Propagation des erreurs et fiabilité des projections de la température globale de l’air, Mark II.

Source 

Il s’agit d’un article récent paru sur WUWT et signalé sur le fil de la discussion sur l’effet de serre par JC. Merci à lui

Merci au Cdt Michel e.r. pour la traduction.

Merci à Scaletrans pour la vérification.

Message de Pat Frank

Les lecteurs de Watts Up With That sauront depuis Mark I que depuis six ans j’essaie de publier un manuscrit avec le titre de ce billet. Eh bien, il a passé l’examen par les pairs et est maintenant publié chez Frontiers in Earth Science : Atmospheric Science. L’article démontre que les modèles climatiques n’ont aucune valeur prédictive.

Avant d’aller plus loin, je remercie chaleureusement Anthony Watts d’avoir donné une voix à la pensée indépendante. Tant de gens ont cherché à la supprimer (des négationnistes de la liberté ?). Ce qu’il nous offre (et à l’Amérique) est inestimable. Et à Charles le modérateur, ma gratitude éternelle pour l’avoir rendu possible.

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Comment les médias contribuent à détruire le débat sur le climat

Par Roy W. Spencer, Ph. D.

Source

Merci au Cdt Michel e.r. et à Hug pour la traduction à partir du site de Roy Spencer.

Un vieux mantra de l’industrie de l’information est, « si ça saigne, ça mène ». Si quelqu’un a été assassiné, c’est une nouvelle. Le fait que pratiquement personne ne soit assassiné n’est pas une nouvelle. Cela, en soi, devrait vous dire qu’on ne peut pas compter sur les médias grand public comme source impartiale d’information sur les changements climatiques.

Il y a maintenant beaucoup d’experts climatiques autoproclamés. Ils n’ont pas besoin d’un diplôme en physique ou en sciences atmosphériques. En ce qui concerne les titres de compétences, ils n’ont qu’à s’en soucier et à dire aux autres qu’ils s’en soucient. Ils croient que la Terre est assassinée par des humains et veulent que les médias passent le mot.

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Impact des forçages récents et des recueils de données de chaleur océanique sur la sensibilité climatique

Merci à Scaletrans pour la traduction

SOURCE

L’article LC18 publié par Lewis & Curry est téléchargeable ICI

Cet article faisant 37 pages aurait été un peu long et nous nous bornons à en donner ici le résumé (Abstract), suivi du commentaire fait par l’un des auteurs, Nic Lewis.

Par ailleurs, ce dernier publie également une réponse aux critiques de Dessler sur l’article en question.

Pour prolonger la discussion, on peut consulter ces commentaires également très intéressants :

https://andthentheresphysics.wordpress.com/2018/04/27/lewis-and-curry-again/

https://wattsupwiththat.com/2018/04/29/weekly-climate-and-energy-news-roundup-313/comment-page-1/

Abréviations

  • TCR                    Réponse Climatique Transitoire
  • CMIP5                 Coupled Model Intercomparison Project Phase 5. Ensemble de modèles de simulation utilisés pour le rapport AR5 de 2011
  • AOGCM              Atmosphere Ocean Global Circulation Models
  • WMGG                Well Mixed Greehouse Gaz
  • GMST                 Températures Gobales Médianes de Surface

Résumé [Abstract de l’article LC18] : les estimations de bilan énergétique de la sensibilité climatique à l’équilibre (ECS) et de la réponse climatique transitoire (TCR) sont issues des meilleures estimations et des fourchettes d’incertitude de forçage fournies par le Quatrième Rapport d’Évaluation (AR5) du GIEC. Des réévaluations récentes des forçages par gaz à effet de serre et par l’ozone et les aérosols post-1990 ont été incorporées et les données de forçage ont été étendues de 2011 à 2016. Reflétant les preuves récentes minimisant l’importance du forçage par aérosols, la limite inférieure d’incertitude de l’AR5 est légèrement étendue. En utilisant une période initiale de 1869 à 1882 et une période finale 2007-2016 bien adaptées à l’activité volcanique et à l’influence de la variabilité interne, des médianes d’ECS à 1.50 K (5-95% : 1.05-2.45 k) et de TCR à 1.20 K (5-95% : 0.9-1.7 K) ont été extraites. Ces estimations ont des limites inférieures bien plus basses que celles de l’étude précédente faisant appel aux données de l’AR5 arrêtées en 2011. L’utilisation de données de températures globales complètes interpolées donne des estimations légèrement plus élevées : médianes d’ECS à 1.66 K (5-95% : 1.15-2.7 K) et de TCR à 1.33 K (5-95% : 1.0-1.90 K). Ces estimations d’ECS reflètent les estimations de rétroactions climatiques sur la période historique, excluant la variabilité temporelle. Si l’on inclut la possibilité de variabilité temporelle des rétroactions climatiques l’estimation médiane d’ECS passe à 1.76 K (5-95% : 1.2-3.1 K), avec des données de température interpolées. Les possibilités de biais d’efficacité de forçage non liés, de problèmes d’estimation de température et de variabilité dans les profils de changement de température de surface océanique sont examinés et considérés comme mineurs lorsque des données de température globales complètes sont utilisées. Ces résultats impliquent que les valeurs élevées d’ECS et de TCR issues de la majorité des modèles climatiques CMIP5 ne concordent pas avec le réchauffement observé durant la période historique.

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Al Gore et Bill Nye ont RATÉ une expérience simple sur le CO2

Voici une traduction d’un article technique paru sur WUWT que je vous recommande de lire. Les vidéos sont longues. Cependant il est nécessaire de les suivre jusqu’au bout. Le comportement du CO2 sous les lampes à infrarouges amène à une conclusion qui, à mon avis, devrait susciter des commentaires.

Je remercie Scaletrans pour la traduction. J’ai sous-titré les vidéos du mieux que j’ai pu pour vous éviter de recourir à la traduction automatique de YouTube qui est déplorable.

Bernnard

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Prévisions pour le cycle solaire 25

Après les rayons cosmiques sur le climat  parlons du soleil avec cet article tiré de WUWT smile

Source

Traduction : Scaletrans

James A. Marusek

  1. Introduction

Le Soleil est la source naturelle de chaleur et de lumière pour notre planète. Sans notre soleil, la Terre serait une planète froide et morte dérivant dans l’espace. Mais le Soleil n’est pas constant. Il change et ces changements subtils affectent le climat et la météorologie de la Terre.

À la fin du cycle 23, le nombre de taches se réduisit à un niveau qu’on avait pas vu depuis 1913. [Comparaison de la moyenne annuelle du nombre total de taches1]

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L’augmentation de l’ionisation favorise la croissance des aérosols dans les noyaux de condensation des nuages

Le 19 décembre, 2017 Henrik Svensmark a publié dans Nature Communication un article qui décrit comment l’ionisation favorise la croissance des aérosols à partir des noyaux de condensation des nuages.

Vous trouverez dans ce billet la traduction complète de cet article. Traduction faite par Scaletrans que je remercie

C’est un article scientifique qui est bien documenté. Il y a de ce fait des équations mathématiques qui peuvent rebuter certains lecteurs. Il n’est pas nécessaire de les comprendre, mais il faut suivre la démarche et les expériences qui y sont décrites.

Les ions, et en particulier l’ion H+ initie la condensation de l’eau dans l’atmosphère terrestre et c’est comme chimiste que je vous en parle.

Vous avez peut-être en TP de chimie (pour ceux qui en ont fait) versé de l’oléum (c’est de l’acide sulfurique à plus de 100%) dans un bécher. Si vous l’avez fait vous avez vu un gros panache de « fumées blanches » sortir du goulot avant le liquide. Ce n’est pas un gaz blanc, mais des micro-gouttelettes d’eau liquide en suspension. On a les mêmes volutes de « fumées blanches » avec tous les acides forts à haute tension de vapeur. C’est toujours des micro-gouttelettes d’eau liquide un peu acide toutefois.

Que se passe-t-il ? Prenons le cas de l’acide sulfurique

L’acide (H2SO4) un peu volatil, rencontre une molécule d’eau dans l’air et forme H3O+ un ion oxonium qui est associé dans le cas de l’acide sulfurique au contre ion négatif HSO4

Cet ion oxonium positif va s’entourer de molécules d’eau nombreuses de manière à former une sphère autour de lui comme sur cette image.

En réalité c’est une sphère et pas un disque où chaque molécule d’eau (ici en rouge) est orienté en présentant son atome d’oxygène face à la charge positive de H3O+ central

C’est le début d’une condensation. On conçoit donc que les ions positifs (plus spécialement l’ion oxonium) soient des amorceurs de condensation.

Pourquoi y a-t-il de l’acide sulfurique dans la haute atmosphère ? Cet acide résulte des réactions avec l’ozone du soufre ou des sulfures organiques (comme par exemple le sulfure de dimethyl). Ce sont des réactions photo catalysées par des rayonnements énergétiques et les UV.

Je vous laisse poursuivre par la lecture de cet excellent article

Bernnard

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La construction du consensus : l’histoire du début du GIEC

Par Judith Curry

Source

Bref résumé : les scientifiques ont cherché l’implication des décideurs politiques. La pertinence politique a permis de mettre en avant l’évaluation scientifique à l’attribution du changement climatique.

Bernie Lewin a écrit un nouveau livre important :

SEARCHING FOR THE CATASTROPHE SIGNAL:The Origins of The Intergovernmental Panel on Climate Change

L’importance de ce livre se reflète dans ses remerciements, dans le contexte de l’aide et les contributions des premiers dirigeants et participants au GIEC:

Ce livre n’aurait pas été possible sans les documents obtenus par Mike MacCracken et John Zillman . Leur intérêt constant pour une présentation véridique et exacte des faits a empêché mes recherches d’être induites en erreur. Beaucoup de ceux qui ont participé aux événements ici décrits ont donné généreusement de leur temps pour répondre à mes questions, ils comprennent Ben Santer, Tim Barnett, Tom Wigley, John Houghton, Fred Singer, John Mitchell, Pat Michaels. . . et beaucoup plus.

Vous vous rappelez peut-être un précédent post : Consensus by Exhaustion, sur Lewin 5 part series on Madrid 1995: The last day of climate science.

Le livre mérite d’être lu. L’objectif de mon Résumé du livre sont les chapitres 8 et 16 dans le contexte du thème de la « détection et attribution », « La charte politique devant le monde scientifique » et le « la construction du consensus ». Les annotations des extraits du livre sont indiquées ci-dessous.

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De la Validité des données de température globale de surface NOAA, NASA et Hadley CRU

&

De la Validité des Conclusions sur le Risque lié au CO2 par l’EPA

 Abrégé du Rapport de Recherche

Dr. James P. Wallace III, Dr. Joseph S. D’Aleo, Dr. Craig D. Idso

June 2017

SOURCE

Traduction : Scaletrans

I. RÉSUMÉ

Le but de cette recherche était d’examiner si les données de la Température Moyenne Globale de Surface (GAST) produite par la NOAA, la NASA et HADLEY, sont des estimations suffisamment crédibles des températures moyennes globales pour servir à la modélisation climatique et à l’analyse politique. La pertinence de cette recherche réside dans le fait que les trois soi-disant Chaînes d’Évidences dans les Conclusions de l’EPA sur le Risque lié au GES/CO2 se basent sur les données GAST pour être une représentation valide de la réalité.

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Croire que le CO2 contrôle le climat c’est à peu près comme « croire à la magie »

L’article original a été publié par Merion West

SOURCE

Traduction: Camille Veyres et Scaletrans

Par Richard Lindzen, le 25 avril 2017

Le professeur de science de l’atmosphère Richard Lindzen du MIT suggère que beaucoup de déclarations concernant le changement climatique sont exagérées et inutilement alarmistes.

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Effets Indirects du Soleil sur le Climat Terrestre

Traduction: Scaletrans

Source

par Mike Jonas

And what might they be?” – Dr. Leif Svalgaard

Je suis depuis longtemps amèrement désappointé de l’attitude à la fois bornée et biaisée du GIEC et de nombre de scientifiques du climat, par laquelle ils acceptent d’emblée de fallacieux effets indirects de réchauffement climatique par le CO2 (les “rétroactions”) tout en trouvant un monceau d’excuses pour ignorer la possibilité d’effets indirects de la part du soleil. Par exemple, dans l’AR4, 2.7.1 ils disent “des résultats empiriques depuis le TAR ont étayé la marque d’un forçage solaire du changement climatique” mais rien n’existe à ce sujet dans les modèles, parce qu’il y a “débat”, ou que cela “demeure ambigu”, etc, etc.

Dans cet article, j’examine la littérature scientifique sur de possibles effets indirects du soleil sur le climat, et suggère une façon raisonnable de les regarder. Ceci pourrait aussi répondre à la question de Leif Svalgaard, bien qu’il soit peu probable qu’il ignore quoi que ce soit de ce qui est cité ici. Il est à peu près certain que tout dans cet article est déjà apparu sur WWUT ; le but est de le présenter dans un seul article (désolé qu’il soit si long). Je fournis quelques liens sur les travaux de gens comme Jasper Kirby, Nir Shaviv et Nigel Calder. Pour ceux qui ont le temps, ces travaux sont intéressants à lire en totalité.

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