Fil info de sceptiques 2016/1


Suite du Fil info de sceptiques 2015/3.

Ici, on parle du changement climatique, du climat, de la physique de l’atmosphère voire de la météo ou de sujets proches. Pas de recettes de couscous ou de propos sur le dernier smartphone.


3 934 réponses à “Fil info de sceptiques 2016/1”

  1. Yannix (#400),
    Effectivement mais le magazine en question s’appelle Le Vif/L’Express.
    Lecture rapide : Je n’ai vu que l’Express !

  2. Tout de même, si cette fanatique au cerveau malade n’avait pas pensé que le verdissement était une mauvaise nouvelle on aurait jamais eut d’article dans la grande presse..

    Le scientifique dit bien dans l’article que ce phénomène est « positif » tout comme d’ailleurs le réchauffement jusqu’à présent (Notez bien qu’a chaque fois qu’il dit quelque chose de bien sur le CO2 et le réchauffement, la « journaliste » prend ses distances en soulignant que c’est son opinion).

    On peut espérer que la différence entre les faits et les spéculations sur un avenir lointain vont percoler dans l’esprit de quelques lecteurs.

  3. Les travailleurs d’Asie fragilisés par le changement climatique et la hausse du thermomètre! Ils vont enfin arrêter de nous envahir de leurs produits fabriqués à bas coût qui font fermer nos entreprises. Les effets commencent d’ailleurs à se faire sentir sur notre courbe du chômage. Hollande pourrait finalement être sauvé par ………… le réchauffement climatique. Qui l’eût cru?

  4. Nicias (#402), Le problème c’est que la novlangue journalistique défini « votre opinion » comme si c’était une déviance anarchiste, ce par principe de précaution. Il est loin le temps où le journalisme était un contre pouvoir, à ce jour ce ne sont plus que des carpettes sur lesquelles nos politiciens s’essuient les pompes, surtout du pied gauche ça porte bonheur.

  5. Nicias (#402),
    Là où notre journaliste en herbe (je vois bien une jeune stagiaire zélée) ou en champignon hallucinogène, je ne saurais dire à ce stade de mon diagnostic, commet une faute professionnelle, c’est quand elle parle de « verdissement ».
    Mot à connotation positive, surtout chez les Verts, incompatible avec le CO2 des majors du pétrole, il aurait mieux fallu parler de végétalisation anthropique provisoire.
    Bon, il faut bien que le métier rentre, sinon la copie est en tout point remarquable de désinformation , je mets un 9/10. En notant vache.
    Foucard n’a qu’à bien se tenir, ça pousse fort derrière.

  6. Anecdote (#406),

    En dehors de l’erreur grossière et de la fraude plus ou moins consciente, on constate très simplement que les chercheurs, quand ils sont persuadés de la validité d’une hypothèse, ont tendance à la vérifier par leurs études.

    Hélas mais humain !

  7. Bernnard (#407),

    Hélas mais humain !

    Humain, peut-être, mais pas scientifique.
    C’est très exactement le contraire de ce que préconisait Feynman.
    Il recommandait de chercher plutôt ce qui risquait de démentir ses propres convictions car; disait-il, on est, soi-même, la personne la plus facile à leurrer.

  8. Bob (#408),
    Le mal a commencé quand il a fallu que les scientifiques se vendent pour assurer leur fin de mois et leur fin de carrière

  9. testut (#409)
    Non, je ne crois pas, ce « mal »est tout simplement inhérent à l’espèce humaine et tout le monde en est atteint plus ou moins. Feynman, mieux que d’autres, le savait d’où sa mise en garde.

    Faire de la science n’est en effet rien d’autre que d’être capable de réussir à surmonter régulièrement ses biais et ses convictions.

    Certains y arrivent mieux que d’autres et cela s’appelle des génies comme Einstein, Feynman, etc.

    Certains ont beaucoup plus mal mais cela peut encore faire de très bons scientifiques.

    Enfin certains en sont pratiquement incapables et ne sont que des suiveurs des précédents. C’est les scientifiques moyens ou médiocres qui peuvent être utiles pour confirmer les thèses des précédents.

    Le problème c’est quand pendant une période donnée il n’y a plus que ces derniers, là ça bloque.

  10. Manivelle (#410),
    +1
    Mais il ne faut pas être trop pessimiste… quoique les systèmes bureaucratiques d’évaluation des chercheurs (le h index notamment) y ont beaucoup contribué. A ce sujet, De Gennes aimait à dire que son article plus cité (en bien) était… faux.

  11. Manivelle (#410),

    Non, je ne crois pas

    Vous avez pas vécu cette époque ?

    Le problème c’est quand pendant une période donnée il n’y a plus que ces derniers, là ça bloque.

    Eh ben on y est , et il n’y a plus personne à suivre , sauf les ordinateurs

  12. Manivelle (#410), une question que je pose souvent c’est quoi un scientifique???
    ça me rappelle un peu la dérive du mot sport…désormais certains sportifs trichent…alors que être sport…implique de ne pas tricher…
    Je plaide pour le retour du savant et du chercheur… ce terme de scientifique pue de plus en plus, il transpire l’argument d’autorité..
    il n’y a pas de scientifiques, il y a la science, et la méthode scientifique. Du moins c’est mon opinion…

    seralini est un scientifique….alors les scientifiques alors merci bien… c’est un chercheur qui ne suit pas la méthode scientifique…qui ne produit pas grand science sinon pas du tout..

  13. lemiere jacques (#413),
    On peut faire toutes les publications du monde avec pour aiguillon la croyance que l’on a en la justesse de ses propres hypothèses, ce n’est évidemment pas critiquable et publier des travaux. Mais si la réalité observable ne confirme pas les publications alors celles-ci sont du vent ! Il y a un juge définitif.
    Un scientifique doit être humble et admettre la possibilité qu’il peut se tromper. La vanité est un défaut de beaucoup de personnes. Les scientifiques n’en sont pas exempts.

  14. Bernnard (#414),

    On peut faire toutes les publications du monde avec pour aiguillon la croyance que l’on a en la justesse de ses propres hypothèses

    Je ne vous suis pas sur ces propos ; les comités de lecture sont rétribués par les pairs , eux mêmes rétribués par EXXON, TOTAL, l’ONU, l’ADËME , et les pourris de journaleux ; pourquoi faut-il payer pour lire des articles scientifiques ; vous trouvez cela normal ?

  15. testut (#415),
    Ce n’était pas mon propos.
    Je ne me situais pas sur le climat, l’énergie ou autre.
    C’est une généralité de la condition de « scientifique chercheur » quel que soit le domaine.
    Les comités de lecture ont ou non leur utilité, leur verdict n’est pas forcement celui qu’apportera la Nature à propos d’une découverte scientifique, d’une publication ou autre. Si l’expérience, ou les observations ne confortent en rien les résultats publiés, c’est que les travaux ne valaient rien. C’est le seul juge définitif.
    Je voulais signifier qu’on peut, en tant que scientifique, se persuader (à tort) qu’on est dans la bonne compréhension d’un phénomène particulier et faire de nombreuses publications, admises par les comités de lecture et pourtant fausses. C’est ce qui est dit plus haut à propos des chercheurs « …quand ils sont persuadés de la validité d’une hypothèse, ont tendance à la vérifier par leurs études« . Le risque est de s’égarer par « auto-hypnose » dans une voie sans issue et de publier de plus en plus des choses fausses. C’est un exercice difficile à tenir.

  16. testut (#415),

    les comités de lecture sont rétribués par les pairs

    Non. Dans la quasi totalité des cas (sauf à l’IOP(UK) qui paye les referees mais exige de tenir les délais), les referees travaillent à titre totalement bénévole. Par contre, les éditeurs sont (maigrement) rétribués.
    La lecture des revues est souvent payante parce qu’il faut bien rétribuer les gens qui s’occupent de la mise en forme des documents, qui les éditent etc. C’est surtout vrai pour les revues qui sont encore publiées sous un format papier.
    Il existe des contre-exemples. Par exemple, l’IOP (UK), a lancé autrefois une méthode originale qui consiste à faire payer les auteurs des articles et pas les lecteurs. Les revues « open access » qui se répandent à vitesse V, font aussi payer les auteurs (parfois très cher).
    Est-ce normal ?
    Je ne sais pas. Mais il faut bien que quelqu’un paye les gens qui s’occupent de l’édition des revues.

  17. Bernnard (#416),

    Les comités de lecture ont ou non leur utilité, leur verdict n’est pas forcement celui qu’apportera la Nature à propos d’une découverte scientifique,

    Les comités de lecture ne sont nullement chargés de garantir l’exactitude des conclusions d’un article. Ils sont chargés de vérifier que la présentation, la logique et le contenu « tiennent la route » dans le contexte scientifique du moment, ce qui est assez vague.
    De fait, il existe dans la plupart des (bonnes) revues, un processus d’examen dit de « post-publication », via des articles de commentaires, de réponses aux commentaires etc. Le problème vient du fait que beaucoup d’éditeurs de revues dites « jaunes » par les américains et « grises » par les français (e.g. Nature et Science) rechignent à publier des commentaires qui démentent un article auquel ils ont donné le feu vert et ceci d’autant plus s’ils sont partisans…Ces revues recherchent le « scoop en deux pages max, biblio comprise » et ne se voient pas publier des démentis.

  18. testut (#412)

    Vous avez pas vécu cette époque ?

    Oui, je suis bien d’accord avec vous que carriérisme et argent n’arrangent pas du tout les choses. Ni le système d’évaluation comme le souligne Bob.

    Eh ben on y est , et il n’y a plus personne à suivre , sauf les ordinateurs

    En climatologie, en tout cas, il semble bien qu’on y est. En tout cas on n’écoute plus et diabolise ceux qui mériteraient sans doute d’être suivis et on n’entend plus que les médiocres, qui suivent en effet les ordinateurs.

  19. Bernnard a créé une page « L’activité solaire en direct ». Elle est disponible dans le menu, onglet Ressources.

    Faites part de vos commentaires sur la page pour l’améliorer.

  20. Pastilleverte (#421),

    Il est écrit « La conclusion alors tirée était que les performances étaient liées à la fois à la taille du cerveau et à la variété du régime alimentaire« .
    Je constate que les corbeaux, qui réussissent à 100% les tests, ne sont pas des oiseaux vegan, qu’au contraire ils ne refusent pas un tranche de steak, même non bio.

  21. @Christial

    oiseaux vegan

    Vous pouvez pas parler comme tout le monde pour nous éviter d’aller sur Google pour comprendre ce que vous dites

  22. Nicias (#420),

    Je ne vois pas de possibilité de placer un commentaire sur la page indiquée.

    Sous le titre « Les vents solaires », la phrase suivante est présente deux fois :
    « L’index Dst est un indice géomagnétique qui évalue le niveau de tempête magnétique dans le monde entier. »

    « Le satellite SOHO a observé la CME ci dessus et ça donne cela: » –> ci-dessus

    Je n’ai pas vu d’autre erreur.

  23. Cdt Michel e.r. (#426),
    Merci, j’ai corrigé.
    Pour les commentaires, je ne sais pas pourquoi. Quand on publie sur une page, c’est peut-être normal, mais je ne l’affirmerai pas !

  24. Christial (#423)

    Je constate que les corbeaux, qui réussissent à 100% les tests, ne sont pas des oiseaux vegan

    En fait ils ne peuvent simplement pas se payer le luxe d’être vegan, eux.
    Et ils ne seraient probablement pas non plus assez bêtes pour ça.
    Vegan, c’est surtout une marotte d’enfants gâtés de la civilisation.

  25. Gilles des Landes (#429),
    9a doit vous rappeler des choses ?

    Le corbeau croasse
    Et l’herbe croît
    Le crapaud coasse
    Et moi je crois
    J’ai pas d’apôtre
    J’ai pas de croix
    Je crois en l’autre
    Je crois en moi
    É didi didi didi am
    É didi didi didim
    É didi didi didi am
    É didi didi didim
    Le corbeau croasse
    Et moi je crois
    J’ai pas d’apôtre
    J’ai pas de croix
    Je crois en l’autre
    Je crois en moi

    J’ai eu des crises
    Crises de foi
    Dans les églises
    Il fait très froid
    Mais une vierge
    Me réchauffa
    Vierge du même
    Signe que moi
    É didi didi didi am
    É didi didi didim
    En savoir plus sur http://www.paroles.net/claude-…..XyEYces.99 href= »#comment-152569″>Gilles des Landes (#429),

  26. lemiere jacques (#433), à vrai dire au bout de 35 mn je ne savais pas quoi penser de celui qui joue le rôle du chauffagiste… mais le contenu est intéressant…

  27. shayabe (#435),
    tiens, à propos (enfin presque), j’ai eu le grand honneur (j’ai pas dis plaisir hein) d’assister à une conf de et sur le DDPP.
    Comment ? Vous ne connaissez pas le Deep Decarbonization Parhway Project, sorti des grands cerveaux de l’IDDRI et organismes associés ?
    En gros, l’objectif +2°C (mais, mais 1,5 serait un plus) d’augmentation moyenne (lol) des T° du globe par rapport à quand c’était moins, est un dogme incontournable, et donc, il faut aider les gouvernements à mettre en place les « politiques » (énergétiques quasi exclusivement, suivez mon regard) qui, elles, vont permettre d’arriver à la Sainte Température Salvatrice. En effet, lors de la COP21, les États remettaient des INDC (réductions nationales des sataniques GES), lesquels étaient traduits en variations de °Celsius.
    Exemple : Toi la Chine tes INDC te (nous ?) conduisent à une augmentation de +3,7°C, toi le bon élève tu n’est encore qu’à +2,2°C et toi le fayot, tu arrives à +1,6°C, c’est bien , mais tu peux, toi aussi, faire mieux.
    Bon, jusqu’ici, rien que de très scientifque, aucune arrière-pensée politique, religieuse ou sectaire (ben voyons…)
    Or donc, le (la ?) DDPP propose des méthodes, adaptables par pays, transparentes et vachement bien élaborées (je reconnais que les têtes « pensent » beaucoup et plutôt bien).
    Tout ça pour dire, et ce sera ma conclusion, qu’il y a des « chercheurs » qui ont trouvé leurs financements, déjà depuis 2 ans, et pour encore un certain temps (2030 sans doute).
    A noter la question d’un participant (sans doute engagé dans une sorte de DDPP « commerciale » (vendeur de solutions pour réduire l’air chaud aka CO2 et autres GES) : « Et à quand le zéro degré (entendre « pas plus de » zéro degré au-dessus du niveau « moyen » des environs de 1850) ?
    Très bonne question, merci de l’avoir posé !
    Qui a dit verdissement de la Planète ? Oui, et alors, quel rapport avec plus de CO2 ?
    Pour les fans/maso, site de l’engin : http://www.deepdecarbonization.org

  28. shayabe (#435),
    La Bretagne est soumise à de très fortes variations. Par exemple, en avril dernier, la température maximale a dépassé de 1,6 °C la moyenne. C’est beaucoup.

    C’est surtout un mensonge !
    Pour avril 2016 à Rennes :
    La moyenne des T°C max est de +0.3°C au dessus de la moyenne
    La moyenne des T°C min est -1,1°C en dessous de la moyenne
    http://www.infoclimat.fr/clima…..cques.html
    En résumé comment transformer un refroidissement moyen de -0.7°C en dessous des normales en inquiétant +1.6°C au dessus des normales, c’est dingue !

  29. Roby Walrus (#437),
    Article peu clair. Pour le moment, les forêts ne permettent pas de gagner des crédits carbone, au mieux contribuent à l’atteinte des objectifs de réductions (pour l’Europe). Mais vu les promesses faites, il est probable que le secteur LULUCF entre dans le jeu, au final pour distribuer de l’argent aux agriculteurs, pas aux forestiers (cela coûterait trop cher et ce serait soit disant trop facile).

    La foret européenne, qui ne fait pas partie des politiques communes, est cependant mise à toutes les sauces sans véritable colonne vertébrale. C’est la foire d’empoigne entre la biodiversité, le stockage de CO2, les énergies renouvelables et l’industrie. Ajoutez à cela le fait que les inventaires forestiers pataugent (ex : l’ONF cherche 300 000 m3 par an dans les FD depuis quelques années et ne les trouve pas). En Europe, les chiffres annoncés exploitables inquiètent du côté des producteurs. Il y a certes du stock mais pas là où l’exploitation se fait à des coûts corrects ou là où les propiétaires consentent à couper.
    Un : les inventaires forestiers reposent sur des modèles (sans cela pas d’inventaires, soyons clairs) mais les calculs d’incertitudes sont difficiles à trouver quand ils existent). Surtout, les inventaires des stockeurs de carbone sont des modèles sur modèles, car l’inventaire forestier vise à estimer le bois exploitable (découpe 7cm de la grume, en gros) : on utilise un premier systéme de modèle qui s’appelle un tarif de cubage. Ensuite, suite à des comptages terrains (inventaires statistiques), on sort des volumes. C’est utile au niveau du pilotage des politiques, pour la gestion, même avec des surfaces importantes, on peut avoir des surprises mais on peut croiser avec des données recueillies autrement.
    Les stockeurs de carbone reprennent ces chiffres, y rajoutent un facteur multiplicatif pour estimer le volume des branches, voire des racines : pifomètre quasi garanti, et pas de croisement de données possible ou peu.
    Ces chiffres peuvent être utilisés pour estimer la biomasse disponible. (Énergie).

    De plus dans les scénarios énergie donc émissions de CO2, la commission prévoit de récolter tout l’accroissement en 2050 : la seule création de stocks ne viendra que d’augmentation de surfaces forestières …
    Tout cela pour expliquer que le décompte LULUCF est et sera sportif. Et je ne parle même pas du carbone des sols ! Ni des variabilités annuelles etc, etc …
    Les plus lucides n’en veulent car ils ne veulent pas que les efforts industrie, logement , transports soient noyés dans des crédits forêts qui pour certains seront de l.air et complexes à gérer … D’autres en veulent pour les mêmes raisons ou pour toucher de l’argent : pour le moment à 6€ la tonne de CO2 stockée, cela ne paye pas l’expertise de base. La solution est de faire les estimations par région où état et de redistribuer : cela ne tiendra que si les évaluations de base tiennent la route. Si l’erreur est de 10% sur les volumes de bois classique, elle sera bien supérieure sur les volumes CO2 stockés. Sans oublier que ces calculs se font à l’échelle de la décennie …
    Au final, les choses peuvent devenir amusantes …

    Hors pays développés, les enjeux sont bien plus importants mais il faudra attendre des politiques forestières à peu près maîtrisées : il faudra du temps, mais on retrouvera les mêmes types de problèmes en plus complexes (types de forêts, sols, climats, inventaires carbone).

  30. ardeche07 (#439), shayabe (#435), L’interview de ce « chef du centre Meteo France de Brest-Guipavas » (ouf) est remarquable !

    §1: L’autorité – Sa différence de température max doit correspondre au maximum enregistré dans une journée d’avril. Le problème est que les outils s’améliorant, il est fort probable que la marge d’erreur des relevés composant la moyenne passée, ramène cet exploit à des niveaux beaucoup moins exceptionnels. Mais il est bien de sortir un chiffre précis…

    §2: Délire complet – Le « scientifique » se fait plaisir à sortir tous les scénarios extrêmes possibles, basés sur des modèles qui s’avèrent déjà faux (on brule l’ensemble des ressources fossiles, le méthane des fonds marins se dégage, hausse exponentielle du taux de vapeur d’eau, … événements dont la probabilité est reconnue comme extrêmement faible). Contrairement à ce qu’il affirme, pour un tel résultat, il ne faudrait pas « s’en foutre », mais carrément vouloir le provoquer (ne bruler que du charbon et de la pire façon…).

    §3: L’apothéose – Il fait un rapprochement entre l’asséchement des sols et le réchauffement climatique. Sauf que le lien de causalité me semble très douteux et absolument pas réalisable dans le terme même du siècle. Je pense plutôt que le premier assècheur est le Breton, mais il est bien sûr plus facile de faire porter la faute à l’ensemble de l’Humanité.
    On peut penser à l’Australie, continent effectivement soumis à un fort ensoleillement, mais dont les Hommes parviennent à corriger leurs erreurs passées pour parvenir à faire une agriculture efficace et « maintenable ».

    Cette article me fait penser à cette étude prévoyant la fin des lagomorphes avec le réchauffement climatique. Quand pensent leurs descendants australiens venus de la fraiche et humide Angleterre ? 😉

  31. shayabe (#435), je connais le gars qui a fait cette micro-conférence. Ce qu’il oublie de préciser c’est qu’il est un fervent adhérant du parti Socialiste et que probablement il est prêt à tous les mensonges pour sauver son patron.

  32. amike (#442), puisque ce gars n’hésite pas à faire référence à son employeur pour faire une conférence à titre personnel, ce serait pas mal d’envoyer une lettre de protestation à Météo France avec vos arguments. Il ne sera certainement pas viré comme Philippe Verdier, mais il aura peut être un retour de bâton.

  33. Selon Ed Caryl, il n’y aurait pas de réchauffement depuis 1930 ! Qui l’eut cru ?

    The 85-Year “Pause”
    By Ed Caryl on 5. May 2016

    Yes, you read that right. There has been NO warming in 85 years.
    There are many surface land stations with records going back more than 100 years. Some records exist back to 1880 and earlier. GISS cuts the records off at 1880. There are many gaps in these records before 1930, and all the 20th Century warming occurred before then.
    How do I know this? I scanned the GISTemp web site for locations with long records, that were as continuous as possible, with a variety of satellite brightness indexes. Because the U. S. Weather Bureau was especially diligent in setting up measurement stations, 60% in this study are U. S. Over the rest of the world it was very difficult to find stations with both long, continuous records, and a zero satellite brightness index. I stopped searching after finding a total of 50 stations.
    The satellite brightness index is used by GISS as a proxy for population and thus a proxy for urban warming. It is then used to calculate the amount of “homogenization” to apply to cities and towns. Locations with a brightness index (BI) of 10 or less is considered “rural” and no homogenization correction is applied to those with zero brightness. However, Time of Observation (TOBs) and move corrections are still applied to these stations. GISTemp has downloadable temperature data for: Unadjusted temperature, Adjusted temperature (TOBs and move adjustments), Adjusted and Cleaned data (Cleaning removes data considered unreliable in some way) and Homogenized data. For the 50 stations, Unadjusted, Adjusted and Cleaned, and Homogenized monthly data were downloaded. Of these, 20 stations are considered rural, with a BI of 10 or less. 15 are towns with BI between 11 and 32, and another 15 are cities with a brightness index of more than 32. I attempted to select pairs or triplets of locations that had a large city with close by rural stations. This was easy in the U. S., with the high density of stations, but more difficult in the rest of the world where stations might be separated by hundreds of kilometers.
    For all the 150 resulting temperature records, the linear trends for each from 1930 to the present was calculated using Excel. This gives the annual trend numbers in degrees C. Here are summaries of that data presented as bar charts for each group of locations, rural, medium sized towns, and large cities; the bars are for summer and winter data. Summer is June, July, and August in the northern hemisphere, and December, January, and February in the southern. Winter is the reverse of that.

    Lire la suite : http://notrickszone.com/2016/0…..ear-pause/

    NB : Pour les tableaux plutôt flous, cliquez dessus pour les ouvrir dans une nouvelle fenêtre de votre navigateur. Ils seront nettement plus clairs.

  34. Anne Hidalgo s’est rendu à Washington (Etats-Unis) pour soutenir l’accord de Paris sur le climat jeudi 5 mai.
    Pour la maire de Paris, « il y a urgence à le traduire en acte ».

    C’est fait, juste un aller-retour en avion pour dénoncer la nocivité du CO2.

  35. Hier j’écoutais les infos sur BFM, un « Robin des bois » nous alertait sur les zones de pollution avec la grille de lecture habituelle aux verts. Ensuite, un greenpisse nous expliquait les incendies en Alberta.
    Les scientifiques sont morts, expulsés des medias, vive les ONG et les Monsieur Hulot.

  36. Christial (#448), j’ai également couiné en voyant ce reportage totalement tarte qui fait peu de cas des travaux de nos autorités sanitaires.
    Une poignée de militants publie une carte bidon avec plein de rouge partout pour faire peur et hop ! ça passe à la télé.

    Dans le même ordre d’idée, il apparaît qu’on pourrait interdire les moteurs à combustion interne et imposer les voitures électriques comme on a interdit les ampoules à incandescence et imposé les ampoules aux formes rigolotes, qui coûtent cher et qui éclairent peu et mal….
    Et ce n’est pas anecdotique

    Si ça n’est pas du capitalisme de connivence…

  37. Bon cette etude est en train de faire le tour des redactions mondiales
    http://iopscience.iop.org/arti…..054011/pdf

    L’AFP l’Agence France Pu** qui n’en rate pas une, nous offre ce merveilleux commentaire dans Le Point, Le Figaro etc…

    Une menace imminente
    Les îles Salomon sont particulièrement menacées à la fois par la montée des eaux qui est près de trois fois plus importante dans ce secteur que dans la moyenne mondiale et par des vagues particulièrement violentes qui érodent les côtes.

    Tremblez Parisiens, votre tour arrivera…
    Bien sur, aucune mention de la zone de subduction et comme de bien entendu on evite de se poser la question qui brule: pourquoi cette zone limitee fait-elle face a une montee des eaux? Oups, circulation atmospherique renouvellee, mode rapide…. Non pas pour ces auteurs.