À propos des oscillations océaniques. Quelques réflexions.


Parfois, j’ai exposé dans des commentaires l’idée que je me fais de la genèse des oscillations océaniques. J’ai pensé qu’un article serait plus approprié.

Je ne suis pas géologue ni océanographe ni météorologue, mais chimiste et physicien.

Donc, par curiosité, je me suis intéressé à ces fluctuations oscillantes des températures de surface des océans.

Que sont les oscillations océaniques ?

On les connaît. La phase chaude de la plus connue d’entre elles fait couler pas mal d’encre dans les médias :  El Niño et son pendant froid : La Niña
Dans les océans du monde, il y en a bien d’autres qui ont des sigles pour les principales :

  • -North Atlantic Oscillation (NAO) : localisée dans la zone Nord-atlantique extra tropicale.

  • -North Pacific Oscillation (NPO) : localisée dans la zone Nord-pacifique extra tropicale.

  • -El Niño Southern Oscillation (ENSO) : localisée dans la zone pacifique tropicale.

  • -Southern Oscillation (SO) : localisée dans l’océan Austral.

  • -Pacific Decadal Oscillation (PDO) : localisée dans la zone Nord pacifique (côte américaine), et le Pacifique tropical.


    Ce sont des grandes étendues d’eau de surface dont la température monte et descend de plusieurs degrés avec des périodes très variable se comptant en mois ou année.
    Comme juste au-dessus de la surface des mer les températures de l’atmosphère et celle de l’eau de surface sont en équilibre, ces variations ne sont pas sans influer sur le climat mondial à moyen et long terme.

propagation d'El Niño
Propagation d’El Niño Crédits : Encyclopædia Universalis .France Représentation des régions où se trouvent les maxima de température. Les taches isolées dans ces océans représentent les régions où se trouvent les maxima de température de surface et de chaleur dans les couches superficielles (400 premiers mètres). Les flèches indiquent le sens de la propagation du phénomène E.N.S.O. (vers l’est). Il faut noter que les taches 1 et 2 dans les océans Indien et Pacifique apparaissent simultanément et sont dites en phase. Ainsi, quand l’El Niño dans l’Est pacifique est pleinement développé, le centre de l’océan Indien est très chaud. Plus tard, cette chaleur se propage vers l’Indonésie (tache 3 dans l’océan Indien). Dans l’océan Atlantique, la tache 3, qui correspond à un océan équatorial chaud en surface, apparaît, elle, de douze à dix-huit mois après l’El Niño du Pacifique (d’après : Y. M. Tourre et W. B. White, 1995).

température autour de la moyenne océan juillet 2023

D’où viennent-elles et comment et pourquoi passent-elles d’une phase chaude à une phase froide ?

C’est la grande question qui a attisé ma curiosité.
Plusieurs théories sont émises.

  • La chaleur de l’air est transférée à la surface des océans.

On pense logiquement que ce sont les températures de l’air qui font monter (ou descendre) la température de la surface des océans et comme on pense que la température de la troposphère (la partie de l’atmosphère ou nous vivons.) est déréglée par les activités humaines, le pas est vite fait et certains pointent du doigt les activités humaines ! Sauf que ces variations semblent périodiques et il faut pouvoir relier cela aux activités anthropiques qui elles ne sont pas périodiques.

Si les activités humaines déclenchaient ces variations qui influeraient sur le climat en augmentant les températures, lesquelles amplifieraient en retour ces variations, on aurait alors une « résonance » qui induirait une augmentation d’amplitude.
Nous sommes encore peu capables de voir cette augmentation d’amplitude, mais elle est peu probable.

C’est probablement, de façon la plus simple, des variations naturelles périodiques.
Je n’ai pas la possibilité d’approfondir mes hypothèses et aussi un manque de temps et de moyens.

Cependant voici ce que je pense de la genèse de ces variations de température.

Avant d’exposer mes réflexions, il est nécessaire d’observer les zones géographiques où ces fluctuations de température se font.
Elles s’observent à la surface des océans peu éloignée des zones où les plaques continentales bougent ou se modifient. Soit à proximité des rifts connus, des dorsales et des zones de fractures. Ces zones sont caractérisées par une intense activité volcanique et tellurique au fond des abysses océaniques.

dorsales océaniques
Plaques et dorsales océaniques Crédits : Encyclopædia Universalis France : Frontières des plaques et géométrie des dorsales océaniques du globe (projection de Mercator). La complexité de la dorsale du Pacifique est s’explique par l’existence de microplaques, non représentées ici, telles que celles de Juan Fernández au sud, de Rapa Nui (ou île de Pâques) vers 25° de latitude sud et des Galapagos près de l’équateur. Les isochrones où l’âge de la croûte est de 10 Ma ont été déterminées en utilisant les paramètres cinématiques du modèle global de C. De Mets et al. (1990) et en supposant que l’accrétion à l’axe de la dorsale a été symétrique avec un taux constant (d’après P.R. Vogt et al., 1990).
volacans sous marins
https://fr.wikipedia.org/wiki/Volcan_sous-marin

 

  • Et si c’était en priorité la chaleur des océans qui était transférée à l’atmosphère en contact ?
  • La terre seule dans l’espace.

La terre isolée dans un champ de gravité spatial.

Elle est entourée d’un champ de gravitation variable (le centre de gravité du système solaire bouge, se déplace et vibre et n’est pas confondu avec le centre de gravité du soleil, car les très grosses planètes massives Jupiter, Neptune, Uranus bougent.). Et on n’en tient que rarement compte. Et pourtant, cette variabilité du champ gravitationnel entourant la terre peut très bien expliquer ces phénomènes périodiques.

La terre est en très grande partie non pas faite de roches dures, mais de roches en fusion possédant une composition et une viscosité importante et variable suivant les endroits considérés à l’intérieur du globe terrestre et il y a aussi un noyau central dur de fer en rotation. Le tout agité par des mouvements convectifs très chauds de magma.
Au-dessus, se trouve une mince couche dure supportant les océans et les continents qui vont à la dérive sur cette couche visqueuse.

  • La terre dans l’espace seule en présence du soleil et de la lune

Le phénomène des marées
On sait que les marées océaniques sont attribuées aux fluctuations du champ de gravité de l’ensemble composé de la terre du soleil et de la lune.
Je ne rentre pas dans l’explication fine des marées, mais juste sur le mécanisme de leur origine.
Si dans l’espace, la terre n’était qu’une grosse boule d’eau, quelle serait sa forme avec une lune qui décrirait une orbite de 29 jours et demi autour d’elle, avec un soleil fixe ?
Elle prendrait une forme tantôt sphérique tantôt ovale suivant les positions de l’orbite lunaire.
Si elle ne se déforme pas autant, c’est parce que la croûte est solide et le manteau visqueux. Cependant on en a un aperçu avec les marées de mer qu’on connaît.

  • La terre en présence des autres astres et du soleil.

En fait, il faut considérer dans ce cas le centre de gravité du système solaire et de sa position variable (qui n’est pas le centre du soleil) en fonction des positions de toutes les planètes du système solaire sur leurs orbites.

  • Le soleil seul avec ses planètes.

Les « marées » du soleil et l’activité du soleil : les éjections de masses coronales et le nombre de taches solaires dépendent (pas totalement cependant) justement de la position du centre de gravité (du barycentre) du système solaire en un temps « t ». C’est une observation qui fait consensus.

  • La terre et le soleil sous l’influence de la position du barycentre du système solaire.

Ces astres sont concernés,en même temps et de la même manière.

Sauf que:

Pour la terre il n’y a pas de projections de masse coronales ni d’éruption visibles.
Mais, à mon avis, ces éruptions existent au fond des océans et plus particulièrement dans les rifts et autres discontinuités du sol profond océanique. Rien n’apparaît à la surface des océans tellement ces éruptions sont profondes.
Elles sont le fait de la chaleur (entre autres) dégagées par les frottements des masses magmatiques visqueuses dans le manteau.

Le frottement visqueux d’énormes masse de roches en état de fusion partielle implique des forces de grandes intensité qui se déplacent ce qui représente d’énorme quantité de Kwh qui s’ajoutent à la chaleur naturelle du cœur terrestre qu’il est coutumier d’attribuer à la fission de certains noyaux lourds radioactifs
Cette chaleur excédentaire doit sortir et le volcanisme sous marin peut en être le chemin.

Les « fumeurs noirs » sont des sources hydrothermales qui, à la profondeur des océans envoient de l’eau très chaude verticalement à une température au dessus de la température critique de l’eau (soit 374 °C déterminée précisément en 2010 à bord de L’ISS). Aux grandes profondeurs abyssales cette eau doit être nettement à plus de 450 °C
Le nombre ce ces sources n’est pas connu mais elles semblent très nombreuses.

fumeur noir
Schéma (sans échelle) du parcours emprunté par le panache hydrothermal à travers la terre, et coupe d’une cheminée hydrothermale.(Wikipédia)

Pour appuyer ma réflexion, on a découvert récemment à la surface d’ Io et Europe (des satellites de Jupiter), une activité volcanique importante due aux effets de marée de l’astre autour duquel tournent ces satellites.

Dés lors, on a un mécanisme, à mon sens réaliste de l’origine des fluctuations océaniques et donc des fluctuations climatiques

Bien entendu à ces fluctuations climatiques dues aux oscillations de température de surface des océans s’ajoutent d’autres fluctuations tout aussi naturelles capable de modifier le climat à moyen et long terme comme par exemple les paramètres de Milanković

Comme vous l’avez constaté je me suis abstenu de références car il est facile d’en trouver énormément sur Internet. Ce sont des calculs et des modèles et il n’y a pas de preuves palpables et indéniables de l’influence humaine sur les oscillations océaniques comme de preuves palpables et réelles de l’influence du champ de gravité.

Personnellement, je donne la priorité aux mesures et aux observations sur le terrain.

Dans le cas que j’ai exposé, l’utilisation de satellites mesurant les fluctuations du champ de gravité en direct autour de la terre, couplé aux observations profonde de l’activité sismique et volcanique, ainsi que l’enregistrement des températures des nappes d’eau dérivantes en surface et en profondeur. Ce serait le serait le début d’une réponse.

Cela coûte cher et j’ai peu d’espoir qu’on y consacre un jour quelques crédits

  • Que dit ChatGPT à ce sujet ?

J’ai questionné une intelligence artificielle par curiosité et je lui ai posé la question suivante :

À quoi sont attribuées les oscillations océaniques dans l’état actuel de nos connaissances ?  Voici sa réponse :

Les oscillations océaniques sont principalement attribuées à des interactions complexes entre l’océan, l’atmosphère et les systèmes terrestres. Ces interactions peuvent être influencées par des facteurs à l’échelle locale, régionale ou mondiale. Voici les principales causes et facteurs qui contribuent aux oscillations océaniques :

  1. Variabilité atmosphérique : Les changements dans la circulation atmosphérique, tels que les variations des vents, des pressions atmosphériques et des systèmes météorologiques, peuvent avoir un impact sur la température de surface de la mer et la circulation océanique.
  2. Transfert de chaleur : L’océan absorbe une grande quantité de chaleur du soleil, mais cette chaleur n’est pas répartie uniformément à travers les océans. Des différences de température entre les eaux chaudes et les eaux froides peuvent entraîner des gradients thermiques qui influencent les courants marins et les oscillations océaniques.
  3. Échanges océan-atmosphère : Les interactions entre l’océan et l’atmosphère jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat. Par exemple, les variations de température de surface de la mer peuvent influencer la formation d’ouragans et de cyclones tropicaux.
  4. Oscillations de grande échelle : Certaines oscillations océaniques sont liées à des processus de grande échelle, tels que l’oscillation décennale du Pacifique (PDO) ou l’oscillation atlantique multidécennale (AMO), qui sont influencées par des cycles naturels de changement des températures de surface de la mer dans ces régions.

Comme on le voit, on pense, et c’est normal, aux échanges de chaleur entre l’atmosphère et l’océan et les gradients thermiques qui en résultent modifient la circulation des eaux et des vents .

J’ai souligné en gras ce qui me semble important: c’est complexe et on qualifie comme naturel les cycles de changement de température de surface de la mer.

Le fond du problème n’est pas abordé !

Il y a là une « terra Incognita » !

Le débat est ouvert . Il faut se souvenir que quand plusieurs théories peuvent expliquer un phénomène observé, on se doit de privilégier celle qui économise le plus les hypothèses. C’est le Rasoir d’Ockham.

J’espère que le débat s’ouvre et tout commentaire respectant la charte de Skyfall sera le bienvenu

 


155 réponses à “À propos des oscillations océaniques. Quelques réflexions.”

  1. Andre (#94),
    André, je ne me risquerai pas à verser dans les polémiques sur les vaccins. Les règles qui pourraient régir la population mondiale sont complexes. Les spécialistes (INED et bien d’autres) semblent dire que la population ne sera pas toujours monotone croissante mais qu’une baisse surviendra. C’est déjà le cas avec la Chine et ce le sera avec d’autres pays.
    Concernant les vaccins, ceux-ci ont largement œuvré dans le sens d’une réduction de la mortalité infantile dans de nombreux pays. Ils ont également œuvré (grippe, etc) dans le sens de la réduction de la mortalité chez les personnes âgées et fragiles. Bien sûr il y a des effets secondaires pour tous les vaccins et pour tous les médicaments, et jusqu’à preuve du contraire les études épidémiologiques ont permis de valider les politiques sanitaires. Encore faut-il que ces études soient faites correctement jusqu’à leur terme sans interférer avec des supputations plus ou moins fondées. Le seul risque est le contrôle mondialiste ou autre par la peur sur les populations visées, allant soit dans le sens de la vaccination, soit dans le sens inverse. Pour le climat comme pour bien d’autres choses, il faut se garder de céder à l’alarmisme.

  2. Bernnard (#100),
    Pour continuer mes addictions pour les hivers perdus , il y a deux heures j’ai encore gratté trois centimètre de glace dans la cour avec moins deux degrés et maintenant il fait plus sept degrés et tout a disparu; le GIEC a encore sévi

  3. Zagros (#103), les Chinois s’en fichent, puisque la Chine a mis le feu à l’Annam.
    On m’a provoqué, m’sieur !

  4. La Terre pourra-t-elle nourrir 8 ou 10 milliards d’humains ?

    Si les gouvernements et les organisations internationales cessent de vouloir « le bien des peuples » (comme aux Pays-Bas, en Allemagne….) et fichent la paix aux gens, il n’y aura pas de problème pour nourrir 10 milliards d’habitants. Par contre si le politique s’en mêle, tout est possible, même de graves famines…. (les exemples ne manquent pas, que ce soit le Venezuela aujourd’hui, la Chine ou le Cambodge hier….)

  5. Demokratia (#106),
    Je suis persuadé qu’il existe un mécanisme naturel d’auto régulation en fonction de la taille de la population.
    Pour les poissons
    Cela n’est pas étudié et reste un peu mystérieux et bien que cela soit vrai, des études récentes ont montré que certaines espèces de poissons contrôlent leur taux de croissance en fonction de la taille de l’habitat ou de la densité de population.
    Ce qu’on observe actuellement c’est bien un semblant de point d’inflexion de la population mondiale.

    D’après les projection de l’ONU, la population mondiale devrait atteindre un pic d’environ 10,4 milliards de personnes au cours des années 2080 et se maintenir à ce niveau jusqu’en 2100. Néanmoins, les opinions des chercheurs sont loin d’être complètement unanimes à ce sujet.

    https://fr.statista.com/infographie/28360/prevision-evolution-population-mondiale-2100/

  6. Pour Zagros

    SÉCHERESSE: 80% DES NAPPES PHRÉATIQUES À DES « NIVEAUX MODÉRÉMENT BAS À TRÈS BAS » EN FRANCE
    https://www.bfmtv.com/environnement/climat/secheresse-80-des-nappes-phreatiques-a-des-niveaux-moderement-bas-a-tres-bas-en-france_AD-202303130461.html
    —————————————————————————–

    Sécheresse: plus de la moitié des nappes phréatiques sont au-dessus des normales

    Sécheresse: plus de la moitié des nappes phréatiques sont au-dessus des normales (msn.com)

  7. Bernnard (#107),
    Pour la bascule démographique, l’Europe occidentale est en avance de 50 ans sur l’Asie (et de 100 sur l’Afrique ?). Il faut dire que tout a été fait pour ça…

  8. fritz (#108), Qui dépend des « nappes phréatiques » ? Les barrages, çà existent pour résoudre ce genre de problème sans compter les aqueducs (dont certains très vieux prouvent etc.).
    Et même dans les lieux les plus prédits comme secs pour le restant de nos jours (Californie, Nord-Pas de calais…) ils finissent pas se remplir. Inopinément.

    L’annonce d’un état de sécheresse sur le seul état des nappes phréatiques naturelles est une exagération.
    Quant aux artificielles, le problème est plutôt d’un autre ordre (politique).

    Après, on peut avoir un autre point de vue, comme rendre les nappes aux justes propriétaires de la Terre :

    Jojo Mehta, fondatrice de « Stop Ecocide Now », explique avec son accent anglais aristocratique à ses pairs ultra-riches de Davos :

    « Nous avons cette habitude culturelle très enracinée de ne pas prendre les dommages causés à la nature aussi au sérieux que les dommages causés aux personnes ou aux biens. »

    « Contrairement à un crime international comme le génocide qui implique une intention spécifique, avec l’écocide, ce que nous constatons, c’est que les gens essaient de gagner de l’argent, de cultiver, de pêcher… et ce qui manque, c’est une prise de conscience des effets secondaires et des collatéraux. dommage qui arrive … »

    Ecocide, voyez-vous, it’s a word…

    cette habitude culturelle très enracinée : Soit l’essence de l’Homme et même de tous les être vivants. Cette femme et ses complices doivent être des mutants ou des demi-dieux loin des contingences de ce monde.

  9. amike (#111),

    Cette femme et ses complices doivent être des mutants ou des demi-dieux

    Comme disait je ne sais plus qui, ces gens ont toujours eu une assiette bien pleine et un lit confortable.

  10. Hug (#116),
    A propos de sècheresses, la preuve que le climat est détraqué … l’humidité de l’air ne respecte même pas les prédictions des modèles climatiques ! La teneur en vapeur d’eau de l’atmosphère n’augmente pas avec les températures comme elles devraient ! Que devient alors l’effet amplificateur de la vapeur d’eau ?
    Lien: Phys.org (traduction)
    Autres études (sorties hier) qui montrent que la science « is not settled » ! Lien 1, lien 2 ou les effets dramatiques du changement climatique: Lien 3, Lien 4 et le plus grave Lien 5 !

  11. Un volcanologue raconte la découverte en Méditerranée d’une éruption plus violente que celle du Honga Tonga
    https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/un-volcanologue-clermontois-raconte-la-decouverte-en-mediterranee-d-une-eruption-plus-violente-que-celle-du-honga-tonga_14436572/
    On n’a pas fini de découvrir la puissance mise en jeu par l’activité geo énergétique. Et son implication sur le climat.
    Je n’ai pas accès à la totalité de l’article.

  12. Bernnard (#119),
    Dommage que l’on ne sache pas bien (avec un bon rendement) faire de l’électricité facilement à partir de la chaleur. L’effet Seebeck est plutôt mauvais quand on regarde le rendement.

  13. Bernnard (#119), Bernnard (#120),
    Effectivement, au vu des explictations, le coût sera …. stratosphérique.
    L’électrolyse de l’eau a un rendement catastrophique. Ensuite le transport d’hydrogène par bateau est très coûteux. Et croire que récupérer de la chaleur au fond des océans sera économique est présomptueux. En plus il faut transformer cette chaleur en électricité. Au total, que restera-t-il d’un kwh de chaleur du fond de l’océan ? Il semble que pour récupérer une quantité importante d’énergie dans un tel cas, il faut de très grands volumes d’eau chaude, donc de très gros tuyaux qui l’amène à la surface. En cas de tempête, que fait-on ?
    Certains explique la crise de l’énergie par la baisse du rendement énergétique du pétrole : il faut de plus en plus de pétrole pour extraire, raffiner amener un litre de pétrole chez le consommateur final. Dans le cas de l’hydrogène « vert » produit par géothermie marine, ce sera entre 10 et 100 fois pire !

  14. J’ai regardé un peu la conversion du rayonnement infrarouge en électricité.
    C’est un vieux rêve et c’est vrai aussi que l’énergie d’un photon de lumière visible est bien inférieure à l’énergie d’un photon infrarouge.
    De plus les matériaux utilisés pour faire des cellules thermophotovoltaïques sont assez exotiques. Mais y arriver serait aussi un moyen de faire de l’électricité avec la chaleur diluée qu’on peut trouver dans l’environnement. Et peut être aussi la possibilité de convertir la chaleur d’une PAC en électricité.
    Je ne sais pas si des efforts de recherche sont faits dans ce sens.

  15. Bernnard (#122),

    Mais y arriver serait aussi un moyen de faire de l’électricité avec la chaleur diluée qu’on peut trouver dans l’environnement.

    Mais même y arriver serait forcément limité à un usage réduit et proche.
    C’est typiquement la plaque photovoltaïque qui fait tourner un appareil électrique ou alimente une batterie à la capacité ad hoc.

    Sinon, on retombe dans la même problématique, des ENR à l’agriculture : concentrer une production diluée.

    D’où la référence (systématique) à l’hydrogène dans l’article de geo.fr

  16. Bernnard (#122),

    l’énergie d’un photon de lumière visible est bien inférieure à l’énergie d’un photon infrarouge.

    Je pensais naïvement que l’énergie était proportionnelle à la fréquence… et donc inversement proportionnelle à la longueur d’onde.
    On parle de la même chose ?
    unknw

  17. Murps (#124),
    Oui la fréquence d’un photon de lumière visible est plus importante que la fréquence d’un photon infrarouge. E=hv
    C’est la longueur d’onde des photons infrarouge qui est plus grande que celle de la lumière visible.
    Votre question m’étonne !

  18. Murps (#124),
    Ah j’ai fait un lapsus scriptum effectivement.
    L’énergie d’un photon de lumière visible est bien SUPERIEURE à celle d’un photon infrarouge.
    J’aurais dû me re-relire surtout qu’en me relisant je refais la même erreur. Je prends de l’âge.
    Désolé

  19. Du tout, j’étais certain qu’il s’agissait d’une faute de frappe.
    Sinon effectivement mes BTS optique pourraient se faire du souci !
    laugh

  20. papijo (#128),

    lien sur … la filière en général de l’ETM (énergie thermique marin) :
    Le potentiel global de production de l’énergie thermique des mers dans le monde pourrait atteindre 10 000 TWh/an selon une étude de l’AIE

    … sur 60 millions de km2
    Un article de 2019 qui donne une estimation (selon Aie – of course) du potentiel théorique pour l’éolien marin, de 420 000 TWh … sur seulement 6 fois plus (360 millions de km2).

    C’est le même problème : toujours plus de potentiel mais toujours aussi peu de rendement.

    Cela me rappelle un livre de Sf soviétique, dans l’espaaace : On y faisait voyager un vaisseau tirant son énergie des gaz d’hydrogène qu’il collectait. Vu la dilution, il devait aller à des vitesses extrêmes pour concentrer une quantité suffisante. Le problème (évidemment smile ) était qu’il ne fallait pas passer par des zones avec des poussières cosmiques qui pouvaient décaper la coque. Ou aller moins vite.

  21. amike (#129),
    C’est dur de lutter contre l’entropie !
    Sinon le rendement des moteurs thermiques serait bien plus élevé que celui atteint actuellement.
    À partir d’un moment collecter une énergie dissipée demande plus d’énergie que celle qu’on espère récupérer.
    Le miracle est une possibilité mais… smile

  22. amike (#129),

    On y faisait voyager un vaisseau tirant son énergie des gaz d’hydrogène qu’il collectait.

    Sans compter que lorsqu’il avait collecté un kg d’hydrogène, il devait encore en trouver 8 d’oxygène !

  23. Bernnard (#132),
    Est-ce possible ? Peu importe, on nous dit que l’échelle de temps fait que c’est de toute façon sans rapport avec « le réchauffement-actuel-dû-à-l’activité-humaine ».
    En revanche, les courants de convection dans les océans sont un facteur important pour ce qui concerne le temps de réponse des océans à un réchauffement ou refroidissement climatique. Celui-ci est vaguement estimé entre 10 et 20 ans. Je n’ai pas souvenir d’une étude sur ce point, alors que c’est très important, car la diminution d’intensité des cycles solaires qui chauffent directement les océans se répercute avec un temps de retard sur notre climat. Bien entendu ce facteur n’est pas pris en compte par le GIEC.

  24. Je suis tombé sur cet article vieux de 14 ans.
    https://argonautes.club/pourquoi-la-connaissance-precise-du-champ-de-gravite-terrestre-est-elle-si-importante-pour-le-climat.html
    Effectivement, je pense que les très légères variations du champ de gravité dans lequel se trouve la terre sont, pour de nombreuses raisons l’explication des variations du climat terrestre.
    On a toujours tendance à considérer la terre comme étant un solide indéformable et immuable dans un environnement spatial proche inchangé.
    Tout comme le soleil, la terre répond aux fluctuations minimes du champ de gravité et tout comme le soleil il s’ensuit des réponses à ces variations.

  25. Zagros (#135),
    Pour ajouter de l’eau à mon moulin voici un article de GEO qui parle d’interactions entre mars et la terre (de nature gravitationnel) qui agirait sur les courants marins
    https://www.geo.fr/sciences/comment-interactions-entre-terre-mars-influent-sur-oceans-etude-circulation-thermohaline-courants-marins-profonds-219216

    « Les champs de gravité des planètes du Système solaire interfèrent les uns avec les autres et cette interaction, appelée résonance, modifie l’excentricité planétaire, une mesure de la proximité de leurs orbites circulaires »

    Effectivement on est très loin de l’action du CO2.
    Ces micro variations gravitaires, en fonction de leur fréquence en amplitudes ne sont pas à mon avis sans influence sur le système climatique. Quelle institution y consacrera un budget pour cela si le CO2 et les humains n’y sont pour rien ?

  26. Bernnard (#137),
    La Terre est en équilibre fragile dans l espace et dans le système solaire.
    Il est très probable que des interactions existent non seulement avec le soleil mais aussi avec les autres planètes. Il en résulte des cycles certains mais longs. Ces variations d influences gravitationnelles sont par contre lentes car elles semblent influer sur les couches profondes des océans donc avec à la clé des temps de réponse longs.
    Nos anciens savaient que beaucoup d évenements terrestres résultaient d évènements astraux.
    Pour autant les évolutions climatiques résultent parfois de cycles plus courts.
    Au total une chose est sûre, les modélisations climatiques sont très insuffisantes, à commencer par celles du GIEC.

  27. Zagros (#138),
    Oui comme toute oscillation une fréquence peut être très active si elle rentre en résonance avec une fréquence propre. Tout cela est compliqué.

  28. Cdt e.r. Michel (#140),
    On (les médias et divers ONG) a les yeux braqués sur le CO2 et son soit-disant pouvoir réchauffant et on ne voit pas l’essentiel.
    Voici un petit blog « couleur science » qui en peu de lignes explique pourquoi on ne devrait pas négliger le pouvoir chauffant des forces des marées donc de la variation du champ de gravité qui dépend des masses croisées sur le parcours du globe terrestre dans l’univers.
    On est très loin de la blague de l’anhydride carbonique et de sa dangerosité !
    https://couleur-science.eu/?d=b4e150–forces-de-marees-pourquoi-ca-chauffe
    Mais évidement l’homme ne peux pas changer les positions relatives des masses et il ne peut être que passif dans ce domaine. Ainsi il est impossible de le mettre en accusation et de rédiger des lois contraignantes et les règlements et pénalités qui vont avec!
    Alors que la bonne solution est de prévoir le problème et de s’adapter sans chercher à l’éliminer !

  29. Intéressant, et j’ai voulu en savoir plus
    https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/lune/une-oscillation-de-l-orbite-de-la-lune-pourrait-entrainer-des-inondations-record-sur-terre-7344812
    Selon la NASA, « Une oscillation de l’orbite lunaire » entraînera des inondations records sur Terre « au cours des années 2030 »,

    Bon, on enlève le RCA qui n’a rien à voir + le sempiternel refrain sur l’augmentation de fréquence des ouragans qui est totalement faux.

    On a donc encore une variation oscillatoire d’un cycle, qui va s’ajouter aux autres cycles (Milankovitch, etc.)

  30. Andre (#142),
    Cycles de milanko, inclinaison de l’axe de la Terre , variation de l’activité du noyau solaire , migration du noyau terrestre et des pôles , activité des rides médioatlantiques , fonte des calottes et perturbation de l’AMOC, tout cela géré par le CO2 anthropique crazy

  31. fritz (#143),
    Quand on prend conscience du pouvoir rassembleur ou destructeur des forces des marées il m’est impossible de ne pas penser aux effets que ces forces peuvent avoir sur le système climatique.
    Les écolos sont toujours aptes à inverser la cause et les conséquences à leurs profits.
    Cette conférence, un peu simplifiée montre bien la complexité de ces forces à l’échelon de la terre, la lune et le système solaire.
    https://youtu.be/Y8sw9kYxxTA?si=X9LRlEzfUCA7E5G2

  32. Bernnard (#144),
    Il y a un mois j’étais à Biscarosse , pas pour accueillir Kendji Girac, mais pour voir un peu l’érosion de la côte en dessous d’Arcachon , cap Ferret ;à Biscarosse superbe hôtel , pas vieux , fermé , la moitié en lévitation au-dessus de la plage , laquelle est interdite ; mais bon , nos maires , nos architectes , nos investisseurs , et je ne montent pas plus haut , sont de plus enplus à côté de la plaque sorry

  33. Bernnard (#144),
    Vidéo passionnante ! Si j’avais été présent, j’aurai demandé si on avait une idée de l’impact de ces forces de marées sur la météo et donc éventuellement aussi le climat.

  34. Hug (#146),
    Oui et la réponse, je n’en doute pas, aurait été instructive.
    Il y aura peut-être des occasions d’en discuter.

  35. fritz (#145)j »ai gardé longtemps une image très brève des dégâts de cette tempête sur le perret du Mouleau, (j’avais à peine 5 ans, je suis né à Arcachon)

  36. jdrien (#148),
    Mes parents sont arrivés à Arcachon en fin d’année 1946.
    En CE2 à l’école Paul Bert d’Arcachon, j’allais avoir 8 ans (début février 1952) ; je n’ai pas, personnellement, de souvenir de cet évènement exceptionnel…

  37. La chose intéressante avec les oscillations océaniques est qu’on peut décrire leur mécanisme et comprendre ce qui se passe tout en ignorant plus ou moins totalement POURQUOI ça se passe. Example ENSO (La Nina-El Nino).
    Le moteur est la différence de température de l’océan Pacifique entre l’Indonésie et l’Amérique du Sud. Celle ci entraine une différence de pression atmosphérique qui à son tour entraine la circulation de Walker (vents de l’est vers l’ouest). Mais évidemment cette région n’est pas isolée et interagit avec ce qui est autour ce qui entraine que ces gradients de température et de pression changent , du coup la circulation de Walker change et notre région se met à pseudo « osciller ». On voit bien qu’il doit y avoir quelque chose qui déclenche cette « oscillation », l’arrête et puis l’inverse mais on n’a aucune idée de ce que c’est. On n’a pas non plus l’idée pourquoi il y a une pseudo période de 2 à 7 ans. Pourquoi pas 4 à 9 ans ? Je pense que les oscillations océaniques sont comme des harmoniques spatio-temporelles (c’est juste une image) de l’ensemble du système couplé atmosphère-océans-continents. C’est pour ça qu’on ne peut pas en isoler une et dire « Voilà sa cause ». De surcroit comme on a un système manifestement chaotique (i.e sensible aux conditions initiales) , il n’est pas surprenant que tous les paramètres ont une grosse variabilité d’apparence aléatoire.
    En conclusion je dirais qu’il est impossible de répondre à la question « Qu’est-ce qui est la cause de l’oscillation océanique X ? » sans analyser et comprendre la totalité du système qui interagit avec la région où se produit X.

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