Prévisions pour le cycle solaire 25


Après les rayons cosmiques sur le climat  parlons du soleil avec cet article tiré de WUWT smile

Source

Traduction : Scaletrans

James A. Marusek

  1. Introduction

Le Soleil est la source naturelle de chaleur et de lumière pour notre planète. Sans notre soleil, la Terre serait une planète froide et morte dérivant dans l’espace. Mais le Soleil n’est pas constant. Il change et ces changements subtils affectent le climat et la météorologie de la Terre.

À la fin du cycle 23, le nombre de taches se réduisit à un niveau qu’on avait pas vu depuis 1913. [Comparaison de la moyenne annuelle du nombre total de taches1]

On a observé ce qui suit durant le cycle 24 :

  1. Le nombre de taches sur l’ensemble du cycle a décru significativement de 50 % ou plus.
  1. Il y a eu moins d’éruptions et d’éjections de masse coronale (CME), qui provoquent des Solar Proton Events (SPE) et des tempêtes géomagnétiques sur Terre. Durant la transition débutant en juillet 2000, le Soleil produisit 6 explosions massives se succédant rapidement. Chacune de ces explosions produisit des solar proton events avec un flux de protons supérieur à 10 000 pfu @ >10 MeV. Cela eut lieu en juillet et novembre 2000, septembre 2001, deux en novembre 2001 et en dernier en octobre 2003. Et il n’y a rien eu de cette importance depuis.2
  1. Le champ magnétique du soleil a diminué significativement. L’Indice Magnétique Planétaire Moyen (indice Ap) est une mesure de l’intensité de l’activité magnétique solaire approchée via son influence sur le champ magnétique terrestre. Il est généralement considéré comme l’indicateur de l’activité magnétique solaire. Les mesures de l’indice Ap débutèrent en janvier 1932. Plus le Soleil est calme, plus l’indice Ap est petit. Durant les 822 mois séparant juillet 1932 et juin 2000, l’indice Ap n’est tombé à 4 que durant un mois. Mais durant les 186 mois entre juillet 2000 et décembre 2015, l’indice Ap mensuel est tombé à 4 ou en dessous en 15 occasions.3
  1. Le nombre de Rayons Cosmiques Galactiques (GCR) atteignant la Terre a augmenté. Les GCR sont des particules chargées de haute énergie qui proviennent de l’extérieur du système solaire. Ils sont produits lorsqu’une étoile a consommé son combustible nucléaire et explose en supernova. Le champ magnétique du Soleil module le flux de GCR sur la Terre. Les rayons cosmiques sont déviés par le champ magnétique interplanétaire intégré au vent solaire et ont par conséquent de la difficulté à atteindre le centre du système solaire. Les effets des vents solaires sont ressentis jusqu’à environ 200 UA du Soleil, constituant ce que l’on appelle l’Héliosphère. Lorsque le Soleil s’est calmé magnétiquement, l’Héliosphère s’est rétrécie et un plus grand nombre de particules ont pénétré dans l’atmosphère terrestre. Le champ magnétique interplanétaire du Soleil est tombé aux environs de 4 nanoteslas (nT) contre une valeur moyenne de 6 à 8 nT. La pression du vent solaire est descendue à un plus bas de 50 ans. La courbe du courant de l’héliosphère s’est aplatie. En 2009, l’intensité des rayons cosmiques a dépassé de 19 % ce que les satellites avaient mesuré depuis le début de leurs mesures il y a 50 ans.4
  1. En général, l’irradiance solaire totale varie d’environ 0,1 pour cent lors de cycles normaux. Mais cette variation n’est pas linéaire pour tout le spectre de rayonnement. Entre 2004 et 2007, on a observé que la baisse de rayonnement ultraviolet (dans la gamme de 400 nanomètres) était 4 à 6 fois plus importante que prévue, alors que la lumière visible (400-700 nanomètres) augmentait légèrement.5 C’est important car les UV solaires sont un moteur majeur de la chimie stratosphérique.
  1. La haute atmosphère terrestre s’est effondrée. La thermosphère s’étend de 90 à plus de 600 km d’altitude au-dessus de la surface terrestre. Durant le minimum solaire de 2008-2009, la thermosphère s’est contractée dans une mesure jamais observée, au moins dans les 43 dernières années. L’ampleur de l’effondrement était de deux à trois fois plus grande que ce que la faible activité solaire pouvait expliquer..6
  1. Les flux radio solaires durant le maximum du cycle ont diminué significativement. L’indice F10.7 est une mesure du flux radio solaire pour une fréquence de 10.7 cm, proche du pic de l’émission radio solaire observée. Au minimum du cycle on a mesuré le flux minimum de F10.7 depuis le début des enregistrements en février 1947.7
  1. On a observé que les nuages noctilucents (ou nuages nocturnes) apparaissaient à des latitudes plus faibles. Ces nuages se composent de cristaux de glace au sommet de la haute atmosphère ou mésosphère. Les nuages noctilucents (NLC) ont été observés pour la première fois en Europe à la fin du 19e siècle. À cette époque, il fallait aller bien au-delà de 50° de latitude pour les voir. Maintenant cependant, les NLC s’étendent. Ces dernières années on a pu en observer aussi bas que dans le Colorado ou l’Utah aux USA.

2 . Contexte – Cycles solaires

Les taches solaires sont des points sombres apparaissant à la surface du Soleil. Ils sont le lieu d’activité magnétique intense et de violentes explosions produisant des tempêtes solaires.

Le Soleil suit un cycle d’une durée approximative de 11 ans. Il démarre lors d’un minimum lorsqu’il y a très peu de taches et se développe jusqu’à un maximum lorsque des centaines de taches sont présentes à la surface pour revenir ensuite à un minimum solaire calme. On appelle cela un cycle solaire. Nous sommes actuellement dans le minimum solaire séparant le Cycle 24 du Cycle 25. Le premier cycle solaire scientifiquement documenté commença en mars 1755.

Figure 1. Image du Cycle solaire 23 depuis l’observatoire SOHO par Steele Hill (NASA GSFC)
Figure 2. Activité de taches solaires durant l’Holocène. Les zones bleues et rouges se rapportent respectivement aux grands minimas et maximas. La série entière s’étale sur deux panneaux pour une meilleure lisibilité. ref8

Le Soleil démontre une grande variabilité d’intensité entre les divers cycles. Certains cycles produisent un grand nombre de taches, d’autres un petit nombre. Lorsqu’un groupe de cycles se produit avec un grand nombre de taches, on appelle cela un Grand Maximum. Lorsqu’un groupe de cycles se produit avec un faible nombre de taches, on appelle cela un Grand Minimum. Usoskin détaille la reconstruction de l’activité solaire durant l’Holocène de 10 000 avant J.-C jusqu’à maintenant.8 Voir la Figure 2. Les zones rouges se rapportent aux états énergétiques Grand Maximum du Soleil. Les zones bleues se rapportent aux états calmes Grand Minimum du Soleil.

La reconstruction indique que le niveau général de l’activité solaire observée au milieu du 20e siècle se situe parmi les plus élevés des 10 000 dernières années. Le 20e siècle a connu un très fort Grand Maximum solaire. Généralement, ces Grands Maximas sont de courte durée, de l’ordre de 50 ans. La reconstruction révèle aussi des époques de Grands Minimas sans activité et de durée variable qui ont eu lieu durant ce laps de temps. Un Grand Minimum solaire est défini comme une période ou le nombre (lissé) de taches est inférieur à 15 au moins durant deux décennies consécutives. Le Soleil passe environ 17 pour cent du temps en état de Grand Minimum. Les exemples de Grands Minimas extrêmement calmes sont les Minimas de Maunder (1645-1715 environ) et de Spörer (1420-1570 environ).

Le Soleil a effectué un changement d’état. Il est passé d’un Grand Maximum Solaire, caractéristique du 20ième siècle à une période magnétiquement calme similaire au Minimum de Dalton.

3. Prévision détaillée

Je prévois que l’intensité du Cycle Solaire 25 sera plutôt similaire au Cycle 24. J’appuie cette prévision sur deux observations :

  1. Le profil des Cycles 22 à 25 est assez proche du profil historique des Cycles 3 à 6. Voir la Figure 3. Les Cycles 4 à 7 correspondent à une période connue sous le nom de Minimum de Dalton. Le Minimum de Dalton fut une époque avec très peu de taches, une série de cycles solaires faibles, mais pas assez faible pour être qualifié de Grand Minimum Solaire [Ndt. Contrairement aux minimas de Spörer et de Maunder].
  2. Les cycles solaires vont par paires. Un cycle solaire est en réalité un demi cycle. Il faut deux cycles solaires pour avoir un cycle complet. Dans un cycle solaire, la polarité magnétique se trouve au nord et passe au sud dans le suivant. Après deux cycles le Soleil revient à son point de départ initial. Ce sont ainsi les deux faces différentes de la même pièce. L’intensité de chaque demi cycle est approximativement égale.

A mon avis, la partie la plus intéressante du prochain cycle solaire est la période minimale de taches solaires plutôt que la période du maximum de taches car le minimum représente l’extrême, l’acteur fondamental qui annonce les événements climatiques. Lorsque j’ai comparé la prochaine période minimale de taches solaires avec la période correspondante du Minimum de Dalton (entre les cycles 5 et 6), j’ai fait les prévisions suivantes. La période minimale de taches à venir s’étendra de l’hiver 2016/2017 à l’hiver 2024/2025. Cette période est analogue à la même période du Minimum de Dalton de l’hiver 1806/07 à l’hiver 1814/15.

Je prévois que cette période minimale de taches à venir durera plus longtemps et sera plus prononcée que la dernière. Les changements durant ce minimum solaire seront plus prononcés que durant le précédent. Ces paramètres comprennent le nombre de taches, l’Indice Magnétique Moyen Planétaire (Indice Ap), les flux de Rayons Cosmiques Galactiques (GCR), le volume de l’héliosphère, la force du champ magnétique solaire interplanétaire, la pression du vent solaire, le flux de rayonnement UV, le volume de la thermosphère terrestre, le flux radio solaire par unité de fréquence à 10,7 cm de longueur d’onde et la latitude des observations de nuages noctilucents (NLC).

sunspots1
Figure 3 commentaires: Le graphique ci-dessus montre une moyenne mobile de trois mois des taches solaires depuis 1749. Les cycles des taches solaires ont varié de 106 à 168 mois et ont duré en moyenne 133 mois. La taille et l’ampleur des tremblements de terre et des activités volcaniques dans le monde ainsi que la faiblesse de l’énergie magnétique solaire émise par le Soleil alors que les SC24 et SC25 atteignent leur minimum auront probablement un impact négatif sur les températures mondiales au cours des 20 prochaines années. Remarquez comment chaque série progressive de comparaisons du cycle solaire SC3-SC22, SC4-SC23 et SC5-SC24 ont montré et montrent des taches solaires en déclin. Jusqu’à présent, la corrélation globale de la moyenne mobile de trois mois des taches solaires mensuelles pour SC3-SC5 par rapport à SC22-SC14 a été en moyenne de 85,94 %.

Les premiers scientifiques ont associé les cycles solaires les plus faibles qui se produisent lors de Grands Minimas Solaires tels que les Minimas de Wolf, Spörer et Maunder à des périodes de froid extrême, le Petit Âge Glaciaire.

Les théories selon lesquelles l’intensité des taches solaires sont en corrélation avec des changements du climat terrestre furent prédominantes dans les siècles passés. En 1801, le grand astronome William Herschel observait une corrélation entre les taches solaires et les récoltes de blé en Angleterre. Les périodes de taches minimales avaient un effet défavorable sur les périodes de croissance donnant des récoltes minimales.

En 1873 un climatologue germano-russe, Wladimir Peter Köppen, utilisant des données de température provenant de 403 stations de tout le globe concluait que les températures maximales observées sous les tropiques correspondaient aux minimas de taches solaires. En 1891, Henri F. Blanford publia une série de mesures de températures prises par le Professeur S.A. Hill avec le thermomètre solaire composé d’une ampoule noire et d’un thermomètre à vide ; pour les années 1875 à 1885 à Allahabad (25,4° de latitude) cela donnait une différence moyenne annuelle de température de 3,7 °C (6,6 °F) entre les minimas et maximas de taches solaires. En 1872, le météorologue et astronome écossais Charles Meldrum montra que les périodes minimales de taches correspondaient également à des périodes de précipitations minimales aux stations météo tropicales. Sir Norman Lockyer montra que c’était aussi le cas pour plusieurs stations météo de Ceylan et des Indes.9

Mais cette relation ne touche pas l’ensemble du globe de la même façon. Les recherches par Charles Chambers (1857), Frederick Chambers (1878), S.A. Hill (1879), E.D. Archibald (1879), and Henry F. Blanford (1879, 1880) ont donné des résultats intéressants. Dans les basses latitudes, la pression barométrique est plus élevée durant les périodes de minimas solaires. Mais aux latitudes intermédiaires, la pression barométrique est exactement à l’opposé : elle est plus élevée en hivers lors des maximas solaires. Et aux latitudes polaires, la pression barométrique est plus élevée en été durant les minimas solaires.9 De grandes tempêtes avec de forts vents ont lieu généralement lorsque des régions sous haute pression se heurtent à des régions sous faible pression.

En 1891, H.F. Blanford nota que durant les minimas solaires une plus petite portion de l’atmosphère tropicale est transférée vers les hautes latitudes dans l’hémisphère hivernal.47

Dans les zones tempérées la fréquence des taches semble corrélée avec l’approche d’hiver très froids. Dans les régions de moyenne latitude à Greenwich, Angleterre, Alexander B. MacDowall analysa les données pour la période d’octobre à mars pour les années 1841-1895. Le faible nombre de taches correspondait à une augmentation du nombre de jours avec un vent du nord froid.48 Le nombre de jours de gel [jours avec une température en dessous de 32 °F – 0 °C] à Londres était aussi corrélé avec des périodes minimales de taches.9 H. Helm Clayton en 1895 trouva une corrélation très similaire entre les jours de gel et les périodes de taches minimales à la fois à Paris, France et en Nouvelle Angleterre. Mais dans ce cas, il basait ses conclusions sur le cycle solaire complet de 22 ans plutôt que sur le demi cycle.55

Björn Halland-Hansen et le Dr Fridtjof Nansens trouvèrent une corrélation semblable à la Lighthouse sur l’île d’Ona, Norvège (Latitude 62,9° N). Ils comparèrent la température moyenne de l’air du 1er novembre au 30 avril pour les années 1875-1907 et montrèrent que les températures plus froides se produisaient généralement durant les périodes de taches minimales.56

Fréquemment l’analyse des données pour le lien entre climat et cycle solaire semblait être conflictuelle ou contradictoire. Je pense que c’était principalement dû aux données traitées par les mauvais filtres. Intrinsèquement le climat est un système chaotique. Je pense aussi que comme les périodes de faible nombre de taches se sont écourtées, particulièrement durant le Grand Maximum qui a caractérisé le 20e siècle, les tendances des observations devinrent moins prononcées.

Plusieurs anciens scientifiques y compris Sir (Joseph) Norman Lockyer (professeur de physique astronomique et fondateur du journal Nature), William James Stewart Lockyer, le professeur américain F. H. Bigelow, le Dr Major Labert Veeder M.D., le professeur américain C.J. Kullmer, le professeur norvégien Björn Helland-Hansen, le Dr Fridtjof Nansens (explorateur de l’Arctique) et d’autres, croyaient que les variations climatiques sur la Terre dues à des changements dans l’activité des taches solaires étaient principalement conduites par la circulation atmosphérique de la Terre plutôt que directement par le chauffage solaire direct.11

Les soutiens scientifiques expliquant ces corrélations manquaient de données dans les temps anciens. Ce n’est que récemment que les scientifiques ont pu mesurer les diverses et importantes données solaires, spatiales et terrestres et développer des théories pour expliquer cette corrélation. En 2016, j’ai écrit un article intitulé Little Ice Age Theory pour tenter de fournir ces détails et corrélations.12

Dans cet article, j’identifiais deux théories principales, la Théorie des Nuages et la Théorie des Vents. La Théorie des Nuages décrit un moteur climatique de long terme alors que la théorie des Vents décrit un moteur climatique de plus courte durée. Ces deux théories tournent autour de l’interaction du Soleil sur la formation des nuages terrestres. La théorie des nuages a trait à la possibilité des nuages de basse altitude d’altérer légèrement la température. La théorie des vents a trait à la possibilité des nuages de haute altitude l’altérer la circulation atmosphérique.

Je prévois que ce minimum solaire à venir produira une augmentation de la couverture nuageuse océanique et une baisse progressive des températures globales. La pause du réchauffement global ou hiatus continuera. (Selon les très précises données satellitaires de températures, les températures globales ont cessé de monter après 1998.13).

La théorie des nuages impacte le climat terrestre sur le long terme. Lorsque les Grands Minimas Solaires (Spörer et Maunder) se terminèrent, le froid extrême ne changea pas brusquement. Au contraire, le changement fut progressif, la Terre mit plusieurs décennies à se réchauffer. De même, lorsque le Grand Maximum Solaire qui caractérise la période chaude du 20e siècle se termina brusquement, la Terre n’a pas glissé du jour au lendemain dans un autre petit âge glaciaire. Cela est dû à la chaleur latente stockée dans les terres et les océans.

Durant l’hiver de l’Hémisphère Nord, un courant Jet Stream de type méridional attirera de l’air froid arctique profondément dans les régions de latitudes moyennes [30° et 60° N]. Cela produira des chutes de neige et des froids records. Le froid extrême peut geler rivières et lacs. Le Jet Stream méridional produira de très violentes tempêtes d’hiver et ces tempêtes auront une énergie explosive – des vents forts. À la fin de l’hiver, des grandes débâcles (Freshet) dues à la fonte de neige et glace peuvent se produire. Des hivers extrêmes peuvent raccourcir la saison de croissance des récoltes provoquant pénurie et famines.

Le terme historique freshet est utilisé pour décrire une débâcle de printemps provenant de la fonte de neige et glace dans les fleuves situés aux latitudes moyennes supérieures. Un freshet se produit généralement quand le sol est gelé ou lorsqu’il est si saturé d’eau par la fonte des neiges que toute humidité supplémentaire coulera en surface. A ce moment, si les chutes de neige hivernales ont été importantes et la fonte très rapide, ou si de fortes pluies tombent sur la zone, il peut se produire des inondations importantes. Lorsque la glace des fleuves et des lacs cède, la glace peut se précipiter dans le courant et s’accumuler en barrages. Lorsque cela se produit, les rivières en crue peuvent déborder en beaucoup d’endroits et causer de grandes destructions aux villes et aux champs.

Figure 4. Jet Stream dans l’Hémisphère Nord

Les deux Jet Stream (Polaire et Subtropical) sont liés entre eux. Lorsque le jet polaire passe d’une circulation zonale à une circulation méridionale, cela affectera aussi le jet subtropical qui tire l’humidité de l’équateur et affaiblira les alizés. Cela affectera les principaux cycles de crues de l’Hémisphère Nord comme celles du Nil et les moussons indiennes dont dépend une grande partie de l’alimentation mondiale. Ainsi alors que pénuries ou famines dans la cellule de Ferrel (30° à 60° N) sont causées par des saisons de croissance écourtées, freshets et météos erratiques, les famines de la Cellule de Hadley Nord (0° à 30° N) peuvent être causées par des crues majeures.

Les mêmes processus ont lieu dans l’Hémisphère Sud, mais la circulation atmosphérique terrestre n’est pas symétrique. Cela est dû à la répartition des terres émergées. De ce fait, durant l’hiver de l’Hémisphère Sud, le vortex polaire se situe généralement entre 50 et 65° de latitude sud, alors que dans l’Hémisphère Nord le vortex polaire se situe entre 30 et 50° de latitude nord. Par conséquent les cellules de Hadley et de Ferrel se situent à des latitudes différentes dans les deux hémisphères.

Dans les régions de moyenne latitude, je prévois que la période minimale de taches solaires précédant le cycle 25 sera responsable de :

  • Records de basses températures durant l’hiver
  • Chutes de neige record
  • Tempêtes d’hiver puissantes et énergétiques
  • Lacs et fleuves gelés
  • Grandes inondations de printemps (freshets)
  • Famines et pénuries induites par le climat en raison de saisons de croissance raccourcies, de freshets et de météos erratiques.

Dans les régions de basse latitude, je prévois que la période minimale de taches solaires précédant le cycle 25 sera responsable de :

  • Moins de précipitations, températures plus élevées et sécheresse
  • Famines et pénuries dues à la sécheresse.

Toute théorie météorologique décrivant le temps et le climat devrait être fondée sur une connaissance et une compréhension approfondie du passé. Pour cette raison, j’ai inclus dans le chapitre suivant une liste des événements météo qui documentent la période analogue du Minimum de Dalton. La période de minimum solaire de l’hiver 1806/07 à l’hiver 1814/15 devrait être similaire à la période de l’hiver 2016/17 à l’hiver 2024/25.

4. Période Analogue

Événements météo entre les hivers 1806/07 et 1814/15 pouvant être attribués à un Minimum Solaire Faible

Grande-Bretagne 1809 & 1810

Les minimas solaires extrêmes peuvent produire des records de froid, des chutes de neige exceptionnelles, de fortes tempêtes hivernales, des fleuves et lacs gelés et des crues de printemps (freshets) dans la cellule de Ferrel [30° à 60° N]. Quelques fois plusieurs éléments peuvent se combiner pour provoquer de grands désastres.

En janvier 1809, un froid extrême enveloppa l’Angleterre et le sol gela profondément. Ce fut suivi de plusieurs jours de fortes chutes de neige. L’accumulation de neige dépassait trois pieds (91cm) et “sans doute plus encore sur les hautes terres”. Puis autour du 24 janvier la température monta soudainement et de fortes pluies tombèrent sur tout le pays. Toute la neige fondit soudain et comme le sol était gelé, l’eau de pluie et de fonte des neiges provoquèrent une grande inondation (freshet). “Presque toutes les rivières du Royaume étaient sorties de leur lit et d’immenses étendues de terre étaient sous l’eau.”15

Avant la fonte des neiges beaucoup de toits étaient couverts de neige. La neige se comporte comme une éponge et absorbe la pluie. Le poids de la neige trempée de pluie fit s’effondrer un grand nombre de toits. “À Lambeth tous les rez-de-chaussée de centaines de maisons sont sous trois à quatre pieds d’eau, et dans toute la métropole et le voisinage peu de maisons ont échappé à la douche de haut en bas, à l’exception de celles dont les habitants ont pris la précaution de débarrasser leurs toits de la neige avant le début de la fonte.”14

“L’eau envahissant les caves, les boutiques et le rez-de-chaussée des bâtiments, les marchandises étant balayées ou rendues inutilisables, et les habitants devant se retirer à l’étage et approvisionnés en nourriture et combustible par les fenêtres depuis des barques et des charrettes. Le travail était interrompu, les rues étaient devenues des torrents entraînant toutes sortes de débris, les bâtiments devaient être abandonnés ou ils s’écroulaient, tuant ou blessant leurs occupants. Beaucoup de gens perdirent tous leurs biens et furent totalement ruinés.” “Se déplacer à pied était impossible et pouvait être dangereux en charrette ou en calèche.” “Dans la campagne, de vastes étendues étaient inondées, et le bétail fut noyé avant que leurs propriétaires puissent les emmener dans des endroits plus élevés. Les étables étaient inondées et les chariots, barrières, clôtures et meules de foin furent emportés. Les services de voiturage furent interrompus et la poste fut amenée par des chemins compliqués ; des charretiers ayant mal jugé de la profondeur de l’eau sur la route perdirent leurs chevaux et les fermiers eurent leurs récoltes détruites. Sur la rivière, le trafic était interrompu, des barges avaient coulé, les moulins s’arrêtèrent et les barrages furent endommagés. En beaucoup d’endroits ce fut la pire inondation depuis des décennies ou “de mémoire d’homme.’”14

Les rivières en crue ont débordé de toutes parts. Un des dangers lors d’un freshet provient de la glace des rivières gelées. Lorsque la glace cède elle suit le courant et peut créer des barrages. Cela se produit généralement dans une courbe de la rivière ou à cause d’autres obstacles comme les arches de ponts, les barrages [barrages destinés à élever le niveau de façon à créer une chute, pour un moulin par exemple]. Lors de cette inondation “À environ un mile avant Carlisle, le barrage qui détourne la Calder vers l’imprimerie Losh & Co déborda dans les terrains voisins… et balaya de grands arbres d’espèces diverses. La rivière ayant perdu son cours naturel, le nouveau produisit les ravages les plus affreux dans sa progression.”14Nombre de grandes villes ont des rivières. Les barrages de glace peuvent céder brusquement et envoyer un mur d’eau causant de grands dommages.

Ce freshet qui s’étendit largement sur toute l’Angleterre, mais à un degré moindre au Pays de Galles et en Écosse, détruisit aussi ou endommagea de nombreux ponts. Cette inondation effondra le pont de Wallingford sur la Tamise. Une partie du pont de Wheatley près d’Oxford sur la Tamise céda. Le pont entre Pangourne et Whitchurch fut sévèrement endommagé. Également les ponts de Fwyford sur la route de Londres à Reading furent brisés. Dans le Devon le pont de Feniton sur l’Otter céda. Dans le Devon encore, “l’arche centrale de l’Exe à Cowley-bridge est tombée et le pont de Bickleigh fut si endommagé qu’il rendit la route de Tiverton infranchissable”. Au Pays de Galles, le pont sur la rivière Usk fut entièrement balayé. Le pont d’Inchinnan sur la Black Cart Water près de Paisley s’effondra dans le flot.14

Le temps des récoltes de 1809 [juillet à octobre] fut excessivement humide. Une grande partie du froment souffrit du mildiou et de germination.16 Lors de l’hiver suivant une grande tempête toucha l’Angleterre en décembre. Une grande quantité de neige tomba dans l’intérieur du pays. On dit qu’il y avait des congères de neuf pieds à certains endroits dans l’est et dans la partie voisine du Northumberland.17 De janvier à mars 1810 les Midlands connurent des conditions de gel avec neige et glace dure touchant les jeunes pousses. Au mois de mai, ce furent les gelées nocturnes.15 En 1810, l’Angleterre importa plus d’un demi million de tonnes de froment, farine et autres céréales. “Mais sans ces importations, il y aurait eu un an de famine.”16

Fleuve Mississippi

En quatre ans de cette période de huit ans, le Mississippi aux États-Unis connu des crues majeures qu’on pourrait appeler de grandes crues. Ce fut en 1809, 1811, 1813 et 1815. La crue de 1815 était due à des débâcles de l’Ohio, du Mississippi supérieur, du Missouri, de la Cumberland et de la rivière Tenessee.18

Lors de la crue de 1813, le Mississipi déborda et inonda le pays jusqu’à 65 miles de distance, ce qui causa la mort de 22.000 têtes de bétail.19

La crue de 1809 inonda toutes les plantations près de Natchez (MI) et le flot détruisit les récoltes.18

Hiver 1806/07

L’hiver 1806/07 aux USA fut long et produisit des froids extrêmes, de fortes chutes de neige et plusieurs débâcles.

A Philadelphie, Pennsylvanie, la première gelée se produisit le 17 octobre 1806. Et il y eut de la neige épaisse du 4 au 12 décembre.20

Le 16 janvier 1807, une vague de froid extrême toucha la Nouvelle Angleterre. Ce jour là, les températures chutèrent jusqu’à – 13° F (- 24° C) à Cambridge, Mas. ; – 33° F (-36° C) à Hollowell dans le comté de Kennebec, Maine ; – 9° F (-22° C) à Portsmouth, New Hampshire ; -4° F (-20° C) à Boston, Mas. ; -12° F (-24° C) à Smithfield, Rhode Island ; -6° F (-21° C) à Hartford, Rhode Island ; – 15° F (- 26° C) à Warwick, Mas. Et – 10° F (-23° C) à Deerfield, Mas.21

Le 9 février 1807 une autre vague de froid fit tomber les températures à – 14° F (- 25° C) à Deerfield, Mas.  et à – 20° F (- 29° C) à Albany, Vermont.21

Une grande inondation toucha la Nouvelle Angleterre aux USA au début de février 1807. La débâcle fut provoquée par de fortes pluies qui firent fondre la neige et gonflèrent les rivières jusqu’à ce qu’elles débordent, emportant ponts et moulins, entrant dans les entrepôts et les magasins et causant de gros dégâts. La crue emporta plusieurs ponts à l’est de Portsmouth, NH. Elle arracha aussi un pont sur la Little River à Havervill, Mas. Le principal pont de Lawrence [reliant Andover et Methuen] fut détruit. D’autres ponts en aval de la Merrimack River furent détruits. Les ponts de Watertown et de Milford furent emportés. À Pawtucket, RH, le pont fut détruit en même temps que la fabrique de coton et quatre ou cinq autres bâtiments. Dans le Connecticut, le pont de pierre sur Swallow-Tail Brook fut détruit à East Chelsea. La rivière Shetucket monta de 18 à 20 pieds (5,5 à 6 mètres). À Norwich, Connecticut, les ponts Lord et Lathrop furent emportés. Les ponts Lovett, Geometry et Quarter furent endommagés. L’eau envahit les maisons, obligeant les habitants à sortir par les fenêtres et être évacués par bateaux. La glace qui descendait la rivière Deerfield dans le Massachussetts durant l’inondation de 1807 faisait 84 centimètres d’épaisseur et le sol était gelé jusqu’à une profondeur de 91 centimètres.22

Dans le Midwest et le Sud, le 7 février 1807 fut connu durant de nombreuses années comme le “Vendredi Froid” en raison des températures extrêmes atteintes ce jour-là.19,23 Dans le Kentucky, les températures descendirent de 33 °C en 12 heures. La violente tempête produisit 15 centimètres de neige et un froid glacial dans le Kentucky.24

Aux USA une énorme tempête de neige d’arrière-saison se déplaça de Tennessee Valley jusqu’au sud-est de la Pennsylvanie le 30 mars-1er avril 1807. A l’extrémité ouest à Vincennes, Indiana, il y tomba 28 centimètres de neige. L’épaisseur de neige lourde en Pennsylvanie atteignit 91 cm à Hunttingdon, 91 à 107 cm dans la Nittany Valley et 137 cm à Montrose. Dans le comté de Bradford, Pennsylvanie près de l’état de New York “la neige tomba continuellement durant trois jours pour atteindre entre 1,2 et 1,5 mètres d’épaisseur.” L’épaisseur fut de 137 centimètres à Utica, New York, 132 centimètres à Lunnenburg, Vermont, 152 centimètres à Danville, Vermont, 122 centimètres à Montpellier, Vermont et 107-122 cm à Norfolk, Connecticut.19,25

En avril, à la suite de la fonte rapide de cette neige, il y eu l’une des crues les plus remarquables de la rivière Susquehanna. Le dernier jour d’avril, il y eu une très forte débâcle de la rivière Connecticut. Il y eu une grande crue de la rivière Monogahela en mai, quarante pieds au-dessus du niveau normal à Brownsville, Pennsylvanie, qui causa de gros dégâts.19,21,26

Fêtes de la Glace

Au Canada durant l’hiver 1807/08, le lac Champlain d’une longueur de 190 km fut complètement gelé et on le traversait sur la glace. Le Saint-Laurent était complètement pris quelques lieues au-dessus de Québec et servait de route vers Montréal. Il gèle rarement après Québec ou dans le bassin car le lit se rétrécit à cet endroit et le courant est beaucoup plus fort, et parce que les marées montantes ont une telle force qu’elles maintiennent la glace flottante constamment en mouvement. Durant cet hiver il gela. Sur une distance de 13 km il y eut une immense plaque de glace aussi lisse qu’un miroir. Des milliers de personnes venaient dessus chaque jour. Des stands furent érigés sur la glace pour les distraire. Beaucoup de gens s’amusèrent à patiner sur la glace. D’autres conduisirent dessus des carrioles, [Une carriole est une petite voiture légère, une luge ou un traîneau tiré par un seul cheval.]. La glace était si épaisse que les chevaux pouvaient marcher dessus sans danger. Il y eut des courses de carrioles très rapides sur la glace. C’était une sorte de kermesse, une fête de la glace.27

En Angleterre, le 27 décembre 1813, il y eut un brouillard impénétrable qui s’étendait sur 80 km autour de Londres et dura huit jours. Ce brouillard s’accompagnait d’un gel sévère qui dura six semaines. Le 14 janvier 1814, une énorme chute de neige tomba si épaisse dans l’ouest au point d’empêcher les déplacements et la sévérité du froid intense fut notée de toutes parts en Angleterre. Et alors la Tamise gela profondément et devint le lieu de la dernière grande fête de la glace de Londres. Durant toute la semaine du 20 janvier, la Tamise sous le pont de Windsor, appelée Mill River avait totalement gelé et fut envahie de gens patinant. La glace avait la plus pittoresque apparence. La vue de Saint Paul et de la vieille ville, avec l’avant-plan blanc faisait un effet singulier ; en beaucoup d’endroits de gros blocs de glace soulevés faisaient penser au rude intérieur d’une carrière de pierres. Le 31 janvier, une fête de la glace prit corps. Le 3 février, de grands tableaux noirs annonçaient, “Un passage piétonnier sécurisé sur la rivière entre les rives”.

Il s’ensuivit que des milliers de gens commencèrent à marcher sur la glace et à aller du Pont de Londres au pont de Blackfriars, ce qui en fit une grande promenade ou mail. De nombreux stands, formés de couvertures et de voiles et ornés de banderoles et autres enseignes, furent installés en plein centre du fleuve. Une des tentes montrait un mouton rôtissant sur un feu ouvert. En outre “feux de cuisine et de fourneaux… brûlant et bouillant de toutes parts, et des animaux, du mouton au lapin et de l’oie à l’alouette tournaient sur nombre de stands.” Il y avait nombre d’autres activités. On profitait de jeux de quilles, luge, courses de taureaux ; des tentes estaminets étaient remplies de monde, et il y avait des feux ouverts entourés de gens buvant du rhum, des grogs et autres spiritueux. On y trouvait aussi du thé du café et des comestibles. Il y avait aussi de nombreux stands vendant des jouets, des livres et des colifichets marqués “Acheté sur la Tamise.” Huit ou dix presses à imprimer furent installées et de nombreuses pièces commémoratives de la ‘grande gelée’ furent imprimées sur la glace. Un bal y fut même tenu. Il fut installé sur une barge fermement prise dans la glace à une grande distance de la rive. Des milliers de personnes se rendirent au spectacle. Puis, autour du 5 février, la rivière commença à craquer et la dernière Grande Foire de Glace de Londres prit fin.17,19,28

Famine en Irlande

L’hiver 1813/14 fut très sévère en Grande-Bretagne. On s’en souvenait dans de nombreux lieux en  Angleterre comme de l’année de la “Grande Gelée”. “Dans tout le pays, les diligences devaient cesser de circuler, et dans beaucoup de cas, être abandonnées dans la neige, le courrier étant transporté par des gardes à cheval. Et même ce moyen s’avérait inefficace dans certaines localités, la neige atteignant 1,2 mètres dans les rues de grandes villes ; on peut présumer sans peine que ce fut un obstacle bien plus sérieux dans le pays”29. “L’hiver de 1813-1814 fut par la suite considéré comme ‘un des quatre ou cinq hivers les plus froids dans les enregistrements de température de ‘Central England’. L’hiver fut suffisamment froid au point que la Tamise fut gelée suffisamment fort pour que quelqu’un ose emmener un éléphant dessus sous le pont de Blackfriars.”28 Le 11 janvier on rapportait, “La quantité de neige tombée dans la partie supérieure du Hampshire et sur le Hind Head [Ndt Probablement un restaurant réputé du 15e siècle] est très grande, atteignant 4,5 mètres en certains endroits.”17 Le 13 janvier on rapportait qu’à Dublin, Irlande il y avait une épaisseur de neige peu commune et les rues apparaissaient hier quasi désertes.17 Dans le Nottinghamshire, Angleterre on rapportait qu’après un début de printemps sombre, humide et froid, le temps demeurait très froid avec de la neige et des gelées sévères jusqu’en mai, et que juin fut froid également.15 Comme en Angleterre, l’hiver fut très sévère en Irlande. La pénurie de nourriture fut durement ressentie par les pauvres irlandais en 1814, conséquence de l’échec de la récolte de pommes de terre.19 La pénurie de pommes de terre en Irlande en 1814 était due à la sévérité de l’hiver combinée à une saison de croissance écourtée.

Froid Extrême

Durant les 16e et 17e siècle, des savants européens inventèrent un système appelé thermomètre pour mesurer la température. Beaucoup de ces premiers thermomètres utilisaient de l’alcool ou du mercure. Les thermomètres étaient des tubes scellés contenant du liquide. Un bulbe en bas du tube contenait du liquide qui devait se dilater avec l’augmentation de la température. Ces premiers thermomètres utilisaient une variété d’échelles telles que Fahrenheit, Celsius et Réaumur entre autres. Le mercure est un métal lourd liquide de couleur blanc argenté. Son point de congélation est de – 38,83° C. Donc, en général, lorsque le mercure gèle dans le thermomètre, c’est l’indication de températures extrêmement basses.

“D’après les observations météorologiques recueillies à Moscou [Russie], il apparaît que le plus grand froid du dernier hiver survint dans la nuit du 11 janvier [1809]. Le Dr Rehmann ayant exposé du mercure à l’air libre dans une coupe, celui-ci gela si dur qu’on pouvait le couper avec des ciseaux et le limer. Le Comte Boutourline trouva que le mercure de trois de ses thermomètres était gelé et entièrement retiré dans le bulbe ; mais dans un autre thermomètre qui n’était pas gelé, entre 6 heures du matin et midi, il indiquait 35° en dessous du 0° Réaumur (- 46,8° C).”30

Vers la fin de mars 1809, le mercure gela à plusieurs reprises dans les thermomètres de Moscou et il y une grande chute de neige.19,31

Le mercure gela dur à Moscou le 13 janvier 1810. Durant une partie de janvier 1810, le froid fut si intense à Moscou que le mercure gela.19

Les thermomètres à alcool peuvent mesurer des températures plus basses que ceux utilisant le mercure. On utilise les thermomètres à éthanol de préférence au mercure pour les mesures météorologiques des températures minimales et ils peuvent être utilisés jusqu’à – 70° C.

En 1812/1813 l’armée française de Napoléon prit Moscou en flammes et désertée et fit ensuite retraite lors d’un des hivers russes les plus sévères. L’hiver enserra tôt toute l’Europe avec un froid sévère. La première neige tomba sur Moscou le 13 octobre. L’armée française commença à retraiter le 18 octobre et la ville fut totalement évacuée le 23 octobre. Sous des chutes de neiges permanentes l’armée française se retira à Smolensk. À partir du 7 novembre, un froid sévère envahit la région. Le 9 novembre, le thermomètre descendit à – 15 °C. Larrey [Dominique Jean Larrey, un chirurgien de l’armée de Napoléon] transportait un thermomètre [de Réaumur à alcool dilué] dans la boutonnière de sa tunique. [Il enregistra les températures durant la retraite française]. L’armée française séjourna à Smolensk du 14 au 17 novembre.

Comme ils quittaient Smolensk, Larrey observa que la température était descendue à – 26,3 °C. Le corps d’armée du Maréchal Ney [qui commandait l’arrière-garde durant la retraite] s’échappa [après avoir été décimée par l’armée russe] car durant la nuit du 18/19 novembre il traversa le Dniepr gelé. La nuit précédente un régiment russe vint avec son artillerie sur la glace de la rivière Dvina. Le 24 novembre comme les troupes de Napoléon approchaient la Bérézina le temps s’était réchauffé ; la rivière commença à fondre, et était infranchissable à cause de nombreux blocs de glace [et des ponts détruits durant le conflit]. L’armée française se trouvait sans voie de retraite alors que l’armée russe la pressait. Les 26-29 novembre, l’armée française construisit en hâte des ponts provisoires et les troupes passèrent de l’autre côté de la Bérézina. Immédiatement après, le froid revint avec une intensité renouvelée, le thermomètre descendit à -25 °C. Le 30 novembre, il continua à descendre à – 30 °C. Les 3 et 6 décembre à Molodechno (actuellement Maladzyechna, Biélorussie) le thermomètre indiquait – 37,5 °C. Alors que ce froid intense continuait, l’armée continuait sa retraite sur Vilan (maintenant Vilnius, Lituanie). Durant la nuit du 9 décembre à Vilan, la température descendit à – 40 °C. Les 11 et 12 décembre l’armée française traversa sur la glace de la rivière Niémen à Kovno (maintenant Kaunas, Lituanie) et amena les quelques rescapés en sécurité après la Vistule et l’Oder. L’armée française perdit plus de 400.000 hommes durant cette campagne et la majorité était due au froid extrême et au manque de préparation pour affronter un hiver sévère.19,32

A New Brunswick, Ontario à mi chemin entre Moose Factory et le Lac Supérieur, la plus basse température hivernale en 1814 fut -45,6 °C.33

M’Keevor écrivait durant son voyage à la Baie d’Hudson en 1812 que “durant la saison hivernale qui dure habituellement neuf mois, le thermomètre à alcool se tient généralement à [-] 50. Le mercure se transforme en masse solide… Le vin et même les alcools forts sont transformés en une masse de glace spongieuse ; même la ‘forêt vivante’ n’y échappe pas, la sève des arbres elle-même gèle, et en raison de l’expansion interne éclate à l’occasion avec un bruit énorme.”34

“Vendredi froid” Bombe cyclonique

Le “Vendredi Froid” du 19 janvier 1810 fut un événement fatal à cause des grands vents et de la soudaine et brutale chute de température, qui surprit beaucoup de gens non préparés. Dans la ville côtière de New England (Boston), Mas., la température descendit de 31,7 °C en moins de 24 heures. La ville côtière de Portsmouth, NH connu une chute de 30 °C. L’océan modère les températures et les régions de l’intérieur virent de plus grands extrêmes. Dans le Comté de Cheshire, NH, la température chuta de 35 °C en 12 heures. À Warren, NH, la température descendit de 6 à – 32 °C en 16 heures, une baisse de 38°. Plusieurs journaux annoncèrent que le mercure était descendu de 55° en moins de 24 heures, de 19 à -35 °C. Durant la journée de tempête les cieux rugissaient comme la mer lors d’un cyclone. Des milliers d’animaux de basse cour furent soufflés et on ne les revit jamais ; lapins, perdrix et corbeaux furent gelés dans les bois les plus épais ; le jeune bétail fut transformé en bloc de glace alors qu’il se blottissait en groupe dans les abris semi-ouverts. De grands chênes furent tordus par la force du vent comme des roseaux entre les mains de géants. Des granges étaient balayées et ruinées et les abris de construction plus légère étaient emmenées par la tempête comme des feuilles. Beaucoup de gens moururent gelés en voyageant sur les routes. Maisons, granges et un grand nombre d’arbres furent abattus ou mis en pièces. Des bateaux furent complètement démolis. De vieilles personnes moururent d’hypothermie dans leurs maisons. Il faisait si froid qu’on ne pouvait pas écrire même si la plume était près d’un feu.19,35,36,49,50

On peut décrire l’intensité de cette tempête par la détresse d’une famille. “Au matin du vendredi 19 janvier, M. Jeremiah Ellsworth de cette ville [Sanborton, NH], trouvant le froid très sévère, se réveilla environ une heure avant l’aurore. Il devait se passer peu de temps avant que qu’une partie de sa maison ne vole en éclat dans le vent. Craignant que l’ensemble de sa maison ne soit bientôt démoli et que les vies de sa famille ne soient en grand danger, Mme [Abigaïl] Ellsworth avec leur plus jeune enfant [little Mary] qu’elle avait habillée vint dans la cave, laissant les deux autres enfants au lit. [Sally et Alvah. Sally était la plus grande à 5 ans ½]. Son mari tentait d’aller chez le voisin le plus proche qui était au nord pour obtenir de l’aide ; mais le vent était si fort qu’il trouva cela impraticable. Il partit alors chez M. David Brown, la maison la plus proche dans une autre direction, à une distance de 400 mètres. Il l’atteignit au lever du soleil environ, ses pieds étant vraiment gelés, et si épuisé par le froid que M. et Mme Brown pensaient qu’il était trop hasardeux pour lui de retourner. Mais M. Brown vint avec son cheval et un traîneau le plus vite possible afin de sauver la femme et ses enfants d’une destruction imminente. Lorsqu’il arriva à la maison, il trouva Mme Ellworth et un enfant dans la cave, et les autres enfants au lit, et leurs vêtements ayant été emportés par le vent, on ne pouvait les habiller.”

M. Brown plaça un lit dans le traîneau et mit les trois enfants dessus, les couvrant avec les couvertures. Mme E. vint aussi dans le traîneau. Ils avaient parcouru à peine une trentaine de mètres que le traîneau fut retourné et les enfants, le lit et la couverture dispersés par le vent. Mme Ellsworth tint le cheval pendant que M. Brown récupérait les enfants et le lit, et les replaçait sur le traîneau. Elle décida alors de marcher, mais avant d’avoir atteint la maison des Brown, elle était si engourdie par le froid qu’elle tomba au sol, ne pouvant plus marcher. D’abord elle pensa qu’elle allait mourir, mais stimulée par l’espoir d’échapper, elle fit un effort supplémentaire en avançant sur ses mains et ses genoux, et atteignit son mari de cette façon, mais avec une apparence si altérée qu’il ne la reconnut pas tout d’abord. Son anxiété pour ses enfants le poussa par deux fois d’aller à leur secours, mais les demandes pressantes de sa femme qui pensait qu’il allait mourir et qu’elle ne lui survivrait pas longtemps l’en dissuadèrent. M. Brown ayant remis les enfants sur le traîneau pour la seconde fois n’avait parcouru que quelques mètres lorsque le traîneau fut retourné et mis en pièces et les enfants poussés à quelque distance.

Il les rattrapa à nouveau, les étala sur le lit et les couvrit et appela à l’aide, mais sans espoir. Sachant que les enfants pouvaient mourir bientôt dans cette situation et le cœur transpercé par leurs cris de détresse, il les enveloppa tous dans une couverture et tenta de les porter sur l’épaule ; mais il fut rapidement envoyé par terre et les enfants lui furent enlevés par la violence du vent. Trouvant impossible de les porter tous à la fois, il laissa la plus jeune [la petite Mary], celle qui était habillée, la posant à côté d’un gros rondin. Il tenta alors de porter les deux autres mais fut rapidement stoppé à nouveau. Il les reprit à nouveau, un sous chaque bras avec rien d’autre sur eux que leur chemise et tout en tombant à chaque pas, il arriva à sa maison après une absence de deux heures. Les enfants, bien que raides de gel, étaient en vie, mais expirèrent au bout de quelques minutes. Les mains et les pieds de M. Brown étaient rudement gelés et il était si frigorifié et épuisé qu’il était incapable de retourner pour l’enfant laissé derrière. Le vent continua sa rigueur, et aucun voisin ne fut appelé jusqu’en après midi, lorsqu’il y avait toutes les raisons de penser que l’enfant resté était mort. Vers le coucher du soleil, un médecin et quelques autres voisins arrivèrent et plusieurs d’entre eux partirent à la recherche de l’enfant qui fut découverte morte. Les vies des parents furent sauvées mais ils n’avaient plus d’enfants.”51

L’hiver de 1812/13

L’hiver de 1812/13 fut l’un des plus rudes jamais vus en Europe. En Angleterre, la Tamise gela de la source à la mer ; en France la Seine, en Allemagne le Rhin, le Danube, en Italie le Pô et le Guadalquivir au sud de l’Espagne furent recouverts de glace. La Baltique fut gelée loin au large, et le Skagerak et le Cattégat furent entièrement pris par les glaces. À Venise l’Adriatique gela comme la mer de Marmara, alors que l’Hellespont et les Dardanelles étaient bloqués par les glaces et l’archipel était infranchissable. En Italie, le Tibre était légèrement couvert et le détroit de Messine à l’extrémité est de la Sicile était couvert de glace. La neige tomba sur toute l’Afrique du Nord et de la glace dérivante apparu sur le Nil en Égypte. C’était l’hiver de la retraite de Russie lorsque 400 000 hommes périrent, de froid et de faim pour la plupart. Les hommes gelèrent à mort par bataillons entiers, et il ne resta aucun cheval, qu’il soit de cavalerie ou d’artillerie. Le mercure gela cet hiver là. 19

Sécheresse et famine au nord de la Cellule de Hadley

Selon la Théorie des vents, des variations de la production d’UV solaire affectera non seulement le Jet Stream polaire, généralement entre 30 et 60° de latitude dans l’Hémisphère Nord, mais également le Jet Stream subtropical entre 0 et 30° de latitude. Non seulement un soleil calme affaiblit le vortex polaire et amène le Jet Stream polaire vers un flux méridional mais joue un rôle similaire en altérant le Jet Stream subtropical qui amène l’humidité depuis l’équateur et affaiblit les alizés. Il affecte les principaux cycles d’inondation comme la crue du Nil et les moussons indiennes dont dépend le monde pour une grande partie de la nourriture. Donc regardons cette région sensible (0 à 30° de latitude N) durant les hivers 1806/07 et 1814/15 en commençant notre tour du monde par Hawaï

Maui, Archipel d’Hawaï – Latitude : 20,8° N

Absence de pluie entre octobre 1806 et avril 1807. Les autochtones ont souffert de la sécheresse et de la famine. Les plantes, y compris le taro – la nourriture de base des Hawaïens, se fanèrent et moururent. Les décès dus à la malnutrition et à la déshydratation furent nombreux.37

Mexique – Latitude : 20,6° N

Dans le centre et le centre- nord du Mexique, les étés 1808 et 1809 apportèrent peu de pluie. A la suite de la mauvaise récolte de 1808, l’été de 1809 n’apporta presque pas de pluie en août 1809, il était clair que le Mexique se trouvait confronté à des pénuries extrêmes. Début septembre, des rapports de Querétaro indiquaient qu’un tiers de la récolte de maïs était déjà perdu. Fin septembre, les deux tiers s’étaient étiolés. Il en résultat la famine de 1809 et 1810.38,39

Îles du Cap Vert – Latitude : 14,9° N

De 1809 à 1814, la sécheresse toucha Boa Vista, Maio et São Tiago dans les Iles du Cap Vert, forçant les habitants à fuir les îles.40

Îles de Canarie – Latitude : 28.3° N

En 1812, l’île de Ténériffe fut visitée par des nuées de sauterelles qui détruisirent complètement les cultures et les fruits de l’île ce qui fit que les habitants connurent la famine.41 [L’invasion de sauterelles est souvent déclenchée par la sécheresse.]

Nubie, Égypte – Latitude : 22.3° N

En 1812, nombreux décès dus à la famine et à la variole en Nubie.42

Pakistan et Inde – Latitude : 25,9° N

En 1812/13 il y eut famine dans une partie du Sindh (Pakistan) et dans d’autres districts voisins, en raison d’un manque de pluie. En 1812 il n’y eut pas de pluie. Au Käch et au Palanpur les pertes furent aggravées par les sauterelles, et au Kattywar cela fut suivi par une invasion de rats [invasions de rats et de sauterelles sont souvent déclenchées par la famine]. Le Gujarat connut principalement la pénurie due à l’envoi de grain vers les districts touchés par la famine, et Ahmedabad fut submergé d’immigrants souffrant de la faim. En Mahee Kanta la détresse fut causée par des perturbations internes alors qu’en Bharuch il n’y avait pas de déficit de pluie mais les récoltes, avant qu’elles soient moissonnées, furent entièrement dévorées par les sauterelles qui vinrent en très grand nombre et se répandirent à travers tout le pays. Ahmedabad perdit à peu près la moitié de sa population.19

[Maharaja Ranjit Singh était le chef de l’Empire Sikh qui dirigeait le nord-ouest du sous-continent indien dans la première moitié du 19e siècle. Le pays ne fut pas dépeuplé dans la région qu’il contrôlait car il fit ouvrir ses magasins et silos]43

Bombay, Inde – Latitude : 19,1° N

En 1810 il y eut une famine dans la province de Bombay (de nos jours Mumbai). Entre 2 et 8 % de la population périt. Dans un seul district 90 000 personnes moururent de faim. Le 20 juin 1810 il était rapporté qu’une forêt des Indes, de 37 km de large et 104 de long était en feu et brûlait depuis 5 semaines, causant la destruction de 50 villages.19 [Ceci étant indicatif les conditions de sécheresse prévalent à l’époque]. En 1811, il y eut une famine dans le Marvar et dans la péninsule à cause des faibles précipitations et de la pénurie.44

Agra, Inde – Latitude : 27.2° N

En 1813/14 il y eut une famine partielle dans le district d’Agra ; la récolte d’automne échoua et celle du printemps suivant fut médiocre. En 1813 la pluie fut tardive et insuffisante.100

Rayalaseema, Inde – Latitude: 13,6° N

En 1806 il y eut un manque de pluie général dans le Rayalaseema et ailleurs dans la province de Madras. La sécheresse résultante était si importante que le grain devint rare partout. Comme les pluies furent absentes durant la saison des semis de 1806, la pénurie s’aggrava début 1807, produisant une famine en 1806 et 1807. Dix à quinze pour cent du bétail utilisé en agriculture et environ 50% du bétail non utilisé dans les fermes périt par manque d’herbe.45

Chennai, Inde – Latitude : 13,6° N

De 1812 à 1814 il y eut pénurie dans la province de Madras [Actuellement Chennai], causée par la mauvaise saison 1811.19

Myanmar – Latitude : 21,9° N

Dans la Zone Sèche de Birmanie [actuellement Myanmar], l’année 1810 est répertoriée comme une année de grande famine. [La Zone Sèche est un territoire marginal qui couvre plus de 54.000 km², englobant 58 cantons, qui s’étend de la partie base de la région de Sagaing à la partie ouest et au centre de la région de Mandalay et la plupart de la région de Magway.]

Sécheresse et famines dans la cellule de Hadley sud

La Terre n’a pas une circulation atmosphérique symétrique. C’est dû à la distribution des terres émergées, particulièrement les chaînes de montagnes élevées. La cellule de Hadley de l’hémisphère Sud va de 0 à 50° de latitude S.

Australie – Latitude : 31,3° S

Entre 1809 et 1811 il y eu sécheresse dans la Nouvelle Galles du Sud, Australie. La sécheresse détruisit les récoltes de maïs et provoqua un grave manque d’eau. C’était si grave que des gangs urbains vidèrent les réservoirs d’eau. L’eau se vendait 3 dollars AU pour un seau plein. Entre 1812 et 1815, la sécheresse s’aggrava. Le rendement du froment baissa des deux tiers. Les pertes en bétail étaient énormes. La sécheresse était si extrême que les colons recherchèrent de nouveaux pâturages de l’autre côté de la chaîne des Blue Mountain après que des premiers explorateurs Gregory Blaxland, Willam Mawson et William Wenworth aient trouvé un passage à travers la montagne.19

Afrique du Sud – Latitude : 33,9° S

En 1807 il y eut une sécheresse inhabituelle au Cap de Bonne Espérance. A ce moment, le gouvernement s’assura de livraisons de riz provenant des Indes pour éviter la pénurie. Les années 1814 à 1824 furent des années de sécheresses dévastatrices.54

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  25. The Historical Society of Pennsylvania (1891), Pennsylvania Weather Records, 1644-1835, The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 15, No. 1, University of Pennsylvania Press, Philadelphia, pp. 109-121.
  26. Hugh Gray (1809) Letters from Canada written during a residence there in the years 1806, 1807 and 1808; shewing the present state of Canada, Logman, Hurst, Rees, and Orme, London, pp. 255-260.
  27. Geri Walton, Winter of 1813-1814: the Great London Fog and Frost, https://www.geriwalton.com/winter-of-1813-1814-the-great-london-fog-and-frost/ [cited 28 January 2018].
  28. The Shamrock (1878) Great Snowstorm, Issue 21, December 1878, Dublin, Ireland.
  29. Belfast Monthly Magazine (1809), Foreign Literature, No. 16, Vol. 3, 30 November 1809, Belfast, Ireland, p. 389.
  30. Joseph Haydn and Benjamin Vincent (1861) A Dictionary of Dates Relating to all Ages and Nations, Royal Institution of Great Britain, Edward Moxon & Co., London, p. 172.
  31. Dr. A. Rose (1913) Napoleon’s Campaign in Russia anno 1812: Medico-Historical, published by Achilles Rose, New York, p. 80.
  32. George Ripley and Charles A. Dana (1868), The New American Cyclopædia: A Popular Dictionary of General Knowledge, Vol. 9, D. Appleton and Company, New York, p. 327.
  33. T. M’Keevor (1819) A Voyage to Hudson’s Bay during the Summer of 1812, Cambridge University Press, New York.
  34. The New England Historical Society, The Cold Friday of 1810, URL: http://www.newenglandhistoricalsociety.com/the-cold-friday-of-1810/ [cited 28 January 2018].
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  37. Texas State Historical Association, Mexican War of Independence, https://tshaonline.org/handbook/online/articles/qdmcg [cited 28 January 2018].
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  39. George E. Brooks (2006) Cabo Verde: Gulag of the South Atlantic: Racism, Fishing Prohibitions, and Famines, History in Africa, Vol. 33., pp 101-135.
  40. U.S. House of Representatives (1880) Relief for the Irish People, House of Representatives, 46th Congress, 2nd Session, Report 465, 10 March 1880.
  41. C.A. Spinage (2012), African Ecology: Benchmarks and Historical Perspectives, Springer-Verlag, New York, doi 10.1007/978-3-642-22872-8.
  42. Government of India (1883) Gazetteer of the Ferozpur District, p. 36.
  43. Government of India (1884), Gazetteer of the Bombay Presidency, Vol. 8 Chapter 4, Government Central Press, Bombay, pp. 194-195.
  44. Kanakalapati Pratap (2015) Famines And Agrarian Conditions In South India A Case Study Of Rayalaseema 1861-2001, Chapter 5, URL: http://shodhganga.inflibnet.ac.in/bitstream/10603/102958/12/13_chapter5.pdf [cited 28 January 2018], pp. 175-178.
  45. Government of Burma (1900) Gazetteer of Upper Burma and the Shan States, Part 1 Vol. 2 Chapter 15, Government Printing, Rangoon, pp. 431-432.
  46. Henry F. Blanford [1891] The Paradox of the Sun-Spot Cycle in Meteorology, Nature, Vol. 43, No. 1121, 23 April 1891, pp. 583-587.
  47. Alexander B. MacDowall [1895] Northerly Wind in Winter Season, Nature, Vol. 53, No. 1365, 26 December 1895, pp. 174-175.
  48. Hurd, Dwane Hamilton (1885) History of Merrimak and Balknap Counties, New Hampshire, p. 670.
  49. Sean Munger, Weekend on ice: New England’s “Cold Friday” of 1810, URL: https://seanmunger.com/2016/01/20/weekend-on-ice-new-englands-cold-friday-of-1810/ [cited 31 January 2018].
  50. New Hampshire Historical Society (1837) Collections of the New Hampshire Historical Society, Vol 5, Asa McFarland, Concord, pp 77-78.
  51. George McCall Theal (1900) Records of the Cape Colony from July 1806 to May 1809, Vol 6, The Government of Cape Colony, pp 364-366.
  52. George McCall Theal (1900) Records of the Cape Colony from May 1809 to March 1811, Vol 7, The Government of Cape Colony, p 188.
  53. Clive Alfred Spinage (2012) African Ecology: Benchmarks and Historical Perspectives, Springer Geography, New York, p 189, doi 10.1007/978-3-642-22872-8.
  54. H. Helm Clayton [1895] Eleven-year Sun-spot Period and its Multiples, Nature, Vol. 51, No. 1323, 7 March 1895, pp. 436-437.
  55. Björn Helland-Hansen and Dr. Fridtjof Nansen [1909] The Norwegian Sea: Its Physical Oceanography based on the Norwegian Researches 1900-1904, Report on Norwegian Fishery and Marine Investigations, Vol. 2, No. 2, Kristiania [now Oslo, Norway], pp. 212-217.

 

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130 réponses à “Prévisions pour le cycle solaire 25”

  1. Murps (#48),
    Bernnard (#49),

    J’ai calculé cette relation pour différentes températures et moyennes de T, après avoir eu la révélation de son origine par Vincent Gray le vieux climatologue néozélandais. Je l’ai mise en diapos dans mes .ppt, par ex ici diapos 12, je crois https://dropcanvas.com/00rhf/213 dont le titre est « Non le CO2 ». Il s’agit tout simplement de l’application de la formule de Stefan et Boltzmann : Eem = 5,67 * 10 ^ -8 * T ^4 aux 390 W/m ^2/ K arbitraire d’un supposé effet de serre. C’est de la pure fausse – science.

  2. Hug (#50), bien vu. C’est donc cela ?

    Ici, le terme « normal » renvoie à « norme » (valeur arbitraire de référence acceptée par consensus), et non pas à « habituel ». Au niveau de la mer, l’air est « normalement » à 15 °C et à 1 013,25 hPa.

    Mais… c’est tout ??????
    C’est de la science ou un choix bureaucratique ??

  3. Murps (#54),
    En France qui se situe à une latitude moyenne et qui bénéficie d’un climat tempéré, la température moyenne annuelle est de 13°C, les 15°C « normaux » ne sont pas déconnants.

  4. Tu dois faire parti des Républicains Américains et du scientiste Donald Trump

  5. Les effets de la baisse d’activité solaire se font attendre

  6. Anecdote (#58),

    Il peut y avoir des effets retardateurs du à l’hystérésis du système climatique, ou bien autre chose, mais ça m’étonnerait que cela vienne de l’activité humaine (toujours en raison de ma notion favorite d’ordre de grandeur)

  7. scaletrans (#59),

    Il peut y avoir des effets retardateurs du à l’hystérésis du système climatique

    Oui, en simplifiant on peut dire que le soleil chauffe les océans qui chauffent ensuite l’atmosphère. Compte tenu de l’inertie thermique des océans, une baisse d’activité solaire ne se répercute pas immédiatement sur la température atmosphérique. A mon humble avis, la décennie 2020-2030 va être intéressante, d’autant plus que l’AMO va en principe basculer vers une phase froide.

  8. Je ne suis pas un specialiste mais je postule que les consequences de ces eventuelles cycles minima on les verra au premier cycle maxima qui les succede et surtout s’il y aura un decalage de champ magnetique terrestrede quelques degres suplementaire.

  9. Un autre effet de l’activité solaire concerne la propagation des ondes décamétriques qui se réfléchissent sur les couches ionisées de la haute atmosphère ; actuellement le cycle 24 qui est plus bas que les précédents a entrainé une chute importante de la propagation surtout sur les fréquences supérieures à 10 MHZ .

  10. Azzag madjid (#61), Araucan (#62), Marcabru (#63), Marcabru (#63), Les décalages du champ magnétique qui se traduisent par le déplacement des pôles magnétiques sont dûs à des déplacements des masses du noyau terrestre. C’est un processus interne profond sur lequel des phénomènes externes n’ont pas prise. L’activité solaire a une influence sur l’ionosphère où des courants sont générés. Ces courants produisent une légère variation quotidienne du champ à la surface terrestre. Et le climat n’ a pas d’influence sur la propagation de ondes radio et inversement. Par contre l’activité solaire a une influence sur la haute atmosphère qui n’est pas découplée de la basse atmosphère. C’est une autre histoire

  11. Bonjour à tous après avoir était absent un moment,

    15 ans après mes prévisions sur l’activité solaire du cycle solaire N°24 et 25 dans différents forums dont les plus anciens doivent se rappeler, on peut voir que le minimum du cycle solaire va avoir lieu autour de 2020. Ce cycle solaire devrait être un peu plus faible que le précédent lors de son maximum vers 2025 suivant la violation de la loi G.O. qui ont lieu près d’une période où le mouvement orbital du Soleil autour du barycentre est rétrograde et quand l’élan angulaire orbital du Soleil diminue beaucoup et rapidement. Voir ici et la page suivante.

    Williams

  12. papijo (#66),
    Et les deux tiers restants c’est quoi ?
    Un tiers de traficotage de données et un tiers d’effet de serre dont 80% dû à la vapeur d’eau ?

  13. papijo (#66), Oui mais le GIEC n’en parlera pas, son statut serait violé. Mais à part ce détail, les publications et les rapports ne sont pas biaisées comme sainte Gretta n’est pas manipulée.

  14. JG2433 (#74), Ah, la neige, cette chose du passé!
    Mais il ne faut pas se réjouir trop vite, dans les années 70, à Font Romeu, quand il neigeait en novembre, ça fondait ensuite progressivement il n’y avait plus rien jusqu’en janvier ou février.

  15. Ecophob (#75),
    Vu les quantités tombées (et ça va encore poser cette semaine), la saison est à peu près assurée. Même un gros redoux probable d’ici Noel ne fera pas tout fondre.

  16. JG2433 (#74), Vous n’avez encore rien compris: quand il fait froid, c’est de la météo, pas du climat. Non mais vous êtes tous bouchés ou quoi? crazy

  17. andqui (#78),

    Sont-ce des relevés bruts de la TSI, ou bien reflètent-ils aussi la variabilité de la couverture nuageuse ?

  18. scaletrans (#79), Aucune idée, je ne suis pas compétent; je me suis contenté de signaler l’article (et les deux précédents de « l’affaire de Tuture »)

  19. scaletrans (#79),

    Ce sont des relevés bruts de la TSI car ici ils nous parlent du flux de rayonnement en provenance du soleil que reçoit la Terre à 1 UA. Donc les nuages n’interviennent pas dans ces données.

    Williams

  20. en ce moment,il tombe des flocons, ici à 15 km à l’ouest de Paris

  21. williams (#81),
    Merci, c’est intéressant, quoiqu’il ne semble pas que les variations de TSI soient très importantes, au point que le GIEC les a toujours négligées.

  22. Ecophob (#84),

    Valentina Zarkova annonce un fort réchauffement après le grand minimum solaire de +2,5°C jusqu’en 2 600 cela n’a pas de sens, la planète se refroidit irrémédiablement depuis l’holocène.

  23. scaletrans (#83),
    Il faut quand même voir qu’entre un maximum et un minimum solaire la température à très haute altitude varie bp.

    Mais ce qu’il faut regarder c’est qu’il faut tenir compte du vent solaire qui influence la quantité des rayons cosmiques qui arrivent sur Terre et qui jouerait soit disant un rôle sur les nuages qui eux même influencent l’albédo. A long terme cela pourrait jouer un rôle quand on voit sur des centaines d’années comment la température sur Terre a suivit l’évolution à long terme de l’activité solaire.

    Car l’activité solaire doit bien avoir un effet sur l’évolution du climat, surtout que le réchauffement climatique a commencé vers l’an 1700 donc avant que l’homme joue un rôle important puisque le CO2 a commencé à augmenter vers 1800-1850 suivant les données recueillies dans les carottes de glace c’est à dire au moins 100 ans après le début du réchauffement climatique.

    Williams

  24. williams (#86),
    Nous sommes bien d’accord: l’influence des rayons cosmiques modulés par l’activité solaire sur la couverture nuageuse devrait être au centre de toutes les recherches sur la climat. Nous en sommes loin hélas !

  25. Dingue que vous puissiez ignorer l’éruption du Tambora en 1815, 70000 morts, à l’origine d’un hiver « nucléaire » et de 4 étés faméliques dans l’hémisphère Nord…

  26. Bruno Bourgeon (#89), l’article s’intitule « prévisions pour le cycle solaire » et suppose donc qu’il existe une relation entre les observations historiques et les cycles solaires. Il ne serait pas logique d’évoquer le volcanisme qui est par essence totalement imprévisible.
    L’année sans été est clairement la conséquence de l’éruption volcanique et si l’influence solaire s’est rajoutée, on ne peut pas la discriminer des effets du Tambora de 1815.

  27. Bruno Bourgeon (#89), Un historien a effectivement affirmé qu’un hiver « nucléaire » s’était produit dans l’hémisphère nord, avec pour cause le Tambora en 1815, avec moult démonstration des effets sur la Nouvelle Angleterre et la Suisse.

    Sauf que si on reprend les relevés de températures existant des principales villes de l’H.Nord, on est bien incapable de distinguer les années immédiates suivant 1815 du reste de la décennie : Pas de mois sans soleil, pas d’effondrement de plusieurs magnitude de la moyenne ou des pics de température. Juste une année froide de plus.
    Même le prix moyen des produits agricoles n’a pas de connu de pics.
    Alors, certes, la situation a pu être difficile dans certaines régions, mais le climat mondial n’en a guère été troublé.
    L’effet très relatif de l’éruption de 1815
    Où est l’été manquant ?

    PS: L’activité volcanique a été utilisée comme un joker pour justifier le moindre réchauffement réel rapporté aux projections des modèles. Mais attention, cela peut marcher aussi à l’envers, et une absence de catastrophe volcanique ces dernières décennies peut justifier la fin du hiatus. Cela tombe bien : il semble que les volcans du monde se remettent à tousser.

  28. amike (#91), je ne connaissais pas ces liens de WUWT.

    Effectivement le wikipedia indique une poignée de références avec deux auteurs récurrents :
    Gillen d’Arcy Wood est un professeur de littérature qui a publié :

    Tambora: The Eruption That Changed the World (Princeton, NJ: Princeton University Press, 2014)

    et William K. Klingaman qui effectivement est historien.

    Cela ne disqualifie pas le volcan mais ça fait maigre comme démonstration.
    Ici :
    https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/ab3a10
    ils sont également moins affirmatifs.

  29. amike (#91),
    Intéressant.
    L’été 1816 a été particulièrement frais en Europe occidentale et en Amérique du Nord (côté Est du moins), mais pas de fraîcheur particulière signalée en Russie.
    Récemment, effectivement une activité volcanique très calme. Cela me fait penser à un article d’il y a 10 ans environ qui établissait que la moitié du réchauffement récent pourrait justement être dû à ce manque d’activité ; le lien vers cet article doit se situer sur le site de feu Jacques Duran.

  30. Que fait le soleil …
    Fritz Vahrenholts fait le point. Le soleil réchauffe la terre, mais de moins en moins fort. ‘écart rayonnement entrant vs sortant diminue de 0.15 W/décennie (l’article ne précise pas les incertitudes !) d’après les mesures de la mission CERES de la NASA (à ce rythme, la terre devrait commencer à se refroidir dans une soixantaine d’années … à condition toutefois que le CO2 continue d’augmenter à la cadence actuelle !).
    Source: Die kalte Sonne et traduction

  31. the fritz (#95),
    Si, il y a hiatus (du moins il y avait hiatus dans l’AR5 avant que les « homogénéisateurs » n’interviennent vigoureusement !) parce que les températures qui devaient augmenter « exponentiellement » augmentent de moins en moins !

  32. J’ai plutôt l’habitude de donner des liens vers des articles « climato-sceptiques », mais pour changer, voici un lien vers un article « scientifique » (puisque paru sur phys.org !) qui nous présente « Four graphs that suggest we can’t blame climate change on solar activity » (et sa traduction), accompagné de quelques remarques sur les moyens utilisés pour plaire aux écolo-bobos, pervertir les esprits naïfs de notre belle jeunesse et arnaquer le con-tribuable moyen.
    NB: Si un « gentil modérateur pouvait afficher l’image des 4 graphiques qui accompagnent l’article (ou au minimum le premier de ces graphiques), ce serait plus facile à lire …. merci à lui !
    – Si on se penche sur le premier graphique (le 2ème n’est que la conséquence ou la cause du premier), on voit que l’auteur ne démarre pas son graphique en 1970 (comme les réchauffistes ordinaires), mais en 1880, ce qui est tout à son honneur et démontre par la même occasion qu’un CO2 à 400 ppm (années 2010) provoque un réchauffement du même ordre qu’un CO2 à 300 ppm (années 1900) !
    – Ensuite, on constate qu’on ne voit pas grand chose, les températures montent en moyenne mais impossible de distinguer les détails. Pour observer quelque chose, il aurait fallu isoler l’effet attendu des autres causes de variation: retirer de la courbe de température la hausse continue (de cause « inconnue ») depuis 1900, et également « gommer » les effets du volcanisme et des « Niño / Niñas »
    – Il faut aussi savoir que l’effet que l’on cherche à mettre en évidence est de l’ordre de 1 W/m². Pour avoir un ordre de grandeur de ce que cela représente, on peut simplifier en considérant que la terre n’est qu’un vaste océan (70% de la « température globale » est la température de surface de l’océan) et que les variations climatiques n’agissent que sur les 200 premiers mètres.
    Calcul:
    Energie reçue: 1 W/m² = 1 * 365 * 24 * 3600 = 31 536 000 J/an = 31 536 kJ/an/m²
    Capacité thermique: 200 m * 1000 kg/m3 * 4.18 kJ/kg/° = 836000 kJ/m²/°
    Echauffement: 31536 / 836000 = 0.038 °C/an
    Les valeurs « mesurées » oscillent d’une année sur l’autre d’au moins 10 fois plus. En fait, ces oscillations ne sont que le résultat de l’imprécision des mesures très largement supérieure à cet échauffement (même cumulé sur 1/2 cycle solaire).
    Conclusion: Le graphe démontre seulement que la précision des mesures ne dépend pas de l’activité solaire (on s’en serait douté !), mais ne dit rien d’un éventuel lien entre soleil et températures globales
    – Concernant les 2 derniers graphes, partant des mêmes données que les précédents, ils ne peuvent afficher que le bruit lié à l’imprécision des mesures … De plus, comme le pic de température de la journée n’est pas à midi mais plutôt vers 3 h de l’après midi, le pic attendu d’un effet du soleil devrait être décalé de quelques années par rapport au maximum d’activité … les graphiques montrés ne peuvent que camoufler cet effet !

  33. Murps (#92), Gillen d’Arcy Wood est un professeur de littérature qui a publié :

    Tambora: The Eruption That Changed the World (Princeton, NJ: Princeton University Press, 2014)

    Cet ouvrage est vraiment très intéressant. La détresse des populations frappées par les famines est poignante. Le point de vue des intellectuels (Mary Shelley auteur de frankestein) est bien analysé. Et le must c’est la dispute scientifique surréaliste entre Buffon et le président américain (le climat américain chaud entraîne des peuples, des animaux et des plantes chétives et dégénérées).

  34. papijo (#97),Bernnard (#98),

    J’ai plutôt l’habitude de donner des liens vers des articles « climato-sceptiques », mais pour changer, voici un lien vers un article « scientifique »

    J’aimerai bien qu’un « gentil modérateur » sanctionne ce genre de commentaire; depuis qu’on m’a viré de STA j’ai compris que science et humour ne font pas bon ménage ; mais puisque sur skyfall on ne parle pas de science , continuons à rigoler

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