williams

132.  Jojobargeot | 10/07/2013 @ 15:17 Répondre à ce commentaire

williams (#129),

C’est comme si on demanderait si on a un début d’explication des cycles de l’activité solaire de 11 ans alors que l’activité solaire c’est très compliquée comme mécanisme.

On a déjà une bonne idée du phénomène qui fait apparaître les taches qui sont elles même signe d’activité. C’est la torsion des lignes du champ magnétique solaire induite par un déplacement différentiel entre les pôles et l’équateur, ce dernier se déplaçant plus vite. La torsion fini par générer des boucles magnétiques qui à leur point d’entrée créent les taches qui apparaissent par paires

133.  williams | 10/07/2013 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

Jojobargeot (#132),

Oui Jojobargeot cela je le sais, mais c’est la cause de ce mécanisme dont je veux dire qu’on ne connait pas encore etc.

Williams

134.  scaletrans | 10/07/2013 @ 20:48 Répondre à ce commentaire

williams (#133),

On subodore que c’est du à un couplage gravifique du au déplacement du barycentre du système solaire.
PS suite à vilain cheval de Troie dont je ne suis pas sûr que mon T500 soit guéri, je me sert de mon vieux T42 pour me connecter, et je n’ai pas mes archives à disposition, mais il me semble avoir traduit un papier là-dessus de Siddons.

135.  williams | 10/07/2013 @ 23:23 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#134),

On subodore que c’est du à un couplage gravifique du au déplacement du barycentre du système solaire.
PS suite à vilain cheval de Troie dont je ne suis pas sûr que mon T500 soit guéri, je me sert de mon vieux T42 pour me connecter, et je n’ai pas mes archives à disposition, mais il me semble avoir traduit un papier là-dessus de Siddons.

Le déplacement du barycentre du système solaire c’est à dire du Soleil, planètes… autour du centre de la Voie-Lactée ne doivent pas tellement influencer l’activité solaire ou bien à très très long terme mais pas le cycle solaire de 11 ans.

C’est plutôt la rotation du Soleil autour du barycentre du système solaire suite à l’influence gravitation des 4 planètes gazeuses qui pourrait être la cause du cycle solaire de Suess de 180 ans. Mais pas du cycle solaire de 11 ans.

Pour le cycle solaire de 11 ans là je ne sais pas si on en sais plus de sa cause que ce que Jojobargeot nous a résumé car regardez pour la prévision… du cycle solaire N°24 la NASA avait tout prévu à l’envers…

Williams

136.  jipitelhouet | 14/07/2013 @ 9:20 Répondre à ce commentaire

A voir aujourd’hui 14/07 sur spaceweather.com, le compte-rendu d’un envoi de ballon sonde au-dessus de la death valley lors d’un pic de température le 30 juin dernier : il n’y a pas de réchauffement de la stratosphère dans ce cas…

137.  Jojobergeot | 16/07/2013 @ 17:44 Répondre à ce commentaire

williams (#133),
Tant mieux, c’est une des parties du probleme.
Recadrons nous sur la relation soleil climat et au genial Swensmark.
Il parait difficile d’ignorer l’effet qu’il a demontre sur la forme que prend l’eau dans l’atmosphere par apauvrissement de la nucleation. L’eau s’evapore constament des oceans, si moins de nuages se forment, primo cela amplifie l’evaporation, secundo augmente le taux d’eau contenue sous forme de vapeur transportee par l’atmosphere. Meme des algues ont appris a se proteger.
Swensmark nous dit quand et comment, restait ou un effet rechauffant est le plus efficace.
Peut etre un debut de reponse a: SST de l’Atlantique en hausse et predominance oceanique. Amplification des meteores sur les continents et ce en profondeur. Observez les pontes d’activite et la meteo idoine, le temps de reponse est court, cette annee 2013 ne manque pas a l’appel et meme si ce pic a 2 ans de retard l’effet est la, pil-poil, ce decalage fortuit demontre un temps de reponse court a ce phenomene.

Ce n’est plus si paradoxal.

desole pour les accents…….p’tain de Kimsung

138.  MichelLN35 | 16/07/2013 @ 19:49 Répondre à ce commentaire

williams (#135),
scaletrans (#134),
Jojobergeot (#137),

Bonsoir à tous, je viens de voir sur Arxiv un très joi papier de Scafetta sur les cycles :

Solar and planetary oscillation control on climate
change: hind-cast, forecast and a comparison with the
CMIP5 GCMs

Dans la même fournée, le dernier article est une critique d’un article antérieur de Scafetta. Il me semble qu’il gène beaucoup, en particulier par sa liste de références bibliographiques.

139.  MichelLN35 | 16/07/2013 @ 19:54 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#138),

Le lien pour Scafetta est :
http://arxiv.org/pdf/1307.3706.pdf

et celui de son critique Sverre HOLM :
http://arxiv.org/pdf/1307.1086.pdf

140.  Le chti | 17/07/2013 @ 16:16 Répondre à ce commentaire

Williams,

C’est plutôt la rotation du Soleil autour du barycentre du système solaire suite à l’influence gravitation des 4 planètes gazeuses qui pourrait être la cause du cycle solaire de Suess de 180 ans. Mais pas du cycle solaire de 11 ans.

C’est quoi cette invention du barycentre du système solaire, c’est nouveau ça vient de sortir ? Et puis le cycle de Suess, sur quoi il est basé ? Quelle est son intensité ?

au genial Swensmark

Ah bon ? Si c’était le cas la communauté scientifique l’aurait reconnu et il aurait obtenu le Nobel. La théorie de Svensmark ne tient pas la route. Quand donc allez vous sortir la tête de son trou et regarder la réalité en face ? Jamais je le crains….

141.  williams | 17/07/2013 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

Le chti (#140),

C’est quoi cette invention du barycentre du système solaire, c’est nouveau ça vient de sortir ?

Tout ceci n’est pas nouveau puisque cela fait depuis 5-6 ans que j’ai commencé en parler dans divers forums.

Voici une explication du barycentre du système solaire :

Le barycentre est un centre attractif de tout les astres du système-solaire car il est le centre des masses du système. Donc celui-ci est légèrement décalé par rapport au centre du Soleil à causé de l’attraction gravitationnelle des planètes principalement les 4 planètes gazeuses.

Le Soleil tourne autour du barycentre accompagné des planètes alors que pendant ce temps c’est le barycentre qui tourne autour du centre de la Voie-Lactée avec tout les astres du système-solaire. Tout ceci est une loi physique.

Voir cette animation :

Pour la Terre+Lune c’est de même, c’est à dire que la Terre et la Lune tourne autour du barycentre Terre-Lune qui est très proche du centre de la Terre et pendant ce là c’est ce barycentre qui tourne autour du Soleil. Ce qui fait que la Terre tourne autour du Soleil en fait de petit zig-zag le long de la trajectoire elliptique. Voir ici : http://www.astrosurf.com/touss.....age053.jpg Contrairement au barycentre du Système-Solaire celui de la Terre-Lune est toujours à la même distance du centre de la Terre et de la Lune comme ici cela se joue entre seulement 2 astres.

Et puis le cycle de Suess, sur quoi il est basé ? Quelle est son intensité ?

Ce cycle solaire de 180 ans est basé sur l’importance de l’activité des cycles solaires de 11 ans. Lors du minimum de Maunder, Dalton et voir actuellement les cycles solaires étaient très faibles contrairement à environs 80-90 ans avant. Par exemple en 1950 l’activité solaire a été au plus fort lors du maximum du cycle solaire de 11 ans alors qu’actuellement il est le bas 63 ans après. Et encore dans 11 ans au prochain maximum l’activité du cycle solaire de 11 ans sera plus basse.

Williams

142.  Laurent Berthod | 18/07/2013 @ 0:37 Répondre à ce commentaire

Le chti (#140),

C’est quoi cette invention du barycentre du système solaire, c’est nouveau ça vient de sortir ?

Cette question est la signature de la nullité scientifique de son auteur.

143.  Laurent Berthod | 18/07/2013 @ 0:39 Répondre à ce commentaire

Le chti (#140),

Invalider une théorie scientifique au prétexte que son auteur n’a pas eu le prix Nobel est la signature de la nullité épistémologique de celui qui avance un tel « argument ».

144.  M | 18/07/2013 @ 1:51 Répondre à ce commentaire

williams (#141),
Laurent Berthod (#142),

Pourquoi donc vous donnez-vous la peine de lire la prose du Chti ?
Vous devriez avoir remarquer depuis longtemps qu’il ne cherche qu’à parasiter les discussions en état de plus vraiment insultant envers les membres de blog, ce qui est la signature d’un t r o l l et d’un type insignifiant, qui cherche à se rendre intéressant en se cachant derrière un (voire plusieurs) pseudo et en ne révélant bien sûr rien sur son identité, sa formation, etc.

On se fait remarquer comme on peut quand on n’a rien d’autre à faire…

Le Cdt TSM J-Cl Michel e.r.

145.  Nicias | 18/07/2013 @ 11:10 Répondre à ce commentaire

L’idiot du village fait un retour fracassant !

146.  joletaxi | 18/07/2013 @ 11:59 Répondre à ce commentaire

moi, j’aime bien,cela égaie la pause café, et en plus, j’ai l’impression ,bien fallacieuse je vous l’accorde, d’être intelligent

147.  scaletrans | 18/07/2013 @ 12:18 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#146),

+1 !

148.  Cho_cacao | 18/07/2013 @ 14:13 Répondre à ce commentaire

Il me semble qu’aux dernières nouvelles, la corrélation qu’avait remarquée Svensmark entre rayonnement solaire et température part en eau de boudin depuis quelques années. J’ai vu ça qq part sur watts up… Quelqu’un a des données là-dessus ?

149.  Bob | 18/07/2013 @ 14:27 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#148),

la corrélation qu’avait remarquée Svensmark entre rayonnement solaire et température

Il ne s’agissait justement pas de la corrélation entre rayonnement solaire et température.

J’ai vu ça qq part sur watts up

Référence, SVP ?

150.  Cho_cacao | 18/07/2013 @ 14:55 Répondre à ce commentaire

Bob : que voulez-vous dire par là ? C’est exactement ce que Svensmark propose…
« During the last 100 years cosmic rays became scarcer because unusually vigorous action by the Sun batted away many of them. Fewer cosmic rays meant fewer clouds—and a warmer world. »

Et, en fait, je faisais appel à la communauté pour savoir si qqn avait sous la main des données plus récentes que celles présentées en 2006-2007 lors de la proposition de la théorie.