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À LA UNE : – Vers un nouveau minimum de Maunder – 10 à 15 milliards d’€ par an pour permettre à la France de rester sous la « barre » des 2°C, selon l’IFD |
CLIMAT
Vers un nouveau « minimum de Maunder » ?
Selon vencoreweather.com le soleil est apparu à deux reprises sans taches au cours du mois de juin 2016. C’est le signe que le prochain minimum solaire se rapproche (il est prévu en 2019 ou 2020). Le cycle solaire actuel (le 24e depuis 1755) est le plus faible depuis plus d’un siècle. La Royal Astronomical Society prévoit de son côté une réduction de l’activité solaire de 60% lors du 26ème cycle du soleil (2030-2040). Selon cette étude, les conditions d’un nouveau « minimum de Maunder » (1645-1715) seraient réunies. Judith Curry sur son blog cite les conclusions d’une publication de Jorge Sánchez-Sesma Mexican (Institute of Water Technology) :
Il y a suffisamment de preuves justifiant qu’une mise à jour complète des modèles climatiques actuels est nécessaire afin qu’ils prennent en en compte les récurrences naturelles dans les processus solaires .
Les récents records de froid des hivers en Amérique du Nord ne sont pas dus au changement climatique
Une nouvelle étude publiée dans Science contredit la thèse selon laquelle les hivers inhabituellement froids en Amérique du Nord étaient dus au réchauffement climatique via la baisse de la banquise arctique.
Le bilan masse de surface Groenland est positif
Selon les données du DMI (Danish Meteorological Institute) il neige plus qu’il ne fond au cours de l’année au Groenland. Le bilan masse de surface est donc positif même si le vêlage des Icebergs le Groenland provoque la perte d’environ 200 Gt de glace par an. Rapporté au volume total de glace la perte annuelle est de l’ordre de 0,007 %.
400 ppm
Le LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement) annonce qu’en mai 2016 l’observatoire de l’Île Amsterdam, au sud de l’Océan Indien, a enregistré pour la première fois une concentration atmosphérique de CO2 dépassant la barre symbolique des 400 ppm. « Températures et CO2 grimpent » s’extasie Sylvestre Huet le 16 juin dans le Blog Sciences2 du Monde, nullement impressionné par le fait que la communauté scientifique s’accorde dans son ensemble sur le fait que c’est la hausse des températures précède celle du CO2.
Les allégation selon lesquelles le blanchiment des coraux cause la «mort» de la Grande barrière de corail sont déformées
Pour mettre fin aux allégations de certaines « manchettes » selon lesquelles la Grande Barrière de Corail serait en perdition, l’ AIMS (Australian Institute of marine Sciences) a rendu publiques les données de mortalité du corail : globalement les trois quarts du corail ont survécu au blanchiment, la mortalité étant concentrée dans le tiers nord du récif; les régions centrales et méridionales n’ont pas connu de mortalité importante.
Pourquoi le nombre Calamars, pieuvres et seiches ne cesse d’augmenter
The conversation a la réponse : parce qu’un épisode de chaleur lié au phénomène El Niño suivi d’une saison froide causée par La Niña, retarde leur maturation et leur permet ainsi de vivre une année supplémentaire : leur cycle de vie atteint alors les deux ans.
ACCORD DE PARIS
L’Inde nullement pressée de signer l’accord de Paris
L’Inde aimerait bien devenir le 49ème Etat du NSG (Groupe des fournisseurs de nucléaire). Selon Le Times Of India une négociation en ce sens a échoué vendredi 24 juin, la Chine s’y opposant farouchement. Un membre de la délégation indienne a fait la déclaration suivante : « une décision positive du NSG nous aurait permis d’avancer sur l’accord de Paris« .
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE RESPONSABLE DU BREXIT ?
Judith Curry indique qu’une proportion importante de la population britannique qui a voté le Brexit serait climato-sceptique. Le site dailycaller y voit la marque d’une répudiation des politiques climatiques imposée par Bruxelles au Royaume Uni. Consolons nous : selon le climatologue britannique Chris Huhne à court terme le Brexit limitera la croissance des émissions de gaz à effet de serre en raison de la récession économique que le Brexit ne manquera pas de provoquer.
LA FRANCE TOUJOURS PREMIERE DE LA CLASSE !
Paris championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique
Selon AFP, Paris s’est vu attribuer le titre de ville championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique. C’est le WWF, qui organise chaque année ce concours qui l’a annoncé. Anne Hidalgo a réagi dans un communiqué par ces paroles martiales :
Ce sont les citoyens qui sauveront le Climat (…) À ce titre, le combat environnemental est un combat social : un combat contre l’inculture qui détruit à la fois l’inné et l’acquis de l’humanité« .
Comprenne qui pourra le style un peu abscons de la Maire de Paris. Les bons élèves créent toujours des émules : Le Figaro annonce la création à Bruxelles de la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie rassemblant plus de 7100 villes appartenant à 119 pays.
Paris, une place majeure dans le domaine de la finance verte
Le Monde du 17 juin nous apprend qu’il manquerait en France entre 10 et 15 milliards d’euros d’investissements annuels pour mettre notre pays sur la trajectoire des 2 degrés (selon les travaux de l’Institute for Climate Economics, un centre de recherche créé par la Caisse des dépôts et l’AFD). Mais grâce aux «green bonds» souverains dont François Hollande a annoncé le lancement lors de la conférence environnementale les 25 et 26 avril 2016, ces investissements pourront être financés par des fonds publics.
BÊTISIER
Des Climato-cons aux Klimato-Konnards-Koupables (KKK)
Une tribune de notre-planete.info estime que le terme « climato-sceptique » est trop respectueux pour des gens dont les arguments sont intolérables. L’auteur propose d’appeler climato-cons les crédules (les naïfs qui croient que le climat de la terre a toujours varié) et Klimato-Konnards-Koupables (KKK) ceux qui (stipendiés par l’industrie pétrolière) trompent délibérément l’opinion et la presse et se rendent coupables de crimes contre l’humanité.
CONFÉRENCE
Journées « New Dawn of Truth » les 8 et 9 septembre
L’Independent Committee on Geoethics organise 2 journées « New Dawn of Truth » (La vérité se fait jour) Précédant la COP22, Ces 2 journées auront lieu les 8 et 9 septembre au University Collège de Londres.
Tous détails et programme disponibles sur London-conference-2016 .
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345 réponses à “Bulletin des climato-réalistes n° 36”
Bon, le lien n’est pas passé, googler « Précisions des dosages »
Cho_Cacao (#199), punaise, mais t’es vraiment bouché de chez bouché ! Combien de fois doit-on t’expliquer que dans ton exemple, il s’agit de calculs statistiques pour déterminer la concentration et l’incertitude de mesure d’UNE seule quantité inconnue (et non « des quantités inconnues ») d’une même solution, et non d’une moyenne de DEUX ou plusieurs concentrations de deux ou plusieurs solutions différentes. Et que donc ton exemple démontre justement que faire la moyenne de deux concentrations de deux solutions différentes n’est pas valable. Sais-tu seulement faire la différence entre UN et DEUX ?
Un peu trop gros, non ? Ceci dit, évidemment qu’il faut faire des titrages concordants – ai-je jamais dit le contraire ? J’attends toujours une référence fiable sur le fait que, selon vos dires
Lorsque vous m’avez dit
je vous ai fourni ce passage précis, mais vous n’avez rien fait. Ah si, pardon, vous avez dit « que je n’y comprends rien ».
Cela aussi est un peu grossier comme entourloupe, vous ne pensez pas ? A nouveau, je vous prierai de tenir parole. Soit vous nous fournissez une référence scientifique nous indiquant clairement que lors d’un titrage « on ne fait la moyenne des concentrations que si […] c’est pour le même volume », soit vous présentez vos excuses. Faites bien attention que le volume dont nous parlions est le volume de la solution à titrer (cf exemple que nous discutions).
Notez aussi que votre tentative de détourner le sujet, dans le post 202, est un peu trop évidente. Je vous rapelle que nous parlions de la moyenne à effectuer sur plusieurs titrages d’une solution (à nouveau, rappelez-vous de notre exemple).
Non, le sujet est: peux-t-on faire une moyenne globale de température ? C’est vous qui détournez le débat en essayant de l’enliser.
scaletrans (#204),
Ce n’est pas ce dont MiniTax et moi discutions. Mais je suis d’accord, il faudrait retourner vers la question principale. Tiens à propos, vous savez combien vaut la pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer ?
Cho_Cacao (#203), décidément, ta mauvaise foi est sans limite ! Le document en question, c’est le premier lien de google en cherchant « Précisions des dosages », site sciences-en-ligne, titre de l’article = Précisions des dosages. Je te dis que le lien n’est pas passé sous Skyfall pour moi, c’est pas passé, point barre.
On y lit dans les premières lignes que les concentrations doivent être concordantes :
Et à la fin, on estime la part de l’incertitude due au volume : on voit clairement que les concentrations doivent être mesurées à chaque fois en prenant le même volume avec le même récipient pour pouvoir faire un calcul d’incertitude. Et pour la nième fois, la moyenne d’une variable intensive est faite uniquement pour calculer une statistique, elle n’est valable que sous conditions strictes, seulement si les valeurs sont concordantes et seulement parce qu’il s’agit d’une moyenne d’une « série mesures » de LA concentration d’une même solution, rien à voir avec une moyenne de deux ou plusieurs concentrations de solutions différentes. 0.1 et de 0.09 mol/L ne sont PAS concordantes.
« Tentative de détourner le sujet », venant d’un spécialiste du noyage de poisson qui parle de moyenne plusieurs mesures prise sur une seule entités alors qu’on discutait de moyenne de plusieurs entités, tu ne manques vraiment pas d’air toi !
Et qu’as tu à répondre à la moyenne de concentration de 10ml d’une solution à 0,1mol/L avec une 10L d’une solution à 0,9mol/L ? Evidemment, tu ne réponds pas aux questions qui fichent en l’air ta science à la noix.
Cho_Cacao (#203), tu as dit qu’on peut faire une moyenne de 0,1 mol/L et de 0,09 mol/L, deux valeurs qui ne sont de toute évidence PAS concordantes, chimiste à la noix !
@Cho_Cacao
Je que je lis est effarent!
La chimie a été mon métier pendant plus de 35ans que ce soit en chimie organique, minérale, analytique ou en génie chimique.
Les règles principales qui autorisent de moyenner des concentrations, des températures, des pressions… sont que ces mesures se rapportent à UN et seulement UN seul système solide, liquide ou gazeux HOMOGENE (si possible agité) et à des mesures faites dans UN TEMPS COURT ET LIMITÉ et au MÊME endroit.
Des règles supplémentaires (facultatives) concernent l’instrument qui doit être le même et étalonné, l’opérateur doit être si possible le même.
C’est à ce prix que l’on peut légitiment faire des moyennes autant arithmétiques que logarithmiques qui ont une parfaite signification.
Mais faire des moyennes de caractéristiques d’un système solide liquide ou gazeux eloignées dans le temps et l’espace sont des erreurs non pas mathématiques mais thermodynamiques. Déroger aux autres règles sur les instruments et les opérateurs amènent à augmenter l’erreur statistique.
Bernnard (#208),
Bonjour Bernnard,
Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites. Je pense que pour comprendre ce que je reproche à MiniTax, vous devriez retourner à l’affirmation originale de ce dernier. Je replace le contexte…
J’ai donné comme exemple de moyennes de grandeurs intensives qui ont un sens, la valeur moyenne que l’on obtient en faisant différents titrages d’une solution. Il s’agit biel et bien d’un mélange homogène (si on fait bien les choses), et qui se rapportent à un système donné et qui respecte les critères que vous mentionnez.
Ce que MiniTax affirme sans vergogne, c’est que l’on ne peut calculer la concentration moyenne du titrage QUE SI les volumes titrés sont les mêmes à chaque fois. Si vous avez réellement 35 ans de chimie derrière vous, alors vous savez que ce qu’il raconte n’a absolument aucune valeur – comme je l’ai illustré par des extraits d’un livre de référence bien connu de chimie analytique. D’ailleurs, vous ne citez pas cette contrainte fantaisiste sur les volumes à titrer…
Bernnard (#208),
Si le système est homogène , on ne devrait pas avoir besoin de faire des moyennes , non ?
miniTAX (#206),
Cher MiniTax, inutile de vous énerver. Cela ne vous rend pas plus crédible, que du contraire…
En guise d’introduction, sachez que deux personnes effectuant une recherche sur google ne vont pas spécialement tomber sur le même premier résultat. Dans ces conditions, il est difficile de suivre vos « références ».
Ensuite, sachez que dans le monde scientifique, une « référence » qui consiste en un blog anonyme comme « sciences-en-ligne.com » n’a aucune valeur a priori. Cela ne veut pas dire que ce qui y est raconté est faux, mais simplement que le contenu n’a pas été vérifié. A titre d’exemple, prenons les deux passages suivants :
Vous n’avez pas l’impression qu’il y a comme des problèmes dans votre « référence » ?
Ceci dit, votre affirmation selon laquelle
n’en reste pas moins totalement fantaisiste. Dans l’exemple de calcul d’erreur ci-dessus, qui provient de votre propre référence, combien vaut DC pour un titrage effectué avec 100 mL ? Et pour un titrage avec 50 mL ? J’espère que vous répondrez… Car la réponse sera drôle.
Il se trouve que j’ai déjà répondu à une question très similaire de votre part, précédemment. Mais bon, continuons ! Si je fais le titrage de 10 mL d’une solution et que j’obtiens 0,1 mol/L, que je titre ensuite 10L de cette solution et que je trouve 0,9 mol/L, la concentration moyenne est de 0,5 mol/L. Ceci dit, si vous obtenez de tels nombres, c’est que vous n’êtes pas un bon expérimentateur ou que vous n’avez pas du bon matériel (au vu de la variance des résultats).
Une fois de plus, la moyenne de deux concentrations issues de deux titrages d’un échantillon N’EST PAS la même chose que la concentration obtenue en mélangeant entre elles deux solutions de concentrations différentes.
testut (#210),
l’aspect homogène ne suffit pas. Il peut en effet y avoir des erreurs liées au mode opératoire (erreurs systématiques ou aléatoires). C’est pour cela que l’on effectue des moyennes : on espère ainsi se débarasser de l’erreur aléatoire.
Cho_Cacao (#211),
Mais si vous savez que votre système est homogène , pourquoi vous tracasser et prendre X mesures
testut (#212),
une mesure unique peut être trompeuse… Si on veut un résultat fiable, il faut répéter l’opération un grand nombre de fois.
Cho_Cacao (#213),
Mais dans ce cas c’est pas votre mélange que vous mettez en doute , mais votre appareil de mesures
testut (#214),
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous voulez dire par « mettre en doute le mélange ». Sinon, effectivement tout appareil de mesure a une précision et une exactitude propres.
testut (#210),
Oui c’est souvent le cas si on a affaire à un technicien expérimenté.
Mais il y a des cas où l’on moyenne (en chimie) des valeurs intensives pour souvent des raisons économiques.
Voici un exemple: Je vais essayer d’être clair.
C’est un exemple tiré d’une expérience dont un collègue en avait la charge.
Dans un atelier de chimie industrielle est injecté en ligne de manière continu dans une tuyauterie un produit. Mettons de l’acétone, produit plus fluide que l’eau qui se mélange à mettons du DEG produit plus visqueux que l’eau qui sont solubles l’un dans l’autre et constitue une solution « homogène » acétone/DEG à toutes proportions.
Après un parcours d’agitation tourbillonnaire dans la canalisation principale , on veut être sûr que le mélange est complet et éventuellement connaitre la composition.
Pour des raisons économiques on a droit qu’a un manomètre et une sonde de température, et avec ça, on doit avoir une réponse. On n’a pas le luxe d’acheter un spectro et d’analyser en ligne.
Ces deux instruments sont montés à un endroit précis de la canalisation à un endroit où la pression à chuté en raison de la viscosité du mélange.
C’est là que l’on va être obligés de moyenner autant des pressions que des températures en faisant de multiples mesures pour minimiser les risques d’erreur.
Il faut d’abord être sûr de la pression de refoulement de la pompe et de sa stabilité dans le temps quelle que soit la température de fonctionnement.
Ensuite il faut noter la pression lue et la température au niveau des sondes et en faire une moyenne.
Le but est d’établir des abaques à partir de diverses solutions à diverses concentrations en les faisant circuler (sans ajout d’acétone) dans la canalisation en notant la pression et la température au niveau des sondes.
On a pour chaque température une variation pression lue fonction de la composition.
Ces données permettent de suivre la composition avec les deux seuls instruments peu couteux .
Évidement on a beaucoup moyenné pour faire ces courbes et on a moyenné des variables intensives.
C’est un pis-aller utilisé pour des raisons économiques tout comme l’est la moyenne des températures du climat global. Faire autrement couterai cher! Ce qui est critiquable est de ne pas connaitre les limites d’une telle methode ou du moins de les ignorer.
Bernnard (#217),
Cela ressemble bigrement à de la climatologie
Cho_Cacao (#216),
désolé , j’aurai dû dire : »ce n’est pas l’homogénéité de votre mélange que vous mettez en doute «
Cho_Cacao (#211), Sauf que personne n’a rien demandé au sujet d’une moyenne de concentrations « du titrage d’un échantillon ». C’est comme quand on te demande « peut-on mélanger pommes et oranges » et que tu déformes la question en « peut-on mélanger pommes et oranges dans une salade de fruit » pour justifier une réponse à côté de la plaque. Il faut avoir soit l’esprit tordu, soit une incapacité à comprendre des consignes simples, et dans ton cas, c’est les deux.
Manque de pot, tout ce que tu montres dans ta réponse malhonnête, c’est que tu ne connais même pas une règle élémentaire d’un titrage, à savoir que les concentrations doivent être concordantes pour pouvoir faire une moyenne, et que donc NON, on ne peut pas faire une moyenne de 0,1 mol/L avec 0,09 mol/L. Comme on ne peut pas faire une moyenne de la température des tropiques avec celle de l’Arctique, ce qui avait été dit depuis le début et que tu découvres enfin après des dizaines de posts HS, bravo !
Que des titrages doivent être concordants, tout le monde le sait. Même vous, apparemment… Pour ce qui est de savoir si on considère que 0,1 et 0,09 sont concordants ou non, tout dépend de la tolérance requise.
Cho_Cacao (#221),
C’est comme un italien d’Aoste, ou un espagnol d’Irun, on peut peut-être les considérer comme français, cela dépend de la tolérance requise…
Cho_Cacao (#221), tout le monde le sait, sauf toi. Car prétendre que c’est valable de faire une moyenne de 0,1 avec 0,09 supposerait une « tolérance requise » de… 10%. Et tu oses appeler ça un titrage ! Un chimiste de pacotille comme toi ne sera même pas bon à récurer les toilettes dans un labo.
Trois remarques :
1- Je n’ai jamais dit que je trouvais qu’une tolérance de 10% est acceptable, vous vous énervez donc pour rien.
2- Comme déjà dit précédemment, dès que vous passez en mode agressif, que vos arguments disparaissent pour laisser place à des attaques ad hominem sans raison d’être, vous perdez en crédibilité (sans parler de votre niveau de politesse)
3- Histoire de confirmer le point 2 : l’exemple que vous avez choisi serait acceptable avec une tolérance de 5%, pas de 10%. N’essayez même pas de dire que c’est faux, le calcul est expliqué dans le « blog de référence » que vous aimez tant et dont vous nous avez presque donné l’adresse internet. Je vous conseille de refaire un peu de maths pendant les vacances…
Il n’empêche que vous pouvez vous accrochez à toutes les branches que vous voulez, vous vous êtes vautré : moyenner des concentrations ça n’a pas de sens et votre exemple est un travail de statistiques sur un même système et non une moyenne de concentrations de milieux différents à des moments différents.
Cho_Cacao (#224),
Faire une moyenne de 0,09 mol/l avec 0,1 mol/l n’est pas « l’exemple que j’ai choisi », c’est TON exemple, il n’y a qu’un ignare pour choisir un exemple aussi grotesque pour se tirer une balle dans les pieds, à son insu.
Car il n’y a jamais de titrage sur une même solution dans les mêmes conditions en utilisant la même instrumentation avec une tolérance aussi ridicule que 5%, ça n’existe pas, dans la vraie vie du moins (et encore moins « tous les jours » selon tes propres mots).
Par exemple, dans mon lien, c’est indiqué même dans en tout début :
Et ce n’est pas juste un seul lien « que j’aime tant », en deux secondes de recherche, on trouve des dizaines d’exemples de calculs d’incertitude qui montrent exactement la même chose, à savoir que les concentrations d’UN titrage doivent être concordantes à moins de 1% pour pouvoir faire une moyenne, c’est des statistiques de base.
Mais évidemment, comme tu es pris en flagrant délit d’incompétence caractérisée, tu « oublies » de citer cette règle dérangeante et tu fais de l’enfumage en pinaillant sur des erreurs de calculs qui n’ont rien à voir avec ce qu’on te reproche. C’est hallucinant comment t’es prêt à inventer n’importe quel prétexte débile pour te défausser, seulement pour t’enfoncer toujours plus. Quand tu es au fond du trou, arrête de creuser !
miniTAX (#226),
Et dire que notre Cho_machin doit suer sang et eau pour essayer de sauver son honneur alors qu’il ne connaît même pas le sens de ce mot. Le monde des réchauffistes est surréaliste, on a l’impression de lire un Harry Potter mais sans talent.
Curieux (#227),
Bah, cho_truc montre à tous, et même aux lecteurs n’ayant pas de véritable formation scientifique, à quel point les chauffagistes peuvent être incompétents, bornés et de mauvaise foi. Ses propos sont dès lors intéressants pour leur méthode mise en oeuvre : nier les évidences , ergoter sur des détails, détourner le sujet, donner des références inadaptées, etc. On retrouve cette méthode dans tous les forums de discussion sur le climat et c’est pourquoi il n’en sort jamais rien de fort clair. C’est peut-ētre bien le but des chauffagistes : faire surgir l’obscurité sur toutes ces questions pour que le lecteur « moyen » ne sache plus à quel saint se vouer, et laisse alors le bénéfice du doute à l’église chauffagiste. Mais ici, avec cho_truc, la méthode apparaît très clairement. Evidemment, il faut dire qu’avec un contradicteur tel que MiniTax, il est tombé sur un bec de gaz (et pas de CO2 ).
Célestin (#228), Curieux (#227), miniTAX (#226),
J’ai pas suivi votre truc de titrage de mole truc etc ; mais pour en revenir aux moyennes de températures , pour lesquelles on ne peut pas donner une température moyenne mondiale , ni donc une moyenne annuelle pour un pays , et donc pas non plus une moyenne journalière pour un endroit précis parce que la différence entre la température nocturne et diurne est bien plus importante que celle entre le Nord et le Sud de la France , je me demande comment météo France fait pour faire son métier
testut (#229), météau france effectue des moyennes car on peut toujours moyenner quoiqu’il arrive. On parlait ici de la signification physique de ces moyennes : il y en a pas, elles ne représentent pas le système.
Je ne sais même pas si météau France donne des moyennes de températures nationales sur l’année, en général c’est plutôt « la moyenne de tous les 20 juillet à Romorantin-Lantenay depuis 1920 » ou quelque chose comme cela. C’est déjà plus cohérent : même lieu, même saison…
testut (#229), je profite de cette discussion pour poster quelques réflexions sur l’utilisation abusive des moyennes.
Déjà, au départ, une moyenne est une une perte d’information par rapport au signal observé ( pour un signal évolutif, ce qui n’est pas le cas d’un dosage d’une solution qui est sensé être stable, il s’agit là de réduire les erreurs de mesures).
Une moyenne est intéressante si le signal est centré autour de cette moyenne avec une distribution plutôt en cloche.
Si on regarde une température journalière, on a en général une distribution en dos de chameau, une bosse pour la nuit, une bosse pour le jour, et la moyenne tombe entre les 2 bosses! pareil pour les températures été/hiver. si l’on veut vraiment étudier l’évolution du climat, il faut rentrer dans le détail (ce que font peut-être certains climatologues, j’ose espérer), mais la publication de températures moyennes (de préférence en record) me semble être qu’un effet de de simplification pour une communication grand public et orientée.
Si je prend par exemple l’âge d’une population, on publie plutôt une pyramide des âges qui est bien plus instructive qu’une simple moyenne.
jdrien (#231),
Tout à fait.
La preuve: si Rotschild et moi, en moyenne, nous sommes milliardaires, ce n’est pas pour çà que je pourrai vous inviter cet été sur mon yacht !
papijo (#232),
Soyez sympa, invitez quand même au moins une fois les membres de l’association des climato-réalistes pour trinquer et faire connaissance. Dites nous à quelle date et où (Cannes, Saint-Tropez, Porto Vecchio ?…), on se débrouillera pour venir.
Hug (#233),
Visiblement, vous n’avez pas très bien compris le commentaire de Jdrien:
(c’est vrai qu’il a oublié de préciser qu’il ne faut pas mettre la cloche à l’envers …)
papijo (#232),
Si vos richesses sont concordantes et homogènes alors, oui, vous pouvez en effet moyenner vos milliards.
😉
Christial (#235),
Hélaaaaaaaaaaaas !!!!!!!!!!!!!!!!
Christial (#235), la différence c’est que les milliards, c’est du palpable, alors que les températures, ce sont des indices (cf définition de météo France !)
==> tiens, la barre de commandes a disparu … obligé de faire en manuel…
La moyenne de températures est comme dit Météo France, un « indice ». Ca relève de l’ingénierie, pas de la science, comme la mesure de température « moyenne » du réacteur de Bernnard (qui lui est bien conscient de la signification et des limites de la démarche). C’est utile uniquement à titre de comparaison, ce qui suppose qu’on ait une référence, un intervalle de confiance et une métrologie acceptable (standardisée, reproductible, exacte…), toutes choses totalement absentes de la température dite « globale ». Nos réchauffistes ont même réussi à saloper toutes les températures d’il y a 40 ans, en les torturant à mort à chaque mise à jour annuelle, toujours dans le sens refroidir le passé+réchauffer le présent, selon le bon vieux principe des révisionnistes marxistes : « on ne connaît pas le passé mais on sait ce que l’avenir nous réserve ».
Alors pour comparer la température « globale » par rapport à une référence, pardon !
miniTAX (#238),
+1
Pour une fois que miniTax utilise un langage qui ne choque pas
Puisque l’on parle de Météo-France , sachez que l’agence vient de pondre une directive explicitant la suppression de l’observation humaine , ce qu’ils nomment le tour d’horizon … peut-être est-ce une conséquence de la subite » comprenite » de l’alerte météo démontrée par Ségolène royale il y a peu .wharf . A quand un diagnostique d’irm ou scanner effectué par l’appareil lui-même ? On n’arrête décidément pas la marche en avant du progrès , cela dit , ils auront toujours le loisir de se dédouaner des données farfelues sur le dos du calculateur et des capteurs , après tout personne n’est infaillible , pas même la machine .
miniTAX (#238), ouaip et c’est bien pour cela que je pense que comparer cet « indice » à un autre « indice » représentant le taux de CO2 n’a aucune signification. Je pense que même la « corrélation » entre les deux est une illusion ; je peux vous faire corréler autant d’indices que vous voulez…
Murps (#241),
Non une réalité ; après , vous en faites ce que vous voulez ! Ne nous faites pas croire que vous découvrez les statistiques
testut (#242), non.
Je pense que vous pouvez corréler ce que vous voulez à l’œil.
Un exemple :
Prenez ces deux courbes, sur les dernières années, la température semble suivre le proxy avec un retard d’un an ou deux.
L’ensemble a l’air de se corréler proprement à partir des années 90…
Reconnaissez qu’elles ont un petit air de famille.
testut (#242), si tu vois une corrélation entre CO2 et la température, il faudra que tu ailles d’urgence chez ton ophtalmo.
En fait, depuis que les mesures de CO2 existent, il n’y a PAS corrélation la moitié du temps ! (entre 1955 et 1976 pendant le « global cooling » et pendant le « hiatus » de ces 20 dernières années).
miniTAX (#244),
Salut miniTax
Je sais que les mesures pour toi n’ont aucune mesure ,ni aucune réalité ; tu en fais ce que tu veux ; mais il faut quand même en faire pour essayer de comprendre ce qui se passe ; à chacun de les interpréter comme il veut
testut (#245), Et bien montrez nous sur un beau graphique les deux courbes pour que nous constations la corrélation…
Marco40 (#246),
https://www.google.fr/search?q=co2+temperature+correlation&biw=1600&bih=754&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwis-fe7_pLOAhXE1hoKHUpdAgEQsAQIIA&dpr=1
testut (#245), tu ne sais rien du tout, mon pov, tu n’as que de la bouillie à la place de l’esprit critique. Bon, maintenant, regarde bien le graphique et relis attentivement ce que j’avais écrit, au lieu de répéter comme un perroquet une litanie réchauffiste.

Si il y a une relation entre CO2 et T elle doit toujours exister, pas juste à certains moments…
Maintenant, en bidouillant la courbe ci-dessus, en changeant l’échelle (en prenant aussi les valeurs avant 1960) et en effectuant une moyenne glissante des températures sur 5 ou 10 ans on doit pouvoir « créer » une corrélation.
Je suppose qu’on peut également publier un « papier » dans lequel on « recalibre » les mesures des années 60 histoire de les « refroidir » un peu, et hop !!!
Murps (#249),
Il en est de la relation entre CO2 et T comme dans la plupart des relations entre couples hommes/femmes; de temps en temps il y a des intrus qui viennent foutre la merde