À propos des oscillations océaniques. Quelques réflexions.


Parfois, j’ai exposé dans des commentaires l’idée que je me fais de la genèse des oscillations océaniques. J’ai pensé qu’un article serait plus approprié.

Je ne suis pas géologue ni océanographe ni météorologue, mais chimiste et physicien.

Donc, par curiosité, je me suis intéressé à ces fluctuations oscillantes des températures de surface des océans.

Que sont les oscillations océaniques ?

On les connaît. La phase chaude de la plus connue d’entre elles fait couler pas mal d’encre dans les médias :  El Niño et son pendant froid : La Niña
Dans les océans du monde, il y en a bien d’autres qui ont des sigles pour les principales :

  • -North Atlantic Oscillation (NAO) : localisée dans la zone Nord-atlantique extra tropicale.

  • -North Pacific Oscillation (NPO) : localisée dans la zone Nord-pacifique extra tropicale.

  • -El Niño Southern Oscillation (ENSO) : localisée dans la zone pacifique tropicale.

  • -Southern Oscillation (SO) : localisée dans l’océan Austral.

  • -Pacific Decadal Oscillation (PDO) : localisée dans la zone Nord pacifique (côte américaine), et le Pacifique tropical.


    Ce sont des grandes étendues d’eau de surface dont la température monte et descend de plusieurs degrés avec des périodes très variable se comptant en mois ou année.
    Comme juste au-dessus de la surface des mer les températures de l’atmosphère et celle de l’eau de surface sont en équilibre, ces variations ne sont pas sans influer sur le climat mondial à moyen et long terme.

propagation d'El Niño
Propagation d’El Niño Crédits : Encyclopædia Universalis .France Représentation des régions où se trouvent les maxima de température. Les taches isolées dans ces océans représentent les régions où se trouvent les maxima de température de surface et de chaleur dans les couches superficielles (400 premiers mètres). Les flèches indiquent le sens de la propagation du phénomène E.N.S.O. (vers l’est). Il faut noter que les taches 1 et 2 dans les océans Indien et Pacifique apparaissent simultanément et sont dites en phase. Ainsi, quand l’El Niño dans l’Est pacifique est pleinement développé, le centre de l’océan Indien est très chaud. Plus tard, cette chaleur se propage vers l’Indonésie (tache 3 dans l’océan Indien). Dans l’océan Atlantique, la tache 3, qui correspond à un océan équatorial chaud en surface, apparaît, elle, de douze à dix-huit mois après l’El Niño du Pacifique (d’après : Y. M. Tourre et W. B. White, 1995).

température autour de la moyenne océan juillet 2023

D’où viennent-elles et comment et pourquoi passent-elles d’une phase chaude à une phase froide ?

C’est la grande question qui a attisé ma curiosité.
Plusieurs théories sont émises.

  • La chaleur de l’air est transférée à la surface des océans.

On pense logiquement que ce sont les températures de l’air qui font monter (ou descendre) la température de la surface des océans et comme on pense que la température de la troposphère (la partie de l’atmosphère ou nous vivons.) est déréglée par les activités humaines, le pas est vite fait et certains pointent du doigt les activités humaines ! Sauf que ces variations semblent périodiques et il faut pouvoir relier cela aux activités anthropiques qui elles ne sont pas périodiques.

Si les activités humaines déclenchaient ces variations qui influeraient sur le climat en augmentant les températures, lesquelles amplifieraient en retour ces variations, on aurait alors une « résonance » qui induirait une augmentation d’amplitude.
Nous sommes encore peu capables de voir cette augmentation d’amplitude, mais elle est peu probable.

C’est probablement, de façon la plus simple, des variations naturelles périodiques.
Je n’ai pas la possibilité d’approfondir mes hypothèses et aussi un manque de temps et de moyens.

Cependant voici ce que je pense de la genèse de ces variations de température.

Avant d’exposer mes réflexions, il est nécessaire d’observer les zones géographiques où ces fluctuations de température se font.
Elles s’observent à la surface des océans peu éloignée des zones où les plaques continentales bougent ou se modifient. Soit à proximité des rifts connus, des dorsales et des zones de fractures. Ces zones sont caractérisées par une intense activité volcanique et tellurique au fond des abysses océaniques.

dorsales océaniques
Plaques et dorsales océaniques Crédits : Encyclopædia Universalis France : Frontières des plaques et géométrie des dorsales océaniques du globe (projection de Mercator). La complexité de la dorsale du Pacifique est s’explique par l’existence de microplaques, non représentées ici, telles que celles de Juan Fernández au sud, de Rapa Nui (ou île de Pâques) vers 25° de latitude sud et des Galapagos près de l’équateur. Les isochrones où l’âge de la croûte est de 10 Ma ont été déterminées en utilisant les paramètres cinématiques du modèle global de C. De Mets et al. (1990) et en supposant que l’accrétion à l’axe de la dorsale a été symétrique avec un taux constant (d’après P.R. Vogt et al., 1990).
volacans sous marins
https://fr.wikipedia.org/wiki/Volcan_sous-marin

 

  • Et si c’était en priorité la chaleur des océans qui était transférée à l’atmosphère en contact ?
  • La terre seule dans l’espace.

La terre isolée dans un champ de gravité spatial.

Elle est entourée d’un champ de gravitation variable (le centre de gravité du système solaire bouge, se déplace et vibre et n’est pas confondu avec le centre de gravité du soleil, car les très grosses planètes massives Jupiter, Neptune, Uranus bougent.). Et on n’en tient que rarement compte. Et pourtant, cette variabilité du champ gravitationnel entourant la terre peut très bien expliquer ces phénomènes périodiques.

La terre est en très grande partie non pas faite de roches dures, mais de roches en fusion possédant une composition et une viscosité importante et variable suivant les endroits considérés à l’intérieur du globe terrestre et il y a aussi un noyau central dur de fer en rotation. Le tout agité par des mouvements convectifs très chauds de magma.
Au-dessus, se trouve une mince couche dure supportant les océans et les continents qui vont à la dérive sur cette couche visqueuse.

  • La terre dans l’espace seule en présence du soleil et de la lune

Le phénomène des marées
On sait que les marées océaniques sont attribuées aux fluctuations du champ de gravité de l’ensemble composé de la terre du soleil et de la lune.
Je ne rentre pas dans l’explication fine des marées, mais juste sur le mécanisme de leur origine.
Si dans l’espace, la terre n’était qu’une grosse boule d’eau, quelle serait sa forme avec une lune qui décrirait une orbite de 29 jours et demi autour d’elle, avec un soleil fixe ?
Elle prendrait une forme tantôt sphérique tantôt ovale suivant les positions de l’orbite lunaire.
Si elle ne se déforme pas autant, c’est parce que la croûte est solide et le manteau visqueux. Cependant on en a un aperçu avec les marées de mer qu’on connaît.

  • La terre en présence des autres astres et du soleil.

En fait, il faut considérer dans ce cas le centre de gravité du système solaire et de sa position variable (qui n’est pas le centre du soleil) en fonction des positions de toutes les planètes du système solaire sur leurs orbites.

  • Le soleil seul avec ses planètes.

Les « marées » du soleil et l’activité du soleil : les éjections de masses coronales et le nombre de taches solaires dépendent (pas totalement cependant) justement de la position du centre de gravité (du barycentre) du système solaire en un temps « t ». C’est une observation qui fait consensus.

  • La terre et le soleil sous l’influence de la position du barycentre du système solaire.

Ces astres sont concernés,en même temps et de la même manière.

Sauf que:

Pour la terre il n’y a pas de projections de masse coronales ni d’éruption visibles.
Mais, à mon avis, ces éruptions existent au fond des océans et plus particulièrement dans les rifts et autres discontinuités du sol profond océanique. Rien n’apparaît à la surface des océans tellement ces éruptions sont profondes.
Elles sont le fait de la chaleur (entre autres) dégagées par les frottements des masses magmatiques visqueuses dans le manteau.

Le frottement visqueux d’énormes masse de roches en état de fusion partielle implique des forces de grandes intensité qui se déplacent ce qui représente d’énorme quantité de Kwh qui s’ajoutent à la chaleur naturelle du cœur terrestre qu’il est coutumier d’attribuer à la fission de certains noyaux lourds radioactifs
Cette chaleur excédentaire doit sortir et le volcanisme sous marin peut en être le chemin.

Les « fumeurs noirs » sont des sources hydrothermales qui, à la profondeur des océans envoient de l’eau très chaude verticalement à une température au dessus de la température critique de l’eau (soit 374 °C déterminée précisément en 2010 à bord de L’ISS). Aux grandes profondeurs abyssales cette eau doit être nettement à plus de 450 °C
Le nombre ce ces sources n’est pas connu mais elles semblent très nombreuses.

fumeur noir
Schéma (sans échelle) du parcours emprunté par le panache hydrothermal à travers la terre, et coupe d’une cheminée hydrothermale.(Wikipédia)

Pour appuyer ma réflexion, on a découvert récemment à la surface d’ Io et Europe (des satellites de Jupiter), une activité volcanique importante due aux effets de marée de l’astre autour duquel tournent ces satellites.

Dés lors, on a un mécanisme, à mon sens réaliste de l’origine des fluctuations océaniques et donc des fluctuations climatiques

Bien entendu à ces fluctuations climatiques dues aux oscillations de température de surface des océans s’ajoutent d’autres fluctuations tout aussi naturelles capable de modifier le climat à moyen et long terme comme par exemple les paramètres de Milanković

Comme vous l’avez constaté je me suis abstenu de références car il est facile d’en trouver énormément sur Internet. Ce sont des calculs et des modèles et il n’y a pas de preuves palpables et indéniables de l’influence humaine sur les oscillations océaniques comme de preuves palpables et réelles de l’influence du champ de gravité.

Personnellement, je donne la priorité aux mesures et aux observations sur le terrain.

Dans le cas que j’ai exposé, l’utilisation de satellites mesurant les fluctuations du champ de gravité en direct autour de la terre, couplé aux observations profonde de l’activité sismique et volcanique, ainsi que l’enregistrement des températures des nappes d’eau dérivantes en surface et en profondeur. Ce serait le serait le début d’une réponse.

Cela coûte cher et j’ai peu d’espoir qu’on y consacre un jour quelques crédits

  • Que dit ChatGPT à ce sujet ?

J’ai questionné une intelligence artificielle par curiosité et je lui ai posé la question suivante :

À quoi sont attribuées les oscillations océaniques dans l’état actuel de nos connaissances ?  Voici sa réponse :

Les oscillations océaniques sont principalement attribuées à des interactions complexes entre l’océan, l’atmosphère et les systèmes terrestres. Ces interactions peuvent être influencées par des facteurs à l’échelle locale, régionale ou mondiale. Voici les principales causes et facteurs qui contribuent aux oscillations océaniques :

  1. Variabilité atmosphérique : Les changements dans la circulation atmosphérique, tels que les variations des vents, des pressions atmosphériques et des systèmes météorologiques, peuvent avoir un impact sur la température de surface de la mer et la circulation océanique.
  2. Transfert de chaleur : L’océan absorbe une grande quantité de chaleur du soleil, mais cette chaleur n’est pas répartie uniformément à travers les océans. Des différences de température entre les eaux chaudes et les eaux froides peuvent entraîner des gradients thermiques qui influencent les courants marins et les oscillations océaniques.
  3. Échanges océan-atmosphère : Les interactions entre l’océan et l’atmosphère jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat. Par exemple, les variations de température de surface de la mer peuvent influencer la formation d’ouragans et de cyclones tropicaux.
  4. Oscillations de grande échelle : Certaines oscillations océaniques sont liées à des processus de grande échelle, tels que l’oscillation décennale du Pacifique (PDO) ou l’oscillation atlantique multidécennale (AMO), qui sont influencées par des cycles naturels de changement des températures de surface de la mer dans ces régions.

Comme on le voit, on pense, et c’est normal, aux échanges de chaleur entre l’atmosphère et l’océan et les gradients thermiques qui en résultent modifient la circulation des eaux et des vents .

J’ai souligné en gras ce qui me semble important: c’est complexe et on qualifie comme naturel les cycles de changement de température de surface de la mer.

Le fond du problème n’est pas abordé !

Il y a là une « terra Incognita » !

Le débat est ouvert . Il faut se souvenir que quand plusieurs théories peuvent expliquer un phénomène observé, on se doit de privilégier celle qui économise le plus les hypothèses. C’est le Rasoir d’Ockham.

J’espère que le débat s’ouvre et tout commentaire respectant la charte de Skyfall sera le bienvenu

 


155 réponses à “À propos des oscillations océaniques. Quelques réflexions.”

  1. Bernnard (#50),

    CO2 qui est capable de modifier le débit des grands courants océaniques

    Ou comme la chaleur urbaine, c’est pire que prévu car le Rca va aggraver l’effet (le cercle mortel…).

    Le Rca, c’est un peu comme une religion, où un Dieu a assez de pouvoir pour créer tout dans le passé (et détruire tout dans le futur), mais juste une petite influence pour tout ce qui se passe au présent.

    On vit une époque formidable, juste au bon moment, parce qu’avant ou après il n’y a rien ! smile

  2. jdrien (#49),

    Alerte : une nouvelle étude confirme l’effondrement du Gulf Stream

    n’exagérons rien et restons prudent. Compte tenu de la grande incertitude des mesures et des grandes variations naturelles, une diminution de 4 % me semble encore dans l’épaisseur du trait.

  3. Ecophob (#52),
    Je ne pense pas qu’on ait assez de données pour connaître les variations naturelles du débit du Gulf Stream.
    On est dans une époque où nous mesurons pratiquement tout et où on se projette dans l’avenir en ayant en fin de compte peu de données historiques fiables.
    4 % en 10 ans… Ce n’est pas rien, mais effectivement, c’est peut-être peu. Contentons-nous de faire des relevés exploitables sans a priori.

  4. Bernnard (#54),

    4% en 10 ans

    Le commentaire de jdrien dit « le transport de l’eau a ralenti de 4% au cours des quatre dernières décennies » …

  5. Murps (#57), Bernnard (#54),
    Depuis que je lis la presse de vulgarisation scientifique (plus de 40 ans tout de même), on a déjà annoncé à plusieurs reprises que le Gulf Stream allait s’accélérer, et aussi plusieurs fois qu’il allait s’arrêter. Et que bien sûr les conséquences pour l’Europe seraient terribles. Pour l’instant, il est toujours présent, et il ne semble pas qu’il ait eu de changements majeurs. Bien sûr, « il pourrait…. » mais pas jusqu’à présent.

  6. Demokratia (#58), les alizés aussi pourraient s’arrêter à cause du réchauffement tant qu’on y est.

    Ca n’est plus de la science.

  7. Murps (#59),
    Ce qui est absolument fascinant avec le réchauffement c’est qu’on peut tout lui attribuer à tel point que bientôt ce ne sera plus audible et je pense que ça a déjà commencé.
    Ce qui est beaucoup moins fascinant est que les taxes pour éviter le réchauffement vont se multiplier et on n’y pourra rien !
    La taxe sur le CO2, évoluera-t-elle comme la gabelle ? Rien n’est moins sûr !

  8. Définitivement, le combat est politique et les climato réalistes n’ont pas grand chose à gagner avec des arguments scientifiques. ils sont inaudibles devant un mur de croyances et de propagande.

  9. Murps (#61), Je propose qu’on change pour devenir transition-réalistes (ou –sceptiques).

    Certes, cela ne nous changera pas : les modèles économiques sont tout aussi faux et délirants, la réalité « nous tue littéralement » (disent-ils), mais les preuves observationnelles sont plus simples…
    laugh

  10. Bernnard (#60),
    Certains jeunes commencent à saturer. Pas dans le sens des anxieux et des dépressifs, mais les 17-18 ans qui sont dans la classe de ma fille par exemple en on marre que l’on te parle du réchauffement tous les jours. Même en cours de philo… sérieusement.
    C’est pas qu’ils se désintéressent, c’est un ras-le-bol qui se caractérise. En plus ma fille a fait un exposé « sceptique » en géo l’année passée, ça en a fait réfléchir 2-3. laugh
    J’imagine qu’ils ne doivent pas être les seuls. Mais comme on ne te montre que les flippés de la vie qui ont peur que le ciel leur tombe sur la tête, on a l’impression qu’ils sont légion.

    C’est comme faire un gros plan pendant les déplacements de Mélanchon avec quelques excités derrière, t’as l’impression qu’ils sont 200, mais sur le plan large, ils sont 10.

  11. Andre (#64),
    Tout à fait. Comme la drogue, l’anxiété climatique a besoin de doses de plus en plus fortes pour perdurer. A un moment, on arrive à l’overdose et plus rien n’a d’effet.
    Je fais le pari que l’on arrivera au « peak climat » bien avant le « peak oil ».

  12. Bernnard (#70), vous pouvez lui accorder tout votre crédit, les infos qui s’y trouvent sont toujours bonnes, même si le papier date de 2002.
    La détermination du géoïde est toujours un problème pour référencer le niveau des mers, car les satellites et surtout les gravimètres marins et terrestres permettant de voir des variations infinitésimales du champ de gravité liées à un tas de paramètres, dont les marées terrestres par exemple.

  13. Bernnard (#72),

    Comment ne pas penser que par endroit les océans ne s’échauffent pas ?

    Tout simplement parce que les océans ne se réchauffent pas de manière significative « par le bas ».
    https://www.nature.com/articles/s41467-018-04421-3
    Extrait  « Based on the observed 3He excesses, the mantle-derived heat at the front of the ice shelf cavity is 32 ± 12 J kg−1 of seawater. This excess heat is small compared to the heat content of CDW20 (ca. 12 kJ kg−1), demonstrating that volcanic heat does not contribute significantly to the glacial melt observed in the ocean at the front of the ice shelf.  »
    Avez-vous seulement une idée de la pression qui règne au fond des océans et de la capacité thermique de l’eau ?
    http://fr.scienceaq.com/Chemistry/100113855.html
    « L’eau a une capacité thermique relativement élevée, ce qui signifie qu’elle peut absorber beaucoup de chaleur avant que sa température ne monte. »
    Bref le volcanisme sous-marin n’a strictement aucun impact sur l’élévation de la température globale des océans et encore moins sur celle de l’atmosphère.

    NB – J’avais déjà écrit sur le sujet en 2018, si vous me lisiez vous seriez informé sur le sujet.
    https://sogeco31.blogspot.com/2018/09/selon-frederic-decker-lantarctique.html

  14. Géd (#74),
    Vous avez été voir ?
    On ne connaît absolument rien du volcanisme sous marin.
    Si vous continuez à divulguer des fausses informations vous n’interviendrai plus ici. Contentez vous de votre marécage.
    Faites de la physique avant de dire des âneries.
    Connaissez vous la température des sources hydrothermales à 8000m sous l’eau ?
    Connaissez vous la puissance du volcanisme ?
    À bon entendeur salut !

  15. Bernnard (#76),

    Je rajoute une source énergétique interne qui n’est pas mentionnée. celle des forces de marée.

    Avec comme bonne démonstration Encelade et Europe, lune de Saturne et Jupiter respectivement.

  16. De toute façon :
    La science du climat et des paramètres qui y sont associé N’EST PAS connue
    Voici encore une decouverte:
    Découverte près de l’Antarctique d’une chaîne de volcans sous-marins : Quelles implications pour le climat mondial ?
    https://www.tameteo.com/actualites/science/decouverte-pres-de-l-antarctique-d-une-chaine-de-volcans-sous-marins-quelles-implications-pour-le-climat-mondial-geologie-environnement.html
    On mentionne la circulation Circumpolaire Antarctique qui pourrait être (je rajoute très probablement) affectée par cette chaîne volcanique et donc affecter le climat mondial.
    Bon j’insiste sur le volcanisme et la tectonique mais il n’y a pas évidemment que ces paramètres.

  17. https://actu.geo.fr/environnement/climat-catastrophe-menace-annoncee-nouvelle-etude-confirme-effondrement-gulf-stream-floride-amoc-216840?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=FR_20+Minutes.fr_Monde&utm_content=L%27effondrement+du+Gulf+Stream+confirm%C3%A9+%3A+une+menace+imminente+pour+not&utm_campaign=pmo_GEO_article_desktop_desktop_iso_gulf&dicbo=v4-BzpEzmT-1078254507
    j’en avais parlé je ne sais plus où; en rigolant , rofl j’accusais les éoliennes qui freine la circulation atmosphérique ; la circulation atmosphérique est à 50 % responsable de la circulation atmosphérique, le reste étantt lié à la différence de température des eaux
    Si qu’elqu’un peut lire et faire un résumé ; je n’ai plus envie de le faire

  18. fritz (#81),
    Changement de programme de mon après midi car il tombe plein de neige en Alsace

    facteurs naturels ou au changement climatique

    Changement climatique ou facteurs naturels ?

    A deux reprises vous avez pu lire ceci ; j’en conclu que le changement climatique n’est pas du à un facteur naturel , mais à cause de l’homme
    A part les éoliennes qui arrêtent les vents chauds des tropiques , ou le CO2 qui augmente la fuite des infra rouges dans l’Arctique , je ne vois pas de solution

  19. fritz (#82), ça dénote surtout une profonde ignorance de ce qui fait que le climat change.

    Changement climatique ⥦ facteurs naturels

    c’est imbriqué et interdépendant.
    Un déséquilibre se produit des paramètres naturels dans une région, ce qui provoque un changement dans les paramètres climatiques de cette région et ce qui entraine un changement dans les paramètres naturels d’une autre région etc..
    smile
    LE CLIMAT est en fait plusieurs climats interdépendants. On n’y comprendra rien à vouloir à tout prix singulariser les climats de l’ensemble du globe.

  20. Bernnard (#83),

    On n’y comprendra rien à vouloir à tout prix singulariser les climats de l’ensemble du globe.

    S’il n’y avait que les climats !!! La mondialisation est un drame , qu’il s’agisse de climat ou toute autre chose ; la liste peut être longue

  21. Bernnard (#83), la géographie décrit les climats depuis bien 200 ans !
    De même que les échanges de masses d’air provoquant les climats. Depuis Humboldt jusqu’à Leroux… smile

  22. En fait, si on analyse les reconstructions des climats passés et présents, on ne peut que conclure que le paramètre influent numéro UN est: L’INSOLATION. Bien sûr, la constante solaire varie peu mais l’insolation elle varie en fonction de paramètres qui sont par ordre décroissant, l’obliquité, l’écliptique et l’orbite (excentricité). Là dessus viennent s’additionner, ou se retrancher, des paramètres influents comme les nuages dont la couverture semble liée aux flux de Rayons Cosmiques Galactiques (Svensmark) C’est d’ailleurs encore un effet de notre étoile ! A aucun moment les reconstructions ne permettent de noter une quelconque influence des gaz dits « à effet de serre ». Et comme le note dans un des ses derniers ouvrages François Gervais Merci au Co2, l’augmentation de la concentration de ce gaz rare voué au gémonies par l’imbécilité du zeitgest (et sans doute d’origine anthropique) est une véritable bénédiction.
    Le pic important de température de 2023 (0,9° ?) ne se retrouve pas dans les moyennes des reconstructions, leur précision n’étant pas meilleure que 50 ans, mais il est probable que ce phénomène qui ne doit rien à l’activité humaine s’est produit à de nombreuses reprises dans le passé.

  23. scaletrans (#88),

    Oui l’augmentation de la teneur en CO2 est une bénédiction. La population mondiale va passer par un pic de 10 milliards d’individus qu’il va falloir nourrir. La Nature est bien faite. Avec l’accélération du cycle de l’eau les pluies seront plus fortes et avec le CO2 et la chaleur augmentés, les récoltes vont progresser. Il va falloir aussi chauffer les habitations de bon nombre d’habitants, heureusement il y a un réchauffement qu’il faut espérer durable. Un refroidissement climatique serait une catastrophe. Quelle tristesse de voir autant d’ahuris qui ne comprennent pas cela et qui, en plus prétendent nous donner des leçons.

    Pardon de me citer
    https://climatetverite.net/2022/11/22/huit-ou-dix-milliards-dhumains-le-vrai-probleme-pour-la-planete/

  24. Zagros (#89), En fait, ils ne cherchent pas à nous culpabiliser pour un petit réchauffement d’1 ou 2°, mais par un hypothétique emballement vers +4 à 5° qui n’existe que dans les modèles en y faisant agir d’imaginaires rétroactions.

  25. jdrien (#90),
    Seuls les modèles donnent des emballements, mais ce sont de mauvais modèles qui ne tiennent compte que de l effet de serre et non des contre effets.

  26. jdrien (#92),
    Je ne sais si cela est en rapport avec le point que vous mentionnez. On peut imaginer l’emballement de l’effet de serre si avec l’échauffement le cycle de l’eau s’accélère et que la présence d’eau dans l’atmosphère augmente. L’eau étant le principal GES on peut conclure que l’effet de serre s’accroît, et c’est peut-être ce qui se passe dans les modèles. Sauf que si la couche nuageuse s’accroît le rayonnement solaire qui atteint le sol diminue et donc de même l’effet de serre qui ne fait que convertir en chaleur une petite partie dudit rayonnement. Il est à craindre que les modèles ne tiennent pas compte de ce type de contre-effet.
    En vérité l’effet de serre n’est qu’une composante du rayonnement solaire. Pour un vrai modèle climatique, au lieu de modéliser l’effet de serre, il vaudrait mieux modéliser le rayonnement solaire avec ses multiples cycles, modulo des variations liées aux nombreuses positions de la Terre par rapport au rayonnement précité, sans compter les variations climatiques locales qui influent sur le climat « global », s’il existe, ou encore les éruptions volcaniques, terrestres et sous-marines. Et sans compter aussi les accidents extérieurs (comètes, astéroïdes), tel que le dernier accident en date survenu à -12800 ans à l’origine du Dryas Récent.
    Toutes choses que les modèles du GIEC méconnaissent totalement et qui font que la discipline scientifique climatique n’en est qu’à ses balbutiements, contrairement à ce que nous assènent de pseudo-scientifiques dont l’insolence est directement proportionnelle à leur incompétence (là le modèle est exact…).

  27. Zagros (#89),
    « La population mondiale va passer par un pic de 10 milliards d’individus qu’il va falloir nourrir.  »
    Mais non, grâce aux vaccins (ah non pardon au réchauffement climatique), la natalité baisse dans les pays européens et on fait mourir les vieux grâce à une politique de santé irréprochable et dans le respect de l’individu.
    Micron a même dit hier que la vaccination va continuer.

  28. @Zagros | 16/01/2024 @ 13:21 Répondre à ce commentaire
    ma réponse
    La Terre pourra-t-elle nourrir 8 ou 10 milliards d’humains ?
    Pas de problèmes ; il faudra juste que ces humains , ceux qui sont plein de sous arrêtent de construire des résidences secondaires et de voyager à travers le monde pour des vacances

    —————————————-

    «  » » » Nous étions à 280 ppm dans les années soixante pour 420 ppm actuellement «  » » »
    Faut répondre à Brigitte Van Vliet-Lanoë,sur https://www.climato-realistes.fr/

    —————————————————

    Des fermes de spiruline , des vergers de moringa oleifera, des piscicultures de tilapias
    Je préfère encore planter des carottes , des patates et élever quelques poules

    ———————————————

    la présence de réacteurs de spiruline dans les stations spatiales martiennes pour reprendre le CO2 produit par les astronautes
    Il y a plein de CO2 sur Mars

    ————————————————-

    Une autre piste alimentaire est constituée par les insectes
    C’est vrai qu’il doit y en avoir plus que 10 milliards

    ———————————————-

    Le problème de la surpopulation planétaire ne pourra se résoudre, pour l’alimentation, que par une augmentation du CO2 atmosphérique
    Il faudra donc supprimer les barrières coralliennes qui fixent du CO2 et le plancton qui fossilise celui-ci au fond des océans

    ————————————————

    pour conclure
    • le GIEC s’est planté dans ses prévisions des six dernières années,
    Le GIEC ne s’est pas trompé ; il reçoit toujours plein de sou des nations unies

    ————————————————-

    • « l’urgence climatique » est aujourd’hui un mythe.
    votre conclusion est superbe

  29. Michel M (#96),
    Petites nouvelles des canicules en Alsace ; cela fait 15 jours que le thermomètre n’est pas monté au- dessus de moins un degré ; trois cm de neige il y a trois jour, un cm cette nuit et pluie depuis ce matin avec moins trois , moins deux ; a cause des recommandations préfectorales j’ai enlevé la neige sur le trottoir , mis du sel et avec la pluie qui tombe drue , le sel est enlevé et le trottoir est gelé ; une vraie patinoire ; il aurait mieux valu laisser la neige surtout que on nous annonce du moins huit pour demain ou après demain
    Il pleut toujours autant et les glaçons sur le toit de la grange font maintenant 15 cm de long; cela me rappelle les années 60 quand nos scientifiques ( dont Jouzel) nous annonçaient la prochaine ère glaciaire laugh

  30. À propos de la coulée de magma qui a lieu actuellement en Islande.
    Voici ce que dit un article:
    https://actu.orange.fr/societe/environnement/islande-l-eruption-volcanique-confirme-le-reveil-d-une-longue-faille-de-magma-CNT000002bsJVq.html
    En fait ce n’est pas un réveil. C’est vrai que cette coulée est pile dans l’axe du « Rift » mais l’activité magmatique est large et active depuis longtemps dans cette région.
    L’ile volcanique de Surtsey à commencé à émerger en 1963. Ce n’est pas si vieux.

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