Énergie et politiques du climat

Pour discuter de nos vaillants efforts afin de décarboner l’économie.


Le rapport de l’académie des technologies sur la réglementation thermique 2012.


Ils sont contre les éoliennes :

Le site de l’EPAW, Plateforme européenne contre l’éolien industriel.

Stop these things (Australie, eng),  » We’re not here to debate the wind industry, we’re here TO DESTROY IT ! »

Le Plan Climat de Nicolas H.

 

 

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3951.  the fritz | 12/02/2019 @ 8:23 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3950),
boredom Vous avez quand même passé une bonne nuit? Moi non parce que j’attrapé un rhume et un tour de rein en trop travaillant dans le jardin ; du coup j’ai cogité comment remettre dans le droit chemin les quelques intégristes qui font de mal que de bien au climato scepticisme ; mais je pense qu’il faut que je retrouve quelques publications concernant l’évolution récente du delta C13 de divers objets naturels

3952.  MichelLN35 | 12/02/2019 @ 17:10 Répondre à ce commentaire

the fritz (#3951),

@ Fritz #951 désolé de vos insomnies et douleurs mais vous méritiez bien la petite correction que le sort vous inflige (ne faites pas trop attention à ma formation d’instituteur qui reprend parfois le dessus, je n’ai jamais frappé ou même punis un élève).

Je vous ai déjà dit, en m’inspirant des paroles d’Einstein, « en science le défaut de connaissances est beaucoup moins dangereux que l’arrogance ».

Votre suffisance à vouloir être le parangon de la vertu du climato-réalisme est pitoyable et un peu agaçante, enfin !!! De quel DROIT « remettre dans le droit chemin les intégristes qui font plus de mal que de bien au climato scepticisme », où vous croyez-vous ? Etes- vous vraiment sorti de la cuisse de Jupiter ?.

Je dis cela parce c’est vous-même qui m’avez fourni une base scientifique expérimentale de mon argumentation contre la responsabilité humaine des variations du CO2 atmosphérique, et je ne vous en remercierais assez.

Je vous rappelle le travail de Mme E. M. Lisiecki 2010 que vous m’avez fait connaître « A benthic δ13C‐based proxy for atmospheric pCO2 over the last 1.5 My » GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 37, L21708, doi:10.1029/2010GL045109, 2010. Il met bien en évidence la relation entre photosynthèse, production marine et delta 13C avec la teneur atmosphérique en CO2 et la température de la mer et de l’atmosphère au cours des temps géologiques. Voir l’article ici : https://tinyurl.com/y4gqansm

En des temps géologiques très reculés, l’homme était encore dans les limbes de l’entropie du soleil, mais, au moins depuis le crétacé, les températures de l’océan et de l’atmosphère étaient très élevées. La teneur en 13C de la Belemnite, céphalopode marin (pieuvre ou calmar), qui sert de calibrage à la relation T vs delta 13C par son rostre sédimenté au fond de la mer, s’avère très pauvre en carbone lourd et stable, déficit de -25%o dites-vous. Le travail de madame Lisiecki concerne seulement les derniers 1.5 M d’années et elle compare, dans les sédiments datés les variations des teneurs isotopiques de 18O et 13C des matières organiques ou de calcaire biotique.

Les variations des taux mesurés montrent (probablement en anomalies par rapport une moyenne) que les deux isotopes sont en antiphase, moins de 18O en période chaude (parti vers les pôles) de Milankovich et plus de 13C. Cette antiphase ne se retrouve pas en aérien dans les cernes et les carottes glaciaires parce que dans les deux cas la précipitation de l’eau et le changement de phase du par dissolution du CO2 rejetant le 13C, produisent la même courbe historique de température associée aux deux phénomènes physiques. L’influence humaine par les fossiles est totalement inutile et cette théorie avait été vérifiée en 1993-1995, avant tout le cirque moderne du prétendu effet de serre des gaz.

Il convient de rendre à César … Ce sont nos amis allemands Lüning et Vahrenholt https://tinyurl.com/ybfx2v3t qui ont mis en pleine lumière les travaux de Kitagawa https://tinyurl.com/yctwz7cj . Mais le climat est assez compliqué à approcher, il peut se présenter plusieurs obstacles logiques, en plus de données parfois douteuses et aussi de profondes controverses sur les notions fondamentales en matière de climat que sont celles d’énergie échangeable, d’entropie et de températures moyennes ou moyennes de températures etc.

3953.  volauvent | 13/02/2019 @ 14:07 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3952),

Je ne vois pas en quoi vos références (que j’ai lues et qui sont intéressantes) infirmeraient la constatation que l’accroissement actuel du CO2 est anthropique. Vous en faites une interprétation absolument pas esquissée par les auteurs.

3954.  Murps | 14/02/2019 @ 14:43 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3952),

en plus de données parfois douteuses et aussi de profondes controverses sur les notions fondamentales en matière de climat que sont celles d’énergie échangeable, d’entropie et de températures moyennes ou moyennes de températures etc.

J’abonde. C’est précisément là que la climatologie peut se faire tailler des croupières
En matière de prévision, les climatologues peuvent se rhabiller.

3955.  MichelLN35 | 14/02/2019 @ 18:43 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3953),

Réponse @volauvent #3953
Vous avez lu donc vous savez que le graphique 3.2.12 du doc « cycle du carbone » est construit à partir d’expériences in vitro en l’absence de tout processus biologique. Par exemple, en utilisant des pastilles de bicarbonate de sodium qui, à 25°C, se dissolvent dans l’eau distillée sous 3 espèces, deux sont ionisées et constitue 99,5 %v du mélange : l’ion bicarbonate, HCO3 -, l’ion carbonate, CO2 – -, la troisième, 0,5%v, est du CO2 moléculaire dissous. Seule cette petite fraction peut être dégazée dans l’air (sans CO2 par barbotage dans une solution sodique ou potassique) au-dessus du liquide, en rapport avec la température de ce dernier. C’est un phénomène physique et non biologique. La préférence de la vie pour le 12C n’est apparue qu’après la thèse de Mann 1999.

L’ensemble des constituants est en équilibre dynamique et reconstitue les proportions au fur et à mesure du dégazage et de l’extraction photosynthétique et seule la troisième fraction subit le fractionnement isotopique presque proportionnellement à la température du liquide entre 0 et 35°C (273 et 308K) et seule la fraction non ionisée peut participer à la photosynthèse et donc son déficit en 13C s’exprimer dans les produits de la photosynthèse, par exemple les molécules de cellulose des cernes des arbres.

Donc, tout le CO2 dégazé mais aussi tout le CO2 moléculaire dissous qui entrent dans les cellules végétales pour atteindre la Rubisco et ensuite constituer la matière organique (microbienne, végétale et aussi animale). La préférence de la vie pour le 12C est donc un mythe parfaitement indémontrable parce que l’on ne peut pas isoler l’enzyme dans un milieu non aqueux et même non cellulaire. Par contre, des expériences ont montré que le bicarbonate fourni par les racines, marqué sur l’oxygène par exemple ne se retrouve pas dans les produits de la photosynthèse. Le CO2 fixé ne peut-être que moléculaire, dissous ou gazeux.

Les résultats de Kitagawa sur le 13C sur 1800 ans montrent parfaitement que l’ajout de CO2 fossile pendant la période industrielle par rapport aux variations autour de l’optimum thermique n’est absolument pas visible sur le graphique. D’ailleurs, ce qui m’a intrigué dès le début c’est que le 13C soit plus abondant dans les cernes d’arbres en altitude ; s’il s’était agi d’un handicap métabolique, il y en aurait eu moins dans un environnement plus froid. Le gradient aurait dû être inversé. La cause m’est alors apparue comme la répétition du même phénomène causal, la dissolution dans l’eau de condensation puis de pluie laissant pour le jour suivant du 13C pour la nouvelle journée de photosynthèse et donc de constitution de cellulose.

Il n’y a pas d’effet de serre, c’est la température de l’océan qui gouverne le destin du CO2 et pas le contraire.

3956.  MichelLN35 | 14/02/2019 @ 20:22 Répondre à ce commentaire

Murps (#3954),

@Murps #354
Je pensais surtout au cafouillage concernant LA notion de base concernant le climat, que constitue la thermométrie et ses appareils de mesure de l’énergie calorique ou chaleur. J’ai un peu élaboré mes réflexions sur ce sujet dans les 3 dropbox suivantes :
41 Reflex mln c entrop Boltz corr 611 https://tinyurl.com/yaz5b6ds
T4 essai Temp Thermometr mln35 https://tinyurl.com/ybfytxs7
33 Deux grds absents Solvay 1911 Boltz et thermo https://tinyurl.com/y992nqca

Je vous serais reconnaissant si vous pouviez vous pencher sur les deux problèmes qui me préoccupent en matière de thermomètre et de thermométrie c’est-à-dire de mesure de l’énergie cinétique ou chaleur.
1) Il ne me semble pas possible de penser qu’il puisse y avoir une relation linéaire entre deux grandeurs de dimensions différentes, variation de volume du thermomètre à Hg qui mesure des volumes ou des volumes spécifique et variation de carrés de l’énergie cinétique, Mv^2.
2) Il me semble curieux de vouloir mesurer une énergie échangeable, la chaleur de la thermodynamique en prenant pour unité la constante d’ENTROPIE de Boltzmann kB en J/mole et K ou encore J*M^-1 et K^-1

Il me semble qu’au niveau du mouvement individuel des molécules il y a une part du temps qui est une quantité de mouvement, Mv, pas d’énergie échangée, donc entropie S ; et le complément entre 2 chocs décélération + accélération, Mv^2 qui est l’énergie cinétique Q. Au cœur du soleil S fonction de 1/T, aux confins du système solaire S tend vers 1 car 1/ 2,7K c’est très grand.
L’unité d’énergie cinétique me semblerait s’écrire à peu près comme une fonction de (hnu*T^4/sigma – kB*T^-1).
L’expression est surement un peu cafouilleuse mais in s’agirait de la différence entre la relation de Stefan et Boltzmann et la formule de Boltzmann de l’entropie kB.

3957.  TL | 14/02/2019 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

Pour alimenter le débat:
http://www.science-climat-ener.....e/#respond

3958.  jdrien | 14/02/2019 @ 21:00 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3956),

je vous serais reconnaissant si vous pouviez vous pencher sur les deux problèmes qui me préoccupent en matière de thermomètre et de thermométrie c’est-à-dire de mesure de l’énergie cinétique ou chaleur.

s’il vous plait, limitez-vous à la biologie où vous avez l’air compétent! vous n’avez jamais pris en compte les remarques que je vous ai faites. La dimension d’une grandeur n’intervient que pour l’homogénéité des formules. Ce qui compte, c’est la relation entre une grandeur et la mesure que l’on fait. Le volume d’un volume a beau être de dimension L^3, il y a une relation linéaire entre le volume d’un cylindre (le tube d’un thermomètre) et sa longueur (la graduation sur le tube). Côté gaz, on ne mesure jamais des vitesses de molécules (ni des énergies cinétiques), mais des volumes, pressions, températures, dans la formule PV = nrT, il y a bien des relations linéaires entre ces grandeurs.

3959.  papijo | 14/02/2019 @ 21:02 Répondre à ce commentaire

L’ADEME raconte n’importe quoi, notamment dans son dernier rapport  » Trajectoires d’évolution du mix électrique 2020-2060 » mis en ligne mi-décembre 2018, et l’Académie des Sciences s’en est même offusquée en des termes certes non injurieux (un académicien ne peut tout de même pas s’abaisser à traiter un organisme officiel de « bande de tarés »), mais sans ambiguïté ! Les écolos ont du mal à avaler !

Sources: Avis de l’Académie, une réaction à la réaction académique par une journaliste écolo de l’Usine Nouvelle.

3960.  shayabe | 14/02/2019 @ 22:08 Répondre à ce commentaire

papijo (#3959), Il s’agit de l’Académie des Technologies et non l’Académie des Sciences. Mais cela ne change rien à la valeur de leur commentaire.

3961.  rpf | 14/02/2019 @ 23:50 Répondre à ce commentaire

TL (#3957),
Du même auteur on lit avec profit ceci.
Et surtout cela.

Enfin, et en mémoire d’un autre auteur qui a compté pour beaucoup d’entre nous: ici

3962.  Cdt Michel e.r. | 15/02/2019 @ 4:42 Répondre à ce commentaire

rpf (#3961),
Georges Geuskens est professeur émérite de la Facultés des Sciences de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), pour moi la meilleure de Belgique (ici, libre fait référence au libre-examen, alors qu’en général on oppose l’enseignement libre à l’enseignement officiel)

AMHA, le site Science, climat et énergie devrait être repris en colonne de gauche sur la page Accueil de Skyfall.
En particulier, leur partie Climat :

Notez que le triste sire R* (banni de Skyfall) y est très actif dans les commentaires.
« Les c… ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît »

3963.  volauvent | 15/02/2019 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3956), MichelLN35 (#3955),

D’après vous, quelle augmentation de température des océans entraîne un dégazage qui augmente la concentration de CO2 dans l’atmosphère de 120 ppm?

Et concernant la mesure des températures, s’il vous plaît, arrêter d’encombrer le site avec vos soi disant découvertes géniales, prouvant que le monde entier des ingénieurs et des scientifique est peuplé d’imbéciles.

3964.  rpf | 15/02/2019 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#3962),
István E. Markó (enseignant en Belgique Université Catholique de Louvain) a-t-il été aussi à l’ULB?
En tout cas, le site Science, climat et énergie lui a rendu hommage ici

Dans cet autre hommage , notez la réaction osée de R., démontrant ainsi la justesse de votre remarque.
R. , .oi des .ons, demeure aisément reconnaissable.

3965.  Bernnard | 15/02/2019 @ 10:34 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3963),
J’ai cherché sur le net la solubilité du CO2 dans l’eau de mer et les documents ne me sont pas accessibles.
On pourrait estimer cela à l’aide de ce graphe. Il manque des données importantes: la pression du gaz, éventuellement le pH de l’eau (important pour l’eau de mer) et la salinité (je n’ai pas accès au document): Voici la solubilité du CO2 dans l’eau salée (NaCl): http://oi65.tinypic.com/imuy40.jpg (au niveau de la surface de l’eau uniquement et il faut prendre en compte la pression partielle de CO2 et considerer le pH comme neutre)

3966.  amike | 15/02/2019 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3963), Bernnard (#3965), IL faudrait tenir compte de l’augmentation relative de la température, non pas « des océans », mais des masses froides dans les grands courants océaniques et qui mettent un temps considérable entre leur plongée au pôle et leur remontée (500 ans plus tard).
La valeur absolue de la température pour que l’eau à faible pression (en surface) dégaze, est-elle identique à celle pour une eau froide mais à haute pression, et qui en remontant se réchauffe et décompresse ?

3967.  volauvent | 15/02/2019 @ 13:34 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3965),

Justement on est pas à pression constante; l’augmentation de pression partielle a l’effet inverse de l’augmentation de température. Les analyses de glace montrent que 100 ppm sont atteints avec au moins 15 degrés d’échauffement.

amike (#3966),

Si votre eau froide remonte,elle refroidit la surface?

3968.  amike | 15/02/2019 @ 15:26 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3967),

Si votre eau froide remonte,elle refroidit la surface?

La source de CO2 est cette eau froide et compacte qui se réchauffe et s’épand en remontant vers la couche supérieure de l’océan.
Pensez à une bouteille d’eau gazeuse fraîche, qu’on échauffe et dont on libère le bouchon.
Il n’est pas nécessaire que l’eau soit chaude ; avec le passage de froid à tiède, l’eau ne peut plus aussi bien dissoudre le gaz.
Donc, cette eau tiède peut générer plus de CO2 qu’une eau de surface plus chaude… pas besoin de « réchauffer l’océan » !

3969.  papijo | 15/02/2019 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

Si vos élus vous annoncent qu’ils vont rendre votre ville « 100% énergies renouvelables », fuyez … avant de subir le sort des malheureux habitants de Georgetown au Texas !
Source: foxnews.com et traduction en français (article signalé par STT)

3970.  volauvent | 16/02/2019 @ 0:00 Répondre à ce commentaire

amike (#3968),

Comme cette remontée d’eau froide rafraîchit l’eau de surface, si je vous suis, le dégazage est concomitant à un refroidissement?

3971.  Bernnard | 16/02/2019 @ 9:15 Répondre à ce commentaire

amike (#3968),

La source de CO2 est cette eau froide et compacte qui se réchauffe

plus loin:

pas besoin de « réchauffer l’océan

J’ai du mal à comprendre !

3972.  volauvent | 16/02/2019 @ 11:04 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3971),

Ouf je ne suis pas le seul

3973.  papijo | 17/02/2019 @ 18:42 Répondre à ce commentaire

Voila qui fait désordre … le patron d’un groupe de presse allemand important (le 5ème plus gros) publie dans tous ses journaux un texte qui dit « L’Energiewende va dans le mur ! »
Source: Blog KP Krause (repris par Eike) et sa traduction . Quelques « améliorations » suggérées:
– Die Energiewende-Politik fährt gegen die Wand: La politique de l’Energiewende va dans le mur (et non: « … est anti-mur »)
– Ippen ist nicht irgendwer: Ippen n’est pas n’importe qui (et non:  » Ippen n’est pas quelqu’un »)
– Weg mit dieser Politik: Sortons de cette politique (et non: « Loin de cette politique »)
– Ohne Kohle kein Stahl: Sans charbon, pas d’acier, … (et non « Pas de chou, pas d’acier, … »)
– etc., etc …
NB: L’article original est accessible par exemple ici sur ovbonline.de (il faut s’enregistrer (gratuitement)

3974.  Murps | 17/02/2019 @ 19:44 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3965), concernant cette application de la loi de Henry, il se trouve que… on ne peut pas appliquer la loi de Henry !
Il ne me parait en effet pas raisonnable – ou pertinent – d’appliquer cette loi ailleurs que sur une paillasse de laboratoire.
L’appliquer à la planète toute entière revient à « moyenner » l’ensemble du volume d’eau qui la recouvre (70 % de la surface avec 4000 m de profondeur en « moyenne » mais avec des zones côtières peu profondes et des fosses très profondes, des courants qui brassent), « moyenner » la température (on se fiche de savoir si on est en surface, en profondeur, aux tropiques ou aux pôles…), « moyenner » la quantité de gaz dissous, « moyenner » la température de l’air de surface, « moyenner » le transfert de chaleur entre l’atmosphère, pour arriver à…. « Moyenner » le dégazage dont l’effet doit être observé en « moyenne ».

Imaginez la qualité des mesures et des traitement statistiques qui suivent ces « moyennes ».

Je ne dis pas « qu’on arrive pas », on peut toujours estimer des chiffres. Je me pose simplement la question de savoir quelle valeur scientifique – descriptive et prédictive – pouvez vous leur donner ?

Et toute la climatologie est malade de ce genre d’élucubrations.

3975.  volauvent | 18/02/2019 @ 9:55 Répondre à ce commentaire

Murps (#3974),

Dans l’absolu vous avez raison, d’autant qu’il y a des effets tampon, comme des réactions chimiques et biologiques dont il faudrait tenir compte.
Mais ce que vous dites vaut aussi pour la température. Un climat « global » ne permet absolument pas de bâtir des scenarii utiles d’anticipation, vu que les conséquences différent à l’échelon régional, et que pour nos fragiles existences, c’et le régional qui importe.

Néanmoins, si on accepte de raisonner « en moyenne » (j’admets que c’est osé) la loi de Henry nous dit que la solubilité du CO2 est proportionnelle à la « constante  » de Henry qui varie peu en fonction de la température, alors qu’elle est directement proportionnelle à la pression partielle dans l’atmosphère. Et on a 1 degré de réchauffement, et 120 ppm d’augmentation de pression.

Le principal argument reste que on balance 4 ppm par an, qu’on en retrouve 2ppm dans l’atmosphère. L’écosphère se comporte donc comme un puits global.

Admettre le contraire signifierait que nos 4 ppm sont absorbés par la biosphère, et qu’en même temps 2 ppm sont émis par les océans. Et que si on arrêtait d’émettre nos 4 ppm, la biosphère refuserait d’absorber les 2 ppm des océans. C’est quand même un raisonnement tordu.

3976.  jdrien | 18/02/2019 @ 10:09 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3975), si on arrêtait totalement nos émissions, un raisonnement simpliste (ou idiot) indique qu’on devrait avoir une chute de 2ppm/an. Or le taux est sensé être stable avant la période industrielle, donc cette chute ne devait donc pas exister; Que doit t’on en conclure?

3977.  the fritz | 18/02/2019 @ 10:29 Répondre à ce commentaire

jdrien (#3976),
La nature se remettra au régime et les obèses perdront 2kg par semaine

3978.  the fritz | 18/02/2019 @ 12:02 Répondre à ce commentaire

Je voudrais que ceux qui réclament que c’est le dégazage de l’océan qui est responsable de l’augmentation du CO2 atmosphérique m’expliquent comment celui-ci peut en même temps s’acidifier, ou plutôt perdre de sa basicité; mais je devine déjà leurs réponses
J’aimerai de même que ceux qui admettent que la Pco2 atmosphère a augmenté , m’expliquent comment celle des océans peut diminuer ; et si elle ne diminue pas , ces océans s’acidifient
Et pourtant au Crétacé on admet quelques milliers de ppm de CO2 dans l’atmosphère et les récifs prospéraient à la surface de la Terre
Tout cela pour dire que l’océan n’est pas une bouteille d’eau minérale gazeuse , qu’il y a un océan de surface ,un océan moyen et un océan de fond, une CCD et un contenu ionique et organique complètement différent et qu’il faut comparer un peu cela avec l’évolution des sols , mais c’est vrai, les constantes de temps ne sont oas las mêmes

3979.  volauvent | 18/02/2019 @ 12:36 Répondre à ce commentaire

jdrien (#3976),

Pour être sûr que vous avez compris l’humour de Fritz:

si on arrête d’émettre, le système retournera à un état d’équilibre. La pression de CO2 diminuera d’abord assez rapidement, puis ira lentement vers un équilibre asymptotique. Il y a beaucoup d’incertitudes sur la forme de la décroissance et la nouvelle valeur d’équilibre. Il y a des sites entiers consacrés à cela.

3980.  jdrien | 18/02/2019 @ 12:50 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3979), je n’ai pas de problème avec l’humour de Fritz, au contraire

3981.  MichelLN35 | 18/02/2019 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

TL (#3957),

Merci de votre signalisation de Monsieur Geuskens, je vais discuter avec lui et lui soumettre mes réflexions sur température et thermométrie. Je pense que Pierre Beslu que vous m’avez fait connaître et avec lequel j’ai beaucoup échangé, serait aussi intéressé par les idées du Professeur Geuskens.

3982.  TL | 18/02/2019 @ 19:42 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3981)
C’est un régal de consulter les articles de ce site. Je retrouve avec émotion l’esprit de PU et la volonté de rendre accessible des données scientifiques à des non initiés.
Je suis fan et remerciez les auteurs pour la qualité de ce site.

3983.  volauvent | 18/02/2019 @ 22:14 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3981), TL (#3982),

Encore un tueur de dragons.

3984.  TL | 18/02/2019 @ 23:29 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3983)
oui, oui, c’est ce genre de réaction et commentaire qui fait que skyfall sombre peu à peu me semble t’il.

3985.  jdrien | 19/02/2019 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

TL (#3984), c’est plutôt l’inverse avec ce genre d’article

3986.  Célestin | 19/02/2019 @ 9:12 Répondre à ce commentaire

TL (#3984), TL (#3984), D’accord avec vous : un tel commentaire, mâtiné d’une once de mépris, n’explique en rien en quoi le professeur Geuskens se tromperait. Dire : « Ah mais on a déjà réfuté cela mille fois, faut suivre, suffit de chercher dans les fils d’il y a dix ans » ne parlera qu’aux anciens de Skyfall (que la Grande Faucheuse élimine peu à peu quand ce n’est pas la censure comme pour Minitax). Aux anciens, et encore, c’est beaucoup dire, car le professeur Geuskens réfute des arguments qui figuraient dans ces fils ! Alors, oui, avec un tel commentaire, il ne faut certainement plus penser à attirer par ici de jeunes chercheurs. Et Skyfall sombre peu à peu dans l’insignifiance. A la plus grande joie des Roberts et de ses acolytes de l’Eglise chauffagiste.

3987.  volauvent | 19/02/2019 @ 10:29 Répondre à ce commentaire

Célestin (#3986),

Le pr Geuskens réfute l’effet de serre sans s’occuper de la théorie de l’effet de serre. Il part du principe que la « thermalisation » excède la « fluorescence » dans les basses couches de l’atmosphère. Et que donc il n’y a pas d’effet de serre. Mais à la limite, peu importe. Contrairement à ce qu’il dit, la théorie n’a rien à voir avec les basses couches de l’atmosphère (ou d’ailleurs tout le monde s’accorde à dire que c’est la convection qui est prépondérante dans les transferts de chaleur)
C’est le fait que à partir d’une certaine altitude, là ou la densité est faible, c’est le rayonnement qui est le facteur principal d’échange d’énergie. Si elle contient des gaz capables de rayonner dans l’infrarouge, l’atmosphère peut donc se refroidir par rayonnement. Une partie du rayonnement du système terre plus atmosphère ne se fait plus en surface, mais en altitude à une température inférieure. Cela crée un déficit de refroidissement, car qu’une partie du rayonnement se fait à une température plus basse signifie une puissance rayonnée plus basse. L’ensemble terre plus atmosphère se réchauffe pour retrouver un équilibre.

Il semble que le cher professeur n’ait même pas étudié son sujet pour le réfuter.

D’autre part, il fait, comme beaucoup du « club » des tueurs de dragon, référence à un autre professer (Maurin,) pour sous entendre que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère n’est pas d’origine humaine. Si on va sur l’article en question, on voit que F Engelbeen, avec sa patience infinie, réfute une fois encore cette élucubration.

Nous n’avons pas besoin d’inventer des dragons pour montrer que cette affaire climatique est politique, et détourne la science pour faire du catastrophisme. Il suffit souvent de reprendre ce que dit le GIEC lui même (dans les parties scientifiques, pas dans les résumés politiques) pour le montrer.

3988.  joletaxi | 19/02/2019 @ 12:31 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3987),

on a déjà abordé ce sujet
mais l’atmosphère est un milieu dynamique
quand on consulte les graphiques de profils thermiques avec et sans GES, bizarrement la hauteur de la troposphère reste constante
or , celle-ci peut varier du simple au double, ce qui rend inutilisable les graphiques toujours mis en exergue pour justifier la théorie
de plus, les observations in situ, ne montrent pas ce phénomène
pendant que l’on discute, la mouvance verte elle ne s’embarrasse pas de ce genre de problèmatiques

https://www.lalibre.be/debats/opinions/mes-eleves-etaient-climato-ignorants-5c69983cd8ad5878f0c34c6f

3989.  papijo | 19/02/2019 @ 13:33 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3987),
D’accord avec votre analyse

3990.  volauvent | 19/02/2019 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#3988),

Les observations ne concordent pas avec les résultats des modèles, ça c’est clair. C’est tout simplement qu’on n’a pas tout compris, que certaines données d’entrée sont connues très approximativement, que le système climatique est de nature chaotique…
Cela ne veut pas dire que la théorie de l’effet de serre est idiote.

3991.  JC | 19/02/2019 @ 17:45 Répondre à ce commentaire

Lu précédemment :  »
Volauvent : « Admettre le contraire signifierait que nos 4 ppm sont absorbés par la biosphère, et qu’en même temps 2 ppm sont émis par les océans. Et que si on arrêtait d’émettre nos 4 ppm, la biosphère refuserait d’absorber les 2 ppm des océans. C’est quand même un raisonnement tordu » » » » » ».
jdrien : « si on arrêtait totalement nos émissions, un raisonnement simpliste (ou idiot) indique qu’on devrait avoir une chute de 2ppm/an. Or le taux est sensé être stable avant la période industrielle, donc cette chute ne devait donc pas exister; Que doit t’on en conclure? »

Je vous rappelle que l’augmentation dans l’atmosphère du taux de CO2 a lieu depuis 20 000 ans d’après les données de Vostoc avec parfois des vitesses d’augmentation assez élevées :
https://climatosceptique.wordpress.com/2018/11/25/les-decodeurs-qui-deconnent/

3992.  jdrien | 19/02/2019 @ 18:44 Répondre à ce commentaire

JC (#3991), d’abord j’ai dit : « le taux est sensé être stable », ce n’est donc pas une affirmation de ma part
d’autre part, sur le document en lien, sur la première figure, on voit que le taux reste relativement stable dans une fourchette ente 270 et 285 ppm depuis au moins 2000 ans alors qu’il est vers 400 ppm aujourd’hui.

3993.  joletaxi | 19/02/2019 @ 20:10 Répondre à ce commentaire

volauvent (#3990),
et donc à partir d’une théorie qui n’est pas plus idiote qu’une autre, on va tous aller à vélo.normal

3994.  joletaxi | 19/02/2019 @ 20:13 Répondre à ce commentaire

jdrien (#3992),
j’ai bien du mal à comprendre comment ce taux a pu rester stable, alors qu’il n’est plus contestable que les t° ont varié de façon « dramatique » durant cette période.
Soit, un mécanisme nous échappe, soit ces mesures sont douteuses?

3995.  JC | 19/02/2019 @ 21:08 Répondre à ce commentaire

J’imagine qu’en plus en ce qui concerne les données de Vostoc, on n’a pas des données sur des années très rapprochées comme c’est le cas actuellement.

Connaissez-vous les explications données pour expliquer les petits optimum de bronze, petit optimum romain et petit optimum médieval ?

Dans le dernier Pour la Science un article sur le Magdalénien avec un réchauffement à 17°-19°C (T° globale) entre 13500 et 14500 a.

3996.  Sgag | 19/02/2019 @ 22:34 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#3962),
« Les c… ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît »

C’est de ce genre de chose dont vous parlez ?
http://www.science-climat-ener.....fig-4c.jpg

3997.  Cdt Michel e.r. | 20/02/2019 @ 0:32 Répondre à ce commentaire

Sgag (#3996),
Non, c’est à propos du « robert » que j’écrivais ça.
Je ne connaissais pas votre graphe, mais il m’a tout de suite fait penser à celui qui figure comme entête sur Greenie Watch , avec en légende :

The CRU graph. Note that it is calibrated in tenths of a degree Celsius and that even that tiny amount of warming started long before the late 20th century. The horizontal line is totally arbitrary, just a visual trick. The whole graph would be a horizontal line if it were calibrated in whole degrees — thus showing ZERO warming

Ce qui donne en français :

Le graphique du CRU. Notez qu’il est calibré en dixièmes de degré Celsius et que même cette infime quantité de réchauffement a commencé bien avant la fin du XXe siècle. La ligne horizontale est totalement arbitraire, juste un truc visuel. Le graphique entier serait une ligne horizontale s’il était calibré en degrés entiers — montrant ainsi un réchauffement NUL.

Notez que l’auteur a ajouté récemment ce graphique en °F :
https://i.imgur.com/0cwf5nc.png

3998.  douar | 20/02/2019 @ 8:34 Répondre à ce commentaire

Un rapport de France Stratégie qui vient dêtre remis au gouvernement préconise d’augmenter la taxe carbone à 250 € en 2030 contre 100 € initialement prévu et viser entre 600 et 900 € en 2050. (source, Les Echos d’aujourd’hui).

Avec cette politique « volontariste », c’est sûr que la France va éclater ses concurrents…

Ils ont un réel sens du timing ces experts…

3999.  amike | 20/02/2019 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#3997), Il faudrait rajouter 2 autres informations : les variations maximales journalière (20°C) et saisonnières (50°C), pour montrer comme quoi le réchauffement est « sensible » (comme dirait un blogueur météo …) !

4000.  papijo | 20/02/2019 @ 13:52 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#3997),
Le graphe est certainement « éloquent », mais l’argumentation reste « fragile » et peut facilement être démolie par un opposant réactif.
Exemple: « A 37°C, je pète la forme. A 39°C, je suis cloué au lit ! »
Sur le même graphe en Kelvin ou Fahrenheit, la différence de 2°C ne se voit pas, et pourtant l’écart de température est « sensible » !