551.  Bernnard | 4/06/2020 @ 8:53 Répondre à ce commentaire

Paul Aubrin (#549), scaletrans (#550),
Le GIEC ignore la loi d’action de masse qui ne concerne pas que la chimie. La seule variable affectant les concentrations des composés atmosphériques en équilibre solide liquide gaz est la température abstraction faite de la pression considérée comme faiblement variable.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Loi_d%27action_de_masse

552.  the fritz | 4/06/2020 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

Paul Aubrin (#549), Que voulez vous me démontrer avec vos deux graphiques :
– que le CO2 décroit avec un retard de 3 mois lorsque la température augmente et que les plantes se mettent à pousser ?
– Que les émissions humaines sont quasi stables et que le CO2 continue à augmenter
Tout le monde sait que 50% de celles-ci reste dans l’air
Je n’ai jamais prétendu que le CO2 gère les températures ; si j’ai fait la remarque à Ecophob , c’est justement pour les trois mois de retard de votre graphique
Sinon j’attends de JC Maurin
http://www.science-climat-ener.....pique-3-3/
et de tous les gens qui refusent la responsabilité humaine dans l’augmentation du CO2 atmosphérique de me dire quel phénomène naturel s’est déclenché en même temps que le début de l’ère industrielle puisque par le passé les divers optimum Holocène de température ne se sont jamais accompagnés d’une variation significative du taux de CO2 atmosphérique
Si vous avez des idées , je suis preneur

553.  Herté07 | 4/06/2020 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

the fritz (#552),

par le passé les divers optimum Holocène de température ne se sont jamais accompagnés d’une variation significative du taux de CO2 atmosphérique

Vous avez des sources à proposer pour étayer cette affirmation? Merci d’avance.

554.  MichelLN35 | 4/06/2020 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

Paul Aubrin (#549),

Bonjour Paul, nous avons discuté de ces problèmes sur MM&M plusieurs fois et quand je donne votre référence, comme la votre aujourd’hui je reçois le message « ce site n’est pas sécurisé », sous entendu WfT n’est pas sécurisé et je ne peux pas l’ouvrir. Heureusement j’avais fait des copies d’écran et des docs word comme ici https://tinyurl.com/truyfjl

Ce que les fonctions de WfT comme detrend: nous apporte c’est que la teneur en CO2 à Mauna Loa suit bien les T et que nous sommes dans une période de refroidissement depuis 1998, l’El Nino et donc que celui (EN) de 2016-17 est moins important.

L’origine de cette particularité me semble être une erreur fondamentale dans l’expression de la température, dont il faut bien enlever la structure volumique des données (volume de dilatation du mercure fonction de la température) pour récupérer une relation linéaire entre T cubique et énergie carré ou volume partiel CO2 atmo. Qu’en pensez-vous ?

555.  the fritz | 4/06/2020 @ 16:57 Répondre à ce commentaire

Herté07 (#553),
Page 62 et 63 vous avez les variations du CO2 pendant les 8000 dernières années : celui-ci monte graduellement de 250 à 280 ppm
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00701284/document
et sur wiki , vous avez les temperatures
https://fr.wikipedia.org/wiki/Optimum_climatique_de_l%27Holoc%C3%A8ne
ou l’on reconnaît l’optimum actuel , médiéval romain et minoéen
En plus détaillé , là
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/cop-23-en-realite-le-climat-se-198667

556.  JC | 4/06/2020 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

Le CO2 commence a augmenter depuis 20 000 ans.

557.  the fritz | 4/06/2020 @ 19:07 Répondre à ce commentaire

JC (#556),
Je ne sais pas si c’est rédigé à mon intention , mais sachez que je n’en doute pas , mais pendant 10000 ans le CO2 a augmenté , la température aussi ; depuis 10000 ans la température baisse et le CO2 augmente et depuis 150 ans les deux augmentent ensemble de nouveau : mais faut regarder les valeurs de ces variations

558.  Cdt Michel e.r. | 4/06/2020 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#554),

Le site Wood for Trees est sécurisé et toujours accessible
https://woodfortrees.org/plot/

L’origine de cette particularité me semble être une erreur fondamentale dans l’expression de la température, dont il faut bien enlever la structure volumique des données (volume de dilatation du mercure fonction de la température) pour récupérer une relation linéaire entre T cubique et énergie carré ou volume partiel CO2 atmo. Qu’en pensez-vous ?

J’en pense que vos devriez arrêter avec cette idée fixe.

559.  jdrien | 4/06/2020 @ 19:18 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#558),

Firefox a détecté une menace de sécurité potentielle et n’a pas poursuivi vers http://www.woodfortrees.org. Si vous accédez à ce site, des attaquants pourraient dérober des informations comme vos mots de passe, courriels, ou données de carte bancaire.

mais c’est vrai que vous n’utilisez pas Firefox

560.  JC | 4/06/2020 @ 19:33 Répondre à ce commentaire

Moi j’ai le même message de sécurité avec Firefox.

561.  the fritz | 4/06/2020 @ 19:47 Répondre à ce commentaire

JC (#560),
Mais est-ce que vous recevez les mêmes messages que moi via les liens que je vous envoie ?

562.  JC | 4/06/2020 @ 20:51 Répondre à ce commentaire

the fritz (#561),
Je ne sais pas de quoi vous parlez, je vous dis juste que le taux de CO2 augmente depuis 20 000 ans comme le montre le 3° graphique sur cette page :
https://climatosceptique.wordpress.com/2018/11/25/les-decodeurs-qui-deconnent/

563.  the fritz | 4/06/2020 @ 21:21 Répondre à ce commentaire

JC (#562),
Et moi je vous dis simplement de regarder les grandeurs des variations et de les comparer avec les grandeurs de variations des températures sur les mêmes échelles temporelles ; mais je sais que l’arithmétique , ne parlons pas de mathématique , cela vous dépasse

564.  Cdt Michel e.r. | 4/06/2020 @ 21:39 Répondre à ce commentaire

jdrien (#559),

C’est vrai, mais le même lien fonctionne avec Opera Stable et Firefox Portable 77.(que je viens d’installer pour cette occasion).
Il fonctionne même avec mon Opera Portable + NordVPN
Wood for Trees montre un certificat de sécurité valide au moins jusqu’en juillet 2020 sous Waterfox et Firefox, jusqu’en juin 2021 sous Opera.

565.  JC | 4/06/2020 @ 22:21 Répondre à ce commentaire

the fritz (#557),
Je suis d’accord.

566.  JC | 4/06/2020 @ 22:24 Répondre à ce commentaire

the fritz (#563),
Depuis 20 000 ans : 37 W/m2 de plus dont 4 W/m2 dû au CO2, le reste c’est dû aux variations solaires et à l’albedo.

567.  the fritz | 4/06/2020 @ 22:53 Répondre à ce commentaire

JC (#566),
Vous pouvez détailler cela sur les 10000 années de la finitude du quaternaire , les 9850 ans de l’holocène et les 150 dernières années

569.  Ecophob | 8/06/2020 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

Voici un lien vers un nouveau journal à comité de lecture appelé One Earth, le titre déjà fait frémir.
Dans l’advisory board, on trouve Anny Casenave, en compagnie du hockeyeur professionnel … Michael Mann. Après ça il ne faudra pas s’étonner que les mesures du niveau de la mer sont 3 fois plus élevées à partir des mesures satellites !

570.  Murps | 8/06/2020 @ 23:38 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#569), c’est le style Lancet.
Un must. Très classe.

571.  Anecdote | 11/06/2020 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

Une belle « goutte froide » chère à notre ami AntonioSan smile :
http://www.meteofrance.fr/actu.....main-jeudi

572.  AntonioSan | 11/06/2020 @ 20:26 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#571), Oui MF se surpasse…Ecophob (#569), Murps (#570), et avec les bons

Stéphane Hallegatte
Lead Economist, Climate Change Group, The World Bank
John Pomeroy
Director of Global Water Futures, Global Institute for Water Security, University of Saskatchewan (celui-la s’est bien place…)

Ils auraient pu appeler leur journal One Black Earth…

573.  chercheur | 12/06/2020 @ 12:26 Répondre à ce commentaire

Des nouvelles du CO2 par la NOAA…

https://research.noaa.gov/article/ArtMID/587/ArticleID/2636/Rise-of-carbon-dioxide-unabated

« Les progrès en matière de réduction des émissions ne sont pas visibles dans le registre du CO2 », a déclaré Pieter Tans, scientifique principal du laboratoire de surveillance mondiale de la NOAA. « Nous continuons à engager notre planète – pour des siècles ou plus – dans un réchauffement global, une augmentation du niveau de la mer et des événements météorologiques extrêmes chaque année ». Si les humains devaient soudainement cesser d’émettre du CO2, il faudrait des milliers d’années pour que nos émissions de CO2 jusqu’à présent soient absorbées dans les profondeurs de l’océan et que le CO2 atmosphérique revienne aux niveaux préindustriels.

Ca, c’est de la science…

574.  Marco40 | 12/06/2020 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

chercheur (#573), NOAA : une nouvelle série de SF Fantasy sur Netflix? OCS?

575.  the fritz | 12/06/2020 @ 18:27 Répondre à ce commentaire

chercheur (#573),
Moi, si j’étais directeur de l’atelier de mauna Loa , j’aurais demandé qu’on trafique les mesures pour montrer une influence de l’homme et de ses émissions dans les mesures du printemps après les séquestrations pandémiques wacko
je deviens de plus en plus mauvais laugh

576.  Marco40 | 12/06/2020 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

the fritz (#575), Euh….. Ils préfèrent retravailler les données!!!! Mais pas avant d’avoir constaté que la réalité osait défier l’idéologie.

577.  Murps | 12/06/2020 @ 19:54 Répondre à ce commentaire

chercheur (#573),

Ca, c’est de la science…

Nous sommes rentrés dans une espèce de moyen-âge civilisationnel mondial.
Un truc inédit qui fera le bonheur des historiens.

578.  Bernnard | 12/06/2020 @ 22:20 Répondre à ce commentaire

the fritz (#575),
Il aurait fallu programmer les « robots » chargés de faire les mesures afin de pondérer systématiquement les valeurs dans le sens correct avant publication . Effectivement ! laugh

579.  Ecophob | 13/06/2020 @ 12:13 Répondre à ce commentaire

chercheur (#573),

“There is abundant and conclusive evidence that the acceleration is caused by increased emissions,” Tans said.

J’aurais quand même préféré qu’il apporte une ou deux preuves de ce qu’il avance, plutôt que cette affirmation gratuite ‘d’évidence abondante’. Les augmentations dont il parle dans ce paragraphe peuvent parfaitement être dues à des causes naturelles, et elles le sont probablement compte tenu de l’effet invisible du ralentissement économique lié au confinement, et de l’amplitude des variations naturelles.
Il est quand même étonnant que des types qui suivent cette évolution depuis des décennies ne soient pas capable de donner des preuves irréfutables de l’influence des émissions anthropiques sur l’augmentation, dans une article de propagande de ce type.

580.  Paul Aubrin | 15/06/2020 @ 8:26 Répondre à ce commentaire

the fritz (#552),
Fritz a dit:«tous les gens qui refusent la responsabilité humaine dans l’augmentation du CO2 atmosphérique de me dire quel phénomène naturel s’est déclenché en même temps que le début de l’ère industrielle»
Cet argument s’appelle le sophisme de l’ignorance: vous avez éliminé mentalement un certain nombre causes qui ne vous paraissent pas vraisemblables, il ne vous en reste qu’une.
Les séries de variations de concentrations actuelles de CO₂, mesurées par exemple à Mauna Loa, ne sont pas techniquement comparables avec celles, indirectes, du passé. Il y a bien quelque dizaines de milliers de mesures dont les plus anciennes remontent à il y a un peu plus de deux siècles. Mais elles ne sont pas comparables non plus avec celles faites en continu actuellement.
Selon le GIEC, il ne s’est rien passé, pour le CO₂ atmosphérique, qui soit visible « depuis le début de l’ère industrielle ». Pour le GIEC, le « signal anthropique » n’était pas détectable au moment de sa création (voir leur premier rapport).
Le chiffre de 50% que vous donnez résulte d’une approche comptable. Les variations isotopiques (effet de dilution 13C/12C) de dioxyde de carbone atmosphérique sont compatible avec une proportion beaucoup plus faible.

581.  Paul Aubrin | 15/06/2020 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

the fritz (#552),
Fritz a dit:

Voulez-vous dire:
– que le CO2 décroit avec un retard de 3 mois lorsque la température augmente et que les plantes se mettent à pousser ?
– Que les émissions humaines sont quasi stables et que le CO2 continue à augmenter
Tout le monde sait que 50% de celles-ci reste dans l’air

Non. Je vous ai produit deux graphiques produits avec des données publiques acceptées par le GIEC. L’un montre que les variations de concentration de CO2 suivent les variations de température globale d’environ 8 mois. La corrélation (0,6-0,9) n’a rien à voir avec l’activité de la végétation. Personnellement, j’en conclus que les variations de températures sont une des causes des variations de CO2 atmosphérique.
L’autre graphique (CO2 humain source BP versus Mauna Loa) ne montre pas de corrélation. Une relation existe peut-être, mais n’est pas visible dans ces séries de données.
La valeur de 50% dont vous parlez résulte d’un décompte au sens comptable. L’examen du ratio isotopique 13C/12C, par exemple, conduit à une proportion différente.
«The natural atmospheric CO2 reservoir has delta13C close to -7 permil when in isotopic equilibrium with marine HCO3- and CaCO3 (Ohmoto, 1986). CO2 from burning of fossil-fuel and biogenic materials has delta13C of about -26 permil (Hoefs, 1980). Mixing these two CO2 components with the ratio 21% CO2 from fossil fuel burning + 79% « natural » CO2 should give a delta13C of the present atmospheric CO2 of approximately -11 permil.»
Segalstad

582.  Paul Aubrin | 15/06/2020 @ 8:51 Répondre à ce commentaire

chercheur (#573), Il est bien connu que le dioxyde de carbone d’origine humaine est méchant, il reste éternellement dans l’atmosphère (modèle de Berne) contrairement à celui émis par les gentilles termites. sad
Pourtant les termites, dont la masse est environ 7 fois celle de l’homme, rejettent plus de CO2 dans l’atmosphère que les humains, même en comptant la combustion des combustibles fossiles. J’aimerais savoir comment Dame Nature reconnaît les méchantes molécules de CO2 humain des gentilles molécules de CO2 de nos amies les termites.

583.  Paul Aubrin | 15/06/2020 @ 9:04 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#554), Il y a indéniable une croissance continue des concentrations de CO₂ de l’atmosphère depuis qu’on les mesure en continu (1958). Il y a aussi une croissance continue des températures depuis le début des années 1980 (il y en a eu une analogue entre 1920 et 1950). Si on compare directement les deux séries, la composante continue (fréquence zéro) risque de faire apparaître une corrélation fortuite (on en voit de très jolies sur le site de tylervigen.com). Pour supprimer le problème de composante continue, on peut comparer les dérivées des deux séries (les premières différences). La comparaison est plus visible si l’on supprime la pente de la série de Mauna Loa (fonction detrend).
Les températures n’expliquent pas toute la variation du CO2 atmosphérique. D’après Segalstadt les émissions humaines en expliquaient 21% vers la fin du 20ème siècle. Le modèle de Berne du GIEC (UNFCC) selon lequel une fraction du CO2 d’origine humaine resterait éternellement dans l’atmosphère est incompatible avec la physique : les réactions chimiques ne savent pas distinguer si le CO2 a été émis par des humains ou par des termites.

584.  Volauvent | 15/06/2020 @ 9:05 Répondre à ce commentaire

Tout ceci a déjà été discuté 50 fois sur ce site, alors que le fil qui est concerné présente un article de F Engelbeen qui clôt le sujet!
https://www.skyfall.fr/2016/07/06/origine-de-recente-augmentation-co2-latmosphere/

585.  Paul Aubrin | 15/06/2020 @ 9:22 Répondre à ce commentaire

the fritz (#563),
Voici la comparaison en question sous forme graphique.
https://www.cjoint.com/doc/20_06/JFlmmu2YRKe_WoodForTreesCO2Temp.png
Les coefficients de corrélation sur des périodes de 20 ans vont de 0,6 à 0,9. Ils sont plus élevés en début de période.

586.  the fritz | 15/06/2020 @ 13:25 Répondre à ce commentaire

Paul Aubrin (#585),
C’est pas la peine de revenir ici pour continuer de discuter de ce sujet qui, comme dit Volauvent est clos ; si vous ne maîtrisez pas les divers cycles du carbone retournez à la fac
J’ai envoyé ce matin un mail à un vieux copain et néanmoins supérieur hiérarchique qui me recommandait de lire le dernier rapport du GWPF

the Climate Denier List
a list of scientists, real or imagined, pundits and loud mouths

Dr. Ole Humlum
November 29, 2012 in scientists
Tags: co2 is natural, inter glacial climate change

Dr. Ole Humlum, Professor of Geosciences at the University of Oslo. PhD in Glacial Geomorphology [a combination of geography/geology] [Uni Copenhagen]

Ole Humlum has become the deniers expert for – CO2 increases are natural, and increased temperatures are just natural variations. Deniers may also cite that the last inter-glacial period was warmer, and that we are following a similar trend [which will ultimately lead to another ice age]. The message is don’t worry, it’s natural, the increased CO2 comes from the oceans, and humanity can carry on burning fossil fuels.

A full argument of Ole Humlum’s views can be found here at The Hockeyshtick blog.

https://denierlist.wordpress.com/2012/11/29/dr-ole-humlum/

Je reçois les mails de Benny Peiser régulièrement , mais ne me suis pas désabonné parce qu’ils relatent simplement les abus des climatologues de l’autre bord ; je veux parler des catastrophistes style Jouzel et toute la clique de Real Climate

Gavin Schmidt
Michael Mann
Rasmus Benestad
Ray Bradley
Stefan Rahmstorf
Eric Steig
David Archer
Ray Pierrehumbert

Humlum est un climato négationiste qui n’a même pas peur d’affirmer que l’augmentation du CO2 atmosphérique depuis le début de l’ère industrielle est naturelle ; pourtant une simple étude du delta C13 montre bien que le surplus provient bien de la biosphère fossile ou actuelle et que le CO2 dissout dans l’eau de mer ne peut pas être le responsable

J’ai cru comprendre en plus dans le nouveau rapport du GWPF que le réchauffement n’est bien sûr pas lié au CO2, ni à l’activité solaire , mais à une recrudescence de l’activité de la croûte océanique

Amicalement

Frederic

587.  papijo | 15/06/2020 @ 14:26 Répondre à ce commentaire

La station météo de Lingen en Allemagne a pulvérisé l’an dernier le record de température maxi du pays. Un an après, la DWD (équivalent de MF chez nous) a décidé de fermer la station car mal située et va certainement annuler le « record ». Chez nous, coincée entre vignes et arbres la station de Vérargues conserve son record, et je n’ai pas vu que MF souhaite renoncer à ses services
Lien: NoTricksZone (traduction)

588.  Hug | 15/06/2020 @ 16:09 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#584),
L’article d’Englebeen ne clôt rien du tout.
La baisse drastique des émissions mondiales de CO2 depuis plus de 3 mois ne se voit absolument pas dans les mesures du taux de CO2 atmosphérique alors que l’impact du fort El Nino de 2015/2016 se voit nettement sur ces mêmes mesures:
https://www.hebergeur-image.com/upload/90.96.161.4-5ee76f82cf96a.JPG
Ca montre que c’est la nature qui reste maître du jeu et régule l’équilibre global entre le CO2 dissout dans les océans (40.000 Gt de carbone) et le CO2 atmosphérique (800 Gt de carbone seulement). Depuis de nombreuses décennies, les océans dégazent parce-qu’ils se sont réchauffés. Si en parallèle nous émettons du CO2, alors ils dégazent moins, si nos émissions se réduisent, ils dégazent plus. Loi de Henry oblige.
Nos émissions pèsent assez peu face aux échanges naturels de CO2 entre l’atmosphère d’une part, la végétation et les océans d’autre part.

589.  Volauvent | 15/06/2020 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

Hug (#587),

En moyenne, on envoie 4 ppm de CO2 dans l’atmosphère qui viennent en surplus des échanges naturels. Au bout du compte, il en reste 2ppm. L’écosystème est donc un puits vis à vis de cette perturbation extérieure. Si c’est un puits, ce n’est pas une source.

1 degré de réchauffement ne peut pas faire dégazer 120 ppm.

Si vous citez la loi de Henry (en fait c’est bien plus compliqué que ça, la biosphère est un puits net, il y a des phénomènes tampons dans les océans, il y a de la saisonnalité etc…) la concentration dans les océans est proportionnelle à la concentration dans l’atmosphère. La « constante » de proportionnalité varie avec la température.

A court terme, la pression partielle de CO2 varie peu , c’est la variation de la constante qu’on observe (et la saisonnalité); à long terme, la pression partielle varie beaucoup..

Il faut beaucoup plus de 1 degrés pour faire dégazer 120 ppm, cf les relevés des calottes glaciaires.

590.  Hug | 15/06/2020 @ 17:33 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#588),
Je me fout pas mal de vos raisonnements qui n’expliquent rien.
Expliquez-moi pourquoi on voit sur les mesures du taux de CO2 atmosphérique faites à l’observatoire de Mauna Loa, l’influence d’un phénomène naturel mais pas l’effet d’une variation significative des émissions anthropiques de CO2 alors qu’on nous répète ubi et orbi que ce sont elles qui sont à 100% responsables de l’augmentation de ce taux depuis des décennies !!
Et je me fous pas mal aussi du 1° et des 120ppm données par les carottes glaciaires. On ne peut pas mélanger des mesures faites sur des carottes glaciaires et des mesures faites en direct.

591.  Volauvent | 15/06/2020 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

Hug (#589),

Si vous vous foutez de tout, alors là, je ne peux plus rien pour vous.

592.  JC | 15/06/2020 @ 18:13 Répondre à ce commentaire

Hug (#589),
Le CO2 anthropique c’est +3,7 ppm / an dont environ 50 % reste dans l’atmosphère soit 2 ppm /an.
2 mois de CO2 anthropique en moins c’est donc 0.33 ppm de CO2 en moins environ.
La grande majorité de la végétation se trouvant dans l’hémisphère nord, en hiver et au début du printemps, il y a peu de photosynthèse qui absorbe peu de CO2, la respiration avec rejet de CO2 dans l’atmosphère est prépondérante. Donc cette augmentation naturelle du CO2 dans l’atmosphère par les êtres vivants (les végétaux libèrent 250 ppm de CO2 dans l’atm par an) cache la faible diminution des rejets anthropiques.

593.  Paul Aubrin | 15/06/2020 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#588),
A vue de nez un dT de 0,01°C est suivi par un dC de 0,05ppm (si je comprend bien comment fonctionne le facteur d’échelle de wood for trees).
Le pic de variation de températures de février 2015 a été suivi par un pic de variation de CO2 en janvier 2016, 11 mois plus tard.

https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:1956/derivative/mean:24/mean:27/scale:5/plot/esrl-co2/from:1956/derivative/mean:24/mean:27/detrend:0.1/offset:-0.085

https://www.woodfortrees.org/data/hadcrut4gl/from:1956/derivative/mean:24/mean:27/scale:5/plot/esrl-co2/from:1956/derivative/mean:24/mean:27/detrend:0.1/offset:-0.085

594.  the fritz | 15/06/2020 @ 19:27 Répondre à ce commentaire

Hug (#590),
Hug , vous me décevez beaucoup en affirmant

Et je me fous pas mal aussi du 1° et des 120 ppm données par les carottes glaciaires. On ne peut pas mélanger des mesures faites sur des carottes glaciaires et des mesures faites en direct.

D’acccord , vous niez les données des carottes glaciaires ; mais dites nous donc d’où provient le CO2 depuis 150 ans si ce n’est pas de la biomasse fossile ou actuelle ; les données isotopiques montrent clairement une origine liée à la biomasse ; un dégazage des océans suite à leur réchauffement ne changerait en rien le delta C13 du CO2 atmosphérique
Je me rends compte que vous n’avez aucune notion des échelles de grandeur et des échelles de temps

595.  JC | 15/06/2020 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

the fritz (#594),
Après c’est quand même compliqué. Moi je ne suis pas certain qu’on connaisse si bien que ça la quantification des réservoirs et des échanges de carbone.

Exemples de choses mal connues :

https://www.nature.com/articles/s43017-020-0058-6?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_content=ads&utm_campaign=NRRJ_4_RA01_GL_NREE-june-article

https://climatechangedispatch.com/massive-volcano-emissions-warming/amp/).

596.  papijo | 15/06/2020 @ 21:37 Répondre à ce commentaire

the fritz (#594),
A propos de l’incidence du corona sur le taux de CO2, un article de EIKE + traduction qui (si j’ai bien compris – figure 7) montre que ce taux aurait augmenté … encore plus que les années précédentes ! (NB: J’imagine qu’en changeant judicieusement le point de départ – ici le 1er janvier – on doit pouvoir obtenir le résultat que l’on veut !).

597.  Hug | 15/06/2020 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#591), the fritz (#594),
Je ne me fout pas de tout, mais je vous parle mesures directes du taux de CO2 en 2020 et vous me répondez carottes de glace ! Est-ce qu’il faut absolument évoquer les carottes de glace pour expliquer pourquoi une baisse significative des émissions anthropiques de CO2, pourtant annoncées comme seul facteur de hausse du taux de CO2 atmosphérique, ne se voit pas dans les mesures alors qu’un phénomène climatique naturel jamais évoqué comme facteur de variation du taux de CO2 a lui un impact visible.
Si vous qui êtes apparemment convaincus de savoir exactement ce qui se passe avec le taux de CO2 dans l’atmosphère, n’êtes pas capables de donner une explication convaincante à ce paradoxe sans évoquer des carottes de glace, je ne peux plus rien pour vous.

598.  Volauvent | 16/06/2020 @ 8:33 Répondre à ce commentaire

Hug (#597),

L’examen des carottes de glace montre que lorsque la diminution de CO2 suit la température (ce qui veut dire que c’est la température qui provoque le phénomène) l’équilibre se fait pour 8 degrés de baisse de T provoquant 120 ppm de baisse de CO2.

Nous nous sommes à 1,5 de hausse de T; cela ne peut provoquer 120 ppm de hausse de CO2.

Pour la dernière fois, je répète: vous, Salby et bien d’autres hélas déduisent, à partir de petites variations sur une petite échelle de temps, des variations importantes sur le long terme. Les phénomènes ne sont pas les mêmes.

599.  the fritz | 16/06/2020 @ 8:58 Répondre à ce commentaire

Hug (#597), Volauvent (#598),
oui, il y a des phénomènes naturels qui augmentent le CO2 et la température comme les phénomènes El Nino , d’autres augmentent le CO2 et font baisser la température ( de la surface) comme les éruptions volcaniques ; mais ces phénomènes sont des détails quand on regarde le trend depuis le début de l’ère industrielle ; mais c’est vrai que beaucoup de gens se perdent dans les détails et oublient les échelles de grandeur et les échelles de temps — et je me répète comme Volauvent

600.  JC | 16/06/2020 @ 12:40 Répondre à ce commentaire

the fritz (#599),
Enfin sur le très long terme, le taux de CO2 a chuté dans l’atmosphère terrestre.
Après être arrivé au plus bas de l’histoire de la Terre, le taux de CO2 augmente à nouveau depuis 20 000 ans avec, certes, une vitesse plus grande depuis 100 ans.
Mais les puits de carbone sur terre se remplissent à l’infini : le calcaire peut se fabriquer dans les océans ad infinitum quasiment et la vitesse à laquelle ça arrive, bien que lente, est très mal connue.

Sorry, the comment form is closed at this time.