Irma et le RCA

Par Araucan.

Le lien entre l’ouragan Irma ou Harvey et le réchauffement climatique a été fait à de très nombreuses reprise par les médias mais aussi par de nombreux experts, ou supposés, interviewés.

Je ne vais pas détailler ce que dit le GIEC, Nicias l’a très bien fait sur Skyfall. Pour résumer, pour le moment, il n’est pas possible de faire un lien entre un ouragan donné, sa force et le réchauffement climatique, que ce soit par l’examen des séries statistiques ou par le biais des déterminants des ouragans, puisqu’il n’existe pas à ce jour de modèle permettant de prédire le devenir d’un ouragan et sa force.

Mais parmi les personnes ayant accès aux médias, nombre ont allègrement sauté le pas. On pourrait alléguer que parmi eux, beaucoup ne sont pas des météorologues ou des climatologues, ou des lecteurs de la partie I des rapports du GIEC. Peut-être préfèrent-il lire la partie II ou le rapport pour décideurs, ou simplement ce qui est vulgarisé ici et là. Lire la suite

AR5 suite

IPCC Chapter 11 – Bankruptcy Protection

Autre

A link between climate, ice melt, and volcanic eruptions is found

Apocalypse

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/apocalypse-show-par-le-philosophe-michael-foessel_1197721.html

http://www.telegraph.co.uk/earth/environment/climatechange/9787662/Global-warming-at-a-standstill-new-Met-Office-figures-show.html

NASA on the sun: ‘…tiny variations can have a significant effect on terrestrial climate.”

http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2013/08jan_sunclimate/

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/04/les-tourbieres-se-transforment-en-emetteurs-de-co2_1812895_3244.html

http://www.euractiv.fr/energie-environnement/la-commission-met-au-pilori-19-etats-sur-les-emissions-de-co2-des-batiments-17695.htmlhttp://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72102.htm

L’industrie de l’apocalypse.

Avec l'aimable autorisation du blog Belgotopia et de son auteur Jo Moreau, voici la libre traduction du recensement fait dans Dagens Nyheter, le journal suédois du matin (parue le 09/12/2013).

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L’Industrie de l’Apocalypse” est devenue une Machine Autonome. publié le 02 décembre 2013 dans Dagens Nyheter, Stockholm, Suède. (traduction libre LOM/AD).

Un gagne-pain pour un nombre croissant de personnes. La machine de l’apocalypse climatique est portée par des groupes qui ont saisi toutes les opportunités qu’ils pouvaient en retirer, que ce soit pour favoriser leur carrière personnelle, ou promouvoir de vastes intérêts économiques et politiques. Nombreux sont ceux qui sont favorables à un “ordre mondial” dans lequel la démocratie est mise hors-jeu.

« Il est temps de décrypter leurs agendas » , écrivent les auteurs.

Le changement climatique est devenu l’ennemi malveillant de notre époque, et à partir de là, une problématique que tous peuvent exploiter. Une mécanique automatique a été créée, et peu de personnes veulent l’arrêter. Le réchauffement climatique est devenu tellement important comme gagne-pain et en arguments idéologiques que les éléments factuels n’y ont plus leur place.

Les grands médias suédois ont pour la plupart joué le jeu: l’Apocalypse est un sujet commode pour faire les gros titres des journaux. Celui qui souhaiterait objectiver la menace est exclu du débat, suivant une logique incompréhensible dans la perspective des valeurs générales du respect de la diversité ainsi que des règles du journalisme .

L’Industrie de l’Apocalypse se retrouve dans une zone exempte de toute investigation journalistique.

Ce qui reste dans la mémoire après la clôture de la 19ème conférence des Nations Unies sur le climat à Varsovie, est l’image du délégué Philippin Naderev Saños très ému, lorsqu’il dénonce les émissions de CO2 comme cause du cyclone tropical qui a frappé son pays. Mais même le Groupe d'experts des Nations Unies sur les changements climatiques (GIEC) n’accorde qu’une faible crédibilité à cette thèse, les éléments de preuve étant faibles voire inexistants. Les statistiques officielles, facilement accessibles, montrent la même chose: il n’est pas possible de démontrer une quelconque augmentation mondiale d’évènements extrêmes climatiques.

En 1945, avec l’explosion de la bombe atomique, l’Apocalypse a fait son entrée dans l’histoire contemporaine. A la fin des années 80, la guerre froide étant terminée et la menace nucléaire n'étant plus perçue comme aigue, l‘idée du réchauffement (ensuite changement) climatique a prospéré grâce à de généreux donateurs.

La puissance de cette menace s’appuie certainement sur un véritable souci pour notre planète, ainsi que sur la mauvaise conscience (judéo-chrétienne), qui semble caractériser l’Homme Moderne. Mais la menace climatique a également été utilisée consciemment par des groupes qui ont perçu son potentiel afin de promouvoir leurs intérêts économiques, leurs carrières et leurs agendas idéologiques ou politiques.

Un certain nombre de groupes de réflexion disposant de grandes ressources, ont eu et ont encore un rôle moteur dans ce processus, notamment le Conseil des Relations Etrangères, l'Institut Aspen, le Fonds des Frères Rockefeller, l’Institut Bookings, Chatham House, le Club de Rome et la Commission Trilaterale, en collaboration avec diverses organisations des Nations Unies (OMM), le PNUE, et le GIEC et depuis les années 90, également la Commission Européenne, un grand nombre d’organisations environnementales lobbyistes telles que le WWF, et l’Institut de Stockholm pour l'environnement, pour ne pas l’oublier. La logique peut sembler étrange, mais le fait est que de grandes compagnies pétrolières ont joué un rôle dans ce domaine. La sphère autour de Rockefeller est un bel exemple, avec un support important pendant des décennies à plusieurs de ces groupes de réflexion, ainsi qu’à un grand nombre de conférences sur le climat et aux organisations de protection de l'environnement, les organisations suédoises entre autres. Le milliardaire Robert O. Anderson a été un important bailleur de fonds du Worldwatch Institute et Friends of the Earth, alors qu'il exploitait du pétrole en Alaska. Maurice Strong a fait fortune en tant que Président et PDG de la société Petro-Canada, entre ses missions de Secrétaire Général de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement à Stockholm et Rio de Janeiro.

La Commission Européenne a utilisé la menace du “Changement Climatique” pour renforcer son propre positionnement sur la scène mondiale. Un des moyens utilisés a été de s’adjoindre des organisations de protection de l'environnement qu’elle finance, pour poursuivre son propre agenda. Les arguments en faveur de cet arrangement ont été donnés dans le rapport Brundtland, et sa mise en œuvre a progressé par étapes dans le programme de l'UE qui a été adopté en 1997. Les organisations environnementales apporteraient le "support public" pour les mesures proposées par l'UE, et agiraient comme catalyseurs et superviseurs sous le mandat de la Commission. Le sixième programme d'Action Communautaire pour l'Environnement 2001, a spécifié que la contribution de l'UE aux dépenses des ONG devait être limitée à 70%. Sept des huit plus grandes organisations de protection de l'environnement basées à Bruxelles ont ainsi reçu leur financement principal de la part la Commission Européenne. Dans le cadre du septième programme d’Action Communautaire pour l’Environnement (EAP, Life+) de 2007, la Commission prescrit que les organisations de protection de l'environnement, doivent assurer "la mise en œuvre des engagements pris par l'UE au titre du Protocole de Kyoto" et en particulier, le commerce des droits d'émissions.

Cela explique pourquoi les principales organisations de protection de l'environnement parlent d’une seule voix de la menace climatique, au risque sinon de perdre leur appui financier. Y a-t-il un objectif derrière tout cela? Oui, mais les motivations sont différentes.

Certains groupes de réflexion ont ouvertement exprimé l‘idée de progresser vers un monde globalisé, non seulement économique mais également politique. Les gens de gauche ainsi que les écologistes veulent obtenir un accord mondial sur l'environnement et le climat. Les organisations internationales telles que l'ONU et l'UE y voient un moyen de renforcer leur pouvoir au détriment des États.

La coopération internationale est nécessaire, mais nous discernons une caractéristique remarquable dans ces propos récurrents pour un nouvel ordre mondial, où la démocratie est décrite comme une forme de gouvernance insuffisante et même inadaptée. Nombreux sont ceux qui pensent que l’Homme doit changer. Ce courant était déjà présent dans la nouvelle "Nova Atlantis" de Francis Bacon (1624) ainsi que dans l'ambition qui a actionné en son temps le communisme soviétique. Bo Ekman, de la Fondation Tällberg, appartient à ceux qui veulent avoir un "pouvoir de supervision" économique, militaire et policier qui permettrait de "corriger les nations qui, pour diverses raisons, ne respecteraient pas les engagements et les objectifs" (DN débat 21/2 2010). Johan Rockström, Margot Wallström ( ancienne commissaire européenne pour l’environnement) et László Szombatfalvy ont pour objectif de leur nouvelle fondation, « Global Challenges » : Comment arriver à "des propositions politiques concrètes" pour « une prise de décision efficace à l'échelle mondiale ». La conférence "La Grande Transformation" à Essen en 2009 avec, entre autres le conseiller de l'UE Hans Joachim Schellnhuber, du l’Institute Potsdam (qui était initiateur de l’alarme climat de la Banque Mondiale de l’année dernière), est encore plus direct : "Les régimes démocratiques ne sont pas bien adaptés pour le degré de participation requis: les sociétés démocratiques libres peuvent-elles traiter les effets des graves changements climatiques mondiaux ? Les régimes autoritaires ne seraient-ils pas mieux adapté pour faire appliquer les mesures nécessaires? ".

Nous sommes susceptibles, à long terme, de voir un changement de climat. Mais n’est-il pas grand temps d’examiner en détail tous ces agendas déguisés en « lutte contre le changement climatique »?

Svenolof Karlsson, journaliste et auteur, Jacob Nordangård, Docteur/professeur en philosophie, Marian Radetzki, Docteur/professeur en économie nationale.

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Terre de moulins à vent ….

Les hommes politiques ont une certaine tendance aux projets grandioses, même en Wallonie…

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D’après Di Antonio, ministre wallon des Travaux publics, son plan devrait créer environ 22 500 nouveaux emplois au total.

Son projet à lui, c’est le "petit éolien". Celui des ministres écologistes Henry et Nollet, c’est le "grand éolien". Le premier entend remplacer une partie des 60 000 poteaux d’éclairage existant le long du réseau autoroutier et des voies navigables de Wallonie par des poteaux "full options" (radios, caméras de surveillance, boucles de comptage, éclairage…) dotés de petites éoliennes. Le second propose l’implantation "réfléchie" de mâts éoliens sur l’ensemble du territoire wallon. Carlo Di Antonio (CDH) est le ministre wallon des Travaux publics. "A La Libre", il dévoile son plan.

Il y a tout juste un an, vous lanciez l’idée du petit éolien. Aujourd’hui, ce projet est-il réalisable et rentable ?

Oui, très clairement. L’étude et la carte des vents que nous avons réalisées le démontrent : sur les emplacements actuels des 60 000 poteaux d’éclairage (de 25 à 30 mètres), 40 % d’entre eux dépassent un niveau de vent moyen (en mètres par seconde) permettant d’avoir une éolienne rentable. Autrement dit, en dotant quelque 25 000 poteaux d’éclairage de petites éoliennes d’une puissance de 50 et de 100 kW, nous atteindrons l’objectif énergétique que la Wallonie s’est fixé en matière de renouvelable, soit 3800 GWh.

3800 GWh… d’ici 2020, n’est-ce pas ?

Alors notre problème, c’est précisément cette échéance de 2020. Si c’est pour 2020, on ne sait pas le faire avec des entreprises wallonnes. C’est trop rapide, il faudrait construire plusieurs milliers de poteaux multifonctionnels par an, nos industries n’en sont pas capables dans l’état actuel des choses. C’est pourquoi nous plaidons pour un plan plus étalé, genre vers 2025-2030, de façon à pouvoir le faire en développant une vraie filière industrielle wallonne. C’est cela qui fait toute la différence.

La différence avec le grand éolien, vous voulez dire ?

Exactement. Aujourd’hui, le seul emploi que l’on crée quand on fait une grande éolienne, c’est celui de l’ensemblier. Pour le reste, on ne construit rien physiquement. On entretient seulement un peu de sous-traitants, des entreprises pour la plupart allemandes. Donc en termes d’emplois, le grand éolien ne dégage pas grand-chose.

Alors que le petit éolien bien ?

Oui. Selon le pôle de compétitivité wallon avec lequel nous avons décidé de travailler, la fabrication d’une petite éolienne coûtera, selon sa puissance, entre 100 000 et 150 000 euros. Ce qui correspond à l’équivalent d’un nouvel emploi par petite éolienne par an. Le pôle d’entreprises en question se dit capable de produire 1000 à 1500 poteaux éoliens par an, soit environ 1500 nouveaux emplois par an pour arriver à un total de 22 500 emplois en 2025-2030.

A partir de quand ces emplois vont-ils être créés ?

Dès que les entreprises wallonnes auront répondu à l’appel à concessions que nous allons lancer dès janvier 2014. On peut donc déjà annoncer que les premiers poteaux multifonctionnels devraient être fabriqués et mis en place sur le réseau autoroutier vers les mois de mars-avril 2014.

Quels sont les sites les plus avantageux pour y installer ces poteaux éoliens ?

Les échangeurs autoroutiers précisément, celui de Daussoulx notamment. Ils constituent de véritables vitrines pour la Wallonie, ce qui nous permet d’attirer d’autres potentiels clients. Parce que notre ambition, c’est non seulement de subvenir à nos propres besoins (en bénéficiant du revenu pour la location de l’espace public et en achetant l’électricité au prix tel qu’il sort au moment de sa production, soit 40 euros plutôt que 140 euros du MWh) mais aussi d’envisager, à terme, la vente de ces petites éoliennes à la Flandre, à la Région bruxelloise et aux entreprises étrangères aussi.

Source

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Des ingénieurs ?

Il y a 6 mois de cela, j'ai assisté à des réunions où l'administration se demandait quoi faire de ses ingénieurs. Si, si, la question se pose. Un des points clefs était d'avoir des gens qui comprennent les développements scientifiques nouveaux (et pour les anciens, il y a encore du travail …). Manifestement, certains voyaient mieux le climat dans 100 ans que le rôle de l'administration dans 10 ans. Les comités d'experts ne feraient-il pas tout ? Il faut croire que cela laisse certains insatisfaits : c'est un début. Araucan.

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La France a besoin de scientifiques techniciens

 
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