Fil info de sceptiques 2022

Aperçu de la méta description :Suite du Fil info de sceptiques 2018/1. Ici, on parle du changement climatique, du climat, de la physique de l’atmosphère voire de la météo ou de sujets proches.
Merci de rester sur ces thèmes, la modération est féroce.

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501.  Hug | 10/05/2022 @ 8:54 Répondre à ce commentaire

Michel M (#499),
C’est ici : https://www.meteocontact.fr/climatologie/france/bilans-climatiques
Attention, Mai est parti pour être un des plus chauds de ces trois dernières décennies. J’espère qu’il ne dépassera pas les mois de mai de 2017 et 2020, et surtout celui de 2011.

502.  papijo | 10/05/2022 @ 21:58 Répondre à ce commentaire

C’est pas évident la vie de climatologue …
Il y a les modèles du GIEC qui sont faux … ils chauffent trop. Alors qu’en faire … les mettre à la poubelle ? Eh bien non, ce serait du gaspillage ! On garde les résultats, et … on crée de nouveaux modèles qui servent à corriger les résultats des modèles trop chaud …
J’avoue que je suis heureux de ne pas être climatologue !
Lien: Phys.org et traduction

503.  papijo | 11/05/2022 @ 9:20 Répondre à ce commentaire

La BBC « officiellement » épinglée pour de fausses affirmations dans un documentaire sur le climat « en préparation » de la COP26 !
Lien: Daily Mail et traduction (lire également les commentaires !)

504.  icelake21 | 11/05/2022 @ 10:16 Répondre à ce commentaire

Hug (#501),

et le mois de mai 2021 était dans le top 5 des mois de mai les plus frais et pluvieux tout comme mai 2013. par ailleurs faire le bilan du mois de mai au tiers du mois est d’un ridicule… mais bon les réchauffistes ne sont plus à une annerie prête

505.  Hug | 11/05/2022 @ 10:43 Répondre à ce commentaire

icelake21 (#503),
Commentaire complètement idiot ! Je suis tout sauf réchauffiste, simplement il est clair qu’au vu des conditions météo actuelles et prévues jusqu’en milieu de semaine prochaine, on sera dans le haut de la fourchette même si la dernière décade est fraîche.

506.  Demokratia | 11/05/2022 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

Dans un rapport d’un auteur des nations unies, on trouve (via Whatsupwiththat, Science et Nature) :
“Zeke Hausfather : We must move away from the naïve idea of model democracy. Instead, he and his colleagues call for a model meritocracy, prioritizing, at times, results from models known to have more realistic warming rates. (lien)
Traduction : « Zeke Hausfather : Nous devons nous éloigner de l’idée naïve de la démocracie des modèles. A la place, lui et ses collègues appellent à une méritocratie des modèles, en donnant priorité, de temps en temps, aux résultats des modèles connus pour avoir des taux de réchauffement réalistes ».
Autrement dit, jusqu’à présent, on utilise une moyenne de n’importe quoi pour décider de l’avenir de la planète !
Un peu comme les études cliniques des vaccins anti-covid ?

Maintenant, pourquoi l’auteur parle de « de temps en temps » ? La justesse n’est en général pas importante, juste de temps à autre ? Ou bien il ne faut pas trop insister sur le fait que l’on nous a servi jusqu’à présent de la propagande à la place de la science ? En tout cas en être là après 30 ans de recherche, autant de milliards de dollars et de milliers de chercheurs, ne découvrir ce problème que maintenant, comme le dit l’auteur, quelle naïveté. Il ne faut pas appeler « scientifiques » de tels « amateurs ». Cela jette à mon sens, encore une fois, un profond doute sur tout ce qui est publié dans le sens du réchauffement climatique.

507.  icelake21 | 11/05/2022 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

Hug (#505),

oui et alors ? tu donnes du grain a moudre aux réchauffistes en disant ca, ils sont assez excités comme ca avec leur marronnier de secheresse tout les ans

508.  Cdt e.r. Michel | 12/05/2022 @ 0:19 Répondre à ce commentaire

Demokratia (#506),

Traductions de l’article de WUWT et de celui de Science envoyées sur mon site
Lien

509.  papijo | 12/05/2022 @ 9:20 Répondre à ce commentaire

icelake21 (#507),
Ne nous fâchons pas pour 10 jours de beau temps dans notre petite France ! Profitons-en plutôt !
Et puis, n’oublions pas que pendant le « Petit Age Glaciaire », il y a eu des périodes de froid intense, mais aussi des sècheresses et des canicules ! (traduction)

510.  papijo | 12/05/2022 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

Que trouve-t-on à « Cap Century » sous 1,4 km de glace au nord du Groënland ? … des mousses, des résidus de feuilles !
D’accord, ce n’est pas récent (1 million d’années), mais ça montre que les variations naturelles du climat, ça existe, et pas qu’un peu, quoiqu’en disent les « modèles » !
Lien: WUWT et traduction

511.  Hug | 13/05/2022 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

A écouter : https://www.youtube.com/watch?v=tphWE4vJb-s
Je ne connaissais pas Yves Roucaute, mais il gagne à l’être.

512.  Cdt e.r. Michel | 14/05/2022 @ 3:03 Répondre à ce commentaire

Hug (#511), Son dernier livre est à lire absolument.
Il est disponible sur Amazon.fr sous deux formats : Broché 24 € et Kindle 18 €.

Si c’est trop cher pour vous, contactez-moi 😉

513.  Cdt e.r. Michel | 14/05/2022 @ 10:31 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#512),

Je vous mets le lien vers la page Amazon.fr consacrée à ce livre.
En lisant la partie « A propos de l’auteur », vous constaterez qu’il a un sacré CV.
Quant à son livre, il ne se lit pas, il se dévore. J’en ai lu la première partie (75 pages) cette nuit et j’ai dû me forcer pour prendre un peu de repos à 7 heures du matin.

514.  Hug | 14/05/2022 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#512),
24€, ça reste dans mes cordes. smile

515.  Michel Le Rouméliote | 15/05/2022 @ 11:30 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#513), Je vais vite aller commander son livre chez mon libraire. Ça le fera bisquer, lui qui met en étagère tous les délires verdâtres, décroissants et permacultivants.

516.  AlterEgo | 18/05/2022 @ 18:27 Répondre à ce commentaire

Je ne vais rien vous apprendre, la France est sous un dôme de chaleur, dont acte. Là où je cale c’est quand il faut comprendre l’équation « + de Co2 = + de chaud » (c’est un gros résumé). Pour ce qui est d’aujourd’hui notre dôme n’est pas généré par «notre» air. C’est de l’air chaud venu du Sahara et qui stagne au-dessus de nos têtes, non ? Sauf que le Sahara n’est pas un gros émetteur de CO2. Par conséquent ces températures sont-elles des températures météorologiques ou bien sont-elles des températures climatiques ?

517.  Hug | 18/05/2022 @ 20:44 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#516),
Pris individuellement, ces bouffées d’air chaud venant du sahara sont évidemment des évènements météo, mais leur récurrence depuis disons 2015, est manifestement la conséquence d’un changement dans la circulation atmosphérique, donc on peut aussi dire qu’il y a du changement climatique, mais on ne voit pas bien comment le CO2 serait en cause dans ces évènements météo récurrents.

518.  Icelake21 | 19/05/2022 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

la notion de dome de chaleur est ridicule et est une pure invention marketing des medias pour faire peur. Il n y a pas de dome de chaleur simplement des remontées d’air chaud et humide liée a une descente froide sur l’Atantique et une anomalie froide au pole depuis plus de 1 mois ( l’englacement en mer de barents est plus important que les autres années) :

https://nsidc.org/arcticseaicenews/

Ce qui signifie que lorsque le flux passera au nord ouest les temperatures seront tres basse surtout si associées à l’humidité. le mois de mai 1922 a connu une vague de chaleur intense sur la France, notament en derniere décade , pres de 1 jour sur 2 égal ou supérieur a 30 degrés, un record absolu a 35.3 degrés jamais égalé depuis en fin de mois, une derniere decade avec des temperatures maximales constamment supérieures a 30 degrés s’approchant meme par 3 fois des 35 et les dépassant une fois ! A Toulouse record de mai qui tient toujours le 11 mai 1922 avec 34.2 degrés…

Ce mois de mai faisait suite à la plus grande secheresse du 20 eme siecle en 1921 et l été suivant fut en revanche frais et humide (juillet et aout 1922)

https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07510/mai/1922/bordeaux-merignac.html

519.  Jeff+Hersson | 19/05/2022 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

Icelake21 (#518), « dome de chaleur »
Bwhahahahahahahaha
Ils se croient dans Mad Max 3, ou bien ?

520.  Bernnard | 19/05/2022 @ 13:37 Répondre à ce commentaire

Jeff+Hersson (#519), Icelake21 (#518),
« Le dôme de chaleur » est la version revisitée de la serre et donc : l’effet de serre s’applique ! On ne va tout de même pas contester un effet de serre dans l’atmosphère (qui n’est pas une serre) ! smile

521.  jdrien | 19/05/2022 @ 14:08 Répondre à ce commentaire

records de chaleur battus, mais de 1 ou 2 dixièmes de degré seulement!

522.  Hug | 19/05/2022 @ 14:08 Répondre à ce commentaire

Icelake21 (#518),

la notion de dôme de chaleur est ridicule et est une pure invention marketing des medias pour faire peur.

Je suis d’accord, ils ont trouvé ça l’an dernier au moment de la vague de chaleur extrême dans l’ouest du canada. Pour moi un dôme, ça se conçoit comme quelque chose en hauteur, dans la verticalité, sur une zone géographique limitée, comme l’ilot de chaleur urbain par exemple.

Ce qui signifie que lorsque le flux passera au nord ouest les temperatures seront très basse surtout si associées à l’humidité

Pas sûr, à voir.

Quoiqu’il en soit, il est presque sûr que mai 2022 sera le plus chaud depuis qu’on a des mesures (mai 1922, 1999 et 2011 seront dépassés). On va sûrement en entendre parler. Zut et rezut.

523.  joletaxi | 19/05/2022 @ 15:44 Répondre à ce commentaire

ce qui ne manque pas de toujours me sidérer, c’est la façon dont la presse, et particulièrement les Mme météo, nous parlent de ces terribles chaleurs, insupportables,jamais vues, avec un air de profond désespoir.
On retrouvera les mêmes dans les bouchons pour aller se faire griller dans le sud cet été,
serait-il possible de simplement parler de très beau temps, inespéré quand on le compare à certaines années pourries?
pour la sécheresse, bien sur, on fera un beau reportage sur les actions citoyennes qui s’ingénient à empêcher, démolir , toutes les retenues..oups accaparements capitalistes et ravageurs du bien commun
tout cela se présente bien, les rotatives de la BCE vont tourner à donf

524.  ppm451 | 19/05/2022 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

Surtout que si une masse d’air chaude du Sud s’est déplacée vers chez nous, elle a forcément poussé et fait descendre une masse d’air nordique et froide quelque part ailleurs, et à mon avis pas très loin d’ici ; et les pauvres gars qui se caillent les miches en ce moment et pestent contre un printemps pourri n’ont tout simplement pas eu de chance, contrairement à nous et aux plans de tomates qui poussent de folie.
Rien de bien nouveau sous le soleil, donc; en effet, seul problème, la sécheresse qui pointe son nez…

525.  Hug | 19/05/2022 @ 19:14 Répondre à ce commentaire

ppm451 (#524),
En ce moment Poutine se les caille un peu chez lui à Moscou avec pas plus de 15 degrés en journée.

526.  Michel le Rouméliote | 19/05/2022 @ 19:32 Répondre à ce commentaire

Eh oui, il suffit de relire Marcel Leroux pour comprendre ! On a un beau mois de mai en Provence, juste un peu frais le matin, un grand ciel bleu et des après midi bien chauds comme il faut, juste à point pour le pastis et ils nous les brisent avec le dôme de chaleur ! Dôme de la bêtise, oui !

527.  Bernnard | 19/05/2022 @ 19:47 Répondre à ce commentaire

Michel le Rouméliote (#526),
Il faudra un jour qu’on leur parle d’un « dôme de froid » plus connu comme anticyclone mobile polaire !

528.  Demokratia | 19/05/2022 @ 23:33 Répondre à ce commentaire

Disons que chacun se croit un peu le centre du monde, donc lorsqu’il fait froid autour de moi, c’est que le monde est froid. Lorsqu’il fait trop chaud chez moi, j’imagine qu’il fait trop chaud partout. Ce genre de raisonnement doit être plus ou moins exagéré selon l’ego de la personne. Il se trouve que monde gauchiste intellectuel souffre en général d’un ego (très) sur-dimensionné.

529.  Ecophob | 20/05/2022 @ 19:12 Répondre à ce commentaire

Encore une preuve que la science française est en très mauvais état. L’OFIS organise au Collège de France, un colloque sur la prise de parole des chercheurs dans l’espace publique et les enjeux pour l’intégrité scientifique.
Quoi de plus honorable. Seulement voila, les invités sont entre-autre :
Dominique Costagliola, directrice de recherche en épidémiologie et biostatistique à l’Inserm
Nathan Peiffer-Smadja
qui se sont illustrés par leurs attaques hargneuses contre Le Pr Raoult, l’hydroxychloroquine, et leurs nombreux conflits d’intérêts.
Voici ce qu’en disait un article de France Soir en 2021 :  » Dans les faits, Mme Costagliola n’est ni médecin, ni virologue. Une session d’été en épidémiologie et un doctorat en biomathématique ne fait pas d’office un épidémiologiste compétent pour s’exprimer sur une crise d’épidémie de SARS.
Elle n’a pas prêté le serment d’Hippocrate et n’a donc jamais soigné un malade. Ses « travaux mathématiques » ont principalement tourné autour du VIH et en aucun cas autour des maladies dues aux infections par coronavirus. D’ailleurs, des interviews le confirment assez bien. » https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/une-certaine-idee-de-la-science-francaise-illustree-par-dominique-costagliola?utm_source=NL

M. Peiffer-Smadja n’est pas épargné dans l’article qui souligne ses liens (et son incompétence crasse) avec Costagliola: » M. Peiffer-Smadja alors encore étudiant, avec d’autres étudiants n’ayant rien à voir avec la virologie, avaient publié une étude sur l’hydroxychloroquine qui a été fortement contestée par des experts internationaux. » S’en suit un copier-coller de ses Tweets hallucinants.
Dans un autre article (https://www.francesoir.fr/politique-france/fricosphere-scandale-de-la-crise-covid-19) :
« Et nous tombons aussitôt sur les liens unissant SPILF – ELSEVIER- et le Dr Nathan Peiffer Smadja qui a été un des « négationnistes de l’efficacité de l’hydroxychloroquine » et un « promoteur du Remdesivir » (section plus bas dans l’article). A commencer par sa fameuse méta-analyse qu’il n’a sans doute pas écrite (contrairement à ce qu’il a affirmé par écrit sur l’article) car il n’était pas auteur dans la prépublication, et par des colloques SPILF. »
« Rappelons le LIEN d’intérêt unissant le jeune Docteur Nathan Peiffer Smadja avec la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF), et son mentor le Professeur Yasdan Yasdanpanah qui est dans le Conseil scientifique Covid-19. L’association savante des infectiologues français a des liens si étroits avec Gilead que le laboratoire américain sponsorise les badges de leur colloque annuel »

Je rappelle que l’OFIS est L’Office français de l’intégrité scientifique. dash

530.  papijo | 20/05/2022 @ 21:46 Répondre à ce commentaire

Le changement climatique est à l’honneur dans les journaux ces jours-ci avec une vague de chaleur en avance cette année …
Mais ce qui est remarquable, c’est qu’on bat des records de froid pendant ce temps au Brésil, avec par exemple +1,4°C mesurés à Brasilia (à la latitude 15° Sud, à comparer à Dakar latitude 15° Nord, mais Brasilia est à 1100 m d’altitude). Il s »agit de la température la plus basse jamais enregistrée là-bas, plus d’un mois avant le début officiel de l’hiver !
Bien entendu ces températures s’accompagnent de conséquences graves dans le pays: morts de froid, gel des récoltes (stockez le café !), etc. Curieusement, les médias n’en parlent pas chez nous …
Lien: Phys.org (traduction)

Et sur le même site, … une étude montre que les modèles ont des écarts de plus de 10 W/m² entre les flux de chaleur calculés et les valeurs issues des mesures dans l’Atlantique (latitude > 26° Nord). A titre de comparaison, pour le GIEC, le forçage radiatif anthropique est de 1,6 W/m² environ !
Lien: Phys.org + Wiki

531.  papijo | 21/05/2022 @ 12:18 Répondre à ce commentaire

Toujours sur le thème du froid amené par le réchauffement, la traduction de l’article d’aujourd’hui de EIKE

532.  Julien | 21/05/2022 @ 16:31 Répondre à ce commentaire

Oui le moi de mai va être l’un des plus chauds « jamais enregistrés » et ça sera fortement médiatisé mais les données sont tellement manipulées que je ne sais plus si on peut le croire.

J’ai fait des programmes pour analyser les données de la nasa, et les résultats sont édifiants. Je vais écrire un livre sur le sujet. Bien à vous.

533.  pierre-olivier | 21/05/2022 @ 22:47 Répondre à ce commentaire

Bonjour,
je suis tombé sur un article inquiétant qui me laisse assez perplexe car je ne suis pas assez calé en physique, d’un point de vue quantitatif, pour confirmer – ou pas – ces propos.
Dans cet article titré « Savez vous pourquoi il ne pleut pas ? »,
il est question de l’effet supposé des champs d’éoliennes géantes sur le (micro-) climat, et sur les sécheresses à répétition.
Qu’en pensez vous ?
Effet avéré ou effet négligeable compte tenu de l’énormité de l’atmosphère ?
https://www.dreuz.info/2022/05/savez-vous-pourquoi-il-ne-pleut-pas-264656.html

534.  Bernnard | 21/05/2022 @ 23:39 Répondre à ce commentaire

pierre-olivier (#533),
Toute extraction d’énergie à partir de ce qu’on nomme une source d’énergie renouvelable à un coût autre que financier. Ce coût est lié au fait qu’en physique si un système gagne de l’énergie un autre en perd forcément (dans un périmètre bien défini d’étude).
Si on considère par exemple l’énergie marée motrice, elle se paie par une réduction infime de la vitesse de rotation de la terre (si bien sûr, on considère le peu d’usines marée motrice qui existent).
Tous les lacs de retenue changent localement le climat. Les grands barrages le montrent.
Les éoliennes ont évidemment (comme les panneaux PV) une influence sur le climat local.
Il en résulte toujours une variation du climat, mais localement.
Le climat global est une aberration il n’y a que des climats locaux qui effectivement peuvent varier suivant les dispositifs d’extraction d’énergie renouvelable dans la région.
L’influence sur l’ensemble du climat (qu’il faut définir) est difficile à quantifier. On ne peut pas faire de moyenne de climat et pourtant, c’est ce qu’on fait !

535.  pierre-olivier | 22/05/2022 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

merci, Bernnard.
Je pensais bien qu’un niveau global ça ne fait aucune différence.
Mais plus précisément, est-ce que, comme le suggère l’article, le fait de multiplier les champs d’éoliennes géantes sur une région peut provoquer une telle baisse de la vitesse du vent météo dans les basses couches que cela se traduise in fine par un changement régional de la météo pouvant conduire à des sécheresses à répétition ?
Pour être plus clair, qu’entendez vous par « local » dans ce cas?
Une commune ? un département ? Une région ? un pays entier ?

536.  Bernnard | 22/05/2022 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

pierre-olivier (#535),
Il faut dans ce cas avoir une convention et définir le « local ». En ce qui me concerne, je pense qu’une échelle de la dimension de la région telle qu’elle est en France est assez significative. On peut alors parler de climat régional. On pourrait penser à s’inquiéter (toujours en ce qui me concerne) si tout les climats régionaux évoluent aux mêmes moments dans le même sens (en fonction des indicateurs intensifs comme la température, la vitesse du vent, le % d’humidité.. que l’on mesure) pendant plusieurs années. Donc, pour le moment, il faut collecter les données le plus honnêtement possible.

537.  papijo | 22/05/2022 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

pierre-olivier (#535),
En principe, les éoliennes ralentissent le vent local, donc ralentissent l’évaporation locale … donc devraient limiter l’intensité des sècheresses …
Par quel mécanisme pensez vous que les éoliennes pourraient augmenter les sècheresses ?

538.  jdrien | 22/05/2022 @ 14:19 Répondre à ce commentaire

pierre-olivier (#533), sur dreuz.com :

Un blog qui se revendique comme « pro-américain », « pro-israélien » et « néo-conservateur ». Il publie régulièrement de fausses informations, notamment sur l’immigration.

539.  papijo | 22/05/2022 @ 14:57 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#536),
Ne vous tracassez pas avec les sècheresses, dans le Tarn et Garonne, on a la solution !
Liens: La Dépêche 1 et La Dépêche 2

540.  scaletrans | 22/05/2022 @ 15:28 Répondre à ce commentaire

papijo (#539),
Apparemment il s’agit d’un prêtre qui fait son boulot. Lundi, mardi et mercredi ce sont les 3 jours de Rogations (du latin rogare qui signifie demander). Bref, on y croit, ou croit ou non… mais ça ne coûte rien de demander.

541.  amike | 22/05/2022 @ 17:05 Répondre à ce commentaire

papijo (#537),

En principe, les éoliennes ralentissent le vent local, donc ralentissent l’évaporation locale … donc devraient limiter l’intensité des sècheresses …

Il y a une explication à lire dans la source (allemand) à l’origine de l’article sur Dreuz (pour ne pas choquer certain ici) : Les éoliennes ralentissent le vent mais aussi provoquent « des turbulences qui perturbent les stratifications naturelles de la vitesse du vent, de la température et de l’humidité… Il en résulte un échauffement et un assèchement du paysage ».
L’humidité serait évacuée par le vent et non plus par l’évaporation qui assure un refroidissement naturel.

PS: on y apprend qu’une politicienne connue se demande pourquoi on n’utilise pas plus souvent le réseau électrique comme moyen de stockage de l’électricité…

542.  ppm451 | 22/05/2022 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

Qui croire ? ici les éoliennes font pleuvoir…
https://sciencepost.fr/et-si-on-faisait-tomber-la-pluie-dans-le-sahara-grace-aux-eoliennes/

On n’a vraiment rien d’autre à foutre, en Occident, que de s’inventer des élucubrations sans fin !
(je parle des politiciens corrompus et médiocres, des scientifiques marrons et des journalistes veules)

543.  Bernnard | 22/05/2022 @ 19:19 Répondre à ce commentaire

ppm451 (#542),
J’ai fortement tendance à penser que même à l’échelon local on ne sait pas lier une température avec le taux d’humidité et on oublie les équilibres eau liquide (quand elle existe) /eau vapeur/ eau solide (quand elle existe) , cela sans compter la respiration avec le vivant. En fait on discute dans le vide car on généralise ce qui ne doit pas l’être par notre manque de connaissance des liens qui existent entre ces paramètres et les interactions croisées. On a du chemin à faire. Qui a dit que « la Science a parlé »?
Les politiciens voient ici l’occasion de créer un climat anxiogène quelque soit le cas de figure.

544.  Michel Le Rouméliote | 22/05/2022 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#536), Il est très difficile, voire impossible de fixer conventionnellement le « local » en géographie. On étudie une portion de l’espace terrestre à une certaine échelle selon ce que l’on veut étudier et selon les caractéristiques géographiques de cet espace. Ainsi cette citation de Roger Brunet :

« Le terme démocratie « locale » employé dans mon texte n’implique pas une échelle particulière. Il implique le recours à la société civile à quelque échelon géographique que ce soit. Mon expérience au Sénégal repose sur 3 échelles différentes, du local (3 500 km2) au régional (20 000 km2). »

(Article, Débat. Le local, le territoire et la planification ascendante in L’Espace Géographique, 2002/1, pp. 37 à 48). On peut très bien étudier des microclimats à l’échelle de son jardin, d’une agglomération ou d’une vallée par exemple, comme des climats à des échelles régionales qui dépendront de l’espace en question. En France, ce peut être le climat dans un ou plusieurs départements ou d’une plaine (Ex. : le(s) climat(s) du Bassin Aquitain), d’une chaîne de montagne (Ex. : le climat des Alpes du Nord), ce sera différent au Japon ou au Canada où la définition que l’on donnera à « régional » se rapportera à une superficie moins ou plus étendue. C’est un des drames de la géographie : on ne peut pas toujours faire entrer ses concepts dans des limites rigides fondées sur les nombres. Et pourtant, si je vous parle du climat de mon jardin, de la vallée de la Durance, de la Provence ou du pourtour méditerranéen, ça a du sens.

545.  ppm451 | 22/05/2022 @ 21:57 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#543),

J’ai fortement tendance à penser que même à l’échelon local on ne sait pas […]

pour répondre à pierre-olivier (#533), et en s’appuyant sur les interventions de Michel Le Rouméliote (#544), amike (#541), papijo (#539), jdrien (#538), voici la synthèse que l’on peut faire :

1) l’installation d’éoliennes modifie l’écoulement de l’air, donc cela doit jouer sur tout les autres paramètres liées à l’environnement (dont les vaches que cela dérangent, paraît-il à cause des infra-sons);

2) une éolienne, c’est un petit truc qui monte péniblement à 150 m de haut, alors que la météo locale se joue sur les 10.000 mètres au-dessus (et les 50.000 mètres aux alentours);

3) on ne sait pas comment sont liées les interactions multiples et fines des phénomènes physiques autour de l’éolienne;

Donc pour répondre à pierre-olivier, effectivement on ne sait pas ce qui se passe autour d’une éolienne : peut-être ça assèche, mais pas beaucoup, peut-être ça humidifie, mais pas beaucoup, peut-être ça fait l’un et/ou l’autre en fonction de l’heure, du soleil, des conditions particulières, peut-être ça fait rien la plupart du temps.

Nous v’la bien avancés !

546.  Cdt e.r. Michel | 22/05/2022 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

ppm451 (#545),
Voici la traduction de l’article « Windräder bremsen den Wind – und beeinflussen das Mikro-Klima  » de Dieter Böhme qui aurait servi de base à celui de Dreuz.info
Les éoliennes freinent le vent – et influencent le microclimat

547.  Demokratia | 23/05/2022 @ 0:43 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#546),
Donc les éoliennes sont des polluants puisqu’elles modifient l’environnement dans lesquelles elles se trouvent. (définition de actu environnement ou définition de wikipedia).

548.  ppm451 | 23/05/2022 @ 1:10 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#546),
téléchargé et lu, merci mon Commandant ! la partie relative au problème de l’asséchement de l’air derrière les éoliennes est très courte, l’article de Dreuz focalise dessus et en rajoute, mais le document initial ne fait qu’une rapide évocation de ce problème (qui doit rester bien délicat à aborder, l’auteur ne fait que des hypothèses). Dans tout le reste, il y a des choses intéressantes à lire, notamment l’étonnante faiblesse du rendement d’un parc éolien, décrit en détail; l’auteur massacre littéralement les éoliennes et leur pertinence, les écolos pourraient aller se rhabiller si les subventions ne venaient pas faire tenir ce château de carte branlant. Et coûteux.

Il y en a qui s’affolent du fait que Dreuz.info soit un site horrible, cela me fait rire, vu les sites et autres coins mal famés dans lesquels je vais traîner pour voir ce qui s’y dit ! et pas que de droite…

549.  ppm451 | 23/05/2022 @ 1:39 Répondre à ce commentaire

Dans le document, la comparaison entre l’énergie récoltée par toutes les éoliennes allemandes sur une journée, et celle délivrée par la bombe (Hiroshima, le mot magique) est utilisée pour frapper l’imagination : l’énergie journalière prélevée sur la nature par le parc éolien allemand équivaudrait à celle de 7000 bombes qui libèrent la leur. D’accord ça secoue; faudrait voir si c’est pas un peu tendancieux, comme comparaison. L’auteur fait une comparaison en Joules. Et puis la (les) bombes, c’est quelques millièmes de secondes pour libérer leur énergie; il y a beaucoup de fois quelques milli-secondes dans 24 heures de fonctionnement des éoliennes. Mais l’image frappe, c’est sûr.

550.  scaletrans | 23/05/2022 @ 9:07 Répondre à ce commentaire

amike (#541),

on y apprend qu’une politicienne connue se demande pourquoi on n’utilise pas plus souvent le réseau électrique comme moyen de stockage de l’électricité


Elle a fait Polytechnique ?