– Le GIEC surestime le réchauffement selon une nouvelle étude – Pétrole : L’A.I.E. réhausse sa prévision de croissance de la demande mondiale
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OURAGAN : VERITÉ EN DEÇA DE L’ATLANTIQUE, ERREUR AU DELÀ
Emmanuel Macron arrivera t-il à convaincre Donald Trump ?
On sait qu’Emmanuel Macron espère convaincre Donald Trump de réintégrer l’accord de Paris. Au vu de l’éloignement de leurs positions, on en doute.
Avant son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU à New York le chef de l’Etat français a selon l’Express, indiqué que « ces ouragans sont l’une des conséquences directes du réchauffement climatique », réaffirmant qu’il « ne cédera rien aux équilibres de l’accord de Paris ». Quelques jours auparavant, de retour de Floride Donald Trump a laconiquement déclaré aux journalistes sur Air Force One: « nous avons déjà eu des tempêtes plus fortes que celle-ci ». En l’occurrence les scientifiques donnent raison au président américain: dans un communiqué du 30 août 2017 l’agence américaine NOAA indique : « Il est prématuré de conclure que les activités humaines (et en particulier les émissions de gaz à effet de serre) ont un impact détectable sur les ouragans de l’Atlantique ou sur l’activité cyclonique mondiale ».
Pour raffraichir les mémoires climatiques défaillantes
A ceux qui croient voir dans la répétition de ces événements (Harvey, Irma José et aujourd’hui Maria) la preuve d’une intensification des phénomènes cycloniques, rappelons que la saison cyclonique 2005 a connu vingt-huit tempêtes tropicales dont quinze sont devenues des ouragans, sept des ouragans majeurs , quatre des ouragans de catégorie 5 (Emily, Katrina, Rita et Wilma). Le précédent record remonte à 1933 avec 21 cyclones enregistrés.
Les Français découvrent que c’est la saison des cyclones
Le spécialiste des cyclones Franck Roux indiquait sur les ondes de France Inter le 10 septembre, que compte tenu de la faible étendue de ces îles, la probabilité qu’un ouragan de type Irma se produise pendant la durée d’une vie humaine est très faible. Cela explique l’impréparation des habitants et la sur réaction des medias français.
Avant Irma les îles de Saint Martin et Saint Barthélémy n’avaient pas connu d’ouragan majeur depuis 1995 avec LUIS (ouragan de catégorie 4) qui fût une catastrophe de même ampleur qu’Irma (19 morts entre 20 et 70 000 sans abris) avec le même niveau d’impréparation de la population comme le relate ce journal local. Avant LUIS, le dernier cyclone de cette puissance fût Donna en 1960.
LES VARIATIONS CLIMATIQUES SONT CYCLIQUES
L’activité cyclonique dans l’atlantique nord est liée à des oscillations naturelles
Le Washington post rappelle qu’après les ouragans particulièrement destructeurs de la période 1940-1960 l’activité cyclonique dans l’Atlantique a ralenti, puis a repris au milieu des années 1990, culminant en 2005. Avant Hervey, douze années se sont écoulées sans qu’aucun ouragan majeur ne frappe les Etats-Unis. Ces fluctuations apparaissent bien corrélées avec l’évolution de l’oscillation multi-décennale de l’atlantique (AMO).
Des cycles climatiques de plus de mille ans
Judith Curry publie sur son blog une série d’articles consacrés aux grands cycles climatiques : des cycles de 2400 ans dont l’hypothèse avait été formulée dès 1968 par James R. Bray dans la revue Nature ; des cycles de 1500 ans expliquant que pendant plus de la moitié des dix milles dernières années de l’holocène, l’extension des glaciers alpins a été plus réduite qu’actuellement, ce que confirme La société suisse de géomorphologie.
La banquise arctique fluctue aussi
Le 17 septembre 2017, la surface de la banquise arctique (à son extension minimale à cette période de l’année) était de 4 659 millions de Km2 en augmentation par rapport aux années 2015 et 2016. Selon la revue Hydrological Sciences Journal la régression observée depuis les années 1970 fait suite à une période de croissance (dans le milieu des années 1940), qui a elle même suivi une période de recul dans les années 1910.
UNE TRANSITION ENERGÉTIQUE SCHIZOPHRÉNIQUE
En déclarant l’état d’urgence climatique le GIEC a précipité la communauté internationale dans une transition énergétique dont chacun sait (ou fait semblant de ne pas savoir) qu’elle n’est pas tenable et n’est d’ailleurs pas tenue.
L’effet des émissions surestimé selon une nouvelle étude
Une étude publiée dans la revue Nature Geoscience par des scientifiques de l’université d’Oxford montre que le réchauffement a été très inférieur à celui prévu par les modèles, et que le GIEC a surestimé l’impact des émissions. L’un des auteurs, le Professeur Michael Grubb a admis que les prévisions du GIEC étaient fausses et qu’il avait revu sa position sur les échelles de temps impliquées dans le réchauffement climatique anthropique. L’article a été commenté par The Times.
Pétrole: « business as usual »
Le rapport 2017 de l’ AIE (Agence Internationale de l’Energie) indique que la demande de pétrole des pays de l’OCDE a été très forte, bénéficiant d’un rebond de l’activité économique et du commerce mondial : toujours plus d’énergie et un mix quasiment inchangé en 2040 commente Connaissance des énergies.
La Chine veut construire 1600 centrales à charbon dans 62 pays
Selon le GWPF, les entreprises chinoises construisent (ou prévoient de construire) plus de 700 nouvelles centrales à charbon en Chine et 1600 dans le monde entier. Ces nouvelles centrales augmenteraient de 43 pour cent la capacité de production mondiale des centrales au charbon.
Selon le patron de PSA, le monde est fou
En réponse aux annonces politiques contre les moteurs thermiques Carlos Tavares patron de PSA a déclaré dans un interview à Auto-Actu « nous avons les mains propres, le monde est fou et cela va se retourner contre les citoyens ».
PAS DE RÉPIT POUR LES SAUVEURS DE LA PLANÈTE
L’agenda 2017 des sauveurs de la planète est chargé. Que l’on en juge :
A Agadir du 11 au 1 3 septembre, 5.000 personnes participaient au sommet Climate Chance. A Montréal samedi 23 septembre, les ministres de l’Environnement d’une trentaine de pays se réuniront avec pour objectif de fixer des règles permettant d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris (…) avant la COP24 de Katowice (Pologne) fin 2018. Aux Fiji les 17 et 18 Octobre se tendra une pré-COP 23. A New York du 18 au 24 septembre, participeront à la semaine du climat sous l’égide de la Coalition Under2 des capitaines d’industrie et des représentants des Etats et des grandes villes. A Bonn du 2 au 4 novembre aura lieu la 13ème conférence de la jeunesse COY13 (Conférence of youth). A Bonn du 6 au 17 novembre, la COP 23 point d’orgue de ces grandes messes climatiques.
Enfin à Paris le 12 décembre le « sommet d’étape » dont Emmanuel Macron a rappelé à la tribune de l’ONU qu’elle permettra de « promouvoir des initiatives concrètes pour faire face au réchauffement climatique » .
BÊTISIER
Al Gore réitère
11 ans après « An Inconvenient Truth », Al Gore produit « An Inconvenient Sequel », nouvelle leçon sur le changement climatique selon The Guardian. Le Climatologiste Roy W. Spencer qui qualifie ce nouveau documentaire de « tissu choquant de mauvaise science et d’erreurs factuelles » a de son côté mis en ligne sur Amazon un e-book de 81pages intitulé “An Inconvenient Deception: How Al Gore Distorts Climate Science and Energy Policy.”
Un dossier pédagogique qui dérange
Le Ministère de l’Education Nationale propose le film « An Inconvenient Sequel » comme ressource pédagogique pour les professeurs de géographie, d’enseignement moral et civique, et de sciences de la vie et de la terre. Il s’agit de sensibiliser les élèves aux thèmes Climats et catastrophes, Transition écologique et développement durable«
ACTIVITÉS DE L’ASSOCIATION
François Gervais Interviewé par le journal algérien Liberté
François Gervais dénonce les positions prises par certaines personnalités publiques quant au lien entre le dérèglement climatique et les catastrophes naturelles :
« Plutôt que s’en prendre abusivement à leur bouc émissaire préféré, les politiques publiques ne seraient-elles pas plus inspirées de développer la prévention contre les phénomènes météorologiques extrêmes dont la récurrence est connue depuis des lustres et d’assurer la protection des populations contre les déchaînements aveugles de la Nature » ?
La rentrée du Climathon
Benoît Rittaud annonce le retour du Climathon dont l’édition 2015 avait permis de promouvoir les plus belles pièces de désinformations préparatoires à la COP21.
Le site des climato-réalistes
Les derniers articles publié sur le site de notre association :
L’ouragan Harvey n’est pas une manifestation du réchauffement climatique
Ouragan Irma, un record médiatique
Larsen C a relâché un iceberg 5 800 kilomètres carrés
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93 réponses à “Bulletin des climato-réalistes n° 73”
zorglub (#50),
Quoi ? On ne cite pas les profess EURES ?
Tout le monde peut avoir du mal avec ce type de verbiage !
Jean-Marc Jancovici et l’ex-présentateur météo Philippe Verdier débattent des conséquences du réchauffement climatique sur les catastrophes naturelles sur RTL dans l’émission d’Yves Calvi (vidéo 8′) le 8/9/2017.
Herté07 (#53),
A propos de vents, un article sur « Tallbloke’s Talkshop »:
Global wind speeds slowing since 1960, but nobody knows why
papijo (#54),
C’est bien ce que je constate navigant à la voile depuis cette époque.
Quand à l’explication, il y a pourtant un candidat évident, à savoir le réchauffement climatique et l’amplification polaire qui diminue le gradient de température méridional.
Lien
tsih (#55),
L’amplification polaire est l’un des chevaux de bataille du RCAC, cependant, il suffit d’une modification de la circulation thermohaline et du régime des vents pour expliquer ce qu’il se passe dans l’Arctique (et qui n’a absolument pas lieu dans l’Antarctique). Et par là-dessus, un ignorance superbe du rôle des AMP dans les échanges Nord/Sud. Bref, on est pas sorti de l’auberge espagnole…
scaletrans (#56),
Non du tout.
L’amplification polaire accompagne forcément tout réchauffement climatique quelle que soit sa cause humaine ou naturelle.
C’est réglé comme du papier à musique par les lois physiques.
Oui pour expliquer que les vents changent il suffit d’une modification du régime des vents.
Bravo.
Et pour expliquer la modification du régime des vents il suffit de quoi ?
Ben que le gradient thermique Nord-Sud change et donc que les pôles se réchauffent plus vite que l’équateur. (Ce qui est d’ailleurs observé ne vous en déplaise même en Antarctique)
Encore bravo.
tsih (#57),
Ben oui , c’est logique; si on apporte la même quantité de chaleur aux pôles qu’à l’équateur , les pôles se réchaufferont plus vite , c’est de la physique pure ; si pendant les cycles inter-glaciaires les pôles se réchauffaient , c’était parce que le soleil illuminait plus les pôles , avec en plus la rétroaction albédo des glaces qui diminuaient ; si les pôles se réchauffent plus actuellement je ne vois pas trop le rôle du CO2 et de l’effet de serre ; y a pas plus de CO2 au pôle et pas plus d’ensoleillement non plus ; donc je ne vois qu’un transfert plus important de chaleur de l’équateur vers les pôles et ceci n’a peut-être rien à voir avec le CO2
Et s’il y a plus de transfert méridionaux , on devrait avoir augmentation des courants marins et atmosphériques
Herté07 (#53),
J’ai apprécié la conclusion de Ph Verdier sur la résilience à St Martin : un peu de bon sens face au carbocentisme effréné de Janco.
papijo (#54),
Allons bon !
Et moi qui avait le « ressenti » que les vents étaient plus violents…
Comme quoi, tout ce qui est « mémoire météo personnelle »…
the fritz (#58),
Il y a un ensemble de mécanismes qui conduisent à l’amplification.
Par exemple la fonte (croissance) des glaces et le changement d’albédo associé amène aux hautes latitudes relativement plus (moins) d’énergie qu’ailleurs dans une Terre qui se réchauffe (refroidit) quelle qu’en soit la raison.
Idem pour la rétroaction due à la vapeur d’eau. Dans une Terre qui se réchauffe l’humidité de l’air augmente partout et donc l’effet de serre associé. Mais l’effet sera relativement plus fort aux hautes latitudes que dans les régions tropicales car l’air froid y est bien plus sec au départ,l’effet de serre associé moins saturé et donc l’effet de serre additionnel plus marqué.
tsih (#61),
.
Oui il y en a plein. Pléthore. C’est toujours comme ça quand on y comprend rien. Des explications qui vont (un peu, et vraiment un petit peu) dans le sens des observations, on en manque jamais. Malheureusement, on est incapables de les départager, de faire le tri, de quantifier, et de hiérarchiser.
A quoi bon hiérarchiser dans une système couplé ou le plus infime effet est « amplifié » ? Je ne parle pas de résonance et de gravité, mais de CO2. Il n’y a qu’à voir les modifications entre CIMP3 et CMIP5 pour l’arctique, quelle blague, il n’y a rien qu’on ne puisse reproduire avec des paramètres et un modèle après coup.
En Antarctique, ou les observations sont ne vous en déplaise contradictoires, on a aussi des théories contradictoires, susceptibles d’être amplifiées bien entendu.
tsih (#61),
Et qui vous dit que la rétroaction due à la vapeur d’eau est positive ? Certaines observations sur les nuages à grand développement vertical tendraient à prouver le contraire, ou tout au moins que la somme au niveau global est nulle.
scaletrans (#63),
Et quel crétin vous dit que les nuages c’est de la vapeur d’eau ?
Les changements de nébulosité ( faite de gouttes d’eau à l’état liquide ou solide) constituent un mécanisme d’amplification différent qui correspond à une rétroaction positive ou négative suivant le type de nuages.
Et contrairement à « l’intuition courante » et amusant « hand waving » habituel, aucune base théorique ne soutient l’idée que plus de vapeur d’eau implique forcément plus de nuages ou forcément plus de pluie. Vous voyez, là c’est une grosse pierre dans le jardin des bouffons réchauffistes. Pour vous remettre un peu de bonne humeur.
Nicias (#62),
Bullshit.
Ce n’est évidemment pas parce vous n’y comprenez rien qu’« on » n’y comprend rien.
tsih (#61),
Ok mais il faut étayer ce que vous dites en tsih (#57),
par des preuves, parce-que les données satellitaires remss ne montrent pas de réchauffement vers le pôle sud et ça colle avec cette base de données qui ne montre pas de tendance au réchauffement dans cette partie du monde.
Hug (#65),
D’abord j’ai dit que l’amplification polaire est un candidat à l’explication du fait rapporté dans l’article de papijo., article dans lequel il était affirmé que personne n’aurait la moindre idée du pourquoi du comment.
Et je n’ai pas dit que c’était à l’heure actuelle l’explication de la chose et encore moins l’explication établie.
Ensuite la dissymétrie climatique entre hémisphère N et S est évidente pour des raisons de simple dissymétrie géographique. Beaucoup plus grande inertie au Sud car c’est essentiellement l’océan et un épais bloc de glace posé sur le pôle Sud. Le Nord c’est essentiellement les terres émergées et densément peuplées et de la banquise au pôle Nord.
Enfin, comme je l’ai déjà dit et répété, je ne discute pas les données. Cela se réchauffe incontestablement partout plus ou moins. Ces données là sont fiables.
Les pôles ne se « réchauffent » pas !
Selon la définition des climato, (« réchauffement … est un phénomène d’augmentation des températures sur la plus grande partie des océans et de l’atmosphère terrestre. Il traduit une augmentation de la quantité de chaleur retenue à la surface terrestre.« ), elle implique une conservation, une accumulation de chaleur.
Or les pôles, parce qu’ils sont par nature froids, secs, à l’oblique du rayonnement solaire… évacuent la chaleur qui leur parvient. Un radiateur fonte se réchauffe, un « heat pipe » de PC refroidit l’ensemble même si la température monte !
A l’inverse, où sont les « hotspots » à l’Équateur ? Où sont les (vrais) records de chaleurs dans les déserts ?
Si le transfert de chaleur vers les pôles est si efficace, qu’il rend le réchauffement direct à l’équateur quasi imperceptible, que les pôles évacuent assez rapidement le surplus de chaleur pour rendre le discours d’un jeanlouisetienne surtout nostalgique de ses 20ans et des froides années 70, que le CO2 anthropique est limité à la source et non éternel, où est le problème ?
PS: Quant au cycle de l’eau (ou la vapeur), rien des mesures réelles ne semblent montrer une hausse dramatique de sa présence dans l’atmosphère, si ce n’est encore en théorie ou dans les généralités. Et ce sans compter les effets imprévus (asséchement en haute atmosphère par les grands cumulo nimbus, effets iris)…
amike (#67),
Tant qu’il restera de la glace à fondre aux pôle géographique, la température locale ne pourra pas passer au dessus de 0 C. On en est loin. Et la chaleur latente de fusion de la glace est importante (environ 80 fois la chaleur spécifique de l’eau liquide).
Bernnard (#68),
Oui oui, c’est pour ça qu’ au printemps la température du jardin de ma grand-mère ne montait jamais au dessus de 0 °C tant quand qu’il restait de la neige dans un coin.
C’est bien connu, l’air et le sol restent en équilibre thermique avec la glace et la neige.
amike (#67),
Ben voyons !
Vous n’auriez pas trop tiré sur le jaja là ?
Le radiateur d’un véhicule qui évacue la chaleur du moteur ne se réchauffe pas non plus quand on met le moteur en route.
C’est bien connu.
On vit une époque formidable.
Ensuite les pôles n’évacuent pas du tout du tout du tout plus mais moins de chaleur vers l’espace que n’importe quelle autre région du globe et en particulier les régions tropicales et désertiques. Il suffit de regarder la quantité de rayonnement IR émis par les différentes régions de la planète.
Voir fig 5.5 de ce cours
tsih (#69), Je vous rassure : on ne considère pas qu’un radiateur « chauffe » tant que l’entrant reste dans les limites prévues. Avec les pôles, on a de la marge…
Si j’ai précisé la définition, c’est justement pour rappeler qu’il n’y a pas d’accumulation possible de chaleur aux pôles : le sol se refroidi 6 mois de l’année, l’atmosphère est moins dense et sèche, et respectivement pour l’Arctique et l’Antarctique, l’océan est ouvert et profond sur une partie, le continent est littéralement une montagne (de 14 millions de kms2).
L’effet de serre aux pôles est non seulement moins puissante, mais également non permanente puisque les arrivées humides seront rapidement précipitées. Donc, un isolant à trou….
PS: Si la géographie des pôles était différente (mer fermée, terre basse, plateaux bordées de montagne,…), il est fort probable que la situation climatique serait différente…
tsih (#66),
hahaha.
hahaha.
Il n’y a pas de données ou très peu. Il est impossible de poser durablement un thermomètre sur la banquise. Elle bouge ! Même les balises argo ne vont pas sous la banquise.
On peut poser des thermomètres un peu partout sur l’antarctique, aller les déneiger l’été, puis produire des cartes en couleur l’hiver au chaud.
Les « données » de Berkeley, c’est n’importe nawak. Ce qu’on sait, c’est qu’il y a eut une augmentation du transport de chaleur vers l’Arctique par les océans. C’est visible sur votre première carte qui montre que ça se réchauffe dans le prolongement de la dérive nord atlantique (qui n’est pas insensible aux vents). On a aussi un « hot spot » au dessus de l’arctique, c’est à dire une augmentation plus importante des températures avec l’altitude. L’air chaud arrive là bas en altitude, puis descend et refroidit avant de repartir vers le sud par des anticyclones.
Alors moi, j’ai pas tout compris. Je veux bien qu’on chauffe l’Arctique plus que le reste avec des GES qui y sont plus efficaces (en hiver) qu’ailleurs faute de convection. Dans le même temps on parle de réduction de gradient de température, ouaip ça a du sens. Seulement les données (les vrais, très ponctuelles) nous montrent qu’il y a augmentation des échanges thermiques nord-sud et j’ai du mal à croire que ce soit une conséquence de l’effet de serre additionnel ou d’une diminution du gradient de température.
Et il n’y a pas de réchauffement de l’antarctique. L’ouest se réchauffe clairement certes par l’advection d’air chaud, mais c’est pas du tout un signe de réchauffement l’antarctique, bien au contraire. Les relevés des carottes de glace montrent clairement que pendant tout l’holocène, l’Ouest et l’Est de l’antarctique évoluent en sens opposé. Lorsque l’Est se refroidit, de l’air chaud arrive à l’Ouest.
pour rappel, « l’amplification arctique » dans les années 20 :
http://www.skyfall.fr/2016/12/…..rechauffe/
L’effet de serre, c’est du pipi de chat.
amike (#70), Nicias (#71),
Vous êtes très amusants tous les deux.
Une suggestion: peut-être pourriez-vous commencer par vous mettre d’accord avec vous-mêmes ?
-Soit les données « c’est n’importe nawak » et il n’y a pas ou nul ne sait s’il y a un réchauffement au pôles ou ailleurs et dans ce cas il n’y a rien à expliquer.
-Soit vous nous expliquez longuement et doctement que les océans se sont levés un beau matin et ont décidé de transporter plus de chaleur vers le Nord, comme ça parce que c’est leur bon plaisir et leur métier, et que les régions polaires se sont ainsi retrouvées réchauffées, les coquines, exactement comme indiqué par les cartes de Berkeley, et alors réchauffement il y a et ces cartes ne sont pas « n’importe nawak ».
Quand vous vous serez décidé, faites nous signe !
Mais prenez votre temps, on n’est pas pressé de savoir.
tsih (#73),
Berkeley n’a pas de données pour l’antarctique et pour l’arctique. Petit indice de leur méthode pour l’arctique via votre lien :
Eux les « données fiables », ils appellent cela une « interpolation ».
Pour l’antarctique je sais pas pourquoi ils l’ont colorié arbitrairement et uniformément en jaune clair mais cela n’a rien a voir avec la réalité. Si vous voulez une carte avec des vrais données (quelques stations permanentes et des données satellites quand il n’y a pas de nuages), vous en avez une en cliquant sur votre lien wikipedia.
On a toujours pas de données pour l’est de l’antarctique mais c’est plus joliment colorié.
Quand à l’AMO, elle fera ce qui bon lui semble sans attendre que Tsih lui donne l’autorisation de se lever le matin.
Nicias (#74),
Merci, mais on avait compris.
L’AMO explique le réchauffement qui n’existe pas.
On vit une époque formidable.
tsih (#75),
Vous vous foutez de la gueule du monde ? Donc « on » avait compris que ses « données fiables » qui démontraient le réchauffement en Antarctique n’existaient tout simplement pas chez Berkeley ?
Cela devient du trolling pur et simple. Je n’ai jamais dit que l’arctique ne se réchauffait pas. Allez faire un tour en bateau, cela vous fera du bien.
Je suis scientifique et je m’amuse à vous lire. Les gens qui n’arrêtent pas de critiquer les études etc, essayent d’expliquer des situations pourtant prouvées pas de vrais scientifiques comme moi, que le réchauffement n’existent pas ou s’il existe, qu’il est dû à d’autres phénomènes. Vous êtes ridicules avec toutes vos théories. Il y avait des climato-sceptiques qui disaient que le réchauffement était dû aux cycles solaires. Arrêtez donc de vous cacher sous de farfelues explications. On se demande parfois qui vous paie pour dire de telles stupidités. Je parie que personne sur ce blogue n’a fait d’études scientifiques sur le terrain. Sortez de votre cocons et allez parler aux gens sur le terrain. Ces personnes-là seront plus en mesure de vous remettre les deux pieds sur terre.
Septique (#77),
Vous croyez qu’en vous lisant on vous prend au sérieux ? Ce que vous écrivez n’a ni queue ni tête
Septique (#77),
Euh votre prénom, ce serait pas Fosse ?…
Et quelles sont les « situations » que vous avez prouvées ? Et avec quelles preuves ?
the fritz (#78),
+ 1000
Encore un nuisible qui débarque et tout de suite nous prend pour des imbéciles qui ne savent pas de quoi il retourne.
Son pseudo est bien choisi, Ses paroles puent comme la fosse du même nom.
Il se dit scientifique (sans préciser son domaine de con-pétence, bien sûr) et se croit sorti de la cuisse de Jupiter.
Bon, j’arrête là, parce qu’il ne sert à rien d’essayer de raisonner des gens déraisonnables.
Ah oui, DNFTT !
tsih (#66),
Les miennes aussi sont fiables (elles ont même été corrigées à la hausse pour les rendre plus…fiables, si vous voyez ce que je veux dire…) :
Hug (#81),
D’ailleurs la revue Nature le dit aussi.
Hug (#82),
Il y a un paywall pour la suite qui est trouble ?
Qu’il y ait un réchauffement depuis les années 80, personne n’en doute, mais ce dont on peut douter, c’est que celui-ci soit plus important que celui des années 30. En tous cas il s’est arrêté.
Hug (#82),
Comme il est dit dans l’article, leur étude porte sur 1% ddu continent, c’est petit la péninsule antarctique…
Dans Masson et al 2000 :
https://is.muni.cz/el/1431/jaro2015/Bi8300/39087998/Masson_etal2000_climate_Antarctica_ice-core.pdf
On voit que la température à Byrd (la petite partie ouest du continent) est inversement corrélée avec celle de stations du plateau central de la grande partie Est comme Vostok ou Dome C. Des stations périphériques sur la côte comme D47 ou KM105 donnent aussi des résultats qu’il serait aberrant d’extrapoler au reste du continent. Le problème est que la quasi-totalité des stations météo sont sur la côte ou sur la péninsule et ne sont pas représentatives du tout de ce qu’il se passe sur 90% du continent ou personne n’a envie de mettre le pieds en hiver.
scaletrans (#83),
Les éminents scientifiques pro et anti RCA ont un peu trop tendance à oublier la sortie du Petit Âge Glaciaire, n’est-il pas ?
Je rappelle qu’il y a sur Skyfall un article d’Akosofu, traduit pour Scaletrans…
Septique (#77),
des études scientifique sur le terrain? LE terrain?
quel terrain?
sur un terrain?
parce que si il y a des gens qui ont des études scientifiques sur autre chose qu’un terrain il faut me l’expliquer…
bon je déconne mais ces allusions au terrain me laisse à penser que vous n’êtes pas dans l’approche théorique du bidule rca…et que votre définition du réchauffement climatique ou changement climatique n’est peut être pas très « officielle ».
dommage que vous ne restiez pas…
Septique (#77),
Murps, au secours !
Vous qui êtes sur le terrain (des classes), que répondriez-vous à notre nouvel ami, dont, au moins, le nom est sympathique si il (ou elle) est vraiment un « scientifique »…
Nicias (#76),
Bien venu au club ! Ou devrais-je dire on se calme ? 😉 🙄 😯
Nicias (#84),
» ne sont pas représentatives du tout de ce qu’il se passe sur 90% du continent ou personne n’a envie de mettre le pieds en hiver ».
L’ambassadrice Ségolène pourrait s’y coller.
Nicias (#84),
Un exemple: la Terre Adélie (source L’Express)
Curieux (#88),
J’adore …
Tout à fait entre nous, on écrit ‘Bienvenue au club » 😉
Un ardent défenseur de Laure Tograff.
Cdt Michel e.r. (#91),
Oh mon dieu, elle est énorme ! Mais Laure Tograff aurait-elle un soins local contre le syndrome du smartphone et des gros doigts (assisté du correcteur automatique) ?
Quoique parfois cela tienne de la poésie.
Curieux (#92), de la poésie, de l’oulipo ou du cadavre exquis, je confirme que les logiciels d’écriture par « glissé » sur les claviers tactiles donnent parfois des textes surprenants.
Maintenant quand on est sientifique septique et qu’on essaie de prouver que le réchauffement n’existent pas on ne s’arrête pas a ce genre de détail.