Création de l’Association des climato-réalistes


[logoccr]

Le premier septembre 2015 était lancé le Collectif des climato-réalistes, grand mouvement francophone dédié à une approche critique de la question du climat. En seulement quelques mois, ce collectif a rassemblé plusieurs centaines de personnes et des associations et groupes d’origines diverses. La pétition du Collectif contre l’éviction par France Télévisions du journaliste Philippe Verdier a obtenu vingt mille signatures venues du monde entier, ainsi qu’une couverture médiatique internationale. La « contre-COP21 » du 8 décembre à Paris a constitué un rassemblement inédit de figures reconnues du climato-réalisme francophone. Enfin, le bulletin hebdomadaire d’information des climato-réalistes en est déjà à son 28e numéro.

Ainsi donc, l’existence des climato-réalistes comme un mouvement crédible et cohérent est à présent un fait. Pour assurer la pérennité de l’initiative, renforcer ses possibilités d’action et mener à bien les projets qui en assureront le rayonnement, il est aujourd’hui créé l’Association des climato-réalistes, qui a vocation à constituer le plus vaste rassemblement des forces climato-réalistes francophones.

Jacques Duran, physicien et ancien directeur de recherches au CNRS, célèbre auteur du site Pensée Unique, en est le président d’honneur.

Vincent Courtillot, géophysicien et membre de l’Académie des sciences, intègre le comité scientifique.

Christian Gérondeau, président fondateur de l’Association Française des Climato-optimistes, devient membre du bureau ainsi que du comité scientifique, fusionnant ainsi les deux associations.

La constitution en association permettra le déploiement de forces nouvelles, en offrant la possibilité de lever et d’engager des fonds pour la promotion du climato-réalisme. L’organisation d’une « contre-COP22 » à l’automne et le lancement d’un magazine sont deux des projets sur lesquels l’association travaillera les prochains mois.

Composition du bureau provisoire :

Président d’honneur : Jacques Duran
Président : Benoît Rittaud
Premier vice président, chargé des relations internationales : Pierre Bouteille
Deuxième vice président : Éric Lauriac
Trésorier : Pierre Grandperrin
Secrétaire, chargée de communication : Marie-France Suivre
Christian Buson
Christian Gérondeau
Pascal Rémy

Composition du comité scientifique :

Vincent Courtillot (géophysicien, Institut de Physique du Globe de Paris et Académie des sciences)
Reynald Du Berger (géophysicien, université du Québec à Chicoutimi)
Jacques Duran (physicien, directeur de recherches au CNRS (e.r.))
Christian Gérondeau (ingénieur polytechnicien)
François Gervais (physicien, université François Rabelais, Tours)
István Markó (chimiste, université catholique de Louvain)
Rémy Prud’homme (économiste, université Paris-est Créteil (émérite))
Benoît Rittaud (mathématicien, université Paris-13)

Rejoignez-nous dès à présent, et faites circuler l’information à vos contacts et sur les réseaux sociaux ! C’est en étant nombreux que nous pourrons peser. Faites-nous part de vos idées, de vos attentes, de vos propositions en nous écrivant à collectifdesclimatorealistes@gmail.com, sur notre page Facebook ou encore sur la page dédiée sur le site Skyfall.

Votre cotisation (adhésion simple : 30 € ; adhésion couple : 50 €) peut nous être envoyée

  • par chèque (Association des climato-réalistes, 35 avenue de Breteuil, 75 007 Paris) ;

  • par virement aux « climato-réalistes » (Swift code : SOGEFRPP ; IBAN : FR76 3000 3031 9000 0507 6110 024). ***Nouvelle MàJ : c’est bon, fausse alerte.*****

Peuvent adhérer aussi bien les personnes physiques que morales.

Bulletins d’adhésion : individuel (format pdf)individuel (format doc)couple (format pdf)couple (format docx).

Télécharger les statuts de l’association : format pdf, format odt (office).


110 réponses à “Création de l’Association des climato-réalistes”

  1. Un site à consulter régulièrement
    http://euanmearns.com/green-my…..ectricity/

    The notion that renewable electricity is cheap is one of a number of Green Myths that have been woven into a gigantic Green lie that is undermining our society, our welfare, our institutions and the way that we think about and rationalise problems. Exposing this Green lie is part of the core raison d’être of Energy Matters. Green mythology is a theme that I will return to in the months ahead. Below is a very brief summary of some prominent Green energy myths. If readers want to add to the list, feel free to do so in the comments.

  2. testut (#52),
    Un autre site (australien) relatif à l’éolien: StopTheseThings », pas forcément très « équilibré » (leur devise: « We’re not here to debate the wind industry, we’re here TO DESTROY IT !« ), mais avec des articles assez techniques et très bien documentés.

    Un exemple: un article sur le chaos provoqué par les fluctuations de l’énergie éolienne sur le réseau rail d’Adelaïde où la capacité des éoliennes atteint 40% de la capacité du réseau: Lien

  3. papijo (#54), en quoi ça ne serait pas « équilibré » ? Si l’éolien est à jeter, on jette !
    Un article contre la lapidation des femmes adultères devrait être « équilibré » ??
    😉

  4. Je serais partisan d’ouvrir un fil « éoliennes » si ce n’est déjà fait.
    Par les temps qui courent, et sans doute poussés par l’ADEME et en vue de la « transition énergétique », on observe que de nombreuses communes rurales sont démarchées par des gens encravatés qui proposent monts et merveilles aux conseils municipaux. Il serait bon d’en discuter plus avant sur Skyfall.

  5. Bob (#57),

    Il existe déjà, je l’exhume :

    http://www.skyfall.fr/2014/03/…..du-climat/

    On pourrait coller des liens dans l’article vers des sites intéressants comme celui cité par Papijo, préciser l’objet du fil de discussion.et mettre des documents à télécharger comme pour le fil de discussion sur l’effet de serre.
    Je collerai plus tard l’article dans le menu pour qu’il ne retombe pas aux oubliettes à nouveau.

  6. Celui du 8 mai relatif au plantage du réseau électrique australien à cause des ségoliennes.

  7. Murps (#58),
    Une traduction ??
    Pas le temps ces jours-ci …
    Une traduction Google (mais je pense que pour ceux qui connaissent un peu l’anglais, l’original est bien préférable): Cliquer ici.

  8. Eoliennes encore:
    Le gouvernement danois (le Danemark a l’électricité la plus « ENR »: 40% d’éolien, et logiquement la plus chère d’Europe) a décidé de renoncer à la construction de 5 fermes éoliennes offshore, en raison du montant de la facture (Lien Reuters).

    Cette décision permettra une économie d’environ 10 milliards d’euros, soit 1800 euros par habitant

  9. Manivelle (#65),
    Moi ce qui m’inquiète c’est la tonalité résolument « pouvoir mondialiste » de ce genre de discours.
    En réalité, le RCA et ses mutiples avatar sont le marche-pieds de l’ONU pour un gouvernement mondial. Rien d’autre.
    ça commencera (ça a commencé) par l’environnement.

  10. Bob (#66)

    Rien de mieux qu’une utopie pour mobiliser et susciter l’adhésion d’une majorité de rêveurs naïfs « citoyens du monde ».

    Utopie d’un monde vert de 9+ M d’humains qui fonctionnerait pour l’essentiel sans fossiles ni nucléaire avant la fin du siècle.

  11. Bob (#66),
    Bob,
    comme dit Manivelle, comment la mondialisation peut-elle marcher sans fossile et sans nucléaire ?

  12. testut (#68),
    Les USA viennent juste de mettre en route une nouvelle centrale nucléaire. Le première construite depuis longtemps.
    Entre les discours pour les journaux et la réalité, il y a une grande marge.

  13. Bob (#69),

    Les USA viennent juste de mettre en route une nouvelle centrale nucléaire

    Ben faut garder les pieds sur terre

    Les découvertes de pétrole n’ont jamais été aussi faibles depuis… 1952

    http://www.lesechos.fr/industr…..001457.php
    Faut avoir une grande confiance dans le non conventionnel , quand on sait qu’il représente , allez , 10% de la production mondiale

  14. Lorsque l’ACR aura un site comme celui-ci http://www.acclimaterra.fr/ on pourra enfin faire entendre notre voix…

    Mais « ils » ont quelques arguments percutants :

    – des financements (significatifs) de la Région,
    – un « prix Nobel » à la barre (J Jouzel)

    Donc y’a pu ka…

    L’affaire va assez loin, car il se met en place en ce moment une cellule chargé d’étudier les conséquences du changement climatique sur la biodiversité. J’ai été invité (professionnellement) à une réunion la semaine prochaine, que j’ai dû décliner, ne me sentant pas capable de respecter mon devoir professionnel qui m’oblige à « suivre la pensée unique »…. et ayant d’autres contraintes.
    J’ai toutefois répondu en « off » à la chargé de mission, qu’avant de mesurer les impacts d’un supposé changement, il faudrait d’abord mettre en place un suivi permettant d’observer (pendant 30 ans au moins) le comportement des espèces que l’on suit (en l’occurrence, plantes et papillons). J’ai également eu le directeur d’un des partenaires, que je connais bien, et avec qui j’ai pu m’entretenir pour caler les choses : OK pour faire une étude, mais pas pour démonter l’existence d’un phénomène que l’on connaît mal, en s’appuyant sur des espèces dont on n’a pas d’élément pour définir leur évolution…
    Je cite souvent l’exemple qui me concerne directement : j’ai eu la chance de découvrir des populations d’espèces rares, que je suis depuis 2011 … On ne les avait donc pas vues auparavant … Donc, je pourrais fort bien lier ces découvertes à un « changement climatique » … mais je ne suis pas prix Nobel, moi… (plus sérieusement, vous payez combien à l’ACR pour que je me taise ?)

  15. testut (#73),
    Les quote ont mal fonctionné ; je recommence

    plus sérieusement, vous payez combien à l’ACR pour que je me taise ?)

    Moi pas économiste! Moi pas comprendre

  16. Chers climato-scpetiques,
    un tel aveuglement n’est pas seulement infondé sur toute vérité scientifique, il est surtout criminel pour toute l’humanité.
    Il suffit de regarder la courbe des températures depuis les années 60.
    Pourquoi ne pas faire une association pour de vraies causes ?
    Amicalement,

  17. Yvelines (#77),
    Vous parlez des années 60 de quel siècle ? Faut pas vous arrêter au dernier , sinon vous allez emboiter le pas à Mikael le joufflu

  18. Yvelines (#77), Une cause n’est pas scientifique ; une courbe de températures ne traduit pas une hypothèse ; une vérité scientifique ne peut être fondée que parce que le scepticisme a permis de vérifier les hypothèses ; notre association ne défend pas des causes ou des idéologies, mais cherche à connaitre la réalité ; la certitude est une arnaque (cf Pyrrhon d’Elis)

  19. Yvelines (#77),
    Je cite mon prédécesseur:

    la certitude est une arnaque (cf Pyrrhon d’Elis)

    non seulement une arnaque mais criminelle …! comme vous le précisez, mais en inversant le sens…

  20. Yvelines (#77),
    Bonjour,

    Il importe peu que la température stagne depuis quelques années ou montent un peu, c’est selon le référentiel de température retenu. On peut alors clamer qu’on bat des records de température.
    Oui mais voilà le climatoscepticisme ne consiste pas à affirmer que la température ne monte pas.
    En fait nous avons un jeu facile, nous demandons où est la preuve qu’il y a un réchauffement majoritairement dû aux activités humaines.

    Au début une des raisons invoquée par le GIEC était que la température de la fin du 20ème siècle était sans précédent dans l’histoire de l’humanité, la fameuse courbe en crosse de hockey. Aujourd’hui plus de 100 études contre 5 en face affirment qu’à l’époque médiévale il faisait au moins aussi chaud aujourd’hui.
    Cette même crosse et un Jouzel par exxempel affirme alors que la montée en température est sans précédent en 1 siècle. Affirmation mensongère, les températures sont reconstituées à partir des proxys (cernes d’arbre, …) dont la résolution temporelle est supérieure à un siècle. Aucune conclusion possible.
    Alors que reste-t-il ? Les modèles informatiques.
    Sauf que la science à un juge suprême : les faits !
    Hausse des températures ou hiatus, les modèles même dans leurs estimations les plus basses deviennent hors tolérance avec les observations et les mesures. Ils sont invalidés par les faits, restent encore un doute minime grâce à El Nino 2015/2016 mais il ne va pas tarder à être levé.
    Et ne me citez pas en joker la recrudescence de phénomènes climatiques extrêmes. Outre ue l’analyse statistique est fort complexe, le seul lien établi avec l’activité humaine l’est par le biais des modèles.
    La fin de partie approche.

    Il y a bien crime mais vous vous trompez de coupable.
    Le crime est de gaspiller l’argent et les ressources humaines alors qu’ils seraient si utile pour lutter contre les maladies, le manque d’eau potable, améliorer les conditions d’hygiène d’une partie de l’humanité qui a tant besoin de capitaux et d’énergie bon marché pour poursuivre son développement et sans sortir.
    Oui, comme les populations plus chanceuses dont nous faisons partie s’en sont sorties grâce au progrès de la science, des technologies et aux échanges, développement qui ne doit rien à des bureaucrates planqués à l’ONU, ni aux ONG, ni à une idéologie mortifère colorée en vert.

  21. Christial (#81), Excellente conclusion, mais je crois que les réchauffistes s’imaginent avoir la même ambition. Ainsi, ils imaginent que les EnR protegent nos ressources et aideront aux développements au prix de « quelques petits » changements d’habitudes. Ils étaient dans l’illusion, ils sont dans l’etape de la conviction (brutale).

  22. Yvelines (#77), la lutte contre le réchauffement n’est pas une affaire de science, mais une lutte contre le méchant capitalisme. C’est Christiana Figueres secrétaire générale de l’ONU sur les questions climatiques qui vient de l’affirmer.

  23. Christial (#81),

    restent encore un doute minime grâce à El Nino 2015/2016

    Un doute ? Tous ont affirmé que les T° n’arrêtent pas de monter, que le hiatus n’existe pas… et de nous annoncer que l’on vient ,18 ans plus tard, de peut-être battre le record de 1998 !!!!
    Et de 0,04°, what a joke !

  24. Christial (#81),
    Très belle envolée avec laquelle je suis bien sûr d’accord, sauf quand vous dites :
    « Cette même crosse et un Jouzel par exemple affirme alors que la montée en température est sans précédent en 1 siècle. Affirmation mensongère, les températures sont reconstituées à partir des proxys (cernes d’arbre, …) dont la résolution temporelle est supérieure à un siècle. Aucune conclusion possible. »

    La résolution temporelle des cernes est l’année, par contre celle des carottes glaciaires est effectivement de l’ordre, au mieux, d’un peu moins du siècle mais le plus souvent, beaucoup plus.

  25. MichelLN35 (#86),

    La résolution temporelle des cernes est l’année,

    Temporelle, je ne dis pas. Mais « représentativité » j’ai plus que des doutes.
    Extrapoler la température moyenne au 1/10 de degré près à partir de ces cernes me parait de l’escroquerie. Et étendre le résultat ensuite au reste de a planète est carrément du délire…
    Mais bon la climatologie, ça ose tout, c’est même à ça qu’on la reconnait.

  26. Murps (#88),

    L’escroquerie n’est pas l’extrapolation à partir des cernes mais la notion de température moyenne, que ce soit à partir d’instrument ou de proxies. Toutes les réflexions partent de cette notion que tout le monde utilise malgré des précautions oratoires que l’on s’empresse d’oublier dès la phrase ou le paragraphe qui suit sur grandeur intensive et grandeur extensive. Boltzmann s’est suicidé au moins en partie parce que ses contemporains ne le comprenaient pas. Et aujourd’hui il n’est toujours pas compris, par exemple parce que la moyenne des températures est calculée en utilisant sa formule de l’entropie qui établit une relation linéaire de proportionnalité entre l’énergie et la température d’un système à l’équilibre thermodynamique.

    Mais l’atmosphère d’un lieu de mesure d’une température météorologique n’est jamais à l’équilibre, donc cette proportionnalité n’est pas pertinente. Il n’y a donc pas de température moyenne, il n’y a que des moyennes de températures. Mais plus de 100 ans après la mort de Boltzmann j’aurais pensé que les physiciens se seraient penché sur le pourquoi du caractère intensif de la grandeur température. Après m’être fait copieusement moqué par certains, je viens de trouver une piste, peut-être utile.

    Je suis parti de la variation du volume de dilatation du mercure dans les thermomètres qui servent à étalonner les thermomètres électriques. Comme JDrien me l’a dit plusieurs fois, le volume est une grandeur extensive, il est pertinent de calculer des volumes moyens. Mais la grandeur mesurée dans un thermomètre n’est pas le volume de dilatation (extensif) mais la variation du volume spécifique du mercure (intensif). Chaque degré est une variation de la proportion de dilatation, ce n’est ni divisible, ni additionnable.

    Cela pourrait être peu important comme erreur mais il faut tout de même le tester. Je l’ai fait. L’erreur est énorme toujours en surévaluation de la température, de par et d’autre du milieu de la zone d’étalonnage. L’évolution des moyennes de températures mesurées peut être l’inverse de celle de proxies intégratrices comme la croissance des arbres (épaisseur des cernes, TRW) ou leur développement (dates de floraison, débourrement …) ou leur archivage des températures dans la proportion de bois d’hiver/bois de printemps, MXD, ou le taux de 13C dans ces mêmes bois, (cf Kitagawa 1993 et 95, et Grudd 2008).

    Je voudrais à nouveau signaler que ces travaux ont été remis en lumière, il y a déjà plusieurs années, par des membres éminents de notre association qui sont intervenus lors de la contre-COP22, Vincent Courtillot et Sebastian Lüning. Je ne suis ni matheux ni physicien mais seulement biologiste et écologue de formation, je suis venu à la climatologie par une protestation intime contre l’utilisation d’un phénomène de croissance (TRW) comme paléo-thermomètre, ce qui est incongru pour un physiologiste qui sait que toutes les plantes ont un optimum thermique de croissance qui commande leur répartition en altitude et altitude.

    the fritz le testut (#89),
    Je ne comprends pas votre astuce, peut-être suis obtus ?

  27. MichelLN35 (#90),

    Toutes les réflexions partent de cette notion que tout le monde utilise

    C’est pour beaucoup, malheureusement une notion qui n’est pas comprise et ne le sera pas durablement.
    Ce qui est  » comptable » et peut être moyenné et ce qui n’est pas  » comptable » comme un indice de niveau (la température, la pression, la vitesse, une différence de potentiel…) qui ne peut pas être moyenné.
    On utilise les mêmes statistiques qu’en comptabilité alors qu’on ne manipule pas des valeurs extensives.
    Beaucoup d’études de pseudo science profitent et abusent de cette méconnaissance.

  28. MichelLN35 (#90), the fritz évoquait Mickaël Mann le célèbre hockeyeur…
    😉

    Sinon, je suis intéressé par votre approche.
    Etant physicien et ingé de formation et aussi un peu bidouilleur en maths, pourriez vous un tantinet préciser la phrase

    Mais la grandeur mesurée dans un thermomètre n’est pas le volume de dilatation (extensif) mais la variation du volume spécifique du mercure (intensif).

    j’aimerais refaire tout le calcul et le cheminement en détail pour me l’approprier dés que je peux : ce dimanche je suis de cuisine familiale et je consulte skyfall entre deux coups de mixeur.
    lol

  29. Curieux (#86),

    on vient ,18 ans plus tard, de peut-être battre le record de 1998 !!!!
    Et de 0,04°

    Il y donc bien une hausse qui nous amènerait, en continuant à émettre autant de GT de carbone que pendant ces dernières années, à une hausse catastrophique de 0.2° en 2106 😉

  30. MichelLN35 (#90),

    Mais la grandeur mesurée dans un thermomètre n’est pas le volume de dilatation (extensif) mais la variation du volume spécifique du mercure (intensif). Chaque degré est une variation de la proportion de dilatation, ce n’est ni divisible, ni additionnable

    volume de dilatation : c’est quoi ? je présume que vous voulez dire le delta de volume dû à la dilatation. On mesure une variation de volume du mercure. on a V = V0(1+aT), donc la variation de volume est linéaire en T (dV = a.dT). Comme on mesure la variation de hauteur dans le capillaire, le volume d’un cylindre étant S*h, on dV =S.dh, on a bien dh linéaire en T (la variation du coefficient de dilatation du mercure est négligable).

    variation du volume spécifique du mercure : ??? certes, il varie mais ce n’est pas lui qu’on mesure

    Chaque degré est une variation de la proportion de dilatation
    vous dites de façon alambiquée ce que je dis au dessus, mais ensuite vous ajoutez
    ce n’est ni divisible, ni additionnable
    je ne vois pas pourquoi

  31. Yvelines (#77), J’ai posté un commentaire sur l’aveuglement qui pourrait vous ouvrir les yeux sur le « fil info de sceptiques » (1885).

  32. jdrien (#94), c’était ce que je ne comprenais pas. Je ne comprend toujours pas, mais je dois retourner à mes casseroles et à mes copies à corriger…

  33. Bernnard (#91),

    Je pense que votre vision est juste, c’est vous qui m’avez fait le plus progresser en me faisant approfondir la constante de Boltzmann. Mais sur wikipedia il est bien précisé que cette constante concerne les calculs d’entropie dans un système en équilibre c’est-à-dire avec un échange non significatif statistiquement d’énergie thermique entre différentes zones. Pour déterminer la température quotidienne, il faut faire une moyenne de températures très différentes ((max+min)/2), il ne s’agit en aucune façon d’un même système qui pourrait utiliser la constante de Boltzmann.

    Murps (#92),
    jdrien (#94),

    Dans un thermomètre à mercure, il y a une masse donnée fixe de mercure. Il y a deux façons de faire varier le volume de cette masse, soit ajouter ou retrancher des mm^3 mais la masse varie en gardant sa densité et donc son volume spécifique ; soit augmenter ou diminuer la densité en y ajoutant ou retranchant de l’énergie cinétique de façon à ce que les molécules soient maintenues plus ou moins éloignées les unes des autres.

    C’est ce que mesure le thermomètre, la variation du volume spécifique à p constante sous l’effet de l’énergie cinétique échangée. Prenons un exemple simple, soit un thermomètre de volume Vo à 0°C = 1000 mm^3 et de volume Vioo à 100°C=1100mm^3 et de section 1mm^2 et hauteur 110mm à 110°C (100mm à 100°C). La variation de 1°C = 1mm^3 entre 0 et 1°C correspondra à une variation de volume spécifique de 1/1000 mm^3 . Mais, 1°C=1mm^3 entre 100 et 101°C correspondra à une variation de volume spécifique de 1/1100 mm^3. J’ai fait un calcul semblable en utilisant le coefficient alpha.

    1/1000 est plus grand que 1/1100, si vous les rendez égaux en quantité d’énergie représentée, vous surestimez la température la plus élevée. Si vous pouvez me démontrer que ce n’est pas exact, faites-le mais avec des arguments logiques et si possible sans utiliser de différentielles. J’ai tourné le problème dans tous les sens et je suis arrivé à la conclusion qu’il fallait passer par les racines pour avoir le droit de faire des moyennes car la température n’est pas une moyenne quadratique mais une moyenne de carrés (M*v^2).

    Vous trouverez différentes voies d’approche dans les 4 derniers documents de ce dropcanvas : https://dropcanvas.com/00rhf . La progression de ma compréhension a été lente (plusieurs mois), j’ai peut-être laissé des témoins involontaires de ma démarche, n’hésitez pas à me signaler les fautes d’expression ou de raisonnement.

    Merci de votre attention.

  34. MichelLN35 (#98),

    C’est ce que mesure le thermomètre, la variation du volume spécifique à p constante sous l’effet de l’énergie cinétique échangée

    NON, ce que mesure le thermomètre, c’est simplement la variation de volume sous l’effet de la température, variation qui est proportionnelle à la température: V = V0(1+aT)
    Le volume spécifique ( ou volume massique, en m3/kg) est simplement le volume divisée par la masse, il varie donc dans les mêmes proportions que le volume.
    votre erreur vient de ce que vous calculez un variation relative
    à 0 °C, on un volume de 1000
    a 1 °C on a un volume de 1001
    soit une variation de volume de 1
    à 100 °C on a un volume de 1100
    à 101 °C on a un volume de 1101
    soit une variation de 1
    la variation est la même (mais pas la variation relative) et donc la même variation de hauteur de la colonne de mercure
    conformément à la loi V=V0(1+aT)
    à moins que vous ne la remettiez en cause (un Nobel en perspective?)

    par ailleurs c’est l’énergie qui varie linéairement avec la température et non la vitesse des particules. Quand l’énergie double, la vitesse est multipliée par racine de 2.

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