23 EXPERTS DANS LES DOMAINES DE LA PHYSIQUE SOLAIRE ET DE LA SCIENCE DU CLIMAT CONTREDISENT LE GIEC — LA SCIENCE N’EST PAS RÉGLÉE

Récemment Zagros nous à signalé l’existence d’un article mentionnant une opposition entre les scientifiques à la fois de la physique du soleil et du climat avec le GIEC.

Un long article est donc publié avec de nombreuses références dans la revue de recherche astronomique et astrophysique.

Ce même article à été signalé par les climato-réalistes dans une traduction d’un article de Judith Curry par Camille Veyres .

Il existe un résumé en anglais de cet article que j’ai choisis de traduire à la fois pour des raison de facilité et de rapidité

C’est ce résumé qui est présenté ici

Merci à Zagros et au Cdt e.r. Michel qui a traduit l’article. Vous trouverez la traduction complète ICI . (DOCX de 137 Pages A4, 16.42 Mo)

Un groupe d’experts diversifié composé de scientifiques du monde entier trouve prématuré de blâmer le changement climatique principalement sur les émissions de gaz à effet de serre .

Leurs conclusions contredisent la conclusion du GIEC, qui, selon l’étude, est fondée sur des données étroites et incomplètes sur l’irradiance solaire totale (TSI) du Soleil.

Orbite simplifiée de la terre autour du soleil

  La majeure partie de l’énergie de l’atmosphère terrestre provient du Soleil. Il est reconnu depuis longtemps que les changements dans ce que l’on appelle « l’irradiance solaire totale » (TSI), c’est-à-dire la quantité d’énergie émise par le Soleil, au cours des derniers siècles, pourraient avoir contribué de manière substantielle au changement climatique récent. Cependant, cette nouvelle étude a révélé que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies n’a pris en compte qu’un petit sous-ensemble des ensembles de données TSI publiés lorsqu’il évaluait le rôle du Soleil dans le changement climatique et que ce sous-ensemble ne comprenait que la « faible variabilité solaire ». ensembles de données. En conséquence, le GIEC a été prématuré en excluant un rôle substantiel pour le Soleil dans le changement climatique récent.
L’article de revue scientifique examine le rôle que le Soleil a joué dans le « changement climatique » au cours des 150 dernières années.

Il constate que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies a peut-être été prématuré dans sa conclusion selon laquelle le changement climatique récent est principalement causé par les émissions humaines de gaz à effet de serre.

L’ article , rédigé par 23 experts dans les domaines de la physique solaire et de la science du climat de 14 pays différents, est publié dans la revue à comité de lecture Research in Astronomy and Astrophysics (RAA) .

L’étude, qui est la plus complète à ce jour, analyse les 16 ensembles de données de production solaire les plus importants publiés, y compris ceux utilisés par le GIEC.

Les chercheurs les ont comparées à 26 estimations différentes des tendances de la température dans l’hémisphère Nord depuis le 19e siècle (classées en cinq catégories), y compris les ensembles de données utilisés par le GIEC.

Ils se sont concentrés sur l’hémisphère nord puisque les données disponibles pour le début du XXe siècle et avant sont beaucoup plus limitées pour l’hémisphère sud, mais leurs résultats peuvent être généralisés pour les températures mondiales.

températures anthropiques et naturelles hémisphère nord

  Dans quelle mesure le Soleil a-t-il influencé les tendances de température de l’hémisphère Nord ? (
L’étude a révélé que les scientifiques arrivent à des conclusions opposées sur les causes du changement climatique récent en fonction des ensembles de données qu’ils considèrent.

Par exemple, dans les graphiques ci-dessus, les panneaux de gauche conduisent à la conclusion que les changements de température mondiaux depuis le milieu du XIXe siècle sont principalement dus aux émissions d’origine humaine, en particulier au dioxyde de carbone (CO2), c’est-à-dire la conclusion à laquelle sont parvenus les rapports du GIEC de l’ONU.

En revanche, les panneaux de droite conduisent à la conclusion exactement opposée, à savoir que les changements de température globale depuis le milieu du XIXe siècle sont principalement dus à des cycles naturels, principalement des changements à long terme de l’énergie émise par le Soleil.

Les deux ensembles de panels sont basés sur des données scientifiques publiées, mais chacun utilise des ensembles de données et des hypothèses différents.

À gauche, on suppose que les enregistrements de température disponibles ne sont pas affectés par le problème d’îlot de chaleur urbain, et donc toutes les stations sont utilisées, qu’elles soient urbaines ou rurales.

A droite, seules les stations rurales sont utilisées.

Tandis qu’à gauche, la production solaire est modélisée à l’aide de l’ensemble de données à faible variabilité qui a été choisi pour les prochains rapports d’évaluation du GIEC (en 2021/2022). Cela implique une contribution nulle des facteurs naturels au réchauffement à long terme.

À droite, la production solaire est modélisée à l’aide d’un ensemble de données à forte variabilité utilisé par l’équipe en charge des satellites de surveillance solaire ACRIM de la NASA. Cela implique que la plupart, sinon la totalité, des changements de température à long terme sont dus à des facteurs naturels.

Le Dr Ronan Connolly, auteur principal de l’étude, au Centre de recherche sur l’environnement et les sciences de la Terre (CERES) :

 » Le GIEC a pour mandat de trouver un consensus sur les causes du changement climatique. Je comprends l’utilité politique d’avoir une vision consensuelle dans la mesure où cela facilite les choses pour les politiciens. Cependant, la science ne fonctionne pas par consensus. En fait, la science prospère mieux lorsque les scientifiques sont autorisés à être en désaccord les uns avec les autres et à enquêter sur les diverses raisons de désaccord. Je crains qu’en ne prenant en compte que les ensembles de données et les études qui soutiennent le récit choisi, le GIEC ait sérieusement entravé les progrès scientifiques dans la compréhension véritable des causes du changement climatique récent et futur. Je suis particulièrement troublé par leur incapacité à expliquer de manière satisfaisante les tendances de la température rurale ».


L’examen de 72 pages (18 figures, 2 tableaux et 544 références) a explicitement évité l’approche consensuelle du GIEC en ce sens que les auteurs ont convenu de souligner où existent des opinions scientifiques dissidentes ainsi que là où il existe un accord scientifique.

En effet, chacun des co-auteurs a des opinions scientifiques différentes sur bon nombre des questions abordées, mais ils ont convenu que cet article présente équitablement les arguments concurrents au sein de la communauté scientifique pour chacune de ces questions, et laisse le lecteur se faire sa propre opinion. .

Plusieurs co-auteurs ont expliqué comment ce processus d’examen objectif des avantages et des inconvénients des arguments scientifiques concurrents pour l’article leur a donné de nouvelles idées pour leurs propres recherches futures. Les auteurs ont également expliqué comment les rapports du GIEC auraient une plus grande validité scientifique si le GIEC commençait à adopter cette approche non consensuelle.

La citation complète de l’étude, et en fait l’étude elle-même, peut être trouvée ICI .


CITATIONS DE CERTAINS DES AUTRES CO-AUTEURS

Víctor Manuel Velasco Herrera, professeur de physique théorique et géophysique à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) a déclaré :

« Cet article est très spécial dans la mesure où les 23 co-auteurs ont mis de côté nos directions de recherche et nos spécialités pour produire une revue scientifique juste et équilibrée sur le sujet des liens soleil-climat que les rapports du GIEC de l’ONU avaient pour la plupart manqués ou simplement négligés. »


Nicola Scafetta, professeur d’océanographie et de physique atmosphérique à l’Université de Naples Federico II (Italie) :

« La contribution possible du soleil au réchauffement climatique du XXe siècle dépend en grande partie des enregistrements solaires et climatiques spécifiques qui sont adoptés pour l’analyse. La question est cruciale car l’affirmation actuelle du GIEC selon laquelle le soleil a eu un effet négligeable sur le réchauffement climatique post-industriel est uniquement basée sur les prédictions du modèle de circulation globale qui sont comparées aux enregistrements climatiques, qui sont probablement affectés par le réchauffement non climatique. biais (tels que ceux liés à l’urbanisation), et qui sont produits à l’aide de fonctions de forçage solaire, qui sont obtenues avec des enregistrements d’irradiance solaire totale qui présentent la plus petite variabilité séculaire (tout en ignorant les études solaires pointant vers une variabilité solaire beaucoup plus grande qui montrent également une modulation différente et mieux corrélée avec celles climatiques). La conséquence d’une telle approche est que la composante naturelle du changement climatique est minimisée, tandis que la composante anthropique est maximisée. Les scientifiques du solaire et du climat trouveront l’étude RAA utile et opportune, car elle met en évidence et aborde ce problème même.


Ole Humlum, professeur émérite de géographie physique à l’Université d’Oslo, Norvège :

« Cette étude démontre clairement la grande importance d’examiner attentivement tous les aspects de toutes les données disponibles. De toute évidence, le vieil adage « Nullius in verba » est toujours très pertinent dans la recherche climatique moderne. »


Gregory Henry, chercheur principal en astronomie, du centre d’excellence en systèmes d’information de la Tennessee State University (États-Unis) :

« Au cours des trois dernières décennies, j’ai acquis des mesures très précises des changements de luminosité de plus de 300 étoiles semblables au Soleil avec une flotte de télescopes robotiques développés à cet effet. Les données montrent qu’à mesure que les étoiles de type solaire vieillissent, leur rotation ralentit, et donc leur activité magnétique et la variabilité de leur luminosité diminuent. Des étoiles similaires en âge et en masse à notre Soleil présentent des changements de luminosité comparables à ceux du Soleil et devraient affecter le changement climatique dans leurs propres systèmes planétaires.


Valery M. Fedorov, à la Faculté de géographie de l’Université d’État Lomonossov de Moscou, Russie :

« L’étude du changement climatique mondial nécessite de manière critique un examen analytique des études scientifiques des variations du rayonnement solaire associées au mouvement orbital de la Terre qui pourraient aider à déterminer le rôle et les contributions des variations du rayonnement solaire de différentes natures physiques aux changements climatiques à long terme. Cet article oriente la priorité scientifique dans la bonne direction.


Richard C. Willson, chercheur principal en charge de la série ACRIM de la NASA d’expériences satellites de surveillance du rayonnement solaire total (États-Unis) :

 » Contrairement aux conclusions du GIEC, les observations scientifiques des dernières décennies ont démontré qu’il n’y a pas de ‘crise du changement climatique’. Le concept qui est dévolu à l’hypothèse ratée du réchauffement climatique anthropique au CO2 (CAGW) est basé sur les prédictions erronées des modèles imprécis de circulation mondiale vintage des années 1980 qui n’ont pas réussi à correspondre aux données d’observation depuis et avant leur fabrication.

Le climat de la Terre est déterminé principalement par le rayonnement qu’elle reçoit du Soleil. La quantité de rayonnement solaire reçue par la Terre présente des variabilités naturelles causées à la fois par les variations de la quantité intrinsèque de rayonnement émis par le Soleil et par les variations de la géométrie Terre-Soleil causées par les variations de rotation et d’orbite planétaires. Ensemble, ces variations naturelles font varier cycliquement l’irradiance solaire totale (TSI) sur la Terre sur un certain nombre de périodicités connues qui sont synchronisées avec les changements climatiques passés connus. »


WeiJia Zhang, professeur de physique à l’Université de Shaoxing (Chine) et membre de la Royal Astronomical Society (Royaume-Uni) :

 » La quête pour comprendre comment le climat de la Terre est lié au Soleil est l’un des plus anciens sujets scientifiques étudiés par les anciens Grecs et Chinois. Cet article de synthèse ouvre le mystère et explique pourquoi il a été si difficile de faire des progrès scientifiques jusqu’à présent. Il faudra une véritable compréhension de la dynamique des fluides et du magnétisme à la fois sur le Soleil et sur la Terre pour trouver le prochain grand bond en avant. »


Hong Yan (晏宏), professeur de géologie et de paléoclimatologie à l’Institut de l’environnement terrestre et vice-directeur du State Key Laboratory of Loess and Quaterary Geology à Xi’an, Chine :

 » Les preuves paléoclimatiques nous informent depuis longtemps des grandes variations naturelles du climat local, régional et hémisphérique sur des échelles de temps décennales, multidécennales à centennales. Cet article sera un excellent guide scientifique sur la façon dont nous pouvons étudier le vaste sujet des changements climatiques naturels du point de vue unique des forçages externes par les impacts et les réponses à plusieurs échelles et à plusieurs longueurs d’onde du Soleil. »


Ana G. Elias, directrice du Laboratorio de Ionosfera, Atmósfera Neutra y Magnetosfera (LIANM) à la Facultad de Ciencias Exactas y Tecnología de l’Universidad Nacional de Tucumán (FACET-UNT), Argentine :

 » L’importance de ce travail réside dans la présentation d’une perspective plus large, montrant que tous les forçages pertinents de la variabilité climatique tendancielle à long terme, et pas seulement les forçages anthropiques (comme cela a été fait pour la plupart), doivent être pris en compte. La manière dont le rôle de ces forçages est estimé, comme dans le cas de l’activité solaire et géomagnétique, est également importante, sans minimiser l’un à la poursuite de l’autre. Même le champ magnétique terrestre pourrait jouer un rôle dans le climat. »


Willie Soon, du Center for Environmental Research and Earth Sciences (CERES), qui étudie également les relations soleil/climat au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (USA) depuis 1991 :

 » Nous savons que le Soleil est la principale source d’énergie de l’atmosphère terrestre. Ainsi, il a toujours été un contributeur potentiel évident au changement climatique récent. Mes propres recherches au cours des 31 dernières années sur le comportement des étoiles similaires à notre Soleil montrent que la variabilité solaire est la norme et non l’exception. Pour cette raison, le rôle du Soleil dans le changement climatique récent n’aurait jamais dû être aussi systématiquement miné qu’il l’a été par les rapports du GIEC. Espérons que cet examen systématique des nombreux défis et complexités non résolus et en cours des relations soleil/climat puisse aider la communauté scientifique à revenir à une approche plus complète et réaliste pour comprendre le changement climatique. »


László Szarka, de l’Institut ELKH de physique de la Terre et des sciences spatiales (Hongrie) et également membre de l’Académie hongroise des sciences :

« Cet examen est une étape cruciale sur la voie de la restauration de la définition scientifique du « changement climatique » qui s’est progressivement déformée au cours des trois dernières décennies. La communauté scientifique devrait enfin réaliser qu’en science il n’y a ni autorité ni consensus ; seulement le droit de rechercher la vérité. »

La science est établie, non?

Eh bien, non, cette affirmation est un mensonge, et ces 23 éminents physiciens solaires et climatologues en sont la preuve ; ils mettent leur réputation – et dans certains cas leur carrière – en jeu pour partager avec vous leurs découvertes.

Aidez leur voix à devenir plus forte en diffusant leur message. Donnez aux autres dans votre « cercle d’influence » – pour reprendre une fraude grossière du changement climatique – l’opportunité de s’éveiller, de découvrir le vrai sens de l’effort scientifique ; c’est-à-dire de tout remettre en question.

Je n’ai pas traduit la fin de l’article qui fait état d’une « chasse aux sorcière » médiatique  sur Electroverse’s (qui a publié le résumé)  et qui appelle à un soutient.

Chacun peut en prendre connaissance sur le résumé en anglais.

286 Comments     Poster votre commentaire »

201.  Michel le Rouméliote | 17/01/2023 @ 8:09 Répondre à ce commentaire

Anton (#199),

Inventer des chiffres, tronquer les données, ça c’est la spécialité des climato-sceptiques, je vous la laisse volontiers.

Reprocher à ses contradicteurs ses propres pratiques, c’est typique des climatohystériques écolos. Marre de ces clowneries ! dash

202.  Anton | 17/01/2023 @ 10:25 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#200),

En tout cas, je n’ai toujours pas vu le début d’une réfutation de l’article de Richardson et Benestad: « Erroneous use of Statistics behind Claims of a Major Solar Role in Recent Warming » qui démonte sèchement l’article que le fil de discussion ici est censé discuter (et qui est publié dans le même journal).

203.  papijo | 17/01/2023 @ 11:40 Répondre à ce commentaire

Anton (#202),
Vaut-il la peine d’une réfutation tant son argumentation est risible (comme je vous l’ai déjà écrit 2 fois depuis votre arrivée ici !)
Anton (#199),
« Petit Âge Glaciaire »: Vous ne nous avez toujours pas expliqué comment il a pu se produire. Les cycles de Milankowitch, c’est bien beau, mais ça joue sur des milliers d’années, là on parle de quelques dizaines d’années (sortie d’après vous de 1900 à 1940). Et puis si ce petit âge glaciaire a été aussi limité que vous le dites, comment expliquez vous que sa sortie ait provoqué une montée globale des océans comparable à celle provoquée par 400 ppm de CO2 ? Vos raisonnements donnent l’impression que vous vous jetez sur n’importe quel fait allant dans votre sens sans aucune considération des ordres de grandeur …

Cdt e.r. Michel (#200),
Je sais bien et je vous ai déjà expliqué pourquoi. J’attends donc que les modérateurs interviennent … et de toutes manières je pars dans la famille en fin de semaine, et aurai beaucoup moins de temps pour m’occuper d’Anton !

204.  phi | 17/01/2023 @ 11:53 Répondre à ce commentaire

Anton (#192),
Ce papier est une parfaite illustration du caractère pseudo-scientifique de climatologie. Je ne dis pas que l’article est de la pseudo-science en lui-même mais qu’il s’inscrit dans la démarche globale de la pseudo-science du réchauffement climatique.

Je m’explique. Toutes les données des variables liées au climat sont caractérisées par une période remarquable potentiellement froide dans le troisième quart du XXème siècle (niveau des océans, glaciers, dendros, enneigement, etc.). Les seules séries incohérentes sont les indices des températures instrumentales.

Dans un tel cas, la logique scientifique serait a priori de chercher à comprendre ce qui cloche chez le canard boiteux.

C’est en fait assez évident parce que l’évolution des températures effectivement mesurées, et pas des indices, montre effectivement une période froide peu marquée dans le troisème quart du XXème siècle. Cette différence entre observations et indices signale un problème au niveau des données instrumentales. Nous connaissons bien sûr ce problème, il s’agit des perturbations anthropiques des stations.

Mais voilà, admettre cette période froide du troisième quart du XXème siècle et traiter correctement les données de températures aboutirait à rendre très improbable tout effet thermique notable du CO2.

Donc, que voyons nous ? Des climatologues qui s’attaquent séparément à toutes les observations gênantes en cherchant à expliquer la divergence de chacune par des causes multiples toutes plus douteuses et alambiquées les unes que les autres.

Attitude typique d’une pseudo-science.

Le problème ne concernerait que le niveau des océans, on pourrait encore considérer Frederikse avec attention mais là, non, c’est juste un numéro de clown de plus.

205.  phi | 17/01/2023 @ 12:10 Répondre à ce commentaire

Anton (#202),
Ce que reproche Richardson à Connolly est ce que le GIEC fait à haute dose. C’est à dire réserver le principal aux facteurs que l’on souhaite favoriser et le résidu à ceux que l’on préfère minorer.

206.  Anton | 17/01/2023 @ 12:48 Répondre à ce commentaire

phi (#205),

Ben non, les vrais travaux d’attribution (ceux qui sont résumés par le GIEC) ne font pas ça, justement.

207.  Cyril | 17/01/2023 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#200), tout à fait d’accord, les discussions avec cet Anton sont stériles, voir ce que je lui ai répondu plus haut.

208.  Anton | 17/01/2023 @ 13:52 Répondre à ce commentaire

Cyril (#207), je vous avais répondu. Avez-vous lu Hausfather et al?

Et d’ailleurs, Exxon a aussi fait d’excellentes projections il y a 50 ans… vous avez bien vu ça aussi ? https://www.science.org/doi/10.1126/science.abk0063

209.  Anton | 17/01/2023 @ 14:48 Répondre à ce commentaire

papijo (#203),

C’est pénible. Vous ne lisez pas ce que je vous réponds, ou vous ne le comprenez pas. Voici ce que j’ai écrit :

Je n’ai pas de problème particulier avec le « Petit Âge Glaciaire » du moment où on accepte que c’était centré sur l’Atlantique Nord et assez faible ailleurs. J’accepte des hypothèses liées au volcanisme et aux minima solaires, pas de problème. Tant qu’on reconnaît que le tout s’inscrit dans une tendance à long terme au refroidissement d’été dans l’hémisphère Nord depuis l’Optimum de l’Holocène moyen. Et tant qu’on reconnaît aussi qu’il était amplifié par des rétroactions liées au cycle de carbone (voir par exemple Cox & Jones, Science 2008). Tout ça se retrouve dans la littérature scientifique sérieuse – et, partant de là, dans les rapports du GIEC.

C’est pourtant clair, non ?

210.  Anton | 17/01/2023 @ 14:53 Répondre à ce commentaire

phi (#204),

allez, un peu de sérieux. On sait très bien que le forçage dû aux aérosols dans cette période entre 1950 et 1970 était important et augmentait vite à cette période, jusqu’à ce qu’on ait pris de mesures pour enrayer la dégradation de la qualité de l’air dans les pays développés (un beau résumé est dans le TS de l’AR6, j’ai déjà pointé vers cette figure). On sait que les constructions massives de barrages ont retardé l’augmentation du niveau des mers à cette période. Je vous ai pointé vers un article dans Nature (Frederikse et al., 2020). Combien de fois dois-je me répéter ?

211.  Bernnard | 17/01/2023 @ 14:53 Répondre à ce commentaire

papijo (#203),
Ces polémiques n’amènent pas grand chose et rien de sérieux. C’est inévitable avec une science qui utilise des valeurs intensives manipulables.
Cependant ces discussions restent courtoises et non agressives pour le moment. Je laisse chacun s’exprimer tant que les limites portant atteinte aux intervenants et/ou au site (injures et nom d’oiseaux ) ne sont pas franchies et restent dans la charte de Skyfall..
Dans le cas contraire je n’hésiterai pas à intervenir.

212.  joletaxi | 17/01/2023 @ 15:03 Répondre à ce commentaire

Anton (#210),

j’ai pas bien suivi, vous pouvez répéter,cela ne devrait pas vous poser de problèmes, vous répétez ici régulièrement votre catéchisme

sinon, frisquet ce matin, quel bonheur,avec un peu de chance on va se les peler, ces t° jamais vues depuis 10.000 ans devenaient vraiment dangereuses

213.  fritz | 17/01/2023 @ 16:01 Répondre à ce commentaire

Anton (#210), On ne comprend pas bien pourquoi un chercheur a autant de temps à gaspiller pour essayer de venir discuter ici ; il ferait mieux de finir son brouillon pour sa prochaine publication et nous l’envoyer pour revieww laugh

214.  phi | 17/01/2023 @ 16:13 Répondre à ce commentaire

Anton (#206),
Une référence accessible pour en discuter ?

Anton (#210),
Que voulez-vous dire avec les aérosols ?
De quelle manière impactent-ils les glaciers, les arbres, l’enneigement et le niveau des océans indépendamment de la température ?

Pour ce qui est des barrages, le problème est qu’ils sont construits en parallèle avec l’extension des drainages d’envergures qui sont a priori du même ordre de grandeur mais ont un effet inversé sur le niveau des océans. Frederikse constitue un effort remarquable pour atteindre une certaine cohérence. Comme je vous l’ai déjà dit, cela pourrait être intéressant si les autres proxies de la températures ne confirmaient pas ce que révèlent les données brutes des marégraphes. Or, comme tous les proxies sont cohérents entre eux, ces efforts désepérés et pseudo-scientifiques sont tout simplement ridicules. D’autant plus qu’il n’y a en réalité aucun mystère sur l’origine de la divergence.

215.  Anton | 17/01/2023 @ 16:54 Répondre à ce commentaire

fritz (#213) – c’est Maxah qui est chercheur. Mais je suis flatté que vous pensez ça de moi aussi.

216.  fritz | 17/01/2023 @ 16:58 Répondre à ce commentaire

Anton (#215),
Vous avez tord ; je vous prenais pour un gestionnaire responsable de la communication de l’IGE; mais j’attends une référence à une de vos publications concernant le climat

218.  Anton | 17/01/2023 @ 17:22 Répondre à ce commentaire

fritz (#216), vous n’utiliseriez pas l’argument d’autorité là, de façon particulièrement abusive de surcroît ? (Vos articles n’ont rien à voir avec la choucroûte…)

Je me permets de discuter avec vous sur la base de la littérature scientifique publiée, pas des quelques articles que j’ai publiés il y a un moment.

219.  fritz | 17/01/2023 @ 17:59 Répondre à ce commentaire

Anton (#218),
J’attends toujours les titres des articles que vous avez publiés récemment

220.  Anton | 17/01/2023 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

fritz (#219), je n’en ai pas récemment et je n’ai pas l’intention de divulguer mon identité.

221.  joletaxi | 17/01/2023 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

Anton (#220),
ah donc cette étude pour favoriser les gens de petite taille, ce n’était pas de vous?
j’aurais cru

222.  papijo | 17/01/2023 @ 20:00 Répondre à ce commentaire

Anton (#209),

le « Petit Âge Glaciaire » du moment où on accepte que c’était centré sur l’Atlantique Nord et assez faible ailleurs

C’est pénible. Vous ne lisez pas ce que je vous réponds, ou vous ne le comprenez pas (j’ai déjà lu ça quelque part …)
Je vous ai répondu en vous demandant comment il était possible qu’un « Petit âge glaciaire » aussi limité en taille ait une telle influence sur le niveau des océans … j’attends toujours la réponse !

223.  Anton | 17/01/2023 @ 20:34 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#221), vous parlez de quoi ?

224.  Anton | 17/01/2023 @ 20:51 Répondre à ce commentaire

papijo (#222), vous parlez des 5 cm de baisse entre environ 1600 et 1900 ? 5 cm en 300 ans, c’est ça ? Ou celui entre 1000 et 1400 : 8 cm en 400 ans, causé par 0.2°C de refroidissement (en en prend autant en 10 ans actuellement) ? C’est ça qui va vous excite ? Voir Kopp et al., « Temperature-driven global sea-level variability in the Common Era », PNAS, 2016.

Voici leur « significance statement » (une sorte de résumé pour les non-spécialistes) :

We present the first, to our knowledge, estimate of global sea-level (GSL) change over the last ∼3,000 years that is based upon statistical synthesis of a global database of regional sea-level reconstructions. GSL varied by ∼±8 cm over the pre-Industrial Common Era, with a notable decline over 1000–1400 CE coinciding with ∼0.2 °C of global cooling. The 20th century rise was extremely likely faster than during any of the 27 previous centuries. Semiempirical modeling indicates that, without global warming, GSL in the 20th century very likely would have risen by between −3 cm and +7 cm, rather than the ∼14 cm observed. Semiempirical 21st century projections largely reconcile differences between Intergovernmental Panel on Climate Change projections and semiempirical models.

Sur le long terme, un petit refroidissement fait une plus grande différence que sur le courte terme – le GMSL intègre la température dans le temps. C’est bien pour ça que les chercheurs n’arrêtent pas de dire que le changement du niveau de la mer n’est pas seulement un problème pour 2100, mais surtout au-delà.

Les projections du changement du niveau des mers pour un réchauffement de 1.5°C sont bien en-dessous de 50 cm à l’horizon 2100, mais de l’ordre de 2 m à 2000 ans.

225.  Anton | 18/01/2023 @ 8:00 Répondre à ce commentaire

papijo (#222),

Si ça vous fait plaisir, sachez que mes réponses semblent aussi disparaître.

Donc : « une telle influence sur le niveau des océans », hein ? Voyons ça.

Un article pertinent dans un bon journal est Kopp et al., Temperature-driven global sea-level variability in the Common Era, PNAS, 2016.

Résumé :
« We assess the relationship between temperature and global sea-level (GSL) variability over the Common Era through a statistical metaanalysis of proxy relative sea-level reconstructions and tide-gauge data. GSL rose at 0.1±0.1 mm/y (2σ) over 0–700 CE. A GSL fall of 0.2±0.2 mm/y over 1000–1400 CE is associated with ∼0.2 °C global mean cooling. A significant GSL acceleration began in the19th century and yielded a 20th century rise that is extremely likely (probability P≥0.95) faster than during any of the previous 27 centuries. A semiempirical model calibrated against the GSL reconstruction indicates that, in the absence of anthropogenic climate change, it is extremely likely (P=0.95) that 20th century GSL would have risen by less than 51% of the observed 13.8±1.5 cm.The new semiempirical model largely reconciles previous differences between semiempirical 21st century GSL projections and the process model-based projections summarized in the Inter-governmental Panel on Climate Change’s Fifth Assessment Report. »

Mes remarques :
– On parle donc de 0.2±0.2 mm/y sur la période 1000–1400 associé à un refroidissement global de ∼0.2 °C, donc 8 cm.
– On voit également dans la Figure 1 de l’article 5 cm sur 300 ans entre 1600 et 1900 pour un refroidissement global au mieux du même ordre de grandeur (0.2°C, sans doute moins).
– Le niveau des mers intègre les variations de température dans le temps. Donc si une période est longue, plusieurs centaines d’années, un petit refroidissement à peine perceptible suffit – je vous signale que 0.2°C en global, c’est ce qu’on prend en une décennie actuellement.
– C’est bien pour ça que les chercheurs répètent tout le temps que même si le changement de niveau des mers dans un scénario de réchauffement de 1.5°C n’est pas forcément dramatique pour 2100 (certainement bien moins de 50 cm), il est substantiel à l’horizon de 2000 ans (de l’ordre de 2 m) pour ce niveau de température.
– Donc encore une fois, c’est une histoire de temps. Voici pourquoi il faut se méfier des arguments simplistes distillés sur des sites de désinformation.

226.  papijo | 18/01/2023 @ 9:04 Répondre à ce commentaire

Anton (#224),
On ne parlait pas de la mise en place du petit âge glaciaire, mais de sa sortie qui d’après vous a provoqué l’augmentation du niveau des océans entre 1900 et 1940 … et j’attends toujours la réponse … Il faut qu’il y ait eu un réchauffement très important compte tenu, comme vous le soulignez à juste titre, de l’énorme inertie du système ! Qu’est-ce qui a bien pu provoquer ce réchauffement ? (Je ne crois pas à la suie sur les glaces polaires: il n’y a pas beaucoup de soleil aux pôles pour qu’elles aient un effet quelconque, et la nuit, elles ne peuvent que refroidir la surface !)

227.  phi | 18/01/2023 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

Anton (#217),
Merci pour ces liens.

Vous me dites que, dans le processus d’attribution, ces papiers ne tombent pas dans le travers, réel ou supposé, décrit par Richardson. Pourriez-vous m’indiquer comment ces auteurs s’y prennent pour ne pas favoriser indûment l’attribution du réchauffement tel que reproduit par les indices à l’effet du CO2 ?

J’ai l’impression que vous vous méprenez sur la critique de Richardson qui n’est au fond pas un problème de statistique mais de point de vue et de physique.

Je cite Richardson chez Realclimate :

Connolly et al.’s most important mistake was that instead of calculating solar and human effects at the same time, they decided to first assume that all possible correlation is explained by the Sun, and then any leftovers are from human activity.

Une telle mise à niveau demanderait de quantifier a priori les relations entre soleil et températures et ceux entre GES et températures.

Utiliser le soleil pour expliquer le principal et réserver le résidu à l’augmentation des GES est une méthode discutable mais beaucoup moins que celle du GIEC qui présuppose une relation quantifiée entre augmentation des GES et températures, relation supposée, non démontrée et encore moins quantifiée. Dois-je vous rappeler que la notion pataphysique de forçage radiatif largement utilisée dans les attributions naît d’un reniement de la thermodynamique par Manabe ? que les modèles sont construits sur le même reniement ?

Connolly est beaucoup plus intéressant que les divagations du GIEC parce qu’il s’intéresse à la fiabilité des données de référence et c’est évidemment là que réside le noeud de l’affaire.

Anton (#224),
Rapidement à propos de cet article. Les 0.2 °C de refroidissement global entre 1000 et 1400 viennent des travaux fantaisistes de M. Mann et de l’incroyable supercherie de Marcott. Vous n’avez pas honte de faire référence à des articles nageant dans ces bas-fonds?

Savez-vous que les proxies crédibles de la température donnent une température à peu près identique au Moyen-âge et à la fin du XXème siècle ?

228.  Anton | 18/01/2023 @ 10:11 Répondre à ce commentaire

phi (#226),

Encore une fois et pour la dernière : les méthodes de fingerprinting calculent les effets à partir des structures spatio-temporelles des forçages, avec l’amplitude comme résultat, pas comme donnée d’entrée. Et toutes les causes possibles sont calculées à la fois, sans en privilégier une, comme le disent Richardson et Benestad. La structure spatiale (verticale) du réchauffement exclut le soleil comme cause du réchauffement, mais il n’y a pas d’a priori dans le cacul qui l’exclut.

Et le reniement de la physique par Manabe – vous n’avez pas peur du ridicule. Ce « reniement » a été recompensé par le Prix Nobel de Physique ! Soumettez vite votre point de vue à Nature, encore aujourd’hui, j’ai hâte de le lire.

229.  Anton | 18/01/2023 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

papijo (#226),

Calmez-vous. J’ai écrit: « Peut-être le fort taux de fonte de glaciers jusque dans les années 1930/40 est partiellement encore une signature de la sortie du « PAG » autour de l’Atlantique Nord »

Peut-être. Partiellement. Autour de l’Atlantique Nord. Et puis j’ai rajouté un point sur Painter et al., PNAS.

Donc oui, je n’exclue pas qu’une partie de l’augmentation du niveau de mers au début du siècle ait été due aux glaciers autour de l’Atlantique Nord (on pense aussi à la période de « chaud » en Arctique dans les années 1920, probablement due à des la variabilité décennale), et qu’une partie de ce signal pourrait être encore une signature de la sortie du « PAG » centré autour de cette région. Pas plus.

Je ne vois pas trop pourquoi ça vous excite tant ?

230.  phi | 18/01/2023 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

Anton (#228),

les méthodes de fingerprinting calculent les effets à partir des structures spatio-temporelles des forçages, avec l’amplitude comme résultat, pas comme donnée d’entrée.

Ben oui, et alors ? Vous devez posséder en entrée la nature de la relation et évidemment une évaluation quantitative qui vous autorise à mettre éventuellement telle cause possible sur le même pied que telle autre. Une cause comme celle des GES est introduite en fonction de la conviction des auteurs.

sans en privilégier une

Cela n’a pas de sens, vous ne pouvez trivialement pas éviter de privilégier les causes que vous prenez en compte, et par la manière dont vous les prenez en compte. Vous devriez le faire en fonction de la preuve ou la conviction de leurs robustesses. Sinon, vous aboutissez à des non-sens comme dans le cas de la courbe de Mann qui prend tout et n’importe quoi, à l’endroit et à l’envers.

C’est une limite inhérente à ces méthodes statistiques qui ne peuvent être au mieux qu’une aide à la compréhension des phénomènes; jamais une preuve.

La structure spatiale (verticale) du réchauffement exclut le soleil comme cause du réchauffement, mais il n’y a pas d’a priori dans le calcul qui l’exclut.

Ouarf! N’importe quoi!
La structure spatiale du réchauffement exclut toutes les causes connues. Comme il y a, d’après les données utilisées, atténuation troposphérique, seules les fées et les sorcières peuvent éventuellement expliquer le réchauffement.

Et le reniement de la physique par Manabe – vous n’avez pas peur du ridicule.

Mais, mon cher Anton, vous êtes bien mal renseigné. Tout le monde sait que Manabe a renié la thermodynamique dans son article de 1967. Ramanathan explique même pourquoi il a été obligé de le faire.

C’est joliment rapporté dans Science of Doom :

As Ramanathan and Coakley pointed out in their 1978 paper, convection is what determines the temperature gradient of the atmosphere but solving the equations for convection is a significant problem – so the radiative convective approach is to use the known temperature profile in the lower atmosphere to solve the radiative transfer equations.

231.  papijo | 18/01/2023 @ 13:08 Répondre à ce commentaire

Anton (#229),
Peut-être existait-il une « variabilité décennale » entre 1900 et 1940, càd … seulement quand ça vous arrange ! Mais évidemment, la « variabilité décennale » n’est pour rien dans l’augmentation actuelle !

Et on ne sait toujours pas ce qui a provoqué le solde du réchauffement 1900 – 1940, en dehors de cette variabilité qui n’existe peut-être pas et qui de toutes façons n’a agi que partiellement !

232.  Anton | 18/01/2023 @ 18:32 Répondre à ce commentaire

phi (#230),

Mais bien sûr les climatologues ont fait des progrès depuis 1967 ! Arrêtez de raconter des bêtises, comme si, à partir du moment où une méthode est améliorée, tout ce qui a été fait avant est à jeter et « renié ». Faut vraiment rien vouloir comprendre à la science pour prétendre que ça fonctionne comme ça. Dans ce cas, tout est systématiquement à jeter, pas seulement en climatologie, mais dans toutes les domaines de la physique et de la science en général. N’importe quoi.

Lisez enfin le texte du Comité Nobel sur Manabe. Parler d’une science « reniée » est vraiment malhonnête (mais je ne m’attends à rien d’autre ici).

233.  phi | 18/01/2023 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

Anton (#232),
Votre manière de baisser pavillon est amusante. Pour vous récompenser, je vous offre pour la dixième fois le splendide reniement de Manabe par lui-même.

Manabe et Strickler 1964 :
The observed tropospheric lapse rate of temperature is approximately 6,5°C/km. The explanation for this fact is rather complicated. It is essencially the result of a balance between (a) the stabilizing effect of upward heat transport in moist and dry convection on both small and large scales and (b) the destbilizing effect of radiative transfer.

Manabe et Wetherald 1967 :
Free and forced convection, and mixing by the large-scale eddies, prevent the lapse rate from exceeding a critical lapse rate equal to 6.5C km-1.

Vous n’avez pas fini d’entendre parler de ces citations.

234.  Anton | 18/01/2023 @ 20:40 Répondre à ce commentaire

phi (#233), et donc ? Publiez ! Dans Nature ou Science, ou au moins dans le Journal of Atmospheric Sciences. J’ai hâte de le lire !

235.  phi | 18/01/2023 @ 23:33 Répondre à ce commentaire

Anton (#234),
Donc. Dufresne 2010 :
Le point essentiel est [que le gradient thermique] est indépendant des échanges radiatifs.

Pour la publication, je vous serais gré de vous en charger.

236.  Volauvent | 19/01/2023 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

phi (#233),

Je n’ai nulle intention de défendre Anton, qui s’amuse avec vous pour discréditer ce site.

Mais vous faites aussi votre part, avec votre « pataphysique »

The observed tropospheric lapse rate of temperature is approximately 6,5°C/km. The explanation for this fact is rather complicated. It is essencially the result of a balance between (a) the stabilizing effect of upward heat transport in moist and dry convection on both small and large scales and (b) the destbilizing effect of radiative transfer.

Manabé veut juste dire qu’en absence d’effet de serre, l’atmosphère tendrait à être isotherme. Avec les gaz à effet de serre, l’atmosphère peut renvoyer dans l’espace une partie de l’énergie qu’il reçoit de la terre sous forme infrarouge, ce qui rend l’atmosphère adiabatique.

237.  Michel le Rouméliote | 19/01/2023 @ 9:52 Répondre à ce commentaire

Un truc que je ne comprends pas : il y aurait des gaz à effet de serre, ce qui veut dire qu’il y a des gaz à non effet de serre. L’effet de serre dependrait donc des gaz en question ? Je croyais que l’effet de serre était indépendant du type de gaz, mais peut-être me trompai-je ?

238.  phi | 19/01/2023 @ 10:34 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#236),
Anton cherche à discréditer moins le site que les non-croyants, avec les moyens intellecuels dont il dispose. Il ne s’amuse pas spécialement avec moi mais j’espère pour lui qu’il ne s’ennuye pas trop non plus.

Je pense aussi que ses interventions sont salutaires pour ce site et pour ceux qui le fréquentent. Cela évite de se monter le bourrichon avec des arguments faibles.

Il m’est difficile de vous répondre mieux que je ne l’ai fait jusqu’à présent à propos de la citation de Manabe. Vous prenez le terme adiabatique à contre-sens. C’est justement la présence de GES dans l’atmosphère qui lui interdit d’être le siège de transformations adiabatiques donc sans échanges de chaleur.

Michel le Rouméliote (#237),
Oui, il y a des gaz à effet de serre et d’autres qui ne le sont pas. D’autres vous expliqueraient ça mieux que moi mais c’est lié aux capacités de vibration des molécules dans les fréquences IR. Selon la forme des molécules, ces fréquences sont différentes.

239.  fritz | 19/01/2023 @ 11:36 Répondre à ce commentaire

Michel le Rouméliote (#237), il y a dans l’atmosphère 3 GES
CO2, H2O et CH4 parce que , comme dit PHI , leur structure n’est pas parfaitement symétrique ; ils absorbent par conséquent les IR et en émettent à des longueurs d’onde différentes
Les autres gaz sont soit diatomiques, N2, O2, H2 et n’ont pas ces capacités ou monoatomiques comme les gaz rares (Helium, Argon etc.) qui ne transmettent les énergies ( ou la chaleur terme plus adéquat dans ce cas) que par conduction

240.  Curieux | 19/01/2023 @ 14:01 Répondre à ce commentaire

@ phi, fritz, papijo, Bernard,
De ce je sais, en mécanique quantique quand un atome a la capacité de capter un photon à tel énergie (longueur d’onde), il ne peut relarguer ce photon qu’à l’exacte même énergie. Qu’il retarde ainsi la perte d’énergie terrestre, oui, mais réchauffer l’atmosphère ? À quelle moment, par quel processus l’énergie du dit photon est-elle convertie en chaleur ?

241.  Hug | 19/01/2023 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#236),
La citation de Manabe est parfaitement cohérente avec le bien connu bilan énergétique de Kiel&Trenberth repris un peu partout et entre autres par MétéoFrance. J’ai repris ce schéma donné par MF et l’ai légèrement modifié comme suit :
https://www.hebergeur-image.com/upload/171.16.210.2-63c93f470c725.jpg
(en haut: le graphique de MF, en bas le graphique modifié mais 100% équivalent en termes de flux énergétiques)
L’atmosphère reçoit directement 78W/m² du soleil et 23W/m² de la surface et émet (via les GES et les nuages) 199W/m² vers l’espace.
Le déficit radiatif résultant (98W/m²) refroidit l’atmosphère en altitude. Ce déficit est compensé par la convection+chaleur latente qui apporte 97W/m² (1W/m² est perdu quelque part).
Pour être précis, il faudrait distinguer la stratosphère et la troposphère mais ça ne changerait pas le principe.
Sur la plan radiatif pur, il y a bien un effet déstabilisateur puisque l’atmosphère est chauffée à sa base et refroidie en altitude, la convection est naturellement enclenchée du fait du gradient de pression atmosphérique et apporte des calories en altitude (surtout via la chaleur latente d’évaporation/condensation) qui compensent le déséquilibre radiatif.

242.  fritz | 19/01/2023 @ 14:47 Répondre à ce commentaire

Curieux (#240),

quand un atome a la capacité de capter un photon à tel énergie (longueur d’onde), il ne peut relarguer ce photon qu’à l’exacte même énergie.

Vous vouliez dire « quand ue mollecule capte un photon » ; certes elle relache la même énergie mais avec des photons de longueurs d’onde plus longues

243.  papijo | 19/01/2023 @ 15:18 Répondre à ce commentaire

Curieux (#240),
Après avoir absorbé un photon, par choc avec les molécules voisines (pas nécessairement GES), il va les échauffer et donc perdre en énergie.
Exemple:
Une molécule H2O capte un photon solaire (5500°C), et s’excite. Elle cogne contre quelques dizaines de molécules de N2, O2, etc qui étaient dans un milieu à -40°C, elle redescend donc à un niveau d’énergie correspondant à -40°C. Elle pourra ensuite réémettre un photon correspondant à sa nouvelle énergie à -40°C.

Tout cela suppose que la fréquence des chocs entre molécules est suffisamment grande pour que la perte d’énergie par chocs ait le temps de redescendre l’énergie de la molécule de GES au niveau de l’ambiance, avant qu’une émission de photon ne se produise. C’est le cas dans la troposphère, mais dans un milieu très raréfié, la molécule de GES n’aurait pas le temps de se refroidir et pourrait donc réémettre à l’énergie du photon incident.

244.  phi | 19/01/2023 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

papijo (#243),
La vapeur d’eau est transparente aux ondes courtes et l’effet de serre se joue de toute façon dans les ondes longues. Il se joue aussi à l’inverse de ce que vous décrivez. Les GES sont thermalisés par les chocs et donc acquièrent de l’énergie par conduction et la perde par IR.

Le schéma général de l’effet de serre est le suivant :

Chauffage de la surface par le soleil -> chaleur latente et conduction -> troposphère -> GES -> espace

245.  papijo | 19/01/2023 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

Anton (#225),
Il est un peu gonflé l’auteur de votre article ! Les seuls marégraphes qu’il considère (fig S1-b) sont pour beaucoup ceux qui se trouvent dans des zones de subduction comme la côte ouest des USA … comme par hasard, et dont les mesures dépendent, certes un peu de la montée des océans, et beaucoup des actions de pompage dans les nappes !

NB: Une montée du niveau des mers, sans précédent de plus de 2 m en 2000 ans, ça vous inquiète ? Il y a 14000 ans, nos ancêtres ont vu le niveau des mers monter de 20 m en 1000 ans (20 fois plus vite que vos prévisions). Ils s’en sont très bien portés ! Et puis, je n’ai pas souvenir que César ou Vercingétorix se soient beaucoup préoccupés de notre sort, alors pourquoi nous ? Vérifiez que ce n »est pas une faute de frappe de votre part ?

246.  Michel le Rouméliote | 19/01/2023 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

phi (#238), fritz (#239), merci pour vos réponses.

247.  Curieux | 19/01/2023 @ 17:30 Répondre à ce commentaire

fritz (#242), papijo (#243),
Ah, mais c’est bien sur, les molécules, pas les atomes !
Là ça fonctionne.
Merci ☺️

248.  Bernnard | 19/01/2023 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

Curieux (#240),

en mécanique quantique quand un atome a la capacité de capter un photon à tel énergie (longueur d’onde), il ne peut relarguer ce photon qu’à l’exacte même énergie

Pas forcément !
La molécule se désactive de manière non continue mais par quantum d’énergie.
Elle peut se désactiver en sautant directement au niveau initial ou bien par « marchés » de niveau d’énergie qui sont « discrètes » c’est à dire non continue pour arriver au niveau initial. Cela obéit à des règles précises et calculables suivant le type de molécule et d’état d’excitation.
Cela signifie que les photons émis sont au maximum de la même énergie que les photons d’excitation et que d’autres photons de moindre énergie sont aussi émis.
Dans le domaine du visible cela abouti à un spectre d’émission en raies de longueur d’onde précise.

249.  papijo | 19/01/2023 @ 21:12 Répondre à ce commentaire

phi (#244),
La vapeur d’eau n’est pas 100% transparente aux « courtes » longueur d’ondes, et c’est pourquoi j’ai préféré l’exemple de H2O plutôt que CO2 !

Une anecdote: J’ai été confronté à ce problème une fois dans ma vie professionnelle. Un client (sidérurgiste) souhaitait économiser du gaz naturel pour chauffer son four. Il avait à disposition du gaz « pauvre » de haut-fourneaux (N2, CO2 et un peu de CO), et s’était engagé auprès d’Air Liquide à acheter d’énormes quantités d’oxygène dont il ne savait plus que faire (crise après le 1er choc pétrolier). L’idée « géniale »: brûler ce gaz pauvre avec de l’air enrichi en oxygène, ce qui permettait d’obtenir les températures de flamme requises … hélas, quand on est passé aux calculs de détail, on s’est rendus compte que les fumées « manquaient » de H2O, le CO2 seul ne rayonnait pas suffisamment, donc la production du four s’écroulait … et les fumées trop chaudes bousillaient les échangeurs de récupération placés à la sortie ! Depuis, quand on me parle des propriétés radiatives du CO2, je me méfie …

250.  papijo | 19/01/2023 @ 21:22 Répondre à ce commentaire

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