23 EXPERTS DANS LES DOMAINES DE LA PHYSIQUE SOLAIRE ET DE LA SCIENCE DU CLIMAT CONTREDISENT LE GIEC — LA SCIENCE N’EST PAS RÉGLÉE

Récemment Zagros nous à signalé l’existence d’un article mentionnant une opposition entre les scientifiques à la fois de la physique du soleil et du climat avec le GIEC.

Un long article est donc publié avec de nombreuses références dans la revue de recherche astronomique et astrophysique.

Ce même article à été signalé par les climato-réalistes dans une traduction d’un article de Judith Curry par Camille Veyres .

Il existe un résumé en anglais de cet article que j’ai choisis de traduire à la fois pour des raison de facilité et de rapidité

C’est ce résumé qui est présenté ici

Merci à Zagros et au Cdt e.r. Michel qui a traduit l’article. Vous trouverez la traduction complète ICI . (DOCX de 137 Pages A4, 16.42 Mo)

Un groupe d’experts diversifié composé de scientifiques du monde entier trouve prématuré de blâmer le changement climatique principalement sur les émissions de gaz à effet de serre .

Leurs conclusions contredisent la conclusion du GIEC, qui, selon l’étude, est fondée sur des données étroites et incomplètes sur l’irradiance solaire totale (TSI) du Soleil.

Orbite simplifiée de la terre autour du soleil

  La majeure partie de l’énergie de l’atmosphère terrestre provient du Soleil. Il est reconnu depuis longtemps que les changements dans ce que l’on appelle « l’irradiance solaire totale » (TSI), c’est-à-dire la quantité d’énergie émise par le Soleil, au cours des derniers siècles, pourraient avoir contribué de manière substantielle au changement climatique récent. Cependant, cette nouvelle étude a révélé que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies n’a pris en compte qu’un petit sous-ensemble des ensembles de données TSI publiés lorsqu’il évaluait le rôle du Soleil dans le changement climatique et que ce sous-ensemble ne comprenait que la « faible variabilité solaire ». ensembles de données. En conséquence, le GIEC a été prématuré en excluant un rôle substantiel pour le Soleil dans le changement climatique récent.
L’article de revue scientifique examine le rôle que le Soleil a joué dans le « changement climatique » au cours des 150 dernières années.

Il constate que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies a peut-être été prématuré dans sa conclusion selon laquelle le changement climatique récent est principalement causé par les émissions humaines de gaz à effet de serre.

L’ article , rédigé par 23 experts dans les domaines de la physique solaire et de la science du climat de 14 pays différents, est publié dans la revue à comité de lecture Research in Astronomy and Astrophysics (RAA) .

L’étude, qui est la plus complète à ce jour, analyse les 16 ensembles de données de production solaire les plus importants publiés, y compris ceux utilisés par le GIEC.

Les chercheurs les ont comparées à 26 estimations différentes des tendances de la température dans l’hémisphère Nord depuis le 19e siècle (classées en cinq catégories), y compris les ensembles de données utilisés par le GIEC.

Ils se sont concentrés sur l’hémisphère nord puisque les données disponibles pour le début du XXe siècle et avant sont beaucoup plus limitées pour l’hémisphère sud, mais leurs résultats peuvent être généralisés pour les températures mondiales.

températures anthropiques et naturelles hémisphère nord

  Dans quelle mesure le Soleil a-t-il influencé les tendances de température de l’hémisphère Nord ? (
L’étude a révélé que les scientifiques arrivent à des conclusions opposées sur les causes du changement climatique récent en fonction des ensembles de données qu’ils considèrent.

Par exemple, dans les graphiques ci-dessus, les panneaux de gauche conduisent à la conclusion que les changements de température mondiaux depuis le milieu du XIXe siècle sont principalement dus aux émissions d’origine humaine, en particulier au dioxyde de carbone (CO2), c’est-à-dire la conclusion à laquelle sont parvenus les rapports du GIEC de l’ONU.

En revanche, les panneaux de droite conduisent à la conclusion exactement opposée, à savoir que les changements de température globale depuis le milieu du XIXe siècle sont principalement dus à des cycles naturels, principalement des changements à long terme de l’énergie émise par le Soleil.

Les deux ensembles de panels sont basés sur des données scientifiques publiées, mais chacun utilise des ensembles de données et des hypothèses différents.

À gauche, on suppose que les enregistrements de température disponibles ne sont pas affectés par le problème d’îlot de chaleur urbain, et donc toutes les stations sont utilisées, qu’elles soient urbaines ou rurales.

A droite, seules les stations rurales sont utilisées.

Tandis qu’à gauche, la production solaire est modélisée à l’aide de l’ensemble de données à faible variabilité qui a été choisi pour les prochains rapports d’évaluation du GIEC (en 2021/2022). Cela implique une contribution nulle des facteurs naturels au réchauffement à long terme.

À droite, la production solaire est modélisée à l’aide d’un ensemble de données à forte variabilité utilisé par l’équipe en charge des satellites de surveillance solaire ACRIM de la NASA. Cela implique que la plupart, sinon la totalité, des changements de température à long terme sont dus à des facteurs naturels.

Le Dr Ronan Connolly, auteur principal de l’étude, au Centre de recherche sur l’environnement et les sciences de la Terre (CERES) :

 » Le GIEC a pour mandat de trouver un consensus sur les causes du changement climatique. Je comprends l’utilité politique d’avoir une vision consensuelle dans la mesure où cela facilite les choses pour les politiciens. Cependant, la science ne fonctionne pas par consensus. En fait, la science prospère mieux lorsque les scientifiques sont autorisés à être en désaccord les uns avec les autres et à enquêter sur les diverses raisons de désaccord. Je crains qu’en ne prenant en compte que les ensembles de données et les études qui soutiennent le récit choisi, le GIEC ait sérieusement entravé les progrès scientifiques dans la compréhension véritable des causes du changement climatique récent et futur. Je suis particulièrement troublé par leur incapacité à expliquer de manière satisfaisante les tendances de la température rurale ».


L’examen de 72 pages (18 figures, 2 tableaux et 544 références) a explicitement évité l’approche consensuelle du GIEC en ce sens que les auteurs ont convenu de souligner où existent des opinions scientifiques dissidentes ainsi que là où il existe un accord scientifique.

En effet, chacun des co-auteurs a des opinions scientifiques différentes sur bon nombre des questions abordées, mais ils ont convenu que cet article présente équitablement les arguments concurrents au sein de la communauté scientifique pour chacune de ces questions, et laisse le lecteur se faire sa propre opinion. .

Plusieurs co-auteurs ont expliqué comment ce processus d’examen objectif des avantages et des inconvénients des arguments scientifiques concurrents pour l’article leur a donné de nouvelles idées pour leurs propres recherches futures. Les auteurs ont également expliqué comment les rapports du GIEC auraient une plus grande validité scientifique si le GIEC commençait à adopter cette approche non consensuelle.

La citation complète de l’étude, et en fait l’étude elle-même, peut être trouvée ICI .


CITATIONS DE CERTAINS DES AUTRES CO-AUTEURS

Víctor Manuel Velasco Herrera, professeur de physique théorique et géophysique à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) a déclaré :

« Cet article est très spécial dans la mesure où les 23 co-auteurs ont mis de côté nos directions de recherche et nos spécialités pour produire une revue scientifique juste et équilibrée sur le sujet des liens soleil-climat que les rapports du GIEC de l’ONU avaient pour la plupart manqués ou simplement négligés. »


Nicola Scafetta, professeur d’océanographie et de physique atmosphérique à l’Université de Naples Federico II (Italie) :

« La contribution possible du soleil au réchauffement climatique du XXe siècle dépend en grande partie des enregistrements solaires et climatiques spécifiques qui sont adoptés pour l’analyse. La question est cruciale car l’affirmation actuelle du GIEC selon laquelle le soleil a eu un effet négligeable sur le réchauffement climatique post-industriel est uniquement basée sur les prédictions du modèle de circulation globale qui sont comparées aux enregistrements climatiques, qui sont probablement affectés par le réchauffement non climatique. biais (tels que ceux liés à l’urbanisation), et qui sont produits à l’aide de fonctions de forçage solaire, qui sont obtenues avec des enregistrements d’irradiance solaire totale qui présentent la plus petite variabilité séculaire (tout en ignorant les études solaires pointant vers une variabilité solaire beaucoup plus grande qui montrent également une modulation différente et mieux corrélée avec celles climatiques). La conséquence d’une telle approche est que la composante naturelle du changement climatique est minimisée, tandis que la composante anthropique est maximisée. Les scientifiques du solaire et du climat trouveront l’étude RAA utile et opportune, car elle met en évidence et aborde ce problème même.


Ole Humlum, professeur émérite de géographie physique à l’Université d’Oslo, Norvège :

« Cette étude démontre clairement la grande importance d’examiner attentivement tous les aspects de toutes les données disponibles. De toute évidence, le vieil adage « Nullius in verba » est toujours très pertinent dans la recherche climatique moderne. »


Gregory Henry, chercheur principal en astronomie, du centre d’excellence en systèmes d’information de la Tennessee State University (États-Unis) :

« Au cours des trois dernières décennies, j’ai acquis des mesures très précises des changements de luminosité de plus de 300 étoiles semblables au Soleil avec une flotte de télescopes robotiques développés à cet effet. Les données montrent qu’à mesure que les étoiles de type solaire vieillissent, leur rotation ralentit, et donc leur activité magnétique et la variabilité de leur luminosité diminuent. Des étoiles similaires en âge et en masse à notre Soleil présentent des changements de luminosité comparables à ceux du Soleil et devraient affecter le changement climatique dans leurs propres systèmes planétaires.


Valery M. Fedorov, à la Faculté de géographie de l’Université d’État Lomonossov de Moscou, Russie :

« L’étude du changement climatique mondial nécessite de manière critique un examen analytique des études scientifiques des variations du rayonnement solaire associées au mouvement orbital de la Terre qui pourraient aider à déterminer le rôle et les contributions des variations du rayonnement solaire de différentes natures physiques aux changements climatiques à long terme. Cet article oriente la priorité scientifique dans la bonne direction.


Richard C. Willson, chercheur principal en charge de la série ACRIM de la NASA d’expériences satellites de surveillance du rayonnement solaire total (États-Unis) :

 » Contrairement aux conclusions du GIEC, les observations scientifiques des dernières décennies ont démontré qu’il n’y a pas de ‘crise du changement climatique’. Le concept qui est dévolu à l’hypothèse ratée du réchauffement climatique anthropique au CO2 (CAGW) est basé sur les prédictions erronées des modèles imprécis de circulation mondiale vintage des années 1980 qui n’ont pas réussi à correspondre aux données d’observation depuis et avant leur fabrication.

Le climat de la Terre est déterminé principalement par le rayonnement qu’elle reçoit du Soleil. La quantité de rayonnement solaire reçue par la Terre présente des variabilités naturelles causées à la fois par les variations de la quantité intrinsèque de rayonnement émis par le Soleil et par les variations de la géométrie Terre-Soleil causées par les variations de rotation et d’orbite planétaires. Ensemble, ces variations naturelles font varier cycliquement l’irradiance solaire totale (TSI) sur la Terre sur un certain nombre de périodicités connues qui sont synchronisées avec les changements climatiques passés connus. »


WeiJia Zhang, professeur de physique à l’Université de Shaoxing (Chine) et membre de la Royal Astronomical Society (Royaume-Uni) :

 » La quête pour comprendre comment le climat de la Terre est lié au Soleil est l’un des plus anciens sujets scientifiques étudiés par les anciens Grecs et Chinois. Cet article de synthèse ouvre le mystère et explique pourquoi il a été si difficile de faire des progrès scientifiques jusqu’à présent. Il faudra une véritable compréhension de la dynamique des fluides et du magnétisme à la fois sur le Soleil et sur la Terre pour trouver le prochain grand bond en avant. »


Hong Yan (晏宏), professeur de géologie et de paléoclimatologie à l’Institut de l’environnement terrestre et vice-directeur du State Key Laboratory of Loess and Quaterary Geology à Xi’an, Chine :

 » Les preuves paléoclimatiques nous informent depuis longtemps des grandes variations naturelles du climat local, régional et hémisphérique sur des échelles de temps décennales, multidécennales à centennales. Cet article sera un excellent guide scientifique sur la façon dont nous pouvons étudier le vaste sujet des changements climatiques naturels du point de vue unique des forçages externes par les impacts et les réponses à plusieurs échelles et à plusieurs longueurs d’onde du Soleil. »


Ana G. Elias, directrice du Laboratorio de Ionosfera, Atmósfera Neutra y Magnetosfera (LIANM) à la Facultad de Ciencias Exactas y Tecnología de l’Universidad Nacional de Tucumán (FACET-UNT), Argentine :

 » L’importance de ce travail réside dans la présentation d’une perspective plus large, montrant que tous les forçages pertinents de la variabilité climatique tendancielle à long terme, et pas seulement les forçages anthropiques (comme cela a été fait pour la plupart), doivent être pris en compte. La manière dont le rôle de ces forçages est estimé, comme dans le cas de l’activité solaire et géomagnétique, est également importante, sans minimiser l’un à la poursuite de l’autre. Même le champ magnétique terrestre pourrait jouer un rôle dans le climat. »


Willie Soon, du Center for Environmental Research and Earth Sciences (CERES), qui étudie également les relations soleil/climat au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (USA) depuis 1991 :

 » Nous savons que le Soleil est la principale source d’énergie de l’atmosphère terrestre. Ainsi, il a toujours été un contributeur potentiel évident au changement climatique récent. Mes propres recherches au cours des 31 dernières années sur le comportement des étoiles similaires à notre Soleil montrent que la variabilité solaire est la norme et non l’exception. Pour cette raison, le rôle du Soleil dans le changement climatique récent n’aurait jamais dû être aussi systématiquement miné qu’il l’a été par les rapports du GIEC. Espérons que cet examen systématique des nombreux défis et complexités non résolus et en cours des relations soleil/climat puisse aider la communauté scientifique à revenir à une approche plus complète et réaliste pour comprendre le changement climatique. »


László Szarka, de l’Institut ELKH de physique de la Terre et des sciences spatiales (Hongrie) et également membre de l’Académie hongroise des sciences :

« Cet examen est une étape cruciale sur la voie de la restauration de la définition scientifique du « changement climatique » qui s’est progressivement déformée au cours des trois dernières décennies. La communauté scientifique devrait enfin réaliser qu’en science il n’y a ni autorité ni consensus ; seulement le droit de rechercher la vérité. »

La science est établie, non?

Eh bien, non, cette affirmation est un mensonge, et ces 23 éminents physiciens solaires et climatologues en sont la preuve ; ils mettent leur réputation – et dans certains cas leur carrière – en jeu pour partager avec vous leurs découvertes.

Aidez leur voix à devenir plus forte en diffusant leur message. Donnez aux autres dans votre « cercle d’influence » – pour reprendre une fraude grossière du changement climatique – l’opportunité de s’éveiller, de découvrir le vrai sens de l’effort scientifique ; c’est-à-dire de tout remettre en question.

Je n’ai pas traduit la fin de l’article qui fait état d’une « chasse aux sorcière » médiatique  sur Electroverse’s (qui a publié le résumé)  et qui appelle à un soutient.

Chacun peut en prendre connaissance sur le résumé en anglais.

286 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Bernnard | 22/10/2022 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

Voici le résumé de l’article signalé par Zagros .
https://www.skyfall.fr/2022/01/01/fil-info-de-sceptiques-2022/#comment-433680

2.  Michel le Rouméliote | 23/10/2022 @ 8:53 Répondre à ce commentaire

Un grand merci à Zagros, à notre cher commandant et à Bernnard pour cette traduction et le lien vers l’article original que je vais lire in extenso. Comment les carbonolâtres pourront survivre à ça ? Mais les c.. ça ose tout !

3.  Zagros | 23/10/2022 @ 13:15 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette diffusion.
 » Les auteurs ont également expliqué comment les rapports du GIEC auraient une plus grande validité scientifique si le GIEC commençait à adopter cette approche non consensuelle. »
Certes, mais le GIEC le cherche-t-il? Comme, semble-t-il, additionner scolairement les absorptions des GES sans tenir compte des saturations réciproques notamment celle de l’humidité. Et bien sûr une majorité de modélisateurs se gardent bien de recaler leurs résultats sur les mesures réelles. Tout cela concourt à maximiser les résultats. Ce n’est pas « une scientifique attitude » ! Mais ceci est une autre discussion qui déborde du domaine scientifique.
Une autre conséquence de cet article est qu’il faut prendre très au sérieux les prévisions à la baisse de l’activité solaire dans les prochaines décennies. Il y aurait peut-être avantage à approfondir ce point, sans vouloir bien entendu se lancer dans de hasardeuses prévisions comme celles qui doivent être combattues…

4.  papijo | 23/10/2022 @ 21:08 Répondre à ce commentaire

Zagros (#3),
Un autre point de vue avec cet article de Andy May sur WUWT qui reprend un chapitre du bouquin de Javier Vinós « Climate of the Past, Present, and Future: A Scientific Debate ». Pour lui, les épisodes de réchauffement / refroidissement pourraient être liés plutôt au transport méridien via le déphasage activité solaire / AMO …
Proposition intéressante, mais plus on cherche de corrélations compliquées, … plus on va en trouver … et cela ne nous dit pas si c’est l’AMO qui fait varier le réchauffement, ou bien l’inverse !
Lien: WUWT et traduction

5.  Bernnard | 24/10/2022 @ 7:59 Répondre à ce commentaire

papijo (#4),
Personnellement, je n’ai aucune preuve, mais je fais confiance à la logique :
L’AMO et plus généralement les oscillations océaniques sont caractérisées par une variation du niveau de la température de surface des océans. Ces dernières ont la particularité de présenter des périodes. La monté et la descente des températures n’est pas « miraculeuse ».
La terre, tout comme le soleil est plongée dans un champ gravitationnel variable et oscillant périodiquement.
Cette variation du barycentre gravitaire de notre système planétaire est due au déplacement des planètes et plus généralement des objets massiques proches de notre astre central est une des raisons qui provoque une relative périodicité.
Le soleil en est affecté et de l’énergie s’en échappe par bouffées périodiquement quand on l’observe sur des longues périodes.
La terre, quoique solide, est relativement « liquide » à l’intérieur et elle aussi possède ce genre de « bouffées » énergétiques dues aux « vibrations » des masses visqueuse en phase avec les variations gravitaires.
L’énergie excédentaire doit pouvoir se manifester à la surface de notre globe et la partie la plus mince de la croûte terrestre se situe au fond des océans.
Le volcanisme sous-marin, le long du rift est le lieu préférentiel de sortie de cette énergie excédentaire. Des volcans crachent de l’eau à plus de 600 °C directement vers la surface des océans dans ces régions où la croûte terrestre est mince et ce serait complétement improbable de ne pas voir la surface océanique sans oscillations des températures.
Tout cela est naturel !
Bien entendu, c’est une hypothèse et je ne peux pas la prouver, mais rien ne m’empêche de penser que cela pourrait être le cas !

6.  papijo | 24/10/2022 @ 9:18 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#5),
Le problème avec cette théorie, c’est que les corps solides ou visqueux conduisent mal la chaleur … ce qui implique qu’on puisse trouver des températures de 600°C à quelques centaines de mètres de profondeur. Mais il ne faut pas confondre hautes températures et gros transfert d’énergie !

7.  scaletrans | 24/10/2022 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#5),
Oui, la question des marées gravifiques est trop peu étudié, alors qu’il s’agit peut-être d’un acteur central dans les variations solaires, et donc du climat, n’en déplaise à ceux qui refusent depuis le début de regarder l’éléphant dans le couloir.

8.  Bernnard | 24/10/2022 @ 10:57 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#6),
Juste pour illustrer :
Les effets de marée sur le volcanisme des planètes et satellites
http://www.botanic06.com/site/gvenus.htm

9.  Bernnard | 24/10/2022 @ 11:40 Répondre à ce commentaire

papijo (#6),
Bien sûr mais la chaleur (ou l’énergie) s’évacue par la voie qui lui sera la plus aisée c’est à dire qui opposera le moins de résistance. Ce qui impose un trajet le plus court possible et une conductivité thermique la plus grande possible. Et les abysses et l’eau sont préférentiellement le chemin.

10.  Zagros | 24/10/2022 @ 17:01 Répondre à ce commentaire

papijo (#4),

Il n’y a que deux sources initiales de chaleur pour notre planète: le soleil et le plasma.
Pour le soleil le seul article notable que j’ai relevé est celui sur Zharkova:
https://www.climato-realistes.fr/un-grand-minimum-solaire-attendu-pour-la-periode-2020-2053-conduira-a-un-refroidissement-terrestre/

Y a-t-il mieux ou plus récent?

11.  Bernnard | 24/10/2022 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

Pour alimenter vos discussions :
https://www.science-climat-energie.be/2022/09/23/changements-meteorologiques-et-changement-climatique-un-refroidissement-en-marche-sur-latlantique-nord-1-2/
Je ne sais pas si il y a une deuxième partie.
En tous cas une bonne partie de ce récent article parle du climat en relation avec le soleil.

13.  Michel le Rouméliote | 24/10/2022 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

Le concept d’AMP a été présenté en 1983 quand Marcel Leroux a soutenu sa thèse de géographie sur les climats d’Afrique occidentale. Je l’ai découvert dans son article de 1986 dans le BAGF (Bulletin de l’Association de Géographes Français). À noter que cette revue est devenue à peu près illisible avec l’invasion des carbonolâtres.

14.  Cdt e.r. Michel | 25/10/2022 @ 2:59 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#1),

Dans l’article; la phrase : « Merci à Zagros et au Cdt e.r. Michel qui à commencé à traduire l’article d’origine et dont vous trouverez la première partie ici. »
devrait être remplacée par celle-ci :
« Merci à Zagros et au Cdt e.r. Michel qui a traduit l’article. Vous trouverez la traduction complète ICI » (DOCX de 137 Pages A4, 16.42 Mo)

15.  Bernnard | 25/10/2022 @ 7:28 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#14),
Mis à jour !

16.  Cdt e.r. Michel | 25/10/2022 @ 15:29 Répondre à ce commentaire

Je sais pas ce qui c’est passé après les dernières corrections du document .docx. Après envoi sur mon site, les titres disparaissent. Ils apparaissent comme du texte normal, mais sont toujours reconnus comme titres dans la table des matières.
J’ai donc remis en place une sauvegarde, qui elle s’affiche correctement.
J’ai aussi enregistré le document au format ODT et PDF, avec mes dernières corrections.
[Lien ODT]
[Lien PDF]

Je vais en rester là pour l’instant.
J’estime avoir déjà perdu beaucoup trop de temps sur ce document que peu de personnes liront de bout en bout.

L’abbé Pierre et Mère Thérésa sont morts depuis longtemps…

17.  Cdt e.r. Michel | 25/10/2022 @ 17:17 Répondre à ce commentaire

papijo (#4),
Je rappelle que la traduction du bouquin cité est toujours disponible ICI temporairement et jusqu’en 2027 si on ne l’efface pas.

Je constate au passage que Google Translate est aussi allergique aux mises en exposant et en indice. DeepL Pro n’est donc pas seul à s’y prendre les pinceaux. Gros problème lors de mes traductions.

18.  Cyril | 26/10/2022 @ 7:47 Répondre à ce commentaire

Mais le biais originel de toute cette affaire est que le GIEC a été créé pour démontrer l’origine anthropique du réchauffement climatique. Si on lui avait donne pour mission de démontrer que les poules ont des dents, elles en auraient, et tous les chercheurs qui veulent encore avoir des crédits l’auraient démontré aussi. Tant qu’on ne sortira pas de cette spirale infernale, les choses évolueront peu. Faire le parallèle avec le Covid et les vaccins est instructif

19.  Cdt e.r. Michel | 26/10/2022 @ 10:56 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#17),

Le problème des indices et exposants lors des traductions par DeepL Pro me tracassait depuis longtemps.

J’ai décidé de faire un essai rapide en les neutralisant tous avant d’envoyer le document .docx à traduire.
J’ai choisi le document d’Andy May publié par WUWT, parce qu’il est intéressant et pas trop long.

Après l’avoir récupéré du Mode lecture de Waterfox, enregistré dans LibreOffice au format .odt, j’ai procédé aux vérifications habituelles et j’ai neutralisé toutes les mises en exposant, essentiellement des ‘th’ et les indices de tous les CO2. j’ai enregistré le document modifié au format .docx et je l’ai envoyé pour traduction.
La traduction était très correcte, il me restait à remettre les indices et exposants en place.J’ai commencé par lancer le Formateur de texte de Grammalecte qui m’a mis tous les ‘e’ en exposant dans les ordinaux et Grammalecte m’a ensuite proposé de corriger d’un simple clic droit chacun des CO2. Eh oui, il reconnaît les formules chimiques, ce que j’ignorais.
Après cela il me restait à accepter les insertions d’espaces insécables devant les unités.
Jamais une correction de traduction n’a été aussi facile.

Il me restait à rétablir une partie du titre et une partie du titre du bouquin que DeepL n’aurait pas dû traduire.

Je vous laisse juger le résultat.

20.  amike | 26/10/2022 @ 11:19 Répondre à ce commentaire

Zagros (#10), Bernnard (#5),

[la Terre a] ce genre de « bouffées » énergétiques

Je connais (de mémoire !) au moins quelqu’un d’autre qui soutient une hypothèse proche.
De nombreuses personnes pensent que le flux de chaleur géothermique étant d’environ 91 milliwatts/m², cela impliquerait que, sans le soleil , la surface de la Terre serait d’environ 36 kelvins…

Mais je connais (de mémoire aussi !) Willy Eschenbach qui explique qu’il a « cherché toutes les façons possibles dont la variabilité solaire pourrait affecter le climat« . Il a encore exprimé le même avis sur « l’idée que de tels changements de TSI auront beaucoup d’effet sur le climat » dans les commentaires sur WUWT lors de la parution il y a un an et demi…
Dites moi le comment ainsi que les données qui le soutiennent … est le défi qu’il pose (à Javier et autres).

21.  scaletrans | 26/10/2022 @ 11:32 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#19),
Le résultat semble tout à fait correct. Merci Commandant !

22.  Bernnard | 26/10/2022 @ 13:04 Répondre à ce commentaire

amike (#20),
Oui ce genre de problème est assez rencontré dans le génie chimique où on se tient de respecter des gradients de température par exemple dans des réacteurs tubulaires avec l’apport de chaleur d’une réaction exothermique associée à un chauffage externe.
Il y a plusieurs manière de poser le problème et votre lien en montre un.
Cependant dans mon commentaire
-Je postule que le flux géothermique n’est pas uniforme sur la surface du globe mais différent suivant les lieux: là où la conductivité thermique est la plus grande donc la résistance thermique la plus élevée.
-Je postule aussi que l’origine de cette chaleur est de deux sources:
La première, et la plus admise ,est la désintégration des éléments radio actifs lourds au cœur de la terre
La deuxième est que la rotation de la terre conjuguée aux variations du barycentre du système solaire amène à l’existence de forces de marées (certes faibles ). Le déplacement des masses visqueuse et des forces de frottements qui l’accompagne produit un échauffement supplémentaire donc une variation du flux géothermique.
Il se trouve que dans le soleil ou de plus il y a un fort champ magnétique ces variations de position du centre de gravité produisent aussi mais à une autre échelle des fortes variations d’énergie à la surface
J’en déduis que les deux astres le soleil est son satellite la terre ne sont pas insensibles aux variations du champ de gravité . Ce qui n’exclut pas l’action du soleil sur la terre dues aux variations du champ magnétique solaire lui même.
-La troisième chose que je postule dans mon commentaire, c’est que (AMHA) , la résistance la plus faible au flux géothermique se trouve au fond des océans et provoque une augmentation de la température des eaux de surface et en conséquence des oscillations de température.

23.  Michel le Rouméliote | 26/10/2022 @ 15:51 Répondre à ce commentaire

Cyril (#18), Et c’est valable pour bien d’autres sujets. Par exemple, il y a 12 ans, la crise grecque. On était prié de croire que tout ça était de la faute des Grecs, alors que la vérité est ailleurs. Leur monde est binaire avec les gentils et les méchants.

24.  Zagros | 27/10/2022 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

Article de Connolly
Sur un autre forum, un universitaire de l’école officielle me livre son avis.
Que peut-on en dire?
Pour ma part je trouve qu’il noie le poisson. En tout cas il s’est fendu d’un long commentaire, ce qui prouve l’intérêt de l’article…J’ai du mal à interpréter son dernier §, je pense qu’il veut dire que l’article ne fait pas le tour de toute la problématique climatique, en négligeant d’autres domaines tels que la paléoclimatologie…?

« Je me permettrai de noter que les conclusions de l’article établissent notamment que l’impact de l’activité solaire sur la variation températures de l’hémisphère nord a été supposé élevé pour cet article, là où il est en général estimé beaucoup plus faible sur la base de précédentes études. Les auteurs admettent que si cette impact est effectivement aussi limité que traditionnellement supposé, alors les différentes modélisations des variations de l’activité solaire ne peuvent avoir l’impact sur le climat que leur prête l’article. Ils suggèrent de lancer de nouvelles études pour réévaluer cet impact, en admettant qu’il faut que les estimations précédentes soient fausses pour que leur analyse tienne la route.
Je me permettrai de noter que, d’après ces conclusions, l’article que vous citez ne se contente pas de supposer que l’on devrait prendre en compte de plus amples variations de l’énergie reçue, il suppose également que l’énergie reçue a plus d’impact sur le climat de l’hémisphère nord que ne l’ont montré les précédents travaux sur le sujet.

« C’est un point pour le moins critique.
L’article ne semble donc pas capable de remettre en cause les calculs sans qu’au moins quelques autres études ne vienne l’appuyer. Sans cela, il n’a pas de fondation ;
Il est assez courant de s’appuyer sur un scénario extrême pour susciter un débat… Mais il est tout aussi fréquent, quand l’hypothèse se vérifie, que ce ne soit pas le scénario extrême qui l’emporte.
Mais vous faites erreur, cet article fait partie de l’école officielle. Il est publié dans une bonne revue, et s’il est très hypothétique, il n’y a rien qui laisse douter du processus de peer-reviewing qu’il a passé. Son seul tord, c’est qu’il pose une question, mais manque d’éléments pour y répondre, et les auteurs le soulignent à plusieurs reprises. Sans ces éléments, il manque de poids.

« Le principal problème que je vois dans cet article est qu’il se focalise sur un but : prouver que le rayonnement solaire a plus d’impact qu’on ne le croit.
Mais le problème, c’est que l’impact des autres facteurs, comme la concentration en CO2 est déjà calculé. Si on prouve qu’un facteur de réchauffement est plus important que prévu, alors on a un déficit de réchauffement, et il faut voir si un des autres facteurs a été sur- ou sous-évaluer. Peut-être une des boucles de rétroaction qui participe au refroidissement de manière inversement proportionnelle au réchauffement en cours ? Mais ça ne conteste pas directement les estimations sur l’impact du CO2, et plus particulièrement du CO2 anthropique.

« J’ai des collègues dans un autre labo qui préparent une étude sur l’accélération de l’érosion chimique en lien avec le réchauffement climatique. On verra ce que ça donnera une fois publié, mais leurs résultats préliminaires montrent justement qu’on a sous-estimé la vitesse à laquelle ce puits de CO2 s’emballait en cas de réchauffement climatique, diminuant de facto le-dit réchauffement. De telles sous-estimations pourraient tout aussi bien permettre de rééquilibrer un réchauffement anthropique aussi important qu’on le pense aujourd »hui ET une réévaluation de l’effet du rayonnement solaire.
C’est pour ça que suggérer (et non prouver) un plus grand impact de l’activité solaire n’est pas suffisant pour remettre en cause les calculs sur l’impact de la hausse de la concentration en CO2 atmosphérique. A la limite, ça donne surtout du grain à moudre au discours contre l’utilisation des technologies de manipulation climatique, en prouvant une fois de plus qu’on ne sait pas (encore) ce qu’on fait sur ce sujet. Le problème étant qu’émettre du CO2 fossile, c’est déjà manipuler le climat.

« Pour le reste, alors en tant qu’universitaire, faites attention. La citation que vous avez choisie, j’attendrai d’un étudiant de licence 1 science de la Terre ou océanographie qu’il soit capable d’en trouver les oublis. Ce sont des bases de la paléoclimatologie qui y sont négligées ».

25.  Michel le Rouméliote | 27/10/2022 @ 15:48 Répondre à ce commentaire

Zagros (#24), Pauvre université française ! Quand je lis

alors les différentes modélisations des variations de l’activité solaire ne peuvent avoir l’impact sur le climat que leur prête l’article

Ce sont donc les modélisations qui ont un impact sur le climat ! Le modèle, pas la réalité.
Les universitaires devraient lever le nez de leurs ordinateurs et regarder la nature. On devrait leur offrir pour Noël le livre Marcel Leroux.

26.  ppm451 | 27/10/2022 @ 18:10 Répondre à ce commentaire

bonjour les amis, me revoilà

Mais le problème, c’est que l’impact des autres facteurs, comme la concentration en CO2 est déjà calculé.

Je ne savais pas… l’impact de la concentration en CO2 (sur la température, j’imagine) est déjà calculé ? ou alors oui, mais sans préciser l’incertitude, qui est large comme une autoroute ?

27.  Hug | 28/10/2022 @ 11:10 Répondre à ce commentaire

Quoi qu’il en soit de la science du climat et du Giec, les vignerons contredisent les alarmistes du climat : https://www.larvf.com/champagne-une-recolte-consequente-et-une-cuvee-providentielle,4804103.asp
A votre santé smile

28.  Michel le Rouméliote | 28/10/2022 @ 12:17 Répondre à ce commentaire

Hug (#27), Enfin une bonne nouvelle dans ce monde de brutes !

29.  Zagros | 28/10/2022 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

Michel le Rouméliote (#25),
Je doute aussi que les universités françaises aient une quelconque compétence dans la modélisation des cycles solaires. Peu de gens dans le monde apparemment, c’est une question que je me pose: qui modélise les cycles solaires? Est-ce fiable?

30.  Bernnard | 28/10/2022 @ 15:01 Répondre à ce commentaire

Zagros (#29),

Je doute aussi que les universités françaises aient une quelconque compétence dans la modélisation des cycles solaires

Alors que le soleil est LE SEUL astre suffisamment chaud et proche de notre planète et donc LE SEUL radiateur efficace pour nous chauffer et LE SEUL capable de vraiment avoir une action sur le climat.
ON IGNORE sa participation aux variations climatiques qui nous ont touchés, qui nous touchent et nous toucheront.
ON PRÉFÈRE designer comme seul acteur un misérable taux de gaz carbonique dans notre atmosphère.

Tout cela me fait penser au Rasoir d’Ocknam:
la réponse la plus simple au changement climatique est IGNORÉE aux profits de la réponse la plus invraisemblable! ON RETIENT un gaz minoritaire présent dans l’atmosphère qui par lui même n’est pas capable de chauffer mais qui par des contorsions intellectuelles complètement abracadabrantesques basées sur des théories radiatives des molécules connues depuis longtemps serait LE RESPONSABLE majoritaire!
C’est pitoyable !

31.  Hug | 28/10/2022 @ 15:24 Répondre à ce commentaire

Zagros (#29),

qui modélise les cycles solaires?

Valentina Jarkova :
https://www.youtube.com/watch?v=M_yqIj38UmY
https://www.youtube.com/watch?v=yGWPrmGMcpM
(désolé pour les non anglophones)

Est-ce fiable?

Je ne sais pas, mais ça semble sérieux.

32.  amike | 28/10/2022 @ 19:13 Répondre à ce commentaire

ppm451 (#26),

Je ne savais pas… l’impact de la concentration en CO2 (sur la température, j’imagine) est déjà calculé ? ou alors oui, mais sans préciser l’incertitude, qui est large comme une autoroute ?

Pas forcément la température. Il peut s’agir de la capacité comme gaz à effet de serre à absorber les IR. La température, ce serait plutôt l’ECS qui effectivement varie (entre autres estimations) entre 1.5 et 4.5 (soit la moyenne…).

Ce qui est à noter est l’approche par les forçages. Je n’ai pas lu l’étude complète mais logiquement, si elle n’élimine pas tous les autres facteurs (forçages ?) pouvant faire varier la température, c’est une faille pour les contempteurs du CO2…
La référence à une étude pouvant montrer une rétroaction négative sur l’ECS (car le CO2 serait plus vite que « modélisé » tombé dans un puis) va dans ce sens.

En tout cas, je note la réflexion tout à fait sensée sur l’inconnue de « l’utilisation des technologies de manipulation climatique ». Réflexion sensée qui s’évanouie à la phrase suivante avec son être ou ne pas être un changeur de climat parce qu’il faut bien se chauffer, manger, et user tous ces choses si pratiques.

33.  papijo | 28/10/2022 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#30),
La température de l’atmosphère est fonction de 2 facteurs:
– La quantité de chaleur reçue (dans notre cas en provenance du soleil)
– La quantité de chaleur évacuée (ici, par IR)
A l’équilibre, ces 2 valeurs sont bien sûr égales.
Une hausse de la chaleur reçue aura sur la température le même effet qu’une diminution de la chaleur sortante, et inversement.

Le rôle du CO2 dans l’évacuation de cette chaleur n’est pas négligeable, malgré sa faible concentration de 0.04%, mais il n’est pas non plus prépondérant (voir le deuxième diagramme ici publié par Jo Nova). Par contre, ce qui est important, c’est le fait qu’une forte variation du CO2 (son doublement par exemple) a une très faible incidence sur la quantité de chaleur évacuée, donc fera peu varier la température, au contraire du rayonnement direct (fenêtre atmosphérique), et sans doute de H2O et des nuages.

Cette propriété du CO2 est apparente sur le premier (et dernier) diagramme de mon lien, la grosse majorité du rayonnement émis par le CO2 l’est à une température d’environ 215K (-58°C), donc dans la stratosphère. Une plus forte concentration provoquera une émission dans la bande CO2 certes à plus haute altitude, mais toujours à la même température puisque la température de la stratosphère est à peu près constante à 215K, et donc avec la même intensité. L’effet de la concentration se manifestera uniquement sur les « ailes » (« wings ») de la bande CO2. Une plus forte concentration y fera remonter l’altitude d’émission, donc baisser la température et diminuer l’énergie évacuée. (traduction)

34.  phi | 28/10/2022 @ 22:02 Répondre à ce commentaire

papijo (#33),

Une hausse de la chaleur reçue aura sur la température le même effet qu’une diminution de la chaleur sortante, et inversement.

Non, pas du tout.
Une hausse de la chaleur reçue correspond, à l’équilibre, à une augmentation des flux thermiques. Une diminution de la chaleur sortante n’est qu’une phase transitoire liée à une augmentation de la résistance au flux thermique sortant; il n’y a dans ce cas, à l’équilibre, pas de modification des flux de chaleur.

Les effets sur les températures sont a priori complètement différents.

C’est la confusion à la base de l’arnaque climatique, autant l’éviter !

35.  Bernnard | 28/10/2022 @ 22:43 Répondre à ce commentaire

papijo (#33),
J’ai un gros doute pour plusieurs raisons:
La première est que énormément de molécules sont actives en infrarouge et le gaz carbonique a une faible activité par rapport aux molécules ayant un moment dipolaire important dont l’eau fait partie. Et je ne parle pas des molécules organiques à doubles liaisons conjuguées qui sont aussi présentes en masse quoique à des concentrations bien plus faible que le CO2
Deuxièmement les cycles d’excitation / désexcitation entre toutes ces molécules se font à la vitesse de la lumière et qu’étant donné la faible densité de molécules dans notre atmosphère cette partie de ping-pong se fini rapidement dans l’espace. Ceci est très différent dans par exemple le soleil où les particules sont au touche-touche au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans l’astre. Et la partie de ping-pong , qui dans ce cas ne concerne pas les IR mais des radiations électromagnétiques de très faible longueur d’onde, est longue voir très longue et s’évade dans l’espace sous forme de lumière visible et là effectivement, il y a probablement une accumulation d’énergie.
Enfin rien ne dit que si un peu de chaleur est retenue dans l’atmosphère terrestre, cela ne se traduit pas par une augmentation de l’épaisseur de la tropopause. Après tout, l’élasticité de l’atmosphère permet de constituer une réserve énergétique sans pour autant chauffer ce milieu ! Notre « serre » n’a pas de toit solide !
On est dans l’ignorance !

36.  phi | 28/10/2022 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#35),
Je ne crois pas qu’il y ait de problème de ce côté là. C’est tout le mérite de Manabe (Manabe et Strickler 1964) d’être parvenu à boucler le bilan thermique de l’atmosphère en utilisant la physique radiative dans le cadre d’un calcul semi-empirique. Il n’a pas fait et ne pouvait pas faire un calcul thermodynamique; mais au moins, a-t-il démontré que notre compréhension des phénomènes radiatifs était correcte.

37.  Bernnard | 29/10/2022 @ 8:06 Répondre à ce commentaire

phi (#36),
Je ne croirais à un phénomène réel une comme preuve que si des mesures précises et répétables sont faites sinon ça reste dans ma tête comme une possibilité. Je suis un fervent partisan de la méthode expérimentale en science. Je ne suis pas contre les modèles, les calculs et évidement pas contre les hypothèses mais voilà j’ai besoin de preuve concrètes et répétables..
Moi-même ce que j’avance je ne peux pas le prouver et je ne dirai jamais que c’est correcte. Peut être est- ce plus probable ?
Par expérience et dans un domaine beaucoup plus simple de procédés de fabrication de produits chimiques où, il faut faire des bilans matières et énergétiques et j’ai été confronté à des bilans thermiques qui bouclaient implacablement et pourtant en passant à l’échelle industrielle ce n’était pas ça du tout. Un de mes collègues à failli amener une explosion par un calcul correct mais biaisé. Et c’est vrai que ce n’est pas facile de faire des mesures précises et de prouver sans ambiguïté ce que l’on avance quand on est à manipuler des joules et que des flux énergétiques sont faibles par rapport à d’autres et peuvent prendre une autre forme que la chaleur.
Dans le cas de l’atmosphère, le bilan thermique boucle. On peut effectivement y faire un bilan thermique merveilleux et précis en utilisant des échanges radiatifs. C’est un calcul précis, complexe et aboutissant à une observation réelle oui mais il en faut plus pour décréter que c’est la réalité. Je reste prudent dans ce domaine.

38.  phi | 29/10/2022 @ 8:52 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#37),
Nous avons une multitude d’observations, par exemple celles de l’irradiance de l’atmosphère par satellites. Jusqu’à aujourd’hui, la partie purement radiative de la physique de l’atmosphère n’a pas été mise en défaut. C’est évidemment très différent pour la partie thermique puisque personne n’a jamais prétendu être capable d’effectuer un calcul thermodynamique de l’effet de serre. On sait juste que la pataphysique atmosphérique qui tient lieu de base aux modèles climatiques est incompatible avec la thermodynamique et que toutes les observations contredisent cette pseudo-théorie.

39.  papijo | 29/10/2022 @ 9:22 Répondre à ce commentaire

phi (#34),

Une diminution de la chaleur sortante n’est qu’une phase transitoire liée à une augmentation de la résistance au flux thermique sortant; il n’y a dans ce cas, à l’équilibre, pas de modification des flux de chaleur.

Toujours à réinventer la physique …
Une diminution de la chaleur sortante … modifie le flux de chaleur, et donc,, ne le maintient pas constant ! C’est du moins mon opinion ….
Bernnard (#35)

J’ai un gros doute …

Je ne pense pas qu’il y ait des raisons de douter, du moins sur les ordres de grandeur. Les propriétés radiatives des gaz sont connues depuis longtemps, et maintenant avec une bien plus grande précision. Les mesures du rayonnement faites depuis l’espace sont conformes aux simulations numériques comme montré par Wijngaarden et Happer et permettent de calculer l’incidence d’un éventuel accroissement du CO2 (à condition que tout le reste soit maintenu constant, ce qui n’est pas le cas !) (traduction)

40.  Bernnard | 29/10/2022 @ 9:56 Répondre à ce commentaire

phi (#38),

. C’est évidemment très différent pour la partie thermique

Oui c’est absolument vrai.
Mais cette histoire nous vient d’une variation de chaleur dans l’atmosphère et donc d’un phénomène thermique.
On ne doit pas mélanger bilan énergétique et bilan thermique.
La chaleur est juste une des multiples facettes de l’énergie.

41.  phi | 29/10/2022 @ 9:57 Répondre à ce commentaire

papijo (#39),
Oh non, je n’invente ou ne réinvente rien, je suis très modestement avec le doigt la thermodynamique classique.

Il n’y a pas d’équivalence entre une variation du flux entrant et une modification de la résistance au flux sortant (provoquant une baisse transitoire du flux sortant). C’est toute la différence entre le chauffage et l’isolation.

La justification théorique passe par la variation d’entropie du système qui est opposée dans les deux cas (le dS a le signe du dQ). Si les variations d’entropie sont différentes, alors l’effet sur les T est forcément différent.

Les deux situations correspondent à un déséquilibre transitoire des flux. A l’équilibre, il s’agit de deux systèmes thermodynamiques différents, l’un plus chauffé et l’autre plus isolé.

Dans les cas courants, pour une même valeur du déséquilbre instantanné, l’augmentation de la température sera plus importante si le déséquilibre provient d’une augmentation de la résistance au flux sortant.

Pour les références, voir n’importe quel manuel de thermodynamique.

42.  papijo | 29/10/2022 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

phi (#41),
N’aggravez pas votre cas !
Même si je l’ai apprise il y a longtemps, j’ai encore suffisamment de souvenirs de thermodynamique ou de thermique pour me rendre compte que votre discours n’a aucun sens ! Avant de parler d’entropie et du 2ème principe, contentons nous d’appliquer correctement le 1er principe !

Si le système (l’atmosphère, ou plutôt un « élément homogène d’atmosphère » dans notre cas) contient une quantité de chaleur Q0 au point de départ, avec une température T0, un flux de chaleur entrant we0, et sortant ws0 (avec we0=ws0 à l’équilibre), une augmentation dw du flux entrant, ou une diminution égale (dw) du flux sortant provoquera une augmentation de la chaleur contenue égale à « dQ = dw x durée » identique dans les 2 cas et donc la même élévation de température dans les 2 cas !

43.  phi | 29/10/2022 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

papijo (#42),
Dans les deux cas que vous envisagez, nous partons d’un déséquilibre radiatif qui va se résorber à terme. Sans entrer dans le détail des champs de températures obtenus, nous aurons dans les deux cas une augmentation du contenu énergétique du système climatique. La valeur de cette augmentation dépendra du temps que le système mettra à retrouver l’équilibre. C’est l’intégrale du déséquilibre sur le temps, l’intégrale de P(t)* dt. P(t) dépend de la variation d’entropie associée et est donc différent dans les deux cas.

Dans les systèmes relativement simples, l’équilibre se retrouve plus rapidement sous une augmentations du chauffage que sous un renforcement de l’isolation. Pour la troposphère où le flux convectif joue un rôle complexe très important, personne n’en sait rien.

L’équivalence que vous supposez pour la troposphère a été introduite sans aucune justification par Manabe dans son papier de 1966 et cela en contradiction avec les principes de la thermodynamique et même en contradiction avec son propre papier de 1964.

44.  papijo | 29/10/2022 @ 13:41 Répondre à ce commentaire

phi (#43),
Rien compris à ce charabia …

45.  ppm451 | 29/10/2022 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

papijo (#44),
On va vous aider. Les phénomènes physiques en jeux ne sont pas les mêmes pour l’énergie entrante et sortante, car tout change : c’est pas les mêmes fréquences, c’est pas les mêmes chemins, c’est pas les mêmes endroits ou altitudes, c’est d’autres mécanismes qui influent (humidité, convection, chaleur latente…) ; de ce fait, on constate une différence de température localisée et temporelle avant le retour à l’équilibre selon que l’augmentation vient du haut, ou le freinage vient du bas.

C’est pourtant simple, non ?

46.  Curieux | 29/10/2022 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

ppm451 (#45),
Heu… évitez de vous mêler des discussions de grande personne.

47.  Zagros | 29/10/2022 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

Pardon si je reste simpliste dans mon questionnement. Dans l’effet de serre les IR renvoyés du sol sont convertis en chaleur par  la vapeur d’eau (H20), le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’ozone O3, etc…. ainsi que par des aérosols. Comme on n’additionne pas les effets de ces gaz (je soupçonne certains sous-traitants du GIEC de le faire pour maximiser les résultats et répondre au cahier des charges, voir plus bas…) , il faut regarder comment les spectres d’absorption se superposent et donc comment, en fonction des concentrations réciproques dans l’atmosphère, certains sont saturés par d’autres. Ca se complique en plus en fonction de l’altitude et de la température. Au final j’ai retenu que H2O sature quasiment en totalité le CO2 sauf sur quelques misérables nanomètres, mais pas l’ozone et le méthane., et que une augmentation de la teneur en CO2, par exemple 800 ppm, ne changerait rien à sa capacité d’absorption.
Je pressens que cette discussion est au centre de la validité des modélisations de l’effet de serre.
Mais à la limite peu importe. Toute modélisation doit être validée par un recalage avec les mesures réelles. C’est le B A BA de la physique, pour le climat comme dans tout autre domaine. C’est ce que j’ai appris et enseigné. Le GIEC s’y refuse. Dès lors, soit il commet une erreur scientifique grossière, soit il est malhonnête. A cet égard il faut noter que 10 % des sous-traitants du GIEC se sont retirés car la résumé final n’était pas en accord avec leurs résultats.
J’en arrive à la conclusion provisoire que se battre sur le plan scientifique avec des universitaires sourds est une perte de temps. Le champ de bataille me paraît ailleurs : la méthodologie, l’honnêteté scientifique, la suprématie récente de l’idéologie sur la science, etc.
J’ai bien peur de ne plus être à la hauteur dans ces domaines.

48.  ppm451 | 29/10/2022 @ 17:50 Répondre à ce commentaire

Curieux (#46),
Curieux, curieux… c’est pas vous qui m’avez si gentiment accueilli quand je suis revenu ici, en me racontant des craques sur vos exploits en planeur à 3500m en plein anticyclone dans la zone terminale de Paris ? j’avais eu la discrétion de ne pas vous faire remarquer qu’en plus, vous n’aviez plus votre licence valide, à cette époque…

Je me mèle de ce que je veux !

49.  Bernnard | 29/10/2022 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

Zagros (#47),

J’ai bien peur de ne plus être à la hauteur dans ces domaines.

Et il est difficile de se faire entendre quand on ne dispose pas de porte-voix. Les lois de la nature sont inébranlables et rien ne sert de crier le plus fort. Elle aura le dernier mot.
C’est un signe de notre époque et ce n’est pas réconfortant car les conséquences sont graves et ne viennent pas de la nature.
Se battre à corps perdu pour réduire un ennemi qui n’en est pas vraiment un en faisant des malheureux est un scandale.

50.  papijo | 29/10/2022 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

ppm451 (#45),
Je vous ferai la même réponse qu’à Phi
Rien compris à ce charabia …
NB: Je vous rappelle que je parle d’un élément d’atmosphère « homogène ». Si vous lui apportez une quantité de chaleur supplémentaire par rapport au flux entrant à l’état stable (on devrait parler d’état stable plutôt que d’équilibre) égale à: dQ = dW x dt(=durée), sa température s’élèvera de dT. Si au contraire vous diminuez le flux sortant de la même quantité dW pendant la même durée, la variation de température sera la même … cela résulte du 1er principe de la thermodynamique.
Bien sûr si vous faites subir à cet élément d’atmosphère d’autres actions (mécaniques, chimiques, …) pendant ce laps de temps, il faudra aussi en tenir compte !