Un hommage au travail de Steve McIntyre sur l'application des outils statistiques aux proxies pour les reconstructions de température. Blog à suivre même si c'est parfois ardu ! Merci à René Le Honzec.
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·:[ Changement Climatique
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Des nouvelles fraîches du réchauffement climatique
Un hommage au travail de Steve McIntyre sur l'application des outils statistiques aux proxies pour les reconstructions de température. Blog à suivre même si c'est parfois ardu ! Merci à René Le Honzec.
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On peut se demander pourquoi vouloir améliorer le fonctionnement du GIEC. Parce qu'en améliorant son fonctionnement, on aura une meilleure idée des débats et difficultés sur le climat mais aussi parce que cela fera école pour d'autres groupes. Il ne faut pas être égoïste sur ce sujet !
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Une traduction reprise du blog de Judith Curry, Climate etc.
Les évaluations scientifiques doivent-elles être consensuelles pour faire autorité ?
par Judith Curry
La gestion par consensus au sein des procédures du GIEC et dans la communication publique qui s'ensuit est devenue une source de vide scientifique plutôt que d'apports scientifiques réels au milieu des discours sociaux désordonnés sur le changement climatique.– Mike Hulme
Un essai provocant de Mike Hulme est inclus dans le récent livre intitulé Future Directions for Scientific Advice in Whitehall. Quelques citations :
Une des attentes habituelles du public sur la science, est qu'elle parle avec autorité sur la façon dont le monde physique fonctionne et sur les conséquences physiques probables des différentes actions de l'homme et des actions politiques. La science et les scientifiques sont sensés offrir un discours différent à la vie publique par rapport à ceux offerts par les politiciens, les journalistes, les avocats, les prêtres ou les célébrités. Mais qu'entend-on par «faire autorité»? Et comment la pratique scientifique peut-elle gagner et maintenir son autorité face à la mise en cause publique et au scepticisme? La question à laquelle je souhaite répondre s'écrit simplement comme ceci : le prononcé d'un consensus scientifique sur une question telle que le changement climatique augmente-t-elle ou affaiblit-elle l'autorité de la science? Et pour qui exactement de telles déclarations sont efficaces – les scientifiques, les différents publics, les décideurs, les politiciens ?
En faveur du consensus
L'argument en faveur d'un consensus faisant autorité est qu'il reflète ce que la science est soi-disant seule capable de fournir : appliquer des règles de raisonnement et de déduction qui conduisent sans ambiguïté et de manière universelle des indices à la conclusion. Un même indice présenté devant un même esprit de la même discipline doit conduire exactement à la même conclusion. Sous cette perspective, un manque de consensus porte atteinte à l'autorité de la science, car cela suggère soit que des conclusions contradictoires ont été atteintes prématurément soit que des valeurs ou des biais personnels ou culturels ont ressurgi lors du raisonnement.
C'est la position qui semble être implicitement assumée par de nombreux protagonistes du débat sur le changement climatique, qu'ils soient traditionnels ou critiques.
C'est aussi l'avis de nombreux critiques du discours scientifique habituel qui affirment que de la science bien menée – via les processus de raisonnement impartial – devrait conduire à l'unanimité. En pointant la simple existence de positions divergentes minoritaires hors des déclarations du GIEC, ils saperaient ipso facto l'autorité de la science aux yeux du public. Bien sûr, cela reflète une vision très particulière (puriste) de la connaissance scientifique, ce que des chercheurs comme Bruno Latour ont décrit comme «l'illusion moderniste de la science». Et pourtant, il fournit à un large éventail de protagonistes une défense utile contre les relativismes culturels.
Contre le consensus
La première raison fonctionne par analogie. La règle de la majorité est très efficace pour maintenir l'autorité dans des institutions sociales telles que les parlements et les tribunaux, qui requièrent des votes de députés et de jurys. Le consensus n'est pas nécessaire pour une règle ou un jugement destiné à des contextes publics plus larges. Et quelles que soient les différences sur lesquelles nous pourrions insister entre la nature du débat scientifique et celle du débat politique (ou du jury), nous devons reconnaître que les évaluations scientifiques tels que le GIEC sont établis explicitement sur le même mode social (i.e délibératif) que les institutions qui recherchent des preuves. Il y a bien d'autres dimensions dans la construction d'institutions faisant autorité et générant la confiance que la seule unanimité parmi les membres : par exemple, des procédure équitables et convenues d'un commun accord, le respect de la dissidence, l'acceptation des résultats. Peut-être que l'autorité du GIEC, tant aux yeux des critiques que du public, peut-être même aussi aux yeux des hommes politiques – sortirait donc renforcée s'il agissait selon ses propres règles en incluant les avis minoritaires dans le Résumé pour décideurs (ce qui n'a jamais été fait).
Deuxièmement, l'exigence d'un consensus est pernicieuse – afin de protéger l'autorité du groupe, elle pousse à trouver un accord dans un groupe d'experts où il n'y a pas d'accord. Peut-être que le GIEC devrait plus ouvertement adhérer à l'idée de solliciter l'avis d'experts, ou même de faire voter les experts comme cela a été suggéré par David Guston: «Un organisme scientifique qui ne participe pas à … une politique de choix social transparent – celui qui cache ses deux désaccords de fond et de ses intérêts disciplinaires et sectorielles sous un manteau de consensus – n'est pas un entièrement démocratique ». Par exemple, une telle approche de désaccord pourrait utilement être appliquée au cas de la controverse sur la hausse du niveau des mers dans le 4e rapport d'évaluation du GIEC. Il rend les désaccords explicites et reflète mieux la quasi-rationalité de la délibération scientifique. Un autre exemple de la façon dont cela pourrait renforcer l'autorité serait le cas du groupe de spécialistes des ours polaires de l'UICN et la sollicitation de l'avis d'autres experts.
Climategate, le consensus et l'affaiblissement de l'autorité
L'obsession d'un consensus d'exclusion a été la véritable tragédie du Climategate. Non que les e-mails du Climatic Research Unit (CRU) aient révélé un trucage fondamental de données de fond ou des pratiques frauduleuses, mais ils ont montré une culture scientifique fermée à la critique et résistante à l'échange ouvert de données. Lorsque ces pratiques ont été exposées publiquement, la ténacité de la défense des frontières entre scientifiques et le reste du monde a paradoxalement affaibli l'autorité auprès du public de la climatologie plutôt que de l'avoir renforcée. Le résultat fut exactement le contraire de ce que les scientifiques du climat du CRU et d'ailleurs ont cru obtenir. En conséquence, les climatologues sont devenus des cibles aisées, du fait de leurs pratiques d'exclusion allant à l'encontre de la nature du débat public et de la critique. Et cela, à son tour, a permis aux politiques critiques des politiques climatiques d'utiliser une puissante stratégie de diversion. Les espaces d'affrontements d'arguments démocratiques légitimes et sains sur les politiques climatiques est devenu le terrain, certes accrocheur et divertissant, de discussions sur l'autorité de la science.
En refusant d'accepter et de légitimer des rapports d'avis minoritaires, le GIEC a ouvert la voie à une puissante rhétorique en retour opposée à l'idée de consensus. La relation entre les preuves scientifiques et les politiques publiques est suffisamment sous-déterminée pour justifier dans les évaluations à grande échelle telles que le GIEC, de multiples façons d'accueillir des positions dissidentes ou minoritaires. En le faisant, leur autorité grandirait.
En direct du Parlement européen. Notez bien que c'est de la faute des sceptiques (on ne les pensait pas si bien placés pourtant …). Le Conseil et la Commission reviendront toutefois avec un nouveau projet., mais ce sera plus difficile. La vidéo dans le lien est intéressante (ou ci-dessous dans le premier commentaire).
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16/04/2013. Les députés ont voté contre le gel des enchères d'une portion de quotas d'émissions de CO2 visant à augmenter le prix du "permis de polluer" dans l'UE. Une majorité de parlementaires a estimé qu'une intervention sur l'offre affaiblirait la confiance dans le système d'échange de quotas d'émissions (SEQE ou ETS), destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans un vote distinct, les députés ont approuvé l'exclusion temporaire des vols intercontinentaux de l'ETS.
Dérogation à l'ETS pour les vols intercontinentaux
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Bon, je ne trouve pas cela très sympa de se cacher ainsi derrière un jeune thésard pour faire un buzz sur le réchauffement "toujours bien là" en faisant dire aux proxies ce qu'ils ne peuvent pas dire. Voici un article de Ross McKitrick qui résume l'affaire.
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Tiens, on ne s'est pas fait avoir ! (13/03/2013)
Cette hausse, ainsi que l'examen de ses fondements, ont été au centre d'un intérêt extrême. L'une des premières questions a été de savoir d'où provenait cette hausse. Marcott a terminé sa thèse de doctorat à l'université de l'État d'Oregon en 2011 et sa thèse est disponible en ligne. L'article de Science est tiré du quatrième chapitre, où sont utilisés les 73 mêmes jeux de proxies et des méthodes apparemment identiques. Mais il n'y a de hausse finale ni dans ce chapitre ni dans le résumé de sa thèse.
Selon les scientifiques qui ont publiés de telles séries, l'âge au sommet des carottes varie de l'époque actuelle à plus d'un millier d'années. Moins de 10 des séries originales ont des valeurs pour le 20ème siècle. Si Marcott et al. avaient utilisé cette date telle que calculée par les spécialistes qui ont compilé les données d'origine, il n'y aurait pas eu de légère hausse au 20e siècle dans leur graphique, comme d'ailleurs le cas dans la thèse de doctorat de Marcott. Mais Marcott et al. ont re-daté un certain nombre de sommets en changeant la combinaison de proxies qui contribuent à la valeur finale, et cela crée la remontée des températures à la fin de leur graphique. Loin d'être une caractéristique des proxies, c'est un artefact créé en re-datant de façon arbitraire les sommets des carottes de forage.
Pire encore, l'article ne parle pas de cette étape. Dans le complément d'information en ligne, les auteurs ont dit qu'ils ont considérés les sommets de carottes comme datés de nos jours "sauf indication contraire dans la publication originale." En d'autres termes, ils ont affirmé s'appuyer sur la datation d'origine, alors qu'en fait, ils ont re-daté les carottes de manière à fortement influencer les résultats.
Entre-temps, dans un courriel privé à McIntyre, Marcott a fait une déclaration surprenante. Dans l'article, ils avaient déclaré avoir fait une autre analyse des proxies donnant une bien plus faible hausse au 20e siècle, mais ils y déclaraient que la différence , n'était "probablement pas robuste", ce qui implique que la hausse était insensible aux changements de méthodologie, et était donc fiable. Mais dans son courriel à McIntyre, Marcott dit la reconstruction elle-même n'est pas robuste au 20e siècle: c'est très différent. Lorsque cela est devenu public, l'équipe Marcott promis de traiter ces questions avec une FAQ en ligne.
Cette FAQ est parue au cours du week-end, et contient un aveu remarquable: «La partie de notre reconstructions portant sur le 20ième siècle n'est pas statistiquement robuste, ne peut donc être considérée comme représentative de l'évolution de la température mondiale, et n'est donc à la base de d'aucune de nos conclusions."
Ca y est, vous avouez ! La hausse légère du 20ème siècle a été au centre de l'attention des médias dans le monde entier et les auteurs ont insisté sur les implications de leurs conclusions sur le réchauffement au 20ème siècle. Pourtant, à aucun moment, ils n'ont mentionné le fait que la partie du 20e siècle de la reconstruction ne vaut rien.
Mais les auteurs désormais défendent leurs revendications initiales en disant que si l'on greffe les enregistrement par thermomètres au 20eme siècle à la fin de leur courbe issue des proxies, la tendance à la hausse sera d'une bien plus grande envergure que celle observée dans un intervalle de 100 ans dans leur courbe, ce qui confirme leurs affirmations initiales. Mais vous ne pouvez pas simplement greffer deux séries de température complètement différentes ensemble et en tirer une conclusion du fait qu'elles sont différentes.
Le caractère exceptionnel de leur conclusion initiale d'un plausible réchauffement au 20ème siècle était justement le fait qu'il apparaissait à la fois sur les données modernes et sur les proxies. Mais ce n'est qu'une illusion. Cette convergence de la reconstruction est un artefact provenant du changement de la date finale à l'extrémité de certaines séries de données.
Suite du fil Fil info de sceptiques 2013/1.
NB : pour répondre à une question posée au fil des commentaires, nous en sommes à 85 600 commentaires à peu près sur le site. Je réfléchis à ce que j'offrirai à celle ou celui qui postera le 89 999 ième commentaire mais les idées sont bienvenues. Pour le 99 999, on a encore un peu de temps 😉 Araucan.
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Lors du précédent Climategate, avec les e-mails dévoilés, une archive a été diffusée, verrouillée par un mot de passe. Par un e-mail envoyé le 12 mars 2013 à différents blogs sceptiques, ce mot de passe a été dévoilé. Voici le texte signé FOIA qui accompagnait ce mot de passe. (Source)
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Sujet: FOIA 2013: le mot de passe
Il est temps de rabouter les cordages et de dissiper certaines spéculations sur le Climategate.
En effet, cette fois, je parle au singulier. Après les évolutions de carrière de certains, je ne peux plus utiliser le pluriel du pape 😉
Si ce courriel semble un peu décousu, cela vient probablement de ma formation linguistique et au fait d'essayer de m'adresser à la fois à un large public (je m'attends à ce qu'il soit partiellement reproduit plus ou moindre échéance) et aux destinataires de ce courrier électronique (qui ne sont pas encore tous choisis).
Le "all.7z" mot de passe est [censuré].
NE PAS PUBLIER LE MOT DE PASSE. Citez le reste si vous le souhaitez.
Diffuser l'archive cryptée était plus pratique. Je ne voulais pas laisser les e-mails traîner.
J'ai préparé les CG1 & 2 seul. Parcourir l'ensemble des 220.000 e-mails aurait pris plusieurs mois de travail dans un environnement de plus en plus défavorable.
Les mettre tous dans le domaine public était le dernier recours. La majorité des e-mails ne sont pas pertinents, certains d'entre eux sont sans doute sensibles et socialement dommageables.
Pour obtenir le reste des courriels scientifiquement (ou autre)
pertinents, je vous demande de transmettre ce message à toutes les personnes motivées et responsables qui pourraient offrir bénévolement un peu de temps pour passer en revue ce matériel avant publication.
Le filtrage et le retrait d'e-mails personnellement sensibles ne nécessite pas de compétences particulières.
Je ne suis pas très à l'aise d'envoyer le mot de passe à des personnes non sollicitées, mais je n'ai pas de meilleures idées pour le moment. Si vous pensez que cela vous rend «complice» d'une manière que vous n'aimez pas, ne faites rien.
Je n'attends pas de grandes surprises des e-mails qui restent à organiser. Mais il n'est pas impossible aussi que les pièces les plus importantes y soient. Personne sur la planète n'a eu l'archive en clair depuis CG2.
Ceci est la vérité : pas de complot, pas de pirates rémunérés, pas de Big Oil. Ceci n'est pas une conspiration de républicains. La politique aux États-Unis m'est étrangère et je ne suis pas non plus du Royaume-Uni. Il y a de la vie en dehors de la sphère anglo-américaine.
Si quelqu'un se demande encore pourquoi prendre de tels risques, ou ne voit ici qu'une violation de la vie privée, voici quelques mots …
Ce que j'ai vu au début dans les coulisses ne m'a pas rendu confiant sur l'état de la climatologie – bien au contraire. Je me suis retrouvé en face d'un choix qui pourrait bien avoir un impact mondial.
En bref, lorsque j'eus à choisir entre ma propre sécurité, la vie privée et la carrière de quelques scientifiques et le bien-être de milliards de personnes qui vivront dans les décennies à venir, les deux premières ne furent pas déterminantes.
C'était moi ou personne, maintenant ou jamais. C'était une combinaison de plusieurs conditions improbables et qui ne se reproduiront pour personne dans un avenir prévisible. Le cirque était sur le point de commencer à Copenhague. Après, il aurait été trop tard.
La plupart des gens conviennent que la climatologie a déjà orienté les capacités, l'innovation, la psychologie et la "puissance" matérielle de l'humanité. Le scénario sera encore plus grandiose dans les prochaines décennies si les choses se déroulent conformément au script. Nous avons affaire à des milliers de milliards de dollars et à une influence potentielle considérable sur pratiquement tout un chacun.
La richesse de la société dans laquelle il naît influe fortement sur la vie future d'un nouveau-né. Cela fait une énorme différence si l'humanité utilise ses actifs pour réaliser des progrès, ou si elle vise à arrêter et inverser la tendance, essentiellement en sacrifiant les moins lotis aux dieux du climat.
On ne peut engloutir des milliards dans le puits sans fin de cette entreprise et prétendre que rien ni personne n'en sera affecté.
Si l'économie d'une région, un pays, une ville, etc se détériore, que se passe-t-il chez les plus pauvres? Est-ce qu'en général leurs perspectives sont améliorées ? Non, ils prendront les coups les plus durs. Aucune pensée magique climatique ne peut inverser ce constat.
Il est aisé pour beaucoup d'entre nous du monde occidental d'accepter un minuscule inconvénient vert, puis de se vautrer dans ce juste sentiment, entouré par notre technologie «propre» et l'énergie qui n'est que légèrement plus chère si elle est bien subventionnée.
Les millions et les milliards d'êtres humains déjà aux prises avec la malnutrition, la maladie, la violence, l'analphabétisme, etc n'ont pas ce luxe. Le prix de la «protection du climat», avec ses effets cumulatifs et collatéraux conduira à en détruire et affaiblir un grand nombre, durant des décennies et des générations.
A l'inverse, un "changeur de jeu" pourrait avoir un effet bénéfique avec une portée similaire.
Comme j'avais la possibilité d'en réaliser ne serait-ce qu'une partie, alors je devais essayer. Je ne pouvais pas justifier moralement l'inaction. Même si je risquais tout, de n'en être jamais remercié, et dene probablement jamais en parler à personne.
J'ai fait ce que je considère comme étant le plus défendable, et je le referais encore (mais avec de légères modifications, car essayer de publier quelque chose de vrai sur RealClimate était manifestement au-delà du possible;-) ).
Même si je me trompais complètement et que ces scientifiques ont une bonne raison de nous avoir trompés (au lieu de faire un dossier solide avec des données réelles), je pense que la diffusion de la vérité est toujours le pari le plus sûr, et de loin.
Un grand merci à Steve et Anthony et à bien d'autres. Ma contribution ne se serait jamais faite sans votre travail (que vous soyez ou non d'accord avec mon point de vue).
Je n'étais pas au courant de l'arrangement, mais j'accueille chaleureusement leur décision de soutenir mon projet. Pour ce faire, j'ai ouvert une adresse bitcoin: 1HHQ36qbsgGZWLPmiUjYHxQUPJ6EQXVJFS.
Plus sérieusement parlant, je l'accepte avec gratitude les dons modestes pour soutenir L'(autre) Cause. Cette adresse peut également servir de signature numérique pour conjurer ces vols d'identité qui font partie du répertoire des trucs pour climatologues de nos jours.
Continuez votre bon travail. Je ne serai pas en mesure d'utiliser cette adresse e-mail pour longtemps si vous répondez, je ne peux même en garantir la lecture ou de répondre. Je le ferai plusieurs envois, à tous ceux à qui je peux penser.
C'est fini et je suis sorti.
M. FOIA
Jusqu'où iront les questions climatiques ? Pour le moment, elles se sont arrêtées aux portes du Conseil de sécurité à l'ONU. Voici l'intervention de l'Ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique. J'ai souligné en bleu, ce qui ne tue plus depuis longtemps, c'est à dire le ridicule. Araucan.
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15 février 2013 – Débat « Arria » du Conseil de sécurité sur les conséquences sécuritaires du changement climatique
Dix-huit mois après l’adoption par le Conseil d’une déclaration présidentielle qui reconnaissait que le changement climatique pouvait « à long terme, aggraver les menaces existantes à la paix et la sécurité internationales », je me réjouis de reprendre la discussion sur ce sujet d’une importance première pour l’action du Conseil à l’avenir et remercie les organisateurs de ce débat.
Je voudrais souligner trois points :
Premièrement, le changement climatique est bien réel, et nous en ressentons tous les jours les impacts. Les risques qu’il nous fait courir sont eux aussi bien réels. Il y a, bien sûr, la menace pour nos partenaires des Petits Etats insulaires en développement, dont l’existence-même peut être mise en péril, comme les orateurs l’ont abondamment démontré ce matin. Le climat est aussi une menace sur la productivité agricole, sur la disponibilité des ressources et sur la viabilité des régions côtières qui abritent plus du tiers de la population mondiale.
Je me félicite ainsi que cette réunion nous donne l’occasion d’analyser les vecteurs de conflit sur lesquels le changement climatique aura les effets les plus immédiats. Je rappelle que le paragraphe 8 de la déclaration présidentielle de 2011 prévoyait déjà que soit systématiquement incluse, dans les rapports qu’adresse le Secrétaire général au Conseil, une analyse de l’impact du changement climatique sur la sécurité.
Deuxièmement, nous devons agir aujourd’hui pour éviter que le Conseil de sécurité ne soit obligé demain de prendre des mesures de gestion de crise. La communauté internationale doit se mobiliser à tous les niveaux. Nous devons, et c’est bien là l’essentiel, viser l’adoption en 2015 d’un accord international ambitieux et applicable à tous dans le cadre de la Convention Climat, tant en termes d’atténuation que d’adaptation. La France s’engage fortement dans ce sens, et s’est proposée pour accueillir la Conférence des parties de 2015, la CoP21.
Le Conseil de sécurité peut et doit, de son côté, prendre en compte l’impact de ses propres actions. Il n’est pas admissible que les opérations de maintien de la paix dégagent chaque année près d’un million de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, ou contribuent à l’épuisement des ressources rares dans les régions vulnérables où elles opèrent. La France se félicite que le Secrétariat de l’ONU ait commencé à agir pour limiter l’impact environnemental des opérations de maintien de la paix. Elle souhaite que cet effort soit poursuivi et amplifié.
Troisièmement, nous devons tous nous mobiliser pour contribuer à ce que les menaces ne se réalisent pas. C’est pourquoi la France, en tant que membre de l’Union européenne, de concert avec ses partenaires, soutient avec détermination l’engagement pris à Rio du renforcement d’une gouvernance mondiale du développement durable et de l’environnement.
La réunion de ce jour est pour nous tous aux Nations unies un appel à l’action. Ne perdons pas un instant, faisons de la menace climatique un outil de mobilisation pour prévenir des conflits qui pourraient en résulter et, à long terme, pour sauvegarder la Planète pour les générations futures.
Je vous remercie.
(Source)
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Comme quoi l'éolien ne fait pas tout …
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Ce projet de loi introduit des mesures de protection de l'environnement en interdisant la fracturation dans les zones protégées et situées près de sources d'eaux minérales. Cette interdiction s'appliquerait à 14 % du territoire allemand. Des études d'impact sur l'environnement seront en outre obligatoires pour chaque projet.
(Source)
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Pour discuter de tout et de rien.
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Signalés :
– un article d'Antonio San sur la vague de froid de l'an dernier, mis en page par Hacène en quatre parties
– un article de Scaffeta traduit par MichelNL35
Evaluation du couplage de l’Index ENSO Multivariable (MEI), avec la concentration en CO2 et avec les variations de la longueur du jour [LOD]. A. Mazzarella(1), A. Giuliacci (1,2) and N. Scafetta (3) mazzarella-scafetta-quantif-mei-lod-co2.pdf
Grand merci à tous.
Consultables également dans Autres textes et traductions.
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Bien sûr, cette étude ne vaut que si l'on suppose que le CO2 est susceptible de réchauffer l'atmosphère …
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Article téléchargeable là.
http://www.clidyn.ethz.ch/papers/Lee_Cretaceous.pdf
Lee a déclaré que cette théorie rompt avec les théories conventionnelles sur ces oscillations.
Il existe des preuves tectoniques et pétrographiques indiquant que de nombreux volcans comme l'Etna, ont existé durant le dernier cycle chaud. Les auteurs ont recherché les zones concernées en pistant les minéraux riches en tungstène comme le scheelite, qui se sont formés sur les marges des chambres magmatiques volcaniques lorsque le magma a réagi avec les carbonates. Les enquêtes minières faites durant la seconde guerre mondiale II dans l'Ouest américain et au Canada ont été utilisées.
En sus des indices géologiques, une étude publiée l'an dernier dans G-Cubed, un des co-auteurs, Lenardic, a utilisé des modèles numériques qui montrent que l'ouverture et la rupture des continents pourrait changer la nature des zones de subduction, générant ainsi des oscillations entre des états dominés par des arcs insulaires et les états dominés par des arcs continentaux.
Bien que ce soit encore une théorie, elle présente certains avantages par rapport aux autres théories, car elle explique comment les mêmes conditions géologiques de base peuvent produire et maintenir ces cycles pendant des millions d'années. La longueur des zones de subduction et le nombre de volcans n'ont pas être modifiés mais la nature des arcs volcaniques eux-mêmes, qu'ils soient continentaux ou océaniques, change. C'est par un arc continental que le CO2 est libéré des réservoirs de carbonates des continents.
Voir également : CO2 et trapps.
(Source)