23 EXPERTS DANS LES DOMAINES DE LA PHYSIQUE SOLAIRE ET DE LA SCIENCE DU CLIMAT CONTREDISENT LE GIEC — LA SCIENCE N’EST PAS RÉGLÉE


Récemment Zagros nous à signalé l’existence d’un article mentionnant une opposition entre les scientifiques à la fois de la physique du soleil et du climat avec le GIEC.

Un long article est donc publié avec de nombreuses références dans la revue de recherche astronomique et astrophysique.

Ce même article à été signalé par les climato-réalistes dans une traduction d’un article de Judith Curry par Camille Veyres .

Il existe un résumé en anglais de cet article que j’ai choisis de traduire à la fois pour des raison de facilité et de rapidité

C’est ce résumé qui est présenté ici

Merci à Zagros et au Cdt e.r. Michel qui a traduit l’article. Vous trouverez la traduction complète ICI . (DOCX de 137 Pages A4, 16.42 Mo)

Un groupe d’experts diversifié composé de scientifiques du monde entier trouve prématuré de blâmer le changement climatique principalement sur les émissions de gaz à effet de serre .

Leurs conclusions contredisent la conclusion du GIEC, qui, selon l’étude, est fondée sur des données étroites et incomplètes sur l’irradiance solaire totale (TSI) du Soleil.

Orbite simplifiée de la terre autour du soleil

  La majeure partie de l’énergie de l’atmosphère terrestre provient du Soleil. Il est reconnu depuis longtemps que les changements dans ce que l’on appelle « l’irradiance solaire totale » (TSI), c’est-à-dire la quantité d’énergie émise par le Soleil, au cours des derniers siècles, pourraient avoir contribué de manière substantielle au changement climatique récent. Cependant, cette nouvelle étude a révélé que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies n’a pris en compte qu’un petit sous-ensemble des ensembles de données TSI publiés lorsqu’il évaluait le rôle du Soleil dans le changement climatique et que ce sous-ensemble ne comprenait que la « faible variabilité solaire ». ensembles de données. En conséquence, le GIEC a été prématuré en excluant un rôle substantiel pour le Soleil dans le changement climatique récent.
L’article de revue scientifique examine le rôle que le Soleil a joué dans le « changement climatique » au cours des 150 dernières années.

Il constate que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies a peut-être été prématuré dans sa conclusion selon laquelle le changement climatique récent est principalement causé par les émissions humaines de gaz à effet de serre.

L’ article , rédigé par 23 experts dans les domaines de la physique solaire et de la science du climat de 14 pays différents, est publié dans la revue à comité de lecture Research in Astronomy and Astrophysics (RAA) .

L’étude, qui est la plus complète à ce jour, analyse les 16 ensembles de données de production solaire les plus importants publiés, y compris ceux utilisés par le GIEC.

Les chercheurs les ont comparées à 26 estimations différentes des tendances de la température dans l’hémisphère Nord depuis le 19e siècle (classées en cinq catégories), y compris les ensembles de données utilisés par le GIEC.

Ils se sont concentrés sur l’hémisphère nord puisque les données disponibles pour le début du XXe siècle et avant sont beaucoup plus limitées pour l’hémisphère sud, mais leurs résultats peuvent être généralisés pour les températures mondiales.

températures anthropiques et naturelles hémisphère nord

  Dans quelle mesure le Soleil a-t-il influencé les tendances de température de l’hémisphère Nord ? (
L’étude a révélé que les scientifiques arrivent à des conclusions opposées sur les causes du changement climatique récent en fonction des ensembles de données qu’ils considèrent.

Par exemple, dans les graphiques ci-dessus, les panneaux de gauche conduisent à la conclusion que les changements de température mondiaux depuis le milieu du XIXe siècle sont principalement dus aux émissions d’origine humaine, en particulier au dioxyde de carbone (CO2), c’est-à-dire la conclusion à laquelle sont parvenus les rapports du GIEC de l’ONU.

En revanche, les panneaux de droite conduisent à la conclusion exactement opposée, à savoir que les changements de température globale depuis le milieu du XIXe siècle sont principalement dus à des cycles naturels, principalement des changements à long terme de l’énergie émise par le Soleil.

Les deux ensembles de panels sont basés sur des données scientifiques publiées, mais chacun utilise des ensembles de données et des hypothèses différents.

À gauche, on suppose que les enregistrements de température disponibles ne sont pas affectés par le problème d’îlot de chaleur urbain, et donc toutes les stations sont utilisées, qu’elles soient urbaines ou rurales.

A droite, seules les stations rurales sont utilisées.

Tandis qu’à gauche, la production solaire est modélisée à l’aide de l’ensemble de données à faible variabilité qui a été choisi pour les prochains rapports d’évaluation du GIEC (en 2021/2022). Cela implique une contribution nulle des facteurs naturels au réchauffement à long terme.

À droite, la production solaire est modélisée à l’aide d’un ensemble de données à forte variabilité utilisé par l’équipe en charge des satellites de surveillance solaire ACRIM de la NASA. Cela implique que la plupart, sinon la totalité, des changements de température à long terme sont dus à des facteurs naturels.

Le Dr Ronan Connolly, auteur principal de l’étude, au Centre de recherche sur l’environnement et les sciences de la Terre (CERES) :

 » Le GIEC a pour mandat de trouver un consensus sur les causes du changement climatique. Je comprends l’utilité politique d’avoir une vision consensuelle dans la mesure où cela facilite les choses pour les politiciens. Cependant, la science ne fonctionne pas par consensus. En fait, la science prospère mieux lorsque les scientifiques sont autorisés à être en désaccord les uns avec les autres et à enquêter sur les diverses raisons de désaccord. Je crains qu’en ne prenant en compte que les ensembles de données et les études qui soutiennent le récit choisi, le GIEC ait sérieusement entravé les progrès scientifiques dans la compréhension véritable des causes du changement climatique récent et futur. Je suis particulièrement troublé par leur incapacité à expliquer de manière satisfaisante les tendances de la température rurale ».


L’examen de 72 pages (18 figures, 2 tableaux et 544 références) a explicitement évité l’approche consensuelle du GIEC en ce sens que les auteurs ont convenu de souligner où existent des opinions scientifiques dissidentes ainsi que là où il existe un accord scientifique.

En effet, chacun des co-auteurs a des opinions scientifiques différentes sur bon nombre des questions abordées, mais ils ont convenu que cet article présente équitablement les arguments concurrents au sein de la communauté scientifique pour chacune de ces questions, et laisse le lecteur se faire sa propre opinion. .

Plusieurs co-auteurs ont expliqué comment ce processus d’examen objectif des avantages et des inconvénients des arguments scientifiques concurrents pour l’article leur a donné de nouvelles idées pour leurs propres recherches futures. Les auteurs ont également expliqué comment les rapports du GIEC auraient une plus grande validité scientifique si le GIEC commençait à adopter cette approche non consensuelle.

La citation complète de l’étude, et en fait l’étude elle-même, peut être trouvée ICI .


CITATIONS DE CERTAINS DES AUTRES CO-AUTEURS

Víctor Manuel Velasco Herrera, professeur de physique théorique et géophysique à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) a déclaré :

« Cet article est très spécial dans la mesure où les 23 co-auteurs ont mis de côté nos directions de recherche et nos spécialités pour produire une revue scientifique juste et équilibrée sur le sujet des liens soleil-climat que les rapports du GIEC de l’ONU avaient pour la plupart manqués ou simplement négligés. »


Nicola Scafetta, professeur d’océanographie et de physique atmosphérique à l’Université de Naples Federico II (Italie) :

« La contribution possible du soleil au réchauffement climatique du XXe siècle dépend en grande partie des enregistrements solaires et climatiques spécifiques qui sont adoptés pour l’analyse. La question est cruciale car l’affirmation actuelle du GIEC selon laquelle le soleil a eu un effet négligeable sur le réchauffement climatique post-industriel est uniquement basée sur les prédictions du modèle de circulation globale qui sont comparées aux enregistrements climatiques, qui sont probablement affectés par le réchauffement non climatique. biais (tels que ceux liés à l’urbanisation), et qui sont produits à l’aide de fonctions de forçage solaire, qui sont obtenues avec des enregistrements d’irradiance solaire totale qui présentent la plus petite variabilité séculaire (tout en ignorant les études solaires pointant vers une variabilité solaire beaucoup plus grande qui montrent également une modulation différente et mieux corrélée avec celles climatiques). La conséquence d’une telle approche est que la composante naturelle du changement climatique est minimisée, tandis que la composante anthropique est maximisée. Les scientifiques du solaire et du climat trouveront l’étude RAA utile et opportune, car elle met en évidence et aborde ce problème même.


Ole Humlum, professeur émérite de géographie physique à l’Université d’Oslo, Norvège :

« Cette étude démontre clairement la grande importance d’examiner attentivement tous les aspects de toutes les données disponibles. De toute évidence, le vieil adage « Nullius in verba » est toujours très pertinent dans la recherche climatique moderne. »


Gregory Henry, chercheur principal en astronomie, du centre d’excellence en systèmes d’information de la Tennessee State University (États-Unis) :

« Au cours des trois dernières décennies, j’ai acquis des mesures très précises des changements de luminosité de plus de 300 étoiles semblables au Soleil avec une flotte de télescopes robotiques développés à cet effet. Les données montrent qu’à mesure que les étoiles de type solaire vieillissent, leur rotation ralentit, et donc leur activité magnétique et la variabilité de leur luminosité diminuent. Des étoiles similaires en âge et en masse à notre Soleil présentent des changements de luminosité comparables à ceux du Soleil et devraient affecter le changement climatique dans leurs propres systèmes planétaires.


Valery M. Fedorov, à la Faculté de géographie de l’Université d’État Lomonossov de Moscou, Russie :

« L’étude du changement climatique mondial nécessite de manière critique un examen analytique des études scientifiques des variations du rayonnement solaire associées au mouvement orbital de la Terre qui pourraient aider à déterminer le rôle et les contributions des variations du rayonnement solaire de différentes natures physiques aux changements climatiques à long terme. Cet article oriente la priorité scientifique dans la bonne direction.


Richard C. Willson, chercheur principal en charge de la série ACRIM de la NASA d’expériences satellites de surveillance du rayonnement solaire total (États-Unis) :

 » Contrairement aux conclusions du GIEC, les observations scientifiques des dernières décennies ont démontré qu’il n’y a pas de ‘crise du changement climatique’. Le concept qui est dévolu à l’hypothèse ratée du réchauffement climatique anthropique au CO2 (CAGW) est basé sur les prédictions erronées des modèles imprécis de circulation mondiale vintage des années 1980 qui n’ont pas réussi à correspondre aux données d’observation depuis et avant leur fabrication.

Le climat de la Terre est déterminé principalement par le rayonnement qu’elle reçoit du Soleil. La quantité de rayonnement solaire reçue par la Terre présente des variabilités naturelles causées à la fois par les variations de la quantité intrinsèque de rayonnement émis par le Soleil et par les variations de la géométrie Terre-Soleil causées par les variations de rotation et d’orbite planétaires. Ensemble, ces variations naturelles font varier cycliquement l’irradiance solaire totale (TSI) sur la Terre sur un certain nombre de périodicités connues qui sont synchronisées avec les changements climatiques passés connus. »


WeiJia Zhang, professeur de physique à l’Université de Shaoxing (Chine) et membre de la Royal Astronomical Society (Royaume-Uni) :

 » La quête pour comprendre comment le climat de la Terre est lié au Soleil est l’un des plus anciens sujets scientifiques étudiés par les anciens Grecs et Chinois. Cet article de synthèse ouvre le mystère et explique pourquoi il a été si difficile de faire des progrès scientifiques jusqu’à présent. Il faudra une véritable compréhension de la dynamique des fluides et du magnétisme à la fois sur le Soleil et sur la Terre pour trouver le prochain grand bond en avant. »


Hong Yan (晏宏), professeur de géologie et de paléoclimatologie à l’Institut de l’environnement terrestre et vice-directeur du State Key Laboratory of Loess and Quaterary Geology à Xi’an, Chine :

 » Les preuves paléoclimatiques nous informent depuis longtemps des grandes variations naturelles du climat local, régional et hémisphérique sur des échelles de temps décennales, multidécennales à centennales. Cet article sera un excellent guide scientifique sur la façon dont nous pouvons étudier le vaste sujet des changements climatiques naturels du point de vue unique des forçages externes par les impacts et les réponses à plusieurs échelles et à plusieurs longueurs d’onde du Soleil. »


Ana G. Elias, directrice du Laboratorio de Ionosfera, Atmósfera Neutra y Magnetosfera (LIANM) à la Facultad de Ciencias Exactas y Tecnología de l’Universidad Nacional de Tucumán (FACET-UNT), Argentine :

 » L’importance de ce travail réside dans la présentation d’une perspective plus large, montrant que tous les forçages pertinents de la variabilité climatique tendancielle à long terme, et pas seulement les forçages anthropiques (comme cela a été fait pour la plupart), doivent être pris en compte. La manière dont le rôle de ces forçages est estimé, comme dans le cas de l’activité solaire et géomagnétique, est également importante, sans minimiser l’un à la poursuite de l’autre. Même le champ magnétique terrestre pourrait jouer un rôle dans le climat. »


Willie Soon, du Center for Environmental Research and Earth Sciences (CERES), qui étudie également les relations soleil/climat au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (USA) depuis 1991 :

 » Nous savons que le Soleil est la principale source d’énergie de l’atmosphère terrestre. Ainsi, il a toujours été un contributeur potentiel évident au changement climatique récent. Mes propres recherches au cours des 31 dernières années sur le comportement des étoiles similaires à notre Soleil montrent que la variabilité solaire est la norme et non l’exception. Pour cette raison, le rôle du Soleil dans le changement climatique récent n’aurait jamais dû être aussi systématiquement miné qu’il l’a été par les rapports du GIEC. Espérons que cet examen systématique des nombreux défis et complexités non résolus et en cours des relations soleil/climat puisse aider la communauté scientifique à revenir à une approche plus complète et réaliste pour comprendre le changement climatique. »


László Szarka, de l’Institut ELKH de physique de la Terre et des sciences spatiales (Hongrie) et également membre de l’Académie hongroise des sciences :

« Cet examen est une étape cruciale sur la voie de la restauration de la définition scientifique du « changement climatique » qui s’est progressivement déformée au cours des trois dernières décennies. La communauté scientifique devrait enfin réaliser qu’en science il n’y a ni autorité ni consensus ; seulement le droit de rechercher la vérité. »

La science est établie, non?

Eh bien, non, cette affirmation est un mensonge, et ces 23 éminents physiciens solaires et climatologues en sont la preuve ; ils mettent leur réputation – et dans certains cas leur carrière – en jeu pour partager avec vous leurs découvertes.

Aidez leur voix à devenir plus forte en diffusant leur message. Donnez aux autres dans votre « cercle d’influence » – pour reprendre une fraude grossière du changement climatique – l’opportunité de s’éveiller, de découvrir le vrai sens de l’effort scientifique ; c’est-à-dire de tout remettre en question.

Je n’ai pas traduit la fin de l’article qui fait état d’une « chasse aux sorcière » médiatique  sur Electroverse’s (qui a publié le résumé)  et qui appelle à un soutient.

Chacun peut en prendre connaissance sur le résumé en anglais.


286 réponses à “23 EXPERTS DANS LES DOMAINES DE LA PHYSIQUE SOLAIRE ET DE LA SCIENCE DU CLIMAT CONTREDISENT LE GIEC — LA SCIENCE N’EST PAS RÉGLÉE”

  1. papijo (#249),
    Merci pour cette anecdote. Je voulais surtout souligner le sens de la relation thermique du CO2 avec l’effet de serre parce qu’elle est systématiquement supposée à l’inverse de ce qu’elle est en réalité. Ce qui est quand même assez curieux! L’absorption d’IR par les GES ne joue qu’un rôle marginal. C’est toujours l’émission d’IR qui prime. sauf exceptions météorologiques, les GES constituent d’ailleurs à toutes les altitudes une source froide pour la masse troposphérique.

  2. phi (#251),
    Pourquoi « L’absorption d’IR par les GES ne joue qu’un rôle marginal. C’est toujours l’émission d’IR qui prime » ? est-ce parce que les couches de GES plus basses masquent les IR (remontant ?) pour les couches plus hautes ?
    (pour le reste, j’ai bien compris qu’une partie du transfert de chaleur vers ces GES se fait par conduction)

  3. ppm451 (#252),
    L’atmosphère n’a que les GES pour se refroidir. Donc, ces GES qui refroidissent l’atmosphère émettent des IR vers l’espace. Ils sont excités par collision et désexcités en émettant. Cette première partie ne fait pas, je pense, sérieuse controverse.

    Si la majorité des explications de l’effet de serre font de l’anti-science en prétendant que les GES chauffent l’atmosphère, vous trouverez quand même quelques considérations plus nuancées et passablement alambiquées qui différencient entre les GES du bas qui chauffent l’atmosphère et les GES du haut qui la refroidissent. Le premier principe de la thermodynamique rappelle en effet vaguement quelque chose à quelques personnes.

    Est-ce que cette ségrégation des GES correspond à la réalité ?

    Imaginons un cas théorique simple, une terre sèche qui n’a que 400 ppm de CO2 comme GES et examinons la situation à 1 mètre du sol. Le CO2 a une bande active à 15 mum, la pression atmosphérique élargit cette bande en forme de cloche d’environ 13 à 17 mum. A 1 m du sol, nous admettrons que l’air a la même température que la surface. Il n’y a donc aucun flux thermique IR de la surface au CO2 à 1 m du sol. Aucune absorption thermique. Maintenant regardons vers le haut. A 15 mum, c’est très opaque et la température de l’horizon apparent est la même que celle du CO2 considéré, donc il ne se passe rien à 15 mum. Sur les ailes de la courbe en cloche, l’opacité diminue depuis le centre et la température de l’horizon apparent passe de celle de la surface à environ 220 K. Il y a donc émission d’IR thermique vers le haut même pour le CO2 proche de la surface. Ensuite, quand vous montez, les conditions changent mais le CO2 va toujours émettre plus qu’il n’absorbe.

    Il n’y a donc pas de variation du rôle des GES sur la hauteur de la colonne A toutes altitudes ils sont émetteurs nets, à toutes altitudes ils représentent une source froide pour leur environnement immédiat.

    L’absorption est un phénomène marginal parce l’excitation des GES se fait très majoritairement par conduction.

    Vous ne trouverez que très rarement l’explication correcte de ce qu’est l’effet de serre parce que c’est une explication thermodynamique et que l’affaire climatique repose sur le reniement de la thermodynamique par Manabe et par ses continuateurs. Cette explication thermodynamique est incompatible avec la pataphysique qui a inventé la notion de forçage radiatif.

    A mon avis, dans ce scandale climatique, cette régression scientifique, cette corruption du savoir est bien plus grave que les problèmes énergétiques. Une civilisation peut survivre aux handicaps matériels, elle disparaît assurément quand elle renie ses fondements.

  4. Super, je m’imprime le mécanisme dans ma mémoire. J’avais déjà appliqué votre dernière phrase à ce qui concerne le champ culturel, mais en effet, même pour les fondements les plus physiques, cela joue pareil (puisqu’on « pense » la physique; donc si on la pense de façon erronée, c’est tout l’édifice de la pensée qui est atteint).

    Il y a encore quelque chose qui m’étonne, vous écrivez : « la pression atmosphérique élargit cette bande en forme de cloche d’environ 13 à 17 mum »
    Je ne savais pas que la pression atmosphérique pouvait influer sur un phénomène radiatif; je croyais les 2 phénomènes parfaitement indépendants ?

  5. ppm451 (#254),
    C’est ce qui est appellé pressure broadening. Ce n’est pas vraiment mon domaine; peut-être que certains ici seraient mieux qualifiés pour l’expliquer. Ce n’est pas un effet thermique directe et n’a rien à voir avec le gradient de pression qui tend à favoriser les inversions de températures.

  6. phi (#255),
    L’élargissement des bandes d’absorption (comme celle des raies d’émission) résulte du grand nombre de particules dans une région donnée. C’est une conséquence « statistique ». Une pression élevée est liée à une augmentation de la concentration en particules donc à un élargissement des bandes. Une molécule unique présente non pas une bande mais un pic de Dirac.

  7. Murps (#259),
    Je ne l’ai pas faite mais je pense que cela devrait se voir si l’appareillage possède une bonne sensibilité.

  8. Cdt e.r. Michel (#258),
    Merci , je le relirai quand j’aurais un moment pour voir s’il y a des fôtes
    Ce matin j’ai passé une heure et demi à déblayer la cour et le trottoir de 7 cm de neige en plaine d’Alsace

  9. fritz (#257),

    Fabuleux. Bourré de références scientifiques, très documenté et argumenté, comme d’habitude dans les titres de la presse Murdoch. Et puis il y a ça : « In 2020, we entered the Grand Solar Minimum which is calculated to end in 2053. Whether there will be a solar-driven cooling, similar to the Little Ice Age (1300-1850 AD), or a full-blown orbitally-driven glaciation, such as the last glaciation from 116,000-14,400 years ago, is unknown. »

    Au moins, il fait une prédiction. I nous prédit un refroidissement sur les prochaines décennies, on est d’accord ? Qui est prêt à parier ? (Ceci dit, je crains que parmi les climato-irréalistes présents sur ce site, peu ont de raisonnables chances d’être encore là dans 30 ans.)

    A ceux qui seraient prêts à parier : je vous conseille quand même de regarder d’abord l’article suivant de la NASA: https://climate.nasa.gov/ask-nasa-climate/2953/there-is-no-impending-mini-ice-age/. Juste pour vous éviter de gaspiller vos sous.

  10. phi (#253), vite, publiez – Physical Review Letters devrait être friand de votre papier, non ? PRL n’est pas soumis au dictat de la bande corrompue des réchauffistes, c’est LE journal de référence des physiciens « purs ». Les éditeurs de PRL doivent déjà se demander comment il est possible que personne ne leur a encore envoyé un article qui montre à quel point c’est scandaleux que Manabe a eu son Prix Nobel de Physique pour cette pataphysique complètement aberrante de l’ « effet de serre ». Bon courage ! Dites-nous quand votre papier sera sur ArXiv, et quand il sera accepté par PRL.

  11. Anton (#262),

    Merci pour ce lien; je le remets, parce que cela vaut son pesant de cacahuètes et que je vais enregistrer mon post
    https://climate.nasa.gov/ask-nasa-climate/2953/there-is-no-impending-mini-ice-age/
    C’est quand même incroyable qu’un organisme comme la NASA puisse publier un papier où deux graphiques qui se succèdent montrent qu’on peut dire n’importe quoi à propos de l’irradiance solaire ; après vous vous étonnez encore à propos de ce que ces organismes peuvent nous faire croire ou mesurer à propos du réchauffement de la planète ; c’est vrai qu’en ce moment de grippe et de covid , il faut savoir où placer le thermomètre pour être sûr de votre fièvre ( pour la surface terrestre c’est pareil); mais au moins , il me semblait qu’avec notre couverture satellite on pouvait avoir une mesure fiable concernant l’irradiance solaire
    Bon dimanche
    Fritz

  12. fritz (#264), il est vrai que les séries satellitales de TSI ne sont pas triviales. Voir par exemple ici : https://skepticalscience.com/print.php?n=27. Comme toujours avec les séries satellitales, il faut les prendre avec des pincettes (voir les désaccords infinis entre UAH et RSS, par exemple). Des tests indépendants suggèrent que PMOD (Figure 1 de ce que vous appelez le « papier » de la NASA) est la série plus réaliste sur la période satellitale. Le composite plus long (Figure 2) n’utilise pas cette série pour la période satellitale.

    Des données plus récentes se trouvent dans un article récent dans JGR par Montillet et al.: https://doi.org/10.1029/2021JD036146 (mais c’est derrière un paywall).

  13. Anton (#262), quand on voit que sur le premier graphique de cet article le hiatus de 98-2014 a disparu, on peut quand même se poser des questions sur l’honnêteté de ses auteurs et du message que veut faire passer la NASA. A-t-elle besoin de plaire à Biden pour avoir plus de sous?

  14. Ecophob (#266), le  » hiatus  » n’a pas « disparu » – juste, la figure montre les moyennes glissantes sur 11 ans. Et sur la moyenne glissante sur 11 ans, on voit bien qu’il n’y a aucun ralentissement. Les données annuelles (que’on voit derrière, tracées en pointillé) semblent suggérer un  » hiatus « , mais aux échelles de temps qui comptent, il n’en est rien. Ca va être très certainement exactement pareil quand on regardera la période actuelle dans quelques années.

  15. Ecophob (#266), la NASA est devenue réchauffiste après que Clinton a coupé les crédits des projets spatiaux. A l’époque le patron avait claqué la porte, mais pour les autres, il fallait bien vivre.

  16. Anton (#265),
    Pourquoi dites vous « plus réaliste » ? sur quel critère vous basez-vous ?
    Quel est l’écart avec les mesures par ballon-sondes ?

  17. fritz (#270), vous pensez vraiment qu’un article d’opinion dans la presse frand public peut constituer en quoi que ce soit une base de discussion ? Sérieux ? Vous avez publié quelques articles sur la géologie pétrolière dans des journaux spécialisés dans les années 1970 à 2000, donc vous devriez quand même savoir qu’il y a une différence entre la littérature scientifique et le reste, non ?

    Une base de discussion raisonnable serait Rae et al. que j’ai posté dans le Bistro, ou (sur 420 Ma) Wong et al., A tighter constraint on Earth-system sensitivity from long-term temperature and carbon-cycle observations, Nature Communications, 2021.

  18. Anton (#271),
    NON! La base de discussion raisonnable c’est de savoir quel est l’effet des soi-disant « gaz à effet de serre » sur la température. L’augmentation de la teneur en CO2 depuis la Seconde Guerre Mondiale est de l’ordre de 35% ce qui est considérable. Dégazage des océans ou activité humaine, peu importe; or, du poi nt de vue du climat, il ne s’est RIEN passé qui sorte de l’épure de la variation naturelle connue depuis 10.000 ans; nous sommes dans une période « chaude » soit, mais moins que les précédentes. En fait, les optimum successifs (Minoen, Romain, Médiéval, et actuel) sont en diminution les suivants par rapport aux précédents. Tout le reste et littérature.

  19. scaletrans (#272), il serait sympa d’avoir une discussion un minimum ordonnée. Là vous changez de sujet à chaque post. A chaque fois que je fournis un article pour démonter un de vos arguments, vous commencez à parler d’autre chose. Ce n’est pas très sérieux. Mais bon.

    Ici, si votre question est pour la millième fois la physique de l’effet de serre, vous devriez lire la justification du Prix Nobel de Physique 2021 pour Manabe et Hasselmann, disponible ici: https://www.nobelprize.org/uploads/2021/10/sciback_fy_en_21.pdf

    Essayez au moins. Les articles de base sur l’effet de serre commencent à être vieux, du genre Plass (1956). Mais je peux le faire si vous voulez.

    Et pour les divers « optima » que vous mentionnez, indiquez-moi des articles récents dans la littérature scientifique qui en parlent et qui montrent qu’il s’agit de variations globales substantielles. Vous n’en trouverez pas. La désinformation tirée d’un blog quelconque ( genre WUWT) ne compte évidemment pas. Que la littérature scientifique. Il faut un minimum de sérieux si vous voulez discuter.

  20. Anton (#263),
    Il n’y a rien là qui mériterait normalement publication. Cela ne dépasse pas le constat et la description de phénomènes archi-connus et de mécanismes utilisés régulièrement dans certaines modélisations.

    Néanmoins, nous ne sommes pas dans une situation normale avec la climatologie et tout cela finira bien sûr par être publié. Si vous avez quelques notions de physique, vous l’aurez déjà compris.

    Je l’ai déjà dit et je le répète, je pense que vous faites un excellent travail ici et chez les CR. J’en suis très heureux et c’est sincère. Vos interventions valent sélection naturelle, pour autant que vos lecteurs sachent distinguer les niveaux respectifs de votre argumentation et, quand cette argumentation est de faite absente, comprendre la signification des élucubrations qui en tiennent lieu.

    fritz (#264),
    Bravo Fritz et merci Anton.

    Surimpression des deux graphiques avec respect des échelles ici : https://www.zupimages.net/up/23/04/i958.png

    La concordance des deux séries est bonne jusqu’en 1996 et il y a soudain une divergence monumentale. Rien à voir bien entendu avec le passage aux satellites.

    Cette divergence ne semble pas du tout correspondre aux imprécisions habituelles qui peuvent être attendues dans de tels cas. Ce n’est pas non plus rapporté dans la référence SS d’Anton. Alors quoi ? Une erreur de report de la part de la NASA ? La série PMOD que vante Anton paraît ici complètement fantaisiste.

    La série longue semble beaucoup plus cohérente avec d’autres observations. Si c’était elle qui était malgré tout fautive, cela signifierait qu’elle est globalement inutilisable et que tous les travaux d’attribution sont à mettre à la poubelle.

    Dans tous les cas, cet article qui ne mentionne même pas la grave incohérence des données ne vaut pas un clou.

    A force de chercher des poux chez conolly, Anton nous dégotte une belle crevée de la NASA.

  21. scaletrans (#272),

    L’augmentation de la teneur en CO2 depuis la Seconde Guerre Mondiale est de l’ordre de 35% ce qui est considérable. Dégazage des océans ou activité humaine, peu importe;

    Non , pas peu importe ; si c’était les océans , cela voudrait dire qu’ils se réchauffent ; les données isotopiques montrent clairement que 100 % de l’augmentation du CO2 atmosphérique est lié à la combustion de fossile; d’ailleurs , si je me souviens bien , il y a plein d’endroits océaniques qui se refroidissent

  22. fritz (#276),
    Pas sûr vu que nous n’avons qu’un aperçu des données relatives aux océans. Il faut se rappeler que les reconstructions donnent un décalage de 6 à 800 ans entre l’augmentation des températures et l’augmentation du taux atmosphérique. Intuitivement j’ai du mal à accepter que l’augmentation des 70 dernières années soit due à la combustion des fossiles. Mais je reconnais que ce n’est qu’une intuition.

  23. scaletrans (#277), c’est un simple problème de robinet et de baignoire. A partir du moment où l’augmentation est inférieure à l’émission des fossiles, ce ne peut pas être autre chose que les fossiles, sinon, où disparaitraient-ils?

  24. jdrien (#278),
    Oui c’est une image proche de la réalité. La réponse d’un système en équilibre est toujours la même quand il y a perturbation instantanée, un nouvel équilibre s’installe mais lentement. On oublie toujours que l’établissement d’un nouvel équilibre s’effectue avec une cinétique et n’est pas instantanée. Si la perturbation continue en s’intensifiant on peut très bien voir une situation qui présente un état d’évolution dynamique et non pas stationnaire et ceci pendant longtemps.

  25. jdrien (#278), Bernnard (#279),
    C’est vrai que les climatosceptiques ont toujours eu du mal à admettre que c’est eux la cause de l’augmentation du CO2 atmosphérique , tout comme les réchauffistes ont toujours eu du mal à admettre que ce n’est pas le CO2 qui gère la température mais le soleil ou la configuration terrestre ; mais comme tu dis Bernnard la cinétique de ces évolutions n’est pas la même actuellement que dans le passé ; la végétation terrestre et océanique met un certain temps à réagir aux variations solaires et pourtant depuis le début de lère industrielle on la gave de Carbone 12 qui lui plait beaucoup plus que le C13 de l’océan

  26. scaletrans (#277),
    Désolé , t’es pas dans les destinataires de mon dernier mail, j’avais pourtant appuyé sur le tien , mais bon , mon ordi vieillit et les touches ne répondent plus comme avant

  27. https://public.wmo.int/fr/ressources/bulletin/le-bilan-annuel-du-carbone-de-la-plan%C3%A8te
    Bon pour voir le tableau plus clair , allez sur le site
    Pour l’année comptable 2015, le bilan annuel du carbone est le suivant (en gigatonnes de carbone par année, GtC/an):

    9,9 ± 0,5 1,3 ± 0,5 = 6,2 ± 0,2 3,0 ± 0,5 2,0 ± 0,9
    Émissions de combustibles fossiles (production de ciment comprise) Émissions dues aux changements d’affectation des terres, surtout au déboisement Augmentation de la concentration atmosphérique (6,2 GtC = 2,9 ppm) Absorption par l’océan Absorption par les terres

  28. Rappel sur les « bilans carbones » du GIEC, comparaison AR5 et AR6 : lien. Les chiffres sont un peu différents, et il semble que l’incertitude que l’on a est grande.

  29. fritz (#282), merci. Pour une fois on peut lire des chiffres corrects et une argumentation sensée ici. Ca fait du bien.

    En plus des inventaires d’utilisation des combustibles fossiles et des isotopes (C13, C14 aussi, en tout cas avant la perturbation due aux bombes nucléaires), il y a aussi le gradient interhémisphérique et la diminution du O2 atmosphérique. Ensemble, le faisceau d’éléments probants est très clair et sans équivoque.

    Mes posts dans le Bistro sont bloqués semble-t-il. Donc phi & co. n’auront pas de réponses de ma part. Pas sûr que ça leur manque. En tout cas, ce n’est pas parce que je me défile qu’ils n’ont pas les réponses auxquelles ils auraient droit.

  30. Anton (#284),
    Curieusement votre post à été considéré comme indésirable par le robot. Je l’ai retrouvé et mis en ligne.
    Ce robot ! Je ne peux pas lire un a un tout les indésirables, il y en a une centaine par jour.
    Désolé il’y a des pertes involontaires.

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