Propagation des erreurs et fiabilité des projections de la température globale de l’air, Mark II.


Source 

Il s’agit d’un article récent paru sur WUWT et signalé sur le fil de la discussion sur l’effet de serre par JC. Merci à lui

Merci au Cdt Michel e.r. pour la traduction.

Merci à Scaletrans pour la vérification.

Message de Pat Frank

Les lecteurs de Watts Up With That sauront depuis Mark I que depuis six ans j’essaie de publier un manuscrit avec le titre de ce billet. Eh bien, il a passé l’examen par les pairs et est maintenant publié chez Frontiers in Earth Science : Atmospheric Science. L’article démontre que les modèles climatiques n’ont aucune valeur prédictive.

Avant d’aller plus loin, je remercie chaleureusement Anthony Watts d’avoir donné une voix à la pensée indépendante. Tant de gens ont cherché à la supprimer (des négationnistes de la liberté ?). Ce qu’il nous offre (et à l’Amérique) est inestimable. Et à Charles le modérateur, ma gratitude éternelle pour l’avoir rendu possible.

En avant : le journal est en libre accès. Il est disponible ici, où il peut être téléchargé ; l’information à l’appui (SI) est ici (7,4 Mo, pdf).

J’aimerais rendre hommage publiquement à mon éditeur de manuscrits, le Dr Jing-Jia Luo, qui a fait preuve du courage d’un scientifique ; un niveau d’intégrité professionnelle qui a fait défaut chez tant de personnes au cours de six années de ma carrière.

  1. Luo a choisi quatre examinateurs, dont trois n’étaient apparemment pas en conflit avec l’investissement dans le statu quo de l’AGW. Ils ont produit des examens critiques constructifs qui ont aidé à améliorer le manuscrit. Je suis très reconnaissant à ces examinateurs. Ils ont fait preuve de professionnalisme et d’intégrité sereine et impartiale vis-à-vis des très rares éléments de preuve que j’avais présentés dans mes observations antérieures.

Donc, tout l’honneur aux rédacteurs en chef et aux réviseurs de Frontiers in Earth Science. Ils se sont élevés au-dessus de la partisanerie et ont appliqué les normes de la science fondées sur des principes alors que tant d’autres ne l’ont pas fait et ne le font pas.

Une digression dans l’état de la pratique : Toute personne souhaitant plonger en profondeur peut télécharger le corpus complet des critiques et des réponses pour les 13 soumissions précédentes, ici (fichier zip de 60 Mo, scanné par Webroot sans virus). Choisissez « Free Download » pour éviter la futilité de la publicité.

Les modélisateurs du climat ont produit environ 25 des 30 examens précédents. Vous constaterez des rejets éditoriaux répétés du manuscrit pour cause de critiques négatives objectivement incompétentes. J’ai écrit sur cette réalité extraordinaire à WUWT ici et ici. En 30 ans d’édition en Chimie, je n’ai jamais connu une telle parodie de processus. Par exemple, cet article a inversé une prédiction de Molecular Dynamics et a donc eu une critique très négative, mais l’éditeur a quand même publié après notre réponse.

D’après mon expérience antérieure, les modélisateurs de climat :

– ne savaient pas faire la distinction entre exactitude et fidélité.

– n’ont pas compris que, par exemple, une incertitude de température de ±15 °C n’est pas une température physique.

– ne se sont pas rendu compte que le fait d’obtenir une incertitude de ±15 °C pour conditionner une température projetée ne signifie pas que le modèle lui-même oscille rapidement entre les prévisions climatiques des glacières et celles des serres (une objection réelle de l’examinateur).

– se sont confrontés à la propagation de l’erreur type en tant que concept étranger.

– n’ont pas compris l’importance ou l’impact d’une expérience d’étalonnage.

– ne comprenaient pas le concept de résolution instrumentale ou modélisée ou qu’il a des limites empiriques

– ne comprenaient pas du tout l’analyse des erreurs physiques.

– n’ont pas réalisé que ‘±n’ ce n’est pas ‘+n’.

Certains de ces traits apparaissent régulièrement dans leurs journaux. Je n’en ai pas vu un qui traite correctement de l’erreur physique, de l’étalonnage du modèle ou de l’impact de l’erreur physique du modèle sur la fiabilité d’un climat projeté.

Des analyses plus approfondies ont été affichées sur WUWT, ici, ici et ici, par exemple.

Dans les articles sur les modèles climatiques, les analyses d’incertitude typiques portent sur la fidélité, et non sur l’exactitude. Ils conviennent aux modèles d’ingénierie qui reproduisent des éléments observables à l’intérieur de leurs limites d’étalonnage (d’accord). Ils ne conviennent pas aux modèles physiques qui prédisent des variables observables futures ou inconnues.

Les modélisateurs du climat ne sont évidemment pas formés à la méthode scientifique. Ils ne sont pas formés pour être des scientifiques. Ce ne sont pas des scientifiques. Ils ne sont apparemment pas formés pour évaluer la fiabilité physique ou prédictive de leurs propres modèles. Ils ne manifestent pas d’attention au raisonnement physique exigée par les bonnes pratiques scientifiques. D’après mon expérience antérieure, ils sont activement hostiles à toute démonstration de ce diagnostic.

Entre leurs mains, la modélisation du climat est devenue une sorte de récit subjectiviste, à la manière de la pseudo-bourse de théorie critique qui a tant défiguré les départements universitaires de sciences humaines et de sociologie, et qui a activement encouragé tant de conflits sociaux. Appelons-le la Théorie critique du réchauffement climatique. Les récits subjectivistes supposent ce qui devrait être prouvé (les émissions de CO₂ correspondent directement à la chaleur sensible), leurs hypothèses ont le poids de la preuve (CO₂ et la température, voir ?), et chaque étude est confirmatoire (c’est pire que nous le pensions).

Les récits subjectivistes et les théories critiques académiques sont des constructions préjudiciables. Ils s’opposent à la science et à la raison. Au cours des 31 dernières années, la modélisation du climat a atteint cet état, avec sa descente vers des hypothèses incontestées et des auto-confirmations circulaires.

Un résumé des résultats : L’article montre que les modèles climatiques avancés projettent la température de l’air simplement comme une extrapolation linéaire du forçage des gaz à effet de serre (GES). Ce fait est démontré à de multiples reprises, la majorité des manifestations ayant lieu dans l’IS. Une équation simple, linéaire dans le forçage, simule avec succès les projections de température de l’air de pratiquement n’importe quel modèle climatique. Willis Eschenbach l’a aussi découvert indépendamment, il y a quelque temps.

Après avoir démontré son efficacité dans l’émulation des projections de température de l’air des MCG, l’équation linéaire est utilisée pour propager la moyenne quadratique annuelle des nuages à ondes longues, ce qui force l’erreur systématique des modèles climatiques dans leurs projections de température de l’air.

L’incertitude de la température projetée est de ±1,8 °C après 1 an pour une anomalie de projection de 0,6 °C et de ±18 °C après 100 ans pour une anomalie de projection de 3,7 °C. Le contenu prédictif des projections est nul.

Bref, les modèles climatiques ne peuvent prédire les températures futures de l’air à l’échelle planétaire, ni pour un an, ni pour 100 ans. Les projections de la température de l’air du modèle climatique n’ont pas de sens sur le plan physique. Ils ne disent rien du tout sur l’impact des émissions de CO₂, s’il y en a, sur les températures de l’air dans le monde.

Voici un exemple de la façon dont cela se passe.

Panneau a : points gris, anomalies de projection de la température globale de l’air du modèle GISS E2-H-p1 RCP8.5. Ligne rouge, l’émulation linéaire. Panneau b : le même, mais avec une enveloppe verte montrant les limites d’incertitude physique dans la projection GISS en raison de l’erreur de forçage des nuages à ondes longues de ±4 Wm-² en moyenne annuelle du modèle. Les limites d’incertitude ont été calculées à partir de 2006.

Si l’incertitude devait être calculée à partir de la première année de projection, 1850 (non illustrée dans la figure), les limites d’incertitude seraient beaucoup plus larges, même si les températures connues au XXe siècle sont bien reproduites. La raison en est que la physique sous-jacente du modèle n’est pas correcte. Par conséquent, il n’y a pas d’information physique sur le climat des températures projetées pour le XXe siècle, même si elles sont statistiquement proches des observations (en raison de l’ajustement du modèle).

Les limites d’incertitude physique représentent l’état des connaissances physiques et non l’état de conformité statistique. La projection est physiquement dénuée de sens.

L’incertitude due à la seule erreur de forçage des nuages à ondes longues du modèle annuel moyen (±4 Wm-²) est environ ±114 fois plus grande que l’augmentation annuelle moyenne du forçage dans CO₂ (environ 0,035 Wm-²). Un inventaire complet de l’erreur de modèle produirait énormément plus d’incertitude. Les modèles climatiques sont totalement incapables de résoudre les effets de la petite perturbation du forçage due aux émissions de GES.

La conclusion inévitable est que, quel que soit l’impact que les émissions peuvent avoir sur le climat, elles n’ont pas pu être détectées dans le passé et ne peuvent l’être maintenant.

Il semble qu’Exxon ne savait pas, après tout. Exxon ne pouvait pas savoir. Personne d’autre ne pourrait le faire.

Chaque projection de la température de l’air d’un modèle depuis 1988 (et avant) n’a pas de signification physique. Toutes les études de détection et d’attribution réalisées depuis lors n’ont plus de sens sur le plan physique. Quand il s’agit des émissions de CO₂ et du climat, personne ne sait de quoi ils parlent : pas le GIEC, pas Al Gore (nous le savions), pas même le plus éminent des modélisateurs du climat, et certainement pas un poseur politique.

Il n’existe pas de théorie physique valide du climat capable de prédire ce que les émissions de CO₂ feront au climat, le cas échéant. Cette théorie n’existe pas encore.

L’équation de Stefan-Boltzmann n’est pas une théorie valide du climat, bien que les gens qui devraient en savoir plus pensent évidemment autrement, y compris la NAS et toutes les sociétés scientifiques américaines. Leur comportement dans ce domaine est le plus étonnant abandon de la pensée critique de l’histoire de la science.

En l’absence de toute déduction causale physiquement valide, et en notant que le climat a de multiples canaux de réponse rapide aux changements de flux énergétiques, et en notant en outre que le climat ne présente rien de fâcheux, on se retrouve sans aucun rapport avec la quantité de réchauffement, le cas échéant, produit ou qui sera produit par CO₂ supplémentaire.

Du point de vue de la science physique, il est très raisonnable de conclure que tout effet des émissions de CO₂ est au-delà de la résolution actuelle, et même raisonnable de supposer que tout effet possible peut être si petit qu’il est indétectable dans la variation naturelle. Rien parmi les observations climatiques actuelles n’est inhabituel.

L’analyse bouleverse l’ensemble de l’appareil du GIEC. Il éviscère le constat de mise en danger de l’EPA, et enlève l’alarme climatique des élections américaines de 2020. Il n’y a aucune preuve que les émissions de CO₂ ont augmenté, augmentent, vont augmenter, ou même peuvent augmenter, la température moyenne globale de l’air en surface.

L’analyse est simple. Cela aurait pu et aurait dû être fait il y a 30 ans. Mais ce n’était pas le cas.

Toute la sombre importance attachée à la fonte de la glace du Groenland, ou aux glaciers qui se retirent de leur zone d’EIE, ou aux changements de la glace de l’Arctique en hiver, ou aux inondations du delta du Bangladesh, ou à Kiribati, ou aux ours blancs, est enlevée. Rien de tout cela ne peut être imputé rationnellement ou physiquement à l’homme ou aux émissions de CO₂

Bien que je sois convaincu que cette étude est définitive, ceux qui ont investi dans le consensus d’alarme régnant ne se retireront presque certainement pas. Il est peu probable que le débat s’arrête là.

Levant les yeux, enfin, pour regarder les dommages étendus : J’aimerais terminer en abordant les conséquences éthiques de la frénésie du réchauffement climatique. Après quelques études, on découvre que les modèles climatiques ne peuvent pas modéliser le climat. Ce fait a été mis en évidence dès 2001, avec la publication de W. Soon, S. Baliunas, S. B. Idso, K. Y. Kondratyev, et E. S. Posmentier Modeling climatic effects of anthropogenic carbon dioxide emissions : unknowns and uncertainties. Climate Res. 18(3), 259-275, disponible ici. Le document demeure pertinent.

Dans un environnement scientifique qui fonctionne bien, ce document aurait mis fin à l’alerte sur les émissions de CO₂ Mais ce n’est pas le cas.

Au lieu de cela, le journal a été dénigré, puis presque universellement ignoré (c’est la lecture en 2003 qui m’a mis en émoi. Il était immédiatement évident que les modélisateurs du climat ne pouvaient pas savoir ce qu’ils prétendaient savoir). Il y aura probablement des tentatives pour faire la même chose avec mon article : la dérision suivie de l’enterrement.

Mais nous le savons maintenant avec certitude : toute la frénésie de CO₂ et du climat n’a servi à rien.

Tous les adultes angoissés, tous les jeunes désespérés, tous les lycéens effrayés aux larmes et aux récriminations par les leçons sur le sort, la mort et la destruction, les conflits sociaux et la dislocation. Tous les reproches, tous les assassinats, toutes les carrières endommagées, tous les décès causés par la pauvreté énergétique hivernale, tous les hommes, les femmes et les enfants qui continuent de vivre avec la fumée intérieure, toutes les énormes sommes détournées, tous les paysages dégradés, tous les oiseaux hachés et brûlés, toutes les chauves-souris déstabilisées, tous ces énormes fonds transférés de la classe moyenne aux riches agriculteurs subventionnés.

Tout ça pour rien.

Il y a beaucoup à blâmer, mais c’est la trahison de la science qui rapporte le plus. Ces infractions ne se seraient pas produites si toutes les sociétés scientifiques n’avaient pas négligé leur devoir de diligence.

De l’American Physical Society à l’American Meteorological Association, ils ont tous abandonné leur intégrité professionnelle et, avec elle, leur responsabilité de défendre et de pratiquer la science avec détermination. Négligence volontaire ? Qui sait. Trahison de la science ? Absolument, c’est sûr.

Si l’American Physical Society avait été aussi critique à l’égard des allégations concernant CO₂ et le climat qu’à l’égard du palladium, du deutérium et de la fusion froide, rien de tout cela ne serait arrivé. Mais ils ne l’étaient pas.

La trahison institutionnelle ne pouvait pas être pire ; pire que le lysenkisme parce qu’il n’y avait pas de Staline pour leur mettre une arme sur la tempe. Ils se sont tous portés volontaires.

Ces outrages : les morts, les blessures, l’angoisse, les conflits, les ressources mal utilisées, les offenses écologiques, étaient entre leurs mains pour prévenir et sont donc sur leurs têtes pour le compte.

À mon avis, la direction de chaque société scientifique américaine devrait démissionner en disgrâce. Chacun d’entre eux. En commençant par Marcia McNutt à la National Academy.

Le GIEC devrait être démantelé et fermé à jamais.

Et l’EPA ? Qui aurait dû s’engager rigoureusement, mais qui ne l’a pas fait ? À la lumière de l’incompétence apparemment étudiée au centre, toute autorité ne devrait-elle pas être renvoyée aux États, où elle appartient ?

Et, dans une tragédie plus petite mais néanmoins réelle, qui va le dire à cette Gréta si cyniquement manipulée? Mon imagination s’éloigne de cette image.

Un addendum pour compléter le diagnostic : il ne s’agit pas seulement de modèles climatiques.

Ceux qui compilent les relevés de la température de l’air à l’échelle planétaire ne savent même pas s’il faut tenir compte des limites de résolution des instruments historiques, voir ici ou ici.

Ils ont complètement ignoré l’erreur de mesure systématique qui rend le relevé de la température de l’air inutilisable pour conclure quoi que ce soit sur le climat historique, ici, ici et ici.

Ces problèmes s’ajoutent aux mauvais emplacements et aux effets de l’ICU.

Les reconstructions de paléo-températures par approximation, troisième volet de l’alarmisme, n’ont aucune relation distincte avec la température physique, ici et ici.

Toute la revendication de l’AGW repose sur des modèles climatiques qui ne modélisent pas le climat, sur des mesures de température de l’air inutiles du point de vue climatologique et sur des reconstructions de paléo-températures indirectes qui ne sont pas connues pour reconstruire la température.

Tout cela repose sur une fausse précision ; un état de choses décrit en détail ici, examiné par des pairs et tout le reste.

L’alarmisme climatique est une pseudo-science astucieuse jusqu’en bas, faite pour ressembler à la science, mais qui ne l’est pas.

Pseudo-science qui n’est invoquée par aucune des organisations scientifiques dont la seule raison d’être est l’intégrité de la science.

@@@@@@



31 réponses à “Propagation des erreurs et fiabilité des projections de la température globale de l’air, Mark II.”

  1. F1rst post & bisous à tout le monde.
    J’ai longuement lu les echanges entre Patrick Frank et Roy Spencer et j’aurai plutôt tendance à me ranger à côté de Pat Frank.
    Pat évoque un article daté de 2001. Mais ne pourrait on pas faire remonter plus tôt ? En 1972 Lorenz découvre l’effet papillon. On élabore la théorie du chaos.
    Il me semble que ca nous apprend bienquelque chose sur le réel. La physique aura des aspects imprévisibles.

    A mon avis, la découverte de 1972 c est aussi une limite informatique, un théorème d’incomplétude de Godel si vous voyez ce que je veux dire.
    Une simulation informatique, ca va brasser du vent, de l’incertitude. Au bout d’un moment, on ne peux plus avoir confiance.
    Roy dit regardez ca converge.
    Pat dit trop d iteration, je n ai plus confiance.
    Roy dit ca converge, mais moi non plus je n’ai pas confiance (pour d’autres raisons).

    Les prévisions météo se font sur 7jours, au delà personne n’y croit.

  2. Pigouille (#2),
    Bienvenue !
    On sait bien que tous ces modèles climatiques dérivés de modèles météos sont très sensibles aux conditions initiales. 7 jours ? Vous êtes optimiste ! La plupart du temps, ça diverge au bout de 5 jours…

  3. Une remarque sur la traduction: le terme anglais ‘precision’ ne se traduit pas en français par ‘précision’ mais par ‘fidélité’ qui est l’expression de la répétabilité et de la reproductibilité des mesures. C’est une erreur classique.
    A titre d’info, vous pouvez télécharger ici, la traduction normalisée de tous les termes qui ont trait à la mesure. Ca s’appelle le VIM.
    Je n’ai pas lu entièrement sa publi, mais la démarche de Pat Franck a l’air sincère, bien que ce ne soit pas un spécialiste du calcul d ‘incertitude. Par exemple, il n’explique pas pourquoi il élimine les termes de corrélation des variables de l’équation (3). Cependant, il a probablement le droit de le faire car à priori les variables de l’équation (2) sont indépendantes l’une de l’autre.

  4. Suggestions de corrections à l’article

    Premières lignes :
    Il s’agit d’un article récent parut sur WUWT -> paru
    Merci à Scalestrans pour la vérification. -> Scaletrans

    Plus loin ;
    Des analyses plus approfondies ont été affichées surà WUWT,…-> … sur WUWT

  5. En tant qu’alpiniste la météo c’est trois jours maximum, plus loin c’est juste une tendance, pas plus.

  6. Christial (#4520),
    Une discussion passionnée sur WUWT entre 2 scientifiques climatosceptiques, Pat Franck et le célèbre Roy Spencer, dommage qu’elle ait pris au fil des échanges un ton polémique.
    https://wattsupwiththat.com/2019/09/07/propagation-of-error-and-the-reliability-of-global-air-temperature-projections-mark-ii/
    https://wattsupwiththat.com/2019/09/11/critique-of-propagation-of-error-and-the-reliability-of-global-air-temperature-predictions/
    https://wattsupwiththat.com/2019/09/12/additional-comments-on-the-frank-2019-propagation-of-error-paper/
    Pat Franck a soutenu dans une étude évaluée par des pairs et publiée dans une revue scientifique que les modèles climatiques de prévision de température globale sont entachées d’incertitudes, notre compréhension limitée sur la mesure des nuages se propagerait jusqu’au résultats finaux au point de les rendre totalement inexploitables.
    Dans ce cas se serait fin de partie pour le RCA.
    Roy Spencer soutient que l’étude de Pat Franck est fausse .
    De ce que j’ai compris des explications de chacune des parties, je suis de l’avis de Roy Spencer.
    Car, toujours si j’ai compris, les modèles ne font pas explicitement des prévisions de température mais des prévisions sur l’impact du CO2 sur les températures, soit pas effet direct, soit par rétroactions. La variabilité naturelle non comprise, est négligée.
    On peut peut-être contester la théorie de l’effet des serre sur le climat et la façon dont elle est implémentée dans les modèles, on peut certainement contester les calculs de sensibilité retenue dans les modèles qui oublient les données physiques mais la question n’est pas là.
    Elle porte sur la propagation des erreurs.
    Les incertitudes sur les nuages sont neutralisées par construction des modèles qui sont centrés sur l’impact du CO2 sur la température globale.

    Araucan (#4521),

    Quelle est votre définition d’un modèle faux ?

    Le terme me semble inapproprié et vague.

    amike (#4522),

    Je propose une analogie à cette discussion.
    Imaginons un programme informatique, dont la réalisation est découpée en 3 parties. Il est décidé de l’utiliser avant sa totale réalisation, le développement de chaque partie étant estimée à 80%.
    Question: A quel niveau le programme est-il fonctionnel ?
    Pat Franck dirait à 50% (80% * 80% * 80%), mais surtout que les non réalisations vont provoquer un échec de 50% par rapport aux besoins réels, qu’il est impossible d’anticiper.
    Roy Spencer, 80%, car il va considérer que les 3 équipes vont forcément travailler dans le même ordre de priorité, que leurs réalisations seront compatibles, et que les non réalisations sont parfaitement distinguables des besoins réels, donc que les résultats seront vrai à une marge d’erreur prés.
    AMHA, les 2 n’ont pas les mêmes préoccupations. Et je pense que RS défend son métier de climatologue…

    La critique soulevée par R. Spencer ne me semble pas être l’indépendance d’évènements probabilistes.

    Mon point de vue est que les modèles de prévision conçus par des carbocentristes sont … carbocentrés.
    Ils ne font que prévoir l’impact (supposé) direct, ou indirect par des rétroactions, des GES sur la température globale. Par construction ils ne sont donc pas sensibles aux propagations d’erreur relevées par Pat Franck (par exemple sur les nuages) autrement que via la sensibilité.

    Par contre il n’est pas scientifique d’affirmer, comme le fait les plumes du GIEC, que plus de 50 % du réchauffement climatique est la conséquence des GES sur la foi des modèles carbocentrés qui « oublient » les nombreuses incertitudes sur les données physiques.
    De même les reconstitutions par les modèles climatiques des températures passées, surtout sur des longues échelles de temps, ne me paraissent pas davantage relever de la science. Ou alors de la fake-science appelée climatologie.

  7. L’incertitude, ça fonctionne dans les 2 sens ce qui fait que le papier de Frank suggère qu’ajouter de l’énergie pourrait amener le système à se refroidir.. C’est à mon avis un défaut majeur.
    Comparons avec une montre, si ma montre avance d’une minute aujourd’hui, selon Frank, elle devrait avancer de 2 minutes demain; de 3 minutes après-demain et au bout d’un an de 365 minutes, ce qui est évidemment faux, car si on connait l’incertitude de départ, on ne sait absolument pas comment elle évoluera : + ou – dans le futur.

  8. Les joies des modèles…
    Le réchauffement climatique sera plus fort que prévu, avertissent des scientifiques français https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/le-rechauffement-climatique-sera-plus-fort-que-prevu-avertissent-des-scientifiques-francais_3620067.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-

    + 7 degrés dit Le Monde
    Christial (#8),
    Ne vous en tirez pas par une pirouette !
    Le modèle donne t-il des prévisions qui se produiront du fait de l’hypothèse utilisée ?( ou les hypothèses)
    Ou le modèle est-il un honnête travail de suppositions menées au bout de leur logique sans qu’on ait de certitudes quant à leur réalisation étant donné des incertitudes, approximations et hypothèses mises dedans ?

  9. Je reviens sur le message de Ecophob (#4),

    A titre d’info, vous pouvez télécharger ici, la traduction normalisée de tous les termes qui ont trait à la mesure. Ca s’appelle le VIM.

    Lien direct
    Après avoir téléchargé le fichier JCGM_pack_2012-10.zip, il vous est conseillé d’extraire l’archive dans le dossier de votre choix.
    Vous y trouverez 6 documents PDF, mais un seul est vraiment ‘intéressant’ : JCGM_200_2012.pdf (108 pages)
    C’est le seul avec une traduction en français. C’est principalement un PDF sur deux colonnes avec l’anglais et le français côte à côte.
    Il y a un index alphabétique à la fin du document, mais pas de marque-pages (contrairement au document en anglais : JCGM_200_2012_E.pdf).

    J’ai parcouru rapidement une partie de ce document.
    C’est très technique et on s’y perd vite …

    Préparez la boîte d’Aspirine ou de Paracétamol.

  10. A force d’injecter du carbone dans les modèles, les experts ont confondu la montée des températures avec celle du cours du pétrole. Je propose une marche pour le climat pour demander le rétablissement de la taxe carbone sur les carburants. smile

  11. Cdt Michel e.r. (#12), ne vous prenez pas trop la tête avec toutes les définitions. Si remplacer ‘précision’ par ‘fidélité’ vous indispose car ce n’est pas passé dans le langage courant, vous pouvez traduire ‘precision’ (le mot anglais) par ‘reproductibilité’ ou ‘chiffrage de la dispersion des résultats’.
    Par leur formation scientifique, les anglo-saxons font en général très bien la distinction entre l’exactitude de mesures et le chiffrage de leur dispersion ou fidélité. En France on n’a pas cette culture et on amalgame les deux sous le terme de ‘précision’, qui n’a en fait aucune traduction en anglais.

  12. Ecophob (#19), est-ce que l’auteur ne fait pas allusion au fait que les gens prennent pour argent comptant les nombreuses décimales (qui ne traduisent pas forcément une grande résolution de la mesure) alors que que l’erreur est d’ordre de grandeur bien plus grand ?

  13. Ecophob (#19),

    ne vous prenez pas trop la tête avec toutes les définitions.

    Il n’y a aucun danger que je commence à me prendre la tête avec ça à 74 ans
    Pour rappel, je suis sorti de l’Université de Liège en 1969, avec une Licence ès Sciences Chimiques, spécialité Chimie Analytique, avec un cours en option sur les Phénomènes radio-actifs.
    A l’époque nous n’avions pas de machine à calcul. Tous les calculs se faisait à la main, avec l’aide d’une règle à calcul et des Tables de logarithmes.
    Nous utilisions un calcul d’erreur simplifié basé sur les dérivées premières.
    Nous avions eu un cours de statistiques, mais nous ne nous en servions guère.

  14. Araucan (#10),

    Christial (#8),
    Ne vous en tirez pas par une pirouette !

    Le système climatique est un système dynamique chaotique non linéaire conséquence du couplage de deux systèmes principaux : l’atmosphère et les océans.
    Nous pourrions donc nous attendre à l’impasse de toute recherche de prévisions climatiques, il me semble que des écrits du GIEC lui-même en faisait état.

    Cependant le suicide n’étant pas dans la vocation du GIEC qui, rassurons-nous se porte très bien ( sa santé est inversement proportionnelle aux catastrophes envisagées par les medias, c’est dire ! ), il considère que le signal de réchauffement dû aux GES couvre le bruit de fond de la variabilité interne imprévisible.
    Dans les modèles climatiques retenus par le GIEC la variabilité naturelle est neutralisée par moyenne de projections climatiques avec des conditions d’entrée légèrement différentes.

    Sur quels fondements scientifiques reposent le GIEC et les modèles pour contourner le comportement chaotique du climat ? A ma connaissance : peanuts si ce n’est que GIEC et modèles s’appuient l’un sur l’autre dans un joli raisonnement circulaire.
    Alors pirouette ? Non cacahuètes.

    Au surplus, la sensibilité aux GES retenue par le GIEC est une caractéristique extrinsèque aux modèles donc issue des modèles et non des observations qui résistent à voir en l’homme un tueur de planète. La climatologie est devenue prisonnières de modèles qui ont sans doute une utilité mais conduisent à des conclusions fausses et des politiques désastreuses.

    Pour en revenir à nos moutons, la controverse sur l’étude de Pat Frank et l’absence de propagation des incertitudes me semble une conséquence logique de la neutralisation ( contestable ) de la variabilité interne du climat dans les modèles.

  15. Je voulais dire que la santé du GIEC est inversement proportionnelle à celle, supposée, de la planète. Mais c’est un détail.

  16. jdrien (#20), ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une erreur de mesure est composée d’une partie systématique qui est chiffrée ici par l’exactitude, et d’une partie aléatoire que chiffre l’incertitude de mesure. La fidélité que l’on traduit en reproductibilité et répétabilité est un des éléments qui permet de chiffrer l’incertitude. La formule de calcul de la propagation de l’incertitude ((4) dans la publi), permet de voir comment l’incertitude sur une ou plusieurs variables d’entrée d’un système se propage sur le résultat en sortie du système. C’est effectivement la valeur de cette incertitude de sortie qui va permettre de savoir combien de décimales significatives on peut conserver sur le résultat.

  17. Les méthodes du GIEC pour imposer sa vérité sont profondément ascientifiques.
    Ces gens sont tellement peu sûrs de la validité scientifique de leurs arguments, qu’ils appellent en renfort la justice pour museler et pourrir la vie de ceux qui émettent des doutes sur leur dogme.
    Or la science ne se démontre pas avec des procès en sorcellerie menés par des inquisiteurs !

    Près de 10 ans de procédures dilatoires contre Tim Ball (qui finalement a gagné en 2019 le procès intenté par Michael Mann) parce que le défenseur émettait des doutes sur les vertus du St Graal, la courbe en crosse de Hockey, qualifiée d’artéfact mathématique médiocre par le M.I.T et de fraudes par la Cour.

    Pourquoi cet acharnement contre Peter Ridd, chercheur à la James Cook University (Queensland AU) qui a identifié plusieurs causes au dépérissement des coraux, dont la pollution marine liée aux rejets industriels et domestiques, le réchauffement de 1°C en 120 ans apparaissant comme un phénomène marginal.
    Sommé de revenir sur ses propos, il n’obtempère pas, et on le vire purement et simplement.
    Après des années de procédure, il a réussi à faire condamner son ancien employeur pour « la persécution, les brimades, et le harcèlement hystérique dont il a été victime, jusque dans sa vie privée, alimentées par une vindicte systémique sans autre reproche que d’avoir exprimé une théorie non conforme à ce que professaient ses collègues. »

    Pire encore, le milliardaire AlGore associé à Goldman Sachs voulait instaurer un crime mondial de climato-scepticisme puni par des juridictions spéciales type Nuremberg ! Douter du réchauffisme = nazisme !
    Idée reprise par William Stanford Nye, influent animateur de télé et leader d’un lobby réchauffiste comprenant plusieurs figures du GIEC,qui fait campagne dans ce sens.

    Pourquoi en France cette demande à la ministre de l’enseignement supérieur, où désormais seul le réchauffisme a droit de cité , d’exclure de l’université les climato réalistes ? Demande officiellement classée, mais localement suivie d’effets ?

    A supposer qu’une partie de leur argumentation soit fondée, les réchauffistes devraient accepter qu’elle soit discutée au lieu de brandir l’anathème et l’excommunication contre quiconque ne pense pas comme eux, et le bûcher pour les apostats du GIEC qui en dénoncent le manque de rigueur et de probité.
    Entre autres les annonces trompeuses sur les atolls du Pacifique qui devaient être engloutis avant 2020 et ont gagné en surface et en hauteur, les glaciers de l’Himalaya qui devaient disparaître avant 2035 et sont stables, et le refroidissement de l’hémisphère sud avec extension des glaces de l’Antartique quand la température de l’hémisphère nord du nord ne bouge plus.
    https://climatorealist.blogspot.com/

  18. CLOJAC (#27), bonne intervention et excellente idée que d’avoir relancé ce fil, du coup j’ai relu l’article, il est vraiment excellent.
    A remettre dans les favoris.

  19. Je viens de publier un article « Des modèles pas vraiment top » dans lequel j’explique comment le GIEC fabrique ses modèles climatiques: En théorie, ils s’articulent sur des équations différentielles i.e qui cherchent à établir des relations entre des fonctions inconnues et leurs dérivées aléatoires. Du solide quoi !

    Certes on évoque les lois de la physique, de la chimie et de la mécanique des fluides, mais on les applique au petit bonheur la chance. La planète est subdivisée en grilles tridimensionnelles émiettées où on reporte sur chaque élément des suites séquentielles renforcées d’extrapolations plus ou moins cohérentes.
    Puis on évalue les résultats à l’aune des interactions supposées avec les points voisins. Sans risque de surprises, puisqu’on a programmé d’avance dans chaque case 3D les écarts thermiques « probables » en fonction des vents « possibles », du rayonnement solaire « envisageable » , de l’hydrologie et de l’humidité « plausibles ». Comme si les phénomènes atmosphériques correspondaient toujours aux schémas théoriques.

    Or un modèle ne rend que ce qu’on y a implémenté. Il s’agit donc au mieux d’approximations qui, la plupart du temps, s’écartent des observations de terrain. D’où la tentation de « compenser les écarts » (= tricher en novlangue) pour ne pas perdre la face.
    Ainsi les gens du GIEC après avoir asséné des axiomes se renforçant les uns les autres, ne retenant que les données les confortant, en écartant ou marginalisant celles incompatibles avec leurs conclusions prédéterminées, sanctifient leurs modèles pour renforcer leur paradigme présenté comme irréfragable.
    Or prétendre établir une vérité scientifique officielle avec l’appui des pouvoirs en place, comme en d’autres temps le géocentrisme, le lyssenkisme ou la phrénologie relève d’une perversion académique.
    https://climatorealist.blogspot.com/search/label/8%2F%20Des%20mod%C3%A8les%20pas%20vraiment%20top%20%21

  20. CLOJAC (#30), Merci pour vos articles qui mettent nommément en cause des responsables de l’hystérie chauffagiste, tel Al Gore, et qui exposent bien les enjeux financiers derrière cette prétendue science climatique. C’est à diffuser largement, car les Pachauri et autres Jouzel, Mann etc. sont vus comme des Saints (de l’Eglise chauffagiste) qui luttent uniquement pour la « Science qui doit sauver le monde ». Jamais les organes de presse subsidiée ne critiquent ces Saints-là, jamais la moindre allusion aux millions gagnés par Gore dans son business chauffagiste, jamais la moindre question sur l’argent qui nous est extorqué pour arroser ceux de l’Eglise chauffagiste (avec la vente des indulgences que sont les certificats verts, espérons un jour un Luther …).

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